capital-investissement | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/tag/capital-investissement/ Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 12 Dec 2025 16:02:45 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.9 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png capital-investissement | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/tag/capital-investissement/ 32 32 Ardian Access : un nouveau tremplin vers le capital privé https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/ardian-access-un-nouveau-tremplin-vers-le-capital-prive/ Fri, 12 Dec 2025 12:14:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=111609 Le géant mondial du capital-investissement propose au marché canadien un véhicule dédié aux investisseurs professionnels.

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Un des plus grands acteurs en capital privé au monde, Ardian, vient de lancer au Canada Ardian Access, un fonds relais (feeder fund) permettant aux investisseurs professionnels d’avoir accès à l’univers du capital privé.

Ardian, une société française, gère un portefeuille de 196 milliards de dollars américains (G$) avec 350 professionnels et 22 bureaux répartis dans le monde, dont un à Montréal. Ces actifs sont répartis entre trois secteurs : capital privé, actifs réels et crédit. Ardian Access se présente aux investisseurs professionnels comme une voie d’accès aux stratégies de capital privé d’Ardian, réparties à 70 % en capital privé secondaire et à 30 % en co-investissement.

Une mécanique spécifique

Il vaut la peine de jeter un coup d’œil sous le capot d’Ardian Access pour comprendre un peu l’univers d’investissement auquel la plateforme se relie. Avant l’avènement des feeder funds comme Access, explique Frédérick Castonguay, directeur général, relations investisseurs pour le Canada chez Ardian, le capital privé était un univers de fonds fermés où s’activaient et s’activent encore des géants comme Blackrock, KKR, Carlisle, Brookfield et d’autres. Ces derniers sollicitaient les capitaux de grands fonds institutionnels qui, en général, ne pouvaient retrouver leurs sommes investies que 10 ou 12 ans plus tard.

Depuis 2000, avec la forte croissance du capital privé, a émergé un marché secondaire où les KKR de ce monde peuvent revendre des parties de leurs fonds via des intermédiaires spécialisés qui apparient acheteurs et vendeurs. « Cela crée de la liquidité dans le marché des capitaux privés », souligne Frédérick Castonguay.

C’est cette liquidité dont peut bénéficier un investisseur professionnel, qui n’a ni la patience ni les ressources d’un régime de pension, en injectant des fonds dans Ardian Access. Son capital se retrouve dans divers véhicules sous-jacents d’Ardian dont il peut retirer des sommes trimestriellement.

Par ailleurs, une partie de son argent se retrouve aussi dans des co-investissements, c’est-à-dire des participations directes au capital d’entreprises. Par exemple, explique Frédérick Castonguay, un gestionnaire privé qui veut acquérir une entreprise pour 1,0 G$ peut faire appel à Ardian pour une partie du prix d’acquisition, peut-être 200 millions de dollars (M$). « Une partie de cet investissement peut se retrouver dans Ardian Access », note-t-il.

En bref, résume Frédérick Castonguay, dans les 196 G$ que gère Ardian, « un peu plus de la moitié de l’actif sous gestion se retrouve dans des stratégies secondaires, soit divers fonds aux stratégies différentes, et l’autre partie se retrouve dans des participations directes. »

Ardian Access se négocie via Fundserv, ce qui permet à tout courtier de s’en prévaloir. Un investisseur individuel qui veut injecter de l’argent dans le fonds doit être accrédité et injecter une somme minimale de 25 000$. Cependant, puisque le fonds est accessible à tout gestionnaire de portefeuille professionnel, un investisseur non accrédité client peut accéder au produit par l’intermédiaire d’un gestionnaire de portefeuille professionnel, dans le cadre d’un mandat de gestion discrétionnaire, si cet investisseur non-accrédité a 25 000$ à investir.

Le fonds relais, dont l’adresse d’emplacement se trouve au Canada, cherche à agir comme un pont entre les investisseurs canadiens et des solutions d’investissement domiciliées au Luxembourg, tout en allégeant le fardeau administratif grâce à une structure alignée sur la réglementation canadienne.

Performance forte, corrélation faible

Selon S&P Global, les marchés privés avaient une valeur combinée de près de 12 000 G$ en 2023 et devraient atteindre 15 000 G$ en 2025. De ces 12 000 G$, environ 6 000 G$ se retrouvent en capital privé, le reste réparti en infrastructures privées, en immobilier privé, en crédit privé et en ressources naturelles.

Ardian met de l’avant quatre grandes vertus des marchés privés. D’abord, ils sont plus performants que les marchés publics, soit des rendements historiques de 12 à 15 % pour les marchés privés contre de 7 à 10 % pour les marchés publics.

Ils sont immensément plus diversifiés. En effet, 87 % des entreprises dans le monde sont privées. Alors que le NYSE liste environ 2 300 entreprises et le TSX, environ 1 800, Ardian Access offre une exposition à plus de 10 000 entreprises.

Enfin, les marchés privés sont moins volatils, soit entre 40 % et 75 % de moins que les marchés publics. Et last but not least, ils sont peu corrélés avec les marchés publics, ce qui présente une occasion accrue de diversification.

