Donald Trump – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 10 Sep 2025 10:51:33 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.2 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Donald Trump – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 La Cour décide que Lisa Cook peut rester gouverneure https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-cour-decide-que-lisa-cook-peut-rester-gouverneure/ Wed, 10 Sep 2025 10:51:33 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109632 S’opposant ainsi au désir du président américain.

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Un tribunal fédéral a statué mardi que Lisa Cook, gouverneure de la Réserve fédérale, pouvait rester en poste pendant qu’elle s’opposait aux tentatives du président Donald Trump de la révoquer.

Cette décision, qui fera très probablement l’objet d’un appel, porte un coup dur aux efforts de l’administration Trump pour exercer un contrôle accru sur la Fed, traditionnellement indépendante, qui fixe les taux d’intérêt à court terme afin d’atteindre les objectifs fixés par le Congrès : stabilité des prix et plein emploi. Le Congrès a également cherché à isoler la Fed de la politique quotidienne.

Donald Trump a annoncé le limogeage de Lisa Cook le 25 août après des allégations de fraude hypothécaire soulevées par l’une de ses personnes nommées concernant deux propriétés qu’elle avait achetées en 2021, avant de rejoindre la Fed.

Lisa Cook est accusée d’avoir déclaré que deux propriétés étaient des « résidences principales », ce qui aurait pu entraîner des apports et des taux hypothécaires plus faibles que si l’une d’elles avait été désignée comme résidence secondaire ou comme immeuble de placement.

Les avocats de Lisa Cook ont soutenu que son licenciement était illégal, car les présidents ne peuvent licencier les gouverneurs de la Fed que pour « juste motif », ce qui signifie généralement inefficacité, négligence dans l’exercice de leurs fonctions ou malversation.

Ils ont également affirmé qu’elle avait droit à une audience et à la possibilité de répondre aux accusations avant d’être licenciée, mais que ni l’un ni l’autre n’avait été accordé. Sa plainte a nié les accusations, mais n’a pas fourni plus de détails.

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Un budget « d’austérité et d’investissement en même temps » https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/un-budget-dausterite-et-dinvestissement-en-meme-temps/ Thu, 04 Sep 2025 10:50:37 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109435 C’est ce que promet Mark Carney.

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Le budget fédéral attendu en octobre en sera un « d’austérité et d’investissement en même temps », soutient le premier ministre Mark Carney.

« C’est possible si on a une discipline », a-t-il plaidé mercredi alors qu’il amorçait une série de discussions avec son conseil des ministres réuni à Toronto en prévision de la rentrée parlementaire de la mi-septembre.

La retraite de deux jours vise notamment à préparer le terrain pour l’exercice annuel financier qui aurait, normalement, dû avoir lieu au printemps, mais qui a été repoussé par le gouvernement Carney alors fraîchement élu.

Les experts prévoient une hausse du déficit fédéral lors de la publication du très attendu premier budget de celui qui est au pouvoir depuis environ quatre mois. Le principal intéressé a déjà annoncé son intention de faire de la défense une priorité budgétaire, le Canada cherchant à atteindre, dès cette année, l’objectif de dépenses de défense de l’OTAN, fixé à 2 % du PIB.

Le premier ministre a également évoqué l’imposition d’un nouveau niveau de discipline budgétaire, la recherche d’économies et l’équilibre du volet fonctionnement du gouvernement.

« Par exemple, le taux de croissance des dépenses du gouvernement fédéral pendant une décennie (a été) de plus de 7 % année par année. C’est plus rapide que le taux de croissance de notre économie », a-t-il déploré mercredi en répondant à quelques questions de journalistes s’étant déplacés à Toronto.

« On doit cesser cette manière de gestion à l’échelle fédérale », a tranché Mark Carney.

Dans cette veine, le ministre des Finances, François-Philippe Champagne, a écrit en juillet à plusieurs de ses collègues du cabinet pour leur demander de trouver des économies de 15 % d’ici 2028-2029 dans des coûts de programmes des ministères dont ils sont responsables.

Comme à son habitude, Mark Carney a réitéré mercredi sa promesse d’investir, malgré la rigueur budgétaire, « dans l’économie » et dans les « travailleurs des sociétés canadiennes ». « On peut faire les deux », a-t-il encore insisté.

Questionné à savoir quels éléments sont « intouchables », selon lui, dans l’exercice de « discipline » qu’il veut insuffler, il a, à nouveau, énuméré les transferts en santé et les prestations « pour les individus ».

Les droits de douane et la révision à venir de l’accord commercial avec les États-Unis et le Mexique seront également au cœur des discussions lors de la retraite de deux jours qui rassemble tant les ministres que les secrétaires d’État.

Mark Carney a signalé que le greffier du conseil privé, Michael Sabia, est à Washington pour des discussions sur ce front.

Il a dit s’attendre à « ce qu’il y ait des accords, des petits accords, dans quelques secteurs stratégiques ».

« Secteurs stratégiques » est l’expression couramment employée par le premier ministre pour qualifier les industries particulièrement touchées par les droits de douane américains, comme celles de l’aluminium, de l’acier et de l’automobile.

« On verra, ce n’est pas une garantie, mais on fait des progrès », s’est-il empressé d’ajouter au sujet de ces possibles « petits accords ».

Quant à Mark Carney, il a révélé s’être entretenu avec le président américain Donald Trump lundi soir. Son bureau n’a pas publié de compte-rendu de cet appel, comme il a coutume de le faire.

« Le premier ministre a toujours été clair sur le fait que lui et le président sont en communication étroite et fréquente », s’est-on justifié.

