Doug Ford | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/tag/doug-ford/ Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 24 Oct 2025 12:13:39 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Doug Ford | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/tag/doug-ford/ 32 32 Donald Trump menace de mettre fin aux négociations commerciales avec le Canada https://www.finance-investissement.com/nouvelles/donald-trump-menace-de-mettre-fin-aux-negociations-commerciales-avec-le-canada/ Fri, 24 Oct 2025 12:13:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110517 En raison d’une publicité.

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Le président américain Donald Trump a indiqué qu’il rompait les négociations commerciales avec le Canada en raison de publicités télévisées dénonçant les droits de douane.

« Toutes les négociations commerciales avec le Canada sont par la présente rompues », a écrit le locataire de la Maison-Blanche sur les médias sociaux jeudi soir.

Le gouvernement de l’Ontario a déboursé environ 75 millions de dollars pour la diffusion de cette campagne publicitaire sur plusieurs chaînes de télévision américaines, utilisant des extraits audio et vidéo de l’ancien président Ronald Reagan s’exprimant sur les droits de douane en 1987.

Plus tôt jeudi, le Ronald Reagan Presidential Foundation & Institute a souligné sur les médias sociaux que les publicités de l’Ontario déformaient les propos.

L’institut a indiqué que l’Ontario n’avait ni demandé ni obtenu l’autorisation d’« utiliser et de modifier les propos ».

L’organisation a précisé qu’elle examinait les options juridiques et a encouragé le public à visionner la vidéo intégrale.

Le cabinet du premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, a déclaré dans un communiqué en réponse à la fondation que la publicité utilisait un extrait intégral d’une allocution publique de Ronald Reagan, accessible dans le domaine public.

« Le président Ronald Reagan savait et s’est exprimé directement aux Américains au sujet des droits de douane qui nuisent à l’économie, aux travailleurs et aux familles des États-Unis, a mentionné le bureau de M. Ford. Il était un fervent défenseur du libre-échange et de l’équité entre le Canada et les États-Unis. »

La publicité ontarienne a attiré l’attention de Donald Trump en début de semaine après sa diffusion sur Fox lundi, lors de la diffusion de la victoire des Blue Jays de Toronto contre les Mariners de Seattle.

Le lendemain, le président a déclaré aux journalistes à la Maison-Blanche avoir vu la publicité.

« Si j’étais le Canada, je prendrais la même publicité », a-t-il ajouté.

Son changement de ton jeudi intervient alors qu’une audience se profile devant la Cour suprême des États-Unis sur l’avenir de son régime tarifaire mondial massif.

La plus haute juridiction américaine doit entendre les plaidoiries orales en novembre sur la légalité du recours par Donald Trump à l’International Emergency Economic Powers Act pour imposer des droits de douane dévastateurs à la majeure partie du monde.

Invoquant le trafic de fentanyl, Donald Trump a utilisé les pouvoirs de sécurité nationale conférés par cette loi pour imposer au Canada des droits de douane de 35 %. Ces droits ne s’appliquent pas aux marchandises conformes à l’Accord de libre-échange Canada-États-Unis-Mexique.

L’administration Trump s’en prend également aux industries canadiennes en imposant des droits sectoriels distincts sur l’acier, l’aluminium, le cuivre, l’automobile et le bois d’œuvre.

Le président américain a avancé jeudi que le Canada avait financé les publicités afin d’« interférer avec la décision de la Cour suprême des États-Unis et d’autres tribunaux ».

Cela risque de frustrer les responsables canadiens qui espéraient une stabilisation des négociations entre les deux pays après la visite du premier ministre Mark Carney à la Maison-Blanche plus tôt ce mois-ci. Donald Trump avait alors fait l’éloge du premier ministre et déclaré qu’il quitterait Washington satisfait.

Aucun accord entre les deux pays ne s’est jamais concrétisé, mais le ministre responsable des relations commerciales entre le Canada et les États-Unis, Dominic LeBlanc, qui a effectué de nombreux déplacements dans la capitale américaine, avait souligné plus tôt cette semaine que les deux pays progressaient.

Mark Carney avait mentionné mardi aux journalistes que des discussions étaient en cours avec l’administration Trump, mais qu’il « ne surestimerait pas » la concrétisation d’un accord la semaine prochaine.

Le cabinet du premier ministre n’a pas encore réagi à la déclaration du président américain concernant la fin des négociations.

