épargne-retraite | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/tag/epargne-retraite/ Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 09 Oct 2025 12:22:46 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png épargne-retraite | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/tag/epargne-retraite/ 32 32 Une approche « santé » de la préparation à la retraite https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/une-approche-sante-de-la-preparation-a-la-retraite/ Fri, 10 Oct 2025 10:23:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110102 Tanya Staples étudie les facteurs qui mènent à une bonne planification de la retraite.

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Tanya Staples a présenté un aperçu de ses recherches sur la préparation des Canadiens et Canadiennes à la retraite à l’occasion du symposium de l’Institute of Advanced Financial Planners à Nanaimo (C.-B.), le 25 septembre dernier.

Tanya Staples est professeure en planification financière et en recherche à la School of Business du Conestoga College Institute of Technology and Advanced Learning. Elle détient un doctorat en planification financière personnelle à Kansas State University et présentera sa thèse le mois prochain.

« J’ai toujours pensé que notre façon d’aborder la santé reflète souvent notre façon d’aborder nos finances, a-t-elle affirmé à son auditoire. Éviter, éviter, ignorer, ignorer, jusqu’à ce que quelque chose de grave se produise. »

Elle a combiné ses propres recherches avec les résultats de l’Enquête canadienne sur les capacités financières de 2019. Tanya Staples a aussi appliqué le Health Belief Model (modèle des croyances en santé), élaboré par les services de santé publique des États-Unis dans les années 1950 pour comprendre comment les gens prennent des décisions liées à leur santé.

« Les individus ont certaines perceptions qui les motivent à adopter un comportement, a expliqué Tanya Staples. Ils sont motivés si les avantages perçus dépassent les obstacles et réduisent les menaces possibles. […] Ce modèle a été très efficace. »

L’intérêt de Tanya Staples pour les différences entre hommes et femmes remonte à son expérience comme consultante en régimes de retraite et avantages sociaux à la fin des années 1990 et au début des années 2000.

« Les femmes connaissent des parcours professionnels très morcelés, a-t-elle souligné. Elles entrent et sortent du marché du travail pour des responsabilités de soins. Elles ont moins accès, en général, à un régime de retraite, elles gagnent moins que leurs homologues masculins et tout cela les place en position de vulnérabilité face à la retraite. Nous observons une insécurité financière accrue chez les femmes canadiennes à la retraite. »

Tanya Staples a présenté cinq indicateurs d’une bonne préparation à la retraite :

  • avoir un compte de retraite ;
  • épargner pour la retraite ;
  • avoir calculé le montant dont on aura besoin ;
  • avoir consulté un conseiller ;
  • et faire confiance à ces conseils.

« Seulement deux femmes sur dix se disent très préparées pour la retraite, a rappelé Tanya Staples, citant une étude américaine de 2015. Nous savons que les femmes déclarent des niveaux plus faibles de connaissances financières, de confiance financière […] et de patrimoine accumulé. »

La confiance financière peut avoir un effet démesuré puisque, comme en santé, une grande partie de la planification de la retraite repose sur de bons comportements décisionnels.

« Quelle est notre responsabilité, en tant que planificateurs financiers, pour soutenir les femmes ? a demandé Tanya Staples à l’auditoire. Qu’est-ce qui empêche nos clientes de se préparer adéquatement à la retraite ? Qu’est-ce qui les encourage à s’engager dans cette planification ? Quels sont les avantages qui motivent les gens à vouloir atteindre la sécurité financière à la retraite ? Et quelles sont les menaces ? »

Dans sa thèse, elle définit les avantages perçus comme « la valeur attendue associée à l’acceptation et à la mise en œuvre du comportement recommandé. Les avantages perçus sont les effets positifs d’une action visant à réduire une menace… »

Elle en a recensé six :

  1. avoir plus de revenus que de dépenses ;
  2. devenir orienté vers des objectifs ;
  3. se sentir confiant à l’égard de la retraite ;
  4. devenir financièrement informé ;
  5. bien gérer son argent ;
  6. et prendre des décisions financières éclairées fondées sur les prix et la valeur.

Quatre obstacles nuisent à la préparation :

  1. l’endettement ;
  2. l’absence de fonds d’urgence ;
  3. un mauvais dossier de crédit ;
  4. et le sentiment de ne pas contrôler les finances du ménage.

Quant aux menaces à la préparation à la retraite, elles sont surtout psychologiques :

  • croire qu’on ne pourra pas se payer ce qu’on veut ;
  • craindre de manquer d’argent ;
  • ne pas suivre ses finances ;
  • éprouver des problèmes d’argent ;
  • avoir l’impression de « juste survivre » ;
  • et regretter des décisions financières après coup.

La moitié des femmes ignorent combien elles doivent épargner

Chez les femmes de 35 à 64 ans interrogées dans l’Enquête canadienne sur les capacités financières de 2019, Tanya Staples a noté que seulement 53 % des travailleuses non retraitées avaient calculé le montant nécessaire pour leur retraite. Un tiers des femmes se jugeaient compétentes ou très compétentes en finances, contre 47 % des hommes.

Les femmes sont aussi plus enclines à accepter et à faire confiance aux conseils financiers professionnels : 67 % se sont dites d’accord ou fortement d’accord, comparativement à 62 % des hommes.

L’appel à l’action de Tanya Staples comprend de l’éducation destinée aux femmes, mettant en avant les avantages de la planification de la retraite ; l’élimination des obstacles qui limitent leur capacité à gagner et à épargner ; ainsi que des politiques facilitant la conciliation entre responsabilités de soins et travail, et qui s’attaquent à « la précarité de l’emploi féminin ».

Elle prévoit également une nouvelle phase de recherche. Tanya Staples comparera les résultats de l’Enquête canadienne sur les capacités financières de 2024 avec ceux de 2019 afin de mesurer les effets de la pandémie sur ces dynamiques.

Avec cette recherche complémentaire et la conclusion de son doctorat, Staples s’impose comme une penseuse influente dans le domaine de la planification financière au Canada. Nous avons de la chance de l’avoir.

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Gain en capital et remboursement de la PSV, un mélange coûteux ? https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/martin-dupras/gain-en-capital-et-remboursement-de-la-psv-un-melange-couteux/ Wed, 10 Sep 2025 10:53:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109605 ZONE EXPERTS – Une illustration.

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De nombreux retraités vont tirer une portion de leurs revenus de retraite à partir de leurs épargnes. Une proportion importante de ces épargnes sera constituée de REER, FERR, FRV et de CELI. Pour ces particuliers, la nature des revenus générés par ces épargnes, qu’il s’agisse d’intérêts, de dividendes, de gains en capital, ou autre n’aura pas d’impacts différents sur les prestations tirées de la Pension de sécurité de la vieillesse (PSV).

Toutefois, pour ceux qui tireront une portion importante de leurs revenus de retraite à partir de placements non-enregistrés, la nature des revenus générés par ces placements pourrait avoir des impacts différents sur la PSV.

