chômage – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 11 Aug 2025 11:37:26 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.1 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png chômage – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Banque du Canada : le scénario d’un assouplissement monétaire se précise https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/peter-tsakiris/banque-du-canada-le-scenario-dun-assouplissement-monetaire-se-precise/ Mon, 11 Aug 2025 11:37:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108877 ZONE EXPERTS – Les taux trop lourds pour les ménages ainsi qu’une politique monétaire plus accommodante aux États-Unis ouvrent la porte à une reprise des baisses de taux.

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Au cours de ses trois dernières réunions, la Banque du Canada (BdC) a opté pour la prudence se contentant d’une baisse cumulative de 0,50 % cette année, après une réduction de 1,75 % en 2024. Cette décision a été principalement influencée par le niveau élevé d’incertitude entourant la guerre commerciale en cours. Toutefois, la BdC a laissé entendre que de nouvelles baisses pourraient être envisagées si l’inflation diminue et si la croissance économique s’essouffle davantage.

La politique monétaire actuelle restrictive de la BdC fait grimper les taux de renouvellements hypothécaires au-delà de 4 %, ce qui pèse lourdement sur le budget des ménages.

Même si le ratio de la dette des ménages au revenu disponible a baissé de 174 % à 171 % au premier trimestre de 2025, il demeure l’un des plus élevés parmi les pays du G7. De plus, la capacité de remboursement des ménages montre déjà des signes de fragilité. Comme le montre le graphique suivant publié par la BdC, le taux de délinquance hypothécaire est passé de 0,14 % en 2022 à 0,22 % au quatrième trimestre de 2024. Bien que ce niveau demeure faible au regard des moyennes historiques, cette progression démontre une pression financière croissante sur les emprunteurs.

Pour voir ce graphique en plus grand, cliquez ici. 

Évidemment, l’augmentation des retards de paiement ne se limite pas aux prêts hypothécaires. D’autres formes de dettes à la consommation, telles que les prêts automobiles, les marges de crédit et les cartes de crédit, enregistrent également une hausse du taux de défaillance, et ce, malgré un contexte économique où le marché de l’emploi demeure solide.

Selon le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF), les « chocs de paiement » liés aux renouvellements hypothécaires figurent désormais parmi les principaux risques systémiques. L’organisme estime que le taux de défaut ne reculera plus, car la hausse du coût de l’emprunt gruge une part de plus en plus importante du revenu des ménages.

Selon le graphique suivant publié au dernier rapport de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) sur le secteur des prêts hypothécaires résidentiels, les emprunteurs choisissent moins en moins le prêt hypothécaire à taux fixe de cinq ans. Les prêts à taux variable représentaient 42 % des nouvelles hypothèques en février 2025. Cette tendance s’aligne avec nos recommandations actuelles.

Pour voir ce graphique en plus grand, cliquez ici. 

Le rapport sur l’emploi publié le 1er août 2025 aux États-Unis a révélé une création de postes décevante, accompagnée de révisions à la baisse pour les mois précédents. Ce ralentissement réduit la pression inflationniste et augmente la probabilité que la Réserve fédérale américaine abaisse ses taux dès septembre, dans le but de soutenir l’économie. Ce nouveau signal renforce également notre conviction que les taux directeurs reculeront d’au moins 0,5 % d’ici la fin de l’année et davantage encore en 2026 autant aux États-Unis qu’au Canada.

La gestion du passif constitue souvent la part la plus importante de la situation financière du client. Il est donc primordial de confier son analyse à un professionnel objectif, capable de guider le client et de lui faire pleinement comprendre sa valeur. Après tout, la gestion du passif n’est-elle pas tout aussi importante que celle des actifs ?

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Prêts hypothécaires : la Banque du Canada va-t-elle reprendre son cycle de baisse des taux d’intérêt ? https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/peter-tsakiris/prets-hypothecaires-la-banque-du-canada-va-t-elle-reprendre-son-cycle-de-baisse-des-taux-dinteret/ Mon, 07 Jul 2025 12:35:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108401 ZONE EXPERTS – Les indicateurs économiques actuels renforcent la probabilité de nouvelles réductions du taux directeur d’ici la fin de l’année.

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Le ralentissement de l’économie canadienne se poursuit. Tout d’abord, le marché du travail au Canada demeure stagnant avec un taux de chômage se situant à 7 %, au plus haut niveau depuis 2016, en excluant évidemment la période de la pandémie. En effet, l’économie canadienne a enregistré une perte nette de 15 300 emplois au cours des quatre derniers mois. L’annonce des données de juin, attendue le 11 juillet, sera particulièrement déterminante pour évaluer si cette tendance se poursuit. On observe déjà des reculs dans plusieurs secteurs sensibles aux récents tarifs imposés par les États-Unis.