Tout cela compose un portrait général très attrayant. Mais qu’en est-il de la feuille de route d’Ardian et des fonds spécifiques qui composent le sous-jacent d’Access ? Quel en est le taux de rendement sur un an, cinq ans ou dix ans ? Quel est le ratio de corrélation ? Un porte-parole d’Ardian nous dit que ces chiffres ne peuvent pas être rendus publics. Il se limite à dire que le rendement annuel net attendu pour l’année prochaine se situe entre 12 % et 14 %. Cependant, un courtier œuvrant pour un investisseur sera en mesure de consulter ces chiffres de performance, un « aperçu du fonds » étant rendu disponible mensuellement via Fundserv par iCapital, l’administrateur d’Ardian Access.

D’autre part, affirme Frédérick Castonguay, Ardian se présente comme « un investisseur très conservateur qui cherche des entreprises rentables avec peu de leviers, avec une capacité de croissance future. »

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Le capital-investissement canadien se diversifie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/le-capital-investissement-canadien-se-diversifie/ Fri, 28 Nov 2025 12:20:20 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=111316 Les comités d’investissement comptent davantage de femmes et de minorités visibles.

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Une nouvelle publication suggère que la diversité augmente dans le secteur du capital de risque et du capital-investissement au Canada.

Une étude de la Banque de développement du Canada (BDC) révèle que 88 % des sociétés en commandite comptaient au moins une femme dans leur comité d’investissement l’année dernière, contre 63 % en 2021.

De plus, 76 % des sociétés en commandite ont indiqué compter au moins une personne appartenant à une minorité visible au sein de leur comité d’investissement, contre 55 % en 2021.

Les sociétés en commandite gèrent des fonds de capital de risque et de capital-investissement et supervisent donc les équipes qui prennent les décisions d’investissement déterminant la trajectoire d’une jeune pousse et l’économie canadienne dans son ensemble.

La BDC a interrogé 68 sociétés en commandite et plus de 550 sociétés de portefeuille au cours de l’hiver pour son rapport, mais cela ne représente qu’une petite partie du paysage financier canadien. L’organisation, qui aide à financer les entreprises, indique que les données suggèrent qu’il y a 290 sociétés en commandite dans le capital de risque et 558 dans le capital-investissement au Canada.

Ces gains ne concernent qu’une petite partie de l’ensemble du secteur, mais ils offrent un aperçu d’un segment puissant du monde des affaires canadien qui n’est pas souvent étudié sous l’angle du genre ou des minorités visibles.

Geneviève Bouthillier, vice-présidente exécutive de BDC Capital, se réjouit des conclusions de son organisation.

« Il reste encore beaucoup à faire, mais c’est une excellente nouvelle », souligne-t-elle.

Elle se montre optimiste, car le rapport suggère un changement au sein d’une partie du secteur du capital de risque et du capital-investissement, où les femmes et les membres des minorités visibles ont longtemps été à la traîne par rapport à leurs homologues masculins et blancs.

Changements dans la culture d’entreprise

Les défenseurs de cette cause travaillent depuis des décennies pour changer ces schémas, en s’appuyant sur des recherches qui témoignent que le fait de donner à davantage de femmes une place à la table de direction et leur permettre d’avoir leur mot à dire sur la façon dont l’argent est dépensé se traduit par de meilleures performances commerciales, une culture d’entreprise améliorée et davantage d’innovation.

Une enquête réalisée en 2025 par Grant Thornton a quantifié certains de ces avantages. Elle révèle que 20 % des 14 000 entreprises interrogées ont constaté qu’une équipe de direction diversifiée rendait leur entreprise attractive pour la clientèle et les investissements. Une proportion similaire a rapporté que les stratégies en faveur de l’égalité conduisaient à une meilleure prise de décision.

« Si vous êtes tous des hommes ou […] si vous venez tous du même milieu, de la même université, si vous avez tous vécu les mêmes expériences, vous ne verrez pas tous les angles dans vos décisions commerciales, c’est aussi simple que cela », rappelle Geneviève Bouthillier.

Lorsque la BDC a examiné les sociétés de gestion en 2024, elle a constaté que 45 % d’entre elles comptaient des femmes parmi la moitié des membres de leurs équipes d’investissement. Un an plus tôt, ce chiffre était de 38 %.

Environ 50 % des sociétés en commandite ont indiqué qu’au moins la moitié de l’équipe de direction des investissements était des membres de minorités visibles, contre 40 % en 2023.

Toutefois, certaines baisses ont été observées. La proportion de sociétés en commandite déclarant qu’au moins la moitié de leur équipe de spécialistes était composée de membres de minorités visibles est passée de 63 % en 2023 à 41 % en 2024. Elle a glissé de 49 % en 2023 à 43 % pour les femmes.

La BDC définit les membres des minorités visibles comme les personnes qui ne sont pas autochtones et qui ne sont pas de race caucasienne ou blanche.

Ces chiffres montrent qu’il reste encore beaucoup à faire pour attirer et retenir des talents diversifiés, selon Geneviève Bouthillier.

« Pour attirer toutes sortes de diversités, il faut des modèles, affirme-t-elle. Cela commence à se produire, mais il faut le voir pour le croire. »

Les recherches de la banque de l’entrepreneuriat ont montré que les femmes représentent désormais la moitié ou plus de la main-d’œuvre dans 22 % des entreprises interrogées. Ce chiffre est en hausse par rapport à environ 19 % des entreprises en 2023 et 14 % en 2021.

