Conseil des gestionnaires émergents | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/tag/conseil-des-gestionnaires-emergents/ Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 19 Sep 2025 12:40:00 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Conseil des gestionnaires émergents | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/tag/conseil-des-gestionnaires-emergents/ 32 32 Les leçons des leaders de l’IA dans les placements non traditionnels https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/les-lecons-des-leaders-de-lia-dans-les-placements-non-traditionnels/ Fri, 19 Sep 2025 12:40:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109915 ZONE EXPERTS — La taille d’une entreprise ne doit pas déterminer son approche de la gestion des risques.

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L’Alternative Investment Management Association (AIMA) a publié sa deuxième grande étude portant sur l’adoption de l’intelligence artificielle (IA) dans le secteur des fonds alternatifs et des placements non traditionnels.

S’appuyant sur notre rapport 2023 Getting in Pole Position, cette nouvelle étude offre une vision prospective de la manière dont les gestionnaires de fonds et les allocataires naviguent à la fois dans les occasions et les risques de l’IA générative (Gen AI).

Avec la contribution de plus de 150 gestionnaires de fonds (représentant près de 800 milliards de dollars américains d’actifs sous gestion) et de 18 investisseurs institutionnels dans le monde entier, le rapport distille les leçons les plus importantes tirées des premiers utilisateurs du secteur. Les conclusions soulignent que si la gouvernance et l’atténuation des risques restent des priorités absolues, les entreprises qui adoptent l’expérimentation et la formation sont les mieux placées pour exploiter tout le potentiel de ces outils.

Le rapport confirme que l’adoption de l’IA se généralise dans le secteur des placements non traditionnels. 95 % des gestionnaires utilisent aujourd’hui l’IA générative dans une certaine mesure, et les trois quarts d’entre eux affirment que leur utilisation a augmenté au cours de l’année écoulée. Mais l’adoption ne signifie pas une utilisation illimitée. La plupart des grands gestionnaires ont mis en place des garde-fous à l’échelle de l’entreprise, notamment des restrictions sur le partage des données et des politiques exigeant la divulgation lorsque l’IA a été utilisée dans le cadre d’un travail en contact avec le client.

Là où les petits gestionnaires sont souvent à la traîne, c’est dans la gouvernance formelle. Près de la moitié d’entre eux opèrent encore sans restriction ni politiques, ce que les responsables de l’IA interrogés dans le cadre de l’étude ont qualifié de « signal d’alarme ». La leçon est claire : la taille d’une entreprise ne doit pas déterminer son approche de la gestion des risques.

L’un des messages les plus constants des investisseurs est qu’ils attendent désormais des dirigeants qu’ils disposent d’une politique générale d’utilisation de l’IA générative. Pourtant, seule la moitié des entreprises en ont développé une. En l’absence de telles politiques, les entreprises sont confrontées à la « triple menace » des outils en libre accès, de l’utilisation sans restriction et de l’absence de directives formelles. Il s’agit d’une combinaison qui augmente considérablement le risque de fuite de données sensibles.

Même outre des politiques, la formation du personnel reste essentielle. Les grandes entreprises ont une longueur d’avance à cet égard et intègrent la formation à l’IA générative dans le cadre d’initiatives plus larges de transformation numérique. La formation couvre à la fois les risques (par exemple, les hallucinations, la sécurité des données) et les compétences avancées telles que l’ingénierie rapide. Les petites entreprises accordent souvent peu d’importance à la formation, mais le rapport souligne que même une sensibilisation de base est essentielle pour rassurer les investisseurs et les régulateurs.

Quelle utilisation fait-on de l’IA ?

Les cas d’utilisation de l’IA générative sont de plus en plus nombreux. Au début, l’adoption s’est concentrée sur des tâches administratives telles que le résumé de documents et la rédaction de questionnaires. De plus en plus, les gestionnaires expérimentent des applications de gestion de clientèle, en particulier pour la recherche, la génération de signaux et l’analyse du sentiment des appels à bénéfices ou des comptes rendus de la Fed par exemple. Bien que seul un faible pourcentage de gestionnaire utilise actuellement l’IA pour l’optimisation de leur portefeuille, les attentes sont passées de « si » à « quand » l’IA se généralisera.

Les relations avec les investisseurs sont un autre domaine d’expérimentation active. Les gestionnaires utilisent l’IA générative pour rationaliser les réponses au questionnaire de diligence raisonnable, rédiger des lettres trimestrielles et contribuer aux voyages de marketing. Le rapport met toutefois en garde contre une automatisation excessive : l’authenticité et la confiance restent les fondements de la communication avec les investisseurs.

