Banque Nationale – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 07 Jun 2023 14:30:26 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Banque Nationale – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Nouveau mois d’afflux pour les FNB canadiens https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/nouveau-mois-dafflux-pour-les-fnb-canadiens/ Wed, 14 Jun 2023 10:30:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94462 FOCUS FNB – LES FNB d’actions canadiennes retrouvent la faveur des investisseurs.

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En mai, les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont enregistré 2,6 milliards de dollars (G$) en créations nettes. Il s’agit d’une légère hausse par rapport au mois d’avril, où les créations nettes s’étaient chiffrées à 2,0 G$, selon une analyse de Banque Nationale Marchés Financiers (BNMF). L’actif géré cumulatif en FNB canadiens s’élevait à 339 G$ à la fin mai, comparativement à 344 G$ en avril.

Les FNB à revenu fixe ont continué à mener le bal avec des créations nettes de 1,9 G$, un niveau qui reste stable par rapport au mois précédent. Les FNB d’actions ont connu pour leur part des entrées nettes de 584 M$ après le mois dernier dans le rouge.

Les FNB du marché monétaire ont affiché un léger ralentissement en mai avec des créations nettes de 973 M$, sous la barre du milliard de dollars récolté le mois précédent, tandis que les FNB d’obligations canadiennes ont pris de la vigueur avec des entrées de 522 M$ comparativement à 419 M$ le mois précédent.

LES FNB d’actions canadiennes reprennent du galon

Les FNB d’actions ont renversé la tendance d’avril. Ils ont attiré des entrées de 640 M$ en mai par rapport à des rachats nets de 263 M$ un mois plus tôt, causées principalement par la baisse de la demande pour les FNB d’actions canadiennes et américaines.

Les FNB d’actions canadiennes ont toutefois repris du galon, avec des entrées nettes de 640 M$ en mai, après des rachats de 836 M$ en avril. Les FNB d’actions internationales ont moins bien performé, avec des entrées nettes de 433 M$, deux fois moins importantes par rapport à celles du mois précédent. Les marchés émergents (XEC) et le Japon (ZJPN, JAPN/B) ont réussi à tirer les marrons du feu, stimulés par les sommets historiques du marché boursier japonais, selon le rapport de BNMF.

Les FNB d’actions américaines ont continué leur dégringolade. Ils ont enregistré des sorties de 488 M$ le mois dernier, principalement du côté des FNB d’actions américaines à marché large (ZSP, XUS, XQQ). Depuis le début de l’année, les sorties des FNB d’actions américaines ont totalisé 1,6 G$.

Malgré les résultats décevants des grandes banques canadiennes au deuxième trimestre 2023, les FNB du secteur financier (ZEB, HMAX) ont bien performé en mai avec des entrées nettes de 323 M$, estime BNMF. « Le cours de leurs actions s’en est ressenti, mais les investisseurs en FNB n’ont pas été découragés », signalent ses analystes.

Les FNB d’actions du secteur financier, qui avaient fait l’objet d’une forte demande en mars (1,4 G$), avaient subi des sorties nettes de 206 M$ en avril, à la suite de la crise bancaire qui a entraîné les faillites des banques Silicon Valley, Signature et First Republic. Les FNB du secteur financier devancent actuellement ceux de l’énergie (75 M$) et des services publics (73 M$), qui avaient également subi des sorties de capitaux.

Les FNB d’actions thématiques enregistrent des entrées nettes de 20 M$. Le sous-secteur des FNB d’actions ESG est pour sa part passé dans le rouge (- 17 M$). Les FNB de matières premières et les FNB à effet de levier inversé restent plutôt stables.

De leur côté, les FNB de dividendes/revenus (VDY, IDIV/B) ont enregistré des entrées (254 M$), ce qui témoigne de la demande persistante de revenus de la part des investisseurs en actions, selon BNMF.

Quelques émetteurs de FNB ont concentré les flux entrants du mois de mai. La palme revient à RBC iShares, qui affiche des entrées nettes de 751 M$, suivie de Vanguard (379 M$), TD (298 M$) et Banque Nationale (260 M$). BMO et Mackenzie ont enregistré pour leur part de faibles rachats.

Enfin, le mois de mai a accueilli une éclosion de nouveaux produits : 27 nouveaux FNB ont vu le jour, soit le plus grand nombre de lancements depuis octobre 2022, ce qui porte leur nombre total de fonds à 1 346.

Engouement « inextinguible »

Depuis le début de l’année, les FNB canadiens ont recueilli 15 G$ en créations nettes, dont 9,2 G$ pour les fonds de titres à revenu fixe et 4,7 G$ pour les fonds d’actions.

Toutes les régions autres que les États-Unis ont enregistré des entrées de plus d’un milliard de dollars cette année, tandis que les États-Unis ont subi des sorties de 1,6 G$, menées par le ZSP, même si l’indice S&P 500 a enregistré un rendement de 10 % en 20 ans, signale BNMF.