Le premier ministre a décrit la conversation comme ayant été « assez longue » et « très constructive ».

L’ensemble du conseil des ministres recevait mercredi une présentation donnée par le sondeur Jean-Marc Léger et son collègue Sébastien Dallaire sur les principales préoccupations des Canadiens. D’autres panélistes leur offriront leur point de vue sur d’autres sujets, comme le vice-président principal et économiste en chef de la Banque Scotia, Jean-François Perreault, qui doit aborder les « perspectives économiques », selon un agenda partagé par le bureau de Mark Carney.

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Légalité des droits de douane : Trump veut un jugement rapide https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/legalite-des-droits-de-douane-trump-veut-un-jugement-rapide/ Wed, 03 Sep 2025 12:48:36 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109405 La Cour suprême aura peu de temps pour se prononcer sur cette question.

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Le président américain, Donald Trump, a indiqué qu’il demanderait mercredi à la Cour suprême d’annuler une décision d’une cour d’appel fédérale qui a jugé illégaux un grand nombre de ses droits de douane.

« Si vous supprimiez les droits de douane, nous pourrions devenir un pays du tiers-monde, a prévenu Donald Trump. Nous demandons donc une décision accélérée. »

Vendredi dernier, la Cour d’appel fédérale des États-Unis a jugé que les droits de douane imposés par le locataire de la Maison-Blanche à l’occasion du soi-disant « Jour de la Libération » et les droits liés au fentanyl outrepassaient les pouvoirs que lui confère la loi sur la sécurité nationale qu’il a utilisée pour les imposer.

Le président américain a utilisé une loi de 1977 sur les pouvoirs d’urgence économique internationale pour imposer des droits de douane à une grande partie du monde, bien que la loi n’inclue pas l’expression « droit de douane » ni ses synonymes.

La cour d’appel a précisé que les droits de douane pourraient être maintenus pendant que l’administration Trump porte l’affaire devant la Cour suprême.

« Nous pensons aller devant la Cour suprême demain, car nous avons besoin d’une décision rapide », a indiqué Donald Trump.

Le président a réagi avec véhémence à la décision de vendredi, affirmant que la Cour est libérale et que les personnes à l’origine de la plainte venaient de pays étrangers.

L’audience combinait deux affaires. L’une concernait cinq petites entreprises américaines contestant spécifiquement les droits de douane internationaux imposés par le président, et l’autre provenait de 12 États qui s’opposaient à la fois aux droits de douane du « Jour de la Libération » et aux droits de douane liés au fentanyl.

Donald Trump a affirmé que, sans les droits de douane, les États-Unis se retrouveraient « en grande difficulté » et a imputé la chute des marchés financiers de mardi à l’instabilité causée par la décision.

La loi utilisée par Donald Trump pour justifier ses droits de douane relève de la sécurité nationale et confère au président le pouvoir de contrôler les transactions économiques après avoir déclaré l’état d’urgence national.

Aucun président ne l’avait jamais utilisée pour imposer des droits de douane avant que Donald Trump ne déclare l’état d’urgence en raison du trafic international de fentanyl, imposant des droits de douane à l’échelle de l’économie canadienne. Ces droits de douane ne touchent pas les marchandises conformes à l’Accord commercial Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM).

En avril, le président Trump a étendu sa guerre commerciale au monde entier en imposant des droits de douane à presque tous les pays, affirmant que les déficits commerciaux américains constituaient une urgence nationale.

Certains partenaires commerciaux des États-Unis ont conclu des accords avec l’administration Trump, notamment le Royaume-Uni, le Japon, le Vietnam, l’Indonésie et l’Union européenne, mais des droits de douane élevés demeurent en vigueur.

Le cas du Canada

Un accord avec le Canada n’a jamais été conclu et Donald Trump a augmenté les droits de douane sur le Canada à 35 % début août, invoquant le trafic de fentanyl et les droits de douane de rétorsion du Canada pour justifier cette augmentation.

Les données du gouvernement américain indiquent qu’une infime quantité de fentanyl est saisie à la frontière nord.

Le premier ministre Mark Carney a averti qu’il était peu probable que le Canada soit complètement épargné par les droits de douane de Donald Trump.

Une grande partie du commerce transfrontalier est actuellement protégée par l’ACEUM, mais de nombreuses industries canadiennes subissent les contrecoups des droits de douane sectoriels distincts imposés par le président Trump sur l’acier, l’aluminium, le cuivre et l’automobile. Les responsables canadiens s’inquiètent également de l’arrivée imminente de droits de douane sur le bois d’œuvre.

Même si la Cour suprême américaine rejette les politiques commerciales de Donald Trump, ces droits de douane dommageables pourraient rester en vigueur, car le président a utilisé différents pouvoirs en vertu de l’article 232 de la Trade Expansion Act de 1962 pour les instaurer.

Le ministre du Commerce canado-américain, Dominic LeBlanc, a rencontré le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, à Washington la semaine dernière. Il a déclaré que des progrès avaient été réalisés concernant un nouvel accord économique et de sécurité entre les deux pays. Les responsables canadiens cherchent un moyen d’atténuer les pressions exercées par les droits de douane ciblés de Donald Trump.

Le président Trump a réitéré mardi son affirmation selon laquelle le Canada aurait été appelé au sujet de son projet de bouclier antimissile, le « dôme d’or ». Le dirigeant américain a affirmé que le Canada devrait débourser 61 G$ et 71 G$ pour y adhérer.