La chronique d’août 2025 présentait le traitement des dividendes canadiens reçus de placements non-enregistrés pour les particuliers en zone de récupération de la PSV. Par suite de la publication de cette chronique, plusieurs lecteurs ont exprimé le souhait de voir une analyse semblable portant sur le gain en capital. Malgré un traitement moins complexe que celui des dividendes, ce texte portera sur le traitement des gains en capital touchés sur des placements non-enregistrés pour les particuliers en zone de récupération de la PSV.

Zone de récupération de la PSV

Les particuliers qui recevront la PSV et qui toucheront des revenus imposables individuels situés entre 93 454 $ et 151 667 $ (pour 2025) verront leurs prestations de la PSV réduites de 15 % de chaque dollar reçu au-delà du seuil de 93 454 $. Ceux qui toucheront des revenus imposables individuels au-delà du seuil de 151 667 $ auront leurs prestations de la PSV entièrement perdues. On fera donc référence aux revenus touchés entre les seuils précités comme les revenus touchés à l’intérieur de la Zone de récupération de la PSV.

Traitement fiscal du gain en capital

Le traitement fiscal des gains en capital est plus favorable que le traitement fiscal des revenus d’intérêts. En effet, sauf exception (par exemple le gain en capital sur une résidence principale), actuellement, seuls 50 % des gains en capital seront inclus au revenu imposable[1].

Ce traitement fiscal fait en sorte qu’un gain en capital sera, au final, moins imposé qu’un rendement d’intérêts.

Taux marginaux effectifs d’imposition (TEMI)

Afin d’illustrer l’impact réel de toucher des revenus dans la Zone de récupération de la PSV, nous utiliserons les taux marginaux effectifs d’imposition (TEMI). Ces taux permettent d’évaluer l’impact véritable de toucher un revenu supplémentaire. Ces taux sont notamment illustrés par les extraordinaires courbes du CQFF (anciennement Les courbes de Claude Laferrière). Dans la présente analyse, aux fins de simplicité, nous ne considérerons toutefois pas les cotisations potentielles au Fonds de soins de santé (FSS).

Une illustration

Imaginons donc un retraité qui touche des revenus de 105 000 $ d’un régime de retraite et du Régime de rentes du Québec. Ce retraité aurait aussi droit à une prestation maximale de la PSV de 8 732 $ en 2025 (basé sur la prestation maximale au 1er janvier 2025). Basé sur ces seuls revenus, ce retraité aurait à rembourser une partie de la PSV. Ce remboursement serait égal à 3 042 $[2]. Imaginons maintenant que ce retraité reçoive 1 000 $ d’intérêts ou de gains en capital d’une source non enregistrée. Quel sera l’impact global de ce revenu supplémentaire ?

S’il s’agit de 1 000 $ d’intérêts, ce revenu sera imposé au taux marginal du particulier, 41,12 % dans ce cas. De plus, ce revenu se trouvant dans la zone de récupération de la PSV, il fera perdre 150 $ de PSV (brut) au retraité. La perte nette (après impôts) de PSV s’élèvera à 88,32 $[3]. Donc le 1 000 $ reçu aura généré un impôt de 411,20 $ et une perte nette de PSV de 88,32 $ pour un total de 499,52 $. Son TEMI est donc égal à 49,95 %.

S’il s’agit de 1 000 $ de gains en capital, 50 % de ce revenu sera imposé au taux marginal du particulier, 41,12 % dans ce cas. De plus, ce revenu se trouvant dans la zone de récupération de la PSV, il fera perdre 75,00 $[4] de PSV (brut) au retraité. La perte nette (après impôts) de PSV s’élèvera à 44,16 $[5]. Donc le 1 000 $ reçu aura généré un impôt de 205,60 $ et une perte nette de PSV de 44,16 $ pour un total de 249,76 $. Son TEMI est donc égal à 24,98 %.

Le tableau suivant résume ces données. On remarquera que nous avons laissé les données sur les revenus de dividendes aux fins de comparaison aux deux colonnes de droite (voir chronique du mois d’août citée ci-devant).

Pour consulter ce tableau en grand format, cliquez ici.

En conclusion

Les particuliers en zone de récupération de la PSV auront un TEMI beaucoup plus faible en recevant des gains en capital plutôt qu’en recevant des revenus d’intérêts malgré la récupération de PSV.

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Martin Dupras, a.s.a., Pl.Fin., M.Fisc, ASC
Fellow de l’Institut de planification financière
ConFor financiers inc.
Septembre 2025

[1] On se souviendra toutefois de la saga du taux d’inclusion du gain en capital qui devait culminer au 25 juin 2024 mais qui finalement fut abandonné.

[2] (105 000 $ + 8 732 $ – 93 454 $) * 15 %

[3] 150 $ * (1 – 41,12 %)

[4] 500 $  * 15 %

[5] 75 $ * (1 – 41,12 %)

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Société de gestion : pistes d’optimisation du décaissement https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/societe-de-gestion-pistes-doptimisation-du-decaissement/ Wed, 10 Sep 2025 09:50:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109464 L’optimisation ne peut être pleinement atteinte sans une modélisation intégrée de l’ensemble des flux monétaires dans le temps.

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L’optimisation du décaissement des retraités fait l’objet de bien des textes par les temps qui courent. Avec l’arrivée de l’intelligence artificielle (IA), la tâche sera peut-être allégée, mais nous n’en sommes pas là pour l’instant. On doit encore procéder avec des méthodes mathématiques standard (ou des essais et erreurs) pour tenter de trouver le meilleur plan de match pour son client.

La tâche est déjà imposante avec la présence d’un compte d’épargne libre d’impôt (CELI) et d’un régime enregistré d’épargne-retraite (REER), mais sa complexité grimpe lorsqu’on ajoute une société de gestion. Regardons quelques pistes à explorer avec un cas simple, celui de Jos, 65 ans, à la retraite depuis le début de cette année après avoir vendu son entreprise. Les principales caractéristiques de son dossier sont les suivantes :

  • Détention personnelle :
    • Solde de son REER : 1 000 000 $;
    • Solde de son CELI : 100 000 $;
    • Solde de son compte non enregistré : 1 250 000 $;
    • Impôt minimum de remplacement (IMR) de 2024 : 90 000 $;
  • Pour sa société de gestion
    • Solde des comptes d’investissement : 3 000 000 $;
    • Solde du compte de dividendes en capital (CDC) : 1 000 000 $;
    • Solde de son compte d’impôt en main remboursable au titre de dividende non déterminé (IMRTDND) : 310 000 $;
    • Solde du compte de revenu à taux général (CRTG) : 100 000 $;
  • Coût de vie annuel (indexation annuelle de 2,1 %) : 150 000 $;
  • Profil d’investisseur : modéré jusqu’au décès;
  • Bonne santé : décès projeté à 95 ans.