« L’engouement pour les titres du marché monétaire ou les titres assimilables à des liquidités semble inextinguible, surtout maintenant que ces FNB ont un rendement proche de 5 % », mentionnent les analystes qui ont produit le rapport.

Les FNB du marché monétaire ont enregistré des entrées de 4,8 G$ depuis le début de l’année. Ils sont suivis par les FNB d’obligations du gouvernement canadien, avec 2,2 G$, puis par les FNB d’obligations globales du Canada, avec 1,3 G$.

« Il semblerait que les utilisateurs de FNB de titres à revenu fixe adoptent une approche d’investissement en forme d’haltère – les FNB à ultra-court terme et à long terme ont enregistré les entrées les plus importantes, tandis que les FNB à court terme ont perdu des actifs en raison des sorties de capitaux », lit-on dans la note.

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FNB : les investisseurs institutionnels prennent de l’ampleur https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-les-investisseurs-institutionnels-prennent-de-lampleur/ Tue, 03 Nov 2020 18:42:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=76051 FOCUS FNB - Ils s’imposent dans l’actif sous gestion des FNB canadiens.

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Les investisseurs institutionnels représentent collectivement une part de plus en plus importante de l’actif en fonds négociés en Bourse (FNB) détenu par des investisseurs canadiens, d’après une étude d’Investor Economics.

En effet, cette firme a comparé la détention en FNB d’investisseurs institutionnels avec celle d’investisseurs de détail, dans son rapport trimestriel ETF & Index Report, produit en collaboration avec ISS Market Intelligence, la société mère d’Investor Economics. Pour ce faire, ils ont comparé l’actif détenu par les premiers en FNB inscrits à une Bourse canadienne avec l’actif détenu par les seconds en FNB inscrits à la fois à une Bourse canadienne et à une Bourse américaine.

Au 30 juin 2020, les investisseurs institutionnels représentaient 38,6 % des 265,2 G$ d’actif en FNB dans ces trois segments de marché, selon Investor Economics. À la fin de décembre 2016, ils correspondaient à 31,3 % des 137,7 G$ en actif, en décembre 2018, à 33,3 % des 188,8 G$, et en décembre 2019, à 37,0 % des 243,7 G$, d’après cette firme.

Cette croissance de la part des investisseurs institutionnels s’est faite aux dépens de la part des investisseurs de détail en FNB inscrits à une Bourse canadienne. En effet, cette proportion est passée de 51,2 % en décembre 2016 à 43,5 % en juin 2020. La part des investisseurs de détail en FNB inscrits à une Bourse américaine a été relativement stable, passant de 17,5 % à 17,9 %, durant cette période.

Cette croissance de l’actif en FNB par les investisseurs institutionnels s’explique notamment par les créations nettes de FNB et par les fluctuations à la hausse et la baisse des marchés financiers ou market effect en anglais.

Investor Economics n’effectue pas de suivi des créations nettes de FNB par les investisseurs institutionnels. Il est également difficile de les connaître précisément étant donné que les manufacturiers de FNB ignorent quels investisseurs finaux détiennent leurs FNB, contrairement aux fonds communs de placement.

Il est aussi difficile d’estimer le poids relatif des investisseurs institutionnels dans les activités de négociations menées sur les Bourses et plateformes de négociations, d’après Daniel Straus, directeur, recherche et stratégie sur les FNB, à la Financière Banque Nationale.

« Cette difficulté est justement une des raisons pour lesquelles les investisseurs institutionnels aiment les FNB. Ils peuvent un peu effacer les traces de leurs activités. En négociant sur une Bourse, le détenteur final du fonds reste anonyme. On peut seulement savoir quels courtiers ont fait la négociation », explique-t-il.

Même en segmentant le volume de négociation d’un FNB en fonction des blocs les plus importants, cette méthode n’est pas parfaite. Prenons le cas d’un émetteur dont l’actif sous gestion des fonds communs qu’il offre est principalement constitué de ses FNB maison. Dans ce cas, un rééquilibrage fait au niveau du fonds commun lui-même ou des ventes nettes importantes à ce même niveau peuvent déclencher d’importantes négociations de FNB, illustre Daniel Straus.

Quoi qu’il en soit, les créations nettes de FNB par des investisseurs institutionnels sont loin d’être négligeables. Les analystes de Banque Nationale Marchés financiers les mettent en lumière de temps à autre dans leurs rapports mensuels, lorsqu’ils en sont informés de manière anecdotique.

Par exemple, en juillet 2020, le FNB de revenu fixe sans contraintes (NUBF) de Banque Nationale Investissements a représenté à lui seul 1,6 G$ en créations nettes, soit 43 % des créations nettes de FNB de titres à revenu fixe de juillet et 18 % de celles enregistrées du début de janvier à la fin de juillet 2020, rapporte Banque Nationale Marchés financiers.

