Chambre de commerce du Montréal métropolitain – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 09 Nov 2023 15:47:46 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Chambre de commerce du Montréal métropolitain – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 La créativité pour façonner l’avenir de l’assurance https://www.finance-investissement.com/edition-papier/developpement-des-affaires-edition-papier/la-creativite-pour-faconner-lavenir-de-lassurance/ Mon, 13 Nov 2023 05:10:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97317 C'est la clé pour la pérenniser, selon Jacques Goulet.

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La vision de Jacques Goulet est claire : faire de ­Sun ­Life ­Canada l’entreprise la plus créative de son industrie. Même s’il est rare d’associer créativité et assurance, le président de l’entreprise est déterminé à changer cette perception, ­a-t-il déclaré lors d’une conférence présentée le 5 octobre devant le parterre à la ­Chambre de commerce du ­Montréal métropolitain.

Selon lui, toute entreprise, quelle que soit son industrie, doit cultiver la créativité pour survivre. Cette conviction a été renforcée par ses rencontres avec ­Daniel ­Lamarre, ancien ­PDG du ­Cirque du ­Soleil, et la lecture du livre qu’il a signé, L’équilibriste, où il soutient que la créativité est le fondement de la pérennité d’une entreprise.

Si ­Jacques ­Goulet met la barre haute, il sait que son entreprise ne part pas de zéro. « ­La ­Sun ­Life existe depuis 158 ans. Nous avons démontré que nous sommes capable de créer de nouvelles solutions adaptées aux besoins changeants de nos clients et de nos partenaires », ­a-t-il affirmé.

« ­Au cours de ces années, nous avons beaucoup évolué. Nous sommes devenus un leader en solutions d’assurance, de gestion d’actifs, de gestion de patrimoine et de santé. Avec un actif sous gestion de près de 1 400 milliards de dollars, cela fait de nous le plus gros gestionnaire d’actifs au monde basé au Canada. »

La ­Sun life n’a toutefois pas le choix d’accélérer l’innovation, selon ­Jacques ­Goulet. « L’enjeu, c’est que les choses changent, et elles changent très vite. Les façons de faire du passé et même celles d’aujourd’hui ne seront pas adaptées aux changements du futur. C’est pourquoi la créativité est si importante. Je dis souvent à nos gens que la créativité d’aujourd’hui, c’est notre police d’assurance pour nos succès de demain. »

La créativité en action

Le président a donné des exemples d’innovations récentes de la Sun ­Life. L’une de ces initiatives concerne les personnes atteintes de diabète qui, une fois sur deux, se voyaient refuser une police d’assurance vie auprès de la ­Sun ­Life. Jacques ­Goulet a demandé à ses équipes de trouver une solution à cette statistique désolante qui allait à l’encontre de la raison d’être de l’entreprise, soit d’aider ses clients à atteindre une sécurité financière durable et un mode de vie sain.

La ­Sun ­Life propose donc aujourd’hui une police d’assurance associée à un suivi médical spécialisé. La personne qui s’engage dans une démarche de santé est ainsi assurable. « ­Depuis 2012, on a investi plus de 46 millions de dollars dans la prévention et l’accès aux soins pour le diabète, a précisé ­Jacques Goulet. C’est une cause importante pour nous. Nous avons même créé la Clinique de prévention du diabète ­Sun ­Life en collaboration avec l’Institut de cardiologie de ­Montréal, et on en est très fiers. »

Jacques ­Goulet est aussi déterminé à changer les règles de l’assurance vie en cas de suicide. Actuellement, si un assuré met fin à ses jours moins de 24 mois après avoir signé son contrat, l’assureur ne paie pas les indemnités, mais rembourse simplement les primes versées. Pour le dirigeant, cette règle qui veut prévenir les cas de fraude ne tient pas compte du contexte exceptionnel entourant certains cas de suicide.

« L’industrie de l’assurance doit évoluer et se moderniser parce que les problèmes de santé mentale sont en forte hausse au pays », ­a-t-il rappelé.

Développer une culture de la créativité

Pour ­Jacques ­Goulet, l’adoption de la créativité nécessite une transformation de la culture de l’entreprise, basée sur six principes :

  • ­Un leadership fort et une communication claire : l’exemple doit venir d’en haut et la direction doit poser des gestes forts et concrets. Et faire connaître ses initiatives à tous.
  • ­Impliquer tout le monde : la créativité, c’est la responsabilité de tous. Il faut « balayer large », conseille ­Jacques ­Goulet.
  • Valoriser la diversité : elle est source d’innovation grâce au partage de pensées et d’idées par des personnes d’origine et d’expérience diverses.
  • Prendre des risquesjouer la prudence, c’est ce qui est le plus risqué.
  • ­Reconnaître que l’échec fait partie du processus : il faut instaurer un climat de confiance propice aux apprentissages et à l’erreur. L’échec fait partie du succès, selon le dirigeant.
  • ­Se donner du tempspour favoriser la créativité, il faut donner de l’espace et du temps aux équipes.