À noter que le CRTG élevé sert à faire une analyse utilisant ce type de compte, même s’il n’est pas toujours présent. Avec ces chiffres et d’autres hypothèses raisonnables, un premier jet indique une valeur successorale (VS) de 2 266 000 $ (en dollars futurs) lorsque le client aura 95 ans. Ce sera notre point de référence pour comparer les différents scénarios. Ce montant est calculé en appliquant notamment les règles suivantes :

  • Pension de la Sécurité de la vieillesse (PSV) et rente de retraite du Régime de rentes du Québec (RRQ) prises à 65 ans;
  • Ordre de décaissement « forcé » : pleine utilisation du CDC la première année, récupération de l’IMR sur cinq ans et retraits REER/FERR afin de ne laisser aucun crédit d’impôt « sur la table ». Ces retraits peuvent être vus comme ceux dictés, au minimum, par une optimisation à court terme telle que le comptable du client, par exemple, pourrait recommander;
  • Ordre de décaissement effectué après le décaissement forcé (décaissement de base) : compte non enregistré –> dividendes en capital (> 50 000 $) –> CELI –> dividendes déterminés –> dividendes non déterminés –> REER/FERR.

La principale difficulté d’une vraie optimisation réside dans le fait que tout est interrelié. Un retrait de X dollars dans tel compte ou tel autre sera optimal si tous les autres éléments se produisent, incluant ceux des années ultérieures. Gardant ceci à l’esprit, nous analyserons les variables de façon isolée dans les prochaines lignes.

PSV et rente de retraite du RRQ : important avec décès à un âge avancé

Il faut comprendre que ces deux prestations viagères ne font pas partie de l’optimisation « fiscale » du décaissement proprement dite, mais davantage de l’optimisation financière, simplement parce que l’âge de décès joue un rôle crucial ici. En reportant au maximum le moment où Jos commence à recevoir les prestations de retraite de ces deux rentes, la valeur successorale de Jos, à 95 ans, augmente de 185 000 $ pour se situer à 2 451 000 $.

Revenu imposable cible : bonne amélioration

Dans une optique de long terme – où on est prêt à payer plus d’impôt aujourd’hui afin d’en économiser davantage plus tard – le nivellement du revenu imposable (évidemment indexé) constitue une bonne approche pour augmenter la valeur successorale.

Dans le cas de Jos, c’est un revenu imposable de l’ordre de 118 000 $ qui devrait être visé. Si des retraits de son FERR sont faits chaque année pour combler la différence entre 118 000 $ et les revenus imposables par ailleurs, le cas échéant, la plus-value de la valeur successorale ainsi générée est d’environ 110 000 $, portant cette dernière à 2 376 000 $. Si ce sont plutôt des dividendes non déterminés qui comblent les écarts de revenus imposables, la valeur successorale grimpe à 2 409 000 $ lorsque le revenu imposable visé est de 116 000 $, soit une amélioration de 143 000 $.

Un nivellement de revenu peut également être fait avec l’achat de rentes. Lorsque ces dernières sont viagères, la longévité est protégée par surcroît. Dans le cas de rentes certaines, on peut en calquer l’impact fiscal en nivelant (toujours de façon indexée) les retraits des différents comptes. Pour cet article, cet exercice n’a pas été fait, mais il donnerait des résultats similaires à ceux de l’atteinte d’un revenu imposable cible.

CRTG : nivellement préférable à la précipitation

D’après mes calculs, ce cas ne génère aucun avantage si on verse des dividendes déterminés supplémentaires pour réduire le CRTG plus rapidement que de le laisser s’épuiser selon le décaissement de base. Un dividende déterminé indexé de l’ordre de 23 000 $ par année est optimal dans le cas de Jos, augmentant sa valeur successorale de quelque 104 000 $.

IMRTDND : impact limité

Ce compte est l’équivalent d’un investissement à un taux de rendement nul. Comme on peut s’y attendre, la récupération d’un solde de 310 000 $ génère une plus-value. Mais on ne doit tout de même pas se verser un dividende si important pour le récupérer en totalité dès la première année. Selon mes calculs, une durée d’environ 11 ans serait préférable pour que Jos récupère son IMRTDND initial en totalité. D’après mes calculs, avec une telle durée, la valeur successorale grimpe d’environ 45 000 $, pour atteindre 2 311 000 $.

Même si on tente de laisser la première variable intacte (récupération de l’IMR), cette dernière est touchée par la récupération de l’IMRTDND à cause de l’augmentation de revenus générés. Ainsi, l’IMR est simultanément entièrement récupéré, selon mes calculs, au cours des deux premières années.

Lorsqu’il y a un solde d’IMRTD (déterminé ou non) à récupérer, l’idée générale est de verser un dividende suffisant pour le récupérer, mais il ne faut pas exagérer en tenant à le récupérer en une seule année, sous peine de voir l’imposition supplémentaire gruger tout l’avantage que le remboursement d’impôt génère.

CDC : l’utiliser en partie pourrait sembler optimal (enjeu faible)

Avec un solde CDC, quel qu’il soit, on peut se poser la question à savoir s’il est préférable de l’utiliser, en tout ou en partie, pour l’investir personnellement. D’après mes calculs, le versement d’un dividende en capital de l’ordre de 975 000 $ (sur un solde de CDC d’environ 1 000 008 $ selon les hypothèses de rendements) serait optimal pour Jos. Cela lui permettrait d’augmenter légèrement sa valeur successorale de quelque 9 000 $.

IMR : très légère amélioration possible

Avec les nouvelles règles de l’IMR datant de l’année dernière, lorsque je fais des simulations de récupération, il est fréquent que sa période optimale soit de sept ans. C’est le cas ici, il fait améliorer la situation à 95 ans, de quelque 3 000 $. Même si cette différence n’est pas très importante, elle montre surtout qu’il n’y a pas d’urgence à le récupérer. Selon mes calculs, l’écart est de moins de 10 000 $ dans la fourchette de récupération se situant de quatre à sept années.

Mettre tout cela ensemble

S’il n’existait aucune interaction entre les différents éléments, on pourrait simplement combiner l’ensemble des résultats optimisés et espérer obtenir un gain de quelque 489 000 $. En effet, la somme des gains que nous avons analysés jusqu’à maintenant se détaille comme suit :

Pour consulter ce tableau en grand format, cliquez sur ce lien.

Si tel était le cas, la valeur successorale de Jos passerait de 2 266 000 $ à 2 755 000 $.

Malheureusement, ce n’est pas aussi simple. Comme tout est interrelié, il est possible que certaines combinaisons soient plus favorables que ce que nous laisse croire la somme de leurs impacts. Par contre, d’autres combinaisons, beaucoup plus nombreuses selon mon expérience, peuvent « se nuire » et annuler, en tout ou en partie, leurs effets positifs mutuels. L’estimation de l’ampleur de la combinaison des effets est très difficile à cause de sa complexité.