En juin 2025, le PMI manufacturier s’est replié à 45,6, poursuivant sa contraction pour un cinquième mois consécutif. Quant à l’indice des services, il est tombé à 44,3, confirmant un ralentissement prolongé pour le 7e mois. Le niveau d’activité nettement en bas de la barre de 50 est alors en fort recul dans les deux secteurs qui affichent un climat économique peu favorable.

Les dernières statistiques relatives au marché immobilier affichent une reprise au mois de mai, favorisée par la baisse des taux d’intérêt. Toutefois, l’inventaire global représentant environ 4,9 mois d’offre est proche de son niveau historique de 5 mois et le prix moyen affiche une baisse de 1,8 % depuis un an.

La baisse des taux d’intérêt a aidé les ménages à payer leurs dettes, mais on constate une augmentation des arriérés au niveau des paiements de dettes. Selon la Banque du Canada, 1,4 million de consommateurs ont manqué au moins un paiement au cours du premier trimestre de 2025 et le taux de délinquance augmente autant sur les dettes personnelles que sur les dettes hypothécaires. Le ratio de la dette des ménages par rapport au revenu disponible s’établit à 173,9 % au premier trimestre de 2025, en recul par rapport au sommet de 185 % atteint à la fin de 2021. Malgré ce léger repli, il demeure à un niveau historiquement élevé, ce qui limite la marge de manœuvre des ménages pour augmenter leur consommation.

Dans un contexte où de nombreux prêts hypothécaires devront être renouvelés à des taux nettement plus élevés que ceux actuellement en vigueur, nous demeurons préoccupés par la capacité des ménages à soutenir la demande. Par conséquent, nous anticipons un ralentissement marqué de l’économie canadienne qui pourrait se prolonger jusqu’à la mi-2027, moment où l’augmentation des taux de 2022 n’aurait plus effet au renouvellement des prêts hypothécaires.

L’inflation annuelle, telle que mesurée par l’IPC, est restée inférieure à la cible de la Banque du Canada, s’établissant à 1,7 % en mai. Toutefois, c’est l’inflation sous-jacente (Core) qui suscite davantage de préoccupations, puisqu’elle demeure élevée à 3,0 %.

Bien que la Banque du Canada adopte une approche prudente en raison des incertitudes liées aux tarifs américains, susceptibles de provoquer une poussée temporaire de l’inflation, nous maintenons notre position. Nous sommes même encore plus convaincus que le ralentissement de l’économie, combiné à la forte appréciation du dollar canadien et aux pressions exercées sur la Réserve fédérale américaine, inciteront la Banque du Canada à poursuivre les baisses de taux au cours de la seconde moitié de l’année.

D’ailleurs, seule la Banque de Nouvelle-Écosse estime que la BdC ne procédera à aucune baisse de son taux directeur d’ici la fin de l’année. En revanche, RBC et CIBC prévoient deux réductions, tandis que BMO et la Banque Nationale anticipent trois baisses de taux d’ici la fin de 2025.

La gestion du passif fait partie intégrante de la situation financière du client et en représente parfois même « la » plus grande portion. Il est donc primordial de confier son analyse à un professionnel objectif qui saura guider le client et s’assurer qu’il en saisisse bien la valeur. Après tout, la gestion du passif n’est-elle pas tout aussi importante que celle des actifs ?

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Une forte perte d’emplois pour l’économie canadienne https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/une-forte-perte-demplois-pour-leconomie-canadienne/ Mon, 07 Apr 2025 11:06:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106627 Sa plus forte depuis 2022 !

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L’économie canadienne a enregistré en mars sa plus importante perte d’emplois depuis janvier 2022 en raison de l’incertitude liée aux droits de douane américains qui a commencé à se faire sentir.

Près de 33 000 emplois ont été perdus en mars, tandis que le taux de chômage a grimpé à 6,7 %, contre 6,6 % en février, a indiqué Statistique Canada vendredi.

Tu Nguyen, économiste chez RSM Canada, a mentionné que ce résultat donnait un aperçu de ce qui pourrait se passer alors que le conflit commercial avec les États-Unis s’intensifie et que le pays est confronté à la possibilité d’une récession.

« Nous avons constaté de nombreux licenciements dans le secteur commercial en mars et nous prévoyons qu’ils seront encore plus nombreux en avril et qu’une hausse du taux de chômage sera observée, a-t-elle expliqué lors d’une entrevue. Certaines usines de fabrication, notamment dans le secteur automobile, ont déjà licencié leurs employés. »

Les pertes d’emplois ont annulé une partie des gains réalisés à la fin de l’année dernière et en janvier.

