correction boursière – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 17 Feb 2021 14:54:56 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png correction boursière – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Doit-on craindre une bulle boursière ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/doit-on-craindre-une-bulle-boursiere/ Wed, 17 Feb 2021 14:54:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=77971 La surchauffe observée sur les marchés boursiers pourrait en occasionner une, selon des experts.

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On répète souvent que nous sommes « tous dans le même bateau » depuis l’arrivée de la pandémie de COVID-19 en mars dernier, mais l’immense fossé qui sépare les données économiques sombres et la flambée des valorisations boursières suggère que certains Canadiens s’en tirent beaucoup mieux que d’autres.

Sur le plan financier, une grande partie de la population est épargnée par la crise ou se trouve même en meilleure forme. Le marché du logement est solide et ceux qui sont en mesure de travailler à distance ont amassé des montagnes d’argent. Ils consacrent notamment ces économies à des investissements qui dynamisent le marché.

Entre-temps, les mesures de confinement ont provoqué des perturbations majeures pour les travailleurs du secteur des services et d’autres secteurs qui ont été contraints de s’en remettre à l’aide gouvernementale.

« Tous les emplois qui ont été perdus dans le pays depuis le début de la crise, pas certains, tous, étaient dans des secteurs mal rémunérés et touchaient des emplois mal rémunérés », souligne Benjamin Tal, économiste en chef adjoint de la Banque CIBC.

Les marchés boursiers nord-américains connaissent une période faste depuis mars, établissant de nouveaux records sur une base quasi quotidienne, même si la COVID-19 a frappé l’économie et terni les données sur l’emploi.

Certaines valorisations boursières ont grimpé en flèche alors que les marchés se remettaient de la correction provoquée par la pandémie en mars.

Les actions de Tesla ont bondi d’environ 1160 % au cours de la dernière année, tandis que celles de Shopify ont augmenté de 425 % et fait de la société d’Ottawa la plus grande valorisation boursière du Canada.

L’indice composé S&P/TSX de la Bourse de Toronto est en hausse de 65 % par rapport aux creux du mois de mars dernier et il affiche une croissance de 6,5 % depuis le début du mois de février. Le rebond a été encore plus marqué aux États-Unis, avec un gain de 73 % pour la moyenne Dow Jones, un de 79,5 % pour l’indice élargi S&P 500 et un d’environ 113 % pour l’indice composé du Nasdaq, à forte composante technologique.

Pourtant, le chômage demeure obstinément élevé. Le taux de chômage du Canada a atteint 9,6 % en janvier, alors que 212 800 emplois disparaissaient.

Une récession asymétrique

La déconnexion entre les districts financiers de Bay Street et Wall Street et Monsieur et Madame Tout-le-Monde n’est pas nouvelle, mais elle s’est accentuée au cours de la « récession la plus asymétrique » de l’histoire du Canada, observe Benjamin Tal.

Les investisseurs de détail avec des soldes de trésorerie sains ont augmenté les volumes du marché et ont contribué à des achats frénétiques qui ont propulsé des actions comme celles de GameStop et BlackBerry.

Le Groupe TMX, qui exploite la Bourse de Toronto, a noté que, dans un contexte d’augmentation des volumes, la proportion des transactions au détail a culminé à 45 % du volume total des transactions en janvier, comparativement à une moyenne de seulement 35 % un an plus tôt.

« Les facteurs qui sous-tendent la vigueur du courtage de détail sont des moteurs qui vont perdurer pendant un certain temps », a récemment fait valoir le chef de la direction de TMX, John McKenzie, auprès d’analystes lors d’une conférence téléphonique pour discuter des résultats financiers du groupe.

Il a insisté sur l’environnement de faibles taux d’intérêt qui soutient les évaluations du marché, la culture du télétravail qui prévaut en ce moment et la croissance continue des applications de courtage de détail.

Une bulle historique?

