Assurance – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 02 Oct 2025 19:08:46 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.2 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Assurance – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Hopper et Nesto ont su naviguer dans la tempête https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/hopper-et-nesto-ont-su-naviguer-dans-la-tempete/ Mon, 29 Sep 2025 10:06:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110029 FORUM FINTECH – Savoir pivoter vite : le propre des fintechs.

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Elles sont rapides, réactives et flexibles. Des atouts essentiels pour naviguer contre vents et marées dans les remous d’une industrie en pleine transformation. Montréal, grâce à un écosystème accueillant, a vu émerger des fleurons comme Hopper et Nesto. Ces entreprises ont su se réinventer et trouver des vents porteurs.

Hopper : du voyage aux services financiers

Fondée en avril 2007 à Montréal, dans le quartier Rosemont, Hopper s’est d’abord fait connaître comme une application mobile de réservation de voyage. L’entreprise a connu une croissance fulgurante avant qu’un nuage noir ne s’abatte : la pandémie de COVID-19 et la fermeture du trafic aérien mondial. Une catastrophe pour l’industrie du voyage. « Nos revenus ont diminué de 95 % le 20 mars 2020, juste après notre meilleur jour de vente », a raconté Patrick Surry, lors du Forum Fintech, tenu en septembre à Montréal. Il s’est joint à l’entreprise en 2013 en tant que responsable des données scientifiques.

Pour survivre et rebondir, Hopper a opéré un pivot radical. Aujourd’hui, 90 % de ses revenus proviennent de sa division Hopper Technology Solutions (HTS), qui conçoit depuis 2021 des solutions fintechs pour l’industrie du voyage, souvent en partenariat avec des banques comme Capital One ou Lloyds.

L’entreprise a transformé sa mission initiale — simplifier et rendre plus abordable les voyages — en une offre de produits financiers complémentaires : options de flexibilité, protections contre les annulations, modèles de remboursement partiel pour des vols et des hôtels non remboursables, etc.

« Nous avons découvert que nous sommes bons parce que nous collectons toutes ces données sur les voyages et les voyageurs, non seulement de nos propres clients, mais aussi des recherches autour du monde, et nous utilisons cela pour créer de nouvelles options pour les voyageurs », a affirmé Patrick Surry.

En collaboration avec Air Canada, Hopper a mis au point un modèle d’options permettant à un client de se faire rembourser un vol non remboursable. La même approche s’applique aux hôtels. Hopper garde une partie du remboursement en cas d’annulation. « L’idée est de générer des revenus via des modèles d’arbitrage, tout en ajoutant de la valeur au consommateur », dit Patrick Surry.

Nesto : l’hypothèque réinventée

Fondée à Montréal en 2018, Nesto est un autre exemple d’une fintech qui a su transformer les obstacles en tremplins. L’entreprise a commencé ses opérations comme courtier hypothécaire en ligne. Elle est ensuite devenue prêteuse, gestionnaire de prêts puis fournisseuse de technologie auprès d’autres institutions financières, même si ces dernières ne sont pas toujours conscientes du rôle que la fintech joue en coulisses.

Son cofondateur et président, Malik Yacoubi, se souvient à ses débuts de s’être fait « virer de bord » par des banques qui trouvaient la fintech trop petite ou parce qu’elles étaient déjà engagées dans leurs propres projets technologiques.

Sept ans plus tard, la donne a changé : Nesto emploie 1 100 personnes à travers le Canada, administre 72 milliards de dollars en prêts hypothécaires et collabore avec la plupart des grandes institutions financières du pays. L’an dernier, elle a fait l’acquisition du Groupe CMLS, une société de financement hypothécaire, pour renforcer ses activités commerciales.

Malik Yacoubi insiste sur la complexité extrême du secteur hypothécaire, à la fois décourageante et fascinante : « Chaque interaction avec un client est l’occasion de recueillir une quantité énorme d’informations sensibles, ce qui exige une structuration rigoureuse et une transparence exemplaire. »

L’ambition de Nesto est désormais de bâtir une plateforme intégrée, « à la manière de Shopify, mais pour l’industrie hypothécaire ». Cette plateforme offrira une expérience fluide de bout en bout aux consommateurs, de la demande jusqu’à la gestion des services. Ce projet prendra encore au moins dix ans à se concrétiser, reconnaît-il. Toutefois, l’intelligence artificielle devrait contribuer à rentabiliser le modèle en accélérant l’automatisation de certaines tâches et en simplifiant le parcours client.

Trois facteurs clés de réussite

Quels sont les facteurs de réussite pour une fintech ? Le CEO de Nesto mentionne trois principes : aller vite (le plus vite possible). Il note que plusieurs jeunes pousses attendent trop longtemps avant de se lancer, ce qui leur nuit.

Deuxièmement, il faut être prêt à pivoter selon les besoins du marché (« On est passé de courtier à prêteur puis à entreprise qui fournit des services en marque blanche à des banques. Mais si on n’était pas passé par ces étapes, ça n’aurait pas fonctionné »).

Troisièmement, la qualité de l’équipe est déterminante. Il faut s’entourer des meilleurs talents. « Tu es aussi bon que ton groupe d’employés », dit Malik Yacoubi. Un défi supplémentaire alors que les talents sont rares et fortement convoités.

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Assurance : pires erreurs de clients https://www.finance-investissement.com/edition-papier/nouvelles-edition-papier/__trashed-2/ Mon, 15 Sep 2025 05:16:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109560 Une fausse déclaration en fait partie.

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En matière d’assurance, les clients commettent parfois des erreurs qui font que leur couverture est inadaptée à leurs besoins. À l’occasion du Baromètre de l’assurance2024, les conseillers en sécurité financière ont déterminé les principales erreurs de leurs clients, dont certaines concernent plutôt les conseillers eux-mêmes.

Mauvais objectif

« Mes clients se sont souvent fait présenter l’assurance comme une solution de placement et non sur la base d’un besoin d’assurance », déplore un répondant du sondage.

C’est une méprise majeure, convient Jean Morissette, conseiller auprès de l’industrie des services financiers. « Il y a d’autres avenues pour le placement qui sont beaucoup plus efficaces et moins coûteuses », dit-il. Recourir à un contrat d’assurance en tant que « placement » se justifie seulement pour satisfaire un besoin de protection ou pour un besoin fiscal que seule une assurance permet.