La BDC constate également une diminution du nombre de conseils d’administration composés exclusivement d’hommes et une augmentation du nombre d’entreprises comptant des membres de minorités visibles parmi leurs cadres supérieurs et une augmentation de la représentation des anciens combattants, des personnes LGBTQ2+ et des personnes autochtones dans la main-d’œuvre.

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La croissance des fonds de capital-investissement atteint des records https://www.finance-investissement.com/nouvelles/la-croissance-des-fonds-de-capital-investissement-atteint-des-records/ Mon, 03 Nov 2025 11:50:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110525 Ocorian estime que le marché mondial atteindra 17,41 billions de dollars américains d’ici les cinq prochaines années.

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Les actifs dans les fonds de capital-investissement ont atteint le niveau record de 9,917 billions de dollars américains ($ US), révèle le Global Asset Monitor d’Ocorian.

En 15 ans, soit de 2010 à 2025, ces actifs auraient bondi de plus de 570 %, passant de 1,481 billion $ US à 9,917 billions $ US, rapporte le chef de file mondial des services d’actifs pour les marchés privés. Rien qu’entre décembre 2024 et 2025, la croissance aurait été de 10,8 %.

Ocorian prévoit une croissance supplémentaire de 75,5 % d’ici 2030, ce qui porterait le total des actifs mondiaux des fonds de capital-investissement à 17,41 billions $ US.

« À mesure que le capital-investissement atteindra un marché de 17 billions $ US d’ici 2030 et consolidera sa place dans les portefeuilles types, l’avantage concurrentiel des gestionnaires se déplacera vers la discipline opérationnelle et la création de valeur, dans un contexte de réalignement des taux d’intérêt et d’incertitude macroéconomique et géopolitique », affirme Yegor Lanovenko, codirecteur mondial des services aux fonds chez Ocorian.

Merci l’Asie

La croissance observée en 2025 est essentiellement attribuable aux marchés asiatiques, qui ont atteint un sommet record de 2,1 billions $ US, en hausse de 15,8 % depuis le début de l’année. Alors qu’ils ne représentent qu’un cinquième des actifs mondiaux, ces marchés génèrent à eux seuls 30 % de la croissance annuelle.

Toutefois, les États-Unis et le Canada dominent encore ce marché avec 57 % des actifs totaux. Les actifs de capital-investissement nord-américains ont atteint un sommet de 5,64 billions $ US début septembre, soit une croissance de 9,6 % depuis le début de l’année.

Les fonds domiciliés en Amérique du Nord totalisent, avec 5,06 billions $ US, l’équivalent de 51 % du total mondial. L’Asie et l’Europe affichent des parts respectives de 31 % et 15 %.

L’optimisme semble de mise

L’enquête d’Ocorian met également en lumière l’optimisme généralisé des professionnels américains du capital-investissement quant à l’afflux de capitaux provenant des principales sources institutionnelles. Les gestionnaires prédisent que les apports des investissements des bureaux familiaux (et des fonds de pension [20,2 %] vont croître de façon importante, soit de 17,8 % et 20,2 % respectivement. En comparaison, ils pensent que les apports des clients fortunés devraient augmenter de 9,4 % sur deux ans.

Toutefois, une crainte demeure : celle d’un durcissement réglementaire :

  • 85 % des répondants anticipent davantage de réglementation ;
  • 88 % prévoient plus de restrictions et d’amendes ;
  • 80 % estiment que les exigences de conformité prendront davantage de temps.

Pour faire face à ce durcissement, nombre de gestionnaires misent sur l’externalisation. Près de la moitié [47 %] y ont accru leur recours, 44 % n’ont rien changé, tandis que 9 % ont choisi de réinternaliser certaines fonctions.

Par ailleurs, 80 % des répondants envisagent de collaborer davantage avec des prestataires tiers d’ici deux ans, surtout pour les services aux investisseurs et l’administration des fonds. Le reporting figure également parmi les fonctions les plus susceptibles d’être confiées à des partenaires externes.

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Une mise en garde concernant le capital-investissement https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/une-mise-en-garde-concernant-le-capital-investissement/ Thu, 14 Aug 2025 11:05:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108965 L'économiste américaine Eileen Applebaum s'exprime sur le capital-investissement.

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S’il y a bien une chose que l’on entend régulièrement au sujet des placements alternatifs, c’est l’importance cruciale de la diligence raisonnable. La complexité de ces produits est telle que des recommandations mal étayées peuvent placer à la fois les conseillers et leurs clients dans une position de vulnérabilité.

Cela peut paraître contre-intuitif, d’autant que bon nombre de ces produits présentent un réel intérêt en matière de gestion des risques. Mais leur complexité — et, parfois, leur manque de transparence — les rend inadaptés à une large part des investisseurs.

Les conseillers savent que les placements alternatifs peuvent déraper, tout comme les actifs traditionnels. Mais il est essentiel de comprendre la nature de ces dérapages, car ces produits ne réagissent pas toujours de la même façon que les placements classiques en période de turbulence.