À défaut de faire cette simple addition, regardons les effets d’une accumulation de facteurs dans le même ordre que ce que nous avons vu – avec une importance décroissante – mais, cette fois, en « conservant » les modifications faites au fur et à mesure.

Évidemment, l’impact du report des rentes publiques donne la même plus-value de 185 000 $, étant le premier élément de la liste. La valeur successorale de Jos est donc, à ce point-ci, de 2 451 000 $.

Par la suite, en conservant les rentes publiques reportées, le revenu cible optimal passe à 122 000 $ mais il ajoute, cette fois-ci, environ 134 000 $ (au lieu de 143 000 $ de façon isolée). La valeur est donc de 2 585 000 $ après les deux premiers facteurs.

Du côté des dividendes déterminés, c’est un montant de 10 000 $ qui donne la meilleure amélioration. Celle-ci étant égale à environ 3 000 $, la valeur successorale passe à 2 588 000 $. On constate donc que l’effet de ces dividendes est bien moindre que lorsqu’ils sont traités séparément (3 000 $ par rapport à 104 000 $). Cela s’explique notamment par des revenus imposables plus élevés en premier lieu qui donnent le même effet.

Pour ce qui est de la récupération de l’IMRTD, aucun effort additionnel n’est à faire, les dividendes prévus étant suffisamment élevés pour optimiser la situation. Les 45 000 $ de plus-value additionnelle générée dans l’analyse isolée disparaissent donc complètement.

Le dividende en capital optimal semble être plutôt de 981 000 $ au cours de la première année. Mais cet ajustement fin ne génère que 3 000 $ de plus-value à la valeur successorale, la portant à 2 591 000 $.

Finalement, la récupération de l’IMR optimale demeure à cinq années (hypothèse initiale), n’ajoutant ainsi aucune valeur.

Par conséquent, on voit que l’effet cumulé des combinaisons est inférieur par rapport aux effets isolés. Ainsi, l’augmentation de valeur n’est que de 325 000 $ (2 591 000 – 2 266 000) en ayant combiné les éléments au lieu de 489 000 $ comme on aurait espéré si les variables avaient été indépendantes. À noter que si un autre ordre avait été choisi pour cumuler les effets, le résultat global aurait pu légèrement différer.

Il est bon de savoir qu’un module d’optimisation mathématique capable de traiter simultanément l’ensemble des dépôts et des retraits des différents comptes peut, après un certain temps, faire grimper la valeur successorale de Jos à près de 3 000 000 $.

Conclusion

L’illustration d’une optimisation du décaissement en présence d’une société de gestion met en évidence la complexité de l’exercice. Chaque levier – report des rentes publiques, gestion du revenu imposable, utilisation du CDC, etc. – interagit avec les autres, souvent de manière non intuitive.

Comme le montre l’analyse, les effets positifs observés isolément ne s’additionnent pas toujours. En pratique, certaines stratégies peuvent se neutraliser partiellement lorsqu’elles sont combinées, notamment en raison d’impacts fiscaux similaires. Cela rappelle que l’optimisation ne peut être pleinement atteinte sans une modélisation intégrée de l’ensemble des flux dans le temps.

C’est pourquoi le recours à des outils d’optimisation avancés – capables de gérer simultanément toutes les variables et contraintes – devient essentiel pour maximiser la valeur successorale. En leur absence, l’analyse par scénarios reste pertinente, mais doit être utilisée avec discernement, en tenant compte des interactions multiples entre les choix de décaissement.

Dany Provost est Associé / Directeur, planification financière et optimisation fiscale, SFL Gestion de patrimoine.

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Accompagner un client dans une nouvelle relation : par où commencer ? https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/accompagner-un-client-dans-une-nouvelle-relation-par-ou-commencer/ Tue, 09 Sep 2025 18:28:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109192 DÉVELOPPEMENT — Neuf questions qui vous aideront à faire passer l’engagement client à un tout autre niveau.

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Une nouvelle relation amoureuse n’est pas quelque chose dont votre client est susceptible de parler, à moins que vous ne lui posiez la question. Faites-le : vous pourrez ainsi lui fournir des conseils utiles et gagner un nouveau client par la même occasion.

Trois conseillers en services financiers canadiens nous ont expliqué comment ils accompagnent leurs clients lorsqu’ils tombent amoureux. Ils partagent neuf questions clés pour vous aider à mieux orienter vos conseils.

  1. Sont-ils compatibles sur le plan financier ?

La compatibilité amoureuse ne s’étend pas nécessairement aux questions financières.

Certaines personnes sont économes, d’autres sont dépensières, prévient Julie Seberras, responsable de la planification patrimoniale et de la gestion des pratiques chez Gestion de patrimoine Manuvie.

« Il est très difficile de regarder quelqu’un avec amour dans les yeux et de lui dire : “Je ne supporte pas que tu achètes trop de paires de chaussures ou que tu dépenses de l’argent pour cette énorme moto” », souligne Catherine Metzger-Silver, conseillère chez Edward Jones à Kentville, en Nouvelle-Écosse.

  1. Peuvent-ils parler d’argent ?

La conversation fait toute la différence. Facilitez le dialogue pour vous assurer que le couple est sur la même longueur d’onde.

Les couples devraient discuter des achats importants, idéalement à l’avance. « Si vous ne pouvez pas parler d’argent et de finances, ce qui est très inconfortable, convient Catherine Metzger-Silver, devriez-vous rester avec cette personne ? »

  1. Est-il acceptable de garder des finances séparées ?

Oui, mais la transparence est essentielle.

Il n’y a rien de mal à avoir des comptes séparés, assure Catherine Metzger-Silver. Les dépenses peuvent être partagées, mais pas forcément toutes.

Les couples peuvent convenir de mettre de côté un pourcentage de leurs revenus sur un compte commun et dans un fonds d’urgence. Ils peuvent planifier ensemble leur retraite à mesure qu’ils vieillissent.

  1. Que faire si votre client vous trompe ?

L’infidélité financière est une réalité, confie Julie Seberras.

Les économies ou les dettes secrètes peuvent causer de réels dommages, ajoute-t-elle.

Il n’y a pas de mal à ne pas divulguer le solde d’un compte à son partenaire. Mais celui-ci doit au moins savoir que ce compte existe.

  1. Qu’en est-il des dettes contractées avant la relation ?

Les dettes antérieures à la relation doivent être séparées, recommande Julie Seberras.

Un partenaire peut aider à en rembourser une partie. Mais il ne doit pas y associer son nom.

Encore une fois, la transparence est importante. « Vous devez discuter des dettes que vous apportez dans la relation, de la manière dont vous souhaitez les gérer en tant que couple, de vos valeurs en matière de dette et, idéalement, élaborer un plan pour les rembourser », suggère Julie Seberras.

