assurance collective | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/tag/assurance-collective/ Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 21 Oct 2025 14:37:50 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png assurance collective | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/tag/assurance-collective/ 32 32 Assureurs : année faste pour les activités d’investissement https://www.finance-investissement.com/outils_/livres-blancs/assureurs-annee-faste-pour-les-activites-dinvestissement/ Tue, 14 Oct 2025 10:11:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110339 Le résultat de ces activités a été élevé en 2024, par rapport à 2023.

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L’année 2024 s’avère une autre année de croissance pour les assureurs de personnes avec une hausse des primes directes souscrites au Québec de 3,2 %, selon le Rapport annuel sur les institutions financières et les agents d’évaluation du crédit de l’Autorité des marchés financiers (AMF). C’est un ralentissement par rapport à la croissance annuelle de 11,8 % en 2023, mais quand même une huitième année d’augmentation au cours des dix dernières années. Par ailleurs, les résultats d’investissement nets des assureurs montrent une montée spectaculaire en 2024 par rapport à l’année précédente.

Les assureurs québécois, pour leur part, enregistrent une meilleure année encore avec une hausse de 5,3 % en 2024 par rapport à l’année précédente, après celle de 15,3 % en 2023. C’est leur dixième année de croissance consécutive. Sur les 70 assureurs que suit l’AMF, 13 sont québécois, détenant la part du lion du marché dans une proportion de 59,2 %, une hausse de 1,2 point de pourcentage par rapport à 2023, alors que 37 assureurs canadiens se partagent une part de 40 % (part en diminution de 1,2 point) et 20 assureurs étrangers, une part de 0,8 %.

En 2024, tous les secteurs affichent des hausses annuelles de leurs primes directes souscrites au Québec, sauf celui des rentes individuelles. Les augmentations sont de 7,4 % pour le secteur de l’assurance accidents et maladie collective, 5,5 % pour l’assurance vie individuelle, 2,3 % pour l’assurance accidents et maladie individuelle, 0,8 % pour l’assurance vie collective, et 1,7 % pour les rentes collectives. Le secteur des rentes individuelles, quant à lui, présente une diminution de ses primes de 6,5 %.

Dans cinq des six secteurs d’activité, les assureurs québécois dominent pour les primes directes souscrites, sauf dans le secteur des produits d’assurance vie individuelle. Le secteur des rentes individuelles est celui où la mainmise des acteurs québécois est la plus forte, leur part de marché s’établissant à 85,4 %. Ici, la part du lion revient à l’Industrielle Alliance-Vie, avec des primes directes souscrites de 2,7 milliards de dollars (G$), ce qui lui vaut une part de marché de 69,7 % du sous-secteur des rentes individuelles.

Viennent ensuite les rentes collectives (78,3 %) où l’Industrielle Alliance-Vie domine encore, ses primes de 2 G$ lui réservant une part de marché de 61,4 % de ce sous-secteur. Suivent l’assurance accidents et maladie collective et l’assurance vie collective (toutes deux à 59,7 %), et l’assurance accidents et maladie individuelle (49,4 %). Seul le secteur de l’assurance vie individuelle est dominé par les assureurs canadiens, leur part de marché s’élevant à 68,1 %.

La concentration du marché s’est accrue en 2024 chez les quatre principaux assureurs, qui accaparent maintenant 69,6 % du marché au Québec, comparé à 68,9 % en 2023 et 68,1 % en 2022. Les dix premiers assureurs monopolisent 92,3 % du marché, un léger fléchissement par rapport à 93 % en 2023 et 92,7 % en 2022.

En tout, six des 10 principaux acteurs en termes de primes directes souscrites au Québec accusent de légères baisses dans leur part de marché en 2024 par rapport à 2022. Leurs diminutions semblent profiter à iA Groupe financier, dont la part de marché est passée de 22,4 % en 2022 à 25,7 % en 2023, puis à 26,9 % en 2024. Mouvement Desjardins, deuxième au palmarès, a vu sa part fléchir, mais à peine, de 15,4 % en 2022 à 15,2 % en 2024.