« Le Canada souhaite vivement être inclus dans ce projet », a assuré le président en annonçant le transfert du Commandement spatial américain du Colorado à l’Alabama. « Et nous allons trouver une solution avec eux, je l’espère. »

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Certains droits de douane de Trump jugés illégaux https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/certains-droits-de-douane-de-trump-juges-illegaux/ Tue, 02 Sep 2025 11:01:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109373 La cour d’appel fédérale américaine a tranché.

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Une cour d’appel fédérale des États-Unis a statué vendredi que de nombreux droits de douane imposés par le président Donald Trump étaient illégaux, mais a autorisé leur maintien en vigueur, l’affaire étant susceptible d’être portée devant la Cour suprême.

La Cour d’appel fédérale des États-Unis a estimé que les droits de douane imposés par Donald Trump lors du « Jour de la Libération » et ceux liés au fentanyl outrepassaient les pouvoirs de la loi sur la sécurité nationale qu’il a utilisée pour imposer ces mesures.

« Il semble peu probable que le Congrès ait eu l’intention d’accorder au président un pouvoir illimité pour imposer des droits de douane », ont écrit les juges dans une décision à 7 voix contre 4.

« La loi ne mentionne pas les droits de douane (ni aucun de leurs synonymes) et ne prévoit pas de garanties procédurales limitant clairement le pouvoir du président d’imposer des droits de douane. »

Le président Trump a déclaré sur les réseaux sociaux que « tous les droits de douane sont toujours en vigueur » et a qualifié la cour de « hautement partisane ».

« Si ces droits de douane disparaissaient un jour, ce serait un désastre total pour le pays », a-t-il affirmé dans un message publié peu après la décision. « Cela nous fragiliserait financièrement, et nous devons être forts. »

Contestation du pouvoir présidentiel

Le Liberty Justice Center, qui représentait certaines des entreprises contestant les droits de douane, a expliqué dans une déclaration sur les réseaux sociaux que le président ne pouvait pas imposer à lui seul des droits de douane.

Le président Trump a utilisé la loi de 1977 sur les pouvoirs d’urgence économique internationale pour imposer des droits de douane à presque tous les pays. Cette loi, généralement désignée par l’acronyme IEEPA, est une loi de sécurité nationale qui confère au président américain le pouvoir de contrôler les transactions économiques après la déclaration de l’état d’urgence.

L’IEEPA ne mentionne pas le terme « droit de douane » et la Constitution américaine confère au Congrès le pouvoir d’imposer des taxes et des droits de douane.

Le Centre a déclaré que « l’IEEPA ne lui confère pas un pouvoir tarifaire illimité et unilatéral ».

« Cette décision protège les entreprises et les consommateurs américains de l’incertitude et des dommages causés par ces droits de douane illégaux », a-t-il ajouté.

Le porte-parole de la Maison-Blanche, Kush Desai, a indiqué à La Presse Canadienne que « le président Trump a exercé légalement les pouvoirs tarifaires qui lui ont été accordés par le Congrès pour défendre (la) sécurité nationale et économique contre les menaces étrangères. »

« Les droits de douane du président restent en vigueur, et nous espérons une victoire finale dans cette affaire », a indiqué M. Desai.

Depuis son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump s’appuie sur les droits de douane douaniers pour réorienter le commerce mondial, et cette décision pourrait bouleverser ses plans.

Le président a affirmé que ses mesures tarifaires appliquées sur les importations en provenance du monde entier permettraient de nombreux résultats : la restauration du secteur manufacturier américain, des accords commerciaux aux conditions des États-Unis et des sommes colossales pour le gouvernement fédéral.

En mars, Donald Trump a imposé au Canada des droits de douane sur l’ensemble de son économie après avoir déclaré l’état d’urgence à la frontière nord en raison du trafic de fentanyl. Quelques jours plus tard, il a partiellement suspendu les prélèvements pour les importations conformes à l’Accord commercial Canada-États-Unis-Mexique.

Début août, le président a porté les droits de douane sur le Canada à 35 %, la Maison-Blanche justifiant cette augmentation par le fentanyl et les droits de douane de rétorsion.

Les données du gouvernement américain montrent qu’un volume infime de fentanyl est saisi à la frontière nord.

En avril, Donald Trump a étendu sa guerre commerciale au monde entier en imposant des droits de douane sur presque tous les pays, affirmant que les déficits commerciaux américains constituaient une urgence nationale.

Quelques pays ont conclu des accords avec l’administration Trump, notamment le Royaume-Uni, le Japon, le Vietnam, l’Indonésie et l’Union européenne, mais d’importants droits de douane demeurent en vigueur.

Le ministre du Commerce canado-américain, Dominic LeBlanc, a rencontré le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, à Washington cette semaine et a affirmé que des progrès avaient été réalisés. Cependant, les responsables canadiens ont averti qu’il était peu probable qu’ils repartent sans droits de douane.

Ottawa a déclaré chercher un accord bilatéral pour alléger la pression exercée par les droits de douane sur l’acier, l’aluminium, le cuivre et les automobiles. Le président Trump a utilisé différents pouvoirs en vertu du Trade Expansion Act de 1962 pour instaurer ces droits.

Au moins huit poursuites judiciaires contestent ces mesures tarifaires.

Un affrontement devant la Cour suprême

Le Tribunal du commerce international des États-Unis a statué en mai que Trump n’avait pas le pouvoir d’imposer des droits de douane à la quasi-totalité des pays utilisant l’IEEPA. L’administration Trump a rapidement fait appel de la décision de la juridiction inférieure.