Et soyez objectif lorsque vous discutez des avantages du remboursement des dettes par rapport à l’épargne-retraite.

  1. Que se passe-t-il s’ils emménagent ensemble ?

Encouragez le client à trouver un avocat, conseille Michael O’Brien, conseiller chez Sun Life à Mount Pearl, Terre-Neuve-et-Labrador. Demandez-leur de rédiger un contrat de cohabitation.

Celui-ci pourra être transformé en contrat prénuptial s’ils se fiancent.

« Je suis très heureuse pour eux, mais j’ai aussi cette petite ombre au tableau qui me fait me demander : “Qu’est-ce qui pourrait mal tourner ?”, partage Catherine Metzger-Silver. Tout va pour le mieux pour l’instant. Assurez-vous simplement d’être sur la même longueur d’onde quant à la façon dont les choses vont se dérouler si un jour ce n’est plus le cas. »

  1. Doivent-ils partager les avantages sociaux ?

Passez en revue les avantages sociaux avec votre client, conseille Julie Seberras. Demander à bénéficier des prestations médicales et dentaires du régime de son conjoint permet de faire des économies.

Et si une personne dispose d’un régime de retraite à prestations définies, suggérez-lui d’ajouter son partenaire comme bénéficiaire. Des prestations de survivant peuvent être disponibles.

  1. Dois-je entretenir une relation client avec les deux partenaires ?

C’est préférable. Michael O’Brien estime, par exemple, que les deux partenaires devraient assister aux réunions.

N’oubliez pas que le patrimoine des femmes est en augmentation.

Une personne peut prendre l’initiative de gérer les finances, mais les deux devraient connaître le plan financier au cas où l’une d’elles serait incapable d’agir.

« Vous ne valez pas plus que votre maillon le plus faible », affirme-t-il.

  1. Quelle est la plus grande erreur commise par les nouveaux couples ?

L’une des clientes de Catherine Metzger-Silver s’est rendue à New York pour choisir une robe de mariée à 30 000 $ dans une boutique qui apparaissait dans l’émission télévisée « Say Yes to the Dress ».

Si un membre du couple prévoit de grosses dépenses, qu’ils le notent comme objectif financier.

Mais qu’ils illustrent l’impact que cela pourrait avoir sur d’autres priorités, comme l’épargne pour acheter une maison ou rembourser un prêt étudiant, précise l’experte.

Il est recommandé d’utiliser une marge de crédit ou les fonds d’un CELI pour payer les frais du mariage, selon Michael O’Brien. Le couple peut ainsi rembourser l’argent grâce aux cadeaux en espèces reçus lors de la réception de mariage.

Il est également judicieux de prévoir une marge budgétaire.

« Je recommande vivement de ne pas s’endetter pour payer un mariage, souligne Julie Seberras. Ce n’est pas agréable. »

À l’avenir, même si la situation se détériore, vous pouvez continuer à créer de la valeur pour vos clients.

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L’AMVI prône une réforme de l’épargne-retraite https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/lamvi-prone-une-reforme-de-lepargne-retraite/ Fri, 05 Sep 2025 13:18:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109305 Pour faire face à l’évolution du contexte économique.

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« Il est urgent que Le Canada modifie et modernise ses politiques afin de combler les lacunes du système, de manière à ce que davantage de Canadiens puissent profiter des options d’épargne privée volontaire pour financer adéquatement leur retraite », affirme l’Association des marchés de valeurs et des investissements (AMVI).

Cette dernière estime ainsi que les politiques publiques en épargne-retraite n’ont pas suivi l’évolution du contexte économique qui oblige les Canadiens à se reposer davantage sur leur épargne personnelle à la retraite, à une époque où il n’a jamais été aussi difficile d’épargner.

Pour rappel, le système de retraite, construit il y a plusieurs décennies, repose sur cinq piliers fondamentaux :

  • des régimes de base financés par l’État, comme le la Sécurité de la vieillesse (SV) et le Supplément de revenu garanti (SRG) ;
  • des régimes publics, tels que le Régime de pensions du Canada (RPC) et le Régime de rentes du Québec (RRQ) ;
  • les régimes de retraite en milieu de travail, notamment les régimes à prestations déterminées (PD) et à cotisations déterminées (CD) ;
  • l’épargne enregistrée privée, comme les REER et les CELI ;
  • et le patrimoine financier non enregistré.

Selon l’AMVI, au fil du temps l’équilibre entre les sources de revenus a changé et aujourd’hui, l’épargne privée représenterait près de la moitié du revenu de retraite des Canadiens de 65 ans et plus. Pourtant, la crise de l’abordabilité (les coûts des logements, l’inflation, la stagnation des salaires, etc.) fait qu’il n’a jamais été aussi difficile d’épargner. Pour de nombreuses familles, l’épargne privée est de moins en moins accessible : une tendance inquiétante pour leur sécurité financière à la retraite.

Un plan d’action pour rétablir la situation

L’AMVI propose donc un plan d’action global en matière d’épargne-retraite afin de moderniser ce système qu’elle juge « désuet ».

« Notre plan présente des stratégies réalisables et fondées sur des données probantes qui renforceront la sécurité de la retraite, amélioreront la flexibilité, réduiront la pression sur les programmes publics et soutiendront la croissance économique à long terme, » assure Andy Mitchell, président et chef de la direction de l’AMVI.

Ce plan d’action qui se divise en trois volets est présenté dans l’étude intitulée « Le casse-tête de la retraite au Canada : la nécessité de placer l’épargne privée au cœur de la réforme ».

  • Moderniser les règles relatives à la retraite afin de tenir compte de la longévité

En trois décennies, l’espérance de vie a eu le temps de changer, un facteur que le Canada semble oublier. L’AMVI recommande de faire passer de 71 à 73 ans l’âge de conversion du REER en FERR afin d’assurer une croissance avec report d’impôt pendant plus d’années.

Elle suggère également de permettre aux Canadiens avec un FERR de moins de 200 000 $ de se soustraire aux retraits obligatoires.

  • Établir des règles équitables pour tous les épargnants

L’AMVI estime qu’il est temps d’éliminer la TPS/TVH sur les frais de gestion des fonds d’investissement. Elle plaide également pour un meilleur accès aux conseils financiers, en soutenant le développement de modèles hybrides, soit une combinaison d’expertise humaine et numérique, et en clarifiant les formes de conseils autorisées.

  • Établir de l’épargne implicite

Finalement l’AMVI recommande de simplifier l’adhésion automatique, les retenues à la source et l’augmentation progressive des cotisations aux REER collectifs en milieu de travail, afin de stimuler la participation des employés.

L’association propose aussi d’intégrer l’éducation à l’épargne privée dans les programmes de littératie financière à l’échelle nationale ainsi que dans les cursus scolaires.