De 2022 à 2024, Beneva a vu sa part de marché passer de 16 % à 14,8 %, Sun Life, de 14,4 % à 12,7 %, Manuvie, de 8,7 % à 8,2 %, Great-West, de 10 % à 8,2 %. La Banque Royale du Canada a fait une légère avancée, de 2 % en 2022, sa part de marché est passée à 2,5 % en 2024.

La montée de l’Industrielle Alliance-Vie s’avère toujours aussi irrésistible, ses primes directes souscrites au Québec s’élevant à 6,73 G$ en 2024. L’assureur est suivi par Desjardins Financière, avec des primes de 3,8 G$ en 2024, Beneva (3,7 G$) et Sun Life du Canada (3,2 G$).

L’Industrielle Alliance-Vie perd son premier rang quand on retient les primes directes souscrites récoltées uniquement en assurance vie individuelle. À ce chapitre, iA arrive au troisième rang avec des primes de 908 M$ derrière les 946 M$ de Canada sur la Vie et les 1,2 G$ de la Sun Life. Manuvie, Desjardins Financière et Beneva occupent les rangs suivants avec des primes souscrites en assurance vie individuelle de 772 M$, 500 M$ et 241 M$, respectivement.

Par ailleurs, les résultats financiers des assureurs qui font affaire au Québec sont bons. Une baisse des activités d’assurance de 6,9 % en 2024 par rapport à 2023, pour un total de 9,1 G$ en 2024, est largement compensée par une augmentation des résultats d’investissement nets de 403 %, passant de 1,3 G$ en 2023 à 6,3 G$ en 2024. L’actif total de l’industrie se situait en 2024 à 1,32 billion de dollars, celui des fonds distincts s’élevant à l’intérieur de ce total à 517 G$.

Le rapport de l’AMF ne le précise pas, mais cette hausse des résultats d’investissement ne correspond pas uniquement à un taux de rendement de 14,1 %, en baisse par rapport au taux de 14,9 % en 2023, mais plus probablement à une injection de capital frais. Au final, l’industrie affiche un bénéfice net de 15,6 G$ en 2024, une hausse de 10,5 % par rapport à l’année précédente.

La solvabilité demeure solide. L’évolution du ratio total de capital moyen pour les cinq dernières années confirme que les assureurs de personnes au Québec « restent bien capitalisés, avec des ratios largement supérieurs au seuil minimal de 90 % », indique le rapport de l’AMF. En fait ces ratios en 2024 s’établissent à 135 % pour les assureurs québécois et à 138 % pour les assureurs canadiens.

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Participez au Top des leaders 2025 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/participez-au-top-des-leaders-2025/ Tue, 02 Sep 2025 14:39:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109220 Dernière chance de soumettre votre candidature !

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La période de mise en candidature pour le Top des leaders de l’industrie financière du Québec de Finance et Investissement est ouverte. Vous avez jusqu’au 26 octobre pour faire parvenir votre dossier.

Le Top des leaders de l’industrie financière du Québec vise à célébrer les succès des dirigeants et membres de la haute direction de l’industrie financière du Québec, notamment par l’intermédiaire d’un dossier éditorial complet qui sera publié en février prochain.

Pour revivre ou goûter les moments forts de la cérémonie du Top des leaders de l’industrie financière, qui s’est tenue l’année dernière, visionnez cette vidéo.

Le processus de mise en candidature est ouvert à tous. Nous invitons ainsi les entreprises et organisations de l’industrie à soumettre leur dossier avant le 26 octobre prochain.

Pour être admissibles au Top des leaders, les candidats doivent avoir un impact significatif sur les décisions stratégiques de leur organisation ou sur ses activités québécoises. Les personnes qui exercent leurs activités dans les secteurs public ou parapublic, de l’assurance de dommages et de la réglementation ne sont pas admissibles. Les leaders n’ont toutefois pas à résider au Québec pour soumettre leur candidature, à condition qu’ils dirigent les activités québécoises d’une entreprise de l’industrie financière.

Cette initiative n’est pas un programme de récompenses ni un exercice de classement. L’inclusion des leaders n’est pas basée sur le chiffre d’affaires ou les actifs d’une firme.

