développement des affaires | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/tag/developpement-des-affaires/ Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 08 Oct 2025 10:53:28 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png développement des affaires | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/tag/developpement-des-affaires/ 32 32 La connexion expérientielle : le futur levier stratégique en affaires https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/sara-gilbert/la-connexion-experientielle-le-futur-levier-strategique-en-affaires/ Wed, 08 Oct 2025 10:53:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110224 ZONE EXPERTS — Et si la prochaine grande innovation était simplement… humaine ?

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Je suis récemment tombée sur une vidéo de Gary Vee sur Instagram. Si vous ne le connaissez pas, Gary est sans doute l’un des plus grands visionnaires en matière de tendances marketing. Il prédit les penchants à venir dans les médias sociaux, la visibilité et les affaires avec une justesse remarquable.

Dans cette vidéo, il décrit un concept qui m’a profondément marquée : le besoin croissant de se déconnecter pour mieux vivre.

Il parle de personnes qui sont payées pour parler et aller marcher avec les gens (ils en ont fait une entreprise !). Il explique que les festivals musicaux expérientiels, les clubs privés où l’on dépose son téléphone à l’entrée et les sorties sans appareils numériques deviendront la norme.

Cette déconnexion choisie, non imposée, s’installe tranquillement dans nos vies. Les gens commencent à vouloir passer leur samedi à marcher en nature plutôt qu’à faire défiler un fil d’actualités. Et selon lui, cette tendance atteindra son apogée d’ici 2026.

Et il a raison.

Ce besoin de se débrancher, de se retirer du bruit numérique pour reconnecter avec la vraie vie, devient une aspiration universelle. Prendre un café sans téléphone. Marcher en nature sans écouteurs. Simplement être, ici et maintenant. Rien qu’à y penser, je souris.

La connexion expérientielle prend forme

Plusieurs initiatives récentes démontrent ce besoin collectif de revenir à l’humain.

  • The Human Library® : un projet international où l’on peut « emprunter » un humain plutôt qu’un livre, le temps d’une conversation en tête-à-tête. L’objectif : écouter, comprendre, remettre en question les stéréotypes et retisser le lien humain à travers le dialogue. (Article intéressant)
  • Kletskassa : aux Pays-Bas, la chaîne d’épiceries Jumbo a mis en place des « caisses lentes » où l’on prend le temps de discuter. Ces espaces de conversation visent à briser l’isolement des personnes âgées (et moins âgées) et à remettre de la chaleur humaine dans une activité du quotidien. (Article à lire)

Ces initiatives nous rappellent une vérité simple : la connexion humaine est, et restera, le plus grand besoin, et défi, de notre époque.

Ce que cela signifie pour les affaires

Comprendre cette tendance, ou plutôt cette quête de sens et de présence, change la manière de créer des expériences clients.

Les conseillers qui s’en inspirent se distinguent naturellement : ils ne se limitent pas à la planification financière, ils ne vendent pas seulement des produits ou des services, ils créent des moments de reconnexion.

  • Repenser la rencontre client
    Plutôt que de s’asseoir chacun d’un côté d’un bureau, créer un espace chaleureux avec des fauteuils confortables, une petite table à café, une ambiance propice à l’échange authentique.

–Moins de protocole, plus de proximité.

  • Réinventer les événements clients
    Les événements en personne reviennent en force, mais les plus marquants ne portent pas sur les marchés financiers. Ils portent sur la vie.

Imaginez une soirée où l’on échange avec un auteur, un entrepreneur qui a osé bâtir ou rebâtir quelque chose d’unique, un créateur de mouvement social, une personne « ordinaire » qui s’est créé une vie extraordinaire, une conférence sur la qualité de vie à la retraite, sur l’art de ralentir, sur le changement identitaire que la retraite amène.

–Ces moments d’authenticité créent une proximité incomparable.

  • Expérimenter différemment
    Sortir du bureau et du cadre standard afin d’aller faire un cours de cuisine, un cours sur l’art du café avec un.e barista, faire du bénévolat, randonnées en montagne multigénérationnelles, lancement de livre…

–L’important n’est pas le format, mais la profondeur du lien créé.

Osez

Et évidemment, puisqu’au cœur de la connexion humaine, est la communication. Osez lancer des conversations de connexion.

  • Osez parler de leur relation avec l’argent ;
  • Osez poser des questions sur leurs rêves les plus fous, ceux qui sont dans la catégorie « un jour j’aimerais… » ou simplement osez les amener à rêver ;
  • Osez suggérer des livres qui parlent de l’importance de profiter pleinement de la vie (si vous cherchez des suggestions, simplement m’écrire, j’en ai plusieurs pour vous !) ;
  • Osez suggérer de prendre sa retraite maintenant pour réaliser un rêve ;
  • Osez questionner les peurs de manque d’argent non fondées ;
  • Osez challenger les croyances limitantes, ou les histoires sociales (du style que tous ont besoin de 804 millions de dollars pour prendre sa retraite !).

Dans cette ère ultra-connectée par les téléphones intelligents, l’intelligence artificielle, tout le bruit sur internet, l’être humain cherche plus que jamais à reconnecter profondément : avec soi, avec les autres, avec la vraie vie.

Le futur ne sera pas numérique.
Il est expérientiel.

Adopter la connexion expérientielle, c’est refuser l’agitation superficielle pour miser sur la profondeur, la présence et l’expérience. Et dans un monde saturé, ce choix devient une stratégie gagnante.

Sur ce… je quitte pour un 36 heures en montagne, sans électricité, sans eau courante, sans connexion internet afin de reconnecter avec moi et la vraie vie😊

Vos retours m’apportent toujours un immense plaisir. Si vous avez envie de poursuivre la conversation, retrouvez-moi sur LinkedIn, Facebook, YouTube, Instagram, ou écrivez-moi par courriel. J’aime autant lire vos réactions que partager ces réflexions.

