Bourse | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/tag/bourse/ Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 14 Oct 2025 10:50:14 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Bourse | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/tag/bourse/ 32 32 Cboe Canada veut accélérer ses connexions https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/cboe-canada-veut-accelerer-ses-connexions/ Tue, 14 Oct 2025 10:50:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110227 La Bourse prévoit offrir des processeurs dédiés pour l’entrée d’ordres.

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Le plus récent coup dans la course à la rapidité boursière vient de Cboe Canada, qui sollicite l’approbation des autorités réglementaires pour un projet visant à offrir aux firmes un accès à une puissance informatique dédiée pour l’entrée d’ordres.

La Bourse consulte actuellement sur une proposition d’introduction de dedicated cores, qui donnerait aux participants la possibilité de se connecter au marché par l’entremise d’un processeur réservé, en plus du modèle actuel d’accès partagé.

L’initiative vise à offrir une exécution plus rapide aux firmes qui choisiraient ce mode de connexion.

« L’utilisation de dedicated cores peut réduire la latence, accroître le débit et améliorer la performance, puisqu’un membre utilisant un cœur dédié profite de toute la puissance de calcul de ce processeur, plutôt que de la partager avec d’autres membres », indique l’avis décrivant la proposition.

La Bourse suggère également que les firmes qui ne recourent pas aux nouvelles connexions bénéficieront elles aussi d’une meilleure performance, puisqu’une partie du trafic actuel serait redirigée vers les cœurs dédiés.

« Les dedicated cores sont une offre de connectivité purement optionnelle, accessible à tous les membres. Leur adoption devrait ultimement profiter à l’ensemble des membres, pas seulement à ceux qui les utilisent », précise-t-elle.

De plus, les firmes pourront combiner l’accès partagé et dédié, ce qui devrait améliorer « la gestion du risque et de la capacité, particulièrement lors de périodes de volatilité élevée et de trafic intense de messages ».

Le coût prévu pour ce nouveau service inclut une première connexion gratuite. Chaque connexion additionnelle serait facturée 600 $ par mois.

Sous réserve de l’approbation réglementaire, Cboe Canada vise un lancement du service le 2 février 2026.

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Records boursiers : faut-il investir ou patienter ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/records-boursiers-faut-il-investir-ou-patienter/ Tue, 26 Aug 2025 10:59:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109118 Ceux qui prennent le temps d’analyser peuvent encore trouver des opportunités.

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Les indices boursiers américains atteignent actuellement des sommets historiques, à la grande joie des investisseurs passifs. La situation est toutefois un peu moins rose pour les investisseurs actifs qui sont obligés de redoubler d’efforts pour dénicher des occasions plus discrètes.

La situation est loin d’être catastrophique, car la Bourse n’est pas un marché totalement efficient, souligne Alex Demers, investisseur autonome et président de la firme Traders 360, dans un article publié sur Les Affaires.

En effet, le prix des actions ne reflète pas forcément la valeur de l’entreprise. Warren Buffett en a d’ailleurs fait sa maxime et a bâti son empire financier sur cette réalité, rappelle-t-il.

Des secteurs entiers sont dédaignés par les gestionnaires de fonds, pas forcément pour des raisons fondamentales. Ainsi, ces derniers peuvent être simplement pénalisés par un recul de la demande, la réglementation, alors que la santé de leur société est au beau fixe.

Par ailleurs, les modes boursières, comme les véhicules électriques, l’intelligence artificielle ou les cryptomonnaies, attirent l’attention, laissant d’autres secteurs à la traîne.

Les investisseurs qui font leurs devoirs ont toutes les chances de pouvoir profiter de ces occasions cachées.

Les marchés en rotation constante 

La rotation sectorielle est loin d’être une anomalie. En fait, les investisseurs déplacent leurs capitaux selon les cycles de marché et les perspectives économiques. Il s’agit d’un mouvement constant.

Par exemple en 2020, nombre de compagnies pétrolières se négociaient à des prix plancher en raison de la pandémie. Les investisseurs institutionnels réduisaient également leur exposition à ce secteur pour respecter leurs objectifs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).

Les prix ont ainsi beaucoup baissé, une manne pour les investisseurs qui ont su faire preuve de patience. Ceux qui ont investi dans le pétrole à ce moment-là ont bénéficié par la suite du rebond du prix du baril de pétrole brut.

À long terme, ceux qui misent sur les bons chevaux ont de fortes chances de voir leurs efforts récompensés.

Mais comment repérer les futurs gagnants ? Alex Demers estime qu’il faut trouver une société qui répond à ces quatre critères :

  1. un avantage concurrentiel durable, comme une marque forte à faibles coûts ;
  2. un bilan solide, avec peu de dettes et une bonne réserve de liquidités ;
  3. une rentabilité supérieure à la moyenne du marché ;
  4. et une valorisation raisonnable, mesurée à l’aide d’indicateurs comme le ratio cours/bénéfice (P/E), la valeur d’entreprise sur l’EBITDA (EV/EBITDA), ou encore le ratio cours sur flux de trésorerie disponible (P/FCF).