Catégories du concours

Le Top des leaders s’articule autour de sept catégories. D’abord, six catégories d’entreprises pour lesquelles le dirigeant principal ou le chef des activités québécoises de cette société, ainsi que les membres de la haute direction sont invités à poser leur candidature.

Nous retrouvons dans ce segment les cinq catégories habituelles, auxquelles s’ajoute la toute nouvelle catégorie Cabinets en services financiers spécialisés en distribution. Elle s’adresse à tout cabinet en services financiers ou firme inscrite auprès de l’Autorité des marchés financiers qui regroupe minimalement trois représentants inscrits et qui est spécialisée en distribution de produits et services financiers. Sont ainsi admissibles à déposer leur candidature dans cette nouvelle catégorie les dirigeants des cabinets et des firmes qui pratiquent dans une ou plusieurs des catégories d’inscription suivantes :

  • Assurance de personnes ;
  • Planification financière ;
  • et Assurance collective de personnes.

Puis, nous retrouvons encore cette année la catégorie Leaders / Cadres de l’industrie financière. Celle-ci s’adresse aux cadres, membres de la haute direction, chefs de division qui travaillent au sein des types d’entreprises mentionnés plus bas. Cette catégorie vise à souligner les réussites, non pas du chef de la direction ou du président-directeur général, mais plutôt celles d’un cadre de haut niveau ou d’un responsable d’un secteur d’activité ou d’une division dont le bilan est enviable, et dont les réalisations découlant de son leadership ont un caractère exceptionnel.

Formulaires de candidatures :

Cliquez sur la catégorie qui vous convient le mieux pour trouver les formulaires à compléter.

Les sociétés de courtage de valeurs mobilières ou en assurance de personnes, comme les courtiers en épargne collective, les agents généraux, les cabinets multidisciplinaires qui distribuent des produits et services financiers, etc. : Pour consulter et remplir le formulaire de participation, cliquez ici ;

Les courtiers de plein exercice en valeurs mobilières : Pour consulter et remplir le formulaire de participation, cliquez ici ;

Les sociétés de gestion de portefeuille indépendantes (non liée à une institution financière): Pour consulter et remplir le formulaire de participation, cliquez ici ;

Les institutions financières de dépôt à portée nationale, comme les banques et les coopératives financières : Pour consulter et remplir le formulaire de participation, cliquez ici ;

Les compagnies d’assurance de personnes (les assureurs de dommages sont exclus) : Pour consulter et remplir le formulaire de participation, cliquez ici ;

Les cabinets en services financiers spécialisés en distribution, comme les cabinets en assurance de personnes ; en planification financière ; et en assurance collective de personnes : Pour consulter et remplir le formulaire de participation, cliquez ici ;

Leaders / Cadres de l’industrie financière : Pour consulter et remplir le formulaire de participation, cliquez ici.

Pour toutes questions sur le processus de mise en candidature ou pour soumettre celle-ci, veuillez nous écrire à l’adresse courriel : topleaders@newcom.ca

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BFL Canada nomme trois associés directeurs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/bfl-canada-nomme-trois-associes-directeurs/ Tue, 21 May 2024 10:51:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100761 NOUVELLES DU MONDE – Ils se joignent au bureau de Montréal.

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BFL Canada, une importante société de gestion de risques, de courtage d’assurance et de services-conseils en avantages sociaux, annonce la nomination de Patrick Leroux, Stephen Atkinson et Dan Coyle à titre d’associés directeurs.

Patrick Leroux évolue dans l’industrie de l’assurance depuis plus de 30 ans. Il a principalement œuvré comme responsable en relations client et en développement des affaires. Chez BFL Canada, il sera chargé de superviser toutes les étapes de courtage. Il devra mettre en œuvre des initiatives stratégiques destinées à améliorer la proposition de valeur de BFL Canada pour ses clients afin d’accélérer la croissance de l’entreprise.

Stephen Atkinson a plus de 17 ans d’expérience, notamment dans des secteurs d’activité impliquant des produits et des solutions d’assurance. Il a occupé des rôles de haute direction au sein de diverses entreprises. Dans ses nouvelles fonctions, il assurera les relations clients incluant ce qui a trait à la création de valeur, à l’engagement et à la croissance y compris les services de courtage et le leadership.

