couverture de change | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/tag/couverture-de-change/ Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 01 Oct 2025 10:58:55 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png couverture de change | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/tag/couverture-de-change/ 32 32 Les CCAÉ et leurs différences avec les FNB https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/alain-desbiens/les-ccae-et-leurs-differences-avec-les-fnb/ Wed, 08 Oct 2025 10:06:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109995 FOCUS FNB – Ces certificats aident conseillers et clients à obtenir une exposition à des titres individuels étrangers.

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Pour un conseiller, un gestionnaire de portefeuille et/ou un investisseur professionnel, il est très difficile d’acheter des actions individuelles de sociétés japonaises ou européennes. Les certificats canadiens d’actions étrangères (CCAÉ) sont une manière de s’y exposer dans un outil de placement en dollars canadiens et assorti d’une couverture de change intégrée.

Examinons quels en sont les caractéristiques principales, les avantages, les inconvénients, les frais. Et comment ils se comparent aux fonds négociés en Bourse (FNB).

Les CCAÉ sont l’équivalent en français des Canadian Deposit Receipt ou CDR. Ils sont des instruments financiers qui détiennent des titres de propriété de sociétés étrangères, mais qui sont négociés en dollars canadiens sur les bourses canadiennes. Cette approche donne aux clients canadiens la possibilité d’accéder aux marchés mondiaux sans avoir à interagir directement dans les opérations de change ou à composer avec les fluctuations des devises.

Le marché des CCAÉ au Canada a commencé en 2021. Il ajoutait un nouveau moyen pour les Canadiens d’investir à l’échelle mondiale sans les barrières traditionnelles des devises étrangères ou des plateformes de négociation offshore.

La CIBC a lancé son premier CCAÉ en 2021. BMO est entré dans l’espace des CCAÉ en 2025, apportant sa propre gamme de CCAÉ axée sur des entreprises internationales de grande qualité et à forte capitalisation en Europe et en Asie.

À la fin de juillet, il y avait au Canada 147 CCAÉ. CIBC offre103 CCAE et BMO, 44. Ils étaient alors les seuls acteurs dans le domaine au Canada. Il y avait un encours de 11,31 milliards de dollars (au 31 juillet 2025) dans les CCAÉ, selon BMO.

Avantages

  1. Exposition mondiale en dollars canadiens. Les CCAÉ permettent aux investisseurs canadiens d’accéder à des entreprises internationales sans avoir besoin de négocier sur des marchés étrangers. Toutes les transactions sont effectuées en dollars canadiens ($ CA), éliminant le besoin de conversion de devises.
  2. Couverture de change. Les CCAÉ comprennent une couverture de change, ce qui aide à protéger les investisseurs contre la volatilité des devises étrangères.
  3. Exposition aux fractions d’actions. Les CCAÉ sont généralement proposés autour de 10 $ ou 20 $, ce qui les rend accessibles à un plus large éventail d’investisseurs. Cela réduit la barrière à l’entrée pour les actions étrangères à prix élevé.
  4. Liquidité et accessibilité. Les CCAÉ sont négociés comme n’importe quelle autre action ou FNB. Ils sont disponibles chez tous les courtiers et peuvent être détenus dans des comptes enregistrés et non enregistrés.
  5. Droits de dividende et de vote. Les investisseurs reçoivent des dividendes en dollars canadiens, proportionnellement à leurs avoirs. Les investisseurs peuvent indiquer comment exercer leurs droits de vote sur les actions sous-jacentes.
  6. Traitement fiscal. Semblable à la détention d’actions directement, les gains issus de la vente de CCAÉ devraient généralement être considérés comme des gains en capital. Les détenteurs devraient consulter leurs propres conseillers fiscaux pour obtenir des conseils concernant les conséquences fiscales sur le revenu liées à l’acquisition, à la détention et à la cession de CCAÉ.
  7. Les CCAÉ offrent une diversification géographique, permettant aux investisseurs de détenir des actions dans des entreprises des États-Unis, du Japon, d’Allemagne, de Suisse, du Danemark, des Pays-Bas et d’Espagne.

Inconvénients

  1. Couverture de marché limitée. Bien que l’univers des CCAÉ soit en expansion, il reste cependant limité à certaines grandes entreprises dans des pays sélectionnés.
  1. Impôt sur les dividendes retenu à la source. Les distributions versées sur les CDR-CCAÉ peuvent être soumises à des impôts étrangers retenus à la source.
  1. Les frais de ces produits sont intégrés dans le coût de protection des devises. Il n’y a pas de frais de gestion directs pour les CCAÉ. Les manufacturiers de CCAÉ ne facturent pas de frais de gestion. Cependant, CIBC et BMO perçoivent une compensation grâce à l’écart du taux de change à terme utilisé dans la couverture et ne dépassera pas 60 points de base (0,60 %) par an en moyenne, sauf indication contraire. Par ailleurs, ces produits, à l’instar d’autres produits négociés en Bourse sont assortis d’autres coûts de détention indirects, comme le coût de l’écart cours acheteur/cours vendeur.
  2. Faible risque de change.

De manière générale, le risque de change peut amplifier les pertes en actions. Par exemple, pendant la chute des marchés au début de 2022, à la fois l’euro (EUR) et le yen japonais (JPY) ont chuté fortement par rapport au dollar canadien (CAD), augmentant les pertes pour les positions boursières internationales non couvertes.

Les CDR-CCAÉ permettent aux investisseurs de s’exposer à des entreprises internationales spécifiques, avec le risque de change minimisé — faisant que le résultat de l’investissement est déterminé par la performance de l’entreprise, et non par les mouvements des devises.

Notons que la couverture de change est rajustée quotidiennement, ce qui réduira de manière importante le risque de la devise. Cependant, ce risque n’est pas complètement éliminé, comme l’indique le Cboe : « Certains écarts de suivi peuvent survenir en raison de l’écart intégré dans le taux de change à terme notionnel utilisé pour fournir la couverture, ainsi que de la différence entre les taux d’intérêt à court terme autour du monde et au Canada). »

Différences entre les CCAÉ et les FNB

Les CCAÉ et les FNB présentent certes chacun leurs caractéristiques et leurs avantages, mais les distinctions entre eux sont importantes. En voici les principales.

  1. Devise de négociation. Les CCAÉ sont négociés en $ CA, ce qui simplifie l’accès pour les investisseurs canadiens. Certains FNB offrent des parts en $ CA et/ou en $ US.
  2. Couverture de change. Les CCAÉ sont dotés d’une couverture intégrée réduisant au minimum la volatilité des changes. De leur côté, certains FNB offrent des versions couvertes, d’autres pas.
  3. Objectif général. Les CCAÉ visent de donner accès à des sociétés mondiales individuelles avec une exposition ciblée. De nombreux FNB offrent une exposition large à des marchés et des secteurs entiers.
  4. Dividendes ou distributions et droits de vote. Les CCAÉ donnent droit à des dividendes en $ CA (le cas échéant) et un droit de vote sur certaines résolutions d’actionnaires proportionnel au nombre d’actions étrangères sous-jacentes auquel les investisseurs ont droit. Pour les FNB, les investisseurs peuvent recevoir des distributions selon que les émetteurs sous-jacents détenus par le FNB déclarent des distributions ou des dividendes, mais n’ont pas de droit de vote direct.
  5. Conçus pour être accessibles, les CCAÉ sont offerts habituellement à environ 10 $ ou 20 $ par action. Le coût unitaire des parts de FNB dépend du fournisseur et de sa stratégie de mise en marché
  6. Les CCAÉ sont sans frais de gestion continus, mais les émetteurs de CCAÉ tirent des revenus de la couverture de devises. Pour les FNB, les frais de gestion sont généralement peu élevés. Les versions couvertes comportent des coûts supplémentaires qui sont pris en compte dans le ratio des frais de gestion (RFG) du FNB. Les FNB à stratégie active comportent des frais de gestion plus élevés que les FNB à gestion indicielle.
  7. Client idéal. Les CCAÉ sont utiles pour les investisseurs canadiens à la recherche d’une exposition mondiale en évitant la complexité des opérations de change. Les FNB conviennent généralement davantage aux investisseurs axés sur la diversification et l’exposition large au marché, selon le FNB choisi.