Et sur le plan de l’attente, l’investisseur autonome a un avantage certain sur les gestionnaires de portefeuille : il ne doit pas satisfaire des clients et battre l’indice de référence sur une base trimestrielle. Il peut ainsi attendre sagement que son pari se concrétise.

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Fidelity Investments Canada lance un nouveau FCP https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fidelity-investments-canada-lance-un-nouveau-fcp/ Wed, 06 Aug 2025 11:16:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108783 PRODUITS – Et élargit ainsi sa gamme de solutions de revenu.

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Fidelity Investments Canada a lancé le Fonds Fidelity FNB Actions à rendement bonifié. Ce nouveau fonds commun de placement (FCP) investit directement dans le FNB Fidelity Actions à rendement bonifié, qui a recours à une stratégie d’actions basée sur les options et offre aux investisseurs en quête de liquidités un potentiel de croissance à long terme, tout en réduisant la volatilité du portefeuille.

Le Fonds Fidelity FNB Actions à rendement bonifié permet d’investir dans une stratégie d’actions axée sur des options pouvant générer des liquidités potentiellement plus élevées que les stratégies ciblant strictement les actions.

« Les stratégies d’options d’achat couvertes gagnent en popularité en raison de leur capacité à générer des flux de trésorerie attrayants. L’expansion annoncée aujourd’hui offre aux investisseurs un autre moyen d’accéder à cette stratégie par l’intermédiaire d’un fonds commun de placement », a déclaré Kelly Creelman, vice-présidente principale, Produits et marketing, Fidelity « Le Fonds Fidelity FNB Actions à rendement bonifié vise à accroître le revenu et à atténuer la volatilité globale du portefeuille, tout en offrant aux investisseurs une solution supplémentaire pour diversifier leurs placements et bâtir leur avenir financier. »

Le Fonds Fidelity FNB Actions à rendement bonifié vise à générer des liquidités et une croissance du capital à long terme. Il investit dans le FNB Fidelity Actions à rendement bonifié, qui applique une stratégie combinant des approches fondamentales, quantitatives et fondées sur les dérivés, dans le but de constituer un portefeuille capable de générer davantage de liquidités, de favoriser l’appréciation du capital à long terme et de réduire la volatilité globale.

  • Production potentiellement plus élevée de liquidités : Vise à accroître la production de liquidité tout en permettant aux investisseurs de maintenir une exposition aux marchés boursiers.
  • Potentiel de croissance issu d’une participation aux actions : Vise à procurer une certaine participation à la hausse en offrant une exposition aux marchés boursiers.
  • Volatilité réduite : Vise à réduire modérément la volatilité globale du portefeuille par rapport à l’indice S&P 500.
  • Liquidités fiscalement avantageuses : Les primes découlant des options sont distribuées chaque mois et sont généralement imposées à titre de gains en capital ou traitées comme un remboursement de capital.

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La Bourse d’Athènes à vendre pour 400 millions d’euros ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-bourse-dathenes-a-vendre-pour-400-millions-deuros/ Mon, 14 Jul 2025 11:48:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108389 PLANÈTE FINANCE — L’opérateur des marchés des capitaux Euronext veut la racheter.

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Euronext, un opérateur de marché des capitaux européen, a annoncé son intention d’acquérir la totalité des actions d’Athex (Hellenic Exchanges-Athens Stock Exchange), l’opérateur de la Bourse grecque, dans le cadre suite d’une offre publique d’échange (OPE), selon l’Agence France Presse (AFP).

De son côté, Athex a confirmé avoir reçu « une proposition de rachat non sollicitée, non contraignante et hautement conditionnelle » de la part d’Euronext. La Bourse grecque affirme que son conseil d’administration évalue actuellement la proposition « d’un point de vue stratégique et financier », signale l’AFP.

Athex précise ne pas avoir entamé de discussions formelles à ce sujet pour l’instant avec Euronext, qui précise pour sa part qu’une vérification diligente concernant Athex doit être réalisée.

Le ministère grec des Finances se montre favorable à la perspective d’un tel accord. Cette acquisition équivaudrait selon lui à un « vote de confiance envers la stabilité et le dynamisme de l’économie grecque ».

Il croit également qu’un éventuel achat de la Bourse nationale par Euornext pourrait renforcer l’intégration de la Grèce dans l’espace financier européen et stimuler la confiance d’investisseurs internationaux.

Si le processus d’achat aboutit, les détenteurs de titres d’Athex se verront proposer de les échanger contre des actions Euronext, dans une opération qui pourrait représenter 399 millions d’euros, selon l’AFP.

L’opération vise à consolider les marchés de capitaux européens, selon Euronext, responsable d’environ un quart de l’activité des négociations d’actions en Europe. La firme est notamment présente sur les Bourses de Paris, d’Amsterdam, de Bruxelles, de Dublin, de Lisbonne, de Milan et d’Oslo.

La société affirme que la transaction avec la Bourse hellénique permettrait aux acteurs des marchés financiers grecs de rejoindre un réseau de plus de 1 800 sociétés cotées en Bourse, représentant une capitalisation boursière combinée de plus de 6 000 milliards d’euros.