Les États-Unis ont imposé le mois dernier des droits de douane sur les importations canadiennes non conformes à l’Accord Canada–États-Unis–Mexique, ainsi que sur les importations d’acier et d’aluminium. Les menaces tarifaires du président américain Donald Trump ont subi plusieurs révisions et retards, semant l’incertitude chez les entreprises.

Les États-Unis ont également annoncé le mois dernier des droits de douane sectoriels sur les importations automobiles, entrés en vigueur cette semaine, ainsi que des droits de douane de grande envergure sur d’autres pays, suscitant des inquiétudes quant à la possibilité d’une récession mondiale.

Pas près de s’arrêter

Selon Tu Nguyen, les pertes d’emplois au Canada continueront de s’accumuler si les droits de douane restent en vigueur, citant la décision de Stellantis d’interrompre le travail pendant deux semaines à son usine d’assemblage de Windsor, en Ontario, l’entreprise évaluant la situation comme un exemple de ce qui pourrait arriver.

« Le secteur automobile est tellement intégré en Amérique du Nord qu’une fois qu’on frappe un pays, on frappe tout le monde », a-t-elle souligné.

Claire Fan, économiste principale à la RBC, a mentionné que les données sur l’emploi de mars étaient légèrement inférieures aux prévisions de la banque, mais que la faiblesse pourrait encore se poursuivre.

« De plus, les risques pour la croissance américaine, liés aux droits de douane beaucoup plus élevés qui menacent d’être imposés sur les importations en provenance de la plupart des autres pays, pourraient également avoir un impact négatif sur le Canada », a-t-elle écrit.

Claire Fan a souligné que le Canada avait perdu environ 7000 emplois manufacturiers en mars.

« L’emploi dans le secteur sera surveillé de près dans les prochaines données sur l’emploi, afin de déceler tout signe d’impact des droits de douane sur les conditions de travail au Canada », a-t-elle déclaré.

D’après Tu Nguyen, la Banque du Canada se trouvait dans une situation difficile en raison de la persistance d’une certaine inflation sous-jacente.

« Mais, compte tenu de la faiblesse du rapport sur l’emploi de mars et de la prévision d’une récession en raison du taux tarifaire actuel, je pense que la Banque du Canada pourrait envisager d’abaisser son taux d’intérêt à 2,5 % », a-t-elle avancé.

Le taux de référence actuel est de 2,75 %, après sept baisses consécutives.

La prochaine décision de la Banque du Canada concernant les taux d’intérêt est prévue pour le 16 avril, date à laquelle elle publiera également son dernier rapport sur la politique monétaire, qui comprendra ses prévisions économiques actualisées.

Le recul de l’emploi à l’échelle nationale s’explique par la perte de 62 000 emplois à temps plein, compensée partiellement par une hausse de l’emploi à temps partiel.

L’Ontario et l’Alberta ont été les deux provinces les plus touchées par les pertes d’emplois, alors qu’il s’est perdu 28 000 postes en Ontario et 15 000 en Alberta.

Au Québec, le taux de chômage a connu une hausse de 0,4 point de pourcentage pour s’élever à 5,7 %.

Le secteur du commerce de gros et de détail a perdu 29 000 emplois en mars, ce qui annule en partie l’augmentation de 51 000 emplois enregistrée en février.

Le secteur de l’information, de la culture et des loisirs a perdu 20 000 emplois le mois dernier.

Parallèlement, le secteur des « autres services », qui comprend les services personnels et les services de réparation, a créé 12 000 emplois. Il s’est ajouté 4200 emplois dans les services publics.

Le nombre total d’heures travaillées a augmenté de 0,4 % en mars, après avoir reculé de 1,3 % en février.

Le salaire horaire moyen des employés a augmenté de 3,6 % sur une base annuelle en mars.

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Le chômage s’est maintenu en février https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-chomage-sest-maintenu-en-fevrier/ Mon, 10 Mar 2025 10:52:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106051 Malgré une faible création d’emplois.

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Le marché du travail canadien a pris un coup de froid en février, l’emploi étant resté « pratiquement inchangé » par rapport au mois précédent, a indiqué Statistique Canada vendredi.

L’économie canadienne n’a ajouté que 1100 emplois le mois dernier, a révélé l’agence fédérale, ce qui est bien en deçà des 76 000 emplois créés en janvier.

Les économistes interrogés par Reuters s’attendaient à une augmentation de 20 000 nouveaux emplois en février.

Les gains modestes de février ont néanmoins été suffisants pour maintenir le taux de chômage à 6,6 %, alors que la population canadienne a augmenté à son rythme mensuel le plus lent depuis avril 2022.

Les estimations de Statistique Canada ont montré que la population canadienne a augmenté de 47 000 personnes âgées de 15 ans ou plus en février, soit moins de la moitié du nombre observé au même mois il y a un an.