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Les Canadiens ont besoin d’un tableau de bord des pensions https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-canadiens-ont-besoin-dun-tableau-de-bord-des-pensions/ Thu, 17 Jul 2025 11:50:36 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108480 Un chercheur imagine un outil gratuit qui rassemblerait des données provenant de sources gouvernementales et privées.

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Kathryn Bush, chercheuse principale à l’Institut C.D. Howe et membre du Conseil des politiques de retraite de l’Institut C.D. Howe, demande la création d’un tableau de bord en ligne sur l’épargne-retraite qui rassemblerait les diverses sources de revenus de retraite des Canadiens en une seule vue.

« Comment les Canadiens peuvent-ils prendre des décisions optimales s’ils ne disposent pas d’un moyen simple de voir comment l’épargne et les droits se traduisent en revenus mensuels ? s’interroge Kathryn Bush dans un communiqué de presse. Nous avons besoin d’un outil moderne et accessible qui leur donne une image précise de leur revenu de retraite attendu, sans qu’ils aient besoin d’être des experts. »

Les outils existants exigent des utilisateurs qu’ils saisissent des informations provenant de sources multiples, notamment les régimes de retraite d’employeurs, les comptes d’épargne enregistrés et non enregistrés et les prestations gouvernementales.

« Le tableau de bord proposé tirerait automatiquement les données pertinentes de sources gouvernementales et privées, offrant des projections en temps réel et aidant les utilisateurs à identifier les comptes de retraite “perdus” », selon le communiqué.

Le rapport de Kathryn Bush, intitulé « Roadmap for Retirement : The Case for a National Pension Dashboard », présente des exemples de tableaux de bord des retraites en Australie, en Belgique, au Danemark, en Israël, aux Pays-Bas et en Suède.

Risque pour la vie privée

Elle reconnaît que sa proposition — si elle est adoptée — crée un risque pour la vie privée. Kathryn Bush recommande un modèle de demande en direct qui utilise l’intelligence artificielle (IA) pour accéder aux données demandées par les utilisateurs aux institutions financières et aux bases de données gouvernementales. Cela impliquerait la mise en œuvre de capacités bancaires numériques plus larges.

« Dans le cadre de cette approche, seules les données les plus récentes seraient récupérées à la demande, ce qui éviterait de créer une cible potentiellement attrayante pour les cybercriminels », écrit-elle.

La vision de Kathryn Bush n’est pas nouvelle : l’idée d’un tableau unique est débattue depuis longtemps dans les secteurs privé et public. La technologie est peut-être en place pour la première fois, mais l’entreprise nécessiterait encore un effort de collaboration extraordinaire entre les gouvernements fédéral et provinciaux, les organismes de réglementation, les promoteurs de régimes de retraite et les fournisseurs du secteur. Le prix à payer sera certainement élevé.

« Tirer parti de l’infrastructure existante et des technologies de pointe, telles que l’IA ou les services bancaires ouverts, permettra d’éviter la duplication des efforts, souligne-t-elle. Néanmoins, certains coûts seront inévitables et les parties prenantes devront trouver un moyen équitable de les couvrir — que ce soit par le biais d’un financement public, de contributions du secteur ou de recettes publicitaires minimales — tout en préservant l’intégrité et l’accessibilité du tableau de bord. »

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Les Canadiens continuent d’épargner malgré la volatilité https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-canadiens-continuent-depargner-malgre-la-volatilite/ Fri, 11 Jul 2025 11:19:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108440 Ils adaptent leur stratégie de retraite.

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Malgré le contexte économique incertain, les Canadiens continuent d’épargner pour la retraite. Pour faire face à la volatilité, ces derniers ont davantage tendance à adapter leur stratégie de placement et d’épargne-retraite qu’à l’abandonner, révèle le rapport Objectif épargne 2025 de la Sun Life.

Ce rapport compile les données de 1,5 million de participants des régimes collectifs de retraite de la Sun Life pour ressortir des tendances en matière d’épargne au travail. Il permet ainsi de mettre en lumière la résilience des régimes au travail et de leurs participants.

Les tendances principales montrent :

  • Une réaffectation des placements : les participants ont sorti leur argent des fonds d’actions américaines à un rythme plus soutenu que celui observé depuis le début de 2020. Ces derniers tentent ainsi de réduire leur exposition au risque, mais l’argent n’est toutefois pas retiré du régime. Les taux de retrait sont ainsi comparables d’une année sur l’autre.
  • Une augmentation des cotisations moyennes : celles-ci atteignent plus de 9 500 $, soit une augmentation de 6 % par rapport à 2022.
  • Une formation qui porte ses fruits : la grande majorité des participants (70 %) ayant consulté un conseiller étaient plus susceptibles d’agir au sujet de leur avenir financier que ceux ne l’ayant pas fait.
  • La popularité des fonds axés sur une date d’échéance : ces fonds représentent actuellement 42 % des soldes des participants. À titre de comparaison, ils ne représentaient que 29 % des soldes de participants en 2018. Ceux qui investissent dans ce type de fonds obtiennent de meilleurs rendements que ceux qui investissent dans d’autres types de produits pour huit des dix dernières années.

« La tendance “acheter canadien” qui a gagné en popularité plus tôt cette année pourrait également avoir des répercussions sur la façon dont les gens investissent leur argent. Même si certaines personnes revoient leurs finances, il est encourageant de constater qu’elles ne retirent pas leur argent du marché sur un coup de tête, analyse Dave Jones, vice-président principal, régimes collectifs de retraite, Sun Life. Certains Clients déplacent leur actif des actions américaines vers des options plus prudentes. Ils sont engagés et prennent leur avenir financier au sérieux tout en faisant face aux turbulences. »

Le rapport note également que les participants au régime d’épargne au travail ont tendance à prendre leur retraite deux ans plus tôt que les autres Canadiens.

La Sun Life propose quelques moyens simples d’assurer son avenir financier, soit de :

  • Tirer parti de son régime d’épargne au travail : en maximisant notamment ses cotisations ;
  • Créer un plan financier personnalisé : afin de s’assurer d’atteindre ses objectifs personnels ;
  • Communiquer avec un conseiller : pour se doter d’une feuille de route financière personnalisée et d’ainsi profiter d’une combinaison idéale de solutions de placement, d’assurance et de santé.

« En période de changement et d’incertitude, avoir un partenaire de confiance qui comprend vos objectifs et besoins uniques est primordial », souligne Rowena Chan, présidente, Distribution Financière Sun Life (Canada) et vice-présidente principale, Conseils et solutions de l’Individuelle.

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Mieux décaisser grâce à la rente viagère https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/mieux-decaisser-grace-a-la-rente-viagere/ Wed, 11 Dec 2024 12:37:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104293 Les clients perdent de la flexibilité avec leur capital.

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Avoir un bon dosage de revenus de retraite provenant de rentes viagères garanties peut apporter de nombreux bénéfices à un client retraité : paix d’esprit, revenus prévisibles et gestion du risque de survivre à ses épargnes. Selon les conditions du marché, la rente pourrait même lui permettre de vivre plus confortablement.