Les deux hommes doivent se rendre au sommet du forum de coopération économique Asie-Pacifique (APEC) en Corée du Sud. Mark Carney a fait savoir qu’il avait hâte de rencontrer le président, mais qu’il rencontrerait également les dirigeants de nombreux autres pays pour discuter de la diversification des échanges commerciaux.

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Tarifs douaniers : 30 jours de sursis https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/tarifs-douaniers-30-jours-de-sursis/ Tue, 04 Feb 2025 12:04:37 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105317 Le Canada a dû faire quelques concessions.

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Le président américain Donald Trump exempte, à court terme, le Canada de tarifs douaniers de 25 %, comme il a signalé qu’il allait le faire pour le Mexique.

Le premier ministre Justin Trudeau a fait savoir lundi sur le réseau X que la surtaxe était mise « sur pause pour au moins 30 jours », le temps que Washington et Ottawa travaillent sur la sécurisation de la frontière avec, notamment, un nouvel engagement canadien d’ajouter les cartels mexicains à la liste des entités terroristes.

« Près de 10 000 agents sont et seront sur le terrain pour protéger notre frontière. En plus, le Canada prend de nouveaux engagements », a déclaré le chef de gouvernement démissionnaire après avoir conclu son second appel de la journée avec le locataire de la Maison-Blanche.

Revenant sur les investissements frontaliers de 1,3 milliard de dollars (G$) annoncés en décembre, Justin Trudeau a fait savoir que le Canada nommera aussi « un Tsar responsable de la question du fentanyl » et lancera, en collaboration avec les Américains, « une force de frappe conjointe » chargée de se pencher sur le trafic de cette drogue, de même que sur le crime organisé et le blanchiment d’argent.

« J’ai aussi signé une nouvelle directive pour les services de renseignement, axée sur le crime organisé et le fentanyl, qui sera appuyée par un investissement de 200 millions de dollars (M$) », a ajouté le premier ministre.

Le ministre canadien de la Sécurité publique, David McGuinty, doit se rendre mardi « à un exercice sur la sécurité frontalière au point d’entrée d’Emerson, au Manitoba », peut-on lire dans un avis aux médias. Il est prévu qu’il soit accompagné, entre autres, du premier ministre du Manitoba, Wab Kinew et « d’autres partenaires fédéraux et provinciaux ».

Donald Trump n’a pas tardé à se dire « très heureux de cet aboutissement initial ». « Les tarifs annoncés samedi seront suspendus pour une période de 30 jours pour voir si une entente économique finale avec le Canada peut être structurée ou non. ÉQUITÉ POUR TOUS ! », a-t-il écrit sur son réseau « Truth Social ».

Un peu plus tôt, le président américain n’avait pourtant envoyé aucun signal de réchauffement dans les discussions avec le Canada.

Quelques heures après un son premier appel avec Justin Trudeau et peu de temps avant le deuxième, il avait dit depuis le Bureau ovale qu’il était très difficile pour les États-Unis de faire des affaires avec le Canada, qui, selon lui, est « très difficile » et profiteur.

« Nous ne pouvons pas les laisser profiter des États-Unis », avait-il lancé, soutenant que son administration n’avait aucun intérêt, par exemple, envers les voitures faites au Canada puisque les véhicules devraient, selon lui, être entièrement fabriqués par les Américains.

Donald Trump a affirmé à plusieurs reprises, lundi, que le secteur des banques américaines se bute à un refus lorsque vient le temps de faire des affaires au nord de la frontière des États-Unis.

« Nous ne sommes pas bien traités par le Canada et nous devons être bien traités », a-t-il pesté.

Plus d’une dizaine de banques américaines ont une présence au Canada, comme Citibank, J. P. Morgan et Comerica.

Les décrets visant à mettre la menace américaine à exécution ont été signés samedi et prévoient, dans le cas de l’énergie canadienne, des tarifs de 10 %. Ils devaient entrer en vigueur mardi.

Lundi matin, la présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum, a déclaré qu’elle avait accepté de déployer 10 000 soldats à la frontière américaine pour lutter contre le trafic de drogue, obtenant, plusieurs heures avant le Canada, un sursis.

Le Mexique avait déjà déployé des troupes pour la première fois à sa frontière nord en 2019, invoquant la pression des États-Unis pour freiner la migration.

Donald Trump a déclaré que la suspension des tarifs visait, comme pour le Canada, à permettre des négociations.