À ce chapitre, la ­Sun ­Life a proposé à ses employés de consacrer les vendredis ­après-midis à la recherche d’idées créatives. Une initiative qui donne des résultats. « ­Depuis le début de l’année, on a reçu plus de 300 idées de la part de nos employés », a souligné ­Jacques ­Goulet.

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Creuser les déficits n’est pas la meilleure stratégie, selon Éric Girard https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/creuser-les-deficits-nest-pas-la-meilleure-strategie-selon-eric-girard/ Tue, 02 Jun 2020 12:07:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=66739 Un retour à l’équilibre budgétaire est envisagé dans 3 à 5 ans, mais pas aux frais du contribuable.

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Le ministre québécois des Finances, Éric Girard, a tenu à rappeler que l’environnement favorable des taux d’intérêt n’est pas envisageable à long terme, et qu’élargir les déficits pour sauver l’économie n’est pas la meilleure solution.

En conférence virtuelle animée par le président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM), Michel Leblanc, le ministre a plaidé pour la diversification du financement public dans une année ou l’augmentation des déficits est estimée à 12 à 15 milliards de dollars.

« On bénéficie de taux qui sont bas, donc il est intéressant d’allonger notre financement, mais le plus important, c’est de ne pas présumer que les taux d’intérêt seront toujours bas dans les 20 prochaines années, a-t-il prévenu. Pour cela, il faut faire attention à l’argument selon lequel ce n’est pas grave si on fait des déficits importants. Ceux-ci sont nécessaires pour nos entreprises, mais il faut revenir à un équilibre budgétaire. »

À court terme, le ministre précise qu’un des indicateurs-clés de l’efficacité du plan fiscal est un retour, en décembre 2021, à un niveau de PIB similaire à celui de décembre 2019.

Il a aussi détaillé certaines difficultés auxquelles fait face le Québec, et qui ont été aggravées par la crise liée à la COVID-19.

« La crise a montré nos vulnérabilités, dont trois principales : la première est que nous avons une population vieillissante et la démographie du Québec fait en sorte que cela s’accentue. La deuxième est que 2019 est la première année ou la performance de productivité a été suffisante pour générer la richesse à long terme requise pour offrir les services nécessaires à la population en santé, éducation, transport…etc. Ensuite, le Québec demeure relativement endetté et le fait de se retrouver dans un déficit qui va augmenter notre endettement fait qu’on va devoir refaire des efforts à long terme pour revenir sur un chemin de l’équilibre budgétaire », a-t-il précisé.

Pas de hausse des taxes

Le ministre québécois a rejeté la possibilité d’augmenter le fardeau fiscal des particuliers et des entreprises, précisant que l’équilibre budgétaire ne sera atteint que dans trois à cinq ans.

« Il n’y aura pas de hausse d’impôt au Québec. Ce n’est pas dans notre philosophie de gouvernement. Il y aura une baisse de taxes scolaires, comme prévu dans le dernier budget, au mois de juillet. Et nous n’avons pas l’intention d’augmenter la taxe provinciale, d’augmenter l’impôt des particuliers, l’impôt des entreprises. Il n’en est pas question. Ce n’est pas par là que passe le retour à l’équilibre budgétaire », a tranché le ministre québécois des Finances.

« Le retour à l’équilibre passe par une croissance des revenus qui sera légèrement supérieure aux dépenses », a-t-il ajouté.

 Le Québec recevra moins de péréquation et c’est une bonne nouvelle

Questionné sur l’efficacité de la formule de distribution des ressources canadienne à travers les provinces, le ministre des Finances s’est dit satisfait des répartitions actuelles, et vise une diminution de celles-ci au Québec.

« La formule que nous avons est bonne jusqu’en 2024, a-t-il précisé. Nous sommes la province qui en reçoit le plus en dollars absolus, et le moins par habitant. On est conscient que lorsqu’on regarde l’horizon 10 ans, le Québec recevra moins de péréquation, et ce sera un grand jour parce que ça reflète l’évolution du Québec dans la fédération. On représente 23% de la population, on doit représenter au moins 23% de l’économie. »

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