Dan Coyle détient également plus de 17 ans d’expérience dans le secteur de l’assurance, nourrie par une connaissance approfondie du monde des affaires et de la souscription. Il est réputé pour sa capacité à trouver des solutions novatrices pour les risques complexes et émergents destinés aux entreprises au niveau national et international. Dans le cadre de son nouveau rôle, il sera responsable de tous les aspects des activités de courtage et appuiera les stratégies de l’entreprise dans le but d’accélérer la croissance et la rentabilité de BFL Canada.

« Ces trois importantes nominations témoignent de l’engagement de BFL Canada à investir stratégiquement dans l’acquisition des meilleurs talents. En outre, ceci reflète parfaitement notre modèle d’affaires et notre culture uniques, ainsi que la vision et les objectifs de notre entreprise, afin de renforcer la position de BFL Canada en tant que partenaire de premier plan en matière de solutions d’assurance et de gestion de risques. », a indiqué Lisa Giannone, présidente et chef des opérations de BFL Canada.

« Nous sommes ravis d’accueillir ces trois professionnels hautement respectés et reconnus pour leur contribution au domaine de l’assurance et de la gestion de risques au Québec. Leur expertise collective renforcera notre capacité à offrir une orientation stratégique et un service sans pareil à nos clients de Montréal et de l’Est du Canada, ainsi qu’à répondre à leurs besoins en constante évolution et à relever les défis complexes en matière de risques à l’échelle nationale et internationale », a pour sa part signalé Frédérik Pelaez, vice-président exécutif de l’Est, et responsable exécutif de la pratique des services-conseils en matière de risques.

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Leader dynamique https://www.finance-investissement.com/edition-papier/top-des-leaders-de-lindustrie-financiere/leader-dynamique/ Tue, 13 Feb 2024 23:52:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98816 Avec son équipe, il a contribué à la croissance de son secteur.

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Le secteur de l’assurance collective de Beneva a crû de manière importante sous la direction d’Éric Trudel, son ­vice-président exécutif et leader, Assurance collective.

Ses primes ont progressé au rythme annuel composé de 5,5 %, de 2019 à 2022, surpassant la moyenne du marché. Pour les six premiers mois de 2023, le secteur de l’assurance collective affiche un résultat net de 28 M$ et des revenus totaux de 1,8 G$, soit une marge bénéficiaire supérieure à celle des années précédentes.

Entre autres, sa part de marché en primes directes souscrites au ­Québec en assurance et maladies collectives est passée de 26,3 % en 2019 à 27,1 % en 2022, selon le rapport annuel sur les institutions financières de l’Autorité des marchés financiers.

De plus, le taux de rétention de la clientèle existante est passé de 93,2 % en 2020 à 97,3 % en 2023, ce qui est également plus élevé que celui du marché. Tout ça alors que l’assureur opérait une transition ayant mené au regroupement de La Capitale et SSQ Assurance.

« C’est ma grande fierté, ­affirme-t-il. En plein processus d’intégration, on a réussi à maintenir et même améliorer notre service. »

Ces résultats reposent en grande partie sur une discipline de tarification rigoureuse adoptée par Beneva. « ­Nous avons choisi de maintenir nos tarifs plutôt que de les abaisser pour augmenter le volume de vente, une pratique qui peut conduire à des groupes de clients non rentables, explique Éric Trudel. Nous nous sommes ainsi concentrés sur la rétention de clients plutôt que sur l’acquisition de nouveaux clients à tout prix. »

Cette approche a été soutenue par le conseil d’administration afin de trouver un équilibre entre croissance et rentabilité, ­ajoute-t-il. « ­Nous nous sommes assurés de bien communiquer notre stratégie à l’interne pour que tout le monde travaille dans la même direction. Les équipes de vente sont naturellement enclines à vendre plus, alors que l’équipe de tarification veut maintenir les prix. Nous avons également ajusté la rémunération des équipes de vente pour nous baser sur une croissance nette plutôt que sur le volume des ventes. »

Compte tenu de cette performance ainsi que de diverses initiatives sur le plan de l’innovation, le jury du ­Top des leaders de l’industrie financière du Québec nomme Éric Trudel lauréat de la catégorie Leaders/cadres de l’industrie financière.

