Donald Trump – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 24 Apr 2025 19:28:53 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Donald Trump – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Ma première récession : Sébastien St-Hilaire et la crise financière de 2008 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/ma-premiere-recession-sebastien-st-hilaire-et-la-crise-financiere-de-2008/ Fri, 25 Apr 2025 10:28:37 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106929 Le gestionnaire de portefeuille et conseiller en placement venait à peine de se joindre à Valeurs mobilières Desjardins (VMD) lorsqu’il a vécu sa première récession.

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Membre fondateur de l’équipe Leblanc Martineau St-Hilaire[1] chez VMD, en 2008, ce diplômé en mathématique, qui a délaissé une carrière florissante dans le secteur des médias pour se consacrer entièrement à sa passion, les finances, n’anticipait absolument pas un tel scénario.

Des débuts prometteurs, puis… la crise

Quelque temps avant que la crise financière n’éclate, Sébastien St-Hilaire et ses deux associés, Marc Leblanc et Stéphane Martineau, avaient effectué une retraite de quelques jours afin de structurer leur modèle d’affaires, établissant leurs choix d’investissement, leurs politiques de placement ainsi que les stratégies à adopter.

Enthousiaste, Sébastien St-Hilaire avait même commencé à démarcher des clients et à rencontrer des partenaires, percevant déjà l’intérêt pour leur nouveau modèle d’affaires.

« Je venais juste d’accrocher mon diplôme au mur lorsque la crise financière est arrivée », confie-t-il.

Une crise qu’il qualifie d’intense par son amplitude.

« Une chance que ça n’arrive pas tous les 10, 15 ans », admet-il.

En effet, la crise financière touche de plein fouet les actifs gérés par l’équipe.

« Quand je suis arrivé, Marc et Stéphane géraient déjà 100 millions d’actifs depuis plus de 14 ou 15 ans. Suite à la crise financière, on est descendu à 75 millions. Quand vous perdez 25 % de votre actif et que vos revenus sont basés sur ça, c’est une autre réalité [qui s’impose]. »

La force d’un plaidoyer

Compte tenu des circonstances, ses associés lui ont alors dit, lors d’une rencontre, qu’il leur serait difficile de poursuivre l’aventure avec lui.

Nouvellement papa et venant tout juste de réaliser un changement de carrière, Sébastien St-Hilaire était déterminé à plaider sa cause auprès de ses associés.

Il leur a d’abord rappelé la valeur de leur modèle d’affaires et de leurs stratégies. Puis, il leur a expliqué que, souvent, les meilleures idées naissent lors de récessions, donnant pour exemple Apple et HP.

« Si le modèle d’affaires est fort, il va être résilient et il va passer au travers de la crise », leur a-t-il dit.

Ses arguments ont su convaincre.

« À ce moment-là, on avait tous décidé d’assumer une perte financière, de réduire chacun nos salaires, puis d’espérer que le vent tournerait. »

Et c’est ainsi que, 17 ans plus tard, l’équipe gère plus de 2 milliards de dollars d’actifs pour ses clients.

Les leçons apprises

Avec le recul, le gestionnaire de portefeuille et conseiller en placement se félicite, tout comme ses associés, d’avoir maintenu le cap.

À l’époque, cherchant les conseils de professionnels expérimentés du milieu de la finance, il est allé dîner avec Catherine Laurin, une gestionnaire de portefeuille de chez BMO Nesbitt Burns, qui lui a fait cette réflexion :

« Tu sais, Sébastien, c’est pas mal le meilleur moment pour commencer, parce que tous tes clients vont faire de l’argent. Un nouveau cycle s’amorce. Alors, pendant des années, tu vas juste avoir des rendements positifs à montrer à tes clients. »

Et ce fut effectivement le cas pour la clientèle d’investisseurs de Sébastien St-Hilaire.

Ce dernier a également pris conscience que, dans les moments difficiles, il est essentiel non seulement de redoubler d’efforts, mais aussi de communiquer directement avec les clients et prospects.

« Le facteur humain est super important. Il faut toujours répondre présent, surtout quand ça va mal, mais aussi quand ça va bien, parce qu’il faut être là pour parler des bonnes nouvelles. »

Le marché financier en 2025

Face à la volatilité actuelle, Sébastien St-Hilaire rappelle que le marché boursier est, par nature, extrêmement liquide, contrairement à une maison ou encore à une entreprise privée.

« Quand ça va mal, les chefs d’entreprises ne vont pas liquider leur entreprise au rabais parce qu’il y a une période d’incertitude. Au niveau des actions, c’est différent. Le cours acheteur-vendeur est disponible à la seconde. »

Pour lui, il est essentiel de se poser cette question : « De quel côté de la transaction on veut être, au moment où on veut ? »

Lorsque les clients sont stressés et qu’ils ont peur, il est toujours possible, concède-t-il, de les accommoder et de vendre leurs actions.

Mais, précise-t-il, « [notre] rôle comme conseiller, c’est aussi de rassurer les clients afin qu’ils ne commettent pas des erreurs suite à des mouvements d’incertitude comme ceux que l’on connaît ».

« L’investisseur patient a largement été récompensé dans les 100 dernières années en ne vendant rien », observe-t-il.

Selon lui, « la Bourse devrait connaître des rendements intéressants sur les 10 prochaines années ».

Son conseil ? « Il faut être capable d’acheter une action aujourd’hui ou une entreprise et de la détenir pendant 10 ans, peu importe ce qui va se passer dans le marché. Il faut juste de ne pas avoir à la vendre. »

Le facteur Trump

Comment ce professionnel compare-t-il la crise financière de 2008 avec les soubresauts actuels de la Bourse ?

« Avant que Donald Trump soit au pouvoir, les rendements boursiers entre démocrates et républicains, c’était pas mal la même chose. Cette fois-ci, ça ne devrait pas être très différent. La seule chose, c’est que la volatilité, pour se rendre du point A au point B, risque d’être beaucoup plus grande avec Trump. On l’a vu dans son premier mandat, on le voit dans son deuxième mandat. La différence entre 2008 et aujourd’hui, c’est qu’actuellement, c’est comme un genre de self-fulfilling prophecy[2], c’est-à-dire que c’est une personne qui crée cette distorsion. »

La résilience des clients

Autre constat par rapport à 2008, le professionnel remarque que ses clients sont davantage résilients aujourd’hui. Il attribue cette résilience au travail effectué avec eux au fil du temps.

« Nos clients nous suivent depuis des années. On les informe, on communique avec eux, on leur envoie une publication sur ce qui a retenu notre attention cette semaine. »

D’après lui, il est important d’outiller (to empower, dit-il) les clients.