En résumé, les CCAÉ permettent une plus grande accessibilité de l’investissement étranger pour les conseillers et gestionnaires de portefeuilles.

Je remercie Finance et Investissement de me permettre d’exprimer mon point de vue sur les forces, les défis et les enjeux d’un secteur auquel je crois énormément. Au plaisir de continuer à dialoguer avec vous sur le secteur des FNB les CCAÉ et le monde de l’investissement.

Alain Desbiens

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FNB de titres à revenu fixe : diversifier pour mieux encaisser https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-de-titres-a-revenu-fixe-diversifier-pour-mieux-encaisser/ Wed, 10 Sep 2025 10:11:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109254 FOCUS FNB – L’idée est de combiner plusieurs segments pour bâtir un portefeuille obligataire plus résilient.

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Si les portefeuilles d’actions des conseillers et de leurs clients se sont ouverts au monde depuis longtemps, leur allocation en titres à revenu fixe est restée… fixe. Beaucoup d’investisseurs canadiens continuent de concentrer cette portion dans les obligations émises au Canada de bonne qualité. Pourtant, jamais l’univers obligataire n’a offert autant de possibilités de diversification. Les fonds négociés en Bourse (FNB) de titres à revenu fixe couvrent désormais une gamme de segments de ce marché et de profils de risque qui n’ont parfois rien en commun. Rester cantonné au marché canadien de haute qualité, c’est ignorer une grande partie des occasions disponibles.

Pour comprendre pourquoi la diversification est essentielle, il faut revenir à la nature même des titres à revenu fixe. Son principal atout, mais aussi sa principale faiblesse, est que les flux monétaires sont fixes. C’est une force en période de ralentissement économique, de récession ou de désinflation, car la certitude de recevoir un revenu qui ne baissera pas augmente la valeur des obligations. Or, c’est une faiblesse lorsque l’inflation repart ou que la croissance économique s’accélère. Dans ces contextes, les revenus variables, comme ceux provenant des actions, augmentent avec l’économie, alors que les titres à revenu fixe perdent de leur attrait.

Autrement dit, revenu fixe et revenu variable ne brillent pas dans les mêmes environnements économiques. En période de récession, la stabilité d’une obligation offrant un rendement du coupon de 4 % est précieuse, et la demande pour cette obligation s’accroît. Cependant, lorsque l’économie croît rapidement, les bénéfices auxquels les actionnaires ont droit peuvent grimper bien au-delà de ce 4 %, alors que le coupon obligataire, lui, reste inchangé.

Même si les coupons sont fixes, les prix des obligations bougent. La raison est simple : ils réagissent aux grandes forces macroéconomiques. Les taux d’intérêt en sont le facteur le plus évident : la relation entre les taux et le prix des obligations est si mécanique que les négociateurs obligataires raisonnent souvent directement en termes de taux. Rappelons que lorsque les taux de rendement montent, les prix des obligations baisse et vice-versa.

L’inflation anticipée est tout aussi déterminante : si elle est projetée à 5 % pour les prochaines années, une obligation qui rapporte moins devient instantanément moins attrayante. Dans le cas des obligations internationales, les variations de devises et les flux de capitaux jouent aussi un rôle important.

À ces forces macroéconomiques s’ajoutent des risques propres, liés à la fois aux émetteurs et aux instruments eux-mêmes, comme le crédit : la capacité ou la volonté d’un émetteur à respecter ses engagements n’est jamais garantie. Les investisseurs exigent en contrepartie une prime de rendement.

Devant cette diversité de facteurs, traiter la catégorie des titres à revenu fixe comme un bloc homogène est une erreur. Les investisseurs disposent aujourd’hui d’outils pour diversifier leurs expositions de plusieurs façons.

Les obligations à court terme, par exemple, réduisent la sensibilité d’un portefeuille aux mouvements brusques de taux directeurs, même si la gestion active de la duration d’un portefeuille reste l’instrument principal d’ajustement.

Les obligations indexées à l’inflation protègent le pouvoir d’achat lorsque les prix augmentent rapidement, puisque leur capital s’apprécie avec l’inflation, alors que les obligations nominales jouent mieux leur rôle en période de désinflation.

Les titres de qualité souveraine assurent une certaine stabilité, mais les obligations corporatives, bien qu’exposées au risque de défaut, apportent un supplément de rendement en période de croissance économique.

Quant aux marchés émergents, ils brillent lorsque la volatilité de marchés diminue ou est faible et que les liquidités sont abondantes. Enfin, les obligations à taux flottant s’ajustent automatiquement et rapidement aux taux courts et permettent de réduire la sensibilité du portefeuille aux cycles de hausses de taux directeurs.

L’idée n’est pas de parier sur un seul scénario économique, mais plutôt de combiner plusieurs segments pour bâtir un portefeuille obligataire plus résilient.

En 2021, par exemple, l’inflation a surpris par sa vigueur et les obligations à rendement réel ont alors rempli leur rôle : les indices d’obligations à rendement réel américains libellées en dollar américain, mais couverts pour le risque de change, ont rapporté plus de 6 %, propulsés par une inflation élevée, tandis que les indices obligataires traditionnels affichaient des rendements négatifs. Quand les banques centrales ont remonté leurs taux rapidement, les obligations à taux flottant ont limité les pertes, contrairement aux obligations de longue durée.

Depuis le début d’année 2025, la dette des pays émergents s’est distinguée par des rendements nettement supérieurs à ceux des pays développés. Aujourd’hui encore, certaines obligations souveraines émergentes offrent des rendements à deux chiffres. Ces occasions ne sont toutefois intéressantes que si la volatilité, notamment celle des devises émergentes, demeure contenue. Ces exemples montrent qu’il y a toujours un segment qui s’en sort mieux, pendant que d’autres souffrent. Diversifier permet de réduire l’impact des périodes où un segment unique, comme les obligations canadiennes traditionnelles, est particulièrement malmené.

La multiplication des segments et des produits rend l’allocation obligataire plus complexe qu’autrefois. Cette complexité reflète la richesse de l’univers obligataire, mais aussi la réalité des conversations avec les clients. Beaucoup associent encore les titres à revenu fixe à une sécurité automatique, presque immuable. Diversifier devient alors non seulement une stratégie de gestion du risque, mais aussi un outil de communication. Cela permet d’expliquer que le revenu fixe, comme les actions, est sensible aux cycles économiques et qu’une approche plus nuancée aide à éviter les déceptions lorsqu’un segment précis traverse une période difficile. En diversifiant les sources de risque et de rendement, on réduit la concentration et on améliore le profil global d’un portefeuille.