Le chef conservateur Pierre Poilievre a aussitôt appelé le gouvernement à déployer des troupes et des hélicoptères des Forces armées canadiennes à la frontière. Sur les réseaux sociaux, il a déclaré que le Canada devrait également « élargir les pouvoirs » de l’Agence des services frontaliers tout en augmentant ses effectifs.

Le Nouveau Parti démocratique a sauté sur l’occasion pour accuser Pierre Poilievre de mentir, rappelant dans un communiqué que ce dernier a promis de réduire la taille de l’État.

En point de presse à Vancouver, le chef conservateur a, une fois de plus, appelé le gouvernement Trudeau a rappeler le Parlement afin de faire adopter le plan qu’il propose visant à mettre « le Canada d’abord ».

Il n’a pas voulu dire si cela reléguait aux oubliettes sa volonté d’aller en campagne électorale le plus rapidement possible.

« On ne devrait pas sécuriser nos frontières pour plaire à un chef (d’État) d’un autre pays. On devrait le faire pour protéger nos propres citoyens », a soutenu celui qui est favori dans les intentions de vote au Canada depuis plus d’un an.

Selon les dires de la cheffe du Parti vert, Elizabeth May, Pierre Poilievre a pu aborder la question de la frontière et de l’attaque que représentent, selon lui, les tarifs de Donald Trump, au cours d’une rencontre virtuelle tenue dimanche entre les chefs de partis fédéraux.

« Le problème n’est pas le fentanyl. Il s’agit d’une attaque contre le Canada et sa souveraineté », a-t-elle déclaré.

Le chef bloquiste Yves-François Blanchet a rappelé qu’il doit se rendre aux États-Unis à la mi-mars. « On comprend qu’il faut accélérer la réflexion sur une négociation toujours nécessaire, et il faut travailler à convaincre la Maison-Blanche que les tarifs décrétés n’étaient pas la meilleure des idées », a-t-il affirmé dans une déclaration écrite.

Par ailleurs, Justin Trudeau a présidé lundi une réunion virtuelle du Conseil sur les relations canado-américaines, qui réunit des intervenants externes chargés de lui fournir leur avis, comme l’ancien premier ministre du Québec Jean Charest.

L’équipe de Jean Charest a décliné une demande d’entrevue de La Presse Canadienne.

Quoi qu’il en soit, Ottawa a fait savoir qu’il ripostera, au moment nécessaire, au moyen de droits de douane de 25 % sur 30 G$ de marchandises en provenance des États-Unis — touchant des centaines d’articles, de la viande et du lait aux tapis et aux rideaux.

Dans un deuxième temps, le Canada prévoit ajouter 125 G$ supplémentaires de droits de douane sur des centaines d’autres produits américains, après avoir consulté l’industrie.

De l’avis du fondateur de la Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques, Charles-Philippe David, Ottawa a bien façonné son plan de mesures de représailles de façon à cibler des États qui ont permis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche.

« C’est exactement ça qu’il faut faire. C’est là où ça va faire mal. […] Et oui, on espère que ça fera effectivement fléchir », a-t-il dit en entrevue.

Justin Trudeau a déclaré, au courant du week-end, que des mesures non tarifaires supplémentaires, y compris certaines liées aux minéraux critiques, à l’énergie et aux marchés publics, font l’objet de discussions entre le fédéral et les provinces.

Pendant ce temps, le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, a continué de multiplier les apparitions à la télévision américaine pour faire valoir la position du Canada.

Doug Ford, qui a déclenché des élections provinciales anticipées la semaine dernière en utilisant les tarifs douaniers comme justification, a notamment réitéré que 28 États dépendent considérablement du Canada pour le commerce. « Espérons que les esprits plus calmes l’emporteront », a soutenu celui qui préside le Conseil de la fédération canadienne.

Doug Ford s’est dit prêt a répliquer à d’éventuels tarifs en excluant les entreprises américaines des contrats provinciaux, de même qu’en rompant un accord de 100 M$ avec Starlink, une entreprise d’Elon Musk.

Le gouvernement québécois envisage, de son côté, de « pénaliser les entreprises américaines qui travaillent avec le gouvernement du Québec », a récemment déclaré le premier ministre de la province, François Legault. Lundi, il a qualifié de « bonne nouvelle » le sursis de 30 jours, même s’il a souligné que la menace n’a pas complètement disparu.

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