En juillet, les analystes de cette firme notaient également que, dans le secteur des FNB établis en fonction de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), le principal moteur des nouvelles créations de FNB ESG a été l’activité de création « ponctuelle » de la part des grandes souscriptions institutionnelles.

L’intérêt est là

En outre, en moyenne, les investisseurs institutionnels canadiens allouent 19 % de l’ensemble de leur actif en FNB, d’après un sondage mené auprès de 51 d’entre eux par Greenwich Associates, d’octobre à décembre 2018 et dont les résultats ont été publiés au deuxième trimestre de 2019.

Comparativement, en moyenne, les conseillers en placement du Québec ont 7,4 % de leur actif qui est investi en FNB, selon le Pointage des courtiers québécois de 2020 de Finance et Investissement.

Différentes tendances expliquent l’utilisation croissante des FNB dans les portefeuilles des investisseurs institutionnels.

« Selon Greenwich Associates, les institutions financières choisissent les FNB pour leur facilité d’utilisation qui leur permet d’intégrer rapidement et sans complications de nouvelles expositions dans leurs portefeuilles et leurs catégories d’actifs. Elles peuvent aussi tirer parti d’autres caractéristiques des FNB telles que la rapidité d’exécution, la diversification dans une transaction unique et leur liquidité », indique Michael Cooke, vice-président principal et responsable des fonds négociés en Bourse chez Placements Mackenzie, dans un courriel.

De plus, bon nombre d’investisseurs institutionnels ont réduit leur part en gestion active, remplaçant généralement celle-ci par une part indicielle et les FNB constituent un outil de placement de choix pour ce faire, selon l’étude de Greenwich Associates.

Selon cette étude, 74 % des répondants conservent leur FNB un an ou plus, 66 % utilisent les FNB dans leur allocation de base (core) et la moitié, pour diversifier leur actif à l’international.

La volatilité des dernières années ainsi que la crise de la COVID-19 ont aussi favorisé l’adoption par les investisseurs institutionnels de FNB, d’après Michael Cooke.

« Nous ne disposons pas encore de données sur l’utilisation post-COVID de FNB, mais pendant les épisodes antérieurs de gestion des risques lors d’événements de marché (hausse des taux d’intérêt, craintes de récession, Brexit, guerres commerciales, etc.), on a vu une utilisation institutionnelle accélérée des FNB pour mettre en œuvre des changements spécifiques [à leurs portefeuilles] », note-t-il.

Les investisseurs institutionnels verraient aussi d’un bon œil la bonne tenue des FNB dans les débuts de la pandémie. Rappelons qu’en mars, durant la crise de la COVID-19, bon nombre de FNB obligataires se sont négociés avec un escompte par rapport à leur valeur liquidative. Malgré cette situation, les FNB obligataires se sont échangés avec un volume record du 16 au 20 mars, soit le triple de leur volume habituel, d’après une étude de l’équipe d’analystes de Banque Nationale Marché des capitaux, dont Daniel Straus, Tiffany Zhang et Linda Ma, publiée en avril. En effet, il est possible que les FNB soient restés le seul outil de placement relativement liquide pour ceux désirant à tout prix vendre des titres à revenu fixe, faisaient-ils valoir.

Depuis, les marchés se sont stabilisés, notamment en raison des achats massifs d’obligations et de FNB obligataires annoncés par les banques centrales, dont la Réserve fédérale américaine. Ces dernières sont devenues ainsi des investisseurs institutionnels de poids dans le marché des FNB.

Les faibles frais et la liquidité élevés des FNB inscrits à une Bourse américaine expliquent notamment pourquoi les investisseurs institutionnels les ont historiquement utilisés, d’après Daniel Straus : « Les investisseurs institutionnels canadiens ont souvent leurs propres ressources afin d’effectuer de la couverture du risque de devises. Ils n’ont pas non plus les mêmes réticences fiscales que peuvent avoir les investisseurs de détail canadiens. Il y a donc moins de barrières pour qu’un investisseur institutionnel participe au marché américain des FNB. »

Or, l’offre grandissante de FNB inscrits au Canada ainsi que leur efficacité fiscale pour les investisseurs de détail qui en détiennent dans des comptes non enregistrés incitent davantage les investisseurs institutionnels à utiliser les FNB canadiens, d’après Michael Cooke : « Comme par le passé, nous pouvons nous attendre à une augmentation permanente de l’ampleur et de la profondeur de l’utilisation de FNB par des investisseurs institutionnels. »

Selon l’étude de Greenwich Associates, 48 % des répondants avaient l’intention d’augmenter leur utilisation de FNB factoriels dans l’année à venir, par rapport à 27 %, pour les FNB d’obligations et à 20 %, pour les FNB d’actions.

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