Les associés commanditaires surveillent de près la situation. Près d’un tiers d’entre eux incluent déjà des questions relatives à l’IA dans leurs questionnaires de diligence raisonnable, et un autre tiers prévoit de le faire cette année. Les investisseurs se concentrent surtout sur la gouvernance des données, la conformité et l’explicabilité. Il est encourageant de constater que 60 % des investisseurs se disent plus enclins à allouer des fonds aux gestionnaires qui prévoient un budget significatif pour l’adoption de l’IA générative, ce qui suggère que la transparence et l’engagement peuvent se traduire par un avantage concurrentiel.

Mais la crédibilité est essentielle. La surestimation des capacités de l’IA — « blanchiment de l’IA » — a été signalée comme un risque pour la réputation. Les investisseurs sont favorables à l’expérimentation, mais attendent des progrès mesurables dans les mois et les années à venir.

La conclusion la plus prospective de l’étude est peut-être l’émergence de l’« IA agentique » — des systèmes capables d’agir avec une plus grande autonomie, de planifier et d’exécuter des tâches plutôt que de se contenter de répondre à des invites. Bien qu’encore naissante, l’IA agentique est déjà explorée par des entreprises de pointe pour la recherche, la surveillance des risques et les flux de travail opérationnels.

Si l’IA générative était le meilleur stagiaire du monde, l’IA agentique pourrait devenir le copilote de confiance du secteur. Les entreprises qui prospéreront seront celles qui se préparent dès maintenant en renforçant la gouvernance, en formant le personnel et en construisant des bases de données solides.

La nécessité de recourir aux ressources

Le rapport conclut en rappelant aux membres qu’aucune entreprise ne devrait naviguer seule dans cette voie. L’AIMA propose une bibliothèque croissante de ressources — depuis sa liste de contrôle sur l’IA et son répertoire des fournisseurs de technologies jusqu’aux podcasts, groupes de travail et tables rondes organisées par ses membres — conçues pour aider les gestionnaires à échanger leurs points de vue et à apprendre de leurs pairs.

Dans un contexte où les attentes des investisseurs augmentent et où la technologie évolue rapidement, l’engagement et la collaboration au sein de la communauté de l’AIMA seront essentiels. Les entreprises qui mettent en place une gouvernance solide, forment leur personnel et expérimentent de manière responsable seront en mesure de transformer les gains de productivité d’aujourd’hui en percées concurrentielles de demain.

Téléchargez le rapport complet ici.

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Allard, Allard & Associés franchit le cap du milliard https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/allard-allard-associes-franchit-le-cap-du-milliard/ Tue, 22 Jul 2025 12:05:35 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108628 DÉVELOPPEMENT — Et amorce une nouvelle phase de développement.

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Trente ans après sa fondation, la firme montréalaise Allard, Allard & Associés atteint un jalon symbolique avec plus d’un milliard de dollars d’actifs sous gestion. Une étape déterminante pour cette entreprise familiale indépendante, qui amorce une nouvelle phase de développement.

« Quand on a lancé la firme, notre objectif était de gérer 50 millions de dollars (M$). On était loin d’imaginer le milliard », confie Louis Allard, président et gestionnaire de portefeuille chez Allard, Allard & Associés (AA&A). À ses côtés, sa sœur Caroline Allard, vice-présidente et également gestionnaire de portefeuille, sourit. « C’est en y allant une étape à la fois qu’on en est arrivés là. Chaque décision a été prise avec prudence, mais toujours avec l’ambition de croître », explique-t-elle.

Fondée en 1994 par leur père Jean-Pierre Allard, la firme est le fruit d’un projet né presque par accident. « Ce n’était pas planifié. À sa retraite, mon père s’est occupé en gérant le patrimoine familial et celui de quelques proches. Un jour, autour d’un dîner, j’ai évoqué l’idée de me joindre à lui et de fonder une entreprise », raconte Louis Allard.

L’ingénieur de formation, qui a aussi complété un MBA, rêvait d’entrepreneuriat depuis longtemps. Il a vu là une occasion de bâtir quelque chose de durable, en famille. Caroline, diplômée en gestion et détentrice du titre de CFA, s’est jointe à l’entreprise quelques années plus tard.

Structurer pour la croissance

Le tournant vers une croissance accélérée s’est amorcé il y a environ huit ans, alors que la firme gérait entre 300 et 500 M$. Une réflexion stratégique a alors identifié le besoin de croître pour offrir un environnement stimulant à l’équipe et assurer la pérennité de l’entreprise. Pour y arriver, AA&A a investi dans le recrutement stratégique, la création de postes clés en conformité et marketing de même que l’amélioration des processus internes.

En 2019, la firme a lancé trois fonds d’investissement maison — un fonds d’actions canadiennes, un fonds d’actions mondiales et un fonds de revenu fixe. « C’était un passage nécessaire, souligne Louis Allard.  Créer nos fonds nous a permis de gagner en efficacité, d’offrir des stratégies personnalisées pour les clients, et de mieux utiliser le temps de nos gestionnaires. » Plus d’un demi-million de dollars ont été investis dans cette transition, qui s’est concrétisée à la veille de la pandémie.

