changements climatiques – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 22 Aug 2025 11:24:49 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.2 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png changements climatiques – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 HSBC, Barclays et UBS quittent l’alliance bancaire pour le climat https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/hsbc-barclays-et-ubs-quittent-lalliance-bancaire-pour-le-climat/ Fri, 22 Aug 2025 11:24:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109087 PLANÈTE FINANCE – Dans la foulée des retraits américains et canadiens.

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Trois grandes institutions financières européennes (HSBC, Barclays et UBS) ont annoncé durant l’été leur départ de l’Alliance bancaire Net Zero (NZBA), coalition créée en 2021 sous l’égide de l’Organisation des Nations unies (ONU) pour promouvoir la neutralité carbone dans le secteur bancaire. Ces annonces s’inscrivent dans la foulée d’une série de retraits initiés par plusieurs établissements nord-américains.

En Europe, HSBC a été la première à officialiser son retrait, le 11 juillet, suivie par Barclays le 1er août et UBS une semaine plus tard. Les trois établissements ont profité de la publication de leurs résultats financiers pour officialiser leur décision. Il s’agit des premiers départs majeurs de banques européennes depuis la création de l’alliance à Glasgow lors de la COP26, souligne Les Échos.

UBS a justifié son retrait dans le cadre de la revue annuelle de ses engagements en matière de durabilité et de climat. Dans un communiqué, la banque a indiqué que l’alliance avait joué un rôle précieux dans l’établissement de cadres initiaux de définition d’objectifs, tout en affirmant disposer désormais des capacités internes suffisantes pour poursuivre ses propres stratégies.

Barclays a pour sa part invoqué le départ de nombreuses grandes institutions pour justifier son retrait, jugeant que la NZBA « ne dispose plus du nombre de membres nécessaire pour soutenir [sa] transition ». La banque britannique a néanmoins confirmé son ambition de devenir neutre en carbone d’ici 2050 et de mobiliser 1 000 milliards de dollars (G) pour financer la transition énergétique. En 2024, elle avait déclaré 500 millions de livres sterling (environ 933 millions de dollars) de revenus issus de la finance durable.

Le désengagement européen survient après une série de départs en Amérique du Nord. Aux États-Unis, Goldman Sachs, JPMorgan Chase, Wells Fargo, Bank of America, Citi et Morgan Stanley ont déjà quitté l’alliance. Au Canada, six grandes banques canadiennes — Banque de Montréal, Banque Nationale, CIBC, TD, Scotia et RBC — ont fait de même au début 2025. Ces départs ont fait chuter le nombre de membres de la NZBA de 140 membres en 2024 à 125, pour environ 47 000 G$ d’actifs, souligne le quotidien Les Échos.

Ces retraits successifs ont conduit l’alliance à revoir ses objectifs. L’engagement initial de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C d’ici 2050 n’est plus contraignant : depuis avril, il s’agit seulement d’une orientation « encouragée ». Les membres sont invités à « s’efforcer » d’atteindre la neutralité carbone, sans échéancier. Plutôt que de fixer de nouveaux objectifs chiffrés, la NZBA met désormais l’accent sur le soutien financier à la transition écologique.

Des ONG ont exprimé leurs inquiétudes à la suite de ces retraits. ShareAction, organisation spécialisée dans la finance responsable, a qualifié le départ de Barclays de « pas dans la mauvaise direction » au moment où l’urgence climatique s’intensifie.

De leur côté, les banques européennes concernées insistent sur le maintien de leurs engagements climatiques. UBS, l’un des membres fondateurs de l’alliance rappelle que son « engagement en faveur de la durabilité reste inchangé », tandis que Barclays insiste sur son rôle dans le financement de projets liés à la transition énergétique. HSBC a également mis en avant l’importance du soutien à ses clients dans la décarbonation, estimant que cette démarche contribue à la création de valeur pour les actionnaires.

Devant ces défections en série, la NZBA a réitéré son soutien à ses membres restants. Ces derniers doivent continuer à jouer leur rôle en s’attaquant « aux obstacles qui empêchent leurs clients d’investir dans la transition vers le zéro émission nette », a insisté un porte-parole de l’alliance.