Jean Morissette donne l’exemple d’un homme d’affaires qui prend une assurance pour un legs à sa famille, une somme qui n’est pas imposable. « Si l’individu dispose d’une certaine fortune, on peut supposer qu’il aura maximisé tout son espace REER et CELI. L’assurance va permettre de transmettre simplement des sommes importantes, ce qui n’est pas toujours le cas pour un REER. »

C’est un point de vue que partage Gino-Sébastian Savard, président de MICA Cabinets de services financiers. « Ce n’est pas un investissement, tranche-t-il, mais un produit patrimonial. Les actifs dans une succession sont imposés au plein taux d’impôt, mais seulement s’ils sont à l’abri de la succession avec assurance vie entière. C’est une manière de bonifier un legs. »

À un individu qui dispose d’épargnes importantes, Gino-Sébastian Savard demande: « À quel moment vas-tu dépenser les derniers deux millions de ta fortune ? Jamais. Alors, injecte-les dans une police, ce qui va te permettre d’être plus dynamique dans le reste de ton portefeuille. Et si jamais tu te heurtes à un problème, il sera toujours possible d’emprunter sur ta police pour te dépanner. » Mais les gens ne se rendent jamais là !

Méprise sur le produit ou le prix

« Les clients souscrivent des produits dont ils ne comprennent pas les paramètres et réalisent plus tard qu’ils n’ont pas souscrit le bon », fait ressortir un autre conseiller.

C’est une erreur qu’a souvent vue Christian Laroche, consultant stratégique en distribution dans l’industrie financière. « Plusieurs achètent en fonction du coût plutôt que de prendre en considération les risques particuliers auxquels ils font face. Bien des gens négligent de se poser les bonnes questions », au risque de sous-estimer l’effet d’un décès ou d’une invalidité sur leurs finances.

À l’instar de sondés, ce vétéran met en garde les clients contre « les mauvais conseils et les tuyaux qu’on cueille sur les réseaux sociaux », et même contre les comparaisons rapides qu’on peut faire en ligne sur certains sites.

Une conséquence malheureuse de ces bévues est de se voir contraint d’annuler une police mésadaptée avant terme, « un geste qui peut coûter cher », rappelle Christian Laroche.

Gare aux fausses déclarations

« C’est une des principales erreurs que j’ai vues: les fausses déclarations, surtout relativement aux aspects médicaux », relève Christian Laroche. Sur le coup, tout baigne, mais c’est au moment de faire une réclamation que les mensonges ou les omissions ressortent. Le client risque alors de voir sa réclamation refusée ou considérablement amenuisée. Et c’est sans compter qu’il pourra être refusé ultérieurement par plusieurs assureurs.

Couverture inconvenante

Certains « conseillers préconisent souvent des produits pour leur rémunération plutôt que pour le besoin des clients », soulève un répondant.

Gino-Sébastian Savard s’oppose à une telle allégation. « Ce sont des propos de conseiller frustré ! lance-t-il. Si c’était le cas, le marché ne fonctionnerait tout simplement plus. » Selon ce spécialiste, la malhonnêteté est un vice qui se détruit lui-même. Seul le service authentique au client est payant: « Les gros producteurs qui ont développé un réseau étendu, c’est parce qu’ils ont des années derrière la cravate à aider leurs clients, avec des experts en soutien. Ils savent ce qu’ils font. »

Problème d’impatience

Patience, conseille Gino-Sébastian Savard, surtout aux plus jeunes conseillers impatients de frapper le gros lot auprès de clients plus fortunés. « Laisse ton client grandir, je leur dis. Assure-toi de bien provisionner son risque au fur et à mesure de son cheminement. Et quand il sera en dernière phase, c’est là que tu pourras lui vendre la grosse police. Les plus gros producteurs chez mes conseillers ont posé les bons gestes au bon moment, sans presser le client. » En d’autres termes, quand vient le moment propice pour offrir d’importantes polices, le bon contrat n’est pas difficile à vendre.

Erreurs en rafale

Voici d’autres erreurs qui ont été identifiées:

  • le sentiment d’invisibilité que les gens ont envers eux-mêmes ;
  • trop s’assurer ou mal s’assurer ;
  • ne pas conserver leur contrat en lieu sûr et ne pas avertir leurs proches (de l’existence de cette police) ;
  • ne pas consulter d’expert lors d’évènement de vie comme la naissance d’un enfant, un changement d’emploi, une invalidité, l’achat ou vente d’une propriété, la succession ;
  • faire fi de la valeur du conseil financier ;
  • et souscrire un produit qui ne respecte pas leur budget, ce qui fait qu’ils ont du mal à payer.

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En vigueur, l’union parentale https://www.finance-investissement.com/edition-papier/nouvelles-edition-papier/en-vigueur-lunion-parentale/ Mon, 15 Sep 2025 04:10:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109554 Elle touchera nombre de clients.

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Le nouveau régime d’union parentale, visant à protéger les conjoints de fait qui deviennent parents d’un enfant né ou adopté après le 29 juin 2025, est entré en vigueur. Il a pour effet, entre autres, la création d’un patrimoine d’union parentale (PUP).

À moins d’avoir ajouté ou exclu certains des biens du contenu du PUP par acte notarié en minute, ce patrimoine est constitué des résidences de la famille, des meubles qui les ornent et des voitures servant aux déplacements de la famille.

Contrairement aux couples mariés (sans contrat de mariage) ou unis civilement, les REER, les fonds de pension et les gains inscrits au Régime de rentes du Québec ainsi que les CELI et autres produits d’épargne ne seront pas partagés, selon la Chambre des notaires. Sont aussi exclus du PUP les biens reçus par l’un des conjoints par succession ou par donation avant ou pendant l’union.

En cas de décès ou de dissolution de l’union parentale, la valeur nette des biens accumulés pendant l’union sera partagée 50-50, même si un seul conjoint en est propriétaire. Bien qu’un conseiller ne doive pas s’improviser juriste, voici certains aspects clés selon la série d’articles produite par Serge Lessard, avocat et vice-président adjoint régional pour le Québec (Investissements), Service de fiscalité, retraite et planification successorale, Gestion de placements Manuvie, disponible sur finance-investissement.com.

Bilan pré-union

Avant l’arrivée de bébé, les clients devraient dresser un bilan pré-union parentale afin d’établir la propriété, la valeur et les dettes des biens visés par le PUP. Il sera utile dans de nombreux cas, entre autres car la plus-value sur la portion non partageable d’une résidence détenue au début de l’union parentale ne sera pas soumise au partage.