« Oui, ils posent toujours des questions, mais on reçoit beaucoup moins de demandes irrationnelles de tout vendre. »

Le conseil de Winston Churchill

En terminant, Sébastien St-Hilaire cite cette phrase célèbre de Winston Churchill :  Never let a good crisis, go to waste[3].

« La crise représente une occasion. On a le choix de se positionner en victime, de broyer du noir, d’être démoralisé, ou de se retrousser les manches, de redoubler d’efforts et de travailler plus fort. Ça bénéficie autant à nos modèles d’affaires qu’à nos clients. »

[1] Aujourd’hui l’équipe Leblanc Martineau St-Hilaire L’Heureux.

[2] Une prophétie auto-réalisatrice.

[3] Il ne faut jamais gaspiller une bonne crise.

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La semaine de l’enfer : les conseillers se sont mobilisés pour calmer leurs clients https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/la-semaine-de-lenfer-les-conseillers-se-sont-mobilises-pour-calmer-leurs-clients/ Thu, 24 Apr 2025 10:27:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106804 DÉVELOPPEMENT — Un gros travail, mais une belle occasion de développement.

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Les turbulences tarifaires de la semaine dernière ont rappelé une leçon essentielle : lorsque les marchés deviennent instables, comme ce fut récemment le cas, les conseillers qui choisissent de se faire discrets ratent une occasion précieuse de renforcer leurs relations clients et de développer leur activité, selon un coach en services financiers.

« Je peux vous dire sans l’ombre d’un doute que la plupart des conseillers se cachent actuellement de leurs clients », assure Ermos Erotocritou, qui travaille dans le secteur des services financiers au Canada depuis 25 ans et qui a coaché des collègues conseillers pendant 20 ans.

« Les conseillers n’aiment pas avoir des conversations embarrassantes avec leurs clients et, bien souvent, ces derniers détiennent des portefeuilles que les conseillers eux-mêmes leur ont conseillé de détenir, de sorte qu’ils se sentent quelque peu responsables si [un portefeuille] ne se porte pas bien ou s’il perd de l’argent. »

Les choses sont particulièrement volatiles depuis que le président américain Donald Trump a commencé à faire volte-face sur la politique commerciale mondiale, provoquant des vagues sur les marchés et la panique parmi les investisseurs. Les conseillers peuvent prendre les choses en main dans ces moments-là et prouver leur valeur, affirment les professionnels du secteur.

La communication est essentielle

Il est essentiel d’informer les clients et de les préparer aux baisses des marchés pour éviter qu’ils ne paniquent. Certains peuvent même voir ces moments comme une occasion de gagner plus d’argent, observe Ermos Erotocritou.

« Qu’il s’agisse de Donald Trump, de [la COVID-19], de la crise bancaire de 2008, de l’éclatement de la bulle technologique, il y a toujours quelque chose qui se produit tous les deux ans », constate-t-il.

Pendant ces événements, les conseillers devraient appeler et envoyer des courriels à leurs clients pour les rassurer, leur rappeler l’importance d’une stratégie d’investissement à long terme et leur suggérer de profiter des baisses du marché pour gagner plus d’argent et accélérer les plans de retraite, recommande Ermos Erotocritou.

« Même s’ils pensent que leurs clients sont bons, bien souvent, ils ne le sont pas », assure-t-il, soulignant que la première raison pour laquelle les clients quittent leur conseiller est le manque de contact. « La communication est essentielle. »

Ermos Erotocritou souligne qu’il est préférable d’appeler plutôt que d’envoyer un courrier électronique, car cela semble plus personnel.

« Je vais vous poser une question : vous traversez une période difficile dans votre vie, qu’il s’agisse de finances, d’une rupture, d’un problème de santé, etc. Seriez-vous heureux si votre meilleur ami vous envoyait un courriel ? »

Des moments comme celui-ci offrent également aux conseillers l’occasion de gagner de nouveaux clients, affirme Ermos Erotocritou.

« C’est exactement ce que je recommande à mes conseillers en ce moment : contactez chacun de vos clients potentiels, sans exception. Certains d’entre eux n’étaient peut-être pas intéressés à discuter avec vous il y a un mois ou six mois, mais aujourd’hui, c’est différent. Ils sont désormais plus réceptifs, notamment parce qu’ils ne reçoivent aucune communication de leurs conseillers actuels », rapporte-t-il.

Trouver un équilibre

John De Goey, gestionnaire de portefeuille chez Designed Wealth Management à Toronto, a récemment envoyé des courriels hebdomadaires pour tenir ses clients informés de l’évolution de la guerre commerciale. Dans l’un de ces courriels, il a également partagé un lien vers un épisode de podcast qu’il a publié peu après le soi-disant « Jour de la libération » de Trump, dans lequel il discute des implications des droits de douane avec un avocat spécialisé dans le commerce international.

John De Goey estime lui aussi que la plupart des conseillers se cachent actuellement de leurs clients en raison de l’incertitude qui règne sur les marchés. Selon lui, les conseillers devraient plutôt tendre la main, afin de rassurer leurs clients en leur montrant qu’ils sont attentifs, sans pour autant les inquiéter inutilement.

« Il faut calibrer les choses correctement, déclare-t-il. Je pense qu’il est possible de communiquer trop ou pas assez dans un environnement comme celui-ci. »

John De Goey indique qu’il est l’un des rares conseillers à encourager ses clients à vérifier régulièrement la performance de leurs portefeuilles, afin qu’ils aient la certitude qu’ils tiennent le coup, quelle que soit l’évolution des marchés en général. C’est l’une des stratégies qu’il a mises en œuvre au fil des ans pour s’assurer que ses clients restent investis.

« Je leur dis essentiellement : “Écoutez, vous vous êtes inquiétés pour rien. Nous avons anticipé la situation” », dit-il. Ces dernières années, John De Goey a transféré la majeure partie de l’argent de ses clients des actifs traditionnels vers les actifs alternatifs, qui sont restés relativement stables.

Les frustrations abondent

Kelly Ho, planificatrice financière agréée et partenaire du DLD Financial Group à Vancouver, rapporte que son entreprise s’efforce également d’informer et de rassurer ses clients.

« Inutile de dire que c’est frustrant », souligne-t-elle.

À la lumière des tarifs douaniers et des fluctuations des marchés boursiers, l’entreprise de Kelly Ho a récemment envoyé des « lettres de réconfort » à ses clients à deux occasions distinctes, « pour mettre les choses en perspective et dire : “Oui, c’est sans précédent, mais c’est aussi le cas de beaucoup d’événements passés”. En fin de compte, il y aura des événements qui se produiront, et cela ne devrait pas modifier la trajectoire de leurs plans à long terme ».