Lors de la première vague de départs, des banques européennes comme BNP Paribas, Crédit agricole, Société générale, Crédit mutuel, le groupe BPCE et La Banque postale, ont rappelé leurs engagements pour atteindre la neutralité carbone afin de dissiper les spéculations sur un éventuel retrait de leur part.

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Une lettre ouverte veut relancer le travail de divulgation sur le climat https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/une-lettre-ouverte-veut-relancer-le-travail-de-divulgation-sur-le-climat/ Tue, 10 Jun 2025 11:00:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107840 Women Leading on Climate affirme que la divulgation d’informations est essentielle pour attirer les capitaux.

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Un groupe de 80 femmes influentes du monde des affaires et de la société civile exhorte les autorités canadiennes de régulation des marchés financiers à relancer leurs travaux sur la divulgation des informations climatiques.

Dans une lettre ouverte organisée par Women Leading on Climate, les signataires affirment que la décision « abrupte » prise en avril par les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) d’interrompre les travaux met l’économie en danger.

Les règles qui étaient proposées exigent des entreprises qu’elles déclarent leurs émissions, qu’elles décrivent les risques et les occasions liés au changement climatique et qu’elles expliquent leur stratégie de gestion de ces risques afin que les investisseurs disposent des informations dont ils ont besoin.

Pour rappel, les ACVM ont déclaré qu’elles suspendaient indéfiniment leurs travaux sur les informations à fournir afin de se concentrer sur l’amélioration de la compétitivité, de l’efficacité et de la résilience des marchés.

Les signataires de la lettre, dont Barbara Zvan, directrice générale de l’University Pension Plan, Barbara Stymiest, directrice de George Weston et Catherine McKenna, directrice générale de Climate and Nature Solutions, affirment que la divulgation de ces informations permettra au Canada d’être davantage compétitif.

Barbara Stymiest, qui était auparavant PDG du Groupe TMX, a déclaré dans un communiqué que des juridictions représentant plus de la moitié du PIB mondial s’orientent vers des normes alignées au niveau mondial et que le Canada risque de perdre des investissements s’il ne les adopte pas.

« Le Canada est un petit poisson et nous avons besoin de capitaux mondiaux. Nous ne pouvons pas nous permettre le luxe d’abandonner alors que tous les autres progressent », affirme-t-elle.

La décision des régulateurs canadiens de mettre un terme aux efforts de divulgation a été une surprise, car il s’agit d’assurer le bon fonctionnement des marchés, commente Catherine McKenna.

« Il s’agit de s’assurer que les marchés sont efficaces, de promouvoir la compétitivité et de renforcer la résilience », estime-t-elle.

« Il est donc assez étrange qu’alors que le monde va de l’avant et que toutes ces juridictions vont de l’avant, les autorités canadiennes de réglementation des valeurs mobilières déclarent qu’elles vont faire une pause alors que le changement climatique s’aggrave. »

Le revirement des ACVM est intervenu après que les régulateurs américains ont également mis un terme à leurs efforts de divulgation sur le climat, mais la lettre ouverte indique qu’il est présentement essentiel que le Canada se distingue.

« Il n’y a jamais eu de moment plus important pour le Canada de montrer au monde qu’il est ouvert et prêt à faire des affaires. L’adoption d’une norme de divulgation climatique harmonisée à l’échelle mondiale enverra ce signal. »

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Divulgation climatique : l’AMF confirme la reprise des travaux https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/divulgation-climatique-lamf-confirme-la-reprise-des-travaux/ Wed, 04 Jun 2025 11:14:47 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107816 Le régulateur québécois assure que le projet de normes obligatoires pour les sociétés cotées n’a pas été abandonné, malgré une pause en avril.

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Les gendarmes du marché boursier canadien n’ont pas abandonné l’idée d’imposer la divulgation obligatoire d’informations environnementales dans les communications financières des sociétés cotées en Bourse, même s’ils ont suspendu leurs travaux en avril, a assuré le patron de l’Autorité des marchés financiers (AMF).

« On prend une pause, mais c’est clair qu’on va continuer la démarche qu’on avait déjà amorcée », a répondu le président-directeur général de l’AMF, Yves Ouellet, en mêlée de presse en marge d’une allocution devant le Cercle canadien de Montréal, lundi.