Voilà quelques constats qui découlent d’un atelier sur le décaissement de l’actif à la retraite du Congrès de l’Institut de planification financière (l’Institut), en septembre dernier.

« La rente viagère est vue comme l’ennemi public numéro 1. (Pourtant), je suis convaincue qu’elle est nécessaire dans un plan de décaissement », a alors indiqué Caroline Marion, notaire, fiscaliste, fellow de l’Institut et conseillère principale, développement des affaires et rayonnement et services fiduciaires aux particuliers, chez Desjardins Gestion de patrimoine.

Selon elle, lorsqu’un client est en bonne santé, en a les moyens et a un plan de décaissement qui comprend peu de revenus viagers garantis, l’achat d’une rente viagère devrait être évalué. Évidemment, avant d’acheter une rente auprès d’un assureur, un client devrait d’abord reporter le moment où il commence à toucher ses prestations de la Pension de la sécurité de la vieillesse (PSV) et du Régime de rentes du Québec (RRQ), lesquelles versent des revenus viagers garantis et indexés à l’inflation.

Un client qui souscrit une rente viagère perd certes la souplesse dans l’utilisation de son capital, car celui-ci lui est aliéné en faveur d’un assureur. Or, ce dernier partage avec le client le risque de survivre à ses épargnes ainsi que le risque de placement lors du décaissement. Ce partage peut avoir un effet décisif sur la viabilité de son plan de retraite.

Lors du congrès, Dany Lacoste, planificateur financier, fellow de l’Institut canadien des actuaires et conseiller principal, retraite et épargne, chez Normandin Beaudry, a exposé l’effet de souscrire à une rente viagère pour un couple de clients qui ont cessé de travailler : Pierre, 60 ans, et Kim, 70 ans, tous deux en bonne santé.

Pierre a 600 000 $ dans un régime de retraite à cotisation déterminée. Il a un profil de risque équilibré. Il peut espérer obtenir un rendement net de frais de 4 %, subit une inflation de 2,1 % et prévoit un épuisement de son capital à 94 ans (25 % de probabilité de vivre jusqu’à cet âge selon les normes d’hypothèses de projection de l’Institut).

Il a droit à la pleine PSV et à 90 % de la rente maximale du RRQ. Il prévoit de reporter à 70 ans le moment où il commence à percevoir ces deux prestations. Il transfère de l’épargne accumulée dans un fonds de revenu viager (FRV) et l’investit dans un portefeuille équilibré. Pour financer son coût de vie, il décaisse de ce compte de manière accélérée entre 60 ans et 70 ans, puis de manière plus graduelle à partir de 70 ans, moment où il touchera 32 500 $ de rentes des régimes publics.

Résultat : il peut s’attendre à obtenir un revenu annuel de 45 000 $, en dollars constants, de 60 à 94 ans, puis un revenu de 34 000 $ (en dollars d’aujourd’hui) à 94 ans, une fois qu’il aura épuisé son épargne.

Qu’arriverait-il si, à 70 ans, il utilisait 200 000 $ du solde de 270 000 $ de son FRV à cet âge, pour l’achat d’une rente viagère annuelle de 15 000 $ avec une garantie de 15 ans de paiements, selon les conditions du marché de février 2024 ? Pierre pourrait obtenir un revenu annuel supérieur, soit 46 000 $ en dollars constants de 60 à 94 ans, puis un revenu viager de 41 000 $ (en dollars d’aujourd’hui) à partir de 94 ans.

Pour consulter le tableau en grand format, cliquez ici

En contrepartie, Pierre perdrait de la flexibilité avec son épargne et nuirait à sa valeur successorale, advenant un décès dans les premières années suivant sa retraite.

Dans le cas de Kim, 70 ans, celle-ci est déjà à la retraite, reçoit ses rentes gouvernementales (25 000 $ par an) et est en bonne santé. Elle a 600 000 $ en REER. Elle a un profil de risque plus audacieux (rendement espéré de 4,25 %) et prévoit un épuisement de son capital à 96 ans (25 % de probabilité survie).

En transférant l’épargne accumulée dans un fonds enregistré de revenu de retraite (FERR) et en l’investissant dans un portefeuille personnalisé, elle peut s’attendre à un revenu annuel de 56 000 $ en dollars constants, de 70 à 96 ans, puis à un revenu de 26 000 $ (en dollars d’aujourd’hui) à 96 ans, une fois qu’elle aura épuisé son épargne.

Qu’adviendrait-il si elle utilisait dès maintenant 300 000 $ des 600 000 $ de son FERR pour acheter une rente payable à vie de 21 000 $ avec une garantie de 15 ans de paiements, selon les conditions du marché de février 2024 ?

Kim pourrait obtenir un revenu annuel supérieur, soit 58 000 $ en dollars constants de 60 à 96 ans, puis 38 000 $ (en dollars d’aujourd’hui) à 96 ans, à l’épuisement de son épargne. À l’instar de Pierre, elle perdrait de la flexibilité avec son épargne et nuirait à sa valeur successorale si elle décédait de manière prématurée.

Pour consulter le tableau en grand format, cliquez ici

Vaincre l’inertie

Malgré cette démonstration, les conférenciers comprennent la réticence des clients à souscrire une rente. Selon Caroline Marion, la rente permet de composer avec le risque de déclin cognitif à la retraite : « Les gens ne veulent rien savoir et disent : “Je vais m’arranger. Je vais décaisser moi-même plutôt que donner mon capital à une compagnie d’assurance.” C’est vrai qu’ils peuvent le faire pour les premières années de décaissement, mais, qu’est-ce qu’il arrive à 75, 80 ans, 85 ans ? Vais-je être capable et assez habile pour le gérer ? On ne le sait pas. Les gens vivent de plus en plus vieux, pas nécessairement en bonne santé. »

La rente devrait être perçue comme une manière d’optimiser le décaissement.

D’après Caroline Marion, il est sécurisant pour les salariés de recevoir le revenu régulier d’une rente, répliquant ainsi de ce qu’ils ont connu durant leur vie active. « C’est assez rare que les salariés qui ont accumulé de bonnes valeurs dans le REER sachent comment décaisser de manière efficace. Ils n’ont jamais eu à gérer des périodes où il n’y a pas d’argent qui rentre. Ce sont souvent les plus faciles à convaincre », a-t-elle dit.

Les entrepreneurs ayant peu cotisé au RRQ étant donné qu’ils se sont rémunérés sous forme de dividendes une partie de leur carrière, peuvent avoir avantage à utiliser une rente viagère pour sécuriser leurs dépenses de retraite de base.

Dany Lacoste a même lancé le défi suivant aux planificateurs financiers : « Au prochain client qui va vous lancer : “Il est donc bien chanceux lui, d’avoir un régime à prestations déterminées”, vous allez lui dire : “Il est très possible d’avoir un régime à prestations déterminées en achetant une rente” ».