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Les règles à suivre pour négocier un FNB https://www.finance-investissement.com/fi-tv_/nouvelles-fi-tv/les-regles-a-suivre-pour-negocier-un-fnb/ Wed, 11 Jun 2025 09:52:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106286 FI TV — Erika Toth, directrice générale, FNB BMO, Est du Canada, détaille les règles générales qu’un conseiller devrait suivre pour négocier un FNB.

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Finance et investissement : Quelles règles générales un conseiller doit-il suivre pour négocier un fond négocié en Bourse (FNB) à un prix juste et de manière ordonnée afin d’en faire profiter son client?

Erika Toth : J’ai quelques recommandations clés à partager pour aider les conseillers à s’assurer qu’ils obtiennent la meilleure exécution possible sur leurs transactions de FNB :

  • Premièrement, c’est toujours une bonne idée de transiger avec un court limité pour vous protéger gratuitement contre des mouvements de prix soudain ;
  • Vous êtes mieux d’éviter de négocier pendant les premières 15 minutes ou les 15 dernières minutes de la journée de bourse, car beaucoup d’études montrent qu’il y a moins de liquidités sur les marchés, même pour les actions, à ces moments-là ;
  • S’il s’agit d’une transaction importante, placez de grandes portions de la transaction en une seule fois, afin que le mainteneur de marché comprenne s’il y a une nécessité de créer de nouvelles parts du FNB pour répondre à la demande. Contrairement aux actions ou une transaction importante peut être présentée par petites portions à la fois, il y a peu davantage à le faire pour une transaction de FNB ;
  • Évitez de négocier les FNB lorsque le marché de leurs titres sous-jacent est fermé, par exemple les FNB européens et mondiaux devraient être négociés le matin pendant que les marchés européens sont ouverts. Les FNB des marchés asiatiques de l’est et émergents sont très difficiles à négocier à cet égard, car à l’exception des marchés de l’Amérique du Sud, la plupart des grands marchés mondiaux sont fermés pendant les heures de négociation en Amérique du Nord ;
  • Ne négociez pas des FNB d’actions ou d’obligations américains s’il y a un jour férié sur le marché américain lorsque le marché canadien est ouvert, car cela entraînerait des écarts très importants.

Les opinions exprimées sont celles d’Erika Thot, Directrice générale, FNB BMO, Est du Canada, en date du 5 mars 2025, et elles peuvent changer selon la situation des marchés et d’autres conditions.

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De nouveaux droits de douane entrent en vigueur https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/de-nouveaux-droits-de-douane-entrent-en-vigueur/ Wed, 09 Apr 2025 10:58:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106673 Au Canada et ailleurs dans le monde.

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Le Canada a renforcé ses mesures de rétorsion contre les droits de douane de Donald Trump, mercredi, alors que le président des États-Unis a étendu sa guerre commerciale au monde entier.

Un droit de douane de base de 10 % sur les importations aux États-Unis en provenance de la plupart des pays du monde est entré en vigueur juste après minuit, tout comme des droits de douane plus élevés pour des dizaines de nations.

Même si le Canada n’est pas visé par les droits de douane « réciproques » de Donald Trump, ses secteurs de l’automobile, de l’acier et de l’aluminium, notamment, continuent d’être ciblés par des droits de douane punitifs.

En réponse, Ottawa a ajouté mercredi à ses mesures de rétorsion des droits de douane de 25 % sur les véhicules importés depuis les États-Unis.

Contrairement aux États-Unis, le Canada n’imposera pas de droits de douane sur les pièces automobiles ou les véhicules et composants mexicains.

Mardi, alors qu’il se vantait que des dizaines de pays avaient fait des propositions pour tenter de conclure des accords avec Washington, Donald Trump a réitéré que les droits de douane sont là pour de bon.

La Bourse de Toronto clôture en baisse pour une quatrième journée

La Bourse de Toronto et les grands indices américains se sont enfoncés dans une quatrième journée de pertes, mardi, lors d’un retournement spectaculaire par rapport à la reprise qui avait commencé la séance, alors que les inquiétudes concernant les droits de douane continuaient de s’intensifier.

« Les montagnes russes se poursuivent, et sont une fois de plus fortement influencées par l’actualité », affirme Angelo Kourkafas, stratège principal en placement chez Edward Jones.

Les marchés sont en baisse depuis jeudi dernier, réagissant à la vaste vague de droits de douane imposée par le président américain Donald Trump à un large éventail de pays, les observateurs surveillant le risque croissant d’une récession.

La Chine a dévoilé qu’elle riposterait aux nouvelles taxes sur ses marchandises, et Donald Trump a réagi en menaçant d’augmenter les droits de douane. Mardi, le locataire de la Maison-Blanche a mis sa menace à exécution en annonçant que les importations en provenance de ce pays seraient taxées à 104 %.

Les marchés, qui avaient ralenti leur remontée précédente, ont continué de plonger progressivement dans le rouge après cette annonce.