L’audience de la Cour d’appel des États-Unis a combiné deux affaires. L’une concernait cinq petites entreprises américaines contestant spécifiquement les droits de douane mondiaux imposés par Donald Trump, et l’autre provenait de 12 États qui s’opposaient à la fois aux droits de douane du « Jour de la Libération » et aux droits de douane liés au fentanyl.

Les entreprises et les États ont fait valoir que l’IEEPA ne confère pas au président le pouvoir d’imposer les droits de douane de son choix, à n’importe quel pays, pour quelque raison que ce soit, et aussi longtemps qu’il le souhaite.

Ils ont également allégué que ni les déficits commerciaux ni le flux de fentanyl à la frontière avec le Canada ne constituaient une menace inhabituelle et extraordinaire.

Les avocats de l’administration Trump ont plaidé que le président use légalement des pouvoirs conférés à l’exécutif par la Constitution et le Congrès.

L’administration Trump devrait porter l’affaire devant la plus haute juridiction américaine. Karoline Leavitt, attachée de presse de la Maison-Blanche, a soutenu que la Cour suprême devrait « mettre un terme à cette situation ».

Si les droits de douane sont finalement annulés, l’administration Trump a reconnu qu’elle pourrait devoir rembourser une partie des droits perçus. Les recettes douanières s’élèvent désormais à 159 milliards $, soit plus du double de ce qu’elles étaient à la même période l’année précédente.

Donald Trump avait écrit dans une précédente publication sur les réseaux sociaux que cela provoquerait « une grande dépression », faisant référence à la crise économique de 1929.

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Les jeunes ressentent les effets de la crise https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-jeunes-ressentent-les-effets-de-la-crise/ Thu, 28 Aug 2025 11:00:15 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109246 Selon la Banque Scotia.

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Le chef de la gestion du risque de la Banque Scotia indique que le bilan de la santé des consommateurs au Canada est mitigé : la clientèle plus jeune subit les plus fortes pressions financières, tandis que des signes encourageants apparaissent ailleurs.

« D’un point de vue démographique, les zones de faiblesse se situent principalement chez les 18-26 ans », rapporte Phil Thomas aux analystes lors d’une conférence téléphonique mardi pour discuter des résultats du troisième trimestre de la banque.

S’agissant des données sur les cartes de crédit, les dépenses discrétionnaires ont commencé à s’améliorer pour la première fois depuis que le président américain Donald Trump a annoncé une vague de droits de douane contre ses partenaires commerciaux du monde entier ce printemps, ajoute Phil Thomas.

« Il y a donc des signes encourageants, mais nous restons très prudemment optimistes quant aux perspectives. »

La Banque Scotia annonce mardi un bénéfice net de 2,53 milliards de dollars (G$) au trimestre clos le 31 juillet, en hausse par rapport à 1,91 G$ il y a un an.

Ce bénéfice s’est élevé à 1,84 $ par action, comparativement à 1,41 $ par action un an plus tôt. Sur une base ajustée, la Banque Scotia affirme avoir réalisé un bénéfice de 1,88 $ par action au cours de son dernier trimestre, contre un bénéfice ajusté de 1,63 $ un an plus tôt. Selon LSEG Data & Analytics, les analystes tablaient en moyenne sur un bénéfice de 1,73 $ par action.

Le chiffre d’affaires a totalisé 9,49 G$, contre 8,36 G$ pour la même période en 2024.

Sa provision pour pertes sur créances a totalisé 1,04 G$, en baisse par rapport à 1,05 G$ un an plus tôt.

« Nous sommes très encouragés par l’évolution des provisions pour pertes sur créances dépréciées ce trimestre, mais je pense qu’il est trop tôt pour dire si ces tendances sont durables », affirme Phil Thomas.

Encore des signes d’incertitude

« L’économie canadienne traverse une période agitée. L’incertitude commerciale continue de peser sur nous. Le consommateur canadien montre encore des signes de stress. »

La Banque Scotia indique que ses activités bancaires canadiennes ont généré un bénéfice net attribuable aux actionnaires de 958 millions de dollars (M$), contre 977 M$ il y a un an, en raison de la hausse des charges autres que d’intérêts et de la dotation au compte de correction de valeur pour pertes sur créances, en partie contrebalancée par l’augmentation des revenus.

Les activités bancaires internationales de la banque ont permis un bénéfice net attribuable aux actionnaires de 670 M$, contre 629 M$ un an plus tôt.

Les activités mondiales de gestion de patrimoine de la Banque Scotia ont engendré un bénéfice net attribuable aux actionnaires de 417 M$, contre 367 M$ au même trimestre de l’exercice précédent, tandis que ses activités mondiales de services bancaires et marchés mondiaux ont généré un bénéfice net attribuable aux actionnaires de 473 M$, comparativement à 368 M$ il y a un an.

Phil Thomas observe que les tendances économiques générales sont encourageantes.

« Cependant, je ne pense pas que le pire soit nécessairement passé et je pense que nous devons encore être très attentifs à la dynamique macroéconomique », dit-il.

« Nous attendons toujours un accord commercial entre le Canada et les États-Unis, et cette incertitude continue d’obscurcir certaines perspectives. »

Entreprise dans cette dépêche : (TSX : BNS)

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Une nouvelle attaque contre l’indépendance de la Fed https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/une-nouvelle-attaque-contre-lindependance-de-la-fed/ Wed, 27 Aug 2025 11:10:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109239 PLANÈTE FINANCE – Donald Trump licencie une gouverneure.

