biais domestique – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 07 Apr 2025 18:16:06 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png biais domestique – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 FNB : l’angle mort du nationalisme financier https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-langle-mort-du-nationalisme-financier/ Wed, 09 Apr 2025 10:15:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106643 FOCUS FNB — « Acheter Canada » profite bien entendu à l’industrie canadienne.

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L’attrait grandissant pour les fonds négociés en Bourse (FNB) inscrits à la cote au Canada favorise le secteur canadien des fonds d’investissement et crée des retombées au pays. Par contre, des changements structurels du marché de l’inscription à la cote durant ces dernières années contrebalancent ces effets, selon une récente note de Valeurs mobilières TD.

En mars, le volume hebdomadaire de transactions de FNB canadiens a fracassé un nouveau record, observait le mois dernier Banque Nationale marchés financiers (BNMF). Celui-ci dépassait le précédent record de la deuxième semaine de mars 2020.

« À la différence du sursaut de 2020, écrit BNMF, cette hausse a vu une accélération soutenue depuis des mois. Le volume des FNB a été en hausse rapide depuis l’élection de Donald Trump à la fin de l’année dernière. Depuis le début de l’année, ce volume de transaction hebdomadaire était en hausse de 65 % par rapport à la période correspondante l’année dernière. »

La hausse de la volatilité tend à faire croître le nombre de transactions, lequel favorise les courtiers canadiens. L’arrivée au pouvoir du président américain a favorisé cette volatilité et, indirectement, a fait croître le volume de transactions.

L’écosystème des marchés financiers canadiens bénéficie de ce volume élevé de transactions, tout comme de la taille relative des sociétés cotées au Canada. « Chaque dollar investi dans un titre canadien par l’intermédiaire d’un FNB canadien est un dollar qui est utilisé deux fois au Canada. D’abord par la négociation du FNB canadien, puis par la négociation du titre canadien sous-jacent qui doit être livré pour créer des parts de FNB », écrit Valeurs mobilières TD, dans sa note.

Ces ressources allouées dans une société canadienne lui permettent également d’être mieux armée à la concurrence mondiale, ajoute l’étude. En clair, investir dans un FNB canadien ayant comme actif sous-jacent des titres canadiens soutient indirectement le secteur canadien des FNB (émetteurs et fournisseurs de services) et génère des recettes fiscales pour les autorités gouvernementales du Canada, souligne Valeurs mobilières TD.

La récente croissance du nombre de FNB cotés au Canada ainsi que de leur volume de transaction a donc eu un effet positif sur le secteur. Or, ces dernières années, d’autres tendances ont contrebalancé ces progrès, dont le rythme de croissance du nombre de premiers appels publics à l’épargne de sociétés de taille importante au Canada, constate Valeurs mobilières TD.

Au cours des deux dernières décennies, le nombre d’inscriptions à la cote de sociétés de premier rang et de sociétés de capital de risque (par exemple, les titres miniers juniors), ont augmenté de seulement 3,8 %, tandis que le nombre d’inscriptions de FNB ont été multipliées par 60, selon Valeurs mobilières TD. Ainsi, les FNB représentent 29 % de tous les titres cotés au Canada comparativement à 59 % pour les cotes de titres d’entreprises.

Or, les titres des sociétés de premier rang accaparent 86 % de la capitalisation totale sur les marchés canadiens, alors que l’actif en FNB canadien, seulement 12 %.

« Même si les cotations de FNB ont été le principal facteur de croissance du nombre de cotations au Canada, une plus grande partie de l’écosystème des marchés de capitaux est toujours représentée par l’activité de négociation et la taille de l’univers des cotations d’entreprises canadiennes », lit-on dans le rapport de Valeurs mobilières TD.

Selon ce rapport, en février, le roulement quotidien moyen sur 30 jours de tous les FNB canadiens était autour de 4,7 milliards de dollars (G$), comparé à 18,4 G$ pour tous les titres de sociétés cotées au Canada.