Les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) ont annoncé en avril qu’elles suspendaient leurs travaux visant à imposer un nouveau règlement sur la communication obligatoire d’information liée au changement climatique. L’ACVM regroupe les régulateurs provinciaux, dont fait partie l’AMF au Québec.

La décision avait été critiquée par des investisseurs activistes et des groupes environnementaux qui y avaient vu un recul en matière de lutte aux changements climatiques.

Aux États-Unis, l’administration Trump a opéré « un recul qui est significatif par rapport à la divulgation climatique », a expliqué Yves Ouellet. « On a vu au niveau de l’Europe, ils ont pris une pause. Ce qu’on a fait au Canada, c’est la même chose. Il faut se donner un peu de temps pour voir comment les choses risquent de s’enligner aux États-Unis. »

Les ACVM discutent avec les régulateurs en Europe et en Asie afin de voir comment ils s’adapteront à ce contexte. Avec leur pause, les gendarmes boursiers canadiens veulent éviter d’avancer trop vite sans savoir comment s’ajusteront les autres juridictions.

« La dernière chose qu’on voudrait, c’est avancer pour reculer, a dit Yves Ouellet. Il ne faut absolument pas faire ça. Ça irait vraiment au détriment de la cause qu’on veut défendre. »

En attendant, les ACVM incitent les sociétés à utiliser volontairement les normes du Conseil canadien des normes d’information sur la durabilité (CCNID) conçues à partir des critères de l’International Sustainability Standards Board (ISSB). « On leur suggère, a dit Yves Ouellet. On ne les oblige pas. »

Les risques climatiques ne sont pas le seul sujet où les ACVM doivent prendre un pas de recul à cause des décisions des régulateurs internationaux.

C’est également le cas avec la mise à jour des normes internationales visant à assurer que les institutions financières sont suffisamment capitalisées pour encaisser un choc économique.

Le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) a annoncé en février la suspension pour une durée indéterminée des changements prévus dans le cadre de Bâle III, qui aurait relevé le minium de fonds propres que doivent détenir les grandes banques canadiennes.

Au cours de sa présentation, Yves Ouellet a déploré la fragmentation du cadre réglementaire international, tandis que l’administration Trump semble vouloir faire bande à part sur des enjeux qui faisaient auparavant consensus.

Les États-Unis semblent vouloir rompre avec une tendance à l’harmonisation des cadres réglementaires à l’international depuis les années 1980, a précisé Yves Ouellet en mêlée de presse.

« Une des caractéristiques essentielles au fonctionnement du secteur financier, c’est un certain niveau d’harmonisation, a-t-il dit. […] Est-ce qu’il y a une position de rupture au niveau des États-Unis ? C’est trop tôt encore pour le dire, mais il y a eu quand même des déclarations assez claires. »

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Information climatique : les ACVM progressent vers un cadre réglementaire https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/information-climatique-les-acvm-progressent-vers-un-cadre-reglementaire/ Mon, 06 Jan 2025 12:24:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104766 Une consultation est à venir.

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Les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) poursuivent leurs travaux pour élaborer un règlement révisé sur la communication d’informations en lien avec le changement climatique, s’inspirant des nouvelles normes du Conseil canadien des normes d’information sur la durabilité (CCNID).

Les ACVM étudient plus précisément les Normes canadiennes d’information sur la durabilité (NCID) 1 et 2, récemment publiées par le CCNID. Ces normes établissent des obligations générales en matière d’informations financières sur la durabilité et des lignes directrices spécifiques aux informations climatiques. Cependant, leur adoption demeure volontaire tant que les autorités provinciales et territoriales n’auront pas décidé de les rendre exécutoires.

« Les normes du CCNID offrent un cadre de communication volontaire d’information concernant la durabilité et le changement climatique », affirme Stan Magidson, président des ACVM et président-directeur général de l’Alberta Securities Commission.

Les ACVM entendent publier prochainement un projet de règlement révisé qui sera soumis à une consultation publique. Les parties prenantes seront invitées à commenter plusieurs aspects, notamment l’étendue des obligations, les délais de mise en conformité, et les implications de responsabilité pour les émetteurs.