Une lettre envoyée au début du mois de mars rappelait « tous les événements qui se sont produits depuis 1966, soulignait les raisons pour lesquelles on peut vouloir continuer à investir et montrait en fait ce qui se passe si l’on continue à investir », explique-t-elle.

D’une manière générale, Kelly Ho explique que ses clients sont frustrés par l’administration américaine actuelle plutôt qu’effrayés par les fluctuations du marché. « Ils comprennent la volatilité des marchés, ce n’est pas vraiment le problème. Ils sont juste très frustrés par le fait qu’il ne s’agit pas d’une situation incontrôlable, mais d’une situation qui est entre les mains d’un seul individu. »

Une autre raison pour laquelle ils gardent la tête froide est qu’ils sont conscients que leurs portefeuilles sont diversifiés et qu’ils ne ressentent donc pas le même type de choc. Les jeunes clients qui ont plus de temps pour prendre leur retraite considèrent que c’est l’occasion d’acheter à bas prix, tandis que ceux qui approchent de la retraite ou qui l’ont déjà prise sont confiants dans la solidité de leur portefeuille, précise Kelly Ho.

Restez calmes

Darren Coleman, gestionnaire de portefeuille principal chez Portage Wealth de Raymond James à Oakville, en Ontario, affirme que l’incertitude géopolitique et économique récente lui rappelle plusieurs événements historiques.

« La plupart des investisseurs ont vécu une situation similaire il y a cinq ans avec la [pandémie], où il y a eu un événement externe incroyable qui semblait sans précédent, et personne ne savait vraiment quoi en faire », commente Darren Coleman, qui dirige une pratique transfrontalière.

« Je dirais qu’aujourd’hui, les circonstances sont différentes de plusieurs façons, mais la situation donne l’impression de se retrouver dans le même film, mais avec un casting différent. »

La COVID-19 était « extrêmement imprévisible et les marchés étaient très volatils », souligne Darren Coleman, et l’on peut dire la même chose de Donald Trump.

Au final, souligne-t-il, dans ces périodes « très alarmantes et profondément déstabilisantes », les clients attendent avant tout que leurs conseillers endossent un véritable rôle de leadership.

« Il suffit de rester calme. Vous devez démontrer au client que vos actions correspondent à vos paroles. Ainsi, si vous dites à tout le monde de rester calme, vous devez être calme », assure Darren Coleman.

« Essayer de se déplacer à chaque fois que le vent souffle dans une direction différente, c’est s’embrouiller. »

« Restez informés et ne prenez pas de décisions hâtives, car si nous ne pouvons pas nous contrôler nous-mêmes, comment pouvons-nous aider nos clients ? », conclut Kelly Ho.

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Droits de douane : les Canadiens personnellement touchés https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/droits-de-douane-les-canadiens-personnellement-touches/ Fri, 11 Apr 2025 11:10:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106716 Selon ce sondage.

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Un nouveau sondage révèle que 60 % des Canadiens affirment ressentir personnellement les effets des droits de douane imposés par les États-Unis.

Le sondage, réalisé par Léger pour l’Association d’études canadiennes, indique également que la plupart des Canadiens soutiennent que leur niveau de confiance envers les Américains a chuté à des niveaux qui n’avaient pas été vus depuis le premier mandat du président Donald Trump.

Donald Trump a imposé des droits de douane au Canada et à d’autres pays du monde, et a menacé de les augmenter si ces pays persistaient à riposter en imposant leurs propres droits de douane.

Selon le président de l’Association d’études canadiennes, Jack Jedwab, les Canadiens « estiment qu’il existe une grave rupture dans nos relations avec les États-Unis ».

Le sondage a été mené auprès de 1631 personnes du 5 au 6 avril. Il ne se voit pas attribuer de marge d’erreur, car il s’agit d’un sondage par panel.

Lors de ce coup de sonde, 60 % des répondants ont dit ressentir les effets des droits de douane américains dans leur quotidien, comparativement à 18 % qui ne se sentent pas affectés et 22 % qui ne savent pas.

Soixante-trois pour cent des Canadiens de 65 ans et plus ont déclaré ressentir les effets du conflit tarifaire, contre 57 % des Canadiens de 18 à 24 ans.

Jack Jedwab a expliqué que cela s’explique par le fait que les Canadiens de 65 ans et plus perçoivent probablement des pensions qui peuvent être affectées par les fluctuations du marché, tandis que les jeunes Canadiens font tout juste leur entrée sur le marché du travail.

À respectivement 64 % et 66 %, les Ontariens et les Albertains étaient les plus susceptibles de déclarer ressentir les effets des droits de douane. Quarante-neuf pour cent des Québécois ont répondu qu’ils ressentaient les effets.

Jack Jedwab a avoué ne pas comprendre pourquoi le taux était plus faible chez les répondants québécois, parlant d’une « aberration ».

De l’avis de la plupart des répondants au sondage, le Canada devrait riposter aux droits de douane de Donald Trump. Toutefois, la manière de riposter divise les Canadiens.

Avec 17 % d’appui, l’idée d’imposer des droits de douane réciproques « dollar pour dollar » était l’option la plus populaire parmi les participants au sondage, suivie de « sanctions ciblées sur l’énergie, les matières premières, etc. ».

La réduction des échanges commerciaux avec les États-Unis recevait l’appui de 9 % des répondants, tandis que 8 % des participants priorisaient une augmentation des échanges commerciaux avec d’autres pays.

Le sondage suggère que seulement 5 % des répondants croient que le Canada ne devrait pas riposter, qu’il devrait ignorer les droits de douane ou en être indifférent. Léger indique que les réponses étaient largement uniformes, quel que soit le niveau de revenu.

Plus de 50 % des Canadiens ont déclaré qu’ils ne faisaient pas confiance aux Américains. En comparaison, seuls 26,5 % des Canadiens ont dit la même chose pendant le mandat de Joe Biden.

À 34 %, les partisans conservateurs étaient les plus susceptibles d’affirmer faire confiance aux Américains, contre seulement 4 % des partisans du Bloc québécois.

Soixante-deux pour cent des partisans libéraux ont affirmé ne pas faire confiance aux Américains, tout comme 60,7 % des partisans du Nouveau Parti démocratique.

Au début de septembre 2020, pendant le premier mandat de Donald Trump, 66 % des Canadiens disaient ne pas faire confiance aux Américains.

« Ce niveau de méfiance ne me semble pas propice à la poursuite des négociations en vue d’un meilleur accord [commercial] », a mentionné Jack Jedwab.

« Je pense que le dialogue reste essentiel et qu’il est crucial de maintenir une communication ouverte. Si la situation ne peut être réglée entre les responsables politiques, la société civile a peut-être un rôle à jouer en mobilisant ses homologues américains pour maintenir la communication et éviter que la méfiance ne s’aggrave. »

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Les tarifs de Donald Trump font chuter la Bourse https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-tarifs-de-donald-trump-font-chuter-la-bourse/ Mon, 07 Apr 2025 17:34:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106639 Le président américain invite à la patience.