« ­Il gère une branche d’activité qui connaît une rentabilité impressionnante et une saine gestion. Ses initiatives mises de l’avant en matière d’innovation en vue d’améliorer l’expérience des clients ainsi que sur le plan de la gestion des risques sont remarquables. Bravo ! » souligne le jury.

Éric Trudel est fier que la fusion des deux assureurs ait conféré une position de leadership à Beneva dans le marché québécois. « ­Nous sommes au premier rang, devant Desjardins, qui a autour de 20 % de part de marché. Au ­Canada, nous sommes cinquième avec 6 % environ de part de marché. Comme nous sommes maintenant très bien positionnés sur le territoire québécois, notre prochain axe de développement, ce sera d’attaquer le marché de l’Ontario. »

Éric Trudel gère un secteur de près de 1 500 employés chez Beneva. Lui qui cumule une expérience de plus de 25 ans dans le domaine de l’assurance a toujours privilégié une approche de leadership basé sur la proximité avec ses équipes.

Il a notamment institué des rencontres en petits groupes qu’il a baptisées les « ­Jasettes avec Éric » et qui favorisent un contact direct et constructif avec ses collaborateurs. « Chaque fois, j’en ressors enrichi. Je suis aussi quelqu’un de super optimiste et dynamique. J’essaye de transmettre cette énergie à mes équipes quand il faut trouver des solutions à certains problèmes », raconte-t-il.

Ces dernières années, Beneva a mis en œuvre plusieurs démarches d’innovation. Une fois le regroupement terminé, l’assureur s’est lancé dans un vaste chantier : la modernisation de son écosystème technologique. Un projet ambitieux, mené par Éric Trudel et son équipe, qui vise à établir un système « moderne et performant, le premier du genre au ­Canada », ­dit-il.

Ce nouveau système est construit en assemblant différents logiciels distincts et avancés, entre autres ­Global ­IQX de Majesco pour la soumission et le renouvellement des contrats, V3locity de Vitech pour l’administration des contrats, Telus Santé pour la gestion des prestations de santé et dentaire et Fineos, notamment pour la gestion des prestations vie, maladies graves et assurance salaire.

« ­Cela nous permet de créer un écosystème intégré qui sera relié à l’espace client et à notre application mobile. Ce projet contribue non seulement à l’amélioration de l’expérience client, mais aussi à la simplification des processus pour les employés », précise Éric Trudel, qui détient un baccalauréat en actuariat de l’Université ­Laval et est ­Fellow de l’Institut canadien des actuaires.

« ­Au plus fort des travaux, 275 personnes travaillaient sur ce chantier à temps plein, ­ajoute-t-il. À la fin de 2023, nous avons amorcé un projet pilote avec deux groupes de clients, un au ­Québec et l’autre à Vancouver. Tout se passe bien jusqu’à maintenant. En 2024, notre objectif est d’ajouter d’autres fonctionnalités et de tester le système chez plus de groupes. » ­Le déploiement à grande échelle est prévu en 2025 et vise notamment à simplifier le travail des employés.

La santé mentale, un enjeu sociétal plus présent que jamais depuis la pandémie, préoccupe Beneva. En 2021, sous le leadership d’Éric Trudel, l’assureur a participé à la création de la Chaire de recherche Relief en santé mentale à l’Université Laval, qui a pour mission de développer des connaissances scientifiques sur la santé mentale et les pratiques d’autogestion, particulièrement dans les milieux de travail.

« ­On fait beaucoup d’autogestion en santé physique, à l’aide d’applications qui permettent de suivre son état de santé, par exemple, mais moins en santé psychologique. On a donc décidé d’investir dans ce domaine dans une optique de prévention. »

En septembre 2023, Beneva est devenu le premier assureur collectif à rembourser le service d’accompagnement individuel en autogestion en soins psychologiques offert par son partenaire Relief.