Il y a eu une perte de 19 700 postes à temps plein en février, compensée par un gain de 20 800 emplois à temps partiel.

C’est dans le commerce de gros et de détail qu’il y a eu le plus de création d’emplois en février. Des hausses ont aussi été observées dans les secteurs de la finance, des assurances, des services immobiliers et des services de location.

Ces gains ont été compensés par des pertes dans les services professionnels, scientifiques et techniques, ainsi que dans le transport et l’entreposage.

L’industrie manufacturière canadienne, qui avait mené les gains d’emplois en janvier, a perdu 4800 postes en février.

Statistique Canada a précisé que toutes les provinces ont vu l’emploi se maintenir en février, à l’exception de la Nouvelle-Écosse, qui a perdu 4200 postes à temps partiel.

Au Québec, l’emploi est demeuré stable pour un troisième mois consécutif. Le taux de chômage a diminué de 0,1 point de pourcentage pour s’établir à 5,3 %, soit le taux le plus faible parmi les 10 provinces canadiennes.

Une série de tempêtes de neige majeures dans le centre et l’est du Canada a fait perdre des heures de travail à 429 000 Canadiens en février, un nombre plus de quatre fois supérieur au nombre moyen d’employés qui ont perdu des heures de travail en raison des conditions météorologiques en février au cours des cinq dernières années.

Le nombre total d’heures travaillées a diminué de 1,3 % le mois dernier, soit la plus forte baisse mensuelle depuis avril 2022.

Le salaire horaire moyen des employés a augmenté de 3,8 % par rapport à un an plus tôt. En janvier, la hausse sur un an avait été de 3,5 %.

Les données sur l’emploi en février reflètent une économie qui se prépare à l’impact d’éventuels droits de douane imposés par les États-Unis sur les produits canadiens. Ceux-ci sont entrés en vigueur mardi, avant que le président Donald Trump accorde un sursis jusqu’au 2 avril aux secteurs qui respectent les termes de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique, jeudi. Le Canada a aussi mis en branle sa riposte.

Le rapport de Statistique Canada publié vendredi était la dernière publication de données majeures avant la prochaine décision de la Banque du Canada sur les taux d’intérêt, mercredi prochain.

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Le taux de chômage recule en décembre https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-taux-de-chomage-recule-en-decembre/ Mon, 13 Jan 2025 11:56:53 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104935 La création d’emplois a surpassé les prévisions des économistes.

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L’économie canadienne a ajouté 91 000 emplois lors du mois de décembre, dépassant les attentes des économistes, ce qui a permis au taux de chômage de reculer de 0,1 point de pourcentage pour s’établir à 6,7 %. Au Québec, le taux de chômage a diminué de 0,3 point de pourcentage pour s’établir à 5,6 %.

L’enquête sur la population active de Statistique Canada, publiée vendredi, révèle que la majeure partie des nouveaux emplois provenaient des secteurs de l’éducation, des transports et de la finance, principalement à temps plein.

Si la plupart des nouveaux emplois provenaient du secteur public, 24 000 autres provenaient des entreprises privées.

Le rapport indique que le taux d’emploi a augmenté pour la première fois depuis janvier 2023 à l’échelle nationale, progressant de 0,2 point de pourcentage pour atteindre 60,8 %.

Le taux d’emploi, qui correspond à la proportion de la population âgée de 15 ans et plus qui occupe un emploi, est néanmoins en baisse de 0,9 point de pourcentage par rapport à l’année précédente.

En novembre, le taux de chômage s’était élevé à 6,8 % au Canada, soit son niveau le plus élevé depuis janvier 2017, à l’exception de 2020 et 2021, pendant la pandémie de COVID-19.

Au Québec, Statistique Canada précise que l’emploi a peu varié en décembre. Cependant, puisqu’il avait augmenté en novembre, il y avait moins de personnes à la recherche de travail le mois dernier, ce qui explique la baisse du taux de chômage d’un mois à l’autre.

Par rapport à décembre 2023, le taux de chômage au Québec a progressé de 0,9 point de pourcentage et le taux d’emploi a diminué de 0,9 point de pourcentage pour s’établir à 61,0 %, souligne l’agence fédérale.

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La Réserve fédérale réduit son taux directeur d’un demi-point https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-reserve-federale-reduit-son-taux-directeur-dun-demi-point/ Thu, 19 Sep 2024 11:12:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103113 Un changement radical.

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La Réserve fédérale des États-Unis (Fed) a abaissé mercredi son taux directeur d’un demi-point, un changement radical après plus de deux ans de taux d’intérêt élevés qui ont contribué à maîtriser l’inflation, mais qui ont également rendu les emprunts très coûteux.

