Banque – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 19 Aug 2025 11:04:18 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.1 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Banque – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Vague de remaniements à la haute direction de la CIBC https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/vague-de-remaniements-a-la-haute-direction-de-la-cibc/ Tue, 19 Aug 2025 11:04:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109000 NOUVELLES DU MONDE – Des nominations, des mandats élargis et des départs à la retraite.

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La Banque CIBC a annoncé une série de changements à son équipe de direction.

Harry Culham deviendra président et chef de la direction à compter du 1er novembre prochain. Actuellement chef de l’exploitation, il supervise les services bancaires personnels et PME, les marchés des capitaux à l’échelle mondiale ainsi que le groupe entreprises et gestion des avoirs au Canada et aux États-Unis. Il est également président du conseil et chef de la direction, Marchés mondiaux CIBC et membre du comité de direction de CIBC depuis 2015. Il succédera à Victor Dodig.

Son arrivée coïncide avec une vague de remaniements au sein de l’équipe de direction. « Nos investissements stratégiques et notre personnel ont favorisé notre croissance, et les changements annoncés nous positionnent pour l’avenir », explique-t-il. Plusieurs membres de la haute direction reçoivent des mandants élargis :

  • Christian Exshawest promu premier vice-président à la direction et chef de groupe, Marchés des capitaux, à l’échelle mondiale. Chef adjoint de ce groupe depuis 2024, il supervisait déjà les équipes Marchés CIBC, réseau mondial et Services financiers aux entreprises et services de Banque d’investissement.
  • Kevin Li, actuel directeur général et chef, Banque d’investissement du réseau mondial, devient premier vice-président à la direction et chef de groupe, région des États-Unis, ainsi que président et chef de la direction de CIBC Bank USA. Entré à la CIBC en 1994, il a occupé divers postes de direction au Canada, en Europe et aux États-Unis.
  • Christina Kramerest nommée première vice-présidente à la direction et chef de l’administration. En plus du groupe Technologie, infrastructure et innovation, elle dirigera les équipes Gouvernance, Plaintes de clients, Facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), ainsi que le Bureau principal de l’administration.
  • Hratch Panossian conserve ses fonctions de premier vice-président à la direction et chef de groupe, Services bancaires personnels et PME, avec un mandat élargi aux centres de contact et au marketing client.
  • Susan Rimmer demeure à la tête du Groupe Entreprises et Gestion des avoirs au Canada et supervisera CIBC Caribbean.
  • Amy South est nommée vice-présidente à la direction, Bureau du chef de la direction et chef de cabinet, avec la responsabilité du Bureau de la clientèle stratégique, des relations gouvernementales, du service des études économiques de CIBC et de CIBC Mellon.
  • Stephen Scholtz devient responsable des affaires juridiques à l’échelle mondiale, après avoir occupé le poste d’avocat général pour le Canada et exercé diverses fonctions juridiques au sein de la banque et dans des cabinets d’avocats.

D’autres cadres ont vu leurs postes reconduits :

  • Frank Guse, chef de la gestion du risque, Robert Sedran, chef des services financiers, Stratégie de l’entreprise, et Sandy Sharman, chef de groupe, Personnel, culture et marque, conservent leurs fonctions actuelles.

Par ailleurs, plusieurs dirigeants prendront leur retraite au cours des prochains mois.

  • Shawn Beber, actuel chef de groupe, région des États-Unis, et président et chef de la direction de CIBC Bank USA, quittera ses fonctions le 1erjuillet 2026. À partir de novembre, il agira conseiller spécial pour faciliter la transition.
  • Kikelomo Lawal, vice-présidente à la direction et chef des affaires juridiques, se retirera après avoir supervisé les affaires juridiques, la gouvernance, les plaintes de clients ainsi que les relations gouvernementales et la stratégie ESG.
  • Jon Hountalas, vice-président du conseil, services bancaires nord-américains, prendra également sa retraite après 15 ans à la CIBC et 40 ans dans le secteur financier.