Les autorités financières veulent trouver un juste milieu dans leur approche. D’un côté, elles souhaitent que les entreprises fournissent des informations claires et standardisées sur leur impact environnemental, ce qui permettra de mieux comprendre les risques liés au climat. Elles visent à assurer un équilibre entre les besoins d’information des investisseurs, les capacités des émetteurs selon leur taille, et l’efficacité des marchés.

Les ACVM suivent également de près les évolutions internationales en matière de divulgation climatique, conscientes des liens étroits entre les marchés canadiens et américains. Cette démarche vise à garantir une harmonisation et une comparabilité des informations financières sur le changement climatique, tout en respectant les particularités nationales.

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Des risques subsistent en raison du retard dans la mise en œuvre des réformes https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/des-risques-subsistent-en-raison-du-retard-dans-la-mise-en-oeuvre-des-reformes/ Mon, 02 Dec 2024 12:51:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104207 Le travail politique a progressé, mais la lenteur de l’adoption laisse le système vulnérable.

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Les décideurs politiques mondiaux ont réussi à élaborer des recommandations de réforme pour remédier aux vulnérabilités du système financier, mais l’adoption de ces réformes s’avère plus difficile. Le Conseil de stabilité financière (Financial Stability Board ou FSB) a mis en garde contre la persistance des risques et l’apparition de nouvelles menaces.

Dans une lettre adressée aux dirigeants des pays du G20, le FSB, créé dans le cadre de la réponse à la crise financière mondiale, a déclaré que, si des « progrès substantiels » ont été accomplis pour améliorer la résilience du système financier mondial, il reste encore beaucoup à faire.

« Les épisodes de turbulences sur les marchés et la faillite de plusieurs banques et établissements non bancaires ces dernières années nous rappellent brutalement que des vulnérabilités subsistent au sein du système financier mondial. Et à mesure que le système financier évolue, de nouveaux risques apparaissent », écrit le président du FSB, Klaas Knot.

« L’élaboration de politiques ne suffit pas, précise la lettre. Le fait que les réformes financières convenues n’aient pas encore été pleinement mises en œuvre constitue un défi évident à l’heure actuelle. »

Ces lacunes constituent un problème compte tenu de l’état de l’économie mondiale.

« Dans le contexte d’une dette publique et privée élevée et d’une croissance modeste du PIB, le monde ne peut pas se permettre d’instabilité financière. Nous devons redoubler nos efforts combinés pour garantir un système financier mondial stable, capable de financer l’économie sans recourir à un soutien extraordinaire », indique la lettre, qui ajoute que seule une volonté politique permettra de réaliser de réels progrès.

Dans le secteur bancaire, les récentes turbulences soulignent la nécessité pour les banques et les régulateurs de se préparer à faire face à des sorties de dépôts plus rapides que par le passé. Des travaux politiques antérieurs ont mis en évidence le rôle des médias sociaux et la facilité avec laquelle on peut déplacer de l’argent, qui pourraient accélérer les retraits de fonds.

« Un autre point à retenir est l’importance fondamentale de la solidité de la gestion des risques des banques, des pratiques de gouvernance et d’une supervision vigilante. Au cours de l’année à venir, il est important que les principaux enseignements tirés des faillites bancaires de 2023 continuent d’être pris en compte », souligne le FSB.

Dans le même temps, le passage du secteur bancaire traditionnel aux banques de l’ombre est depuis longtemps une priorité pour le FSB, qui a noté que « l’intermédiation financière non bancaire continue de croître, et le secteur continue d’évoluer d’une manière qui modifie les risques et les vulnérabilités auxquels le système financier est confronté ».

Cela a conduit à proposer des réformes de la gestion du risque de liquidité pour les fonds d’investissement, et plus particulièrement pour les fonds du marché monétaire. Au cours de l’année à venir, le FSB a l’intention de proposer des mesures pour « traiter les risques pour la stabilité financière découlant de l’effet de levier dans le secteur non bancaire ».

« Encore une fois, il ne suffit pas d’élaborer des politiques, il faut aussi les mettre en œuvre de manière efficace, souligne la lettre. Il est essentiel que les juridictions finalisent et mettent en œuvre les réformes convenues afin que le système financier puisse absorber les tensions au lieu de les amplifier. »

Dans le même temps, le système financier continue de faire face à des tendances fondamentales — telles que la numérisation accrue, la croissance de l’utilisation de l’intelligence artificielle et le changement climatique — qui ont des implications pour la stabilité financière, souligne le FSB.