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4 pratiques pour accélérer sa croissance https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/4-pratiques-pour-accelerer-sa-croissance/ Tue, 07 Oct 2025 10:46:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110017 DÉVELOPPEMENT – Selon une étude de LPL Financial.

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Pourquoi certains conseillers réussissent-ils à faire croître leur pratique beaucoup plus vite que d’autres ? Et comment certaines firmes parviennent-elles à accélérer leur développement ? Une étude du cabinet de courtage américain LPL Financial, relayée par Think Advisor, apporte des éléments de réponse.

Réalisée entre 2018 et 2024 auprès d’environ 14 000 conseillers et cabinets à différents stades de croissance, l’étude met en évidence quatre pratiques qui distinguent les organisations à forte progression.

Selon LPL, les conseillers et institutions qui mettent en œuvre ne serait-ce que deux de ces pratiques affichent des taux de croissance cinq fois supérieurs à ceux de leurs pairs.

  1. Cibler et séduire les bons prospects

Les cabinets les plus performants se concentrent sur des clients à fort potentiel à long terme, par exemple de jeunes entrepreneurs en pleine expansion ou des professionnels en début de carrière à revenus élevés.

Ils s’efforcent aussi de renforcer leur efficacité opérationnelle en automatisant certaines tâches administratives (signature électronique, gestion documentaire sécurisée), en intégrant des outils pour suivre les interactions clients en temps réel ou en déléguant la conformité et le back office à des équipes spécialisées pour libérer du temps aux conseillers.

Enfin, ils préparent leur organisation à soutenir la croissance en définissant des priorités claires et en exploitant leurs données pour identifier des pistes d’action ciblées.

Think Advisor cite l’exemple d’entreprises qui maintiennent un portefeuille équilibré, avec un âge médian des clients de 60 ans ou moins et généralement moins de 35 % de clients en phase de décaissement, afin d’anticiper les besoins de la prochaine génération et de sécuriser un flux continu d’actifs sous gestion.

  1. Mieux classer les clients pour mieux les servir

La segmentation de la clientèle est une autre pratique gagnante. Selon LPL Financial, 30 à 60 % de la croissance provient des clients qui détiennent le plus d’actifs sous gestion, et environ 35 % de la croissance vient de clients possédant 500 000 $ ou plus.

Segmenter permet d’affiner le modèle de service en fonction de critères concrets, tels que le montant de l’actif, l’étape de vie, la complexité de la planification, le potentiel de croissance ou l’affinité avec le conseiller. Cela aide à concentrer les efforts sur les segments à plus forte valeur ajoutée et d’ajuster le niveau de service au profil des clients.

  1. Approfondir la relation avec ses meilleurs clients

Selon l’étude, les conseillers et institutions qui détiennent 60 % ou plus des actifs des clients en mode-conseil enregistrent des gains récurrents par rapport à ceux qui se contentent d’offrir un service de courtage traditionnel.

La planification sur mesure et l’accompagnement adapté aux besoins complexes sont deux éléments essentiels pour fidéliser les clients à fort potentiel.

Miser sur le conseil permet de renforcer la relation, d’augmenter la rétention des actifs et de créer un cadre propice à des discussions plus riches avec la clientèle existante et la prochaine génération.

  1. Utiliser les données pour booster l’acquisition de clients

Les cabinets performants adoptent une approche proactive et pilotée par les données pour l’acquisition de nouveaux clients, par exemple en fusionnant avec un cabinet complémentaire afin de gagner instantanément une clientèle qualifiée, en tissant des partenariats avec des professionnels qui font affaire avec des clients à revenu élevé, ou en utilisant le marketing numérique (infolettres, réseaux sociaux, etc.) pour repérer et attirer des prospects ciblés.

Selon LPL Financial, les conseillers et institutions les plus performants renouvellent 10 % ou plus de leur clientèle chaque année tout en augmentant l’actif moyen sous gestion par nouveau client.

Il n’est pas nécessaire d’appliquer ces quatre leviers à la fois pour obtenir des résultats, précise Think Advisor. Une approche plus progressive permet de prioriser les actions suivies de l’impact le plus immédiat et de tester les changements avant de les étendre à l’ensemble de l’organisation.

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Miser sur les compétences humaines pour rivaliser avec l’IA https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/miser-sur-les-competences-humaines-pour-rivaliser-avec-lia/ Tue, 23 Sep 2025 10:49:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109421 DÉVELOPPEMENT — Les salariés qui combinent maîtrise technique et intelligence émotionnelle gagnent plus que la moyenne.

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Dans un monde du travail dominé par l’automatisation, l’intelligence artificielle (IA) et la robotisation, les compétences humaines (soft skills) deviennent plus importantes que jamais, selon les résultats d’une étude publiée par Harvard Business Review.

Alors que la technologie progresse à toute vitesse, des aptitudes comme l’empathie, la communication, la créativité ou la capacité à résoudre des problèmes complexes s’imposent comme des avantages compétitifs, montre l’étude réalisée par Raffaella Sadun et Joseph Fuller, professeurs à Harvard, et Matt Sigelman, président du Burning Glass Institute.

L’IA propose de remplacer certaines tâches répétitives et certaines fonctions intellectuelles, allant de la rédaction automatisée de rapports au traitement massif de données, en passant par la traduction de documents. Or, ce sont précisément les compétences relationnelles et cognitives qui prennent de la valeur dans ce contexte, indiquent les auteurs.