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76 % des nouveaux arrivants craignent de commettre des erreurs financières https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/76-des-nouveaux-arrivants-craignent-de-commettre-des-erreurs-financieres/ Thu, 07 Aug 2025 11:10:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108781 Une meilleure éducation financière leur serait profitable.

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Selon un sondage de la TD, plusieurs nouveaux arrivants estiment manquer d’informations pour atteindre leurs objectifs financiers et réussir leur vie au pays.

Le sondage révèle en effet que 55 % des nouveaux arrivants sondés ont eu ou ont toujours de la difficulté à gérer leurs finances depuis leur arrivée au Canada.

Qu’il s’agisse de finances ou d’entrepreneuriat, ils doivent faire face à d’importantes lacunes en matière d’information, signale la TD.

Une méconnaissance du système financier

La compréhension du système financier du pays constitue l’un des principaux obstacles pour tous les profils démographiques, peu importe l’âge, le revenu, le pays d’origine ou le niveau de littératie financière général.

Plus précisément :

  • 38 % des nouveaux arrivants ont mentionné comprendre très peu ou pas du tout le système bancaire canadien de même que la façon de gérer leur argent, contre 25 % pour la population générale.
  • 51 % des nouveaux arrivants ont indiqué comprendre très peu ou pas du tout comment investir de l’argent au Canada, contre 35 % pour la population générale.
  • 41 % des nouveaux arrivants ont déclaré comprendre très peu ou pas du tout l’état de l’économie canadienne, comparativement à 26 % pour la population générale.

Des craintes partagées

Outre leur difficulté à comprendre l’économie et le contexte financier canadiens, les nouveaux arrivants sondés se sentent anxieux et dépassés à propos de leurs finances, à l’instar de la population générale, souligne la TD.

Parmi les craintes partagées,

  • 76 % des nouveaux arrivants et 68 % des membres de la population générale craignent de commettre des erreurs financières.
  • 35 % des nouveaux arrivants et 31 % des membres de la population générale ont honte ou se sentent jugés quand ils demandent du soutien ou des conseils financiers.
  • 56 % des nouveaux arrivants et 44 % des membres de la population générale pensent ne pas avoir assez d’argent pour bien vivre au Canada.

Des objectifs financiers et des ambitions entrepreneuriales

Enfin, parmi les priorités et les objectifs financiers,

  • 40 % des nouveaux arrivants sondés se sentent prêts à faire face à des imprévus financiers ou économiques.
  • 37 % disent investir de l’argent efficacement.
  • 36 % mettent de l’argent de côté pour leur retraite.
  • 32 % n’ont pas de dettes.
  • 50 % aimeraient démarrer une entreprise au Canada, mais 62 % disent ne pas bien connaître les produits financiers destinés aux propriétaires d’entreprise.

« Cette importante étude montre que les nouveaux arrivants ont instamment besoin qu’on leur offre une meilleure éducation financière, et des ressources et des outils plus adaptés. C’est ainsi qu’ils pourront se sentir en confiance à chaque étape de leur parcours et, ce faisant, prendre des décisions éclairées qui appuieront leurs objectifs financiers et leur réussite au Canada », a affirmé Janice Farrell Jones, PVP, Services bancaires courants et Épargne et placements à la TD.

Edelman Data & Intelligence a mené un sondage quantitatif en français et en anglais entre le 31 janvier et le 10 février 2025 pour la TD auprès de 1 021 personnes arrivées au Canada dans les 10 dernières années.

Par ailleurs, Edelman Data & Intelligence a mené un autre sondage quantitatif en ligne pour la TD auprès de 1 507 Canadiens de la population générale, en français et en anglais, entre le 31 mars et le 2 avril 2025.

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La croissance des banques américaines se maintient, malgré l’incertitude https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-croissance-des-banques-americaines-se-maintient-malgre-lincertitude/ Wed, 06 Aug 2025 11:16:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108808 Selon un rapport de Fitch Ratings.