Cette mesure « vient compenser dans une certaine mesure la difficulté d’obtenir des soins psychologiques que l’on vit actuellement ».

Un autre défi qui a mobilisé l’équipe d’Éric Trudel est l’accessibilité et le coût des médicaments, en hausse constante, ce qui se reflète sur les primes d’assurance collective. Beneva a ainsi pris l’initiative de ne plus rembourser les médicaments biologiques lorsqu’un biosimilaire est disponible, sauf en cas d’exception médicale. « ­Selon nos plus récentes données, cela a permis à nos preneurs de générer des économies entre 1,5 % et 2 % sur le coût des médicaments », précise-t-il.

Sous la gouverne d’Éric Trudel, Beneva a également été le premier assureur québécois à offrir la garantie d’affirmation de genre à même son offre d’assurance collective. À cet effet, l’entreprise rembourse, en complémentarité de ce qui est remboursable par l’État, les frais admissibles reliés à la modification des caractéristiques sexuelles d’une personne assurée ayant obtenu un diagnostic de dysphorie de genre dans le but de les harmoniser avec le genre ressenti par ­celle-ci.

Beneva accentue également ses efforts pour prévenir la fraude aux assurances en déployant une solution basée sur l’intelligence artificielle. « ­On a développé un algorithme qui repère des pratiques douteuses. Plutôt que d’y aller de façon aléatoire, cela nous a permis d’avoir des audits mieux ciblés permettant de récupérer plus de sommes pour nos preneurs », se réjouit-il.

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Novacap, consolidateur en gestion de patrimoine pour familles fortunées  https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/novacap-consolidateur-en-gestion-de-patrimoine-pour-familles-fortunees/ Wed, 20 Oct 2021 11:29:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=82781 Adossé à un fonds de 417 M$, Novacap entend participer à la consolidation, au Québec et au Canada, du secteur de la gestion de patrimoine pour familles fortunées.

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« Les banques contrôlent les deux-tiers de ce domaine en émergence et en forte croissance. Toutefois, les clients recherchent des offres spécialisées. Hors du milieu bancaire, les firmes de gestion de patrimoine pour familles fortunées sont relativement petites et leur portée est souvent de nature régionale seulement », dit Marcel Larochelle, associé directeur chez Novacap.

Spécialiste du placement privé et du rachat d’entreprises avec plus de 8 G $ d’actifs sous gestion, Novacap a clôturé en septembre dernier le tout premier fonds canadien de placement privé spécialisé en services financiers. Il est doté d’une enveloppe de 417 M$.

Quatre secteurs sont dans la ligne de mire du fonds Novacap Services Financiers : l’assurance, l’infrastructure financière, le prêt non-bancaire et la gestion de placements.

« Dans ces quatre grands secteurs, nous regardons plusieurs sous-secteurs. Par exemple, en gestion de placements, il y a la clientèle institutionnelle mais aussi les firmes de gestion de patrimoine pour familles fortunées. Notre focus se porte davantage sur ce dernier sous-secteur », signale Marcel Larochelle.

Modus operandi 

Novacap a comme règle de prendre des positions majoritaires dans des entreprises profitables de taille moyenne œuvrant dans des secteurs à la fois fragmentés et dynamiques.

« Ces entreprises ont déjà du succès. Elles sont dirigées par des entrepreneurs qui ont de l’ambition et qui veulent rester actionnaires à long terme de leur entreprise. Notre rôle consiste à injecter du capital et à mettre en place des stratégies qui accéléreront leur croissance, que ce soit de façon organique ou par fusions et acquisitions. Nous voulons que ces entreprises deviennent des leaders de classe mondiale dans leurs secteurs respectifs », explique Marcel Larochelle.

Le fonds Novacap Services Financiers est déjà en train de chambouler le paysage canadien de l’assurance collective et de l’assurance générale.

En octobre 2020, Novacap prenait une participation majoritaire dans AGA, un important cabinet montréalais en assurances et rentes collectives dirigé par Martin Papillon. Un an plus tard, AGA procédait aux acquisitions du cabinet d’assurance collective de Québec WBL et de PPI Collectif, la division d’assurance collective de l’agent général PPI, filiale de iA Groupe financier. Lors de l’annonce de l’achat de PPI Collectif, Martin Papillon déclarait qu’AGA faisait « une avancée importante au Canada anglais ».