Il faut donc prêter attention aux anticonformistes. Ils méritent d’être écoutés.

Ken Kivenko, président-directeur général de Kenmar Associates et défenseur bien connu des investisseurs, a récemment attiré l’attention sur les travaux de l’économiste américaine Eileen Applebaum. Codirectrice du Center for Economic and Policy Research, un groupe de réflexion basé à Washington, elle analyse depuis 2010 le rôle du capital-investissement dans la financiarisation de l’économie mondiale, en particulier à la restructuration des entreprises à des fins lucratives par ce secteur.

Elle a coécrit Private Equity at Work: When Wall Street Manages Main Street avec Rosemary Batt, professeure Alice Hanson Cook en études sur les femmes et le travail à l’ILR School de l’université Cornell.

Lors d’une entrevue au début du mois, Eileen Applebaum a clairement indiqué qu’elle n’était pas opposée au capital-investissement.

« Nous n’avons jamais été contre le capital-investissement en tant que classe d’actifs, a-t-elle assuré. Nous voulons simplement qu’ils fassent ce qu’ils disent faire. »

C’est-à-dire acheter des entreprises et les améliorer.

« Il existe de nombreux exemples où le capital-investissement intervient et améliore les choses, a précisé Eileen Applebaum. Ils rachètent ces petites entreprises et les modernisent très rapidement. »

Ils font appel à des experts en finance, en marketing et dans d’autres domaines. De nouveaux membres sont ajoutés au conseil d’administration, des gains d’efficacité sont réalisés. Mais trop souvent, selon Eileen Applebaum, il existe une tension entre ce qui est le mieux pour l’entreprise et ce qui est dans l’intérêt de la société de capital-investissement.

« Les fonds d’investissement ont toujours un plan supplémentaire, a-t-elle observé. Ils ont en tête un acheteur stratégique auquel ils espèrent vendre. Ils doivent améliorer l’entreprise, la rendre plus rentable et la développer suffisamment pour qu’elle intéresse une plus grande entreprise. »

Cela signifie parfois endetter l’entreprise. En particulier, selon Eileen Applebaum, lorsque de grands fonds d’investissement sont impliqués.

« Le problème avec le capital-investissement, lorsque ces grandes sociétés interviennent, c’est qu’elles endettent l’entreprise qu’elles ont rachetée, prévient Eileen Applebaum. Elles leur facturent des frais de surveillance. « Je vais surveiller tout ce que vous faites, et vous allez me payer des millions de dollars par an pour cela. » »

Ces frais permettent de satisfaire les intérêts financiers de la société de capital-investissement, que l’entreprise rachetée connaisse ou non un plus grand succès ou attire un acheteur.

« Ils disent qu’ils sont là pour restructurer l’entreprise, explique Eileen Applebaum. Ils vont l’améliorer considérablement. Mais ce n’est pas ce qu’ils font. Ce qu’ils font, c’est trouver comment s’enrichir. »

C’est une critique sévère, mais qui n’est pas sans fondement lorsqu’il s’agit des mauvais acteurs du secteur.

Toutes les sociétés de capital-investissement ne se ressemblent pas, bien sûr. Et personne ne vous suggère d’abandonner le capital-investissement plus que vous ne le feriez pour une classe d’actifs traditionnelle.

Considérez cela comme un avertissement et un rappel supplémentaire de l’importance de la diligence raisonnable.

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Plus de transparence de la part des sociétés de capital-investissement https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/plus-de-transparence-de-la-part-des-societes-de-capital-investissement/ Tue, 11 Feb 2025 12:00:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105379 PLANÈTE FINANCE — C’est ce que demande ce groupe de caisses de retraite.

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L’Institutional Limited Partners Association, qui regroupe les caisses de retraite des travailleurs du secteur public en Californie et au Wisconsin, aimerait que les sociétés de capital-investissement divulguent plus d’informations notamment sur leurs frais et leurs rendements, rapporte le Wall Street Journal.

Pour cela, le groupe propose de nouvelles lignes directrices qui permettraient de normaliser les rapports financiers de ces sociétés. Pour le moment, les sociétés de capital-investissement ont tendance à divulguer de l’information en fonction de l’argent investi par leur client.

Ainsi, plus le client met d’argent dans la société, plus il aura accès à de l’information.

Sauf que cette façon de procéder laisse nombre de caisses de retraite dans l’ombre. Même les grandes caisses de retraite se plaignent de manquer d’informations. Elles assurent qu’il leur est difficile de comparer de façon précise les performances des gestionnaires de fonds. De plus, ces caisses estiment que le processus pour obtenir l’information est long et compliqué.

Pour le moment, leurs demandes se heurtent à la position favorable des sociétés des capital-investissement sur le marché. Ces dernières ont davantage de demandes que ce qu’elles sont capables de satisfaire. Au cours des dix dernières années, elles sont parvenues multiplier par six le montant des frais qu’elles perçoivent et par trois leurs actifs.

Il faut comprendre également que, depuis 2018, les caisses de retraite publiques ont presque doublé leurs investissements dans les fonds de capital-investissement, en raison des rendements prometteurs qu’ils offrent.