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Les tarifs douaniers imposés par Donald Trump ont engendré une véritable tempête boursière. Alors que le président américain invite à la patience, les marchés enregistraient de nouvelles baisses lundi matin, rapporte Radio-Canada.

« Ne soyez pas faible ! Ne soyez pas stupides ! Ne soyez pas un PANICAN (un nouveau parti basé sur des personnes faibles et stupides !) Soyez forts, courageux et patients, et la GRANDEUR en sera le résultat ! », a-t-il ainsi écrit sur son réseau social TRUTH Social.

À l’ouverture des marchés, lundi, la bourse a reculé de près de 3 %. Dans les premiers échanges, le Dow Jones accusait un recul de 2,85 %, l’indice élargi S&P 500 perdait 3,24 % et l’indice Nasdaq 3,91 %. Et ceci n’est que la suite d’une semaine déjà mouvementée sur Wall Street.

Le Canada ne fait pas figure d’exception, puisque l’indice composé S&P/TSX ouvrait en baisse lundi de près de 4 %.

À la fermeture des marchés, le 4 avril, les principaux indices boursiers nord-américains enregistraient des baisses conséquentes par rapport à leur récent sommet avec :

  • -10,1 % pour le S&P/TSX
  • -14,9 % pour le Dow Jones
  • -17,4 % pour le S&P 500
  • Et -22,3 % pour le Nasdaq.

Le cours du pétrole a également plongé sous les 60 $ US le baril. Même si cela n’a pas duré, c’est la première fois depuis 2021 que le prix du baril descend sous cette barre.

Côté mondial, les bourses japonaises et européennes pâtissent également des tarifs et menaces de guerre commerciale. À Tokyo, l’indice Nikkei 225 a perdu près de 8 % peu après l’ouverture des marchés et l’indice paneuropéen Eurostoxx 600 a chuté d’environ 5 % à la mi-journée de vendredi.

En l’espace de quelques jours, 2340 milliards de dollars canadiens sont ainsi partis en fumée en Europe.

Le président américain, qui a imposé un taux universel de 10 % de taxe sur tous les produits importés par son pays, estime de son côté que ces baisses étaient nécessaires et affirme que ces mesures ont rendu les États-Unis plus forts. Il a déjà annoncé qu’il comptait même relever ce taux pour plusieurs dizaines de partenaires commerciaux majeurs, notamment l’Union européenne (20 %) et la Chine (34 %).

Les économistes tentent de prédire l’impact des tarifs. Dans sa lettre annuelle aux investisseurs, le directeur général de la banque américaine J. P. Morgan Chase, Jamie Damon, prédit déjà une hausse de l’inflation. S’il n’ose pas encore parler de récession, il prédit toutefois un ralentissement de la croissance. Il estime également que d’éventuelles mesures de rétorsion de la part d’autres pays sont à prévoir, qui pourraient impacter la confiance des investisseurs et le taux de change du dollar américain.

Pour le moment, seule la Chine a annoncé ses propres droits de douane sur les importations américaines qui s’élèvent à 34 %. L’Europe prépare aussi une réponse. Les ministres européens du Commerce extérieur se sont réunis lundi au Luxembourg pour s’adapter à ce « changement de paradigme ».

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Tarifs douaniers : cette fois, Donald Trump épargne le Canada https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/tarifs-douaniers-cette-fois-donald-trump-epargne-le-canada/ Thu, 03 Apr 2025 11:51:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106588 Contrairement au reste du monde…

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La Maison-Blanche affirme que le Canada et le Mexique sont exemptés des nouveaux droits de douane « réciproques » annoncés mercredi par le président américain Donald Trump.

Washington a précisé que les deux pays restaient soumis aux droits de douane annoncés précédemment et que le président avait lié à la circulation du fentanyl aux frontières.

Cela signifie, selon une fiche d’information du bureau de Donald Trump, que les marchandises importées dans le cadre de l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM) ne seront pas soumises à des droits de douane, tandis que celles qui ne sont pas visées par l’entente seront assujetties à des droits de douane de 25 %. L’énergie et la potasse « non conformes à l’ACEUM » seront toujours touchées par des droits de douane de 10 %.

Le Canada n’a pas été inclus dans la longue liste dévoilée par Donald Trump mercredi après-midi, qui indique les niveaux des droits de douane auxquels la plupart des autres pays seront soumis à compter de jeudi.

Donald Trump a également annoncé qu’il maintiendrait jeudi les droits de douane de 25 % annoncés précédemment sur les importations d’automobiles.

Donald Trump a déclaré qu’il imposerait des droits de douane « réciproques » en augmentant les droits de douane américains pour qu’ils correspondent aux taux appliqués par les autres pays sur les importations.

En réaction à ces annonces, le premier ministre canadien sortant, Mark Carney, a dit aux journalistes que ces mesures du président vont changer « le système du commerce international d’une manière fondamentale ».

Mark Carney, qui a mis sur pause sa campagne électorale pour reprendre ses habits de chef d’État, s’est adressé brièvement aux médias mercredi soir, à Ottawa, après une rencontre du conseil sur les relations canado-américaines.

Il doit rencontrer prochainement son comité du Cabinet chargé des relations avec les États-Unis et s’entretenir jeudi avec ses homologues provinciaux et territoriaux.

« Après tout cela, il y aura une réponse canadienne », a évoqué Mark Carney, rappelant que des droits de douane de 25 % sont aussi imposés sur les importations canadiennes d’acier et d’aluminium aux États-Unis.

L’administration américaine laisse planer d’autres menaces tarifaires sur les secteurs pharmaceutique, du bois d’œuvre et des semi-conducteurs, a soulevé Mark Carney.

« Il y aura des impacts sur des millions de Canadiens et Canadiennes à travers le pays. Nous allons lutter contre ces tarifs. Nous nous battons contre les tarifs américains. Dans une crise, ce qui est important, c’est de réunir et d’agir avec de la force. Ça, c’est le plan du gouvernement », a-t-il ajouté.

Le président de l’Union des producteurs agricoles, Martin Caron, qui est membre du conseil du premier ministre sur les relations canado-américaines, demande « d’être stratégique » s’il est question d’imposer des droits de douane de rétorsion de la part du Canada.

« On sent qu’il y a une évaluation présentement au niveau du Canada pour réévaluer et dire : si on met des contre-tarifs, il faut juste faire attention pour ne pas s’impacter nous autres mêmes directement », a affirmé Martin Caron en entrevue.

Il souhaite que la réponse canadienne comprenne des programmes d’aide directe aux agriculteurs et travailleurs de l’agroalimentaire.