Les clients devraient également effectuer un suivi lorsque des sommes exclues sont intégrées aux biens du PUP, comme un héritage ou un don qui est utilisé pour rénover la cuisine ou pour diminuer l’hypothèque. Cela s’applique également lorsque des épargnes accumulées avant la constitution du patrimoine d’union parentale (CELI, RAP, CELIAPP) sont utilisées comme mise de fonds à l’achat d’une résidence. Selon la situation, les apports provenant de certains biens exclus, ainsi que leur plus-value, peuvent réduire la valeur partageable du PUP lors de la dissolution de l’union parentale. D’où l’importance de consigner la valeur des biens qui ne font pas partie de ce patrimoine.

« Les conseillers pourraient avoir à maintenir séparés les investissements faits avant le début de l’union parentale de ceux faits après le début de l’union parentale », note Serge Lessard.

Il peut aussi être utile d’effectuer une mise à jour de ce bilan à intervalles réguliers et de conserver les factures des biens acquis pendant l’union de fait. L’un des objectifs est de pouvoir retracer la provenance des comptes, des biens et des remplois.

Ça peut être utile dans certains cas, comme lorsqu’un client rembourse un prêt hypothécaire à l’aide des distributions d’un fonds commun de placement détenu avant l’union. Car, selon certaines interprétations légales, il est possible que ces distributions deviennent déductibles de la valeur partageable du PUP.

« Malheureusement, le grand absent dans cette logique est la désignation de bénéficiaire sur une police d’assurance ou sur un contrat de fonds distincts. Il n’y a pas de déduction si la somme est reçue à titre de bénéficiaire après le début du patrimoine d’union parentale et qu’elle est réinvestie dans un bien du patrimoine d’union parentale. Il faudra penser à transmettre le capital décès par un legs testamentaire plutôt que par une désignation de bénéficiaire lorsque la situation l’exigera », écrit Serge Lessard.
En cas de décès, le bilan pré-union permet aussi à un client de prouver la propriété et la valeur de ses biens pour les repartir plus facilement, surtout s’il n’est pas héritier par testament de son conjoint. « Même le conjoint de fait qui, par testament, est héritier à 100 % des biens de l’autre a avantage à prouver la propriété de ses biens afin qu’une part de ceux-ci ne se retrouve pas dans la succession du défunt et ne serve à payer les dettes du défunt avant de lui être dévolue (ou ce qu’il en reste !) », écrit Serge Lessard.

Absence de patrimoine d’union parentale

Même dans les cas de retrait de l’application du patrimoine d’union parentale, il y a union parentale, ce qui crée d’autres mesures de protection. Parmi celles-ci, notons que le conjoint en union parentale se qualifie de conjoint héritier dans les cas de succession sans testament. En présence d’un conjoint en union parentale et d’enfants, le conjoint hérite d’un tiers de la succession et les enfants de deux tiers, selon Serge Lessard : « Il est, encore une fois, utile de pouvoir prouver la propriété de ses biens à l’aide d’un bilan, car sinon il est possible de se faire dépouiller partiellement par la répartition 1/3-2/3 ou par les créanciers du défunt. »

« Les clients pourraient vouloir revoir leur testament afin d’y inclure une clause de renonciation au partage ou un legs des droits du patrimoine d’union parentale », ajoute-t-il.

Créance du patrimoine d’union parentale

Le paiement d’une telle créance pourrait être effectué par le transfert de presque tous les genres d’actifs, y compris ceux qui ne font pas partie du patrimoine d’union parentale, tels REER, FERR, CELI ou placements non enregistrés. Un conseiller pourrait avoir à gérer ces transferts.

Besoins d’assurance

L’union parentale pourrait en créer. Par exemple, les conseillers pourraient offrir d’assurer la vie des conjoints en fonction du risque de perdre une partie de leur patrimoine au profit d’héritiers tiers ou au profit des créanciers du conjoint défunt, d’après Serge Lessard. « Une assurance pourrait constituer une sûreté lorsque le paiement de la valeur du patrimoine parental se fait sur plusieurs années », note-t-il.

Par ailleurs, les représentants devraient conseiller au client de consulter son notaire pour faire ou refaire un testament afin de coucher ses volontés sur papier et de prendre en compte les sommes à recevoir concernant le partage du PUP.

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Loi 25 : les défis de la portabilité des données https://www.finance-investissement.com/edition-papier/nouvelles-edition-papier/loi-25-les-defis-de-la-portabilite-des-donnees/ Mon, 15 Sep 2025 04:07:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109551 Il faut relever celui de l’adoption de normes communes.

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Depuis l’entrée en vigueur de la dernière phase de la loi 25, en septembre 2024, les clients peuvent demander à recevoir ou transférer leurs renseignements personnels détenus par une entreprise. Dans le secteur du courtage, ces demandes se font rares. Des balises floues et des zones d’ombre persistent.

Dans le cadre du Pointage des régulateurs 2025, nous avons demandé aux responsables de la conformité si leur organisation est en mesure de se conformer aux obligations sur la portabilité des données. Résultat : 78 % ont répondu que leur entreprise l’est. Certains appréhendent toutefois des défis.

Un répondant du secteur de l’assurance indique que les grandes organisations possèdent des ressources, des lignes directrices et des budgets pour y parvenir. « Il s’agira probablement d’un défi plus important pour les petits courtiers », dit-il.

Selon un sondé, l’application de la loi nécessite beaucoup d’effort de la part des équipes, tandis qu’un autre mentionne que les demandes de clients en lien avec la portabilité sont rares. Or, la nécessité de s’adapter aux demandes préoccupe plusieurs répondants. « Si les demandes sont sporadiques, c’est faisable. Sinon, ce sera complexe », dit l’un d’eux.

Bien que la portabilité des données soit en vigueur, plusieurs organisations n’ont encore jamais traité une telle demande. « On est capable de répondre, mais on n’a eu aucune demande », confirme François Bruneau, vice-président administration chez Cloutier Groupe financier. Même constat chez MICA Cabinets de services financiers : le processus est prêt, mais n’a jamais été mis à l’épreuve, indique Francis Ménard, vice-président transformation numérique.

Chez Mérici Services financiers, la mise à jour des systèmes a été fluide, grâce à des fournisseurs de logiciels qui ont intégré les exigences de la loi 25, rapporte le président et chef de la conformité, Maxime Gauthier. Même là, l’exploitation des données transférées reste incertaine.

Derrière l’apparente simplicité du droit à la portabilité se cache un défi : le manque de standardisation des formats de données. Même si l’information est fournie dans un format structuré, chaque organisation classe et encode les informations différemment, ce qui exige un effort d’adaptation de la part de celui qui la reçoit. « Car les données ne seront pas organisées selon ses propres structures », explique Francis Ménard. « Un client peut vouloir recevoir ses informations dans un format exploitable pour lui, mais cela ne signifie pas que nos systèmes peuvent les lui fournir de cette manière », dit Maxime Gauthier.