« Alors que nous développons de nouvelles mesures politiques, il est essentiel que les réformes existantes soient pleinement mises en œuvre. Il n’y a pas de place pour la complaisance à cet égard, car des chocs défavorables pourraient agir sur toute vulnérabilité non traitée », conclut-il.

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L’action en faveur du climat est à la traîne https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/laction-en-faveur-du-climat-est-a-la-traine/ Thu, 21 Nov 2024 12:45:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104142 Tout comme la communication d’informations.

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Alors que les décideurs politiques mondiaux affirment que des progrès ont été réalisés en vue de l’adoption de normes d’information financière liées au climat, peu de juridictions ont mis en œuvre des rapports obligatoires ou volontaires de leur propre chef, selon le Conseil de stabilité financière (Financial Stability Board ou FSB) et la Fondation internationale pour les normes d’information financière (Fondation IFRS).

Dans deux rapports publiés récemment, les organisations indiquent qu’au cours des 12 derniers mois, des juridictions représentant environ 57 % du PIB mondial ont progressé dans l’utilisation des normes élaborées par l’International Sustainability Standards Board (ISSB) ou d’autres normes.

Ces progrès incluent 14 juridictions qui ont publié ou proposé des exigences de divulgation alignées sur les recommandations de la Task Force on Climate-related Disclosures (TCFD), et 16 juridictions, principalement dans les marchés émergents, qui ont commencé à introduire pour la première fois des exigences de divulgation liées au développement durable.

Le FSB a déclaré que 19 de ses 24 juridictions membres disposent désormais de « réglementations, de lignes directrices ou de feuilles de route stratégiques » pour les informations relatives au climat, et que 17 juridictions du FSB ont établi ou proposé des obligations d’information basées sur les normes de l’ISSB, ainsi que sur les recommandations de la TCFD.

Toutefois, seule l’Europe a rendu obligatoire la communication d’informations pour l’exercice 2024.

Une poignée d’autres marchés ont rendu obligatoire la communication d’informations pour des exercices ultérieurs, notamment l’Australie (2025), le Brésil (2026) et la Chine (2027).

Au Canada, les régulateurs ont également progressé : le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) a mis à jour sa ligne directrice sur la gestion des risques climatiques, qui comprend des attentes en matière de divulgation ; le Conseil canadien des normes de développement durable (CCNDD) a proposé des projets de normes qui devraient être finalisés d’ici la fin de 2024 ; et les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) devraient réviser les règles sur les exigences de divulgation liées au climat une fois que les normes du CCNDD seront définitives. Mais pour l’instant, la divulgation n’est pas encore obligatoire au pays.

Les rapports notent également que le nombre d’entreprises qui publient des informations conformes aux normes de la TCFD a augmenté, mais que « d’autres progrès sont nécessaires ».

Plus précisément, la Fondation IFRS (qui a repris le suivi de la conformité des entreprises du FSB) a indiqué que, pour l’exercice 2023, seuls 2 à 3 % des entreprises publient des informations conformes à l’ensemble des normes de la TCFD.

Elle a également noté que 82 % des entreprises communiquent désormais conformément à au moins une des divulgations de la TCFD, et que 44 % d’entre elles fournissent au moins cinq des divulgations recommandées.

« Les progrès des entreprises dans la divulgation d’informations financières liées au climat en utilisant les recommandations de la TCFD ou les normes de l’ISSB sont encourageants », selon le rapport de la Fondation IFRS.

« Néanmoins, peu d’entreprises publient des informations financières liées au climat qui fournissent des informations sur la gouvernance, la stratégie, la gestion des risques, les mesures et les objectifs de l’entreprise, en particulier en ce qui concerne l’effet du changement climatique sur leurs activités, leurs stratégies et leur planification financière. »

La Fondation IFRS a averti que ce manque d’information pourrait entraver la capacité des investisseurs, des prêteurs et des autres créanciers « à évaluer et à fixer le prix des risques et des opportunités liés au climat ».