Une clientèle fidèle

Malgré cette ambition de croître, la firme ne déroge pas à son modèle boutique. Elle conserve les éléments qui ont fait sa force jusqu’à maintenant : une approche humaine et personnalisée. « Nos clients savent qui gère leur portefeuille, explique Louis Allard. Le fait que Caroline et moi soyons deux des quatre gestionnaires de l’équipe renforce leur confiance. Et ils savent que nous investissons nous-mêmes dans les titres que nous leur proposons. »

Cette proximité contribue à la fidélisation de la clientèle, majoritairement québécoise, mais répartie désormais dans plusieurs provinces canadiennes, dont l’Ontario et l’Alberta. Elle bénéficie d’un service stable, individualisé et d’un accès direct à leur gestionnaire. Un contraste avec la forte rotation de personnel observée dans les grandes institutions financières.

Un résultat dont les deux dirigeants sont particulièrement fiers : un taux de satisfaction de la clientèle de 96 % mesuré lors d’un sondage réalisé il y a deux ans.

Une stratégie d’investissement disciplinée

AA&A mise sur une stratégie de valeur axée sur la qualité (value investing), avec une sélection rigoureuse d’entreprises. Chaque trimestre, l’équipe réévalue les titres en portefeuille. « On connaît nos entreprises. Même en période de turbulences, on sait pourquoi elles sont là », explique Caroline. Elle se rappelle avoir utilisé une analogie simple pour rassurer les clients lors de la crise financière de 2008 : « Voudriez-vous vendre votre entreprise 40 % moins cher aujourd’hui, alors qu’elle est toujours en santé et rentable ? »

Une part essentielle de leur travail comme gestionnaires de portefeuille est de vulgariser, rassurer et accompagner. « On a un rôle de psychologue financier, par moments », ajoute-t-elle.

En début d’année, alors que les marchés financiers ont connu de fortes fluctuations en raison de la guerre tarifaire du gouvernement Trump, les dirigeants ont constaté que très peu de clients se sont alarmés de la situation. « Le téléphone n’a pas beaucoup sonné, souligne Louis Allard. Ce silence, c’est en fait un bon signe. Cela montre que nos clients sont bien informés, qu’ils comprennent notre approche et qu’ils nous font confiance. »

Selon lui, cette stabilité découle à la fois de l’expérience accumulée par la clientèle au fil des années et d’une communication proactive :

  • lettres financières,
  • capsules vidéo,
  • et autres outils pédagogiques sont régulièrement diffusés pour maintenir un lien transparent.

« Plutôt que de gérer des appels inquiets, on peut se concentrer sur l’essentiel : analyser, anticiper, saisir les opportunités », ajoute-t-il.

Les résultats parlent d’eux-mêmes : la firme affiche un rendement annuel moyen de 12 % sur 30 ans pour sa stratégie d’actions canadiennes, une performance qui dépasse les indices de référence.

Les prochains chantiers

Aujourd’hui, l’entreprise compte 15 employés répartis en trois pôles :

  1. gestion de portefeuille,
  2. analyse financière,
  3. et soutien administratif.

Une nouvelle structure de direction, avec l’ajout d’un poste de directrice générale, permet à Caroline et Louis de se concentrer sur la gestion et la relation client. Leur père est aujourd’hui retiré des opérations, mais est toujours présent comme président du conseil d’administration.

Un autre chantier majeur est en cours : la refonte de l’infrastructure technologique. « On utilise une plateforme maison depuis des années. Mais pour passer à l’étape suivante, il faut migrer vers une solution externe, plus robuste et évolutive », précise Louis Allard. Ce virage technologique, qui devrait être complété d’ici la fin de l’année, constitue « le dernier gros morceau » à mettre en place pour accélérer la croissance, dit-il.

Parallèlement, la firme regarde du côté du marché institutionnel. « Le milliard, c’est un seuil symbolique qui change notre positionnement. On est désormais éligibles à des mandats qui nous étaient auparavant inaccessibles », affirme le dirigeant. Actuellement, les clients institutionnels représentent environ 5 % du chiffre d’affaires, mais la direction entend structurer davantage cette approche. Des dossiers d’acquisitions sont également à l’étude, même si rien n’a encore été concrétisé.

Une relève familiale en préparation

Si la structure actuelle est jugée solide, la direction anticipe déjà la suite. Une nouvelle génération, soit l’un des enfants de Caroline et l’un des enfants de Louis, qui poursuivent des études en finance, pourraient éventuellement se joindre à l’entreprise. « Mais on ne veut rien forcer », précise Caroline Allard. Dans tous les cas, elle et son frère n’ont pas l’intention de se retirer à court terme. « Ce qui nous anime encore, c’est la relation avec les clients, les défis de la gestion, et la satisfaction de bâtir quelque chose qui a du sens. »

« Le milliard étant atteint, l’étape suivante, c’est deux milliards, lance Louis Allard, avec le sourire. On sait que la croissance a tendance à s’accélérer après un certain seuil. Comme plusieurs disent : c’est le premier milliard qui est difficile à obtenir. Après, ça va tout seul. », lance-t-il en riant.

