Congressional Budget office (CBO) – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 03 May 2023 11:03:28 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Congressional Budget office (CBO) – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Règlementation américaine de la cryptomonnaie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/reglementation-americaine-de-la-cryptomonnaie/ Wed, 03 May 2023 11:03:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93405 L’absence d’adoption d’une législation enverrait un « signal négatif » au marché.

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L’introduction d’un cadre réglementaire aux États-Unis visant les stablecoins pourrait ouvrir la voie à l’innovation financière promise depuis longtemps, mais le soutien bipartite à une telle initiative pourrait s’avérer impossible, a signalé Moody’s Investors Service dans un nouveau rapport.

L’agence de notation a indiqué qu’un projet de loi américain, qui vise à créer un cadre réglementaire pour les stablecoins, a été déposé.

Entre autres choses, il exigerait que les actifs numériques assimilables à de l’argent liquide soient émis soit par une banque, soit par une société non bancaire enregistrée. Il imposerait également des exigences strictes en matière de réserves et une série de normes en matière de divulgation, de séparation des actifs, d’assurance et de mécanismes de rachat.

En outre, le projet de loi imposerait une interdiction de deux quand l’émission de nouveaux stablecoins non adossés à des devises, a-t-il noté.

« L’adoption d’un projet de loi encadrant les stablecoins apporterait une clarté réglementaire très attendue par l’industrie américaine des actifs numériques et pourrait favoriser l’innovation et la stabilité financière », estiment les auteurs du rapport.

Dans l’environnement actuel, le secteur de la cryptographie a jusqu’ici été difficile à normer en vertu des règles qui s’appliquent au secteur financier traditionnel, car ce type d’actif ne correspond pas clairement aux catégories d’actifs existantes, a noté Moody’s.

« L’application des réglementations financières existantes dans l’industrie de la cryptographie s’est avérée au mieux difficile », a-t-il déclaré. « À cet égard, des cadres réglementaires sur mesure sont requis pour combler les lacunes, clarifier le statut juridique de ces actifs et éviter la fragmentation réglementaire au sein du secteur. »

Cependant, Moody’s a déclaré que les récentes audiences du Congrès sur le rôle des stablecoins, qui ont été tenues par le Comité des services financiers de la Chambre des représentants des États-Unis, « ont révélé des désaccords politiques importants entre les deux parties qui pourraient rendre difficile l’obtention d’un consensus bipartite sur le projet de loi ».

L’incapacité à aller de l’avant avec la législation qui a été déposée, dans un contexte de négociations au Congrès, « pourrait envoyer un signal négatif aux participants au marché et aux investisseurs », a indiqué le rapport, alors qu’un certain nombre d’autres juridictions ont récemment commencé à aller de l’avant avec leurs propres réglementations.

À cet égard, l’Union européenne vient d’adopter une législation complète et le Royaume-Uni finalise ses propres réformes qui comprennent des dispositions relatives aux stablecoins, a déclaré Moody’s.

De plus, le Japon et Singapour ont maintenant des réglementations portant sur les stablecoins, et la Corée travaille sur un régime réglementaire qui devrait entrer en vigueur en 2024.

« Dans ce contexte, en l’absence d’une nouvelle législation spécifique aux actifs numériques, le marché américain pourrait devenir comparativement moins attrayant pour les entreprises et les investisseurs, car l’innovation ne prospère généralement pas dans des environnements réglementaires incertains », a-t-il déclaré.

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Le coronavirus pourrait déclencher une récession https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-coronavirus-pourrait-declencher-une-recession/ Fri, 28 Feb 2020 13:08:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=64645 Mais les conditions requises pour que cela arrive sont nettement improbables.

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Au cours des dernières semaines, les marchés financiers semblaient croire que le coronavirus serait contenu. Toutefois, ils ont déchanté à l’ouverture des marchés le 24 février dernier alors que de nouveaux cas ont été déclarés en Italie, en Corée du Sud et en Iran au cours de la fin de semaine.

Bien que l’Organisation mondiale de la santé ait tenté de rassurer le public en affirmant que la maladie n’était pas encore une pandémie, de nombreux marchés ont réagi. La Bourse de Toronto a reculé de près de 4 % en deux jours. Le Dow Jones a clôturé en baisse de 3,2 % le 25 février dernier et le NASDAQ, à forte coloration technologique, a connu un déclin de 2,8 %, retrace Radio Canada.

Les économistes tentent d’estimer l’impact que ce virus aura sur l’économie, mais il est difficile d’évaluer la gravité de celui-ci, note Rex Nutting dans un article publié sur MarketWatch. Selon lui, les investisseurs commencent maintenant à envisager la possibilité d’une récession mondiale brutale et désastreuse qui serait suivie d’un rebondissement rapide une fois la maladie terminée.

Évidemment, à plus long terme, une pandémie pourrait avoir également des effets plus profonds. Elle pourrait ainsi avoir un impact sur la main-d’œuvre en la diminuant et la rendant moins productive.

Une pandémie pourrait ainsi avoir un impact à court terme sur l’économie mondiale, d’une ampleur et d’une durée similaires à celles d’une récession moyenne d’après-guerre aux États-Unis, évalue le Congressional Budget office (CBO).

Les impacts économiques des pandémies

La plupart des analyses des impacts économiques du coronavirus se fondent sur des pandémies du passé, comme la pandémie de grippe en 1918, la grippe aviaire ou le SRAS. C’est ainsi le cas d’une récente analyse publiée par le Morningstar.

Pour Rex Nutting, ces situations ne seraient toutefois pas comparables. Contrairement à la grippe, personne n’a d’immunité naturelle contre le coronavirus et il n’existe pas de vaccin. Les pandémies récentes n’ont pas été aussi étendues ou mortelles que celle-ci semble l’être, note-t-il encore, surtout que des personnes sans symptôme peuvent transmettre le virus nuisant ainsi aux efforts de contention de la propagation.

Dans une étude réalisée en 2005 et 2006, le CBO avait modélisé l’impact d’une pandémie de grippe de l’ampleur de celle de 1918 sur l’économie et avait constaté qu’une grave pandémie pourrait réduire le produit intérieur brut des États-Unis d’environ 4,5 %, suivie d’un fort rebond.

Dans ses prédictions, une telle pandémie avait des effets sur la demande, avec un déclin de 80 % dans les industries des arts et du divertissement et une baisse de 67 % dans les transports. Le commerce de détail et l’industrie manufacturière chuteraient de 10 %.

Toutefois, la CBO avait alors supposé que 90 millions de personnes aux États-Unis tomberaient malades et que 2 millions en mourraient, ce qui est encore loin des chiffres du coronavirus.

Une mise en quarantaine problématique

Sans aller aussi loin, une grande partie de l’impact économique d’une pandémie est attribuable aux efforts déployés pour la contenir, plutôt qu’aux effets de la maladie elle-même. Pour éviter la propagation, les gouvernements instaurent des mises en quarantaine, arrêtant ainsi une grande partie de l’activité économique.

La mise en quarantaine permet de ralentir la propagation, par contre elle pourrait également entraver les soins en eux-mêmes, prévient Rex Nutting. Le système de soin de santé dépend de médicaments, de fournitures, d’équipements et de produits venant du monde entier, notamment de la Chine. Les mises en quarantaines pourraient ralentir la production et la vente de ces produits retardant les réponses médicales.

Le risque de catastrophe donne à réfléchir. Les économies du monde sont extraordinairement résistantes, mais aussi extraordinairement dépendantes les unes des autres en cas de crise, conclut le journaliste de MarketWatch.

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