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Donald Trump n’a jamais caché son mécontentement à l’encontre de la politique de la Réserve fédérale américaine (Fed). À plusieurs reprises, il a qualifié son président, Jerome Powell, d’incompétent, menaçant même de le renvoyer. Pourtant son courroux est finalement retombé sur une autre gouverneure : Lisa Cook. Le président américain a licencié cette dernière, justifiant ce renvoi par de supposées irrégularités liées à des prêts immobiliers, un geste qui soulève des inquiétudes quant à l’indépendance de la Fed.

Évidemment, Donald Trump n’est pas le premier président à exprimer son mécontentement contre cet organisme indépendant du pouvoir politique, rappelle Zone Bourse. À l’époque, Lyndon Johnson avait convoqué William McChesney Martin pour le réprimander au sujet des taux d’intérêt. Quelques années plus tard, Richard Nixon avait fait pression sur Arthur Burns pour maintenir une politique monétaire accommodante avant sa réélection.

Dans la lignée de ces deux hommes, Donald Trump ne cesse de manifester son mécontentement à l’encontre de l’organisme fédéral américain. Pour rappel, le président a déjà nommé Stephen Miran, président du Conseil des conseillers économiques de la Maison-Blanche et défenseur de la politique économique du président, pour occuper le siège laissé vacant par la gouverneure Adriana Kugler jusqu’en janvier 2026.

Mais cette nouvelle attaque, plus frontale, est d’autant plus préoccupante qu’elle intervient peu de temps avant la prochaine réunion de politique monétaire. Les investisseurs, déjà inquiétés par les chiffres de l’inflation et de l’emploi, doivent désormais composer avec une incertitude politique qui affaiblit davantage une institution pourtant chargée de veiller à la stabilité monétaire.

Les marchés ont d’ailleurs réagi, quoique modérément, à cette annonce. Les rendements des obligations du Trésor à long terme se sont légèrement tendus, le dollar s’est affaibli et les actions ont reculé.

Une affaire de tribunal

Ce licenciement découle d’une plainte déposée par le directeur de la Federal Housing Finance Agency pour soupçons de fraude. Le président américain n’a pas attendu que les soupçons soient confirmés pour limoger Lisa Cook, au mépris des procédures judiciaires.

Cette dernière entend d’ailleurs contester cette décision et a annoncé son intention d’intenter un procès contre l’administration Trump, comme le prouve la déclaration de son avocat personnel Abbe David Lowell.

« Le président Trump n’a aucune autorité pour révoquer la gouverneure de la Réserve fédérale, Lisa Cook, a expliqué Abbe Lowell, avocat de longue date à Washington, qui a représenté des personnalités des deux principaux partis politiques. Sa tentative de la révoquer, fondée uniquement sur une lettre de recommandation, est dénuée de tout fondement factuel ou juridique. Nous allons intenter une action en justice pour contester cette action illégale. »

La tentative sans précédent de Donald Trump de révoquer Lisa Cook devrait aboutir devant la Cour suprême et pourrait définir plus clairement les limites de l’autorité légale du président sur cette institution traditionnellement indépendante.

La Réserve fédérale s’est prononcée mardi pour la première fois sur ce limogeage, déclarant qu’elle « se conformerait à toute décision de justice ».

La Fed a également défendu son indépendance vis-à-vis de la politique : « Le Congrès, par l’intermédiaire de la loi sur la Réserve fédérale, exige que les gouverneurs exercent leurs fonctions pour des mandats de longue durée et déterminés, et ne peuvent être révoqués par le président que pour un “motif valable” », a expliqué la banque centrale.

« La durée des mandats et les protections contre la révocation des gouverneurs constituent une garantie essentielle, garantissant que les décisions de politique monétaire sont fondées sur des données, des analyses économiques et les intérêts à long terme du peuple américain. »

Mais la déclaration de la Fed n’a pas précisé si Lisa Cook siégerait à la Fed pendant la procédure judiciaire. Elle n’a pas non plus critiqué explicitement la tentative de Donald Trump de la révoquer.

Donald Trump, a exigé à plusieurs reprises que le président Jerome Powell et le comité de fixation des taux de la Fed réduisent son taux directeur afin de stimuler l’économie et de réduire les paiements d’intérêts sur la dette publique de 37 000 milliards $ US.

Si le président parvient à destituer Lisa Cook du conseil des gouverneurs de la Fed, cela pourrait éroder l’indépendance politique de la Fed, considérée comme essentielle à sa capacité à lutter contre l’inflation, car elle lui permet de prendre des mesures impopulaires comme des hausses de taux d’intérêt.

Une Fed moins indépendante pourrait entraîner des taux d’intérêt plus élevés pour les Américains, car les investisseurs exigeraient un rendement plus élevé pour leurs obligations afin de compenser une éventuelle inflation plus forte à l’avenir, ce qui ferait grimper les coûts d’emprunt dans toute l’économie.

Les experts juridiques estiment que l’affirmation du président républicain selon laquelle il peut révoquer Lisa Cook, nommée par le président démocrate Joe Biden en 2022, est fragile. Mais il s’agit d’une mesure inédite, jamais soumise devant les tribunaux auparavant, et la Cour suprême s’est montrée beaucoup plus disposée cette année à laisser le président révoquer des responsables d’agences que par le passé.

« C’est un licenciement illégal, mais le président va argumenter que la Constitution le lui permet, a expliqué Lev Menand, professeur de droit à l’Université Columbia et auteur d’un livre sur la Fed. Et cet argument a été retenu dans plusieurs autres affaires cette année. »

Bill Pulte, nommé par Donald Trump à l’agence qui régule les géants du crédit immobilier Fannie Mae et Freddie Mac a allégué que Lisa Cook aurait revendiqué deux résidences principales en 2021 afin d’obtenir de meilleures conditions hypothécaires. Les taux hypothécaires sont souvent plus élevés pour les résidences secondaires ou celles achetées pour être louées.