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Des associations s’allient pour soutenir les entrepreneurs en gestion d’actifs https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/des-associations-sallient-pour-soutenir-les-entrepreneurs-en-gestion-dactifs/ Fri, 06 Jun 2025 13:22:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107933 ZONE EXPERTS – Ils proposent de nouvelles solutions politiques à cet égard.

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Le 30 avril 2025, quatre associations professionnelles et sectorielles de premier plan — l’AIMA (Alternative Investment Management Association) Canada, la CFA Societies Canada, le Conseil des gestionnaires en émergence (CGE) et l’Association des gestionnaires de portefeuille du Canada (AGPC) ont lancé conjointement la nouvelle Alliance canadienne pour l’entrepreneuriat en matière de gestion d’actifs (CAMEA) afin d’officialiser publiquement leur prise de position commune sur ce sujet.

Parallèlement à ce lancement, la CAMEA a publié une série élargie de recommandations politiques destinées à amorcer des conversations sur les façons dont les diverses parties prenantes peuvent travailler à l’amélioration des conditions pour les entrepreneurs en gestion d’actifs au Canada.

Devant l’intensification de la concurrence mondiale, l’augmentation des coûts opérationnels, la consolidation croissante du secteur et le déclin de l’entrepreneuriat canadien dans le domaine de la gestion d’actifs, la CAMEA plaide en faveur d’un effort concerté des parties prenantes de cette industrie dans les secteurs public et privé du pays afin d’envisager diverses solutions politiques visant à stimuler l’entrepreneuriat canadien dans le domaine de la gestion d’actifs.

Ces solutions, de grande portée, peuvent être mises en œuvre. Elles comprennent la création d’une stratégie de développement économique axée sur le secteur, avec une agence de développement économique dédiée, la mise en œuvre d’incitations fiscales ciblées, la fourniture de capital d’investissement pour les entreprises nouvelles et émergentes par le biais d’un programme structuré pour les nouveaux gestionnaires, et la mise en place d’un cadre réglementaire plus rationalisé, harmonisé et compétitif.

Elles sont conçues pour pouvoir être soutenues par un large éventail d’acteurs du secteur, y compris tous les niveaux du gouvernement, les régulateurs, les investisseurs institutionnels, les organisations du secteur financier, ainsi que les organisations de développement économique.

Nombre de ces propositions s’inspirent de modèles comparables qui ont fait leurs preuves dans le monde entier, notamment aux États-Unis, aux Bermudes, en Irlande, à Dubaï et en Suisse, ainsi que d’initiatives locales telles que le Programme des gestionnaires en émergence du Québec et Finance Montréal. Voici la liste complète des propositions politiques de la CAMEA.

Les dirigeants impliqués dans l’Alliance ont souligné l’urgence et l’esprit de collaboration qui ont présidé au lancement de la CAMEA.

Claire Van-Wyk-Allan, directrice générale, responsable du Canada et de l’Engagement des investisseurs, des Amériques, de l’AIMA et cofondatrice de la CAMEA, a commenté ainsi :

L’AIMA est fière d’être un membre fondateur de la CAMEA et de continuer à défendre la prochaine génération d’entrepreneurs canadiens en matière de gestion d’actifs. Dans le contexte mondial actuel, où persistent les pressions internationales telles que les tarifs douaniers, il est impératif que notre secteur local de la gestion d’actifs soit aligné sur la réussite et la croissance. Les politiques proposées sont conçues pour diriger davantage de capitaux et de talents vers les entreprises locales, afin de favoriser l’innovation, la croissance de l’emploi et la vitalité économique dans tout le Canada. Nous exhortons les décideurs politiques et les investisseurs du pays à reconnaître et soutenir cette occasion de renforcer notre leadership dans la finance mondiale et la gestion d’actifs.

Michael Thom, directeur général de CFA Societies Canada et cofondateur de la CAMEA, a dit pour sa part :

Le Canada est fier d’avoir su tirer parti de ses talents et de ses institutions pour créer des organisations financières enviées par le monde entier. Nos banques, les fonds de pension du modèle Maple et les principales compagnies d’assurance ont prouvé que le Canada est capable de se surpasser. Nous pensons que la gestion d’actifs au Canada devrait être ajoutée à cette liste en stimulant la croissance économique, en construisant la prochaine génération de réussites canadiennes et, en dernier lieu, en créant des entreprises de gestion d’actifs basées au Canada qui soient championnes au niveau mondial.