On peut combiner différents segments de titres à revenu fixe de deux manières : en assemblant progressivement des FNB spécialisés, passifs ou actifs, qui couvrent différents segments, ou en confiant la construction à des gestionnaires par l’intermédiaire de FNB de type « sans contraintes » ou globaux, souvent gérés activement, qui intègrent déjà plusieurs sources de rendement et d’expositions.

En résumé, il est possible, et surtout relativement simple, d’améliorer le rendement par unité de risque, ou de réduire le risque pour un même rendement, en diversifiant l’exposition obligataire. Diversifier, c’est accepter que chaque segment ait ses forces et ses faiblesses, mais aussi reconnaître qu’ensemble, ils composent un portefeuille de titres à revenu fixe plus équilibré et plus robuste. L’essentiel est d’éviter d’empiler un seul risque. Dans un monde où rien n’est vraiment fixe, la robustesse du rendement obligataire passe d’abord par la diversification.

Mathieu Pineau Pelletier est gestionnaire de portefeuille, Placements Mackenzie.

Avertissement : Les placements dans les fonds communs de placement peuvent être assujettis à des commissions de vente et de suivi, ainsi qu’à des frais de gestion et autres. Veuillez lire le prospectus avant d’investir. Les fonds communs de placement ne sont pas des placements garantis, leur valeur change fréquemment et les rendements passés peuvent ne pas se reproduire. Le contenu de ces commentaires (y compris les faits, les perspectives, les opinions, les recommandations, les descriptions de produits ou de titres, ou les références à des produits ou à des titres) ne doit pas être interprété comme un conseil aux voyageurs ou une offre de vente ou une sollicitation d’une offre d’achat, ou comme une approbation, une recommandation ou une commandite d’une entité ou d’un titre cité. Bien que nous nous efforcions d’en assurer l’exactitude et l’exhaustivité, nous ne sommes pas responsables de son utilisation.

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FNB et fiscalité américaine https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-et-fiscalite-americaine/ Wed, 09 Jul 2025 09:45:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108405 FOCUS FNB — Il faut sensibiliser ses clients aux impacts des mesures existantes et à de potentielles modifications des règles.

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Mêmes si les conseillers ne peuvent rien faire contre la mise en place d’éventuels changements fiscaux prévus aux États-Unis qui pourraient nuire aux investisseurs canadiens, ils contrôlent tout de même certains éléments. Ils peuvent ainsi considérer les retenues d’impôt américaines existantes en vertu de l’actuel traité fiscal Canada–États-Unis et structurer efficacement les portefeuilles de leurs clients. Ils peuvent également chercher à limiter la retenue d’impôt imposée par d’autres pays étrangers sur leurs paiements de dividendes en choisissant les bons véhicules de placement.

Dans le cas de fonds négocié en Bourse (FNB) investissant aux États-Unis, les Canadiens ont le choix entre trois principales structures de produits :

  • il y a premièrement les FNB cotés au Canada qui investissent directement dans des titres américains ;
  • il existe également des FNB cotés au Canada qui obtiennent leur exposition en détenant des unités d’un FNB coté aux États-Unis
  • et finalement, les Canadiens peuvent opter pour un FNB coté aux États-Unis.

Les implications fiscales varient donc en fonction de la structure du FNB et du type de compte dans lequel le FNB est détenu, par exemple un compte non enregistré, un REER ou un CELI. « Il s’agit simplement de connaître les types de comptes et les conséquences fiscales pour comprendre et décider consciemment de la structure la mieux adaptée à votre client », indique Prerna Mathews, vice-présidente, Produits et stratégie FNB chez Placements Mackenzie.

Dans les comptes non enregistrés, qui sont entièrement imposables, toutes les structures de produits FNB sont soumises à une retenue d’impôt de 15 % sur les dividendes américains. Cependant, ils sont également éligibles à des crédits d’impôt pour dividendes étrangers sur les montants versés. Pour que les investisseurs obtiennent ce soulagement en vertu de la convention fiscale Canada–États-Unis, les conseillers doivent s’assurer que leurs clients remplissent le W-8BEN, un formulaire américain certifiant le statut étranger du propriétaire bénéficiaire.

Les comptes non enregistrés sont généralement la meilleure option pour les investisseurs qui cherchent à détenir des FNB qui versent des revenus de dividendes américains, selon Ian Calvert, planificateur financier certifié et vice-président principal de HighView Financial Group à Oakville, en Ontario. Par exemple, « lorsqu’il s’agit d’un FNB coté au Canada qui détient des titres américains et que vous recevez des dividendes américains, le compte imposable est le seul qui offre un certain soulagement ».

D’un point de vue fiscal, une structure de FNB à éviter est un FNB coté aux États-Unis qui investit à l’extérieur de l’Amérique du Nord. Les Canadiens qui investissent dans ce type de FNB sont alors soumis à deux niveaux de retenue d’impôt.

Selon l’indice MSCI EAFE des actions internationales, le taux d’imposition moyen pondéré des retenues à la source est d’environ 10 %, signale Chris McHaney, vice-président exécutif et responsable de la gestion et de la stratégie d’investissement chez Global X Investments Canada, à Toronto.

En supposant un taux de dividende de 3 %, les investisseurs canadiens paieraient environ 30 points de base de retenue d’impôt à l’étranger, une somme qui serait déduite de leurs rendements de dividendes et ne serait pas récupérable. Ce montant s’ajoute à la retenue d’impôt de 15 % des États-Unis vers le Canada.

« En évitant de passer par le marché américain, vous évitez cette seconde couche de retenue d’impôt, affirme Chris McHaney. Vous rendez l’investissement mondial plus efficace. »

La même inefficacité fiscale s’appliquerait à un FNB coté au Canada utilisant une structure de wrap (détenant différents types d’actifs), qui détiendrait un FNB d’actions internationales américaines au lieu d’investir directement dans des actions étrangères.

Chris McHaney évoque la prudence à cet égard lorsque vient le moment de comparer la performance d’un FNB coté au Canada à celle d’un FNB basé aux États-Unis. « Lorsque les investisseurs examinent le rendement offert par un FNB coté aux États-Unis, ils doivent être conscients que le chiffre présenté n’inclut pas les retenues fiscales qu’ils auraient à payer », illustre-t-il. Avec le FNB coté en bourse au Canada, la retenue d’impôt est intégrée dans sa valeur nette d’inventaire et dans son prix.

Dans les REER, les FERR et les autres comptes de retraite enregistrés, le grand gagnant en matière d’efficacité fiscale pour les revenus de dividendes américains est un FNB d’actions cotées aux États-Unis, car il est exempt de retenue d’impôt. En revanche, les FNB cotés au Canada — qu’ils investissent directement dans des actions ou via un FNB coté aux États-Unis — sont soumis à la retenue de 15 %. Pire encore, lorsqu’ils sont détenus dans un compte enregistré, il n’y a pas de crédit d’impôt pour les dividendes étrangers disponibles.

Pour une exposition aux titres à revenu fixe américains dans les comptes de retraite, les FNB cotés en bourse au Canada ou aux États-Unis qui investissent directement dans des obligations américaines ou d’autres titres à revenu d’intérêt ne seront pas soumis à la retenue d’impôt. Mais selon un guide de Mackenzie à l’attention des investisseurs, l’impôt sera retenu sur les distributions d’un FNB canadien de type wrap qui détient un FNB américain.

D’autres types de comptes enregistrés, y compris les CELI, le REEE et le REEI, sont également soumis à des retenues d’impôt américaines et étrangères sur les dividendes, et il n’y a pas de dispositions pour un remboursement via des crédits d’impôt.