Sur le réseau social X, le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, a d’ailleurs souligné que Donald Trump « a de nouveau expressément menacé les produits agricoles sous gestion de l’offre (produits laitiers, œufs et volaille), mais sans imposer de tarifs supplémentaires ».

En mêlée de presse, Yves-François Blanchet a aussi déploré le maintien des droits de douane « illégaux » sur le bois d’œuvre et l’aluminium, deux secteurs économiques importants au Québec.

« Ça fait quand même mal. […] Mais on comprend a priori que ça aurait pu être pire », a déclaré le chef bloquiste, qui promet une « réaction beaucoup plus complète » jeudi matin, après une analyse plus approfondie de ce qui a été annoncé.

Le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, a affirmé que les signaux envoyés mercredi par la Maison-Blanche étaient positifs et reflétaient ses efforts pour défendre la cause du Canada lors de rencontres avec des responsables de l’administration Trump et d’entrevues avec les médias américains.

« Tout cela est une question de relations, a dit Doug Ford. J’ai toujours pensé qu’entre les entreprises et le gouvernement, il est essentiel de construire une relation. Je crois que nous l’avons établie. »

Le premier ministre du Québec, François Legault, qui revient d’une mission économique en Allemagne, prévoit réagir jeudi après-midi, lors d’un point de presse à Montréal, à la suite de la rencontre des premiers ministres.

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Économie canadienne : janvier 2025 a été positif https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/economie-canadienne-janvier-2025-a-ete-positif/ Mon, 31 Mar 2025 11:08:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106507 Selon Statistique Canada.

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L’économie canadienne a connu un bon départ en janvier, mais les premiers signes indiquent une stagnation de la croissance en février, en raison des conditions hivernales rigoureuses et de la menace imminente de droits de douane.

Statistique Canada a annoncé vendredi que le produit intérieur brut réel avait augmenté de 0,4 % en janvier, mais les estimations préliminaires de l’agence pour février laissent entrevoir une croissance stagnante pour le mois.

« Nous fonçons droit dans le mur », a indiqué lors d’une entrevue Andrew DiCapua, économiste principal à la Chambre de commerce du Canada.

Statistique Canada a souligné que la croissance de janvier était principalement attribuable à l’essor des secteurs du pétrole et du gaz, des carrières et des mines, tandis que le commerce de détail a connu une contraction.

Les secteurs de la fabrication, des services publics et de la construction ont tous enregistré une croissance en janvier et le secteur des services a également progressé de 0,1 %, a précisé l’agence fédérale.

Selon Andrew DiCapua, la hausse des secteurs manufacturier et de l’extraction pétrolière et gazière au cours des deux derniers mois concorde avec la hausse des exportations canadiennes vers les États-Unis.

« Ce sont des secteurs touchés par les droits de douane, et cette hausse de l’activité économique est tout à fait logique, a-t-il expliqué. Mais cela va nous nuire dans les mois à venir. »

Andrew Grantham, économiste principal à la Banque CIBC, a mentionné vendredi dans une note à ses clients que le ralentissement observé en février était probablement lié aux conditions hivernales rigoureuses observées au Canada et à la fin du congé de TPS d’Ottawa au milieu du mois.

La hausse observée en janvier, en revanche, pourrait s’expliquer par le fait que les entreprises canadiennes ont devancé les droits de douane américains, qui ont été régulièrement évoqués au cours du mois avant d’entrer partiellement en vigueur en mars.

« Nous prévoyons que les droits de douane auront un impact négatif plus marqué sur le PIB en mars et au deuxième trimestre », a expliqué Andrew Grantham.

Les études de la Banque du Canada indiquent que la confiance des consommateurs et des entreprises chute fortement face aux droits de douane.

Ces derniers devraient peser sur les dépenses et les investissements dans les mois à venir, freinant la croissance au-delà de l’impact des droits de douane eux-mêmes, juge Andrew DiCapua.

Le président américain Donald Trump a lancé la guerre commerciale avec le Canada début mars en imposant des droits de douane généraux sur les produits canadiens, bien que diverses exemptions et pauses aient été mises en place par la suite. Il a ensuite imposé, le 12 mars, des droits de douane de 25 % sur l’acier et l’aluminium entrant aux États-Unis et a menacé d’imposer une série de droits de douane « réciproques » généralisés à compter du 2 avril.

Donald Trump a signé mercredi un décret imposant une nouvelle vague de droits de douane sur les automobiles fabriquées hors des États-Unis.

Le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, a laissé entendre jeudi, après un appel avec le secrétaire au Commerce de Donald Trump, que certaines voitures fabriquées au Canada pourraient bénéficier d’une exemption si elles utilisent principalement des pièces américaines.

Le premier ministre Mark Carney, qui s’est entretenu avec le président américain pour la première fois par téléphone vendredi matin, a mentionné jeudi que le Canada devait « réinventer fondamentalement son économie » et que l’ère d’intégration commerciale étroite avec les États-Unis était révolue.

Du pain sur la planche

Selon Andrew DiCapua, le Canada pourrait, dans certains secteurs, « intensifier sa production » pour atténuer l’impact de la guerre commerciale, mais que la tâche sera ardue pour l’industrie automobile et d’autres secteurs étroitement liés aux États-Unis.

La Banque du Canada a indiqué qu’elle modifierait sa méthode de fixation de son taux d’intérêt de référence dans les mois à venir, se concentrant sur l’élaboration d’une politique monétaire adaptée à un éventail de risques plutôt que sur une seule projection probable pour l’économie.

Le gouverneur Tiff Macklem a averti que la banque centrale ne pouvait pas s’appuyer simultanément sur une faible croissance et une hausse de l’inflation liée au conflit tarifaire.

Marc Ercolao, économiste à la Banque TD, a précisé vendredi dans une note à ses clients que l’économie canadienne présente des « risques de baisse évidents » en raison de l’intensification de la guerre commerciale. Il a ajouté que la Banque du Canada a du pain sur la planche.

La banque centrale a abaissé son taux directeur de 25 points de base à 2,75 % plus tôt ce mois-ci.

Vendredi après-midi, les marchés monétaires estimaient à 65,6 % la probabilité d’un maintien des taux d’intérêt lors de la prochaine décision de la Banque du Canada, le 16 avril.

Marc Ercolao a affirmé que la TD s’attendrait, « selon des hypothèses raisonnables », à deux baisses d’un quart de point lors des deux prochaines réunions afin de préparer l’économie au conflit commercial.

« Cela pourrait changer si l’administration américaine revient sur son projet de droits de douane, mais cela semble peu probable à ce stade », a-t-il déclaré.