Leurs recherches montrent que les emplois combinant maîtrise technique et intelligence émotionnelle affichent une croissance plus rapide et des salaires supérieurs à la moyenne. « Les travailleurs qui sauront marier compétences techniques et savoir-être auront un avantage durable sur le marché du travail », signalent-ils.

Les chercheurs ont analysé des données américaines couvrant plus de 1 000 professions entre 2005 et 2019, incluant 70 millions de transitions professionnelles. Ils ont distingué les compétences de base, comme la compréhension écrite, le calcul, le travail en équipe, des compétences avancées comme la maîtrise de la blockchain.

Résultat : Les travailleurs dotés de solides compétences de base gagnent généralement des salaires plus élevés, accèdent plus facilement à des postes avancés et acquièrent plus vite de nouvelles compétences spécialisées. Ces aptitudes ne les aident pas seulement à décrocher un premier emploi : elles déterminent leur progression de carrière à plus long terme. Par exemple, la firme américaine de courtage Jane Street Capital, basée à New York, recrute des profils à haut potentiel non pas pour leur maîtrise de produits financiers complexes, mais pour leurs bases solides en maths qui leur permettent d’apprendre et d’évoluer rapidement.

L’étude montre aussi que les travailleurs possédant un large éventail de compétences de base s’adaptent plus facilement aux changements sectoriels. Cette capacité d’adaptation est cruciale, car certaines compétences spécialisées apparaissent et disparaissent continuellement. Des technologies comme Adobe Flash ont été rapidement remplacées par HTML5 et JavaScript, tandis que des compétences de niche comme Hadoop ou la blockchain connaissent des cycles rapides de popularité.

La « demi-vie » des compétences techniques, c’est-à-dire le temps au bout duquel la moitié des connaissances devient obsolète, est passée de dix ans dans les années 1980 à quatre ans aujourd’hui, et pourrait bientôt tomber sous les deux ans, signalent les chercheurs. Dans ce contexte, les compétences fondamentales servent de repères : elles facilitent l’apprentissage, permettent d’adapter les talents rapidement et aident à maintenir la performance malgré les bouleversements.

Dans les organisations où le roulement de personnel est élevé et le niveau de confiance bas, l’étude montre que les dirigeants misent peu sur le long terme et délaissent ces compétences fondamentales. En revanche, pour les organisations qui planifient à plus long terme, ces aptitudes déterminent non seulement la trajectoire d’un individu, mais aussi son plafond de progression.

Parmi les compétences fondamentales, les compétences sociales se révèlent déterminantes. Selon une étude sur l’emploi aux États-Unis, entre 1980 et 2012, les fonctions nécessitant de fortes interactions sociales ont progressé de près de 12 points de pourcentage, tandis que les postes techniques, mais peu interactifs ont diminué. Les emplois combinant compétences cognitives et sociales sont également les mieux rémunérés. Cette tendance est encore plus nette dans le management : depuis 2007, les offres d’emploi pour cadres valorisant la collaboration, le coaching et l’influence ont triplé, tandis que celles centrées sur la supervision traditionnelle ont décliné.

Des entreprises cheffes de file dans leur secteur ont intégré cette logique. Amazon investit en 2025 plus d’un milliard de dollars dans un programme visant à développer les compétences techniques et relationnelles de son personnel, tandis que Google utilise désormais les compétences relationnelles comme critères de promotion.

Au-delà des aptitudes sociales, plusieurs compétences sont particulièrement recherchées. Parmi celles-ci : l’intelligence émotionnelle, la communication claire, la créativité, la pensée critique et la collaboration.

Le défi pour les entreprises est double : repenser les critères d’évaluation et donner aux employés des occasions de développer ces compétences. Pour y parvenir, les dirigeants peuvent intégrer l’évaluation des soft skills dès l’embauche, même pour des postes spécialisés, en s’intéressant à la résolution de problèmes, à l’adaptabilité et à la communication. Ils peuvent également investir tôt dans la communication, la collaboration et l’agilité d’apprentissage plutôt que se concentrer uniquement sur les seules compétences techniques. Enfin, ils doivent montrer l’exemple et renforcer ces compétences au quotidien, en valorisant la communication réfléchie, la résolution collaborative et l’apprentissage transversal. Les outils comme le mentorat, la rétroaction par les pairs et les bilans d’équipe peuvent aider à enraciner cette culture.

 

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Relève en services financiers : cinq clés pour se démarquer https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/releve-en-services-financiers-cinq-cles-pour-se-demarquer/ Thu, 18 Sep 2025 11:00:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109692 DÉVELOPPEMENT — De l’importance du réseau, de la patience et du plaisir de s’impliquer.

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Faire ses premiers pas dans l’industrie des services financiers peut s’avérer intimidant, mais c’est aussi un terrain riche en possibilités pour ceux et celles qui savent s’entourer et persévérer. Dans cet entretien avec Finance et Investissement, Anabelle Corbeil, planificatrice financière et Conseillère en gestion de patrimoine à la Financière Banque Nationale, partage son parcours et ses conseils pour bâtir une carrière durable.

Finance et Investissement (FI) : Quel conseil donnez-vous à un jeune ou une jeune qui songe à faire carrière dans les services financiers ?

Anabelle Corbeil (AC) : D’abord, se questionner : est-ce le bon domaine pour moi ? Il faut en parler avec des gens du secteur, des collègues de confiance ou des professionnels expérimentés, afin de voir comment eux perçoivent ce rôle et ainsi s’assurer que cela corresponde avec notre vision des choses. C’est important de chercher de l’aide tôt dans notre parcours, des mentors et des conseils pour bien comprendre cette industrie avant de s’y engager pleinement.