Le président Trump a indiqué dans une lettre publiée sur sa plateforme Truth Social lundi soir qu’il révoquait Lisa Cook avec effet immédiat en raison de ces allégations.

Avec la collaboration de La Presse Canadienne.

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Les banques dévoileront bientôt leurs résultats https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-banques-devoileront-bientot-leurs-resultats/ Tue, 26 Aug 2025 10:59:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109159 Pour le troisième trimestre.

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Les actions des banques canadiennes sont en plein essor après avoir largement ignoré les inquiétudes économiques, mais les analystes commencent à se demander si les résultats du troisième trimestre, publiés la semaine prochaine, mettront à l’épreuve l’optimisme du secteur.

Le secteur est en hausse après avoir perdu du terrain début avril, comme le reste du marché boursier, à la suite des annonces du président américain Donald Trump concernant les droits de douane.

L’analyste Gabriel Dechaine, de la Banque Nationale, a indiqué que les actions des six grandes banques ont surperformé l’ensemble du marché d’un point de pourcentage depuis le début de l’année, laissant les valorisations du cours-bénéfice supérieures d’environ 15 % à la moyenne historique.

Il a ajouté que cela soulève des inquiétudes quant à un décalage avec les tendances économiques générales.

« Cette combinaison est en contradiction avec ce qui a traditionnellement été un facteur défavorable pour les actions bancaires: la faible croissance du PIB national et la hausse du chômage », a expliqué Gabriel Dechaine.

Le contraste entre les inquiétudes canadiennes et mondiales concernant les répercussions d’une guerre commerciale et les valorisations des banques le rend « au mieux neutre sur le secteur », car les valorisations reposent sur un redressement économique à venir qui est loin d’être garanti.

Bien qu’il ne soit pas aussi confiant que certains investisseurs, il ne pense pas non plus qu’il soit probable que des fluctuations négatives importantes se produisent au troisième trimestre.

« Bien que les perspectives demeurent très incertaines et que la hausse du chômage au Canada soit de mauvais augure pour la performance future du crédit, nous ne pensons pas qu’un seul événement survenu au troisième trimestre de 2025 puisse déclencher une nouvelle période de provisions élevées pour créances douteuses », a-t-il souligné.

Les banques ont augmenté leurs provisions pour créances potentiellement douteuses au cours du dernier trimestre, face à la montée des risques économiques.

Cependant, l’ampleur de ces ajustements est généralement l’une des mesures financières les plus difficiles à évaluer pour les analystes. Selon Gabriel Dechaine, les provisions demeurent la principale source d’incertitude pour les prévisions du trimestre.

Bien que les banques ne prévoient pas d’augmentation importante de leurs provisions, elles ne devraient pas non plus enregistrer les mêmes gains commerciaux que le trimestre précédent.

« La diminution des vents favorables ce trimestre laisse entrevoir un risque de baisse », a écrit dans une note Mike Rizvanovic, analyste à la Banque Scotia.

Il a avancé qu’une amélioration des perspectives de bénéfice par action pour l’année prochaine constituait un potentiel de hausse, mais qu’il la jugeait peu probable compte tenu de la modération des bénéfices des marchés financiers par rapport au premier semestre de cette année.

Les banques sont également confrontées à une croissance modérée des prêts, à une dépréciation très progressive des provisions pour créances douteuses et à une réduction des marges si les taux d’intérêt baissent comme prévu, autant d’éléments qui compromettent encore davantage la croissance des bénéfices à venir, a-t-il ajouté.

Les analystes estiment que les valorisations élevées des banques s’appuient en partie sur l’amélioration des conditions économiques prévues pour l’exercice 2027, où certains prévoient des gains notables.

« Les investisseurs semblent plus à l’aise avec le niveau de risque et envisagent les défis à court terme pour l’exercice 2027 », a mentionné Paul Holden, analyste chez CIBC.

Il a publié ses premières estimations pour l’exercice 2027 et prévoit une hausse du bénéfice par action de 14 % d’ici là, tandis que le rendement des capitaux propres pourrait atteindre 14,2 %, en hausse par rapport à 13,6 % estimé pour l’exercice 2026.

Pour le troisième trimestre, il a indiqué s’attendre à une légère hausse des prêts douteux, catégorie pour laquelle les banques doutent de leur remboursement, tandis que les provisions pour prêts productifs, moins préoccupantes, devraient rester stables.

BMO et la Banque Scotia publieront leurs résultats mardi prochain, suivies de la Banque Royale et de la Banque Nationale mercredi. La CIBC et le Groupe Banque TD compléteront leurs résultats jeudi.

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Les répercussions imminentes de la hausse des droits de douane https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-repercussions-imminentes-de-la-hausse-des-droits-de-douane/ Tue, 19 Aug 2025 11:04:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109015 Les effets stagflationnistes toucheront le plus durement les États-Unis, mais le Canada et le Mexique sont également menacés.

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Selon un nouveau rapport de la Banque des règlements internationaux (BRI), l’économie américaine est celle qui souffrira le plus de la guerre commerciale en termes de ralentissement de la croissance et de hausse de l’inflation, suivie par le Canada et le Mexique, qui seront également confrontés à la menace de la stagflation.

Dans un nouveau bulletin, plusieurs économistes de la BRI examinent les effets de la montée du protectionnisme commercial, soulignant que, même si l’économie mondiale s’est jusqu’à présent montrée relativement résistante face à la hausse des droits de douane américains, ceux-ci devraient freiner la croissance mondiale.