Charles Lemay, président du Conseil des gestionnaires émergents (CGE) et associé chez Walter Global Asset Management, a partagé son point de vue en ces termes :

La mission du Conseil des gestionnaires en émergence est d’éduquer et de promouvoir les gestionnaires émergents canadiens, et le fait d’être associé à la CAMEA fait partie de notre mission. Nous croyons fermement que nous avons été en mesure de construire une plateforme pour les entrepreneurs afin qu’ils puissent échanger des idées et des solutions, mais nous avons maintenant besoin des allocataires au niveau provincial et national pour soutenir les petites et moyennes entreprises capables de créer de bons emplois pour les Canadiens talentueux. Nous avons connu un certain succès avec le Programme des gestionnaires en émergence du Québec (PGEQ), et nous avons besoin que ce succès soit reproduit dans l’ensemble de notre grand pays.

Katie Walmsley, présidente de l’Association des gestionnaires de portefeuille du Canada (AGPC), a précisé :

L’Association des gestionnaires de portefeuille du Canada est fière de participer à l’initiative de la CAMEA. Il est essentiel de soutenir les sociétés de gestion d’actifs émergentes pour assurer la solidité et l’indépendance du secteur de la gestion fiduciaire d’actifs au Canada. Non seulement ces sociétés stimulent l’innovation et introduisent de nouvelles perspectives dans le paysage de l’investissement, mais elles créent également de précieuses possibilités d’emploi et de développement professionnel dans tout le pays. Leurs contributions aident à renforcer l’avenir financier des investisseurs individuels, des retraités, des régimes de retraite et d’autres investisseurs institutionnels, tout en améliorant la résilience et la compétitivité globales de l’économie canadienne.

L’Alliance canadienne pour l’entrepreneuriat en matière de gestion d’actifs (CAMEA) a pour mission de favoriser la croissance de l’esprit d’entreprise dans le secteur de la gestion d’actifs au Canada, mais aussi d’assurer la vitalité du secteur de la gestion d’actifs dans le pays et d’encourager la prochaine génération d’entreprises de gestion d’actifs championnes au niveau mondial.

Pour en savoir plus ou vous impliquer, vous êtes invités à consulter le site www.investwithcanada.ca

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Stratège de l’IA https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/stratege-de-lia/ Mon, 14 Apr 2025 10:47:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106324 Il réinvente la gestion de portefeuille.

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Carl ­Dussault est ­président-directeur général d’Evovest, une firme de gestion de portefeuille qui se démarque par son utilisation de l’intelligence artificielle (IA) dans la gestion d’actifs. « L’automatisation permet de réduire les biais humains et de maximiser l’efficacité des analyses. Nos algorithmes peuvent analyser des milliers d’actions quotidiennement, ce qui permet de dégager une valeur ajoutée pour nos clients », ­dit-il.

C’est au secondaire que sa passion pour la finance a pris forme, lui qui feuilletait quotidiennement les pages économiques des journaux. Une rencontre avec une représentante de ­HEC ­Montréal lors d’une journée d’orientation scolaire allait concrétiser son choix de carrière. « ­Dans le dépliant promotionnel, il y avait le titre de gestionnaire de portefeuille. Après m’être informé sur ce domaine, je n’ai plus jamais regardé en arrière », confie-t-il.

Il a fait ses premiers pas dans l’industrie comme stagiaire à la Banque Nationale. Il a ensuite travaillé à BMO Nesbitt Burns comme conseiller avant de se joindre à Intact Assurance comme gestionnaire de portefeuille en octobre 2012. C’est là qu’il a découvert le potentiel des technologies émergentes.

En 2016, il prend un virage décisif. Convaincu que l’intelligence artificielle peut transformer la gestion de portefeuille, il quitte son emploi pour fonder Evovest. Son approche est novatrice : utiliser l’apprentissage machine pour prédire quelles actions surpasseront leur indice de référence. Deux ans plus tard, la firme obtient son permis de l’Autorité des marchés financiers (AMF) et met en marché son premier produit en 2019.

Sur cinq ans, Evovest ­Actions ­Mondiales affiche un rendement avant les frais de gestion et d’exploitation de 13,3 % par rapport à 7,7 % pour l’indice ­MSCI ­World ­EW, tout en affichant une volatilité moindre que celle de cet indice.

Le lancement d’un fonds négocié en ­Bourse (FNB) en partenariat avec la ­Banque ­Nationale en mars 2024 marque un tournant. Baptisé ­FNB ­Actions ­Mondiales Evovest (EVO), ce produit rend la stratégie accessible à un plus large public.

La croissance de ses actifs est au ­rendez-vous, Evovest en gérant 170 millions de dollars (M$). Avec une équipe de huit personnes, l’entreprise démontre que la taille n’est pas un frein à la performance. « ­On a plusieurs années d’historique de rendement, ce qui nous met en avant de la parade alors que d’autres commencent tout juste à lancer des produits utilisant l’IA », se réjouit Carl Dussault. L’entreprise a aussi reçu une reconnaissance importante du ­Programme des gestionnaires en émergence du ­Québec (PGEQ), qui lui a accordé un second mandat de près de 75 M$ pour le lancement du ­Fonds Evovest marché neutre mondial.