FI : Plusieurs jeunes s’inquiètent du manque d’expérience. Qu’en pensez-vous ?

AC : Je comprends cette crainte, mais l’âge n’est pas un obstacle. J’ai commencé à 18 ans dans le secteur, en rejoignant l’équipe que mon grand-père avait fondée plus de 40 ans auparavant. J’ai débuté en travaillant à temps partiel tout en allant chercher la formation adéquate pour me démarquer et bien servir mes clients.

J’ai complété un baccalauréat en finance de l’ESG UQAM en 2023 et une maîtrise en fiscalité de l’Université de Sherbrooke en 2024. J’ai aussi effectué mon parcours académique en planification financière et j’ai obtenu mon titre de planificatrice financière (Pl. Fin.) au début de l’année 2025. C’est beaucoup de travail et d’engagement, mais comme mon père le répète, « ce n’est pas un sprint, c’est un marathon ». Et il a entièrement raison. Il faut donc éviter de se précipiter. Il faut miser sur soi, mais aussi s’entourer de bons partenaires d’affaires pour grandir durablement.

FI : Comment bâtir un réseau solide et définir sa clientèle ?

AC : Il faut prendre le temps de développer son réseau et de déterminer qui on souhaite aider : entrepreneurs, professionnels, médecins, jeunes, personnes âgées, etc.

Personnellement, je donne des conférences dans les universités pour sensibiliser les jeunes à l’investissement, et je participe aussi à des podcasts. Comme beaucoup d’influenceurs véhiculent des informations qui ne sont pas toujours tout à fait justes, je cherche à démystifier ces idées reçues : une démarche qui reflète bien ma personnalité.

Je m’implique également dans des associations, par exemple l’Association des femmes en finance du Québec (AFFQ), le Réseau des femmes d’affaires du Québec (RFAQ-Laval) et l’Association de la relève des services financiers (ARSF). S’impliquer est important et cela aide certainement à cerner ce que l’on cherche à faire véritablement. Ces activités m’aident aussi à affiner ma clientèle et à bâtir mon « book » de clients.

FI : Est-ce important de choisir un créneau précis ?

AC : Absolument. J’ai choisi de me spécialiser auprès des entreprises et des professionnels incorporés, car j’ai une expertise fiscale et je pensais pouvoir apporter une réelle plus-value pour ces clients. Cette spécialisation me permet de proposer des solutions adaptées, notamment pour mieux utiliser l’argent « dormant » dans les comptes de gestion.

FI : Comment se démarquer dans un milieu aussi concurrentiel ?

AC : Il faut être prêt à investir du temps. Participer à des événements en soirée, travailler certains week-ends, et prendre le temps qu’il faut pour bien comprendre les besoins de ses clients afin de mieux les accompagner. Il ne faut toutefois pas précipiter les choses. Une relation peut commencer par un refus, mais ce n’est pas parce qu’une personne a dit « non » la première journée que la réponse sera toujours la même. Il faut la garder sur notre radar et rester présent dans son esprit.

Aussi, dans ma pratique, je ne me présente pas comme une « jeune », mais bien comme membre à part entière d’une équipe complète composée d’un senior, d’un intermédiaire et d’une relève. Cela inspire confiance et démontre la continuité de notre approche.

FI : Quel dernier message souhaitez-vous transmettre ?

AC : Soyez passionné par ce que vous faites. Chaque matin, je me lève avec le sourire, même si mes journées se terminent parfois à 7 ou 8 heures le soir. J’ai toujours vu mon père et ma mère se lever avec le sourire, passionnés par leur travail. Je voulais, moi aussi, pratiquer un métier qui me stimule et qui m’apporte une véritable fierté.

Faire la différence dans sa communauté, faire du bénévolat et s’investir dans des conseils d’administration, ça aide à mieux comprendre la réalité des gens, y compris ceux qui ont des moyens plus limités. Nous évoluons dans un domaine très pointu et l’argent peut être une corde sensible pour bien des gens. La planification financière ne sert pas seulement aux grands projets : c’est aussi un levier pour aider les gens au quotidien.

Les cinq clés d’Anabelle Corbeil pour bâtir une carrière durable en finances :

  1. Trouver sa voie ;
  2. Développer son réseau et choisir sa clientèle ;
  3. Se spécialiser ;
  4. Investir du temps ;
  5. Cultiver la passion et l’engagement.

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Roynat Capital nomme un nouveau directeur régional au Québec https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/roynat-capital-nomme-un-nouveau-directeur-regional-au-quebec/ Mon, 15 Sep 2025 12:01:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109483 NOUVELLES DU MONDE – Pour soutenir sa croissance et renforcer ses liens avec l’écosystème technologique.

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Roynat Capital, une filiale de la Banque Scotia, a promu Vincent Baldwin Côté au poste de directeur régional croissance, technologie et innovation bancaire pour le Québec. Il aura pour mandat de stimuler le développement de la firme au Québec, de consolider les relations avec les clients et les investisseurs, et de renforcer les ponts avec l’écosystème technologique. Depuis janvier 2022, il occupait le poste d’associé directeur, technologie et innovation bancaire.

Vincent Baldwin Côté s’est joint à Roynat Capital en janvier 2022, à titre d’associé directeur, technologie et innovation bancaire. Avant son arrivée, il a occupé divers postes de direction, notamment chez Cognibox, où il était responsable des partenariats stratégiques, ainsi qu’à la Banque de développement du Canada (BDC) et à l’Agence Media Interactive aux Émirats arabes unis. Il est diplômé en administration des affaires et en management de l’École des sciences de la gestion de l’UQAM.