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Le secteur bancaire américain a surmonté une série de défis — des turbulences tarifaires aux attentes de croissance économique en baisse en passant par une incertitude politique nettement accrue — au cours du deuxième trimestre, selon Fitch Ratings.

Dans un nouveau rapport, l’agence de notation a indiqué que la plupart des grandes banques américaines avaient enregistré des bénéfices plus élevés et des marges d’intérêt nettes plus importantes au deuxième trimestre. Le revenu net médian a augmenté de 12 % d’une année sur l’autre pour les 20 plus grandes banques, signale le rapport.

« Le produit net d’intérêts a augmenté en raison de la revalorisation des actifs dans un contexte de courbe des taux plus pentue, de coûts de dépôts plus bas et d’une reprise inattendue de la croissance des prêts, qui a en moyenne dépassé de 3 % le niveau de l’année précédente », lit-on.

Ces tendances devraient persister dans les mois à venir, les marges d’intérêt nettes des banques revenant progressivement à leurs niveaux d’avant la pandémie, avance Fitch Rating.

La qualité du crédit est également « restée solide », mentionne le rapport. Les provisions pour pertes sur prêts étant stables et le ratio médian de radiation nette ayant légèrement diminué.

« Les banques ont indiqué que les expositions sensibles aux tarifs restent gérables », mentionne Fitch. « La stabilité continue dans l’immobilier commercial et le crédit à la consommation suggère que l’industrie a dépassé le pic de normalisation du crédit qui a commencé à la fin de 2021. »  Cependant, les révisions négatives des prévisions d’emploi pourraient augmenter la pression sur les prêts à la consommation et les cartes de crédit…

Les autres lignes d’activité des banques ont également enregistré des gains au deuxième trimestre, avec des revenus non liés aux intérêts en hausse de 7 % d’une année sur l’autre, « soutenus par des résultats de trading robustes, une augmentation des actifs sous gestion en gestion de patrimoine et une activité de banque d’investissement améliorée », note-e-on.

Pour les cinq grandes firmes de Wall Street — Bank of America, Citigroup, Goldman Sachs, JPMorgan et Morgan Stanley — les revenus globaux du trading des titres à revenu fixe ont augmenté de 15%, et les revenus du trading des actions ont augmenté de 7% par rapport à l’année précédente, rapporte Fitch.

« La performance de la banque d’investissement s’est améliorée, avec des revenus globaux de conseil en fusions et acquisitions augmentant de 21 % d’une année sur l’autre parmi ces banques », mentionne le rapport.

La plupart des banques ont également réaffirmé leurs perspectives pour l’année entière, note Fitch — malgré des prévisions économiques plus sombres en raison des vents contraires d’une politique tarifaire erratique, des changements réglementaires et des tensions géopolitiques croissantes.

Dans ce contexte, les ratios de capital réglementaire des banques sont restés au-dessus de leurs niveaux d’avant la pandémie, bien qu’ils aient légèrement diminué d’un trimestre à l’autre.

« Près de la moitié des banques ont récemment annoncé ou mis en œuvre des hausses de dividendes », déclare l’agence de notation.

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Scotia : un apport attendu de 61 M$ de KeyCorp aux résultats du T3 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/scotia-un-apport-attendu-de-61-m-de-keycorp-aux-resultats-du-t3/ Fri, 25 Jul 2025 11:20:20 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108684 Après l’acquisition de près de 15 % des parts de la banque américaine en 2024.

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La Banque Scotia prévoit mercredi que sa participation dans la banque américaine KeyCorp ajoutera environ 61 millions de dollars (M$) de revenus à ses résultats du troisième trimestre.

La banque indique que le bénéfice net devrait s’élever à environ 68 M$, après ajustement pour l’amortissement des immobilisations incorporelles.

La Banque Scotia a acquis une participation de 14,9 % dans KeyCorp en 2024 pour environ 2,8 G$ de dollars américains en espèces afin de renforcer sa présence sur le marché américain.