Andrew DiCapua s’attend à ce que la Banque du Canada suspende son cycle de baisse des taux en avril, mais, si les données économiques à venir commencent à montrer des signes indiquant que le Canada pourrait se diriger vers une récession, la banque centrale pourrait devoir procéder à des réductions « beaucoup plus draconiennes » du taux directeur.

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Incertitude économique : comment tirer parti de la volatilité des marchés ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/incertitude-economique-comment-tirer-parti-de-la-volatilite-des-marches/ Wed, 26 Mar 2025 11:05:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106237 C’est le temps de revoir sa stratégie d’investissement, selon un expert.

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L’année 2025 a débuté sous le signe de la turbulence : imposition de tarifs douaniers par l’administration Trump, réplique du Canada par des contre-tarifs, soubresauts de la Bourse face aux nouvelles politiques de la Maison-Blanche.

Face à cette actualité brûlante, les investisseurs doivent éviter la panique et garder le cap sur le long terme.

Selon Aaron Young, directeur exécutif et responsable de la gestion des portefeuilles clients chez CIBC Gestion mondiale d’actifs, il est même possible de transformer ces turbulences en occasions d’investissement.

 

« La volatilité, en soi, n’est pas nécessairement une mauvaise chose pour nous en tant que gestionnaires actifs, explique-t-il. Elle offre davantage de marges de manœuvre sur le marché », a-t-il expliqué dans un article publié dans le Globe and Mail.

 

En effet, les fluctuations permettent aux gestionnaires expérimentés de saisir des occasions d’achat à prix avantageux et de restructurer les portefeuilles de manière optimale.

Le contexte actuel des taux d’intérêt, qui sont à la baisse, crée selon Aaron Young un environnement plus équilibré et stable pour les investisseurs. Cette nouvelle configuration du marché modifie la donne pour les placements à revenu fixe. Une obligation offrant aujourd’hui un rendement nominalement plus faible pourrait malgré tout procurer un rendement réel équivalent ou supérieur à celui d’une obligation à rendement plus élevé d’il y a quelques années, car l’inflation érode moins rapidement sa valeur.

La discipline comme stratégie gagnante

Face aux fluctuations du marché, les experts sont unanimes : la précipitation est mauvaise conseillère. Au lieu de multiplier les changements de cap, les investisseurs ont tout intérêt à rester disciplinés et à se concentrer sur les fondamentaux, rappelle Aaron Young.

Michael Keaveney, vice-président des solutions de gestion chez CIBC Gestion d’actifs, recommande particulièrement la mise en place d’un plan d’investissement régulier, avec des versements constants à fréquence hebdomadaire, bihebdomadaire ou mensuelle. « Ainsi, vous ne redoutez plus autant la volatilité : si les marchés baissent un peu et que vous investissez régulièrement, vous profitez d’une occasion d’achat à moindre coût, explique-t-il. L’avantage psychologique d’un plan d’investissement régulier est qu’il fait de la volatilité votre alliée. »

Le rôle essentiel des conseillers

Dans ce contexte incertain, les conseillers en services financiers jouent un rôle déterminant. Au-delà de leur expertise technique, ils agissent comme de véritables « coachs comportementaux », selon l’expression de Michael Keaveney.

« En période d’incertitude, ils peuvent vous ramener aux principes fondamentaux de l’investissement, vous rappeler vos objectifs et ce vers quoi vous travaillez, souligne-t-il. C’est précisément dans ces périodes d’incertitude que les conseillers démontrent leur vraie valeur. »

Ils peuvent également aider à adapter les plans financiers aux objectifs personnels des clients et à saisir les occasions qui émergent lorsque le marché évolue.

En définitive, l’incertitude économique, loin d’être un obstacle insurmontable, peut devenir un tremplin pour les investisseurs disciplinés et bien conseillés. Une leçon particulièrement précieuse en ces temps mouvementés.

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Mark Carney couronné chef du PLC https://www.finance-investissement.com/fi-releve/nouvelles-fi-releve/mark-carney-couronne-chef-du-plc/ Sun, 09 Mar 2025 23:42:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106065 Il prend les rênes du Parti libéral dès le premier tour.

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L’ancien gouverneur de la Banque du Canada et de la Banque d’Angleterre, Mark Carney, a succédé dimanche à Justin Trudeau, après avoir été facilement élu à la tête du Parti libéral du Canada en raflant 85,9 % des points dès le premier tour de scrutin.

La victoire de Mark Carney, qui sera du même coup propulsé comme premier ministre du Canada dans les prochains jours, a été annoncée sous des cris de joie et des applaudissements de près de 2000 militants libéraux gonflés à bloc lors de l’événement de clôture de la course à la direction du Parti libéral du Canada.

« Je vais travailler jour et nuit avec un seul objectif : celui de bâtir un pays plus fort pour tous », leur a-t-il promis dès le début de son discours de victoire.

Il a énuméré les différentes expériences qui l’ont, au cours de son parcours, emmené à conseiller différents gouvernements. « J’ai l’impression que tout dans ma vie m’a aidé à me préparer pour ce moment », a-t-il déclaré.

Il a remercié le premier ministre sortant, Justin Trudeau, qu’il a présenté comme une source d’inspiration pour ce qui l’attend.

Une bonne partie de son discours s’adressait à l’administration américaine de Donald Trump, qui a plongé le Canada dans une guerre tarifaire.

« Les Américains veulent nos ressources, notre eau, notre territoire, notre pays. Pensez-y ! Ça va détruire notre façon d’être », a-t-il soutenu en promettant de tenir tête à cette menace.

Le lieutenant politique des libéraux pour le Québec, Jean-Yves Duclos, a dit avoir « été impressionné » par le discours de Mark Carney. « Il parle d’une manière que moi, comme économiste, je vois être très bonne pour […] l’économie, pour les travailleurs au Canada », a commenté celui qui voulait que Mark Carney l’emporte.

L’ancienne ministre des Finances Chrystia Freeland a terminé deuxième dans la course à la chefferie, loin derrière avec 8 % des points. Suivaient la députée libérale Karina Gould (3,2 %) et l’homme d’affaires montréalais Frank Baylis (3,0 %).

Chrystia Freeland a réagi à sa défaite, déclarant aux journalistes qu’elle accordait son appui, pour l’avenir du parti, à Mark Carney qui détient « un mandat très, très fort ».

« En décembre, on disait que c’était la fin du Parti libéral et que les conservateurs allaient évidemment gagner. Aujourd’hui, c’est évident qu’on va gagner », a lancé celle qui promet d’être candidate aux prochaines élections.

Celle qui a terminé troisième, Karina Gould, a promis de continuer de « pousser » pour « de nouvelles idées, de grandes idées », comme elle estime l’avoir fait durant sa campagne à la chefferie.