L’absence de standardisation complique l’intégration des renseignements personnels par les destinataires. La réutilisation des données par une firme concurrente demeure peu probable, du moins à l’heure actuelle, ajoute François Bruneau.

Par exemple, un client qui transfère un compte d’investissement vers une autre institution pourrait souhaiter importer son historique de transactions. Or, cette opération est délicate tant sur le plan technique que réglementaire : « Il n’y a aucune façon que je vais rentrer ça dans mon système. On ne veut pas contaminer notre environnement avec des données externes qu’on ne peut pas valider », dit François Bruneau. Résultat : le client se retrouve avec un fichier dont l’utilité reste limitée, sauf à des fins personnelles.

Le fait que les données sont souvent réparties entre plusieurs systèmes — épargne collective, assurance collective, assurance individuelle — représente un défi supplémentaire. Les différentes plateformes n’étant pas interconnectées, récupérer des informations pour un client actif dans plusieurs unités d’affaires peut donc devenir complexe et chronophage. « Il faut aller chercher les données dans chacun des systèmes, ce qui rallonge les délais. »

Pour l’instant, la grande majorité des démarches nécessite un traitement manuel. François Bruneau craint un engorgement si le volume de requêtes devait augmenter soudainement. Dans ce cas, la gestion du volume deviendrait plus problématique que la capacité à livrer les renseignements.

La loi 25 établit un droit à la portabilité, sans indiquer comment l’exercer concrètement, soulève Yvan Morin, chef de la protection des renseignements personnels chez MICA : « Il faut traiter les demandes dans un délai raisonnable et s’assurer que la transmission se fait de façon sécuritaire, mais on n’a pas de directives détaillées. »

La nécessité d’utiliser un mode de transmission sécuritaire pour protéger les renseignements personnels complexifie les choses, alors qu’aucune méthode n’a été précisée par le législateur. Selon Yvan Morin, l’adoption de normes communes et d’outils technologiques standardisés réduirait l’effort requis des firmes pour se conformer.

François Bruneau entrevoit un potentiel d’innovation. Une technologie financière pourrait, à terme, automatiser les demandes de portabilité, agréger les données de diverses institutions et les rendre exploitables pour les clients, à condition que les infrastructures technologiques suivent, illustre-t-il.

L’essor de l’intelligence artificielle (IA) soulève également des questions sur la sécurité des données personnelles. Maxime Gauthier rappelle que, selon la loi 25, aucune donnée ne doit être utilisée par un outil d’IA sans le consentement éclairé du client. Il n’exclut pas certains dérapages. « Ce n’est pas censé arriver, mais si une IA est mal utilisée ou mal encadrée, le risque de fuite est bien réel. »

Des discussions sont en cours pour déterminer comment des données sensibles, telles que la tolérance au risque, pourraient être transférées entre firmes. Cela suppose un travail de coordination technique, car les méthodes de collecte et de conservation des données diffèrent souvent d’une institution à l’autre. « Il faudra s’entendre sur des protocoles communs. Ce sera long et exigeant », affirme Maxime Gauthier.

Ces efforts s’inscrivent dans un contexte plus vaste de transformation numérique, à l’image du transfert de comptes entre représentants, qui mobilise déjà les ressources informatiques des firmes.

Pour Kateri-Anne Grenier, associée et cocheffe, protection des renseignements confidentiels, vie privée et cybersécurité, et avocate en litige commercial chez Fasken, la portabilité des données est une avancée importante, mais encore largement théorique.
« Il faut des audits réguliers pour vérifier si les processus sont en place, s’ils fonctionnent, s’ils peuvent être améliorés, et s’ils respectent la loi », disait-elle dans un précédent article.

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Profil des grands producteurs https://www.finance-investissement.com/edition-papier/une/profil-des-grands-producteurs/ Mon, 15 Sep 2025 04:05:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109549 Les 20 % les plus performants se distinguent par leur expérience, leur clientèle et leur multidisciplinarité.

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Par rapport à leurs pairs, les plus grands producteurs parmi les conseillers en sécurité financière se distinguent par leur expérience, leur multidisciplinarité et une gestion plus importante d’actifs en fonds distincts. Ils sont également organisés et bien formés, selon des observateurs.

Voilà quelques traits qui ressortent du portrait-robot du segment des 20 % de représentants en assurance de personnes qui ont généré les revenus de production bruts les plus élevés en 2023, selon le Baromètre de l’assurance 2024.

Ainsi, en 2023, les conseillers du Top 20 % engrangeaient des revenus bruts d’au moins 250 000 $, la fourchette médiane se situant entre 250 001 et 500 000 $. Cela se compare à une médiane des revenus bruts de moins de 100 000 $ pour l’ensemble des conseillers sondés. Sans surprise, les revenus personnels après dépenses, mais avant impôt, du Top 20 % étaient à l’avenant : entre 150 001 et 250 000 $.

Par ailleurs, les conseillers du Top 20 % sont généralement plus expérimentés : la médiane de leur carrière de représentant s’étend à 24 ans comparativement à une médiane de 16,5 années pour les conseillers en général. Ils ont également un plus long parcours avec l’agence en assurance principale par laquelle transite la majeure partie de leur volume d’affaires : médiane de 15 ans contre sept ans pour l’ensemble des répondants. Est-ce que cela tient à une différence d’âge ? Pas nécessairement. Certes, les Top 20 % sont plus âgés, mais pas démesurément : 54 ans en médiane contre 50.

Consultant stratégique en distribution dans l’industrie financière et vétéran du secteur de l’assurance, Christian Laroche estime que l’expérience et la stabilité ont un rôle crucial. « Les bons producteurs avaient dix à quinze ans d’expérience et se débrouillaient mieux. »

Les conseillers du Top 20 % sont plus susceptibles d’avoir un permis en distribution de fonds d’investissement ou un permis de plein exercice. En plus de leur permis de conseiller en sécurité financière, ils détiennent à hauteur de 92 % un de ces permis, par rapport à 70 % pour l’ensemble de l’échantillon. Les conseillers du Top 20 % sont aussi plus susceptibles d’avoir le permis de planificateur financier, ce qui laisse entendre qu’ils ont des activités diversifiées, en plus de leurs affaires en assurance.

Ces données pointent vers un trait des meilleurs performants : « L’expérience compte, mais surtout la formation, témoigne Gino-Sébastian Savard, président de MICA Cabinets de services financiers. Un conseiller qui est aussi planificateur financier aura un avantage. Nous avons même des conseillers chez nous qui sont comptables. » La formation qu’il salue n’est pas seulement dans des domaines spécialisés, elle peut aussi être générale, par exemple une formation universitaire en commerce ou en actuariat.