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Anges Québec nomme un nouveau président https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/anges-quebec-nomme-un-nouveau-president/ Mon, 23 Sep 2024 11:16:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103018 NOUVELLES DU MONDE - Stéphane Drouin succède à Geneviève Tanguay.

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Le réseau d’investisseurs Anges Québec a nommé Stéphane Drouin au poste de président-directeur général. Il entrera en fonction le 23 septembre, succédant à Geneviève Tanguay, qui a dirigé l’organisation de 2020 à 2024.

Investisseur et entrepreneur, Stéphane Drouin a occupé des postes clés dans les secteurs de l’innovation, du marketing et du développement des affaires. Au cours des 10 dernières années, il a conseillé des chefs d’entreprises en matière de planification stratégique, développement de marchés et gestion des opérations via son entreprise, Groupe C. Il a également été coach à l’École d’Entrepreneurship de Beauce.

De 2019 à 2021, il a contribué à mettre en place le Centre québécois d’innovation en commerce tout en dirigeant le Conseil québécois du commerce de détail. Plus récemment, il a œuvré en tant qu’entrepreneur en résidence pour Investissement Québec, avant de prendre en charge la stratégie d’achat québécois de 2021 à 2024. Il est titulaire d’un diplôme en administration de l’Université Laval.

Selon Frédéric Bastien, président du conseil d’administration d’Anges Québec, Stéphane Drouin est « la personne idéale pour mener la prochaine phase de développement de l’organisation ».

Sa nomination survient à un moment clé pour Anges Québec, spécialisé dans le financement d’entreprises innovantes en démarrage, alors que le financement en capital risque dans ce secteur a considérablement diminué au cours de la dernière année. Au quatrième trimestre de l’année financière 2023-2024, la société déclare avoir investi 2,8 millions de dollars dans des start-ups.

« L’impact des anges investisseurs est bien établi comme un catalyseur crucial pour le succès des start-ups. Nous nous engageons à apporter, à travers notre équipe et nos membres investisseurs, une valeur ajoutée aux entrepreneurs, en contribuant activement à la création des entreprises qui façonneront le succès économique du Québec de demain », a signalé Stéphane Drouin.

Geneviève Tanguay, qui avait pris les rênes de l’organisation en 2020, passe le flambeau après quatre ans de leadership. Elle avait succédé à François Gilbert, qui avait dirigé Anges Québec pendant les 12 années précédentes.

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La NFL ouvre ses portes au capital-investissement https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-nfl-ouvre-ses-portes-au-capital-investissement/ Thu, 05 Sep 2024 11:00:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102634 PLANÈTE FINANCE — Les prises de participations sont limitées à 10 %. 

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La National Football League (NFL), la ligue de football professionnel américain, a franchi un pas historique en permettant aux sociétés de capital-investissement de prendre des participations allant jusqu’à 10 % dans ses équipes. Cette décision, annoncée le 28 août, marque un changement important dans la politique de propriété des franchises, jusque-là réservée aux personnes physiques, selon RDS.

Lors d’une réunion extraordinaire à Eagan, au Minnesota, les 32 propriétaires d’équipes de la NFL ont voté en faveur de cette ouverture. Désormais, les fonds d’investissement auront la possibilité de détenir une part des équipes pour une durée minimale de six ans.

Les propriétaires des équipes du championnat aux revenus les plus importants ont approuvé une première série d’investisseurs : trois fonds (Ares Management, Arctos Partners et Sixth Street) et un consortium composé de Blackstone, Carlyle, CVC, Dynasty Equity et Ludis, a indiqué Reuters.

Ces sociétés sont prêtes à investir un montant global de 12 milliards de dollars (G$), comprenant les fonds levés par effet de levier. Cette liste pourrait s’élargir, selon Joe Siclare, vice-président exécutif de la NFL, qui anticipe une augmentation des investissements et de la valeur des franchises.

Bien que la NFL ait décidé d’ouvrir son capital, elle impose des limites strictes pour protéger son modèle de gouvernance. La limite des participations, plafonnées à 10 %, est inférieure à celle permise dans d’autres grandes ligues sportives, telles que la National Basketball Association (NBA), la Ligue nationale de hockey (NHL), la Major League Baseball (MLB) et la Major League Soccer (MLS), qui autorisent leurs équipes à vendre jusqu’à 30 % de leurs actions à des fonds d’investissement.

Chaque fonds approuvé peut investir dans un maximum de six équipes, avec une restriction supplémentaire : pas plus de 20 % de chaque fonds ne peut être alloué à une seule équipe. De plus, aucun investisseur individuel ne pourra détenir plus de 7,5 % d’un fonds. Les propriétaires de ligues et leurs familles peuvent investir leur propre patrimoine dans ces fonds à hauteur de 3 %.

Les démarches de la ligue pour ouvrir son capital ont débuté l’année dernière avec la mise en place d’un comité chargé d’examiner les changements potentiels à apporter à sa politique de propriété. En mars 2024, la ligue a indiqué qu’elle s’approchait d’un plan final.

Cette décision survient dans un contexte de valorisation record des équipes de la NFL. En 2023, la ligue a généré des revenus de 13 G$. Avec des clubs parmi les plus valorisés au monde, la liste des acheteurs potentiels s’est considérablement réduite.