Au cours du premier semestre, l’économie a été soutenue par un « effet d’anticipation des échanges commerciaux », les États-Unis ayant renoncé à bon nombre de leurs menaces tarifaires initiales et les conditions financières étant relativement favorables, indique le document.

Toutefois, si les droits de douane élevés persistent, leurs effets devraient se répercuter sur l’économie mondiale, ralentissant la croissance économique et alimentant l’inflation.

Si certains pays ont conclu des accords commerciaux bilatéraux, « les droits de douane américains moyens devraient se stabiliser à des niveaux sans précédent dans l’ère moderne », selon le document, ce qui freinera l’économie mondiale.

Des signes des effets négatifs de la hausse des droits de douane sont déjà visibles, note le rapport.

« L’augmentation des coûts commerciaux commence à affecter les bénéfices des entreprises dans certains secteurs manufacturiers, observe-t-il. Les données économiques américaines récentes, telles que la baisse des dépenses privées, l’inflation persistante et le ralentissement du marché du travail, indiquent une faiblesse économique émergente. »

En outre, l’incertitude persistante en matière de politique commerciale « pourrait peser sur la demande intérieure et mettre en péril la croissance mondiale », continue-t-il.

Outre le ralentissement de la croissance, « les effets inflationnistes des droits de douane pourraient également être importants », prévient le document. Ces effets devraient toutefois varier, puisque les mesures ont été imposées unilatéralement par les États-Unis, qui sont confrontés à « une hausse des prix à l’importation [qui] risque d’accroître les pressions sur les prix », précise-t-il.

Sur d’autres marchés, les effets inflationnistes sont moins certains.

« D’une part, la baisse de la demande d’exportations, le détournement des échanges commerciaux et l’appréciation des devises peuvent réduire l’inflation. D’autre part, si les droits de douane perturbent les chaînes d’approvisionnement, une inflation plus élevée pourrait se matérialiser à l’échelle mondiale », analyse-t-il.

Et avec le récent épisode d’inflation mondiale encore frais dans la mémoire des entreprises et des ménages, « les anticipations inflationnistes pourraient être moins bien ancrées dans ce cas », avance le document.

En effet, les pays qui imposent des droits de douane s’exposent à un « choc stagflationniste », selon le document. Les tarifs douaniers « font augmenter les prix à l’importation, ce qui réduit le revenu réel et la demande intérieure ». De leur côté, les pays touchés par les droits de douane subissent une baisse de la demande pour leurs exportations, ce qui entraîne un ralentissement de la croissance et de l’inflation.

Selon le document, divers modèles économiques prévoient « une baisse générale de la croissance de la production » en raison des droits de douane, les États-Unis étant « l’économie la plus touchée en raison des droits de douane imposés à un large éventail de partenaires commerciaux ».

Les autres grandes économies, notamment l’Europe et la Chine, devraient généralement subir des répercussions moins importantes, même si cela dépendra également du niveau final des droits de douane et des éventuelles mesures de rétorsion.

Dans tous les cas, l’économie américaine « reste la plus touchée en termes de croissance et d’inflation », prédit le rapport.

Dans les scénarios prévoyant les droits de douane les plus élevés et des mesures de rétorsion, « le Canada et le Mexique seraient les plus touchés par les effets stagflationnistes, après les États-Unis », avertit-il.

Outre le risque que les mesures de rétorsion exacerbent l’impact de la hausse des droits de douane, il existe également un risque que les conditions financières qui ont amorti l’impact immédiat de cette hausse ne durent pas, met en garde le document.

« L’appétit pour le risque des investisseurs pourrait s’effondrer à mesure que les effets des droits de douane se feront sentir, entraînant un resserrement des conditions financières, indique-t-il. Les valorisations tendues et les vulnérabilités financières existantes pourraient aggraver les corrections du marché, en particulier si les prêteurs se replient et que les effets d’accélération financière se font sentir. »

En outre, la dépréciation continue du dollar américain comporte également des risques, selon le document.

« La fonction d’amortisseur des taux de change pourrait être compromise, ce qui pourrait exacerber les pressions inflationnistes aux États-Unis et les effets désinflationnistes ailleurs », peut-on lire dans le rapport. Une telle dynamique pourrait aussi miner le statut du dollar américain en tant que monnaie refuge à l’échelle mondiale.

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Les baisses de la BdC sont-elles terminées ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-baisses-de-la-bdc-sont-elles-terminees/ Mon, 18 Aug 2025 11:01:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109026 Certains experts estiment que oui.

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Des documents récemment publiés montrent que certains membres de la Banque du Canada se demandaient le mois dernier si le taux d’intérêt de référence de la banque centrale était déjà suffisamment bas pour soutenir l’économie canadienne malgré les droits de douane américains.

La Banque du Canada a publié mercredi le résumé des délibérations des réunions ayant mené à sa décision du 30 juillet de maintenir son taux directeur à 2,75 %.

Ce compte-rendu montre que le conseil de direction de la banque centrale était préoccupé par l’impact des droits de douane américains et de la « réorganisation » du commerce mondial sur l’inflation et l’économie canadienne en général.

La décision de la banque centrale est intervenue quelques jours seulement avant que le président américain Donald Trump ne relève les droits de douane sur les produits canadiens à 35 %, tout en maintenant une exemption pour les produits conformes à l’ACEUM.

Malgré l’incertitude persistante, les responsables de la politique monétaire ont noté certains signes de résilience économique au Canada avant la décision sur les taux.