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Une nouvelle cheffe du développement des affaires au Canada chez Gestion SLC https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/une-nouvelle-cheffe-du-developpement-des-affaires-au-canada-chez-gestion-slc/ Thu, 04 Sep 2025 10:50:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109316 NOUVELLES DU MONDE – Véronique Lauzière prend du galon.

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Véronique Lauzière a été promue directrice générale principale et cheffe du développement des affaires et des relations avec la clientèle au Canada chez Gestion SLC. Diplômée de l’Université Concordia en actuariat (2008) et détentrice du titre de CFA, elle occupait depuis 2022 le poste de directrice générale, distribution institutionnelle.

Dans ses nouvelles fonctions, elle pilotera les relations avec la clientèle institutionnelle et assurera la promotion des solutions de placements de Gestion SLC, tant sur les marchés publics que privés. Elle représentera également Gestion SLC au sein de l’équipe de direction de Sun Life Québec, tout en poursuivant son travail à Montréal.

« Nous sommes ravis que Véronique puisse profiter de notre élan sur le marché québécois », a déclaré Steve Peacher, président général de Gestion SLC dans un communiqué.

Elle relèvera de Tim Boomer, directeur général principal et chef des solutions pour les clients et du développement des affaires en Amérique du Nord chez Gestion SLC. « Sa promotion témoigne de son leadership exceptionnel et de l’incidence importante qu’elle a eue sur nos affaires. Sa vision stratégique, sa connaissance approfondie de l’industrie et sa capacité à favoriser de solides relations avec la clientèle seront essentielles pour poursuivre notre expansion sur le marché canadien », a-t-il précisé.

Avant de rejoindre Gestion SLC, Véronique Lauzière a conseillé des régimes de retraite, des assureurs et divers investisseurs institutionnels, développant une expertise en gestion du risque. Elle a aussi occupé des postes de direction au sein de sociétés de services-conseils au Canada et aux États-Unis, dont Life Works, Morneau Shepell et Willis Towers Watson.

Gestion SLC est un gestionnaire de placements institutionnels à revenu fixe et alternatifs dont l’actif géré est de 408 milliards de dollars canadiens. La marque Gestion SLC désigne les activités de gestion d’actifs institutionnels de la Financière Sun Life, ainsi que les entités Sun Life Capital Management (U.S.) LLC aux États-Unis et Gestion de capital Sun Life (Canada) au Canada.

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5 conseils pour repenser la gestion financière avec les clients TDAH https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/5-conseils-pour-repenser-la-gestion-financiere-avec-les-clients-tdah/ Thu, 04 Sep 2025 10:50:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109120 DÉVELOPPEMENT - Accompagner les clients neurodivergents demande de repenser la planification.

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Lorsqu’il s’agit de conseiller des clients atteints de trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), les approches financières classiques se révèlent parfois inefficaces, signale la planificatrice financière Jodie Stauffer dans Advisor.ca.

Le TDAH, qui touche environ 4 % à 6 % des adultes au Canada (soit près de 1,8 million de personnes selon la Canadian ADHD Resource Alliance) entraîne des comportements tels que l’impulsivité, l’hyperfocalisation ou la difficulté à suivre une routine. Ces comportements rendent la gestion de l’argent plus complexe. Les stratégies conventionnelles doivent être adaptées, indique Josée Stauffer, qui a fondé Parallax Planning & Wealth, une firme dédiée aux clients neurodivergents. Voici cinq stratégies inspirées de son approche :

  • Simplifier au maximum les outils financiers

La complexité est l’ennemi numéro un des personnes atteintes de TDAH, affirme Jodie Stauffer, ayant elle-même reçu un diagnostic il y a 18 ans. Un plan trop technique, comportant plusieurs étapes, risque de décourager ces clients. « Si un processus n’est pas simple, il ne sera pas mis en pratique », explique-t-elle.

Plutôt que de multiplier les documents chargés de chiffres et les longues explications, elle recommande d’utiliser des solutions automatisées (paiements, épargne systématique) et des outils visuels clairs. Elle propose à ses clients des étapes codées par couleur pour rendre leurs choix financiers plus tangibles. Ces outils créent un sentiment de clarté et réduisent la charge cognitive associée à la planification financière, indique-t-elle. « Réduire les frictions et éliminer les décisions répétitives augmente les chances de succès. »

  • Privilégier des rencontres courtes et ciblées

Un autre élément clé consiste à limiter la durée des rencontres et à se concentrer sur un seul thème à la fois. « Avec le TDAH, 20 ou 30 minutes sur un sujet unique peuvent être plus productives qu’une rencontre de deux heures », affirme la conseillère. Cette approche permet d’éviter la surcharge d’informations et de s’assurer que le client quitte chaque rencontre avec une action concrète à entreprendre. La conseillère privilégie les conseils rapides et la clarté sur les flux de trésorerie.

Plutôt que de percevoir le trouble uniquement comme une difficulté, Josée Stauffer recommande de tirer parti de certains atouts de ce profil, comme la faculté de pouvoir se concentrer de manière intense sur un élément. « L’hyperfocalisation peut être un superpouvoir lorsqu’elle est bien dirigée », souligne la planificatrice financière. On peut encourager le client à canaliser cette énergie dans des moments clés, pour établir un plan, revoir ses finances une fois par mois ou encore se fixer un objectif financier précis.

  • Fractionner les objectifs financiers en petites étapes

Un horizon à long terme, comme la retraite, paraît souvent abstrait pour ces clients. Pour les amener à passer de l’intention à l’action, Jodie Stauffer recommande de découper les grands objectifs en petits pas réalistes et mesurables. « Un objectif sur 30 ans n’aura aucun impact si le client ne sait pas quoi faire cette semaine », souligne la planificatrice financière. « Il ne s’agit pas seulement de produire un document, mais de provoquer un changement concret : modifier la façon dont la personne perçoit son argent et l’aider à progresser. » Chaque petite victoire peut créer un sentiment de progression qui entretient la motivation, signale-t-elle.