Malgré cette ouverture, la gouvernance de la NHL ne sera pas affectée, selon un propriétaire d’équipe. Les personnes physiques demeurent les actionnaires majoritaires et conservent le contrôle sur les décisions importantes.

Sept des dix clubs sportifs les plus valorisés du monde sont membres de la NFL, selon Forbes. Les Cowboys de Dallas sont évalués à 9 milliards de dollars. L’an dernier, les Commanders de Washington ont été cédés à un groupe d’investisseurs pour un montant record de 6,05 G$.

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Questions et réponses avec Mark Benedetti https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/questions-et-reponses-avec-mark-benedetti/ Wed, 05 Jun 2024 10:45:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101181 Le directeur général et co-responsable d’Ardian en Amérique du Nord nous offre sa perspective et son analyse.

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De passage à Montréal à l’occasion d’Invest Canada 24 de CVCA et Réseau Capital, un événement en capital de risque et développement présenté le 29 mai au Fairmont le Reine Elizabeth, Mark Benedetti, directeur général et co-responsable d’Ardian en Amérique du Nord, s’est entretenu avec Finance et Investissement.

Finance et Investissement. Vous êtes un Montréalais d’origine — originaire de Saint-Lambert, diplômé de l’Université McGill, qui êtes installé à New York depuis plusieurs années. Avec le recul et compte tenu de votre expérience, qu’est-ce qui selon vous distingue le marché québécois/canadien du capital-investissement des marchés américain et mondial ?

Mark Benedetti. D’abord, je dois dire que notre base de clients est importante au Québec où l’on compte 35 grands investisseurs, dont la Caisse de dépôt et placement du Québec, Investissements PSP, Desjardins, Hydro-Québec, l’Université de Montréal, l’UQAM, etc. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’Ardian a choisi d’ouvrir il y a quelques mois son bureau à Montréal. Nous sommes fidèles à nos clients, notamment avec la Caisse, notre premier client, grâce à qui nous sommes là.

Je parlais récemment avec des collègues européens et ils sont comme moi impressionnés par les investisseurs québécois et leur haut niveau de compréhension des enjeux et du marché.

Si je compare le marché canadien avec celui américain, j’observe ici beaucoup de profondeur, beaucoup de talents dans les équipes et donc un important niveau d’expertise. Celle-ci se reflète, à mon avis, dans leur approche qui est très prudente, plutôt conservatrice. Cela leur a bien servi à traverser les crises financières, comme on l’a vu en 2009, et les récentes bulles notamment dans le secteur des technologies.

Je regarde favorablement ce que les caisses de retraite font en termes d’investissement, de gestion des effectifs, de recrutement des talents, tout cela est très bien géré. Je trouve qu’à cet égard le marché canadien est un leader mondial. En comparaison, les équipes aux États-Unis et en Europe sont en sous-effectifs. Elles ont moins d’expérience et cela se voit dans leurs résultats. On n’a qu’à regarder les performances de la CDPQ en matière d’investissements privés pour s’en convaincre.

Enfin, je mentionnerais tout ce qui a trait à la transition énergique et aux énergies renouvelables, où le Canada me paraît avoir une meilleure expertise dans le domaine et certainement une longueur d’avance par rapport aux États-Unis.

FI. Quelles sont, à vos yeux, les tendances lourdes à l’échelle mondiale en matière de capital-investissement ?

MB. Aujourd’hui, on observe un phénomène où de nombreux investisseurs institutionnels dans le monde entier se retrouvent avec une surpondération de leurs actifs dans les investissements privés par rapport à leurs cibles initiales. Ils ont, par exemple, commencé leurs investissements il y a 5 ou 10 ans, et les marchés publics ont chuté il y a deux ans, les marchés de crédit aussi, ce qui a gonflé leurs allocations en capital-investissement. Si bien qu’à l’heure actuelle il est plus difficile de lever des fonds. Le corollaire de ce phénomène est que le marché secondaire (un mécanisme de liquidités où des positions peuvent être rachetées), où nous sommes présents, est devenu très actif en termes de volume de ventes. Beaucoup de gestionnaires choisissent de transiger sur ce marché pour recalibrer leurs allocations. Cela va continuer pour trois ou cinq ans. À l’époque le marché secondaire était très niché, maintenant c’est devenu très important et de l’ordre de 200 G$.

L’autre tendance que nous observons à l’échelle mondiale est que, dans le contexte actuel, marqué par des guerres et une hausse des taux d’intérêt, les banques prennent de moins en moins de dettes. Antérieurement, chaque fois qu’il y avait un rachat en investissement privé, c’était financé à 80 % par les grandes banques et 20 % par les fonds de dettes privés. Et aujourd’hui c’est exactement l’inverse. La hausse des taux a rendu les banques très frileuses. Notre secteur de crédit privé a donc pris de l’ampleur.

La troisième tendance du marché est la croissance de l’intelligence artificielle (IA). La demande en capitaux pour ce secteur est très importante. En termes de capitalisation, le marché des centres de données (Data Center) représente environ un trillion de dollars. Pour atteindre les objectifs du marché de l’IA, on a besoin de doubler cela dans les 5 prochaines années. Pour construite ces centres, la demande en énergie et en ressources est énorme. La demande en électricité pour ce faire sera équivalente à ce qui se consomme actuellement en Allemagne ! Cela signifie qu’il y a des occasions en infrastructure, en énergie renouvelable et en stockage. La demande est très forte et en croissance. L’utilisation d’électricité pour ChatGPT c’est l’équivalent d’alimenter une petite ville.