Le célèbre investisseur Jeremy Grantham, qui a prédit certaines des bulles du passé, dit maintenant que le marché haussier qui a commencé en 2009 a « mûri pour devenir une bulle épique à part entière » avec « une surévaluation extrême, des augmentations de prix explosives, des émissions frénétiques et un comportement spéculatif des investisseurs à un niveau hystérique. »

« Je pense qu’on se souviendra de cet événement comme de l’une des grandes bulles de l’histoire financière, avec la bulle des mers du Sud, celle de 1929 et celle de 2000 », a-t-il écrit dans un commentaire publié sur le site web de son entreprise.

« Ces grandes bulles sont là où les fortunes se font et se perdent, et où les investisseurs démontrent vraiment la mesure de leur courage. »

Alors que certaines actions sont surchauffées et menacent d’éclater, Benjamin Tal ne croit pas que cela se produira sur l’ensemble du marché,

« Je pense que nous devons clairement faire la distinction entre les poches spéculatives dont tout le monde parle et le marché en général », a-t-il estimé.

« Bien sûr, il y a toujours des risques que (le marché) y soit entraîné, mais à ce stade, cela ne semble pas être un scénario raisonnable. »

Selon les observateurs, les relances budgétaire et monétaire massives soutiennent les marchés, à moins que les bénéfices des entreprises ne s’effondrent et que les banques centrales ne resserrent leurs politiques.

Malgré tout, le président de la Réserve fédérale des États-Unis, Jerome Powell, a indiqué cette semaine que la banque centrale resterait accommodante jusqu’à ce que l’emploi se rétablisse complètement.

Soulagement après GameStop

Erik Bregar, responsable de la stratégie de change à la Banque de change du Canada, croyait que la frénésie de l’histoire avec GameStop et les forums de Reddit pourrait éliminer un certain excès spéculatif du marché.

« Mais dès que ces actions se sont effondrées, tout le monde a poussé un soupir de soulagement et a de nouveau fait grimper le marché », a-t-il souligné lors d’une entrevue.

« Ce truc est difficile à éliminer. Je pense qu’il est possible de faire valoir fondamentalement que (le marché) ne devrait pas être aussi haut, mais il n’a pas encore été payant de miser contre ça. »

Il a ajouté qu’il y avait tout simplement trop de nouvelles positives et que des attentes largement répandues voulaient que l’économie mondiale soit forte au second semestre, à mesure que la vaccination contre la COVID-19 progressera.

« Je continue de croire que les actions représenteront une bonne valeur à mesure que nous avancerons ici tout au long de 2021 », a affirmé Mike Archibald, vice-président et gestionnaire de portefeuille chez Placements AGF.

Selon lui, des liquidités illimitées et des personnes qui investissent à la Bourse leur argent supplémentaire économisé sont les principaux moteurs de croissance du marché.

En fait, le taux d’épargne et les dépôts en espèces ont augmenté de plus de 10 % au cours des deux derniers trimestres, le niveau le plus élevé jamais enregistré, a souligné Brian Belski, stratège en chef des placements chez BMO Marchés des capitaux.

« Oui, les valorisations semblent étirées à première vue, mais elles doivent également être considérées dans le contexte de taux d’intérêt historiquement bas et d’une faible inflation, des ingrédients qui devraient persister tout au long de 2021 et au-delà, à notre avis », a-t-il écrit dans un rapport.

« Vu sous cet angle, nous pensons qu’il n’est pas déraisonnable que la valorisation boursière se maintienne (voire augmente légèrement) par rapport à son niveau actuel. »

Perspectives positives à long terme

Certains domaines du marché, y compris les actions de cannabis, la cryptomonnaie et certaines parties du secteur de la technologie sont « frivoles », mais d’autres investissements restent attrayants, a estimé Mike Archibald.

« Dans l’ensemble, si vous regardez ce que j’appellerais des sociétés solides, des piliers (…), ces actions me semblent toujours à un prix raisonnable et je pense toujours qu’il y a un bon potentiel de hausse pour un certain nombre de ces entreprises. »

Il est naturel et sain pour les marchés de faire une pause après de fortes courses. Les marchés boursiers sont tournés vers l’avenir et anticipent la façon dont les choses se dérouleront dans le futur, et non où elles en sont actuellement.

« Si vous pouvez regarder au-delà des prochains mois, les perspectives s’annoncent extrêmement prometteuses », a fait valoir Candice Bangsund, gestionnaire de portefeuille pour Fiera Capital.