KeyCorp a publié mardi ses résultats, qui ont fait état d’une hausse de 63 % de ses revenus à 387 M$ US, grâce à la hausse de son revenu net d’intérêts et à l’accélération continue de son activité commerciale.

KeyCorp, dont le siège social est à Cleveland, dans l’Ohio, est présente dans 15 États et disposait d’un actif de 185 G$ US à la fin juin.

La Banque Scotia dévoilera ses résultats du troisième trimestre le 26 août.

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Le gouvernement envisage de relever le plafond de l’assurance-dépôts https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-gouvernement-envisage-de-relever-le-plafond-de-lassurance-depots/ Wed, 23 Jul 2025 11:29:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108679 Ottawa sollicite des commentaires.  

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Le gouvernement fédéral sollicite des commentaires sur les modifications apportées au cadre canadien d’assurance-dépôts, qui pourraient porter le plafond de couverture à 150 000 $.

À l’heure actuelle, la Société d’assurance-dépôts du Canada (SADC) garantit les dépôts des Canadiens jusqu’à 100 000 $ en cas de faillite bancaire, à condition qu’ils soient détenus auprès d’une institution membre.

Toutes les grandes banques canadiennes et de nombreuses autres institutions financières sont assujetties au cadre de la SADC, qui couvre la plupart des dépôts et des certificats de placement garanti, mais pas les fonds communs de placement, les actions, les obligations, ni les cryptomonnaies.

Le ministère des Finances demande aux Canadiens et aux autres intervenants du système financier de se prononcer sur le plafond plus élevé proposé et sur quelques autres modifications potentielles d’ici le 26 septembre.

Le ministère mène également des consultations sur l’extension de la couverture des soldes temporairement élevés liés à un événement perturbateur de la vie et sur l’obligation pour les banques de fournir davantage d’informations à leurs clients sur la couverture de l’assurance de la SADC.

Les personnes intéressées à s’exprimer sont invités à examiner le document de consultation et à envoyer leurs commentaires sur les questions et les propositions par courriel à DepositInsuranceReview-Examenducadredassurancedepots@fin.gc.ca en indiquant « Examen de l’assurance-dépôts » dans l’objet.

Le dernier examen du cadre d’assurance-dépôts par Ottawa a débuté il y a plus de dix ans et a vu la couverture étendue aux devises étrangères en 2018.

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BMO fait l’acquisition de Gestion d’actifs Burgundy https://www.finance-investissement.com/nouvelles/bmo-fait-lacquisition-de-gestion-dactifs-burgundy/ Fri, 20 Jun 2025 17:53:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108151 Contribuant ainsi à l’expansion de BMO Gestion de patrimoine.

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Gestion d’actifs Burgundy et BMO ont signé une entente définitive en vue de l’acquisition du gestionnaire de patrimoine indépendant par BMO.

Gestion d’actifs Burgundy sert aussi bien des clients privés, des fondations, des fonds de dotation, des régimes de retraite et des bureaux de gestion de patrimoine familial. Ses actifs sous gestion s’élevaient à près de 27milliards de dollars en date du 31mai 2025.

En plus de contribuer à l’expansion de BMO Gestion de patrimoine, cette acquisition consolidera l’offre de l’institution dans le domaine du conseil en investissement au Canada, en s’adressant à des clients à valeur nette élevée et à valeur nette très élevée.

La transaction devrait être finalisée d’ici la fin de l’année, sous réserve des approbations nécessaires. Celle-ci s’élève à 625millions de dollars (M$), payable en actions ordinaires de BMO, y compris une retenue de 125M$ à verser sous réserve que Burgundy maintienne certains actifs sous gestion 18mois après la conclusion.