FI. Comment entrevoyez-vous la deuxième moitié de l’année 2024 (taux d’intérêt) ? Et quels sont, selon vous, les secteurs d’activités à privilégier ?

MB. Il n’y a pas si longtemps encore — quelques mois, disons, la majorité des observateurs financiers prévoyait des baisses de taux, voire 4 ou 5 baisses. J’étais plutôt dubitatif, car l’inflation restait quand même élevée à l’époque, elle ne semblait pas vouloir baisser. Depuis, l’inflation a baissé légèrement, mais le « problème » (et ce n’est pas vraiment un problème) c’est que nos investissements vont très bien. Dans notre grand portefeuille d’investissements privés, on a un taux de croissance d’EBITDA (Earnings Before Interest, Taxes, Depreciation and Amortization, ou Bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement – BAIIDA en français) sur les douze derniers mois de 15-20 %. Y a-t-il un besoin de se précipiter à baisser les taux ? Peut-être, mais je ne suis pas convaincu. Je crois que les baisses de taux prendront plus de temps à venir qu’on ne le pense.

Après la petite bulle de 2021 qui a touché les titres technologiques, plusieurs ont considéré ce secteur comme étant survalorisé. Il y avait peut-être un peu de vrai là-dedans, mais je continue de croire que les entreprises de ce secteur occuperont un rôle clé dans l’économie au cours des cinq prochaines années. On privilégie aussi des secteurs qui sont un peu moins volatils. Je pense à l’agriculture (chaîne de valeurs) et les services aux entreprises. On touche moins au secteur des biens de consommation.

L’une des craintes que nous avons actuellement concerne le marché de l’immobilier de bureaux aux États-Unis — fortement impacté depuis la pandémie, particulièrement considérant le refinancement de prêts qui sont imminents et qui sont de l’ordre de 200 G$ et plus. Il faudra voir comment va se dénouer cette affaire et quel impact cela aura à la fois sur les banques et sur les marchés.

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BMO et Carlyle s’associent encore une fois pour élargir l’accès aux marchés privés https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/bmo-et-carlyle-sassocient-encore-une-fois-pour-elargir-lacces-aux-marches-prives/ Wed, 03 Apr 2024 10:44:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99875 Une bonne nouvelle pour les investisseurs qualifiés canadiens.

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BMO Gestion mondiale d’actifs établit sa troisième collaboration visant à élargir l’accès aux marchés privés pour les investisseurs qualifiés canadiens. En partenariat avec Carlyle, une société de placement mondial qui gérait 426 milliards de dollars d’actifs fin décembre 2023, cette stratégie permettra d’accéder à un portefeuille mondial diversifié de capital-investissement par le biais d’un fonds unique prévu pour ce printemps.

« Nous sommes ravis de travailler avec Carlyle pour simplifier les placements dans le capital-investissement, qui a toujours été le segment le plus rentable des marchés privés », assure Jeffrey Shell, chef, Placements non traditionnels, BMO Gestion mondiale d’actifs.

Carlyle exerce ses activités par l’intermédiaire de trois segments :

  • capital-investissement mondial,
  • titres de créance mondiaux
  • et solutions de placement mondiales (AlpInvest).

« La catégorie d’actif du capital-investissement offre une exposition à des sociétés privées comptant parmi les 80 % de l’économie qui ne sont pas cotées en bourse et qui, traditionnellement, n’étaient offertes qu’aux grands investisseurs institutionnels. Ensemble avec Carlyle, nous nous concentrons sur la conception de produits qui mettent l’expérience des investisseurs qualifiés canadiens au premier plan, notamment en permettant des souscriptions mensuelles avec des investissements minimums relativement faibles et en éliminant la nécessité d’appels de capitaux, qui sont une caractéristique standard des fonds créés pour les investisseurs institutionnels », résume Jeffrey Shell.

« Nous sommes ravis de collaborer avec BMO Gestion mondiale d’actifs dans le cadre de ce qui constitue une étape importante pour les activités de gestion de patrimoine de Carlyle au Canada, alors que nous continuons à élargir notre portée dans le canal à l’échelle mondiale, affirme Shane Clifford, chef de la stratégie de gestion de patrimoine de Carlyle. La solution, qui passe par notre plateforme AlpInvest, offrira aux investisseurs qualifiés au Canada un accès direct à un portefeuille mondial d’occasions principales, secondaires et de co-investissement, procurant aux investisseurs une exposition diversifiée aux marchés privés. »

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RBC est accusée d’écoblanchiment https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/rbc-est-accusee-decoblanchiment/ Wed, 07 Feb 2024 12:24:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98902 À la suite de la publication d’un rapport.

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Des groupes environnementaux accusent la Banque Royale du Canada (RBC) d’écoblanchiment alors que la RBC, qui a été le deuxième plus grand bailleur de fonds pour des projets de combustibles fossiles au niveau mondial en 2022, a publié un rapport qui indique la voie à suivre pour atteindre la carboneutralité au Canada.