L’indice composé S&P/TSX du parquet torontois a perdu 352,56 points, ou 1,54 %, pour terminer la séance avec 22 506,90 points. Les valeurs énergétiques ont tiré l’indice vers le bas, le prix du pétrole étant passé sous la barre des 60 $ US le baril, l’indice de l’énergie ayant chuté de 4,81 %.

À New York, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a abandonné 320,01 points, soit 0,84 %, à 37 645,59 points, tandis que l’indice élargi S&P 500 a reculé de 79,48 points, ou 1,57 %, à 4982,77 points. L’indice composé du Nasdaq s’est pour sa part déprécié de 335,35 points, soit 2,15 %, à 15 267,91 points.

« Les trois derniers jours ont été très difficiles pour les marchés et les investisseurs », affirme Anish Chopra, directeur général de Portfolio Management.

« Les marchés absorbent l’impact des droits de douane sur l’économie mondiale, les prix du pétrole, le commerce, la croissance du PIB dans divers pays et la croissance du PIB mondial. »

Avant l’annonce des droits de douane pour la Chine, les marchés mondiaux étaient en hausse, avec des rebonds sur les marchés asiatiques et européens.

Il s’agit du dernier exemple en date de la volatilité qui caractérise les marchés financiers dans le contexte d’un flux constant d’informations sur les droits de douane, les actions oscillant souvent de manière spectaculaire d’un jour à l’autre, et même d’heure en heure.

Donald Trump a indiqué lundi qu’un accord avec la Corée du Sud pourrait être imminent, et l’on espère qu’il pourra également négocier avec d’autres acteurs mondiaux.

« Nous traitons également avec de nombreux autres pays, qui souhaitent tous conclure un accord avec les États-Unis », a écrit M. Trump sur les réseaux sociaux.

Cela a suscité l’optimisme des investisseurs quant à la possibilité de conclure d’autres accords et à l’atténuation de l’impact des droits de douane sur l’économie mondiale, selon Anish Chopra.

Angelo Kourkafas ajoute que les investisseurs devraient s’attendre à davantage de nouvelles sur les droits de douane dans les semaines à venir, alors que les États-Unis cherchent à conclure des accords avec certains pays, tandis que certains pourraient suivre l’exemple de la Chine et riposter.

Les économistes et les observateurs du marché ont averti que les droits de douane pourraient entraîner une récession.

Les résultats des banques américaines donneront le coup d’envoi de la saison des résultats en fin de semaine, note-t-il.

Compte tenu des circonstances, « je pense que l’accent sera mis sur les perspectives et les indications qu’elles fournissent ».

Sur le marché des devises, le dollar canadien s’est négocié au cours moyen de 70,44 cents US, en hausse par rapport à celui de 70,29 cents US de lundi.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole brut a laissé 1,12 $ US à 59,58 $ US le baril, poursuivant sa baisse de la semaine dernière, sur fond d’inquiétudes quant aux conséquences d’un ralentissement économique sur la demande mondiale.

Le cours du gaz naturel a retraité de 19 cents US à 3,47 $ US le million de BTU.

Le prix de l’or a gagné 16,60 $ US à 2991,10 $ US l’once et celui du cuivre a diminué de 5 cents US à 4,14 $ US la livre.

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Les tarifs de Donald Trump font chuter la Bourse https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-tarifs-de-donald-trump-font-chuter-la-bourse/ Mon, 07 Apr 2025 17:34:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106639 Le président américain invite à la patience.

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Les tarifs douaniers imposés par Donald Trump ont engendré une véritable tempête boursière. Alors que le président américain invite à la patience, les marchés enregistraient de nouvelles baisses lundi matin, rapporte Radio-Canada.

« Ne soyez pas faible ! Ne soyez pas stupides ! Ne soyez pas un PANICAN (un nouveau parti basé sur des personnes faibles et stupides !) Soyez forts, courageux et patients, et la GRANDEUR en sera le résultat ! », a-t-il ainsi écrit sur son réseau social TRUTH Social.

À l’ouverture des marchés, lundi, la bourse a reculé de près de 3 %. Dans les premiers échanges, le Dow Jones accusait un recul de 2,85 %, l’indice élargi S&P 500 perdait 3,24 % et l’indice Nasdaq 3,91 %. Et ceci n’est que la suite d’une semaine déjà mouvementée sur Wall Street.

Le Canada ne fait pas figure d’exception, puisque l’indice composé S&P/TSX ouvrait en baisse lundi de près de 4 %.

À la fermeture des marchés, le 4 avril, les principaux indices boursiers nord-américains enregistraient des baisses conséquentes par rapport à leur récent sommet avec :

  • -10,1 % pour le S&P/TSX
  • -14,9 % pour le Dow Jones
  • -17,4 % pour le S&P 500
  • Et -22,3 % pour le Nasdaq.

Le cours du pétrole a également plongé sous les 60 $ US le baril. Même si cela n’a pas duré, c’est la première fois depuis 2021 que le prix du baril descend sous cette barre.