« Gestion d’actifs Burgundy est l’un des gestionnaires d’investissement indépendants les plus respectés au Canada, connu pour son équipe de haut niveau, son processus d’investissement rigoureux et son service dévoué à la clientèle privée, aux institutions et aux bureaux de gestion de patrimoine familial, commente Deland Kamanga, chef, Gestion de patrimoine, BMOGroupe financier. L’acquisition s’appuiera sur l’héritage de BMO en tant que gestionnaire de patrimoine axé sur le client, tout en élargissant notre offre de conseils en matière de patrimoine et d’investissements privés. »

Après cette transaction, Burgundy continuera d’exercer ses activités dans le cadre de BMOGestion de patrimoine et le chef de la direction de Burgundy, Robert Sankey, continuera de diriger l’entreprise. Tony Arrell et Richard Rooney, les cofondateurs de Burgundy, resteront également dans l’entreprise.

« Nous avons toujours eu l’intention de bâtir Burgundy pour le long terme, de manière à pouvoir servir nos clients et leur famille d’une génération à l’autre, a indiqué Tony Arrell, président et cofondateur de Gestion d’actifs Burgundy. Nous sommes heureux de nous joindre à BMO, un leader nord-américain, et nous croyons qu’il s’agit d’une excellente occasion de continuer à bien servir nos clients à l’avenir. »

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La réglementation américaine vise à faciliter l’approbation des fusions bancaires https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-reglementation-americaine-vise-a-faciliter-lapprobation-des-fusions-bancaires/ Tue, 20 May 2025 11:05:15 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107309 L’OCC fait marche arrière sur les politiques adoptées l’année dernière et cherche à réduire la charge de travail.

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Dans le but de faciliter les fusions bancaires, le Bureau du contrôleur de la monnaie (OCC) cherche à rétablir l’examen accéléré des fusions en supprimant une règle adoptée l’année dernière qui élimine cette pratique.

Le régulateur a récemment publié une règle provisoire, soumise à l’avis du public, qui rétablit sa procédure rationalisée de demande et d’examen en vertu de la loi sur les fusions bancaires (Bank Merger Act), qui régit l’examen des projets de fusion impliquant des banques nationales et des associations fédérales d’épargne. L’OCC a également annulé une déclaration de politique générale publiée l’année dernière sur l’examen des projets de fusion bancaire.

L’automne dernier, l’OCC a adopté une règle qui supprime les procédures d’examen accéléré, apparemment dans le but d’améliorer la transparence du processus d’approbation des fusions.

Il a également adopté des lignes directrices énonçant les principes généraux que le régulateur prend en compte pour évaluer une opération proposée, notamment la stabilité financière, la solidité des ressources financières et managériales, ainsi que les perspectives de croissance, entre autres critères.

Ces orientations sont entrées en vigueur le 1er janvier. Aujourd’hui, l’OCC publie une nouvelle règle pour revenir en arrière et rétablir le processus d’examen accéléré, dans le but de « réduire la charge et l’incertitude que la règle 2024 a ajoutées au processus de demande ».

Dans sa proposition, le régulateur se dit « conscient que la publication de la déclaration de politique générale a généré de la confusion et n’a généralement pas réussi à fournir des éclaircissements supplémentaires aux banques ou au public ».

Il a également observé que le secteur bancaire n’était pas disposé à réaliser des opérations dans ce contexte.

Par conséquent, il estime désormais que l’abrogation de ces politiques accélérera l’examen des fusions et réduira l’incertitude tant pour le secteur que pour le public.

« L’objectif de l’OCC est d’encourager les fusions économiquement bénéfiques pour soutenir l’économie et l’innovation aux États-Unis. L’annulation de la déclaration de politique générale soutient ces objectifs en éliminant la confusion et l’incertitude qui subsistent », soutient le régulateur.

Les propositions seront soumises à une période de consultation de 30 jours après leur publication dans le Federal Register.

« Les mesures prises aujourd’hui par l’OCC réduisent la charge et l’incertitude pour les banques et soutiennent un cadre réglementaire pour les fusions bancaires qui est efficace et non excessif », résume Rodney Hood, contrôleur intérimaire de la monnaie, dans un communiqué.

« Faciliter les fusions de banques bien gérées et bien capitalisées encourage la concurrence et facilite la croissance économique et l’innovation », ajoute-t-il.