Une correction à court terme de 5 % à 10 % est possible et devrait être considérée comme une occasion d’achat, mais des dépenses massives placent un plancher sous les pieds de tout mouvement à la baisse, a-t-elle estimé.

En outre, nous ne saurons pas si nous sommes dans une reprise soutenue ou une bulle spéculative « avant que ce soit dans le rétroviseur », a souligné Kristina Hooper, stratège en chef du marché mondial chez Invesco, dans une note.

« Et cela n’a pas vraiment d’importance pour les investisseurs à long terme. La réalité est que les rebonds et les corrections du marché se produisent, mais la ligne de tendance des actions à long terme est à la hausse. »

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Le FMI craint une potentielle correction sur les marchés https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-fmi-craint-une-potentielle-correction-sur-les-marches/ Mon, 01 Feb 2021 15:23:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=77654 Ce dernier s’inquiète du décalage entre les bourses et l’économie.

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Le Fonds monétaire international (FMI) estime possible qu’une correction boursière survienne. Ce dernier s’inquiète ainsi du « décalage persistant entre les marchés financiers et l’économie », note l’AFP reprise par Zone Bourse dans un article récent.

« Avec des investisseurs qui misent sur le soutien durable des pouvoirs publics et des marchés qui semblent de plus en plus complaisants devant la hausse continue des valorisations des actifs, les dirigeants doivent être préparés aux risques d’une correction des marchés », souligne l’institution dans son dernier rapport sur la stabilité financière mondiale (GFSR).

Le FMI, qui a récemment révisé à la hausse ses prévisions de croissance pour l’année, souligne que les perspectives sont toutefois très incertaines. Les risques pour la stabilité financière sont pour le moment maîtrisés, note Tobias Adrian, conseiller financier du FMI, et Fario Natalucci, responsable du GFSR, dans un billet de blogue accompagnant le rapport.

Toutefois, cette situation pourrait ne pas durer, surtout que la pandémie a mis en exergue « l’augmentation de la dette des entreprises, les fragilités dans le secteur des institutions financières non bancaires, l’augmentation de la dette souveraine, et la baisse de la rentabilité de certaines banques », préviennent les deux experts.

Un retard dans la distribution des vaccins pourrait avoir un impact lourd sur la reprise et fragiliser le système financier mondial, jugent-ils. Comme « la croissance est un ingrédient indispensable à la stabilité financière, une reprise inégale et partielle risque de mettre en péril la santé du système financier », concluent-ils.

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Se dirige-t-on vers une nouvelle correction boursière? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/se-dirige-t-on-vers-une-nouvelle-correction-boursiere/ Wed, 29 Jul 2020 12:17:37 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=67904 Le risque est important, selon Saxo Banque.

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La pandémie pourrait entraîner une autre correction boursière au deuxième semestre, selon les dires de Christopher Dembik, responsable de la recherche macroéconomique de Saxo Banque repris par un article de Zone Bourse. Si les marchés des actions restent bien orientés, on voit des signes de tension sur le marché obligataire, souligne-t-il dans une note publiée le 24 juillet dernier.

« L’histoire nous enseigne que les investisseurs obligataires ont plus souvent raison que les investisseurs dans les actions. Dit autrement, le risque d’avoir une correction boursière au S2, potentiellement avant l’élection américaine (de novembre), est important, a fortiori si, comme nous l’anticipons, le scénario d’un rebond en V de l’économie ne se matérialise pas », écrit-il.

Parmi les signes de tension sur la Bourse, le responsable de la recherche macroéconomique de la banque danoise spécialisée dans l’investissement en ligne sur les marchés financiers internationaux met l’accent sur les tendances d’avant la pandémie qui se sont accentuées. Il souligne également le repli massif des investisseurs sur les entreprises cotées en position de monopole ou de quasi-monopole dans les indices américains.

« Au cours des derniers mois, nous avons assisté à une rotation vers les valeurs de croissance et les valeurs liées à la consommation qui sont généralement plus résistantes que les autres en période de récession », un phénomène particulièrement visible chez nos voisins du sud et dans les pays émergents, souligne Christopher Dembik.

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