  • Effectuer des rappels et des suivis réguliers

Pour les personnes dont la gestion de l’attention et de la mémoire est plus difficile, la constance prime sur l’intensité. Assurer un suivi régulier est indispensable, précise Josée Stauffer. Elle préconise une relation d’au moins un an, avec des suivis mensuels ou trimestriels plutôt qu’un rendez-vous annuel chargé. « La régularité crée la confiance. C’est ce qui permet d’ancrer de nouvelles habitudes. » Des rendez-vous plus fréquents permettent de maintenir l’élan et d’éviter que les bonnes intentions s’essoufflent entre deux bilans.

  • Favoriser une relation positive avec l’argent

Au-delà des chiffres, Josée Stauffer insiste sur l’importance de transformer la relation émotionnelle avec leurs finances pour les clients neurodivergents, souvent marquée par l’anxiété. Elle met l’accent sur des échanges positifs, des encouragements et une communication claire. « Mon rôle est de les aider à comprendre où va leur argent. Une fois que cette clarté est acquise, on peut bâtir des stratégies de retraite et d’épargne plus solides. » Une relation apaisée avec l’argent permet de réduire l’anxiété financière et renforcer l’engagement, précise-t-elle.

La conseillère constate également que les clients TDAH réagissent positivement lorsqu’on les responsabilise et les implique dans les stratégies. « Ce n’est pas seulement donner un plan et souhaiter bonne chance : il faut cheminer à leurs côtés », insiste-t-elle.

Info : Questions à poser à un client atteint de TDAH

  • Quels outils ou formats vous aident le plus à rester organisé ?
  • Préférez-vous de courtes rencontres fréquentes ou des suivis plus espacés ?
  • Quelles décisions financières vous causent le plus de stress ?
  • Quels petits succès financiers vous ont encouragé récemment ?

Source : CHADD (Children and Adults with Attention-Deficit/Hyperactivity Disorder)

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Fraudes financières : 6 messages clés à transmettre aux clients https://www.finance-investissement.com/fi-releve/nouvelles-fi-releve/fraudes-financieres-6-messages-cles-a-transmettre-a-vos-clients/ Tue, 02 Sep 2025 11:06:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109068 DÉVELOPPEMENT – Pourquoi expliquer les méthodes des fraudeurs n’est pas une perte de temps.

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En se faisant passer pour des experts connus, des fraudeurs exploitent la confiance des investisseurs et parviennent à les convaincre de placer leur argent dans des arnaques. Ben Félix, chef des investissements chez PWL Capital et podcasteur, en fait régulièrement l’expérience : des fraudeurs utilisent son image, sa voix clonée par l’intelligence artificielle (IA) et même ses vidéos sur YouTube pour duper des épargnants.

« Il faut être super prudent. J’ai vu des gens utiliser l’IA pour cloner ma voix, afin d’envoyer une petite note de voix dans un message directement sur Twitter, en essayant de convaincre les gens qu’ils étaient moi », raconte-t-il.

Le phénomène coûte cher. Le Centre antifraude du Canada estime que 310 millions de dollars ont été perdus en 2024 dans des fraudes liées à l’investissement. Or, jusqu’à 95 % des cas ne sont jamais déclarés, ce qui laisse penser que le montant réel est beaucoup plus élevé. Des études montrent que former les clients spécifiquement à reconnaître un type de fraude les rend beaucoup moins vulnérables. En expliquant concrètement les tactiques des escrocs, il est possible de renforcer la vigilance des clients et leur capacité à dire « non ».

Voici six messages simples à répéter régulièrement aux clients pour leur éviter de tomber dans les principaux pièges tendus par les fraudeurs, expliqués dans le podcast Rational Reminder.

  1. « Je ne vous contacterai jamais par WhatsApp ou Instagram »

Les fraudeurs utilisent les messageries instantanées pour approcher leurs cibles. Ils se font passer pour un conseiller qui a pignon sur rue, en créant de faux profils avec la photo et le nom de l’expert, afin de proposer des « occasions exclusives » ou des « rendements garantis ». Or, il faut savoir qu’aucun professionnel réglementé ne propose d’investissement via ces canaux. Si le contact ne vient pas d’une adresse professionnelle vérifiable ou d’un appel officiel, il s’agit presque toujours d’une fraude.

« J’apprécie que vous écoutiez mes podcasts et regardiez mes vidéos, mais il est extrêmement improbable que je vous contacte, même si vous êtes un client de PWL Capital. Nous avons des équipes de planificateurs financiers et de gestionnaires de portefeuille qui traitent directement avec les clients, et ils ne communiqueront pas avec vous par WhatsApp, ou par Instagram », dit Ben Félix.

  1. « Méfiez-vous des promesses dans les commentaires et sur les cryptos »

Beaucoup de fraudeurs contactent leurs victimes à partir de fausses recommandations laissées dans la section commentaires de vidéos de conseillers sur les réseaux sociaux. La plupart de ces escrocs opèrent à l’étranger, hors de portée du système légal canadien.

« Si vous avez trouvé votre nouveau conseiller dans la section des commentaires de l’une de mes vidéos et qu’il vous promet de gros profits en investissant dans les cryptomonnaies et les actions, c’est une escroquerie. Si je vous contacte, ce ne sera pas pour vous donner des conseils ou vous dire de vous inscrire sur une plateforme d’investissement », affirme le youtubeur.