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Les inconvénients de la déréglementation bancaire https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-inconvenients-de-la-dereglementation-bancaire/ Thu, 08 May 2025 11:09:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107065 Les risques à long terme pourraient l’emporter sur les bénéfices à court terme, avertit Fitch Ratings.

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La perspective d’un assouplissement de la réglementation du secteur bancaire américain peut être attrayante à court terme, mais elle présente un risque plus élevé à long terme, selon Fitch Ratings.

Dans un nouveau rapport, l’agence de notation indique que les efforts considérables déployés pour réduire la réglementation bancaire dans divers domaines — notamment le recul de la protection des consommateurs, l’assouplissement de la réglementation prudentielle et une position plus favorable aux fusions et acquisitions — sont neutres du point de vue de la notation de crédit à court terme, mais que les risques que ces efforts impliquent augmentent avec le temps.

Le rapport met l’accent sur deux domaines clés qui suscitent des inquiétudes particulières soit :

  • l’assouplissement des règles relatives aux fonds propres des banques,
  • et la réduction de l’indépendance réglementaire.

Par exemple, sous le nouveau régime américain, les propositions de mise en œuvre des réformes finales de Bâle III, qui auraient augmenté les exigences en matière de fonds propres des banques — et auraient été positives pour leur cote de crédit — devraient maintenant être « édulcorées ou abandonnées », selon le rapport.

« La réglementation sur les fonds propres pourrait subir des changements importants et nous considérons qu’une érosion des réserves de fonds propres, associée à une plus grande appétence pour le risque, est négative pour les notations », indique le rapport.

Dans le même temps, les pouvoirs publics se sont efforcés de renforcer la surveillance des organismes de réglementation du secteur bancaire américain. Si la rationalisation de la réglementation pouvait réduire les coûts de mise en conformité du secteur, les efforts visant à réduire l’indépendance des régulateurs seraient négatifs, note Fitch Ratings.

La simplification du cadre réglementaire peut en accroître l’efficacité. Toutefois, l’agence de notation juge qu’« un changement structurel et politisé du cadre réglementaire constitue un élément négatif dans notre évaluation de l’environnement opérationnel aux États-Unis », ce qui pourrait avoir des répercussions significatives sur les notations des banques.

« L’augmentation de l’influence politique dans la prise de décision réglementaire peut éroder la confiance du public dans la surveillance du système financier. Elle peut également amplifier le cycle des revirements de politique avec chaque nouvelle administration, entravant les efforts de planification à long terme des banques », prévient Fitch Ratings.

Risques liés aux cryptomonnaies

En outre, des réformes plus spécifiques, telles que le recul des protections des consommateurs et l’adoption d’une approche amicale à l’égard de l’implication des banques dans la cryptographie, pourraient également soulever d’autres types de risques, selon le rapport.

Ainsi, si l’assouplissement des règles qui plafonnent les frais bancaires peut soutenir les revenus à court terme, des protections des consommateurs nettement plus faibles pourraient également conduire à une augmentation de l’appétit des banques pour le risque opérationnel, et pourraient augmenter le risque de réputation des banques, affirme Fitch Ratings. L’agence de notation pourrait considérer ces changements de manière négative, « au cas par cas ».

De même, l’affaiblissement de l’application des lois fédérales anti-corruption peut réduire les coûts de mise en conformité, mais augmente également le risque que les banques facilitent la corruption à l’étranger, ce qui augmenterait également les coûts de réputation, selon l’agence.

Elle a également noté que « la position tolérante de l’administration à l’égard des monnaies numériques augmente les possibilités de blanchiment d’argent facilité par les banques étant donné l’utilité de ces actifs pour les criminels et l’absence de législation ».

En effet, la plus grande tolérance à l’égard de l’implication des banques dans le secteur des cryptomonnaies en général « augmente les risques pour les profils de crédit des banques, l’emportant sur les avantages potentiels de l’innovation financière et de la croissance », selon le rapport.