Côté mondial, les bourses japonaises et européennes pâtissent également des tarifs et menaces de guerre commerciale. À Tokyo, l’indice Nikkei 225 a perdu près de 8 % peu après l’ouverture des marchés et l’indice paneuropéen Eurostoxx 600 a chuté d’environ 5 % à la mi-journée de vendredi.

En l’espace de quelques jours, 2340 milliards de dollars canadiens sont ainsi partis en fumée en Europe.

Le président américain, qui a imposé un taux universel de 10 % de taxe sur tous les produits importés par son pays, estime de son côté que ces baisses étaient nécessaires et affirme que ces mesures ont rendu les États-Unis plus forts. Il a déjà annoncé qu’il comptait même relever ce taux pour plusieurs dizaines de partenaires commerciaux majeurs, notamment l’Union européenne (20 %) et la Chine (34 %).

Les économistes tentent de prédire l’impact des tarifs. Dans sa lettre annuelle aux investisseurs, le directeur général de la banque américaine J. P. Morgan Chase, Jamie Damon, prédit déjà une hausse de l’inflation. S’il n’ose pas encore parler de récession, il prédit toutefois un ralentissement de la croissance. Il estime également que d’éventuelles mesures de rétorsion de la part d’autres pays sont à prévoir, qui pourraient impacter la confiance des investisseurs et le taux de change du dollar américain.

Pour le moment, seule la Chine a annoncé ses propres droits de douane sur les importations américaines qui s’élèvent à 34 %. L’Europe prépare aussi une réponse. Les ministres européens du Commerce extérieur se sont réunis lundi au Luxembourg pour s’adapter à ce « changement de paradigme ».

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iA Groupe financier dispose de 1,7 G$ pour ses acquisitions futures https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/ia-groupe-financier-dispose-de-17-g-pour-ses-acquisitions-futures/ Tue, 04 Feb 2025 11:28:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105300 Avec un capital solide et une stratégie d’expansion claire, l’assureur québécois continue de viser de nouvelles cibles.

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Entrer à la Bourse de Toronto a « changé la donne » pour iA Groupe financier. Depuis le début des années 2000, l’assureur de Québec a réalisé près de 70 acquisitions. Avec des réserves de 1,7 milliard de dollars (G$), la société a les moyens de poursuivre sur cette lancée, assure le président et chef de la direction, Denis Ricard, en entrevue.

L’ancienne Industrielle Alliance célèbre le 25e anniversaire de son premier appel public à l’épargne. Denis Ricard a ouvert la séance de lundi de la Bourse de Toronto pour souligner l’événement.

Fondée en 1892, l’entreprise était d’abord une mutuelle d’assurance. En devenant une société cotée en Bourse, Industrielle Alliance a eu un plus grand accès au capital, ce qui lui a permis de poursuivre une stratégie de croissance par acquisition. « Ça a été un accélérateur de croissance pour le groupe », souligne le dirigeant.

À l’époque, Denis Ricard devait élaborer la formule pour déterminer le nombre d’actions remises aux détenteurs de police, qui étaient propriétaires de la mutuelle. « La formule dépendait depuis quand tu étais chez nous, la grosseur de ta police, etc. On était une petite équipe qui avait travaillé intensivement à temps plein sur ce dossier-là. Évidemment, c’est le dossier d’une vie. »

L’action d’iA Groupe financier a généré un rendement annuel composé de près de 15 % depuis ses premiers pas en Bourse. « Si tu avais mis 100 $ en 2000 et que tu avais laissé traîner ça là en réinvestissant le dividende, ça vaudrait 3047 $ aujourd’hui. Si tu avais investi dans le S&P/TSX, tu aurais 278 $. »

Des coffres garnis

Les coffres d’iA Groupe financier sont bien garnis. Elle peut déployer près de 1,7 G$ en capital, sans recourir au financement. Elle génère également près de 650 millions de dollars (M$) de capital excédentaire annuellement.

Pour le patron d’une société cotée en Bourse, avoir autant de capital est « un grand défi », car les actionnaires réclament qu’il soit déployé le plus efficacement possible. « On a fait du rachat d’actions un petit peu plus intensif l’année passée, justement parce qu’on n’a pas réussi à trouver à des prix intéressants suffisamment de cibles pour les 650 M$ qu’on a générés. »

Cette stratégie n’est toutefois pas sans risque, souligne l’analyste Darko Mihelic, de RBC Marchés des capitaux. « Il y a toujours un risque d’erreur lors d’une acquisition, mais il faut reconnaître qu’iA Groupe financier a un historique impressionnant à cet égard, écrit-il dans une note récente. Aussi, le rachat d’actions est devenu coûteux en raison de l’augmentation de la valeur de l’action. »

Denis Ricard croit qu’il y a plus d’occasions d’acquisitions aux États-Unis dans les créneaux de l’assurance-vie individuelle et des garanties distribuées par les concessionnaires automobiles. « Il y a beaucoup, beaucoup de joueurs. Donc, c’est un marché fragmenté. Alors qu’au Canada, c’est extrêmement concentré. »

Les conditions du marché ont été moins favorables aux États-Unis dans le segment des garanties distribuées par les concessionnaires en raison de la hausse des taux d’intérêt et de l’augmentation des prix des automobiles, ce qui a entraîné une hausse des paiements mensuels pour les consommateurs. « Le client a moins de (marge de manœuvre) parce que, quand il atteint son maximum avec la voiture, après ça, c’est plus difficile de vendre l’extra. »

La baisse des taux d’intérêt et la stabilisation du prix des voitures « vont nous aider dans les prochains mois », prévoit le dirigeant.