  1. « Les rendements garantis n’existent pas »

Certaines arnaques promettent des rendements mensuels assurés de 5 à 10 % par mois, soit environ 80 % par an. Ces chiffres sont irréalistes. Même les fonds d’investissement les plus performants, comme Medallion de Renaissance Technologies, n’ont jamais généré de tels résultats réguliers. « Si quelqu’un vous promet un revenu garanti, c’est qu’il tente de vous manipuler », résume Ben Félix. La prudence doit primer devant toute offre trop belle pour être vraie.

  1. « Ne cliquez pas sur n’importe quel PDF »

Les fraudeurs n’hésitent pas à faire circuler de faux documents truffés de jargon pseudo financier. Derrière des graphiques et des chiffres séduisants, certains fichiers peuvent contenir des logiciels malveillants ou des promesses absurdes, comme une « assurance contre les pertes ». Conseil de base : ne jamais ouvrir un document sans en avoir vérifié la source au préalable. Les PDF et autres documents envoyés par courriel peuvent contenir des codes malicieux. Il faut éviter de les ouvrir sans prendre de précaution.

  1. « Attention aux biais psychologiques »

Les escrocs savent manipuler les émotions. Ils peuvent jouer sur l’optimisme excessif, la peur de manquer une occasion ou encore la confiance accordée à une figure crédible. Le biais d’optimisme conduit les clients à surestimer la probabilité de gains financiers, tandis que l’effet halo les pousse à juger quelqu’un sur la base d’une première impression positive. La maximisation du plaisir immédiat et la généralisation à partir d’exemples ponctuels, comme des hausses récentes de titres boursiers, sont également des leviers psychologiques couramment utilisés par les fraudeurs.

Deux techniques reviennent souvent :

  • le « pump and dump », où une petite action est artificiellement gonflée avant que les fraudeurs ne revendent en laissant les victimes avec des pertes ;
  • le « pig butchering », ou « fraude du boucher », qui consiste à soutirer de plus en plus d’argent aux victimes en commençant par de petites sommes.
  1. « Vérifiez toujours la légitimité du conseiller »

Au Canada, tout conseiller est enregistré auprès d’un organisme de réglementation. On peut vérifier son nom, son numéro d’inscription et son adresse officielle avant d’agir. En cas de doute, on peut consulter les registres officiels ou appeler directement l’entreprise pour vérifier si le conseiller y travaille. Une mesure comme la désignation d’une personne de confiance permet par ailleurs de nommer une personne que le conseiller peut contacter en cas de soupçon de fraude ou de vulnérabilité, ce qui offre un filet de sécurité supplémentaire.

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Diriger au cœur de la tempête https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/diriger-au-coeur-de-la-tempete/ Thu, 28 Aug 2025 11:00:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109029 DÉVELOPPEMENT – Comment utiliser les sciences comportementales et l’IA pour gérer le stress.

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Dans un contexte économique marqué par l’incertitude, le stress constitue un risque important pour les dirigeants. Selon des recherches de DNA Behavior relayées par Advisorpedia, les sciences comportementales et l’intelligence artificielle (IA) offrent de nouveaux outils permettant d’identifier les déclencheurs de stress et de prévenir l’épuisement professionnel.

Le burnout ne se limite pas à une surcharge de travail. Il résulte également de traits de personnalité, d’attentes et de modes de fonctionnement propres à chaque individu, selon la recherche en sciences du comportement. À court terme, la pression peut agir comme un moteur, stimuler la performance et renforcer la motivation. Cependant, au-delà d’un certain seuil, même les dirigeants les plus aguerris peuvent « craquer », avec des conséquences directes sur leur prise de décision et la performance de l’organisation.

Pour limiter le risque d’épuisement professionnel, il est essentiel de développer la conscience de soi. Identifier les responsabilités en adéquation avec ses forces naturelles, tout en repérant celles qui dévient de son mode de fonctionnement, permet de réduire le stress, de mobiliser de nouvelles ressources et d’anticiper les tensions avant qu’elles n’affectent la prise de décision.

Cartographier les déclencheurs comportementaux

Sous la pression, la personnalité profonde se révèle. DNA Behavior distingue dix profils principaux, chacun exposé à des déclencheurs spécifiques, dont :

  • L’initiateur : orienté résultats, il privilégie les décisions rapides et directes. Ses facteurs de stress incluent la perte de contrôle, l’impossibilité d’atteindre ses objectifs et l’enlisement dans les détails opérationnels.
  • Le penseur élégant : combinant rigueur et sens relationnel, il recherche la validation et les échanges. Il est fragilisé par l’isolement, la surcharge de projets ou le manque de reconnaissance.
  • L’influenceur : motivé par les interactions et la persuasion, il est sensible au rejet social, à l’absence de participation et au manque de visibilité de ses initiatives.
  • Le stratège : analytique et visionnaire, il se trouve stressé par l’exécution répétitive, le manque de données fiables ou l’imprévisibilité des décisions de ses pairs.
  • Le soutien pragmatique : orienté vers la stabilité et l’accompagnement, il est perturbé par les changements brusques, l’ambiguïté des rôles et le conflit au sein de l’équipe.
  • L’innovateur créatif : concentré sur la nouveauté et l’expérimentation, il est sensible aux contraintes, aux processus trop rigides et à l’absence de liberté dans la prise de décision.
  • Le gestionnaire analytique : orienté vers la précision et la planification, il est stressé par l’imprévu, la rapidité des changements et les décisions prises sans données fiables.

Si certains profils (influenceurs, initiateurs et stratèges) sont plus répandus parmi les dirigeants performants, aucun style n’exclut le leadership. L’enjeu consiste à comprendre la réaction de chaque profil sous pression et à mettre en place des stratégies ciblées pour réduire le risque d’épuisement professionnel.