Une réglementation plus stricte a protégé les banques des retombées de « l’hiver crypto » de 2022, qui a vu les prix des actifs plonger au milieu de l’effondrement de plusieurs acteurs majeurs du secteur, note le rapport.

« En l’absence de garde-fous législatifs, de normes réglementaires et d’une surveillance plus forte du secteur, Fitch Ratings pourrait réévaluer négativement les modèles d’affaires bancaires et/ou les profils de risque des banques qui sont actives dans l’espace », déclare-t-elle.

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Pour les banques, la volatilité n’est pas sans inconvénient https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/pour-les-banques-la-volatilite-nest-pas-sans-inconvenient/ Fri, 02 May 2025 10:24:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106987 Les courtiers profitent des turbulences, mais les risques croissants pèsent sur les autres lignes des banques.

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Jusqu’à présent, les entreprises financières ont généralement bénéficié de l’extrême volatilité des marchés provoquée par la politique américaine erratique, mais elles sont également confrontées à des risques croissants, qui pourraient peser sur leurs bénéfices futurs.

Dans leurs résultats du premier trimestre, les grandes banques américaines ont fait état d’une augmentation de leurs bénéfices, stimulée par des revenus de négociation records, des revenus d’intérêts nets solides et une croissance modeste des dépenses, note Fitch Ratings dans un nouveau rapport.

Cependant, ces résultats positifs pourraient ne pas se répéter dans les mois à venir, car les mêmes changements de politique qui ont provoqué un pic de volatilité sur les marchés ont également créé une extrême incertitude, sapé la confiance des entreprises et des consommateurs, et conduit à une révision à la baisse des prévisions économiques mondiales — augmentant les perspectives de récession aux États-Unis et ailleurs, ainsi qu’une possible stagflation.

La guerre commerciale menée par les États-Unis « a entraîné une baisse significative des prévisions de croissance pour 2025 et 2026, tandis que les risques de récession aux États-Unis, de stagflation et de volatilité des marchés financiers sont devenus plus aigus », explique Fitch Ratings dans un rapport distinct.

Par ailleurs, l’incertitude de la politique commerciale, les représailles potentielles et leurs impacts sur l’économie et les marchés financiers « soulèvent des doutes quant à la capacité de déduire les performances futures des banques à partir des résultats du premier trimestre », continue l’agence de notation.

Alors que les banques ont largement confirmé leurs prévisions antérieures concernant les revenus, les dépenses et la qualité du crédit, Fitch Ratings affirme que leur confiance dans la croissance économique, les taux, le chômage et l’activité de banque d’investissement s’est érodée.

Par exemple, « les banques ont observé un sentiment de prudence parmi les entreprises clientes, qui montrent peu d’intérêt pour l’utilisation de lignes de crédit ou la recherche de fonds sur les marchés des capitaux dans les conditions actuelles », selon l’étude.

En effet, le conflit commercial « soulève des incertitudes significatives pour le crédit mondial ».

« L’incertitude entourant la politique commerciale des États-Unis, compte tenu des exemptions et des reculs par rapport aux mesures initialement annoncées, freinera également l’investissement et pèsera sur la croissance et l’appétit des investisseurs pour le risque », ajoute l’agence de notation.

Du côté positif, les banques font face à cette période d’incertitude extrême « avec une capacité d’absorption des pertes relativement forte », note Fitch Ratings, puisque les ratios de fonds propres de base (common equity tier 1) des banques restent à leurs plus hauts niveaux pluriannuels ou s’en approchent.

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Google veut être l’allié de la finance pour accélérer l’IA https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/google-veut-etre-lallie-de-la-finance-pour-accelerer-lia/ Mon, 14 Apr 2025 10:45:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106176 Des défis limitent l’adoption de cette technologie.

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Avec la numérisation qui s’accélère, les institutions financières doivent évoluer rapidement. Or, leur prudence excessive freine parfois l’innovation, observe Marc Boyer, responsable de l’infonuagique de Google Canada.