Cette baisse du taux directeur, la première de la Fed depuis plus de quatre ans, reflète sa nouvelle priorité, soit le soutien du marché de l’emploi, qui a montré des signes clairs de ralentissement. La décision de la Fed a également le potentiel de brouiller le paysage économique quelques semaines seulement avant l’élection présidentielle.

Le taux directeur de la banque centrale est désormais d’environ 4,8 %, alors qu’il était de 5,3 % depuis 14 mois, un sommet en deux décennies. La Fed s’efforçait de freiner la pire inflation dans le pays depuis 40 ans. L’indice des prix à la consommation est passé d’un pic de 9,1 % à la mi-2022 à 2,5 % en août. La Fed n’est donc pas très loin de son objectif de 2 %.

Les responsables de la Réserve fédérale ont indiqué qu’ils prévoyaient de réduire leur taux directeur d’un demi-point supplémentaire lors de leurs deux dernières réunions cette année, en novembre et décembre. Ils envisagent également quatre autres baisses de leur taux en 2025 et deux autres en 2026.

La Fed optimiste

Dans un communiqué, puis une conférence de presse avec le président Jerome Powell, la Fed s’est rapprochée plus que jamais de crier victoire par rapport à l’inflation.

« Nous savons qu’il est temps de réajuster notre politique (de taux d’intérêt) à quelque chose de plus approprié compte tenu des progrès réalisés en matière d’inflation, a dit Jerome Powell. Nous ne disons pas que c’est mission accomplie. […] Mais je dois dire que nous sommes encouragés par les progrès que nous avons réalisés.

« L’économie américaine est en bonne position, a-t-il ajouté, et notre décision d’aujourd’hui vise à la maintenir dans cette position. »

Bien que la banque centrale estime que l’inflation est maîtrisée, de nombreux Américains restent mécontents des prix toujours élevés des produits alimentaires, de l’essence, des loyers et d’autres produits de première nécessité. L’ancien président Donald Trump accuse l’administration Biden-Harris d’avoir déclenché une poussée inflationniste. La vice-présidente Kamala Harris, de son côté, a accusé M. Trump et sa promesse d’imposer des droits de douane sur toutes les importations de faire augmenter les prix.

Les baisses de taux de la Fed devraient, au fil du temps, réduire les taux d’intérêt sur les prêts hypothécaires, les prêts automobiles et les cartes de crédit, ce qui stimulerait les finances des Américains et soutiendrait davantage les dépenses et la croissance.

Les propriétaires pourront refinancer leurs prêts hypothécaires à des taux plus bas, économiser sur les mensualités et même transférer leurs dettes de carte de crédit vers des prêts personnels ou des lignes de crédit hypothécaires moins coûteux. Les entreprises pourront également emprunter et investir davantage. Les taux hypothécaires moyens sont déjà tombés à leur plus bas niveau en 18 mois, à 6,2 %, selon Freddie Mac, ce qui a stimulé la demande de refinancement.

Dans une série de projections mises à jour, les responsables de la Fed envisagent désormais collectivement une baisse plus rapide de l’inflation qu’il y a trois mois, mais aussi une hausse du chômage. Ils prévoient que l’indicateur d’inflation tombera à 2,3 % d’ici la fin de l’année, contre 2,5 % actuellement, et à 2,1 % d’ici la fin de 2025.

Ils s’attendent désormais à ce que le taux de chômage augmente encore cette année, à 4,4 %, contre 4,2 % actuellement, et qu’il reste à ce niveau d’ici la fin de 2025. C’est au-dessus de leurs prévisions précédentes de 4 % pour la fin de cette année et de 4,2 % pour 2025.

Lors de sa conférence de presse, Jerome Powell a fait savoir que la baisse d’un demi-point n’était pas une reconnaissance que la Fed avait attendu trop longtemps pour commencer à réduire les taux d’intérêt.

« Nous ne pensons pas être en retard, a-t-il affirmé. Nous pensons que c’est le moment opportun. Mais je pense que vous pouvez considérer cela comme un signe de notre engagement à ne pas prendre de retard. Nous ne constatons pas d’augmentation des demandes d’allocations chômage, ni de hausse des licenciements, ni d’annonces de la part des entreprises que cela va se produire. »

Il a ajouté que la Fed « pense que le moment de soutenir le marché du travail est lorsqu’il est fort et non lorsque les licenciements commencent. Nous ne pensons pas que nous ayons besoin d’un nouvel assouplissement des conditions du marché du travail pour ramener l’inflation à 2 %. »

« Nous ne servons aucun politicien »

La prochaine réunion de politique monétaire de la Fed aura lieu les 6 et 7 novembre, immédiatement après l’élection présidentielle. En réduisant son taux cette semaine, peu avant l’élection, la Fed risque d’être attaquée par Donald Trump, qui a fait valoir que la réduction des taux équivaut désormais à une ingérence politique. Pourtant, Politico a rapporté que certains sénateurs républicains clés interrogés ont exprimé leur soutien à une baisse des taux de la Fed cette semaine.