« Ce que j’adore du Parti libéral, c’est que nous sommes la grande tente rouge. Nous sommes le parti où il peut y avoir des différences d’opinions », croit-elle.

Quant à Frank Baylis, il a qualifié de « bon » pour le parti l’élection de Mark Carney, « une grande vedette ».

« Moi, je commençais vraiment à zéro. J’étais méconnu, pas connu du tout », a-t-il dit à La Presse Canadienne en expliquant sa défaite.

L’annonce de la victoire de Mark Carney faisait suite à un discours électrisant de l’ancien premier ministre Jean Chrétien qui a soulevé la foule.

Le Canada doit être reconnaissant au président américain Donald Trump, a notamment déclaré Jean Chrétien.

« Il nous a unis comme jamais auparavant », a-t-il lancé devant les militants loin de retenir leur joie. Jean Chrétien a ensuite blagué qu’il soumettrait la candidature de Donald Trump à l’Ordre du Canada.

Des adieux à Justin Trudeau

Plus tôt durant la soirée, le premier ministre Justin Trudeau a été applaudi chaleureusement en montant sur scène. Les militants, élus et bénévoles qui forment la famille libérale lui faisaient leurs adieux comme chef de leur formation politique.

Justin Trudeau a remercié ses enfants pour leur patience, au cours de la dernière décennie où il a été premier ministre, rôle qu’il s’apprête à quitter.

« C’est vous qui m’avez inspiré », a-t-il dit au cours d’un discours durant lequel des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « libéral » et « Canada » étaient brandies allègrement dans la foule.

Il s’est dit « extrêmement fier » de ce que son gouvernement a fait dans les dix dernières années pour la classe moyenne et ceux qui travaillent à la joindre, reprenant le vocabulaire de la campagne qui l’a propulsé au pouvoir en 2015.

Justin Trudeau a affirmé que, « en tant que progressistes », les libéraux savent qu’il y a toujours plus à faire pour rendre le pays « encore meilleur » non pas parce qu’il y a « une opportunité et donc une responsabilité » de s’assurer que le Canada reste « le meilleur pays au monde ».

Le Canada croit, a-t-il énuméré, que « personne ne devrait être laissé derrière » et que tous devraient avoir sa chance de réussir, qui refuse « le faux dilemme » entre une économie forte et la protection de l’environnement, qui embrasse la réconciliation, qui fait rayonner sa culture, qui fait vivre la langue française et qui se réjouit de sa diversité.

« Nous sommes un pays qui célèbre le droit de chaque personne d’être qui il veut être, de prier qui il veut prier, et d’aimer qui il veut aimer, a dit Justin Trudeau sous les cris de joie. Nous sommes un pays qui défendra toujours le droit des femmes de choisir. »

Sa fille adolescente, Ella Grace, l’avait précédé au micro pour l’accueillir sur scène. Elle a déclaré, dans sa propre allocution, être « fière » d’avoir vu son père se « battre pour ceux qui sont dans le besoin ».

« Je dois admettre que j’ai hâte de le voir plus souvent à la maison, et moins souvent en ligne », a-t-elle dit en faisant référence aux réseaux sociaux.

Sentiments doux-amers

Un peu plus tôt, plusieurs libéraux avaient confié à La Presse Canadienne être enthousiastes face au nouveau chapitre qui s’ouvre pour le PLC, mais aussi ressentir de la tristesse de dire « au revoir » à Justin Trudeau.

« Je lui serai éternellement reconnaissant pour ce qu’il m’a permis de faire, d’accomplir comme ministre, puis ce qu’il a fait pour le Canada et même pour le monde », a dit le ministre de l’Environnement, Steven Guilbeault.

Justin Trudeau, qui aura été premier ministre pendant une décennie, était chef du PLC depuis 2013.

La députée d’Ottawa-Vanier, Mona Fortier, a précisé avoir eu « plus de peine le 6 janvier », jour où Justin Trudeau a annoncé son intention de démissionner.

« Ça a été vraiment difficile de le voir annoncer son départ. Alors, aujourd’hui, je pense qu’il faut continuer à célébrer tout le travail qu’il a fait au cours des dix dernières années », a ajouté celle qui préside le comité de la plateforme libérale pour les prochaines élections.

Les spéculations vont bon train à Ottawa selon lesquelles le vainqueur déclencherait des élections anticipées dans les semaines à venir.

Mark Carney n’a pas offert d’éclaircissements à ce sujet, dimanche soir, puisqu’il a évité de répondre aux questions des journalistes qui tentaient tant bien que mal de l’interroger alors qu’il descendait de scène.

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Tarifs douaniers : Donald Trump recule https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/tarifs-douaniers-donald-trump-recule/ Fri, 07 Mar 2025 15:01:22 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106052 Le Canada met fin à la deuxième vague de droits de douane.

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Le ministre fédéral des Finances, Dominic LeBlanc, annonce que le Canada suspend la deuxième vague de droits de douane « de rétorsion » après que Donald Trump a signé un décret visant à suspendre certains nouveaux droits de douane sur le Canada et réduire les prélèvements sur la potasse à 10 %.

Le ministre LeBlanc a indiqué sur les réseaux sociaux jeudi après-midi que le Canada n’appliquerait pas les droits de douane de rétorsion prévus sur des produits américains d’une valeur de 125 milliards $ et qu’il continuerait à faire pression sur l’administration Trump pour qu’elle supprime tous les droits de douane.

Les détails du décret de Donald Trump, lus jeudi dans le bureau Ovale, lient l’allègement tarifaire au maintien de l’acheminement de pièces automobiles conformes à l’Accord Canada-États-Unis-Mexique, connu sous le nom d’ACEUM, et à l’aide aux agriculteurs qui ont besoin de potasse pour l’engrais. Il a rempli une promesse faite par le président après une conversation avec les trois grands constructeurs automobiles — Stellantis, Ford et General Motors — mercredi.

Une déclaration explicative publiée par la Maison-Blanche a indiqué qu’il n’y aurait pas de droits de douane sur les marchandises en provenance du Canada et du Mexique qui réclament et remplissent les conditions pour bénéficier de la préférence ACEUM.

L’avocat spécialisé en droit commercial William Pellerin, associé chez McMillan LLP à Ottawa, a déclaré que, selon lui, le dernier décret signifie que tous les biens, automobiles et autres, qui répondent aux exigences des règles d’origine de l’ACEUM, seront exemptés de droits de douane.

Cependant, les exigences en matière de règles d’origine peuvent être complexes dans le cadre de l’accord commercial.

Les marchés sont en ébullition depuis que le président Trump a mis à exécution mardi sa menace d’imposer des droits de douane à l’échelle de l’économie canadienne et mexicaine, avec une taxe plus basse de 10 % sur l’énergie canadienne.