Par ailleurs, la cotation de FNB reste moins rentable que celui des titres de sociétés. « Les frais de cotation des FNB sont considérablement moins élevés que les frais payés par les entreprises lors de l’inscription d’une action, signale VMTD. Les bourses, les banques d’investissement, les avocats, etc. tirent des revenus beaucoup plus élevés de chaque société cotée et de chaque action de la société qui découle de cette cotation, par rapport à la cotation des FNB. » À titre d’exemple, le manque d’introductions en bourse d’entreprises de premier plan au Canada a pesé sur les revenus des banques d’investissement canadiennes au cours des dernières années, note la firme.

Par ailleurs, il faut relativiser l’attrait pour les FNB cotés au Canada. Plus qu’un sentiment anti-Trump, ce qui a animé les investisseurs canadiens, laisse entendre BNMF, tiendrait davantage à une volonté de leur part de diversifier leurs avoirs hors d’un marché américain potentiellement surévalué alors que le marché haussier des deux dernières années fait face à une correction.

Autre défi pour le secteur canadien est le fait que les investisseurs de détails détiennent environ 60 G$ en FNB cotés aux États-Unis « et ce chiffre est sans doute beaucoup plus élevé quand on tient compte de la part en FNB américains détenue par les institutions canadiennes ».

« Ces investissements dans des FNB domiciliés à l’étranger et dans des titres à l’étranger, constate VMTD, n’apportent pas à l’écosystème canadien des FNB et aux marchés de capitaux la même ampleur de revenus que si ces dollars étaient investis dans des FNB canadiens. »

Reste à voir si ces investissements en FNB américains diminueront au profit de FNB canadiens.

Selon un rapport du Conference Board du Canada, l’industrie des fonds d’investissement est rentable pour l’économie canadienne. Au cours de la dernière décennie, les contributions de l’industrie au PIB canadien ont augmenté de 82 %, comparées à 23 % pour l’ensemble de l’économie. Les salaires, pour leur part, ont augmenté de 46 % comparé à 35 % pour toutes les autres industries. En 2023, l’industrie a produit des revenus de 48,1 G$, soit 2,1 % du PIB canadien, donnant support à 415 320 emplois, dont 121 259 exclusifs à l’industrie. Les revenus de taxation se sont élevés à 10,2 G$ au plan fédéral, 8,7 G$ pour les provinces et 2,8 G$ pour les municipalités.

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Une option d’achat en devises neutres pour les FNB de Fidelity https://www.finance-investissement.com/fi-tv_/nouvelles-fi-tv/une-option-dachat-en-devises-neutres-pour-les-fnb-de-fidelity/ Wed, 10 Apr 2024 09:17:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97528 FI TV - Étienne Joncas-Bouchard, Stratège, FNB, Fidelity Canada, explique pourquoi Fidelity offre l’option d’achat en devises neutres de ses FNBs qui détiennent des titres américains.

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Finance et Investissement : Fidelity offre l’option d’achat en devises neutres pour ses FNB qui détiennent des titres américains. Pourriez-vous nous expliquer la raison de cette approche?

Étienne Joncas-Bouchard : Nous avons une version qui est non couverte et une version couverte tout simplement pour offrir l’option aux conseillers qui aimeraient intégrer une stratégie de couverture de devises, notamment pour limiter la volatilité.

Lorsqu’on parle de revenu fixe, les devises ont à peu près quatre à cinq fois la volatilité d’un titre à revenu fixe traditionnel comme un bon du Trésor. Pourquoi devrait-on exposer un portefeuille à la volatilité de devise quand on veut quelque chose à faible volatilité? C’est donc principalement pour une question de gestion de risque, je pense, qu’on utilise ces produits.

Si on regarde du côté des actions qui ont une volatilité assez similaire à celle des devises, dans ces cas-là, le but est peut-être tout simplement de prendre une position tactique. Par exemple, si on pense que le dollar américain est surévalué, on va décider de le couvrir. Si on pense à l’inverse qu’il est sous-évalué, alors il vaut mieux investir en dollars américain et laisser cette appréciation nous supporter en matière de rendement.