Qu’ils soient cotés aux États-Unis ni ceux cotés au Canada, les FNB ne sont exonérés. « Peu importe la direction que vous prenez, vous allez payer une retenue d’impôt [sur les dividendes] », lance Prerna Mathews.

Néanmoins, bien que certains comptes enregistrés, tels que les CELI, soient les moins fiscalement efficaces pour les dividendes américains, cela ne signifie pas que les actions américaines doivent être évitées.

Bien que les retenues fiscales soient un facteur dans la décision de ce qu’il faut détenir dans un CELI, d’autres considérations entrent en jeu pour profiter de la croissance sans impôt. « Le marché américain est le plus grand marché boursier au monde, affirme Ian Calvert. Donc, vous ne voulez pas limiter vos options d’investissement. »

Aucune retenue d’impôt ne s’applique sur les FNB qui investissent dans des titres à revenu fixe américains, qu’ils soient cotés au Canada ou aux États-Unis.. L’avantage de choisir des cotations canadiennes est que les sociétés canadiennes de FNB offrent des choix en matière d’exposition aux devises.

Compte tenu de la récente faiblesse du dollar américain par rapport aux autres principales devises, la gestion du risque de change est devenue centrale. « Nous avons vu beaucoup de conseillers migrer vers l’utilisation d’une certaine exposition couverte dans leurs portefeuilles cette année, compte tenu de ce qui s’est passé avec le taux de change CAD-USD », mentionne Prerna Mathews.

« Évidemment, vous ne trouverez un FNB couvert en CAD qu’ici au Canada, rappelle Chris McHaney. Ce n’est pas le genre de produit qu’on verra inscrit chez nos voisins du sud. » De plus, les fournisseurs canadiens de FNB proposent également des classes d’unités libellées en dollars américains pour les investisseurs disposant de devises américaines à investir.

Dans l’incertitude quant aux nouvelles règles fiscales qui pourraient émerger aux États-Unis, Ian explique que HighView conseille à ses clients de ne pas prendre de décisions hâtives concernant le changement de leur répartition d’actifs. « Les politiques peuvent changer. » Nous l’avons vu, a-t-il dit, citant en exemple le revirement du gouvernement fédéral sur les taux d’inclusion des gains en capital.

Prerna Mathews a exprimé sa confiance dans le fait que l’industrie canadienne des FNB trouvera des moyens de répondre à tous les changements fiscaux défavorables que les États-Unis pourraient imposer. « De l’innovation apparaîtra sans aucun doute sur le marché, déclare-t-elle. Même s’il est encore trop tôt pour dire à quoi cela pourrait ressembler. »

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Résilients, les FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/resilients-les-fnb/ Wed, 14 May 2025 09:58:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107077 FOCUS FNB - En avril, la volatilité a testé leur robustesse.

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En avril, la guerre tarifaire et son corollaire, la volatilité des marchés, ont contribué à accroître les volumes de négociations de fonds négociés en Bourse (FNB). Malgré cette situation, les FNB se sont montrés résilients, y compris dans les segments des FNB de titres à revenu fixe moins liquides.

Ainsi, la guerre commerciale entre les États-Unis et le reste du monde a été synonyme de volatilité et de vente massive sur les marchés financiers, mais aussi d’appétit élevé pour les FNB.

Les créations nettes en FNB canadiens durant la première semaine d’avril 2025 a été de 4,5 milliards de dollars (G$), soit les créations nettes hebdomadaires les plus élevées depuis le début de 2025, selon Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Le volume de transaction de FNB a aussi atteint un record, le lundi 7 avril, avec un volume quotidien de négociations de FNB canadiens de 14,5 G$, selon BNMF : « Au cours de la semaine la plus volatile en raison des tarifs douaniers, le volume des transactions sur les FNB a dépassé les 10 G$ par jour. Par rapport au volume total des transactions sur le marché boursier canadien, la part des FNB a également augmenté au cours des journées les plus volatiles, pour atteindre 20 % de l’ensemble des transactions boursières au cours des deux premières semaines d’avril. »

Valeurs mobilières TD (VMTD) observe également un fort volume de négociation de FNB au sud de la frontière. « Le 7 avril, les FNB représentaient 42,85 % de la valeur totale des échanges sur les bourses américaines, soit le deuxième volume le plus élevé de l’histoire, après 45,9 % en novembre 2008 », indiquait la firme en avril.

En avril, BNMF observait l’évolution d’un segment d’investisseurs qui deviennent plus défensifs avec l’attrait pour des FNB comme les FNB à faible volatilité, les fonds à tranche protéger, les FNB du marché monétaire et les FNB d’obligations à court terme. Par contre, certains ont spéculé sur des renversements potentiels de tendance avec l’acquisition de FNB américains, canadiens et de marchés développés à large base. Bon nombre des FNB d’obligations canadiennes à long terme et des FNB de technologie qui ont fait piètre figure en avril ont été touchés par les rachats nets.

« À maintes reprises, les investisseurs se sont tournés vers les FNB en période de crise pour repositionner rapidement leurs portefeuilles ou effectuer des opérations tactiques, bénéficiant ainsi d’une liquidité de premier ordre et d’une large exposition. Les récentes turbulences tarifaires s’ajoutent désormais à la liste des moments historiques où les FNB ont apporté liquidité, accès et efficacité aux investisseurs désireux d’agir sur des marchés en évolution rapide », indique BNMF dans une récente note aux clients.

VMTD explique comment ces traits des FNB en font un outil d’investissement avantageux, même en période de turbulence.

  • Diversification : C’est en période de tensions sur les marchés que la diversification est la plus bénéfique. Lorsque les actions individuelles subissent de fortes turbulences, voire des arrêts de cotation, les FNB qui suivent un panier de titres ont souvent des cours moins volatils que les actions individuelles
  • Liquidité supplémentaire provenant du marché secondaire: Au cours d’une journée extrêmement volatile, les actions individuelles peuvent être suspendues et n’avoir aucune liquidité. Cependant, un FNB peut toujours être négocié sur le marché secondaire et fournir de la liquidité, même si certains de ses composants peuvent être peu liquides. Cette source de liquidité additionnelle est particulièrement pertinente pour les FNB dont les actifs sous-jacents sont naturellement moins liquides, comme les titres à revenu fixe non traditionnels, comme les prêts bancaires, le crédit privé, etc. selon VMTD.
  • Découverte des prix: Il a été largement prouvé au cours de la période COVID-19 que les FNB facilitent la découverte des prix. « Un rapport de BlackRock a souligné l’efficacité des transactions sur les FNB pendant la période COVID, jouant un rôle de premier plan dans la découverte des prix pour les investisseurs, car ils indiquent les valeurs auxquelles les investisseurs sont prêts à échanger des risques », indique VMTD. Cela est particulièrement vrai pour les FNB de titres à revenu fixe ou parfois certains produits ne se négocient pas dans une journée donnée. Les escomptes ou les primes par rapport à la valeur liquidative indiquent les prix réels disponibles sur le marché. En avril, ces escomptes par rapport à la valeur liquidative pour les FNB de titres à revenu fixe ont été généralement inférieurs à celles observées en mars 2020, selon VMTD.

Par ailleurs, bon nombre de FNB canadiens ayant une exposition à des actifs étrangers sont offerts dans une version couverte ou non couverte pour la devise. Les conseillers doivent être conscients des pour et des contre de cette couverture, car « les tensions commerciales mondiales actuelles ont encore accru l’opacité d’un marché des changes déjà complexe », indique BNMF.