Jerome Powell a rejeté toute suggestion selon laquelle la Fed ne devrait pas réduire ses taux si près d’une élection.

« Nous ne servons aucun politicien, aucune personnalité politique, aucune cause, a-t-il lancé. Il s’agit simplement de garantir le plein emploi et la stabilité des prix au nom de tous les Américains. Et c’est ainsi que fonctionnent également les autres banques centrales. C’est un bon arrangement institutionnel, qui a été bénéfique pour le public, et j’espère et je crois fermement qu’il continuera. »

Les responsables de la banque centrale ont lutté contre une inflation élevée en augmentant leur taux directeur à 11 reprises en 2022 et 2023. La croissance des salaires a depuis ralenti, enlevant ainsi une pression inflationniste.

Les prix du pétrole et du gaz sont en baisse, signe que l’inflation devrait continuer à ralentir dans les mois à venir. Les consommateurs s’opposent également aux prix élevés, forçant des entreprises telles que Target et McDonald’s à proposer des offres spéciales et des rabais.

La décision de la Fed mercredi a suscité la première dissidence d’un membre de son conseil depuis 2005. Michelle Bowman, membre du conseil qui s’est inquiétée par le passé du fait que l’inflation n’a pas été totalement maîtrisée, a déclaré qu’elle aurait préféré une baisse de taux d’un quart de point.

Pourtant, après plusieurs années de forte croissance de l’emploi, les employeurs ont ralenti les embauches et le taux de chômage a augmenté de près d’un point de pourcentage depuis son niveau en avril 2023 pour atteindre 4,2 %, un taux toujours bas.

Une fois que le chômage augmente à ce niveau, il a tendance à continuer à grimper. Les responsables de la Fed et de nombreux économistes notent cependant que la hausse du chômage reflète cette fois-ci en grande partie un afflux de personnes à la recherche d’un emploi — notamment de nouveaux immigrants et de récents diplômés universitaires — plutôt que des licenciements.

Les délibérations de la Fed tournent autour de la vitesse à laquelle elle souhaite abaisser son taux directeur jusqu’à un point où il ne constitue plus un frein à l’économie — ni un accélérateur. On ne sait pas exactement où se situe ce niveau dit « neutre », même si de nombreux analystes le positionnent entre 3 % et 3,5 %.

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Le taux de chômage augmente à 6,6 % au Canada https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-taux-de-chomage-augmente-a-66-au-canada/ Mon, 09 Sep 2024 10:58:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102781 Et reste à 5,7 % au Québec en août.

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Le taux de chômage a atteint son niveau le plus élevé depuis mai 2017 le mois dernier au Canada, à l’exception de la période pandémique de 2020 et 2021, alors qu’il s’est élevé à 6,6 %, en hausse de 0,2 point de pourcentage par rapport à juillet.

Selon Statistique Canada, même si le taux de chômage a progressé dans tous les groupes d’âge par rapport à août 2023, l’augmentation a été plus marquée chez les jeunes.

Chez les étudiants de 15 à 24 ans qui retournent progressivement sur les bancs d’école pour la nouvelle année scolaire, le taux de chômage s’est établi à 16,7 % en moyenne pour la période de mai à août, en hausse par rapport à 12,9 % en 2023.

Le marché du travail d’été a été encore plus difficile pour les étudiants noirs, chinois et sud-asiatiques, qui ont dû faire face à des taux de chômage considérablement plus élevés. Les étudiants noirs ont notamment été confrontés à un taux de chômage de 29,5 %, en hausse de 10,1 % par rapport à l’été 2023.

Dans l’ensemble, l’économie canadienne a ajouté un modeste 22 000 emplois, ce qui est inférieur au rythme de la croissance démographique.

En août, l’emploi a augmenté dans les services d’enseignement, dans les soins de santé et l’assistance sociale, ainsi que dans la finance, les assurances, les services immobiliers et les services de location et de location à bail.

Pendant ce temps, il a diminué dans les « autres services », dans les services professionnels, scientifiques et techniques, dans les services publics et dans les ressources naturelles.

La hausse du taux de chômage est annoncée quelques jours après que la Banque du Canada a abaissé son taux directeur pour une troisième fois de suite et a laissé entendre que d’autres baisses seraient probablement à venir.

Le gouverneur de la banque centrale, Tiff Macklem, a mentionné à plusieurs reprises que la banque souhaite voir une reprise de la croissance économique, reconnaissant que le marché du travail a considérablement ralenti.

La recherche d’emploi étant devenue plus difficile, le nombre de chômeurs est passé à 1,5 million en août, soit une hausse de 22,9 % par rapport au même mois l’année dernière.