Elle a également souligné que la fragmentation réglementaire — les décideurs politiques adaptant les normes de l’ISSB à leurs propres marchés, notamment en omettant certaines exigences — peut aller à l’encontre de l’objectif consistant à fournir des informations financières comparables et en temps voulu aux marchés de capitaux.

« Cette fragmentation complique la tâche de ceux qui utilisent l’information et augmente les coûts et la complexité pour ceux qui préparent l’information soumise à des exigences réglementaires incohérentes », a déclaré l’organisation.

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Ottawa trace ses lignes directrices sur l’investissement durable https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/ottawa-trace-ses-lignes-directrices-sur-linvestissement-durable/ Wed, 16 Oct 2024 11:59:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103533 Afin d’attirer davantage d’investissements dans des projets de réduction des émissions.

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La ministre des Finances Chrystia Freeland a déclaré le 9 octobre dernier que le gouvernement fédéral allait de l’avant avec des lignes directrices sur l’investissement durable et la divulgation des données climatiques des entreprises, mais les détails sur les plans sont rares.

Cette décision intervient alors qu’un large éventail d’investisseurs, de gestionnaires d’actifs et de groupes environnementaux ont poussé le gouvernement à mettre en place de telles lignes directrices, également connues sous le nom de taxonomies vertes, pour attirer davantage d’investissements dans des projets de réduction des émissions.

Le gouvernement fédéral estime que pour atteindre la neutralité carbone au Canada d’ici 2050, il faudra entre 125 et 140 milliards de dollars (G$) d’investissements annuels, contre des dépenses actuelles comprises entre 15 et 25 G$.

« Nous savons que nous devons attirer encore plus de capitaux privés. Nous devons attirer encore plus de capitaux privés pour que la transition se fasse au rythme et à l’échelle requis par le climat », a déclaré Chrystia Freeland lors d’une conférence sur les principes pour l’investissement responsable à Toronto.

La frustration s’accroît alors que des efforts pour créer des lignes directrices en matière d’investissement durable pour attirer davantage de capitaux sont en cours depuis des années au Canada, avec plusieurs groupes chargés de créer des recommandations, mais toujours rien de concret n’est en place.

Ceux qui cherchent des réponses devront cependant attendre un peu plus longtemps, car le gouvernement a indiqué qu’il prévoyait de confier l’élaboration de la taxonomie à une organisation tierce, les premières lignes directrices étant publiées dans l’année suivant le début des travaux de l’organisation. Il n’a pas fourni d’estimation du temps nécessaire à l’organisation anonyme pour commencer.

Concernant l’inclusion potentielle des combustibles fossiles — un domaine clé de discorde — le gouvernement a déclaré qu’il ne prévoyait pas que la nouvelle production de gaz naturel serait éligible, mais que les rédacteurs pourraient prendre en compte le gaz naturel existant pour son potentiel à remplacer les combustibles plus polluants à l’échelle internationale.

Les groupes environnementaux ont été catégoriques sur le fait que les combustibles fossiles n’ont pas leur place dans une telle taxonomie. Mais un groupe de travail qui a fourni des recommandations au gouvernement a fait valoir qu’il devrait y avoir une catégorie de transition qui permettrait de réduire les émissions de la production de combustibles fossiles et d’autres industries à fortes émissions.

Le gouvernement affirme que la taxonomie de transition pourrait par exemple inclure des projets qui réduisent considérablement les émissions de la production de gaz naturel existante, ou les émissions associées à une construction limitée de sites de production existants.

En ce qui concerne les divulgations d’informations par les entreprises, le gouvernement a annoncé qu’il lancerait un processus réglementaire pour déterminer quelles informations et quelle taille d’entreprises fédérales privées seront incluses.

Besoin de transparence climatique

Chrystia Freeland a souligné que les petites et moyennes entreprises ne seraient pas soumises à de telles divulgations, mais qu’il était important qu’il y ait une plus grande transparence climatique des entreprises.

« Nous savons qu’exiger ces divulgations est la bonne chose pour les entreprises, c’est la bonne chose pour leurs prêteurs, c’est la bonne chose pour leurs assureurs, c’est la bonne chose pour leurs actionnaires », a indiqué la ministre Chrystia Freeland.