Selon cette firme, un FNB non couvert contre le risque de change pourrait convenir davantage à un investisseur confiant dans la force relative du dollar américain par rapport à d’autres devises sur ce marché volatil, étant donné le statut de valeur refuge du dollar américain. À l’inverse, si un investisseur anticipe une tendance à la baisse du dollar alors que le monde entier reconsidère ses relations commerciales, il pourrait envisager d’utiliser des FNB couverts en dollars canadiens.

BNMF le montre : la couverture du risque de change a prouvé son efficacité à court terme. « Les performances récentes de ces FNB ont prouvé leur capacité à réduire la volatilité des rendements et à résister à des variations de change même drastiques sur le marché. Par exemple, ZUE, un FNB représentatif du S&P 500 couvert en dollar canadien (CAD), a presque parfaitement reflété la performance du ETF S&P 500 en dollar américain (USD), à l’abri de la baisse rapide de 5 % de l’USD/CAD depuis son récent pic du 31 janvier 2025 », lit-on dans une note de BNMF.

Or, à long terme, le coût de la couverture du risque de change pourrait peser sur le rendement, poursuit BNMF. Dans un FNB, la couverture de change est généralement réinitialisée périodiquement (par exemple mensuellement), et non quotidiennement, ce qui signifie que le rendement en dollars canadiens d’un FNB d’actions américaines couvert contre le risque de change peut ne pas toujours correspondre aux rendements de l’indice de référence en dollars américains sur une période de détention. « Pour cette raison et d’autres encore, nous conseillons généralement aux investisseurs qui achètent et conservent des titres à long terme d’opter pour des positions neutres en termes de devises ou non couvertes », écrit BNMF.

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FNB : tendances et prédictions pour 2025 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-tendances-et-predictions-pour-2025/ Wed, 12 Mar 2025 10:29:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105778 FOCUS FNB — L’innovation et l’opinion des clients devraient les stimuler.

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En 2025, les tendances clés de 2024 devraient continuer d’influer sur le secteur canadien des fonds négociés en Bourse (FNB), selon des observateurs de ce secteur. Voici quelques éléments à surveiller.

L’achat local gagnera-t-il les FNB?

La guerre commerciale entre le Canada et les États-Unis entraîne déjà des répercussions sur le secteur canadien des FNB. En effet, selon Valeurs mobilières TD, certains investisseurs canadiens privilégient les FNB cotés à une Bourse canadienne.

« Ce changement de sentiment s’est également traduit par l’achat de titres canadiens, y compris de sociétés canadiennes et de FNB émis au Canada », indique Valeurs mobilières TD, qui refuse de prendre position en faveur ou non des FNB canadiens.

« Le fait que les FNB soient fabriqués au Canada crée des emplois, des impôts et des revenus pour le pays », observe l’organisation.

Selon des estimations approximatives, les investisseurs canadiens détiendraient plus de 60 milliards de dollars (G$) canadiens dans des FNB cotés aux États-Unis. Le marché canadien des FNB représente 530 G$ en actifs et 1 570 produits manufacturés au Canada, même si certains émetteurs appartiennent à des sociétés étrangères, observe Valeurs mobilières TD.

Valeurs mobilières TD souligne certaines raisons qui pourrait pousser un investisseur canadien à privilégier des FNB cotés au Canada.

– Protection des investisseurs : En tant que produits cotés, approuvés au Canada, les FNB canadiens offrent aux investisseurs canadiens (institutionnels et particuliers) les protections offertes par les régulateurs canadiens et la législation canadienne sur les valeurs mobilières. Celle-ci reste toutefois imparfaite, mais ce cadre juridique pourrait être un élément à évaluer, selon Valeurs mobilières TD. De leur côté, les FNB américains ne déposent pas de prospectus au Canada et n’offrent que peu ou pas de protection aux investisseurs canadiens.

– Gestion du risque de devise : Pour les investisseurs canadiens qui gagnent des dollars canadiens, les FNB cotés en Bourse au Canada sont le moyen le plus facile de s’exposer à des actifs à l’échelle mondiale. « Bien que les FNB canadiens paient des frais de change pour les investissements en devises autres que le dollar canadien, ces frais sont bien moindres pour les émetteurs de FNB à petite échelle, par rapport à un investisseur canadien qui achèterait des dollars américains avec des dollars canadiens et les déploierait dans des FNB cotés en Bourse aux États-Unis avec une exposition similaire », écrit Valeurs mobilières TD.

En outre, le marché canadien des FNB offre de nombreux fonds couverts en dollars canadiens, qui conviennent aux investisseurs qui recherchent une exposition à l’investissement, mais veulent réduire le risque de fluctuation du dollar américain par rapport à la devise canadienne.

La gestion du risque devise par les émetteurs de FNB ne se fait pas de manière parfaite et comporte des pour et des contres.

Par ailleurs, comme le montre le texte suivant, pour un client canadien, il est rarement optimal de couvrir contre le risque de change.

– Imposition : La gestion de la facture fiscale des clients peut également faire que ceux-ci veulent privilégier un FNB canadien plutôt qu’un FNB équivalent coté aux États-Unis. Par exemple, un investisseur canadien pourrait choisir un FNB canadien pour éviter de remplir le formulaire T1135 sur ses actifs étrangers ou pour éviter de payer des droits successoraux américains.

La complexité des règles sur la retenue d’impôt étranger peut également faire qu’un client favorise les FNB canadiens.

Par contre, dans certains cas, un client pourrait préférer la détention d’un FNB américain dans un compte REER afin de s’exposer aux actions américaines.

Par contre, un client pourrait favoriser des FNB cotés à une Bourse américaine pour les raisons suivantes.

– Diversité et liquidité : Avec près de 4 000 produits et plus de 10 000 milliards de dollars d’actifs sur le marché américain des FNB, les FNB cotés aux États-Unis ont souvent des actifs sous gestion plus importants et des profils de liquidité solides. De nombreux FNB américains sont considérés comme des produits de référence mondiaux et sont largement utilisés par les investisseurs du monde entier. « Ces méga-FNB disposent souvent d’une liquidité secondaire inégalée. En outre, la gamme de produits est également plus complète, en particulier pour les expositions de niche », lit-on dans l’analyse de Valeurs mobilières TD.

– Frais concurrentiels : En raison d’économies d’échelle, certains FNB cotés aux États-Unis offrant une exposition au bêta de certains marchés ont des ratios des frais de gestion inférieurs à ceux de leurs homologues canadiens.

Font partie de l’évaluation personnalisée à la situation de chaque client la durée prévue de la détention d’un FNB ainsi que les coûts directs (ratios de frais de gestion et de transaction, etc.) et indirects (frais de négociations, écarts cours acheteurs-vendeurs, facture fiscale, etc.), et leur adéquation avec la méthodologie du FNB.

L’effet des investisseurs autonomes

D’ici la fin de 2025, plus de la moitié de l’actif en FNB détenus par des investisseurs de détail le sera par l’intermédiaire de courtiers en ligne ou à escompte, prédit Banque Nationale Marchés financiers (BNMF). « Ce canal de distribution a connu une croissance rapide, passant de 35 % à 43 % de la détention de FNB par les particuliers au cours des quatre dernières années (par rapport aux courtiers de plein exercice), et nous pensons que ce taux de croissance va s’accélérer », indique BNMF.