Pour souligner ce parcours, le jury du ­Top des leaders de l’industrie financière lui accorde une mention ­Coup de cœur dans la catégorie ­Sociétés de gestion indépendante. « ­Il dirige une entreprise en croissance et innovante, mariant gestion de portefeuille et intelligence artificielle. Ses efforts en matière de facteurs environnementaux et sociaux sont dignes de mention, tout comme ses efforts pour redonner à la communauté. Bravo ! »

Sur le plan social, Carl Dussault et son équipe participent activement à des initiatives comme  Technovation et VersaFi (anciennemment Women in Capital Markets), contribuant à promouvoir la diversité dans le secteur financier. La firme soutient également la relève en finance à travers des partenariats avec la ­Fondation HEC, offrant des bourses et des débouchés aux étudiants.

Malgré ces progrès, Carl Dussault reste lucide. Si l’entreprise approche de la rentabilité pour 2025, il prévoit continuer de réinvestir les profits dans sa croissance. Son prochain défi ? ­Développer des outils qui rapprocheraient l’IA du travail d’un analyste traditionnel, en maintenant une approche qui réduit les biais humains dans la gestion de portefeuille.

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Cote 100 renforce son équipe de gestionnaires privés https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/cote-100-renforce-son-equipe-de-gestionnaires-prives/ Mon, 10 Mar 2025 10:52:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105950 NOUVELLES DU MONDE — Avec l’arrivée de Jimmy Verdule.

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La boutique de gestion de portefeuille Cote 100 accueille un nouveau gestionnaire en la personne de Jimmy Verdule, qui s’est récemment joint à la firme, apportant son expérience en gestion privée pour une clientèle fortunée.

Avant de se joindre à Cote 100, Jimmy Verdule a exercé comme gestionnaire privé et planificateur financier chez Desjardins. Il a également travaillé à la Financière des professionnels et chez RBC. Sa carrière en finance a débuté en tant que conseiller en assurance collective chez London Life (Canada Vie), après une première activité en tant que joueur de hockey professionnel.

Cote 100 croit que les connaissances de Jimmy Verdule en planification financière et successorale, en optimisation fiscale et en évaluation des besoins de protection, jumelées à sa capacité de prendre en charge des dossiers complexes, permettront de renforcer l’accompagnement offert aux clients.

Diplômé en finance de l’Université St-Francis-Xavier, en Nouvelle Écosse, et en planification financière de l’UQAM, Jimmy Verdule est également Fellow du CSI Institute. Il détient plusieurs certifications, dont celles de gestionnaire de patrimoine international certifié (CIWM) et de gestionnaire de placement agréé (CIM).

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Partenariat entre Mageska Capital et Nymbus Capital https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/partenariat-entre-mageska-capital-et-nymbus-capital/ Thu, 20 Feb 2025 12:32:34 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105592 PRODUITS — Concernant la gestion d’une portion du Fonds Mageska.

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Mageska Capital, une firme spécialisée en gestion d’investissements établie à Laval, a choisi de confier à Nymbus Capital la gestion d’une portion du Fonds Mageska « pour mettre en œuvre une stratégie d’alpha portable », indique l’entreprise par communiqué.

Nymbus Capital, une firme montréalaise de gestion d’actifs ayant développé une approche systématique et quantitative, est reconnu pour son expertise dans les stratégies à faible volatilité et décorrélées des indices traditionnels. « Cette collaboration vise à rehausser le potentiel de rendement global du Fonds Mageska tout en réduisant sa corrélation avec son indice de référence », indique-t-on.

Les deux entreprises affirment partager une vision commune de l’investissement, « alliant innovation, technologie et discipline pour offrir aux investisseurs des solutions performantes et durables ».

Fondée en 2022, Mageska Capital a développé un outil exclusif appelé M-LAB, qui intègre intelligence artificielle et machine learning. Il permet d’identifier les tendances du marché et facilite la prise de décisions, adaptées au contexte économique du moment.

Le Fonds Mageska a pour objectif d’améliorer le rapport risque-rendement d’un portefeuille diversifié. Il investit dans des Fonds négociés en Bourse (FNB) et son niveau de risque est de : moyen.

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Le PGEQ confie 50 M$ supplémentaire à Tonus Capital https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-pgeq-confie-50-m-supplementaire-a-tonus-capital/ Wed, 19 Feb 2025 11:55:22 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105595 Cet investissement s’ajoute au mandat confié en 2021.

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Le programme des gestionnaires en émergence du Québec (PGEQ), près de 4 ans après avoir sélectionné une première fois Tonus Capital, offre à la firme de Montréal une allocation additionnelle d’un montant de 50 M$ dans sa stratégie d’actions américaines à petite capitalisation.