Ottawa a répondu aux droits de douane de Donald Trump en imposant des droits de douane de rétorsion sur 30 milliards $ de marchandises américaines le même jour. La deuxième vague de taxes canadiennes devait entrer en vigueur 21 jours plus tard.

« Ce n’est pas le moment de se réjouir, a déclaré Matthew Holmes, chef des politiques publiques de la Chambre de commerce du Canada. L’économie n’est pas un jouet avec lequel on peut jouer. Les menaces constantes et l’incertitude économique ont fait des ravages. »

Justin Trudeau a averti jeudi que le Canada « continuera à être dans une guerre commerciale lancée par les États-Unis dans un avenir prévisible ».

Donald Trump a déclaré qu’il y aurait « une petite interruption à court terme », mais il ne pense pas que ce soit « une grosse interruption ».

Plus tôt jeudi, le président Trump a publié sur les réseaux sociaux que le Mexique bénéficierait d’une pause d’un mois sur les tarifs douaniers pour la plupart des importations. Mais il semble que le décret exécutif lié au Mexique signé par Donald Trump soit similaire à l’allègement tarifaire dont a bénéficié le Canada.

Le premier ministre Justin Trudeau et Donald Trump se sont entretenus mercredi lors d’un appel que le premier ministre a qualifié de « coloré » et que le Wall Street Journal a qualifié de « passionné » et « contenant des grossièretés ».

Le secrétaire américain au Commerce Howard Lutnick a déclaré à la chaîne d’information économique CNBC plus tôt jeudi qu’il pensait qu’un accord était qu’un accord était probable parce que le Canada avait fait un travail « énorme » sur le fentanyl.

Le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, a déclaré que son gouvernement poursuivait l’application d’une surtaxe de 25 % sur l’électricité expédiée à 1,5 million d’Américains au Minnesota, à New York et au Michigan à partir de lundi.

L’anéantissement du pacte commercial continental

La guerre commerciale de Donald Trump a essentiellement anéanti le pacte commercial continental, ont déclaré mercredi les architectes canadiens et mexicains de l’ACEUM. Le négociateur en chef du Canada, Steve Verheul, et le négociateur en chef du Mexique, Ken Smith Ramos, ont expliqué que les droits de douane dévastateurs avaient techniquement suspendu l’accord commercial.

« Avec des droits de douane de 25 %, cela fait un trou complet dans l’accord commercial », a déclaré mercredi Steve Verheul. Cela le rend pratiquement inutile pour nous. En fait, cela laisse le Canada et le Mexique dans une situation bien pire que n’importe quel autre pays au monde, pratiquement. »

Mercredi, Donald Trump a annoncé l’exemption tarifaire d’un mois pour tous les véhicules échangés dans le cadre de l’ACEUM après avoir discuté avec les trois grands constructeurs automobiles — Stellantis, Ford et General Motors.

Donald Trump a fait avancer les prélèvements en utilisant la loi sur les pouvoirs d’urgence économique internationale — une loi de sécurité nationale qui lui donne le pouvoir de contrôler les transactions économiques — après avoir déclaré l’état d’urgence sur le fentanyl à la frontière nord.

Les données des douanes et de la protection des frontières des États-Unis montrent que seul un petit volume de fentanyl traverse illégalement les États-Unis depuis le Canada.

Steve Verheul a affirmé mercredi que l’utilisation du fentanyl comme excuse pour imposer des droits de douane au Canada était injustifiée. « Absolument rien de tout cela n’est nécessaire. »

Steve Verheul et Ken Smith Ramos ont été des personnages clés des négociations commerciales lorsque l’ACEUM a été négocié sous la première administration Trump pour remplacer l’Accord de libre-échange nord-américain. Donald Trump l’a décrit à l’époque comme le « meilleur accord que nous ayons jamais conclu ».

Steve Verheul et Ken Smith Ramos se sont associés à un cabinet d’avocats mondial et à Kevin Brady, un républicain du Texas et ancien président du comité des voies et moyens de la Chambre des représentants, pour former la Coalition pour le commerce nord-américain.

L’objectif de la coalition est de défendre l’ACEUM alors que l’administration Trump commence à mettre en œuvre un programme massif de droits de douane.

Donald Trump a ordonné des droits de douane de 25 % sur toutes les importations d’acier et d’aluminium aux États-Unis à partir du 12 mars — des droits de douane qui, comme l’a confirmé la Maison-Blanche, s’ajouteraient aux autres droits imposés au Canada. Donald Trump a signé un décret exécutif pour mettre en œuvre des « droits de douane réciproques » à partir du 2 avril.

Le président a déclaré jeudi que ces droits de douane étaient toujours en vigueur.

Les autres cibles potentielles d’une augmentation des droits de douane comprennent les automobiles, le cuivre, le bois d’œuvre et les produits agricoles.

« Les États-Unis ne sont plus un partenaire commercial fiable »

Certains ont avancé que les droits de douane visant le Canada et le Mexique étaient destinés à ébranler ces pays avant la révision obligatoire de l’ACEUM en 2026.

Les architectes de l’accord affirment que le meilleur scénario serait que le Canada, le Mexique et les États-Unis acceptent de modifier l’accord, même si cela semble peu probable, compte tenu de l’environnement géopolitique actuel.

« Les Canadiens pensent que les États-Unis ne sont plus un partenaire commercial fiable », a déclaré Steve Verheul lors du lancement de la coalition à Washington.

– Avec des dossiers de Kyle Duggan et Sarah Ritchie à Ottawa

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Le ministre Girard déposera son budget le 25 mars https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-ministre-girard-deposera-son-budget-le-25-mars/ Thu, 06 Mar 2025 12:10:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106021 Quelles seront ses propositions pour combler le déficit record?

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Le ministre des Finances du Québec, Eric Girard, a annoncé mercredi qu’il présentera son budget 2025-2026 le 25 mars prochain.

Il a indiqué dans une publication sur le réseau social X en soirée que «ce sera l’occasion de présenter notre plan pour soutenir le Québec face à l’incertitude économique».

En novembre dernier, le ministre Girard avait présenté une mise à jour économique dans laquelle il poursuivait son ménage des dépenses fiscales afin d’éviter de creuser davantage le déficit record de 11 milliards de dollars.

Il avait notamment annoncé que les travailleurs âgés de 60 à 64 ans n’auraient plus droit au crédit d’impôt pour la prolongation de carrière, une aide fiscale qui pouvait atteindre 1540 $ par année.

Il avait alors maintenu son objectif de retourner à l’équilibre budgétaire d’ici 2029-2030. L’imposition de droits de douane de 25 % par le président américain Donald Trump sur les importations venant du Canada pourrait toutefois changer la donne.

– Avec des informations de Caroline Plante

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