Principalement détenus par des investisseurs autonomes, les FNB de répartition d’actifs continuent d’ailleurs d’être en demande, selon Valeurs mobilières TD. « En janvier 2025, ces FNB ont recueilli 1,6 milliard de dollars de nouveaux actifs, ce qui représente les entrées nettes mensuelles les plus importantes pour les FNB d’allocation d’actifs dans l’histoire des FNB canadiens, principalement dans des portefeuilles d’actions », écrit Valeurs mobilières TD.

Selon ce courtier, les FNB d’allocation d’actifs continuent d’être populaires sur le marché canadien des FNB, avec des créations nettes mensuelles stables. Ces FNB sont particulièrement attrayants pour les investisseurs individuels, car ils offrent une solution à guichet unique pour leurs placements.

L’innovation se poursuivra

Ces dernières années, de nombreux fonds ont été lancés sous forme de FNB, notamment dans le secteur des cryptoactifs. Selon Valeurs mobilières TD, le secteur des FNB canadiens a d’ailleurs été l’hôte de nombreuses premières mondiales, dont le lancement des premiers FNB de bitcoin et d’éther en « détention physique » (spot).

En janvier, Purpose se joignait à la course pour le lancement du premier FNB au monde qui s’expose au crytoactif solana, en déposant un prospectus pour ce faire. Récemment, la société Evolve projetait de lancer les premiers FNB offrant un léger effet de levier de 1,25 sur leurs FNB de bitcoins et d’ether.

D’autres innovations sont attendues dans le secteur des FNB à titre unique, soit des fonds ayant comme actif sous-jacent les titres d’une seule entreprise.

Purpose et Harvest sont les seuls émetteurs canadiens dans le secteur des FNB à titre unique au Canada, avec des actifs totaux de 685 millions de dollars répartis sur 25 fonds, selon Valeurs mobilières TD : « En tant que premier acteur du secteur, Purpose représente plus de 75 % du marché (en termes d’actifs sous gestion). Harvest ETFs n’a lancé ses premiers FNB d’actions qu’en août 2024. Dans l’ensemble, les FNB à effet de levier léger qui utilisent des options d’achat couvertes ont été plus populaires que les FNB qui n’utilisent que des stratégies d’options d’achat couvertes. Tesla, Nvidia et Amazon sont les actions sous-jacentes les plus populaires pour les FNB à action unique au Canada. »

Valeurs mobilières TD note qu’il n’y a pas de FNB à effet de levier ou inversé portant sur une seule action qui soit disponible au Canada aujourd’hui.

Ce qui amène Banque Nationale marchés financiers à faire cette prédiction : « Bien qu’il soit peu probable que les FNB d’actions uniques sans effet de levier soient approuvés, nous assisterons à une prolifération de FNB d’actions uniques à levier léger et agressif au Canada, ce qui donnera du fil à retordre aux certificats canadiens d’actions étrangères (CCAÉ). La négociation des FNB à action unique à la Bourse de Toronto, par exemple, permettra à la Bourse d’inscrire des options en dollars canadiens sur ces FNB. »

Valeurs mobilières TD souligne que toutes les actions sous-jacentes des FNB à action unique existants sont des actions américaines. « Compte tenu de la forte popularité des actions canadiennes auprès des investisseurs canadiens, les FNB d’actions canadiennes peuvent potentiellement attirer des flux importants », lit-on dans l’analyse.

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Une option d’achat en devises neutres pour les FNB de Fidelity https://www.finance-investissement.com/fi-tv_/nouvelles-fi-tv/une-option-dachat-en-devises-neutres-pour-les-fnb-de-fidelity/ Wed, 10 Apr 2024 09:17:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97528 FI TV - Étienne Joncas-Bouchard, Stratège, FNB, Fidelity Canada, explique pourquoi Fidelity offre l’option d’achat en devises neutres de ses FNBs qui détiennent des titres américains.

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Finance et Investissement : Fidelity offre l’option d’achat en devises neutres pour ses FNB qui détiennent des titres américains. Pourriez-vous nous expliquer la raison de cette approche?

Étienne Joncas-Bouchard : Nous avons une version qui est non couverte et une version couverte tout simplement pour offrir l’option aux conseillers qui aimeraient intégrer une stratégie de couverture de devises, notamment pour limiter la volatilité.

Lorsqu’on parle de revenu fixe, les devises ont à peu près quatre à cinq fois la volatilité d’un titre à revenu fixe traditionnel comme un bon du Trésor. Pourquoi devrait-on exposer un portefeuille à la volatilité de devise quand on veut quelque chose à faible volatilité? C’est donc principalement pour une question de gestion de risque, je pense, qu’on utilise ces produits.

Si on regarde du côté des actions qui ont une volatilité assez similaire à celle des devises, dans ces cas-là, le but est peut-être tout simplement de prendre une position tactique. Par exemple, si on pense que le dollar américain est surévalué, on va décider de le couvrir. Si on pense à l’inverse qu’il est sous-évalué, alors il vaut mieux investir en dollars américain et laisser cette appréciation nous supporter en matière de rendement.

Je pense que pour les investisseurs canadiens la possibilité d’une telle option est particulièrement importante parce que l’on investit beaucoup à l’étranger. Oui, on a un grand biais domestique. La majorité des investisseurs canadiens auront plus de produits canadiens que n’importe où dans le monde. C’est tout à fait normal. Aux États-Unis, cette tendance est encore plus importante. Mais lorsqu’on investi à l’extérieur du Canada, il vaut mieux considérer la possibilité de figer les choses à un certain taux, même si, au final, on ne le fait pas nécessairement. Mais il est important de comprendre que ça a un impact sur les rendements totaux, ainsi, proposer ce type de produits, ça nous permet d’offrir des options pour ces investisseurs.

Les opinions exprimées sont celles d’Étienne Joncas-Bouchard, Stratège, FNB, Fidelity Canada en date du 13 novembre 2023, et elles peuvent changer selon la situation des marchés et d’autres conditions.

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Quelques aspects moins connus des FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/quelques-aspects-moins-connus-des-fnb/ Wed, 12 Jul 2023 09:57:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91411 FOCUS FNB – Marc Larente, Conseiller en placement principal, Gestion de patrimoine TD Conseils de placement privés, partage quelques aspects moins connus des fonds négociés en Bourse (FNB).

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FI : Quels aspects les moins connus des FNB cherchez-vous à faire découvrir à vos clients?

Marc Larente : Il y a deux aspects qui sont extraordinaires et que de moins en moins de personnes utilisent parce que c’est un peu plus compliqué. Grâce aux FNB, on est capable de prendre avantage d’autres marchés à l’extérieur du Canada sans prendre de risque de devises.

Un produit qu’on utilise souvent c’est le XSP. Il nous permet d’investir dans le S&P 500, mais on est capable de le faire sans avoir à convertir nos dollars canadiens en dollars américains. On peut ainsi profiter de la performance du S&P 500 sans prendre de risque de devise.

On connaît nos clients. Beaucoup veulent investir dans les marchés étrangers, mais ils ne veulent pas convertir leurs dollars canadiens en dollars américains. Ils ont leurs raisons : ils peuvent ainsi avoir besoin de la liquidité canadienne dans leurs dépenses, ils habitent au Canada et leur portefeuille est en dollars canadiens, ou c’est peut-être un REER ou un CELI qu’ils ne veulent pas convertir. Peu importe la situation, avec les FNB, ils sont capables de diversifier à moindre risque.