Selon Marcel Larochelle, AGA est « déjà un leader innovant » ayant la capacité de s’imposer et d’accroître l’efficacité du secteur fragmenté des assurances et rentes collectives au Canada.

En assurance de dommages, le champion de Novacap porte le nom de GroupAssur. Établi à Montréal, GroupAssur est un agent général œuvrant en assurance commerciale. En mars dernier, GroupAssur annonçait sa fusion avec Assurances Évolution devenant ainsi, selon ses termes, « le plus important agent général indépendant canadien en assurance dommage ».

Dans le cas de l’infrastructure financière, le champion du nom d’Accurate Group se trouve à Cleveland. Selon Marcel Larochelle, Accurate Group est un « leader » du marché de la technologie de gestion des évaluations immobilières, des informations sur les titres de propriété et des solutions de clôture électronique dans le secteur du financement immobilier.

En gestion de patrimoine pour familles fortunées, la place est à prendre. « Nous sommes intéressés à bâtir une plateforme pancanadienne via une firme de qualité, avec des entrepreneurs expérimentés ayant de la vision et de l’ambition », dit Marcel Larochelle.

Ex-président et chef de la direction de UBS Global Asset Management au Canada et ex-vice-président exécutif et chef de la direction financière chez Fiera Capital, Marcel Larochelle a trente-sept ans d’expérience dans l’industrie financière. « J’ai toujours baigné dans cet univers », dit-il en évoquant ses diverses expériences professionnelles, incluant ses débuts chez iA Groupe Financier. Il a notamment créé la filiale de gestion de placements de Mercer au Canada.

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Le modèle était épuisé https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-modele-etait-epuise/ Wed, 13 Oct 2021 12:08:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=82742 AFL se recentre en assurances générales et collectives.

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À la surprise générale, IDC Worldsource a annoncé le 4 octobre dernier l’acquisition des activités d’investissement ainsi que d’assurance vie et maladie d’AFL Groupe Financier.

Un peu plus de 200 conseillers, majoritairement situés dans la région de la Capitale-Nationale, rejoignent ainsi l’enseigne d’IDC. Environ 750 M$ d’actifs seront désormais gérés par IDC. Le volume de primes n’est pas connu.

Joint par Finance et Investissement, le président-directeur général d’AFL, Yan Charbonneau, explique avoir pris les devants.

« Je n’ai pas été sollicité. J’ai moi-même contacté IDC afin de lancer la dynamique qui allait mener à la transaction. J’estime que le modèle d’affaires des agences générales régionales en assurance vie et maladie est épuisé. Les volumes de primes exigés par les assureurs sont de plus en plus importants. En conséquence, les contrats directs avec les assureurs sont beaucoup plus difficiles, sinon impossibles, à maintenir », dit-il.

Et cela, poursuit-il, a été nuisible aux marges bénéficiaires d’AFL.

Deux facteurs supplémentaires ont accentué cette pression. « Les coûts de conformité sont en augmentation. Il en est de même des coûts en technologies. Répondre à ces défis demande de grandes capacités financières », signale Yan Charbonneau.

Au final, AFL n’avait pas grand choix. « En assurance vie et maladie, il faut être un grand acteur pancanadien afin de satisfaire aux exigences des assureurs. Mais où sont les cibles d’acquisitions ? Les opportunités d’achats sont rares », constate-t-il.

La patron d’AFL a plutôt choisi de concentrer ses ressources en assurances générales et en assurances collectives. « Nous sommes l’IDC de l’assurance générale et collective. Dans ces deux secteurs, nous sommes parmi les principaux consolidateurs au pays », dit-il.

Rappelons que le groupe que pilote Yan Charbonneau a fait l’acquisition en septembre dernier d’un cabinet d’assurances collectives des Maritimes et, en avril, d’un cabinet albertain revendiquant un volume de primes de 75 M$.