Parmi les personnes qui étaient au chômage en juillet, 16,7 % ont repris le travail en août, une proportion plus faible qu’en août 2023.

Malgré le ralentissement marqué des embauches, les travailleurs ont continué de bénéficier d’une croissance rapide des salaires, ce qui fait en sorte que bon nombre d’entre eux ont retrouvé leur pouvoir d’achat d’avant la pandémie.

Dans l’ensemble, le salaire horaire moyen en août a augmenté de 5 % par rapport à il y a un an, pour atteindre 35,16 $.

Au Québec, le taux de chômage s’est maintenu à 5,7 % pour un troisième mois consécutif. Il a cependant augmenté tant à Montréal, de 6,5 % en juillet à 6,8 % en août, qu’à Québec, de 3,8 % en juillet à 4,0 % en août.

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Le signal de récession aux États-Unis est probablement un faux positif https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-signal-de-recession-aux-etats-unis-est-probablement-un-faux-positif/ Wed, 14 Aug 2024 11:54:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102255 La hausse du taux de chômage est due à l’augmentation de la population active plutôt qu’aux licenciements.

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Selon Fitch Ratings, la récente hausse du taux de chômage aux États-Unis, qui a ravivé les craintes de récession, était probablement un faux positif.

La semaine dernière, les chiffres de l’emploi aux États-Unis pour le mois de juillet ont été bien inférieurs au consensus et le taux de chômage a augmenté de 0,2 point pour atteindre 4,3 %, ce qui a ravivé les craintes d’une récession de l’économie américaine.

Toutefois, dans un nouveau rapport, l’agence de notation avance que la hausse du taux de chômage serait due en grande partie à l’entrée et à la réinsertion des travailleurs dans la population active, plutôt qu’à des pertes d’emploi significatives.

« Les pertes d’emploi permanentes restent contenues et ne représentent que moins de 20 % de l’augmentation du taux de chômage », affirme l’agence.

« Si les taux d’embauche ont sensiblement ralenti, les taux de licenciement restent proches de leur niveau le plus bas depuis 20 ans », précise Olu Sonola, responsable de la recherche économique pour Fitch Ratings aux États-Unis.

Le signal de récession apparent du rapport, basé sur la règle dite de Sahm, qui indique que l’économie entre en récession lorsque la moyenne mobile sur trois mois du taux de chômage augmente de 0,5 point de pourcentage par rapport à son niveau le plus bas au cours des 12 derniers mois, n’était probablement pas valable, suggère Fitch Ratings.

« Bien qu’il s’agisse traditionnellement d’un signal fiable de récessions antérieures, le déclenchement de la règle de Sahm en juillet était quelque peu inhabituel, car il était dû à une augmentation de l’offre de main-d’œuvre. Cela signifie probablement qu’il s’agissait d’un faux positif », résume Olu Sonola.

Fitch Ratings s’attend à ce que le taux de chômage atteigne 4,4 % d’ici la fin de l’année, car « la demande continue de ralentir en réponse à l’effet retardé de la hausse des taux d’intérêt et du resserrement des conditions de crédit ».

Dans ce contexte, la croissance économique devrait s’établir à 2,1 % en 2024.

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Le chômage des jeunes : le canari dans la mine de charbon https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-chomage-des-jeunes-le-canari-dans-la-mine-de-charbon/ Tue, 13 Aug 2024 10:52:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102177 La faiblesse du marché signale une désinflation et la nécessité de nouvelles baisses de taux, selon un rapport d’entreprise.

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La détérioration rapide du marché de l’emploi chez les jeunes est un signal potentiellement sombre pour l’ensemble du marché du travail, prévient la Financière Banque Nationale (FBN).

Dans un nouveau rapport, les économistes de la banque notent que si les jeunes travailleurs souffrent généralement plus que les autres lorsque les conditions de travail se détériorent, l’environnement actuel est plus difficile que d’habitude pour les travailleurs âgés de 15 à 24 ans.

En effet, le taux de chômage dans cette cohorte a fortement augmenté — de 4,2 points de pourcentage — par rapport aux niveaux les plus bas enregistrés récemment. À titre de comparaison, le taux global a augmenté de 1,6 point.

« L’augmentation totale [du chômage des jeunes] commence à se rapprocher de l’augmentation cumulée enregistrée pendant la crise financière de 2008-2009, et la vitesse d’augmentation au cours des derniers mois est similaire à celle des récessions passées », note le rapport.

Ces conditions de récession sur le marché de l’emploi des jeunes pourraient représenter le « canari dans la mine de charbon » pour l’ensemble du marché du travail, suggère le rapport, « et après une période de gel des embauches, une vague de licenciements suivra, accélérant la désinflation salariale ».