Les délibérations montrent que certains membres se sont demandé si la Banque du Canada avait déjà apporté « assez de soutien » pour aider l’économie à traverser la transition.

La banque centrale a réduit son taux directeur à sept reprises consécutives entre juin 2024 et mars de cette année afin de stimuler l’économie, alors que l’inflation semblait revenir sous contrôle.

Les économistes affirment que l’impact d’une décision de politique monétaire tend à se faire sentir un an ou plus après sa mise en œuvre, de sorte que bon nombre de ces baisses de taux commencent seulement à stimuler l’économie.

Dans cette optique, le conseil de direction de la Banque du Canada s’est demandé si une baisse des taux à l’heure actuelle, alors que l’économie se redresse d’elle-même, ne finirait pas par alimenter l’inflation à terme.

« Comme la politique monétaire agit avec un décalage, les effets d’un assouplissement supplémentaire risqueraient de se faire sentir seulement au moment où la demande se redresserait, ce qui pourrait accentuer les pressions sur les prix », peut-on lire dans le résumé.

Certains prévisionnistes, dont la Banque Royale, ne prévoient pas d’autres baisses de taux dans leurs scénarios de référence.

D’autres membres du conseil de direction de la Banque du Canada ont estimé que les signes de ralentissement de l’économie pourraient justifier de nouvelles baisses de taux, en particulier si le marché du travail commençait à montrer davantage de faiblesse.

Si les données à venir montraient que l’inflation ne s’éloignait pas trop de l’objectif de 2 % fixé par la banque centrale, une baisse du taux directeur pourrait s’avérer nécessaire, ont fait valoir ces membres lors des délibérations.

Randall Bartlett, directeur principal pour l’économie canadienne chez Desjardins, souligne en entrevue que le fait que la banque centrale ait envisagé une baisse des taux lors de sa dernière réunion suggère que le conseil de direction penche en faveur d’un nouvel assouplissement.

Desjardins s’attend à ce que la banque centrale soit en mesure d’abaisser son taux directeur lors de sa prochaine réunion en septembre, avec la possibilité de nouvelles baisses plus tard dans l’année.

Randall Bartlett ajoute que la division apparente au sein du conseil montre simplement le manque de clarté des données économiques quant à la nécessité ou non de stimuler l’économie dans le contexte des droits de douane.

« Il y a tellement d’incertitudes à l’heure actuelle qu’il est vraiment difficile de déterminer quelle est la politique monétaire ou quel est le niveau de taux d’intérêt optimal pour soutenir l’économie », explique-t-il.

Parallèlement à sa décision sur les taux, la Banque du Canada a présenté trois scénarios concernant l’évolution de la situation tarifaire aux États-Unis : un dans lequel le statu quo persiste, un dans lequel les restrictions commerciales s’atténuent et un autre dans lequel les droits de douane augmentent.

Le conseil de direction a noté qu’aucun de ces scénarios ne prévoyait « une forte hausse de l’inflation » et que les récentes enquêtes auprès des consommateurs et des entreprises suggéraient que les anticipations inflationnistes restaient bien ancrées.

« Si l’inflation permet à la Banque du Canada de se concentrer ensuite sur le ralentissement économique, il y a une certaine tendance à fournir un peu plus de mesures de relance », affirme Randall Bartlett.

Les responsables de la politique monétaire ont déclaré lors des délibérations que l’impact des droits de douane sur les prix à la consommation « semblait modeste jusque-là », mais que ces effets commençaient seulement à apparaître dans les données.

« Les membres croyaient cependant que les risques concernant l’inflation étaient élevés compte tenu des pressions évidentes sur l’inflation sous-jacente et de l’incertitude entourant les effets possibles des droits de douane et des perturbations commerciales sur l’économie canadienne au fil du temps », peut-on lire dans le résumé.

La Banque du Canada examinera les chiffres de l’inflation pour juillet et août avant de prendre sa prochaine décision sur les taux d’intérêt le 17 septembre.

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Qu’en est-il de la fiabilité des données américaines sur l’emploi et l’inflation https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/donald-trump-veut-de-meilleures-donnees-sur-lemploi-et-linflation/ Tue, 12 Aug 2025 11:38:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108979 Donald Trump nomme un économiste conservateur pour améliorer les données.

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Le président américain Donald Trump a annoncé lundi la nomination d’E.J. Antoni, économiste en chef de la Fondation Heritage, conservateur, à la tête de l’agence qui compile et publie les chiffres de l’emploi et de l’inflation aux États-Unis.

« Notre économie est en plein essor, et E.J. Antoni veillera à ce que les chiffres publiés soient HONNÊTES et EXACTS », a déclaré M. Trump sur les réseaux sociaux lundi soir.

Si sa nomination est approuvée par le Sénat, E.J. Antoni remplacerait Erika McEntarfer, nommée commissaire du Bureau of Labor Statistics par l’ancien président Joe Biden. Donald Trump a limogé Erika McEntarfer le 1er août après que le rapport sur l’emploi de juillet a révélé un net ralentissement des embauches au printemps, les créations d’emplois en mai et juin ayant été révisées bien en deçà des estimations initiales.

Donald Trump a accusé Erika McEntarfer, sans preuve, d’avoir truqué les données sur l’emploi pour des raisons politiques.

Cette annonce intervient un jour avant la publication par le BLS des dernières données sur l’inflation pour juillet. Celles-ci devraient montrer une hausse des prix à la consommation pour le troisième mois consécutif, les droits de douane faisant grimper le coût de nombreux biens importés.

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