À plus long terme, iA Groupe financier pourrait choisir d’étendre ses activités à un nouveau créneau aux États-Unis ou de mettre pied dans un autre pays avec un des segments où elle a déjà une expertise.

« C’est le genre de question qu’on se pose. Je ne suis pas là aujourd’hui. J’ai de la place encore aux États-Unis, mais il va arriver à un moment où ça va être le cas (qu’il serait temps d’envisager ce scénario). Est-ce que ça va être d’ici cinq ans ? Je ne le sais pas, mais ça va arriver. »

Des préoccupations sur le télétravail

Avec l’essor du télétravail, iA Groupe financier a significativement réduit ses espaces de bureaux. De 2020 à la fin de l’année 2023, l’assureur a abaissé son parc d’adresses de 177 à 104, ce qui équivaut à une réduction de 24 % de la superficie occupée au Canada, selon son rapport de durabilité 2023.

Questionné sur cette stratégie, Denis Ricard a confié qu’il a des préoccupations sur l’effet du télétravail sur la cohésion des équipes. « Actuellement, je trouve que nos employés, ils sont un peu trop à la maison. »

Il a donné l’exemple du siège social à Québec, qui compte 1500 places pour 4500 employés. Seulement 500 employés par jour se présenteraient au bureau en moyenne. « Pour moi, c’est inacceptable », tranche-t-il.

Même si certains employés s’estiment plus productifs à la maison, il souligne que la présence au bureau est importante pour le mentorat, la cohésion d’équipe et l’innovation.

Il n’est pas question de mettre fin au mode hybride et de forcer un retour au bureau à temps plein, assure-t-il. Pour le moment, l’entreprise n’a pas l’intention d’imposer un nombre de jours obligatoire en présentiel.

« Actuellement, je suis au stade de faire passer ce message-là. Ça fait trois “townhall” (assemblée) que je fais dans les trois derniers mois, où je leur dis aux employés : “S’il vous plaît, faites un effort, revenez. On a des besoins d’organisation”. »

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Rendement des portefeuilles https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/rendement-des-portefeuilles/ Wed, 19 Jun 2024 10:40:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101446 Peu de chance de reproduire les succès passés.

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À l’occasion de sa soirée annuelle des prévisions tenue le 13 juin dernier au Palais des Congrès, CFA Montréal avait convié ses membres et de nombreux acteurs de l’industrie de la finance, soit plusieurs centaines de personnes, à venir entendre Karen Karniol-Tambour, co-chef des placements chez Bridgewater, et Torsten Slok, économiste en chef et associé chez Apollo Global Management, qui présentaient tous deux leurs points de vue sur les grandes tendances économiques et financières mondiales.

Les portefeuilles traditionnels (70% en actions et 30% en obligations) ont connu des années fastes au cours de la dernière décennie (2010-2020) avec des rendements moyens de 8,5%, constate avec le recul Karen Karniol-Tambour de chez Bridgewater dans sa présentation d’introduction. « Tous les voyants étaient au vert durant cette période, que ce soit du côté des facteurs cycliques ou séculaires, c’était le temps idéal pour investir, d’acheter l’index et d’attendre. »

La co-chef des placements chez Bridgewater est toutefois d’avis que de pareils rendements seront difficiles à reproduire dans le futur, à tout le moins pour la prochaine décennie. « La situation a complètement changé et la plupart des voyants sont maintenant au rouge. »

Elle mentionne des facteurs cycliques, comme la valorisation élevée des titres boursiers dans leur ensemble, l’inflation plus forte et la politique monétaire serrée de la Réserve Fédérale américaine. S’ajoutent à cela, en périphérie, des facteurs séculaires tels que des risques géopolitiques accrus, une diminution de la croissance de la mondialisation, des politiques moins favorables aux entreprises et un marché qui est en pleine transition énergétique. « Le seul voyant au vert à l’heure actuelle est le vecteur de l’intelligence artificielle (IA) qui, paradoxalement, à cause des dépenses qu’il engendre, contribuera à nourrir les poussées inflationnistes. »

Dans son aperçu économique, Torsten Slok, économiste en chef et associé chez Apollo Global Management, est quant à lui d’avis qu’il n’y aura pas de récession à court et moyen terme aux États-Unis. « Le pivot effectué par la Réserve fédérale en décembre (quand elle a parlé de futures baisses) a dopé le S&P 500 (hausse de l’ordre de 11 trillions de dollars), stimulé la croissance de l’économie et les entreprises ont affiché de solides bénéfices. Elles profitent d’un bon vent de dos à l’heure actuelle. »

Il croit cependant que des facteurs structurels comme la démondialisation, les restrictions en matière d’immigration et les dépenses liées à la défense, sont autant d’éléments qui vont contribuer à faire en sorte que l’inflation demeure élevée, tout comme les taux d’intérêt qui graviteront selon lui autour de 4-5% pour les années à venir.