Pour les clients qui craignent de laisser de l’argent sur la table en faveur d’un assureur, Dany Lacoste a comparé le coût de l’ajout des garanties de paiement pendant 10 ans et 15 ans, lesquelles permettent de récupérer une part importante du capital. Même si elle peut varier en fonction de l’âge du rentier, cette garantie est souvent à faible coût, voire à coût nul, par rapport à une rente pure, sans garantie de paiement.

En effet, ce dernier type de rente engendre un risque réputationnel et de poursuite pour un assureur si bien que certains d’entre eux n’offrent pas de rentes pures. « Disons que quelqu’un souscrit pour un demi-million de rente, puis que le lendemain il décède, il y aurait de fortes chances que, s’il n’a pas pris une garantie, même s’il savait ce qu’il faisait, la succession décide de poursuivre l’assureur », a-t-il noté.

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RRQ – Principaux paramètres 2025 https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/martin-dupras/rrq-principaux-parametres-2025/ Wed, 11 Dec 2024 11:02:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104625 ZONE EXPERTS — Les principaux paramètres 2025 du Régime de rentes du Québec sont maintenant connus.

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Le tableau suivant présente ces paramètres pour 2024 et 2025.

Pour voir le tableau en grand format, veuillez cliquer sur ce lien.

Quelques constats

  • Le maximum des gains admissibles (MGA) augmente de 4,1 % cette année.
  • La cotisation maximale augmente encore cette année de façon très importante (8,9 %), soit plus de deux fois le rythme de l’augmentation du MGA. Cela est, d’une part, dû au fait que le Maximum des gains admissibles augmente encore cette année tandis que l’exemption générale reste stable à 3 500 $ et, d’autre part, dû à l’ajout de la cotisation supplémentaire complète découlant de l’instauration du second volet de bonification au 1er janvier 2024.
  • Les prestations de retraite présentées au tableau comprennent le volet bonifié et considèrent par le fait même des salaires dépassant le MSGA.
  • Les prestations déjà payables seront indexées de 2,60 % au 1erjanvier 2025 comparativement à 4,40 % au 1er janvier 2024.

Martin Dupras, a.s.a., Pl.Fin.
M.Fisc, ASC, ConFor financiers inc.
Décembre 2024

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La moitié des Canadiens auraient pris du retard en matière d’épargne-retraite https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-moitie-des-canadiens-auraient-pris-du-retard-en-matiere-depargne-retraite/ Fri, 01 Nov 2024 12:15:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103745 Toutes les générations s’attendent à prendre leur retraite après 65 ans.

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Selon un sondage de Manuvie publié le 22 octobre, environ la moitié (51 %) des Canadiens croient qu’ils n’épargnent pas suffisamment en vue de leur retraite.

Compte tenu de l’augmentation de l’espérance de vie, les retraités doivent financer deux ou trois décennies de retraite, rapporte Aimee DeCamillo, chef mondial de la retraite à Gestion des placements Manuvie, dans un communiqué.

Selon l’enquête menée par Angus Reid, 59 % des personnes qui ont pris une retraite anticipée auraient souhaité épargner davantage, contre 45 % de celles qui ont pris leur retraite comme prévu ou plus tard. En outre, 27 % de ceux qui ont cessé de travailler prématurément ont déclaré avoir pris leur retraite trop tôt, alors que seulement 11 % de ceux qui ont pris leur retraite comme prévu ou plus tard ont dit la même chose.

Les Canadiens qui ont pris leur retraite plus tard sont également moins enclins à adapter leur mode de vie pour réduire leurs dépenses. Parmi ceux qui ont pris une retraite anticipée, 46 % ont réduit leurs dépenses et 37 % ont réduit ou prévoient de réduire la taille de leur logement, contre 32 % et 27 % respectivement pour ceux qui ont pris leur retraite comme prévu ou plus tard.

« Sans surprise, les baby-boomers semblent être dans une meilleure situation financière que leurs homologues, avec moins de dettes, moins d’inquiétudes et une plus grande probabilité d’avoir leur épargne-retraite sur la bonne voie », indique le rapport.

Près de la moitié des baby-boomers (49 %) estiment que leur épargne-retraite est en avance ou sur la bonne voie, contre 41 % pour la génération X et 42 % pour les générations Z et les millénariaux. De plus, les baby-boomers sont plus enclins à avoir un plan de retraite formel, avec 72 %, comparativement à 70 % pour la génération X et 65 % pour les générations Z et les millénariaux.

Les baby-boomers ont plus de connaissances financières que les autres groupes d’âge et ont des attentes réalistes quant à l’âge auquel ils comptent prendre leur retraite, selon le rapport. Près d’un tiers d’entre eux (64 %) ont un conseiller en services financiers et 74 % ne s’inquiètent pas d’une épargne d’urgence insuffisante.

En ce qui concerne la retraite, les baby-boomers s’attendent à cesser de travailler à 67 ans, même s’ils souhaitent prendre leur retraite à 65 ans. Les principales raisons qui les poussent à prolonger leur carrière sont l’augmentation de l’épargne-retraite (65 %), le remboursement des dettes (42 %) et le maintien des relations sociales (38 %).

La génération X a également tendance à être la génération sandwich, c’est-à-dire qu’elle s’occupe d’enfants à charge et a des obligations à l’égard de parents vieillissants. « Bien qu’ils soient moins préoccupés par l’économie, ils sont en fait les moins bien informés en matière d’investissements », observe le rapport.

Trois personnes sur cinq ont déclaré que leur niveau d’endettement posait problème. La génération X aspire à prendre sa retraite à 62 ans, mais prévoit de travailler jusqu’à 66 ans. Parmi eux, la moitié affirme qu’ils continueraient à travailler pour rembourser leurs dettes, tandis que 37 % le feraient pour subvenir aux besoins de leur famille.

La génération Z et les millénariaux sont en début de carrière et sont les plus susceptibles (84 %) de s’inquiéter de leurs finances au travail, selon l’enquête. Bien que seulement la moitié d’entre eux aient déclaré avoir des connaissances en matière d’investissements et qu’ils soient les moins susceptibles (36 %) d’avoir un conseiller en services financiers, ce sont eux qui ont le plus de temps pour redresser la situation.

Bien que les deux jeunes générations soient les plus ambitieuses avec leur souhait de prendre leur retraite à 60 ans, elles sont freinées par la nécessité d’augmenter leur épargne-retraite, de subvenir aux besoins de leur famille et de rembourser leurs dettes, de sorte qu’elles s’attendent à cesser de travailler à l’âge de 66 ans.

L’enquête en ligne a été menée entre le 9 mai et le 3 juin, en anglais et en français, auprès de 1 572 salariés canadiens et de 523 retraités canadiens, âgés de 18 ans et plus.

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