Des mesures concrètes

Identifier les déclencheurs de stress ne suffit pas. Il faut mettre en place des stratégies opérationnelles, comme réorganiser les responsabilités afin de limiter la surcharge, déléguer davantage, organiser des équipes complémentaires ou ajuster l’environnement de travail. Ces mesures contribuent à maintenir la performance et l’engagement, tout en anticipant certains comportements qui amplifient le stress.

Dans ce contexte, l’IA peut être utile pour automatiser l’analyse des données comportementales et générer des recommandations personnalisées, produire des rapports détaillés ainsi que des tableaux de bord interactifs, selon DNA Behavior. Elle peut étalement aider à créer des scénarios d’action pour gérer les conflits, les transitions de carrière ou la planification financière.

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Les meilleures questions de coachs https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/les-meilleures-questions-de-coachs-pour-faire-evoluer-sa-pratique/ Thu, 14 Aug 2025 11:05:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108705 DÉVELOPPEMENT – Des pistes inspirées du coaching pour faire évoluer sa pratique.

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Prendre un temps de recul sur sa pratique professionnelle permet de rester pertinent et efficace. Ce processus d’analyse stratégique, mené en solo ou avec un mentor, permet de clarifier ses priorités, d’optimiser son mode de fonctionnement et de mieux servir sa clientèle. Inspirées de questions de coaching partagées par Advisorpedia, ces pistes de réflexion peuvent servir de point de départ pour passer à l’action sans attendre.

Quelles occasions négligées pourraient être mieux exploitées ?

Certaines occasions de croissance ou d’optimisation sont déjà présentes dans l’environnement de travail, mais passent sous le radar, faute de temps, de vigilance ou d’intention. Il peut s’agir, par exemple, d’un segment de clientèle encore peu sollicité, mais prometteur, ou d’un service qui plaît aux clients, sans être mis de l’avant, ou d’une collaboration potentielle avec un autre professionnel (comptable, fiscaliste, notaire), mais qui reste informelle.

Prendre le temps d’identifier ce qui fonctionne déjà, même à petite échelle, peut servir de point de départ. Mieux exploiter une piste déjà existante, plutôt que de chercher à en créer une nouvelle, permet souvent d’obtenir des résultats concrets, avec des ressources limitées.

Quels irritants freinent l’efficacité au quotidien ?

Certains obstacles récurrents deviennent invisibles à force d’habitude. Il peut s’agir d’une plateforme technologique mal adaptée, d’un processus d’accueil des clients trop long ou encore de la gestion répétitive de tâches administratives qui grugent votre temps.

Ces irritants nuisent non seulement à la productivité, mais aussi à la qualité de vie professionnelle : baisse de productivité, surcharge mentale, perte de motivation. Faire l’inventaire de ces éléments permet d’identifier ce qui pourrait être automatisé, délégué ou supprimé. Simplifier l’environnement de travail offre un gain immédiat en efficacité et libère de l’énergie pour se concentrer sur des activités à plus forte valeur ajoutée.

Quels aspects de la pratique mériteraient d’être mis davantage en avant ?

Trop souvent, on cherche à corriger ses faiblesses, alors que miser sur ses forces est souvent plus rentable. Pourtant, miser sur ce que l’on fait particulièrement bien est souvent plus rentable. Il peut être utile d’identifier les compétences ou approches qui créent le plus de valeur pour la clientèle : des interventions spécifiques, une expertise distinctive ou une capacité d’écoute hors du commun, par exemple.

Mettre ces éléments au cœur de son offre peut accroître l’impact de son travail, tout en renforçant la satisfaction client.

Quelles responsabilités gagneraient à être déléguées ou abandonnées ?

Avec le temps, certaines tâches accomplies autrefois n’ont plus leur place dans l’agenda. Pourtant, il est fréquent de les conserver par habitude ou par souci de contrôle : gestion des courriels ou de l’agenda, préparation de documents clients ou suivi de certaines opérations administratives. Ces tâches figurent souvent parmi les activités à faible valeur ajoutée qui pourraient être confiées à un adjoint ou externalisées.

Se décharger de ces responsabilités ouvre du temps pour se concentrer sur le conseil stratégique, le développement d’affaires ou la formation continue, ce qui contribue directement à faire évoluer la pratique.

Quelles décisions importantes ont été repoussées indéfiniment ?

Certaines décisions clés sont repoussées, parfois depuis des mois. Pourtant, leur mise en œuvre est souvent le déclencheur d’une amélioration importante. Il peut s’agir d’un recrutement, d’un changement d’outil technologique, d’une révision du modèle de tarification, d’un changement de structure ou de partenaires. Lorsqu’elles sont différées trop longtemps, ces décisions deviennent des freins au développement.

Repérer l’une de ces décisions en suspens et mettre en œuvre une première action concrète peut suffire à relancer un cycle d’amélioration. L’inaction peut finir par coûter plus cher que l’erreur.

La vision actuelle est-elle toujours en phase avec les objectifs professionnels ?

Le secteur des services financiers évolue rapidement. En quelques années, les technologies changent, les attentes des clients se transforment et les priorités personnelles ou professionnelles peuvent évoluer. Il est donc légitime de se demander si la vision initiale est toujours pertinente.

Réfléchir à ce que l’on souhaite accomplir au cours des prochaines années ou éviter aide à vérifier si les actions quotidiennes mènent toujours dans la bonne direction. Aligner sa vision et ses décisions permet de garder le cap, d’éviter la dispersion et de préserver son énergie. Chaque réponse ouvre une porte vers une action concrète, aussi modeste soit-elle.

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