Torsten Slok a rappelé à l’auditoire que les hausses successives des taux d’intérêt par la Réserve fédérale ont eu un impact négatif sur les consommateurs, les firmes (start-up et société à capital de risque), ainsi que les banques. « Les consommateurs, particulièrement les jeunes et les personnes avec de plus petits salaires et un plus gros niveau d’endettement, ont vite subi l’effet des hausses, de même que les entreprises plus endettées qui ne sont pas encore profitables ». Les banques, particulièrement les banques régionales ont mal géré leur bilan financier, selon lui, et ont été aux prises avec le problème de l’immobilier commercial, exacerbé par le télétravail et la hausse des taux. »

Tout au long de l’événement, le modérateur Vincent Delisle, CFA, premier vice-président et chef des Marchés liquides à la Caisse de dépôt et placement du Québec, a invité l’auditoire à répondre en direct à quelques questions prévisionnelles. Il a notamment demandé aux participants ainsi qu’aux panélistes de sonder leur boule de cristal et de prédire ce que la Réserve fédérale américaine ferait au cours des 12 prochains mois. Plus de la moitié des répondants ont indiqué qu’ils s’attendaient à deux baisses de taux d’intérêt au cours de la période. À la question sur les perspectives  économiques du pays de l’Oncle Sam pour les douze prochains mois, 36% des 484 répondants parmi l’auditoire ont estimé qu’il n’y aurait aucun « atterrissage » et 19% ont évoqué le spectre d’une récession.

L’économiste Torsten Slok croit plutôt que la Réserve fédérale américaine va s’abstenir de baisser les taux avant la tenue des élections à l’automne. Il constate que les bénéfices des entreprises sont au rendez-vous et anticipe que l’économie américaine sera encore en expansion pour au moins une année ou deux. « Les vents de dos, que ce soit sur le plan des politiques fiscales et de conditions favorables aux entreprises, combinés aux risques politiques de l’élection en novembre me portent à croire qu’il n’y aura pas de baisses de taux, à tout le moins pas avant décembre prochain. »

Karen Karniol-Tambour de chez Bridgewater estime qu’il est très difficile de prédire ce que fera la banque centrale américaine. Mais elle observe que la Fed a nettement un préjugé favorable pour les baisses de taux. « Ils sont anxieux d’agir et de les baisser. » Elle croit cependant que l’environnement économique a changé ces dernières années et que les fluctuations des taux d’intérêt à l’échelle mondiale ont mis en lumière d’autres secteurs, dont le marché des devises. « Les pays ont longtemps eu des taux identiques de 0. Outre les obligations, c’est le marché des devises qui devient intéressant de nouveau. »

Vincent Delisle de la CDPQ a rappelé que le S&P 500 avait affiché un rendement de 25% au cours des 12 derniers mois et demandé à l’auditoire ce qu’elle anticipait être la performance de l’indice pour les douze prochains mois. 70% des répondants ont estimé que l’indice phare américain afficherait une performance de plus de 10%. La balance a opté pour des précisions plus pessimistes, soit un rendement négatif de -10% et plus.

La co-chef des placements chez Bridgewater croit que l’index est quelque peu déformé à l’heure actuelle avec le poids des sept magnifiques (les principaux titres des grosses capitalisations du secteur technologique représentés par Nvdia, Apple et Microsoft, entre autres). Elle croit aussi que le marché des actions mondiales est très dominé par les États-Unis. « Il y a comme une prime additionnelle à être listé aux États-Unis. Cela dit, je crois qu’un rendement de 10% et plus est une prévision somme toute raisonnable. »

Torsten Slok a fait remarquer que les 10 plus importantes compagnies de l’index ont des ratios cours-bénéfice d’environ 21, alors que le 10% des plus petites entreprises ont des ratios moyens d’environ 14. « Il y a un grand écart, les grandes capitalisations sont plus dispendieuses, car, contrairement aux plus petites, c’est le facteur IA qui les a tirées vers le haut. Le facteur IA est indifférent aux hausses de taux d’intérêt. »

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Un incendie détruit la vieille Bourse de Copenhague https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/un-incendie-detruit-la-vieille-bourse-de-copenhague/ Wed, 17 Apr 2024 09:54:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100298 PLANÈTE FINANCE – Les passants se sont précipités pour sauver les trésors du bâtiment.

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Un incendie a ravagé mardi l’un des plus anciens bâtiments de Copenhague, provoquant l’effondrement de la flèche emblématique de la vieille Bourse du XVIIe siècle, tandis que les passants se précipitaient pour aider les services d’urgence à sauver des peintures inestimables et d’autres objets de valeur.