Une spécialité joue un rôle majeur, fait ressortir Gino-Sébastian Savard : « Un conseiller qui comprend la fiscalité est plus en mesure de faire comprendre les produits d’assurance. »

Autre caractéristique : les Top 20 % avaient vendu un peu plus de polices en 2023, soit une médiane de 30 contrats relativement à 25 pour l’ensemble des répondants. Ils sont également plus susceptibles de vendre des polices d’assurance vie entière. De manière agrégée, 27,6 % de leurs revenus proviennent de polices vie entière, contre 22,5 % pour l’ensemble des répondants. On observe le même rapport pour l’assurance collective : 8,3 % contre 3,5 %. De plus, les Top 20 % sont également plus sujets à désigner les polices d’assurance vie entière et collectives comme types de police qui connaissent la plus forte croissance dans leurs affaires au cours des 12 derniers mois.

Jean Morissette, conseiller auprès de l’industrie des services financiers, ramène ces chiffres liés aux volumes de contrats à un facteur crucial : « D’après mon expérience, nous avons affaire là presque exclusivement à des conseillers qui ont des clientèles d’affaires, comme des chefs d’entreprise ou des entrepreneurs qui ont des patrimoines importants. »

Le spécialiste dissipe une méprise : les gros volumes ne sont pas liés aux clients fortunés, mais bien aux dirigeants d’entreprise, car ceux-ci « ont des besoins nombreux en assurance ». En effet, ils peuvent recourir à des assurances d’associés, à une multitude de services en transfert de patrimoine, en fiscalité, en gestion d’actifs. « L’assurance est un outil super important pour faire tout ça », insiste-t-il.

Ainsi, pour Jean Morissette, les Top 20 % se démarquent par leur type de clientèle. « De façon fondamentale, ils traitent avec de plus gros clients qui ont des besoins complexes. Simplement, sur une police de plusieurs millions (de capital-décès), une commission s’élève à plusieurs centaines de milliers de dollars. »

Et c’est pour servir cette clientèle que la multiplication des compétences est essentielle. « Nombreux sont ceux qui disposent de plusieurs permis parce que ces clients sont exigeants, et c’est sur eux que les conseillers performants mettent 80 % de leurs efforts, poursuit Jean Morissette. Il faut connaître l’assurance, le placement, la fiscalité, la planification financière, il faut être un généraliste. Et si ces conseillers n’ont pas eux-mêmes plusieurs permis, ils ont une équipe autour d’eux qui compte toutes ces compétences, ce qui est le plus souvent le cas, de toute façon. »

Tous les spécialistes interviewés confirment cet avis. « Le marché se trouve dans le commercial », selon Gino-Sébastian Savard, qui apporte toutefois une nuance aux données du Baromètre de l’assurance : « Les Top 20 % ne vendent pas nécessairement le plus de contrats, mais ils vendent les plus gros contrats. »

Christian Laroche ajoute que, pour un conseiller du Top 20 %, « 80 % du chiffre d’affaires vient du 20 % des clients plus fortunés, et le bon producteur va confier à des novices les aspects moins profitables ». Du même coup, il souligne un autre trait d’un représentant en assurance du Top 20 % : « Pour faire cela, il faut une capacité à déléguer. Rappelons-nous la citation d’Eisenhower : “Il faut faire ce qui est prioritaire et déléguer le reste”. »

Deux géants se démarquent

Autre donnée intéressante des Top 20 % : ils sont susceptibles d’administrer plus d’actifs en fonds distincts, l’écart étant grand : 20 millions de dollars (M$) contre 5,2 M$ pour l’ensemble des répondants. C’est un trait que Jean Morissette rapporte aux clients d’affaires, car dans les contrats d’assurance, et encore plus dans les contrats d’importance, « les fonds distincts constituent un outil de placement privilégié », souligne-t-il.

Par ailleurs, les conseillers du Top 20 % font affaire avec davantage d’assureurs que les autres, soit 12 assureurs en médiane contre dix. Or, dans ce nombre, deux assureurs se démarquent : Manuvie et Sun Life. Les représentants générant le plus de revenus sont plus susceptibles de tirer une part plus élevée de leurs revenus auprès de ces deux compagnies.

Pourquoi ? « Les grandes “Life” sont gigantesques, ont une forte présence dans le marché, des outils technologiques sophistiqués et une offre très étendue de produits, dit Christian Laroche. Elles ont aussi de gros moyens financiers pour travailler avec leurs représentants et les fidéliser, par exemple avec des conférences internationales. » Le consultant reconnaît aussi la formidable habileté de ces firmes dans leur communication avec les conseillers : « Ceux qui facilitent les échanges avec les conseillers emportent la partie. »

Selon les spécialistes interrogés, les conseillers du Top 20 % se détachent par leur grande capacité de réseautage et de développement des affaires, fait ressortir Philippe Vézina, directeur du développement des affaires chez SFL Gestion de patrimoine. Gino-Sébastian Savard abonde dans le même sens : « L’aptitude à réseauter est aussi importante que la connaissance des produits ou la fiscalité. »

Autres qualités distinctives du sous-groupe, selon Philippe Vézina : leur fibre entrepreneuriale et leur capacité remarquable à gérer leur temps. Ce sont des qualités majeures pour assurer un suivi diligent auprès des clients. « Un de nos meilleurs vendeurs, dit-il, inscrivait même dans son agenda le moment où il allait faire le plein d’essence pour son auto. Il était ultra-structuré dans sa gestion du temps. »

Dans la même veine, Christian Laroche fait ressortir le savoir-faire dans le recours aux technologies de pointe. « Si on remonte de 12 à 15 ans, les outils étaient pratiquement inexistants. Le conseiller travaillait directement avec les manufacturiers et brûlait un temps fou en tâches administratives. Forcément, des clients étaient oubliés ou négligés. Aujourd’hui, les technologies peuvent prendre en charge une foule de tâches administratives : rappels de clients, segmentation, analyse de marché, télé-rencontres. Le gros producteur d’aujourd’hui peut travailler moins fort et plus efficacement que le gros producteur du passé. »

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Une nouvelle assurance vie signée Financière Foresters https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/une-nouvelle-assurance-vie-signee-financiere-foresters/ Fri, 12 Sep 2025 12:00:37 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109477 PRODUITS - Découvrez Avantage Max.

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La Financière Foresters lance Avantage Max sur le marché canadien, une assurance vie entière avec participation. Ce produit est conçu pour offrir une protection optimale tout en favorisant une solide croissance de la valeur de rachat.