On achète le XQQ aussi pour tirer avantage du NASDAQ, du marché américain, sans prendre de risque de devises. La devise peut facilement coûter de 5 à 8 % dans une année. Si on y ajoute la volatilité du marché, ça peut faire fluctuer énormément le portefeuille.

Notre objectif en tant que gestionnaire consiste à réduire la volatilité dans le portefeuille des clients. On veut avoir une performance raisonnable, mais sans trop de volatilité.

On a vu l’année passée le NASDAQ accuser une baisse de presque 30 % et le S&P 500, une baisse de 20 %. Si vous voulez être capable de réduire le risque de votre portefeuille, sa volatilité, et quand même être capable d’obtenir une bonne performance à la hausse, vous êtes obligé de diversifier à l’extérieur du Canada. Et vous êtes capable de le faire sans prendre de risque de devises.

La deuxième chose qu’on aime dans les FNB c’est qu’il permet d’investir dans un produit qui génère peut-être de l’intérêt qui est imposable à un taux marginal très élevé, mais avec les FNB, on est capable de transférer de l’intérêt en dividendes ou en gains en capitaux. Ainsi, le revenu généré par le FNB va être moins imposable que si le client investissait directement dans ces produits.

Ils offrent donc davantage de diversification sans prendre de risque de devises et sont capables de réduire votre taux d’imposition en transférant l’intérêt des produits qui ne sont pas très bien imposés dans des produits qui sont structurés de façon plus avantageuse fiscalement parlant.

Les opinions exprimées sont celles de Marc Larente, Conseiller en placement principal de Larente Baksh & Associés en date du 16 janvier 2023, et elles peuvent changer selon la situation des marchés et d’autres conditions.

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Placements Mackenzie lance un Fonds mondial de dividendes en dollars US https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/placements-mackenzie-lance-un-fonds-mondial-de-dividendes-en-dollars-us/ Wed, 05 Jul 2023 10:44:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94766 PRODUITS - Il permet un accès plus aisé et diversifié aux marchés financiers mondiaux.

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Placements Mackenzie lance le Fonds mondial de dividendes en dollars américains afin d’offrir aux investisseurs une nouvelle façon de maintenir leur exposition en dollars américains, tout en tirant profit des occasions de placement que présentent diverses sociétés mondiales.

Le nouveau fonds sera géré par l’équipe d’actions et de revenus mondiaux de Placements Mackenzie. Il vise à générer une plus-value du capital à long terme et un revenu régulier en investissant principalement dans des actions mondiales susceptibles de verser des dividendes. L’objectif est de constituer un portefeuille diversifié comprenant des entreprises mondiales aux valorisations attrayantes qui versent régulièrement des dividendes et offrent un potentiel de croissance solide.

Le dollar américain servira de devise de base, éliminant ainsi les risques liés aux fluctuations des taux de change, explique Darren McKiernan, VPP, gestionnaire de portefeuille et chef de l’équipe des actions et du revenu mondiaux de Placements Mackenzie.

« Les Canadiens et Canadiennes qui détiennent des dollars américains, comme ceux et celles qui passent un certain temps aux États-Unis ou qui possèdent une entreprise facilitant les transactions en dollars américains, peuvent désormais utiliser ces fonds pour s’exposer à des sociétés qui ont démontré leur capacité à générer des rendements solides et à rendre les bénéfices aux actionnaires, » ajoute Darren McKiernan.

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Intérêt pour les FNB d’options d’achat couvertes https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/interet-pour-les-fnb-doptions-dachat-couvertes/ Wed, 10 May 2023 10:05:20 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93508 FOCUS FNB - Les lancements de fonds du genre en témoignent.

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Les fonds négociés en Bourse (FNB) d’options d’achat couvertes sont populaires parmi les FNB lancés récemment, d’après une note hebdomadaire sur les FNB de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Ainsi, durant la période de six mois se terminant le 31 mars dernier, les FNB d’options d’achat couvertes ont représenté 29 % des nouveaux FNB lancés durant cette période. Les fonds d’obligations globales, les fonds d’actions à faible volatilité, les FNB thématiques et les FNB ESG ont représenté chacun environ 8 % des nouvelles inscriptions.

En termes d’actifs sous gestion dans les nouveaux lancements, les FNB d’options d’achat couvertes ont représentent 30 % des actifs sous gestion, suivis par les FNB d’obligations de société de première qualité, les FNB obligataire de marché total (aggregate bonds) qui représentent respectivement 27 % et 15 %, selon BNMF.

Cette proportion est « relativement importante si l’on considère que les stratégies de FNB basées sur des options, dont la plupart sont des options d’achat couvertes, ne représentent que 5,1 % de l’ensemble des actifs de FNB », notait BNMF en avril.

Le nombre de FNB d’options d’achat couvertes connaît une forte progression au Canada, selon la firme. Il est passé de 43 en 2018, 61 en 2020, 85 en 2022 et, en avril, 106.

« Les FNB d’options d’achat couvertes ont ajouté 1,2 milliard de dollars (en créations nettes) depuis le début de l’année, ce qui porte leurs actifs à 17,8 milliards de dollars. Les émetteurs de produits ont répondu par un afflux de produits innovants », lit-on dans une autre note, parue en avril.

Moins de lancements de FNB

Par ailleurs, BNMF observe une diminution de la cadence de lancements de nouveaux FNB, tant au Canada qu’aux États-Unis.

Le rythme des lancements de FNB a ralenti depuis le pic de 2021, lorsque 200 nouveaux produits ont été lancés. En 2022, ce chiffre est tombé à 152 et depuis le début de l’année 2023, nous en sommes à 44, avec relativement peu de produits en cours de développement, indique BNMF.

Cependant, comme les difficultés de 2022 ont laissé les investisseurs avec d’importants soldes de trésorerie sur la touche, les émetteurs de FNB créent des produits pour attirer les investisseurs, dont des FNB d’options d’achat couvertes.

« Aux États-Unis, nous avons observé un ralentissement similaire, le nombre de nouveaux produits atteignant un pic de 480 en 2021, suivi d’une baisse en 2022, à 384. Depuis le début de l’année, il y a eu 87 nouveaux produits, ce qui laisse présager une nouvelle baisse annuelle », lit-on dans une note de BNMF.

Au cours des six derniers mois, les FNB sectoriels et les FNB axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) ont représenté respectivement 13 % et 12 % des nouveaux lancements, suivis par entre autres les options d’achat couvertes. En termes de gains d’actifs les plus importants sur le plan des créations nettes, les FNB d’obligations américaines agrégées et les FNB d’ESG mènent le bal.

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Les options d’achat couvertes de retour au Canada https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/acfnb/les-options-dachat-couvertes-de-retour-au-canada/ Wed, 10 May 2023 09:58:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93920 FOCUS FNB - Dans un contexte de marchés incertains et nébuleux, les FNB d’options d’achat couvertes ont encore une fois leur heure de gloire.

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Une tempête parfaite d’inflation, de hausse des taux d’intérêt, de conflit géopolitique et de possible récession a entraîné des niveaux de volatilité plus élevés que la moyenne, créant un excellent environnement pour les stratégies d’options d’achat couvertes.

C’est parce que les options d’achat couvertes, une technique de négociation fondée sur les options qui consiste à détenir une position acheteur sur un titre tout en vendant des options d’achat sur celui-ci pour tirer un revenu de la prime de l’option, se sont historiquement bien comportées dans certaines conditions de marché, comme celles que nous connaissons aujourd’hui.