Fondée en 2007 et dirigée par Philippe Hynes, Tonus Capital se spécialise dans la gestion d’actions à petite et moyenne capitalisation en Amérique du Nord. L’analyse fondamentale et l’approche valeur sont à la base de la recherche effectuée par son équipe. Préconisant l’indépendance et une connaissance approfondie de ses investissements, Tonus effectue ses propres analyses et des modélisations financières axées sur la quête d’entreprises de qualité se négociant sous leur valeur intrinsèque.

L’objectif de la stratégie d’actions américaines à petite capitalisation est de maximiser les rendements sur un horizon long terme en investissant de manière responsable et en contrôlant les risques afin de protéger le capital en période de marchés baissiers.

Cette allocation s’inscrit dans le cadre de l’engagement du PGEQ à confier des mandats structurants à des gestionnaires émergents afin d’accélérer leur croissance.

« Grâce à cette nouvelle allocation, nous désirons encourager Tonus à poursuivre ses développements pour atteindre ses objectifs en matière de croissance. Philippe est un exemple de succès avec une approche d’investissement alliant rigueur et discipline. Nous sommes heureux de supporter une stratégie qui mérite et aspire à une reconnaissance accrue de la part des investisseurs institutionnels », a indiqué Isabel Trépanier, directrice, Gestion des programmes PGEQ et Investi.

Ce partenariat avec le PGEQ permettra à Tonus Capital de renforcer ses investissements opérationnels tout en augmentant sa visibilité auprès des investisseurs locaux, nationaux et internationaux, a signalé Philippe Hynes, président et chef de la direction de Tonus Capital.

« Le Québec a vu émerger plusieurs firmes prospères dans la gestion de fonds de petites capitalisations, et Tonus Capital est déterminé à jouer un rôle clé dans l’expansion de cette spécialisation prometteuse », a ajouté le dirigeant.

Le PGEQ bénéficie de la collaboration de 12 investisseurs institutionnels québécois et offre, par le biais d’Innocap, un cadre institutionnel rigoureux pour l’accompagnement des gestionnaires, la gouvernance, la vérification diligente, la gestion des risques et le suivi en continu des firmes de gestion impliquées dans le programme.

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Fiera Capital obtient un mandat de 600 M$ de la part de la CDPQ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/fiera-capital-obtient-un-mandat-de-600-m-de-la-part-de-la-cdpq/ Thu, 01 Aug 2024 12:02:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102075 Le gestionnaire de régimes de retraite et d’assurances publics prévoit confier jusqu’à 8 G$ à des gestionnaires québécois.

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La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a annoncé avoir accordé 600 millions de dollars (M$) à la société de gestion de placement indépendante Fiera Capital, de Montréal.

Cet actif sera principalement réparti entre les stratégies Revenu fixe actif et stratégique et Fiera Atlas de sociétés mondiales. Une part servira aussi à appuyer le développement de la firme à l’international.

Fiera Capital a nommé Miriam Tai au poste de cheffe, Relations avec les consultants, États-Unis, le 8 juillet dernier. Son mandat consiste à étendre davantage la présence de Fiera aux États-Unis ainsi qu’à nourrir et à faire évoluer les relations établies avec un réseau mondial de consultants. Miriam Tai, qui est établie à New York, a notamment travaillé chez Franklin Templeton.

« Contribuer au développement économique du Québec est au cœur de la mission de la CDPQ. En confiant 600 M$ à Fiera Capital, un gestionnaire bien établi et performant, nous tirons parti de l’expertise financière locale et soutenons la croissance de l’industrie de la gestion d’actif au Québec, tout en contribuant à la diversification et à la performance de notre portefeuille », a déclaré Vincent Delisle, premier vice-président et chef des Marchés liquides de la CDPQ.

En octobre dernier, la CDPQ a fait part de sa volonté de soutenir l’expertise financière locale. Elle s’est engagée à porter à 8 G$ les sommes confiées à des gestionnaires québécois d’ici 2028, faisant ainsi plus que doubler les sommes alors confiées à divers gestionnaires de fonds locaux. Dans la foulée, la CDPQ a réalisé des investissements dans le Programme des gestionnaires en émergence du Québec (PGEQ) et dans les fonds Investi et Inovia Capital. Elle indique avoir aussi confié des mandats en gestion externe au cours des derniers mois à des gestionnaires québécois, incluant Gestion d’actifs Bastion, Placements Montrusco Bolton et Van Berkom Gestion mondiale d’actifs.

Au 31 décembre 2023, l’actif net de la CDPQ s’élevait à 434 G$ CA.

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BeeQuest obtient 50 M$ supplémentaire du PGEQ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/beequest-obtient-50-m-supplementaire-du-pgeq/ Wed, 03 Jul 2024 10:30:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101470 Un an après sa sélection initiale par le programme d’allocation d’actifs.