Afin d’assurer la sécurité financière à long terme des Canadiens, Avantage Max propose un taux d’intérêt de 6,25 % 2 sur le barème des participations. Ce produit s’appuie sur l’historique de versement de participations fiable de Foresters et combine assurance vie permanente et accumulation à imposition différée d’une valeur de rachat accessible sous forme d’avances sur certificat.

« Nous avons conçu [Avantage Max] en pensant aux familles ordinaires qui souhaitent non seulement protéger ce qu’elles ont construit, mais aussi créer un impact durable pour les prochaines générations. C’est une solution fondée sur la valeur, la confiance et la croissance à long terme, et nous sommes extrêmement fiers de la commercialiser à un moment où la certitude et les objectifs sont plus importants que jamais », souligne Andrea Frossard, directrice commerciale, Financière Foresters.

Avantage Max offre plusieurs avantages, notamment :

  • une couverture pouvant aller jusqu’à 20 millions de dollars. Les demandeurs âgés de 50 ans ou moins peuvent bénéficier d’une couverture allant jusqu’à 1 million de dollars, et ce, sans examen paramédical ni test de laboratoire. Pour les Canadiens de 51 à 55 ans, la couverture maximale selon les mêmes conditions simplifiée est de 500 000 $ ;
  • une croissance concurrentielle de la valeur de rachat, aussi bien pour les adultes que pour les enfants, ainsi qu’une couverture conjointe abordable, payable au dernier décès ;
  • un régime d’intéressement anti-tabac est offert à ceux qui souscrivent à une assurance vie individuelle et la garantie d’assurance pour enfants est incluse sans prime supplémentaire ;
  • la couverture peut être personnalisée au moyen d’avenants d’assurance vie temporaire, d’assurance décès accidentel, d’exonération des primes, etc. ;
  • avec la proposition électronique Foresters AppPro et à l’Illustrateur de Foresters, les clients bénéficient d’une expérience numérique fluide.

Les personnes qui souscrivent à Avantage Max deviennent membres profitent de bénéfices exclusifs et non-contractuels, notamment LawAssure, les subventions communautaires Foresters Aide et des rabais exclusifs pour les membres.

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Une nouvelle cheffe du développement des affaires au Canada chez Gestion SLC https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/une-nouvelle-cheffe-du-developpement-des-affaires-au-canada-chez-gestion-slc/ Thu, 04 Sep 2025 10:50:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109316 NOUVELLES DU MONDE – Véronique Lauzière prend du galon.

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Véronique Lauzière a été promue directrice générale principale et cheffe du développement des affaires et des relations avec la clientèle au Canada chez Gestion SLC. Diplômée de l’Université Concordia en actuariat (2008) et détentrice du titre de CFA, elle occupait depuis 2022 le poste de directrice générale, distribution institutionnelle.

Dans ses nouvelles fonctions, elle pilotera les relations avec la clientèle institutionnelle et assurera la promotion des solutions de placements de Gestion SLC, tant sur les marchés publics que privés. Elle représentera également Gestion SLC au sein de l’équipe de direction de Sun Life Québec, tout en poursuivant son travail à Montréal.

« Nous sommes ravis que Véronique puisse profiter de notre élan sur le marché québécois », a déclaré Steve Peacher, président général de Gestion SLC dans un communiqué.

Elle relèvera de Tim Boomer, directeur général principal et chef des solutions pour les clients et du développement des affaires en Amérique du Nord chez Gestion SLC. « Sa promotion témoigne de son leadership exceptionnel et de l’incidence importante qu’elle a eue sur nos affaires. Sa vision stratégique, sa connaissance approfondie de l’industrie et sa capacité à favoriser de solides relations avec la clientèle seront essentielles pour poursuivre notre expansion sur le marché canadien », a-t-il précisé.

Avant de rejoindre Gestion SLC, Véronique Lauzière a conseillé des régimes de retraite, des assureurs et divers investisseurs institutionnels, développant une expertise en gestion du risque. Elle a aussi occupé des postes de direction au sein de sociétés de services-conseils au Canada et aux États-Unis, dont Life Works, Morneau Shepell et Willis Towers Watson.

Gestion SLC est un gestionnaire de placements institutionnels à revenu fixe et alternatifs dont l’actif géré est de 408 milliards de dollars canadiens. La marque Gestion SLC désigne les activités de gestion d’actifs institutionnels de la Financière Sun Life, ainsi que les entités Sun Life Capital Management (U.S.) LLC aux États-Unis et Gestion de capital Sun Life (Canada) au Canada.

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Participez au Top des leaders 2025 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/participez-au-top-des-leaders-2025/ Tue, 02 Sep 2025 14:39:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109220 C'est le moment de déposer votre candidature !

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La période de mise en candidature pour le Top des leaders de l’industrie financière du Québec de Finance et Investissement est ouverte. Vous avez jusqu’au lundi 20 octobre pour faire parvenir votre dossier.

Le Top des leaders de l’industrie financière du Québec vise à célébrer les succès des dirigeants et membres de la haute direction de l’industrie financière du Québec, notamment par l’intermédiaire d’un dossier éditorial complet qui sera publié en février prochain.

Pour revivre ou goûter les moments forts de la cérémonie du Top des leaders de l’industrie financière, qui s’est tenue l’année dernière, visionnez cette vidéo.

Le processus de mise en candidature est ouvert à tous. Nous invitons ainsi les entreprises et organisations de l’industrie à soumettre leur dossier avant le 20 octobre prochain.

Pour être admissibles au Top des leaders, les candidats doivent avoir un impact significatif sur les décisions stratégiques de leur organisation ou sur ses activités québécoises. Les personnes qui exercent leurs activités dans les secteurs public ou parapublic, de l’assurance de dommages et de la réglementation ne sont pas admissibles. Les leaders n’ont toutefois pas à résider au Québec pour soumettre leur candidature, à condition qu’ils dirigent les activités québécoises d’une entreprise de l’industrie financière.

Cette initiative n’est pas un programme de récompenses ni un exercice de classement. L’inclusion des leaders n’est pas basée sur le chiffre d’affaires ou les actifs d’une firme.

Catégories du concours

Le Top des leaders s’articule autour de sept catégories. D’abord, six catégories d’entreprises pour lesquelles le dirigeant principal ou le chef des activités québécoises de cette société, ainsi que les membres de la haute direction sont invités à poser leur candidature.