« Exiger des divulgations signifie que les gens peuvent prendre des décisions basées sur la transparence et la compréhension des risques climatiques et de l’exposition au climat ».

Prenant la parole après Chrystia Freeland à la conférence, Mark Carney, l’envoyé spécial des Nations Unies pour l’action climatique et président de « Brookfield Asset Management », a souligné la nécessité d’agir plus rapidement sur tous les fronts.

Tandis que Chrystia Freeland a souligné que le plan de taxonomie, avec sa catégorie de transition peu commune, est une solution canadienne, Mark Carney a déclaré qu’il était important que les gouvernements mettent en œuvre des taxonomies qui ne soient pas trop en décalage avec ce que font les autres pays.

Il a également souligné l’importance d’aller au-delà de la divulgation des émissions pour également obliger les entreprises à indiquer comment elles prévoient d’atteindre la neutralité carbone.

« Les gouvernements devraient agir maintenant en adoptant des taxonomies cohérentes et comparables et en imposant des plans de transition aux grandes entreprises. »

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Un leader engagé pour la transition énergétique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/un-leader-engage-pour-la-transition-energetique/ Wed, 16 Oct 2024 11:58:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103488 NOUVELLES DU MONDE – À la tête de l’Institut pour le climat de BMO.

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L’Institut pour le climat de BMO accueille un nouveau vice-président en la personne de Grégoire Baillargeon, président de BMO Québec et vice-président du conseil de BMO Marchés des capitaux. Créé en 2021, ce centre d’expertise associe les domaines politique, scientifique, économique et financier pour encourager des solutions climatiques innovantes.

Engagé de longue date dans la lutte aux changements climatiques, Grégoire Baillargeon s’implique depuis plusieurs années au sein de l’Institut. Sous sa direction, BMO est devenue la première banque à se joindre au Partenariat Climat Montréal. Elle a également participé au lancement de ConVERTgence, une initiative qui soutient la transition des entreprises, en collaboration avec la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

En plus de ses responsabilités chez BMO, Grégoire Baillargeon siège au conseil consultatif de Volt-age: Electrifying Society, un programme de recherche de l’Université Concordia, et à celui de Carbon Removal Canada, un projet visant à accélérer la décarbonation de l’économie canadienne.

Nommé président de BMO Groupe financier pour le Québec et vice-président du conseil de BMO Marché des capitaux en novembre 2022, Grégoire Baillargeon travaille à la Banque de Montréal depuis 2004. Il a dirigé le secteur Banque d’affaires et services bancaires aux sociétés à Montréal, et a codirigé BMO marchés de capitaux pour le Québec aux côtés de Filip Papich.

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Un nouvel outil de l’AMF pour analyser les risques climatiques https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/un-nouvel-outil-de-lamf-pour-analyser-les-risques-climatiques/ Wed, 18 Sep 2024 10:50:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102972 Et leurs répercussions possibles sur les institutions financières.

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Dans un communiqué, l’Autorité des marchés financiers (AMF) annonce la publication de la version finale de l’Exercice normalisé d’analyse de scénarios climatiques (ENASC).

Destiné aux institutions financières québécoises, l’ENASC permet d’évaluer l’exposition potentielle de ces institutions aux risques climatiques.

Selon l’AMF, cet outil améliore la compréhension de l’impact de ces risques sur les institutions financières, leurs contreparties et le secteur financier dans son ensemble.

Plus précisément, l’ENASC donnera la possibilité :

  • de recueillir des données qui aideront l’AMF à évaluer les risques liés aux changements climatiques et à se préparer aux défis futurs ;
  • d’identifier les vulnérabilités du système financier ;
  • de renforcer la capacité des institutions financières à mener des analyses de scénarios climatiques et à en faire l’évaluation des risques.

Les institutions financières et les régulateurs qui les supervisent ont besoin d’informations fondées sur les données pour pouvoir mieux évaluer et gérer les risques climatiques.

À cette fin, l’AMF travaille en collaboration avec le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF).

Les deux organismes mènent l’ENASC en parallèle auprès des institutions relevant de leur encadrement respectif.