Je pense que pour les investisseurs canadiens la possibilité d’une telle option est particulièrement importante parce que l’on investit beaucoup à l’étranger. Oui, on a un grand biais domestique. La majorité des investisseurs canadiens auront plus de produits canadiens que n’importe où dans le monde. C’est tout à fait normal. Aux États-Unis, cette tendance est encore plus importante. Mais lorsqu’on investi à l’extérieur du Canada, il vaut mieux considérer la possibilité de figer les choses à un certain taux, même si, au final, on ne le fait pas nécessairement. Mais il est important de comprendre que ça a un impact sur les rendements totaux, ainsi, proposer ce type de produits, ça nous permet d’offrir des options pour ces investisseurs.

Les opinions exprimées sont celles d’Étienne Joncas-Bouchard, Stratège, FNB, Fidelity Canada en date du 13 novembre 2023, et elles peuvent changer selon la situation des marchés et d’autres conditions.

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La préférence optimale pour les titres domestiques https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/la-preference-optimale-pour-les-titres-domestiques/ Wed, 11 Oct 2023 10:20:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96597 FOCUS FNB - Deux études examinent la bonne répartition entre titres locaux et mondiaux.

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Pour les Canadiens, le marché des actions nationales se compare un peu à l’aliment réconfortant de l’investissement. Le nom des entreprises est familier, le crédit d’impôt pour dividendes, tout comme l’absence de risque de change sont autant de raisons valables de détenir une part beaucoup plus importante d’actions canadiennes que la modeste part évaluée à 3 % de la capitalisation boursière mondiale.

Toutefois, les stratèges en investissement affirment qu’il existe un compromis entre le biais domestique et une diversification adéquate. Selon deux importantes sociétés de gestion d’investissements qui ont produit des recherches sur ce sujet, les Canadiens qui limitent leur enthousiasme pour le marché national pourraient bénéficier de meilleurs rendements corrigés du risque au fil du temps.

Une étude publiée en juin par Placements Vanguard Canada Inc., de Toronto, a conclu que la combinaison optimale pour les Canadiens dans la partie actions de leurs portefeuilles est de 30 % d’actions nationales et de 70 % d’actions étrangères.

Une étude publiée en 2022 par la société d’investissement Franklin Templeton, également de Toronto, est parvenue à une conclusion similaire. Cette étude a conclu qu’il était raisonnable de consacrer de 25 à 35 % de l’allocation en actions aux titres canadiennes, la partie supérieure de cette fourchette étant appropriée pour les portefeuilles davantage orientés vers la croissance.

« Il y a de bonnes raisons d’avoir une certaine préférence pour les investissements de son pays d’origine, a déclaré le co-auteur Ian Riach, vice-président senior et gestionnaire de portefeuille chez Franklin Templeton. Cependant, il faut aussi trouver un équilibre avec le risque de forte concentration du marché [canadien], d’où l’intérêt de la diversification. »

Les arguments en faveur de la mondialisation reposent non seulement sur la faible part du Canada sur les marchés mondiaux, mais aussi sur sa composition. Le document de Vanguard note que les 10 plus importantes actions canadiennes, au 31 mai, représentaient 36,9 % de l’ensemble du marché national. À titre de comparaison, les 10 plus grandes actions étrangères représentaient 15,6 % du marché mondial des actions.

En ce qui concerne la répartition sectorielle, le Canada est fortement surpondéré par rapport aux marchés mondiaux dans les secteurs des services financiers et de l’énergie, et nettement sous-pondéré dans les secteurs des technologies de l’information, des soins de santé et de la consommation discrétionnaire. « Les investisseurs canadiens pourraient bénéficier de l’ensemble des opportunités offertes par une plus grande exposition aux actifs étrangers », note le document de Franklin.

L’étude de Vanguard a conclu que la combinaison la plus efficace de risque et de rendement pour les Canadiens était d’investir dans un portefeuille mondial avec une faible pondération pour le Canada.

Or, pour des raisons de gestion de risque, Vanguard ne préconise pas une approche globale à part entière. Lorsque la part des actions étrangères dépasse 70 %, la volatilité commence à augmenter.

« C’est pourquoi nous disons que le niveau optimal pour les Canadiens est de maintenir une pondération de 30 % en actions canadiennes », a déclaré l’auteur du document de recherche, Bilal Hasanjee, stratège principal en matière d’investissement chez Vanguard Canada.