Dans la transition vers l’intelligence artificielle (IA), le nuage (cloud) ne se limite pas au stockage des données. Il devient l’ossature des nouvelles applications d’IA, selon l’expert. « L’adoption du nuage permet aux institutions financières de dépasser les limites des infrastructures traditionnelles. Elles peuvent tester et déployer des technologies beaucoup plus rapidement, avec une puissance de calcul inégalée », souligne le directeur de Google Cloud pour l’Est et l’Ouest du Canada.

Google accompagne plusieurs acteurs du secteur dans cette transformation, dont Desjardins, la Banque Scotia, Valeurs mobilières TD et iA Groupe financier, ainsi que des investisseurs institutionnels comme la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) et Investissements PSP.

IA de première génération : l’automatisation des interactions

L’implantation de l’IA en services financiers se fait en intégrant progressivement des solutions automatisées, d’abord basées sur des modèles simples, puis sur des technologies plus avancées.

Dans un premier temps, l’IA a été utilisée dans les services financiers pour automatiser les interactions de base avec la clientèle, rappelle Marc Boyer. Chez Desjardins, par exemple, cela s’est traduit par la mise en place d’agents conversationnels capables de répondre aux questions fréquentes des utilisateurs.

« Les appels entrants sont analysés et filtrés par un agent virtuel basé sur les technologies de Google. Le robot est en mesure de comprendre l’intention du client, de produire un résumé de la discussion et d’aiguiller la requête au bon service, avec le bon contexte. »

Ces solutions permettent de réduire le temps d’attente et d’améliorer l’expérience client en éliminant les transferts d’appels inutiles.

IA avancée : l’analyse des données en temps réel

Le perfectionnement des algorithmes a permis aux institutions financières de commencer à exploiter l’IA pour analyser les données en temps réel et soutenir leurs conseillers. iA Groupe financier, par exemple, utilise un robot (chatbot) interne basé sur l’IA pour assister les équipes de gestion de patrimoine.

« Ce robot répond aux questions des conseillers en temps réel sur une vaste gamme de produits financiers. Il leur permet d’accéder à une information à jour et de personnaliser leurs recommandations », signale le dirigeant.

Dans cet exemple, l’IA ne se contente plus d’interagir avec les clients : elle devient un outil d’aide à la décision pour les professionnels du secteur.

IA multimodale : la convergence des données et des formats

La prochaine avancée ?

Une IA capable de traiter simultanément texte, images et audio.

« Avec des outils comme Notebook LM, l’IA peut assembler et analyser divers contenus, puis en extraire des podcasts interactifs en quelques minutes », explique Marc Boyer.

Cette technologie pourrait transformer le travail des analystes financiers, leur permettant d’agréger instantanément des documents réglementaires, des rapports économiques et des notes internes pour obtenir une synthèse personnalisée.

Autre évolution majeure : l’informatique quantique. « Les avancées sont fulgurantes dans ce domaine. On parle d’applications concrètes non pas dans 10 ou 15 ans, mais d’ici 3 à 4 ans », précise-t-il.

Cette technologie qui réunit l’informatique, la physique et les mathématiques promet d’accélérer le traitement des données complexes grâce à des puces inspirées des réseaux de neurones, comme celles utilisées par ChatGPT et Gemini.

Une adoption encore prudente

Malgré les gains potentiels, l’adoption de l’IA reste prudente. Trop ? Une étude menée par le Conseil du patronat du Québec estime que l’IA pourrait générer jusqu’à 230 milliards d’économies annuelles et faire gagner 175 heures de travail par employé. Pourtant, son déploiement reste limité.

« Les entreprises avancent à petits pas. La confidentialité des données et les risques de fuite les préoccupent. Les régulations du secteur financier, bien que nécessaires, ralentissent aussi l’implantation de nouvelles technologies. Trouver l’équilibre entre sécurité et performance est délicat », souligne Marc Boyer.

L’un des enjeux majeurs pour les institutions financières consiste à garantir que les données utilisées par les systèmes d’IA restent internes aux entreprises et ne servent pas à entraîner des modèles externes. Un défi important à relever.

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