Au Québec, précise l’annonce, les institutions financières participantes ont été sélectionnées selon des critères précis, établis notamment à partir de leur taille, de leur degré d’exposition aux risques climatiques et de leur niveau d’impact sur le système financier québécois.

La version finale de l’ENASC tient compte des commentaires reçus dans le cadre d’une consultation publique en deux volets qui a commencé à l’automne 2023.

Le communiqué mentionne que les institutions financières doivent transmettre leurs résultats d’ici le 13 décembre 2024, pour les modules sur le risque de crédit et le risque de marché et le 24 janvier 2025, pour les modules sur le risque d’inondation et le risque de feu de forêt, l’évaluation de l’exposition au risque de transition lié à l’immobilier, et le questionnaire.

Finalement, l’AMF et le BSIF présenteront les résultats de l’exercice sous une forme agrégée au printemps 2025.

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L’impact des changements climatiques sur les finances publiques https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/limpact-des-changements-climatiques-sur-les-finances-publiques/ Mon, 22 Jul 2024 11:49:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101853 Les gouvernements appelés à l’action.

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Les gouvernements n’intègrent pas les impacts des changements du climat dans leurs politiques budgétaires, bien qu’ils devront un jour ou l’autre en payer le prix.

Des experts ont profité de la Journée de réflexion organisée par la Chaire de recherche en fiscalité et en finances publiques (CFFP) de l’École de gestion de l’Université de Sherbrooke pour exposer les défis financiers posés par les changements climatiques.

Ces derniers imposent un fardeau de plus en plus lourd sur les finances publiques. Les chaleurs extrêmes, les pluies diluviennes et les vents violents causent des dommages significatifs aux infrastructures, perturbant la production et le transport des marchandises. Ces événements, autrefois exceptionnels, deviennent la nouvelle norme, exigeant des ajustements majeurs dans les perspectives économiques et les politiques budgétaires des États.

Yves Giroux, le directeur parlementaire du budget (DPB) du Canada, a présenté une analyse à long terme de l’impact des changements climatiques. La hausse de 0,9 degrés de la température moyenne de surface entre 1981 et 2021 a entraîné une réduction de 0,8 % du PIB canadien en 2021. Si les projections à long terme intègrent désormais ces effets, les résultats sont alarmants. Selon le DPB, le PIB canadien pourrait être réduit de 2,4 % d’ici 2050 et de 5,8 % d’ici 2100 par rapport à ce qu’il serait sans les changements climatiques.

Les coûts ne se limitent pas aux impacts directs sur l’économie. Edward Crummey du Bureau de la responsabilité financière de l’Ontario (BRF) a souligné l’impact considérable sur les infrastructures publiques. Une étude récente a révélé que, sans mesures d’adaptation, le coût d’entretien annuel des infrastructures en Ontario pourrait augmenter de 4,1 milliards de dollars (G$), soit un coût supplémentaire de 16 % chaque année. En adoptant une stratégie proactive d’adaptation, cette augmentation pourrait être limitée à 3 G$, mais nécessiterait des investissements initiaux substantiels.

Puisque les changements climatiques imposent des coûts supplémentaires significatifs aux budgets publics, les gouvernements doivent intégrer ces coûts dans leurs prévisions budgétaires et adopter des politiques d’adaptation efficaces pour atténuer les impacts futurs, pointe le document de synthèse. Pourtant, les décideurs politiques sont souvent réticents à agir en raison des coûts immédiats, même si les bénéfices à long terme sont évidents.

Les discussions lors de la Journée de réflexion de la CFFP ont également mis en lumière un manque de volonté politique pour intégrer les effets des changements climatiques dans les décisions budgétaires. Les gouvernements, souvent lents à réagir, doivent prendre des mesures plus vigoureuses pour expliquer et planifier ces impacts financiers.

« Pourtant, les changements climatiques risquent d’avoir des effets significatifs sur les finances publiques que ce soit en termes de revenus, de dépenses ou sur les infrastructures. La question n’est pas de savoir si on va payer pour contrer les effets des changements climatiques, mais c’est plutôt de savoir quand, combien et qui va payer. Par souci de transparence, les gouvernements ont le devoir d’informer la population sur le sujet », recommande le document de synthèse publié à la suite la Journée de réflexion.

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