La recommandation de 30 % se fonde en grande partie sur des facteurs quantitatifs, notamment l’analyse de la variance minimale. Toutefois, elle tient également compte des préférences des investisseurs, en citant une étude du Fonds monétaire international (FMI) datant de 2022. Le FMI a calculé que les portefeuilles d’actions au Canada détenaient un total combiné de 52,2 % de leurs actifs en actions canadiennes.

L’analyse de Vanguard s’est appuyée sur des catégories d’actifs larges, pondérées par la capitalisation boursière, de sorte qu’elle n’a pas pris en compte l’impact des crédits d’impôt pour dividendes.

L’allocation domestique recommandée de 30 % s’applique à toutes les stratégies d’allocation d’actifs, qu’elles soient prudentes ou agressives, à condition qu’il y ait au moins une part d’actions.

Le Portefeuille FNB équilibré Vanguard, par exemple, a une répartition cible des actifs de 60 % en actions et 40 % en titres à revenu fixe. Sa pondération de 18 % en actions canadiennes équivaut à 30 % de l’exposition totale aux actions. Le Portefeuille FNB prudent Vanguard, quant à lui, ne détient que 12 % d’actions canadiennes, ce qui représente tout de même 30 % de l’exposition totale aux actions. Or, cela représente tout de même 30 % de l’exposition totale aux actions.

Selon Bilal Hasanjee, quel que soit le profil de risque de l’investisseur, l’allocation aux actions canadiennes, ou l’optimisation de la volatilité, est toujours de 30 % sur la base de simulations effectuées sur différents niveaux d’allocation d’actifs.

Le point de vue de Franklin sur le contenu canadien, géré activement, est en revanche plus nuancé. Son analyse a montré que les Canadiens devraient généralement détenir 30 à 33 % de leurs portefeuilles d’actions en actions canadiennes, a déclaré Ian Riach, dont les responsabilités en matière de gestion de portefeuille incluent les Portefeuilles Franklin Quotentiel , dont l’actif géré  est évaluée à 7 milliards de dollars (G$).

« D’un point de vue dynamique, cependant, étant donné que les marchés ont des cycles différents, dans nos portefeuilles nous avons varié ce pourcentage à moins de 30 % [et] à plus de 35 % à certains moments », a-t-il mentionné.

Récemment, l’allocation de l’équipe Franklin Quotential aux actions canadiennes a été inférieure aux niveaux typiques cités par Ian Riach. À la fin du mois de juillet, le Portefeuille équilibré de croissance Franklin Quotentiel, un fonds commun de placement, détenait 15 % d’actions canadiennes, ce qui représentait environ 25 % du contenu en actions de ce portefeuille composé à 60 % d’actions et à 40 % de titres à revenu fixe. Cela représentait environ 25 % du contenu en actions de ce portefeuille composé à 60 % d’actions et à 40 % de titres à revenu fixe.

Le document de Franklin, vieux d’un an, comprenait également une répartition des revenus fixes. Dans cette catégorie d’actifs, Franklin privilégiait une allocation de 65 % au Canada et de 35 % en titres étrangers comme point de départ.

Selon Ian Riach, le marché obligataire canadien est très similaire au marché des actions en termes de concentration. Les obligations d’État, tant fédérales que provinciales, représentent environ 70 % du marché.

Quant aux obligations d’entreprises, plus de 60 % d’entre elles sont concentrées dans deux secteurs seulement : les services financiers et l’énergie. « Il est intéressant de diversifier ses placements et d’augmenter ses opportunités en allant à l’étranger », a-t-il déclaré, bien que le document recommande une plus grande préférence pour les titres domestiques pour les titres à revenu fixe que pour les actions.

L’allocation recommandée par Franklin pour les titres à revenu fixe étrangers suppose une couverture complète du risque de change par rapport au dollar canadien. « Cela nous permet en fait d’augmenter notre exposition à l’étranger si nous couvrons cette devise, car cela élimine le risque de change », a déclaré Ian Riach.

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