Avant d’explorer les possibilités et les risques des fonds négociés en Bourse (FNB) d’options d’achat couvertes, prenons un peu de recul pour voir où ils en sont maintenant.

Le premier FNB d’options d’achat couvertes canadien, le FNB BMO vente d’options d’achat couvertes de banques canadiennes, a été lancé le 28 janvier 2011. En juin 2011, BMO, Horizons ETFs et une autre société possédaient ensemble neuf FNB d’options d’achat couvertes au Canada.

Passons à aujourd’hui, où plus de dix émetteurs de FNB offrent environ 125 FNB d’opérations sur options (dont la grande majorité sont des options d’achat couvertes) au Canada, ce qui correspond à environ 18 milliards de dollars (G$) en actifs gérés. Cette catégorie représente plus ou moins 8 % de tous les actifs sous gestion en actions cotées en bourse du Canada.

Voici des données pour vous fournir une idée plus précise de la récente montée en popularité de la catégorie : elle a enregistré des créations nettes de 4,2 G$ en 2022, ce qui représente un quart de ses actifs gérés actuels et, peut-être plus impressionnant, 25 % de toutes les entrées de capitaux propres au cours de l’année dernière. Pourquoi les FNB d’options d’achat couvertes sont-ils devenus populaires récemment? Voici quelques raisons :

Les conditions actuelles du marché favorisent les stratégies d’options d’achat couvertes

Comme il a été mentionné précédemment, la dynamique actuelle du marché joue un rôle important. Plusieurs actions et FNB d’actions ont explosé en 2021 et conduit à l’un des plus importants afflux de fonds de petits investisseurs indépendants de l’histoire du Canada, mais observons un environnement de placement plus complexe depuis 2022. En général, la performance d’un FNB d’options d’achat couvertes dépend des facteurs du marché et du cycle macroéconomique, notamment :

Pour consulter ce tableau en grand format, cliquez ici.

Les Canadiens adorent les rendements et les revenus

Étant donné que le contexte de marché récent offre des conditions favorables aux FNB d’options d’achat couvertes, ces solutions ont été en mesure de générer des rendements qui sont devenus un argument de vente important pour les investisseurs souhaitant obtenir un revenu et un certain niveau de protection contre les baisses pour leurs placements boursiers.

Le contexte des investisseurs en FNB au Canada présente un certain nombre de caractéristiques uniques. Par exemple, les Canadiens détiennent la plus forte proportion de FNB de titres à revenu fixe dans le monde. Une des raisons expliquant cela pourrait être leur profil de placement plus conservateur, une autre pourrait être leur plus grande fixation sur les FNB de revenu et de rendement. En matière de FNB d’options d’achat couvertes, comparativement aux États-Unis, ces arguments se tiennent: les FNB d’options canadiens représentent 5 % des actifs totaux de FNB au pays, comparativement à moins de 1 % pour les FNB américains.

Alors que le rendement généré par les stratégies d’options d’achat couvertes inclut parfois les dividendes reçus des titres sous-jacents et potentiellement un certain rendement du capital, la majeure partie du rendement est généré par la collecte des primes d’option, qui constituent la majeure partie des distributions mensuelles remises aux investisseurs de FNB d’options d’achat couvertes.

De plus, les distributions reçues, qui comprennent principalement les primes d’option récoltées, sont considérées comme des gains en capital, ce qui offre un profil fiscal potentiellement meilleur que celui des dividendes et des revenus réguliers provenant des fonds de titres à revenu fixe.

L’avantage des FNB

Quelle est la raison la plus évidente pour laquelle les investisseurs se sont probablement tournés vers les FNB d’options d’achat couvertes? Il est beaucoup plus facile d’acheter un FNB d’options d’achat couvertes que de gérer vous-même une telle stratégie. Bon nombre des FNB d’options d’achat couvertes au Canada sont gérés activement par des gestionnaires de portefeuille ayant des années d’expérience professionnelle des opérations sur options.

Pour ces experts, une multitude de facteurs entrent en jeu dans les opérations sur options d’achat couvertes, y compris l’évaluation des titres sous-jacents, la détermination du prix et du moment de ces opérations, ainsi que la gestion de la proportion du portefeuille sous-jacent qui est comprise dans l’opération. Il peut s’agir de tâches onéreuses, complexes et inaccessibles pour de nombreux investisseurs, et qui peuvent facilement être externalisées par l’intermédiaire d’un FNB, moyennant des frais, évidemment.

Au Canada, le ratio des frais de gestion (RFG) moyen d’un FNB d’options d’achat couvertes est d’environ 0,83 %, ce qui est relativement cher, comparativement aux frais de gestion peu élevés des FNB indiciels passifs. Cela dit, comme les rendements annualisés estimatifs se situent entre 5 % et 15 % pour bon nombre des fonds actuellement offerts par les fournisseurs de FNB d’options d’achat couvertes du pays, pour certains investisseurs, le coût d’un placement pourrait valoir un rendement potentiel de plus de 10 %.

Choix d’une exposition sectorielle et indicielle ciblée

La diversification est un autre des avantages traditionnels de l’approche des FNB en matière de placement. La diversification atténue les risques liés à la sélection d’un seul titre et peut offrir une plus grande exposition à l’ensemble d’un indice, d’un secteur ou d’un thème. C’est également vrai pour les stratégies d’options d’achat couvertes, où les FNB sectoriels représentent 56 % des actifs des FNB d’options d’achat couvertes au Canada.

Les investisseurs en quête d’une exposition aux secteurs populaires, comme les secteurs canadiens de l’énergie et des services financiers, pourront choisir parmi les FNB cotés en bourse au Canada. De même, il est possible de s’exposer à des indices américains et mondiaux populaires, y compris le NASDAQ-100MD, grâce à des FNB d’options d’achat couvertes cotés en bourse au Canada, qui sont habituellement meilleurs pour les investisseurs canadiens du point de vue fiscal que des FNB comparables cotés en bourse aux États-Unis. Les FNB d’options d’achat couvertes peuvent également procurer une exposition à d’autres catégories qui n’offrent habituellement pas de rendement, comme l’or, et pourraient les récompenser avec un revenu mensuel.

Bien sûr, pour tous les avantages potentiels de l’investissement dans un FNB d’options d’achat couvertes, il existe de possibles inconvénients. Comme il a été mentionné, on retrouve parmi les inconvénients le coût relatif plus élevé par rapport aux FNB indiciels passifs traditionnels ainsi que la complexité accrue, qui peut accroître les risques liés à la gestion active et se traduire par une cote de risque plus élevée. De plus, bien que les FNB d’options d’achat couvertes présentent des avantages lors de nombreux cycles de marché, ils sont susceptibles d’enregistrer un rendement inférieur à celui des FNB indiciels traditionnels pendant les marchés fortement haussiers.

Aujourd’hui, un certain nombre de membres de l’Association canadienne des FNB (ACFNB) offrent des stratégies de FNB d’options d’achat couvertes aux investisseurs canadiens, notamment iShares, FNB BMO, Gestion mondiale d’actifs CI, Harvest ETFs, Horizons ETFs et plus encore. Il convient de noter que bon nombre de ces sociétés ont des approches différentes en ce qui concerne les opérations sur options d’achat couvertes pour leurs FNB, et il est donc important que les investisseurs examinent la mécanique de ces FNB avant d’y investir.

Même si les conditions du marché qui favorisent les FNB d’options d’achat couvertes ne dureront pas éternellement, il y a certainement lieu d’examiner de plus près ces stratégies à l’heure actuelle.

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