Nous retrouvons dans ce segment les cinq catégories habituelles, auxquelles s’ajoute la toute nouvelle catégorie Cabinets en services financiers spécialisés en distribution. Elle s’adresse à tout cabinet en services financiers ou firme inscrite auprès de l’Autorité des marchés financiers qui regroupe minimalement trois représentants inscrits et qui est spécialisée en distribution de produits et services financiers. Sont ainsi admissibles à déposer leur candidature dans cette nouvelle catégorie les dirigeants des cabinets et des firmes qui pratiquent dans une ou plusieurs des catégories d’inscription suivantes :

  • Assurance de personnes ;
  • Planification financière ;
  • et Assurance collective de personnes.

Puis, nous retrouvons encore cette année la catégorie Leaders / Cadres de l’industrie financière. Celle-ci s’adresse aux cadres, membres de la haute direction, chefs de division qui travaillent au sein des types d’entreprises mentionnés plus bas. Cette catégorie vise à souligner les réussites, non pas du chef de la direction ou du président-directeur général, mais plutôt celles d’un cadre de haut niveau ou d’un responsable d’un secteur d’activité ou d’une division dont le bilan est enviable, et dont les réalisations découlant de son leadership ont un caractère exceptionnel.

Formulaires de candidatures :

Cliquez sur la catégorie qui vous convient le mieux pour trouver les formulaires à compléter.

Les sociétés de courtage de valeurs mobilières ou en assurance de personnes, comme les courtiers en épargne collective, les agents généraux, les cabinets multidisciplinaires qui distribuent des produits et services financiers, etc. : Pour consulter et remplir le formulaire de participation, cliquez ici ;

Les courtiers de plein exercice en valeurs mobilières : Pour consulter et remplir le formulaire de participation, cliquez ici ;

Les sociétés de gestion de portefeuille indépendantes (non liée à une institution financière): Pour consulter et remplir le formulaire de participation, cliquez ici ;

Les institutions financières de dépôt à portée nationale, comme les banques et les coopératives financières : Pour consulter et remplir le formulaire de participation, cliquez ici ;

Les compagnies d’assurance de personnes (les assureurs de dommages sont exclus) : Pour consulter et remplir le formulaire de participation, cliquez ici ;

Les cabinets en services financiers spécialisés en distribution, comme les cabinets en assurance de personnes ; en planification financière ; et en assurance collective de personnes : Pour consulter et remplir le formulaire de participation, cliquez ici ;

Leaders / Cadres de l’industrie financière : Pour consulter et remplir le formulaire de participation, cliquez ici.

Pour toutes questions sur le processus de mise en candidature ou pour soumettre celle-ci, veuillez nous écrire à l’adresse courriel : topleaders@newcom.ca

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De meilleurs résultats que prévu pour iA Groupe financier https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/de-meilleurs-resultats-que-prevu-pour-ia-groupe-financier/ Thu, 07 Aug 2025 11:07:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108909 L’assureur sauve 31 M$.

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Moins de morts, moins de maladies et moins de sinistres : iA Groupe financier a dévoilé des résultats meilleurs que prévu, tandis que le malheur a moins côtoyé ses clients ce printemps.

L’assureur de Québec a mentionné qu’il a réalisé un gain d’expérience de 31 millions de dollars (M$) au deuxième trimestre, ce qui veut dire que les réclamations ont été moins élevées que ses hypothèses.

Les astres ont été bien alignés au Canada tant pour l’assurance-vie, l’assurance collective offerte par les employeurs et l’assurance-dommages, a expliqué le chef des finances, Éric Jobin, lors d’une conférence téléphonique, mercredi avec les analystes financiers.

« Nous avons eu un gain d’expérience avec la mortalité, avec la morbidité (les réclamations pour maladies) pour les assurances collectives, a dit celui qui occupe également les fonctions d’actuaire en chef. Les conditions météorologiques étaient favorables. »

« Je dirais que le gain de 31 M$ s’explique par des petits gains dans chacun des segments », a-t-il précisé.

L’analyste, Darko Mihelic, de RBC Marchés des capitaux, a observé, dans une note, que les gains d’expérience « sont une belle chose, mais nous ne les voyons pas comme soutenables ». En excluant ce gain, ces résultats restent tout de même « solides », selon lui.

L’entreprise, qui portait anciennement le nom d’Industrielle Alliance, ne dévoile pas séparément les résultats pour son segment des garanties distribuées par les concessionnaires automobiles aux États-Unis, mais le chef de la croissance des opérations américaines, Sean O’Brien, a évoqué des améliorations graduelles.

Il a mentionné que la société a ajusté ses prix, ce qui devrait contribuer à l’amélioration des marges. « Nous avons réduit nos dépenses de 5 % dans ce segment. C’est significatif. »

Les conditions économiques ont été défavorables pour les garanties automobiles aux États-Unis au cours des derniers trimestres.

Le président et chef de la direction, Denis Ricard, avait indiqué en entrevue, en février, que la hausse des taux d’intérêt et l’augmentation du prix des automobiles avaient nui au secteur.

« Le client a moins de (marge de manœuvre) parce que, quand il atteint son maximum avec la voiture, après ça, c’est plus difficile de vendre l’extra », avait expliqué le président et chef de la direction.

Les analystes ont posé des questions sur l’acquisition de RF Capital Group pour 370 M$, annoncée la semaine dernière. Denis Ricard a mentionné qu’il ne savait pas encore quel serait le coût encouru pour fidéliser les conseillers de l’entreprise qui exerce ses activités sous la marque Patrimoine Richardson.

Le vice-président exécutif, iA Gestion de patrimoine, Stephan Bourbonnais, a souligné que la rétention des conseillers était essentielle au succès de la transaction. « Nous écoutons les conseillers pour comprendre ce qui est important pour eux. »

iA Groupe financier a l’intention de conserver la marque de Patrimoine Richardson. « Ça se fait dans la continuité et je crois que ça a été bien reçu jusqu’à maintenant », a dit Stephan Bourbonnais.

L’analyste Mike Rizvanovi, de Banque Scotia, a souligné qu’iA Groupe financier avait un trésor de guerre bien garni et que l’entreprise pouvait toujours déployer l’équivalent de 900 M$, même en tenant compte de la récente acquisition.

Denis Ricard a précisé que, si l’entreprise ne parvenait pas à trouver d’autres cibles d’acquisition, elle rachèterait de ses propres actions. Lorsqu’une entreprise rachète des actions, son bénéfice est dilué sur un moins grand nombre de titres.