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BeeQuest Gestion d’actifs obtient ainsi une deuxième allocation de la part du Programme des gestionnaires en émergence du Québec (PGEQ) en autant d’années. L’investissement est de 50 millions de dollars (M$) et concerne le Volet traditionnel – stratégie actions canadiennes du programme.

L’allocation sera investie au sein du Fonds BeeQuest Actions canadiennes ESG s.e.c. Son objectif est d’offrir aux clients une exposition diversifiée aux actions canadiennes de haute qualité avec une approche axée sur l’intégration des facteurs ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance). Au 31 mai 2024, le fonds affichait un rendement de 10,09 % depuis sa création au 31 janvier 2023, selon les données de Fundata.

BeeQuest est une firme de gestion d’actifs spécialisée en investissement responsable. Elle a été fondée à Montréal en 2021 par deux anciens gestionnaires ayant notamment fait leur classe chez Fiera Capital. Ses stratégies d’investissement durable ciblent des entreprises qui ont des activités d’exploitation responsables, des normes élevées en éthique des affaires, et qui gèrent de manière compétente et efficace les risques ESG qui sont matériels à leur secteur d’activités.

« Après maintenant 3 années d’existence, BeeQuest arrive à un point tournant de son développement, et cette nouvelle allocation nous permettra de passer à la prochaine étape de notre croissance. L’appétit des investisseurs demeure élevé pour des stratégies d’investissement responsables novatrices, et ce partenariat renouvelé avec le PGEQ est une belle démonstration de la qualité de notre approche d’investissement durable », a témoigné Tommy Ouellet, Co-Fondateur & Gestionnaire de portefeuille, BeeQuest.

« Cette allocation s’inscrit dans le cadre de l’engagement du PGEQ à confier des mandats structurants à des gestionnaires émergents afin d’accélérer leur croissance », indique le communiqué. Créé en 2016, le PGEQ a pour objectif de soutenir l’écosystème local, encourager les meilleures pratiques, et promouvoir les gestionnaires d’ici.

Par le biais d’Innocap, le programme offre un cadre institutionnel rigoureux pour l’accompagnement des gestionnaires, la gouvernance, la vérification diligente, la gestion des risques et le suivi en continu des firmes de gestion impliquée dans le programme. Le PGEQ bénéficie de la collaboration de 12 investisseurs institutionnels québécois. Au 31 juillet 2023, l’actif sous gestion du Programme était de 428 M$.

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Gestion de patrimoine Scotia s’agrandit au Québec https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/gestion-de-patrimoine-scotia-sagrandit-au-quebec/ Fri, 07 Jun 2024 10:33:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101289 NOUVELLES DU MONDE – Et recrute au sein du PGEQ.

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Après 8 ans à piloter le Programme des gestionnaires en émergence du Québec (PGEQ), Carolyn Cartier-Hawrish se joint à l’équipe de Gestion de patrimoine Scotia à titre de directrice de l’administration pour le Québec.

« Forte de 25 années d’expérience dans le secteur financier, plus particulièrement dans l’industrie des placements et de la gestion d’actifs, Carolyn possède une vision stratégique qui s’appuie sur un savoir-faire multidisciplinaire. Son parcours professionnel lui a permis de développer une compréhension des enjeux règlementaires, des processus opérationnels et de la gestion de risque, tout en développant des compétences en finance, en marketing, en gestion de projets et en développement des affaires », indique Gestion de patrimoine Scotia.

Carolyn Cartier-Hawrish agissait à titre de directrice du PGEQ depuis mars 2016. Elle siégeait également au conseil d’administration des sociétés affiliées au PGEQ.

« J’ai eu la chance de jouer un rôle crucial au sein de l’écosystème, d’établir la notoriété du PGEQ et d’en assurer la croissance. J’ai eu le privilège de tisser des liens importants au sein de l’industrie; auprès des gestionnaires, allocateurs, consultants et fournisseurs de services locaux », explique Carolyn Cartier-Hawrish dans un billet d’au revoir diffusé sur Linkedin. « Le PGEQ est un projet unique au monde pour son aspect collaboratif et ses retombées sur l’écosystème financier québécois et j’en suis très fière! », ajoute-t-elle.

Carolyn Cartier-Hawrish a débuté sa carrière au sein de l’industrie financière comme conseillère à l’Autorité des marchés financiers, avant d’occuper le poste de directrice de l’administration chez Banque Nationale Investissements. Par la suite, elle a œuvré comme conseillère au développement de marchés et localisation et aux Stratégies, gestion de patrimoine. Après un passage chez Innocap en tant que conseillère aux projets spéciaux, elle s’était jointe en 2014 à Banque Nationale Gestion Privée 1859 à titre de conseillère à la stratégie expérience client.

Elle possède un baccalauréat en administration de l’École des sciences de la gestion de l’UQAM, un certificat en droit des affaires de l’Université de Montréal et un cours sur le marché dispensé de l’institut IFSE.

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