À l’heure actuelle, il y a eu relativement peu de licenciements, malgré la faiblesse croissante de l’économie et d’autres indicateurs du marché du travail.

Et il est peu probable que les conditions s’améliorent de sitôt, suggère le rapport — notant que, bien que les taux d’intérêt aient commencé à baisser, la politique monétaire est toujours restrictive, et la croissance est faible.

Pour la Banque du Canada, compte tenu de l’importance du chômage des jeunes en tant qu’indicateur de l’inflation, la FBN a déclaré que le risque d’une résurgence des pressions inflationnistes s’estompe.

« Cela renforce notre opinion selon laquelle les taux d’intérêt seront abaissés de manière significative au cours des prochains mois. »

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Le taux de chômage reste inchangé https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-taux-de-chomage-reste-inchange/ Mon, 12 Aug 2024 10:55:34 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102211 Il reste de 6,4 % au Canada et de 5,7 % au Québec en juillet.

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Les étudiants sont confrontés à un marché de l’emploi particulièrement difficile cet été, observe Statistique Canada, tandis que les nouveaux immigrants sont touchés de manière disproportionnée par le ralentissement du marché du travail dans son ensemble.

C’est ce qu’a soulevé l’agence fédérale vendredi matin dans sa plus récente enquête sur la population active, dans laquelle on apprend également que le taux de chômage est resté stable à 6,4 % le mois dernier au pays, alors que l’économie a perdu un modeste 2800 emplois.

Au Québec, l’emploi est aussi demeuré pratiquement inchangé et le taux de chômage s’est maintenu à 5,7 %.

Cependant, le taux d’emploi, qui mesure la part de la population âgée de 15 ans et plus qui a un emploi, a légèrement baissé à l’échelle nationale, puisque moins de personnes étaient à la recherche d’un emploi.

« Pour un deuxième mois consécutif, l’emploi au Canada est resté essentiellement inchangé, décevant les attentes d’une modeste augmentation de 25 000 emplois », a écrit l’économiste principale à la Banque TD, Leslie Preston, dans une note destinée aux clients de l’institution.

Dans un contexte où la Banque du Canada a maintenu son taux d’intérêt directeur à des niveaux élevés, le taux de chômage a grimpé de 0,9 point de pourcentage au cours de la dernière année.

Les plus récentes données suggèrent toutefois que les jeunes et les nouveaux immigrants ont été parmi les plus touchés par la détérioration des conditions du marché de l’emploi.

Chez les étudiants âgés de 15 à 24 ans qui retourneront aux études à l’automne, 51,3 % avaient un emploi en juillet, soit une baisse stupéfiante de 6,8 points de pourcentage par rapport à l’année dernière.

Selon Statistique Canada, il s’agit du plus faible taux pour cette catégorie de travailleurs depuis juillet 1997, à l’exception de juillet 2020, soit pendant la pandémie de COVID-19.

Le ralentissement du marché du travail a également été ressenti par les immigrants récents, dont le taux de chômage a grimpé de 3,1 points de pourcentage sur une base annuelle, pour atteindre 12,6 % en juillet.

En comparaison, le taux de chômage des personnes nées au Canada a augmenté de 0,5 point de pourcentage au cours de la même période, pour atteindre 5,6 % le mois dernier.

Et chez les jeunes immigrants récents, le taux de chômage s’est établi à 22,8 %, soit une augmentation de 8,6 points de pourcentage par rapport à l’année dernière.

Des données qui inquiètent

Le ralentissement du marché du travail ne semble toutefois pas affecter la croissance des salaires, puisque le salaire horaire moyen a continué de croître à un rythme soutenu, augmentant de 5,2 % par rapport à l’année dernière en juillet.

La Banque du Canada a néanmoins reconnu qu’elle est de plus en plus préoccupée par les conditions du marché du travail.

Son gouverneur, Tiff Macklem, a affirmé il y a quelques semaines que la décision de la banque centrale de réduire à nouveau son taux d’intérêt directeur était motivée en partie par une volonté de stimuler la croissance économique.

Le résumé des délibérations de la Banque du Canada, publié plus tôt cette semaine, suggère que certains membres du conseil de direction craignent qu’une nouvelle détérioration du marché du travail ne freine ce processus.

« Le compte-rendu de la décision de politique monétaire de la Banque du Canada du mois dernier a mis en évidence une inquiétude croissante concernant l’état du marché du travail, et les données d’aujourd’hui ne contribueront guère à apaiser ces inquiétudes, même si le taux de chômage reste stable », a écrit Andrew Grantham, économiste principal à la CIBC.

Andrew Grantham a noté que la CIBC s’attend à trois autres baisses de taux d’intérêt cette année, soit une lors de chaque décision prévue au calendrier.

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