« Nous n’avons pas l’intention d’empiler notre capital, a dit le PDG. Nous voulons le déployer. Si nous ne sommes pas en mesure de faire des acquisitions, nous allons racheter plus d’actions. »

L’entreprise a annoncé, en même temps, une augmentation de son dividende trimestriel de 10 % à 0,99 $.

iA Groupe financier a dévoilé un bénéfice net attribuable aux actionnaires de 327 M$, en hausse de 53 %, par rapport à 214 M$ à la même période l’an dernier. Le bénéfice ajusté par action a bondi à 3,49 $, en hausse de 27 %.

Avant la publication des résultats, les analystes anticipaient un bénéfice par action de 3,09 $, selon la firme de données financières Refinitiv.

L’action a gagné 3,69 $, ou 2,67 %, à 142,14 $ à la fin de la séance de mercredi à la Bourse de Toronto.

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L’IA propulse les leaders de l’assurance https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/lia-propulse-les-leaders-de-lassurance/ Wed, 30 Jul 2025 11:24:37 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108773 Mais attention aux risques.

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Certaines époques voient émerger une innovation technologique susceptible de changer le monde, forçant les entreprises à s’ajuster ou à disparaître dans l’oubli, juge une étude de McKinsey. Nous sommes dans une telle époque. Après les ères de la révolution industrielle et de l’avènement de l’Internet, voici celle de l’intelligence artificielle (IA).

« Il y a environ deux décennies, écrit McKinsey, alors que le commerce électronique devenait omniprésent et plus sophistiqué, les consommateurs se sont habitués à des commandes fluides et à des livraisons rapides, et en sont venus à attendre ces capacités de la part de tous les commerçants. De la même manière, l’IA a modifié les attentes des consommateurs au point qu’ils exigent désormais une plus grande précision et fiabilité tout au long de leur parcours d’achat, des conversations quasi humaines avec des robots IA (qu’elles soient textuelles ou vocales), des offres et des communications hyper-personnalisées, ainsi que des produits et des interactions à la demande adaptés à leurs besoins. »

Résultats impressionnants

C’est ce qui sera de plus en plus demandé de la part des assureurs. Déjà, quelques firmes ont embrassé la transformation pour en tirer des résultats tangibles. McKinsey constate qu’au cours des cinq dernières années, les leaders en IA chez les assureurs ont produit un rendement total pour les actionnaires (TSR ou Total Shareholder Return) 6,1 fois supérieur à celui des retardataires. Dans d’autres secteurs, cette avance n’est que deux ou trois fois.

Par exemple, l’assureur britannique Aviva a conçu plus de 80 modèles d’IA pour améliorer la performance des réclamations, réduisant le temps d’évaluation dans les cas complexes de 23 jours et abaissant de 65 % le nombre de plaintes des clients. Un autre assureur, dont le nom demeure confidentiel, a recouru à l’IA pour la proposition de devis et la vente de polices d’assurance. Résultat : 80 % des transactions sont passées en ligne, et les scores de satisfaction client, en particulier l’indicateur mesurant la probabilité qu’un client recommande un assureur à une connaissance, ont augmenté de 36 points de pourcentage. Un troisième, anonyme lui aussi, a haussé de 11 % ses ventes hors des heures de bureau en implantant un robot conversationnel (chatbot) qui opère 24 heures par jour, 7 jours par semaine.

Les outils IA

McKinsey dénombre trois grandes disciplines de l’IA susceptibles de trouver une application dans l’industrie de l’assurance.

  • L’IA analytique traditionnelle comprend les modèles dans les données ;
  • L’IA générative améliore ces capacités grâce à une meilleure compréhension des formes de données non structurées et permet d’ajouter une hyperpersonnalisation et de l’empathie dans les réponses ;
  • L’« agentique » dans ses plus récents perfectionnements ajoute des niveaux d’automatisation sans précédent aux flux de travail complexes, permettant aux assureurs d’en maximiser les avantages.

Armés de cette polyvalence, les assureurs utilisent l’IA dans tous les domaines clés, notamment la productivité des ventes et l’hyperpersonnalisation ; l’automatisation et l’amélioration de la précision de la souscription, la gestion améliorée des sinistres ; les opérations de service à la clientèle avec des agents vocaux ; la transformation des fonctions administratives telles que les finances ; l’actuariat et l’informatique.

L’étude de McKinsey s’attarde surtout sur la façon de procéder à une transformation IA, affirmant que pour créer de la valeur commerciale durable, il ne suffit certainement pas de « bizouner » à la marge. Il faut « définir une vision audacieuse et globale du potentiel de l’IA, affirme l’étude, et repenser en profondeur et de manière fondamentale le fonctionnement de divers domaines d’activité (souscription, sinistres, distribution, service client, etc.), en intégrant la technologie dans chaque partie de l’organisation. »

Un avantage majeur de l’IA qui peut en faciliter et en accélérer l’implantation tient à sa « modularité » réutilisable. Sous des applications concrètes très diverses, le même engin IA sous-jacent peut être mis à contribution. Par exemple, une capacité d’IA générative peut être appliquée autant dans le support des services informatiques, dans la création de contenu marketing ou dans la rédaction de documents légaux.

Défis et risques de l’IA

Une implantation IA à l’échelle de l’entreprise présente des défis et des risques considérables :

  • Risques de sécurité ;
  • coûts élevés ;
  • le risque d’être emprisonné dans l’étau de fournisseurs clés, le manque de recrues qualifiées ;
  • la résistance culturelle, des manques dans la gouvernance et le frein imposé par des systèmes informatiques hérités

Susciter une vigoureuse culture de changement est un atout capital. De plus, à la base, il faut accroître considérablement les données au fondement de l’IA et leur traitement.

McKinsey propose quelques approches prudentes pour aborder le dossier IA : commencer une implantation dans deux ou trois secteurs d’activité seulement, qu’il s’agisse des ventes, de la tarification ou des réclamations. Et le choix de ces secteurs doit offrir un maximum d’impacts mesurables.

Attention aux risques. L’étude de McKinsey ne s’y attarde pas, mais ils peuvent être névralgiques, avertit une étude de Morningstar DBRS. « En fin de compte, les entreprises n’ont pas le choix d’investir en IA pour demeurer concurrentielles », reconnaît Nadja Dreff, vice-présidente senior et responsable du secteur Global Insurance & Pension Ratings chez Morningstar DBR. « Toutefois, elles ne doivent pas perdre de vue l’importance de disposer de cadres de gestion des risques adaptés. Du point de vue de la notation de crédit, l’IA peut à la fois renforcer et nuire à la solidité d’une franchise en affectant l’expérience client. Et, bien qu’elle puisse améliorer la rentabilité grâce à des gains d’efficacité, elle contribue généralement aussi à augmenter les risques opérationnels, notamment les risques juridiques et de conformité. »

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