Le ministre danois de la Culture, Jakob Engel-Schmidt, a déclaré qu’il était « émouvant » de voir combien de personnes ont prêté main forte « pour sauver des trésors artistiques et des images emblématiques du bâtiment en feu ». Un homme a sauté de sa bicyclette alors qu’il se rendait à son travail pour participer à l’effort.

Brian Mikkelsen, directeur de la Chambre de commerce danoise, dont le siège se trouve dans la vieille Bourse, et son personnel ont étudié un classeur contenant des photos de tableaux à sauver. Ceux-ci ont été transportés au parlement et aux archives nationales danoises, situés à l’angle du bâtiment en flammes.

« Nous avons pu sauver beaucoup de choses, a déclaré à la presse Brian Mikkelsen, visiblement ému. C’est une catastrophe nationale. »

Il a également participé au sauvetage de tableaux et d’autres objets de valeur des flammes, et a déclaré qu’ils avaient dû utiliser des outils tels qu’un pied-de-biche pour les dégager.

Le feu s’est déclaré mardi matin dans le toit en cuivre de la vielle Bourse, ou Boersen, et s’est propagé à une grande partie du bâtiment et du toit, dont certaines parties se sont également effondrées, et a détruit l’intérieur du bâtiment, a révélé le porte-parole des pompiers, Jakob Vedsted Andersen.

« L’incendie n’est toujours pas maîtrisé », a prévenu Jakob Vedsted Andersen, ajoutant que la moitié du bâtiment avait été détruite et s’était effondrée. Il a ajouté qu’il n’y avait aucun risque que le feu se propage à d’autres bâtiments. Les pompiers ont déclaré qu’ils s’attendaient à rester sur les lieux pendant les prochaines 24 heures.

Tommy Laursen, de la police de Copenhague, a dit qu’il était trop tôt pour dire ce qui avait causé l’incendie et qu’ils pourraient entrer dans le bâtiment dans « quelques jours ».

Les pompiers, qui auraient pompé de l’eau du canal voisin, ont été vus en train de pulvériser de l’eau dans l’embrasure de la salle dorée de la vieille Bourse, utilisée pour les dîners de gala, les conférences, les fêtes et d’autres événements, et où sont accrochées de nombreuses peintures.

Le bâtiment, qui se trouve à côté du palais de Christiansborg où siège le parlement, est une attraction touristique populaire et a été photographié des millions de fois. Sa flèche caractéristique, en forme de queue de quatre dragons enroulés ensemble, atteint une hauteur de 56 mètres.

D’énormes volutes de fumée se sont élevées au-dessus du centre de Copenhague et des personnes ont été vues se précipitant à l’intérieur du bâtiment pour sauver des tableaux. Le panache était visible depuis le sud de la Suède, qui est séparée par une étroite voie d’eau.

Des ambulances se sont rendues sur les lieux, mais aucune victime n’a été signalée. Un porte-parole de l’entreprise chargée de la rénovation du bâtiment a déclaré que les charpentiers qui travaillaient sur le toit étaient tous sortis.

Jusqu’à 90 membres d’une unité de l’armée ont également été déployés depuis une base voisine pour boucler la zone et « sécuriser les objets de valeur », ont annoncé les forces armées danoises.

Le roi Frederik a écrit sur Instagram qu’« ils se sont réveillés avec le triste spectacle » d’« une partie importante de notre patrimoine architectural » détruite par les flammes.

La première ministre Mette Frederiksen a écrit qu’un « patrimoine culturel irremplaçable » et « un morceau de l’histoire danoise sont en feu ».

« Cela fait mal à voir », a écrit Mette Frederiksen sur Instagram.

Le bâtiment et la flèche étaient entourés d’échafaudages, qui se sont ensuite effondrés dans l’incendie. Le toit, la maçonnerie, le grès et la flèche de Boersen ― construit en 1615 et considéré comme un exemple majeur du style Renaissance hollandaise au Danemark ― étaient en cours de rénovation, a déclaré la Chambre de commerce, qui s’est installée dans le bâtiment après le départ de la bourse de Copenhague en 1974. La chambre est propriétaire du bâtiment.

Le palais de Christiansborg, situé à proximité, a brûlé à plusieurs reprises et, plus récemment, en 1990, un incendie s’est déclaré dans une annexe du parlement danois, connue sous le nom de Proviantgaarden. La vieille Bourse a cependant survécu sans dommages.

Cette annexe, qui se trouve dans le bloc situé derrière la vieille Bourse, a été évacuée par précaution, de même que les différents ministères situés dans la rue derrière le bâtiment en feu.

La police a indiqué sur le réseau social X qu’une route principale de Copenhague était fermée et qu’il fallait s’attendre à ce que la zone soit bouclée pendant un certain temps. Plusieurs lignes de bus ont été déviées et les médias danois ont fait état d’énormes embouteillages dans les environs.

La reine Margrethe, qui a fêté ses 84 ans mardi, a atténué les célébrations en raison de l’incendie, a indiqué la chaîne de télévision TV2. Un orchestre de la Garde royale devait jouer pour l’ancienne monarque devant le château de Fredensborg, où elle séjourne pour le printemps et l’été, mais l’événement a été annulé.

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