L’Institut d’action climatique RBC a publié son premier « rapport Action climatique », qui souligne les progrès, mais aussi des actions que les Canadiens devraient faire pour diminuer les gaz à effet de serre.

La plus grande banque du pays présente son rapport comme étant « un aperçu sans précédent de la lutte aux changements climatiques au Canada » et écrit notamment que « le Canada doit presque doubler ses dépenses en matière de climat pour atteindre la carboneutralité d’ici 2050 » et que les consommateurs devront modifier leurs habitudes.

Des groupes environnementaux n’ont pas tardé à réagir après la publication du document.

« RBC demande aux consommateurs de dépenser leurs milliers de dollars différemment, mais cela ne changera pas la façon dont elle investit des centaines de milliards dans les combustibles fossiles », a dénoncé Keith Stewart, stratège principal en matière d’énergie chez Greenpeace Canada.

« RBC n’a aucune crédibilité pour parler des progrès climatiques du Canada alors qu’elle est le plus grand bailleur de fonds du pays pour le pétrole, le gaz et le charbon sales », a pour sa part indiqué Richard Brooks, de l’organisation Stand.earth.

Selon les données de la plus récente étude de Banking on Climate Chaos, publiée par un consortium de groupes écologistes, la Banque Royale du Canada (RBC) est le plus grand bailleur de fonds pour des projets de combustibles fossiles au niveau mondial en 2022.

L’aide financière de la Royale au secteur des combustibles fossiles a atteint 42 milliards de dollars américains (G$ US) en 2022, selon l’étude, soit 3 G$ US de plus qu’en 2021.

Ce qui fait dire à Richard Brooks que « l’Institut d’action climatique RBC semble être le service de relations publiques de la banque en matière d’écoblanchiment » et que s’il « prend au sérieux l’action climatique, il peut commencer par rédiger un plan climatique crédible pour la RBC ».

Appelée à réagir à ces accusations, l’une des auteures du rapport, Mya Truong-Regan, a indiqué qu’elle n’est « pas impliquée dans la partie financière de la banque » et que l’un des mandats de l’Institut d’action climatique RBC, pour qui elle effectue de la recherche, est d’adopter une « approche fondée sur les faits et axée sur les données dans la manière dont nous effectuons nos recherches ».

La chercheuse a souligné que même si elle fait partie de la RBC, elle « jouit également d’une indépendance en termes de capacité à faire des recherches ».

La RBC ne suggère pas de diminuer la production de pétrole

Dans son rapport, l’Institut d’action climatique RBC suggère que le financement des entreprises pour l’action climatique soit « augmenté de façon exponentielle » et que l’industrie doit « saisir toutes les occasions possibles pour adopter à plus grande échelle les technologies de capture, d’utilisation et de stockage du carbone ».

L’Institut d’action climatique RBC recommande aussi, pour l’année 2024, une série d’initiatives qui concernent l’agriculture, les bâtiments, l’électricité et le transport.

Toutefois, à aucun endroit dans son rapport de 80 pages l’Institut d’action climatique RBC ne recommande de réduire la production de pétrole, comme le suggèrent, par exemple, différents rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur les changements climatiques (GIEC).

Le secteur au Canada qui émet le plus de GES est celui de la production pétrolière et gazière avec 179,8 Mt d’éq. CO2 en 2020.

Est-ce que le Canada devrait réduire sa production pétrolière afin de diminuer ces GES et lutter contre les changements climatiques ?

À cette question, voici ce qu’a répondu la chercheuse Mya Truong-Regan: « Ce sont des décisions commerciales que les individus de ces secteurs doivent prendre. Ce n’est pas mon expertise. Encore une fois, c’est une décision qu’ils doivent prendre en fonction de la façon dont ils perçoivent la demande du marché pour leurs produits, de leur devoir envers leurs actionnaires ».

Selon les données de l’étude Banking on Climate Chaos, depuis la signature de l’accord de Paris sur le climat en 2016, RBC a accordé plus de 253,98 G$ US de financement aux entreprises de combustibles fossiles.

Doubler les dépenses en matière de climat

Le rapport de l’Institut Action Climat RBC indique que pour atteindre la carboneutralité d’ici 2050, le Canada faire passer ses dépenses en matière de climat, du  niveau actuel d’environ 37 G$ à 60 G$ par année.

Le document souligne également que les marchés publics, le capital-investissement et le capital-risque devront « intensifier leurs efforts » et investir davantage d’argent dans les investissements verts, car ils ne représentent que 8 % des flux de capitaux destinés aux efforts climatiques depuis 2021.

Selon l’Institut d’action climatique RBC, les marchés privés génèrent plus que suffisamment de capitaux pour financer une plus grande partie de la transition, avec seulement 6 % des nouveaux financements en capital consacrés aux efforts en matière de climat et de technologies propres l’année dernière.

Les gouvernements provinciaux et municipaux devront également intensifier leurs efforts, indique le rapport, et les consommateurs devront également modifier leurs habitudes de dépenses, car le gouvernement fédéral a jusqu’à présent fourni une grande partie du financement et atteint ses limites budgétaires.

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