Les gagnants

D’après Yan Charbonneau, les courtiers et les conseillers en sécurité financière sortent gagnants de la transaction. « L’offre sera plus diversifiée. Et les conseillers auront accès à d’importantes ressources de télémarketing et de référencement », soutient-il.

Cinq employés d’AFL passent dans les rangs d’IDC. « Certains ont 20 ou 25 ans d’expérience chez AFL ! Je voulais qu’ils puissent œuvrer dans une organisation solide et fiable comme IDC », dit Yan Charbonneau.

IDC ne s’arrêtera pas là

« Pour nous chez IDC, il s’agit d’une acquisition importante, dit Phil Marsillo, président d’IDC, à Finance et Investissement. Elle renforce notre plan stratégique qui est d’être présent partout au Québec sous le leadership de Christian Laroche. Nous continuons à avancer. »

D’autres acquisitions sont-elles en gestation ? « Il y en aura certainement d’autres. La consolidation a déjà touché le monde des assureurs. C’est maintenant au tour de la distribution », affirme le patron d’IDC.

À l’instar de Yan Charbonneau, Phil Marsillo évoque les forces favorisant la consolidation chez les agents généraux en assurance de personnes. « Un grand agent général peut investir davantage en technologies, en formations, en logiciels d’arrière-guichet, en conformité, etc. Et comme nous avons tous les contrats directs avec les assureurs, les conseillers ne subissent aucune pression pour le maintien des contrats en place », dit-il.

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Desjardins lance Omni https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/desjardins-lance-omni/ Fri, 12 Mar 2021 13:04:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=78401 Une application mobile pour que les employés accèdent à leurs régimes d’assurance et d’épargne-retraite collectives Desjardins.

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Desjardins lance Omni, sa nouvelle application mobile pour simplifier la gestion de ses régimes d’assurance collective et d’épargne-retraite collective. L’application réunit les applications Réclamation 360° et Votre Parcours au même endroit.

Avec Omni, les utilisateurs peuvent soumettre rapidement leurs réclamations de soins de santé, effectuer toutes leurs transactions d’épargne-retraite et accéder aux outils dont ils ont besoin directement sur leur appareil mobile.

« L’application Omni offrira à nos adhérents une expérience simplifiée et améliorée tout en leur donnant les ressources pour prendre en main leur santé et leur mieux-être financier, affirme

Josée Dixon, vice-présidente principale, Assurance pour les groupes et les entreprises. Avec Omni, nos participants pourront désormais planifier leurs projets d’épargne à même leur appareil mobile. »

Les participants possédant des comptes d’épargne-retraite collective pourront à l’aide de l’application :

  • Adhérer et cotiser à leur régime;
  • modifier leurs directives de placement;
  • désigner leurs bénéficiaires;
  • établir leurs objectifs de retraite;
  • profiter d’outils et d’astuces pour prendre leurs finances en main;
  • s’inscrire à des webinaires sur différents sujets comme le budget ou l’investissement;
  • consulter leurs taux de rendement;
  • télécharger leurs relevés électroniques.

Les clients en assurance collective pourront, quant à eux :

  • soumettre une réclamation;
  • afficher leur carte de paiement pour la présenter à un professionnel de la santé;
  • accéder au service de télémédecine ou à la plateforme À votre santé 360° (si inclus dans leur régime);
  • consulter l’historique de leurs réclamations;
  • vérifier le solde de leur compte de dépenses de frais de santé;
  • gérer leur liste de professionnels de la santé;
  • adhérer au dépôt direct.

Pour se connecter, les clients pourront utiliser une connexion par mot de passe, mais également la reconnaissance faciale ou leur empreinte digitale.

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Montant record de prestations pour les assureurs de personnes en 2019 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/montant-record-de-prestations-pour-les-assureurs-de-personnes-en-2019/ Thu, 24 Sep 2020 12:06:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=75319 Il s’agit d’une hausse de 60 % par rapport à 2009.

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Les assureurs ont versé 103 milliards de dollars (GS) en prestations aux Canadiens en 2019, selon le rapport de l’Association canadienne des compagnies d’assurances de personnes (ACCAP). Il s’agit d’une hausse de 60 % par rapport au montant versé il y a dix ans de cela.

Dans le détail de ces 103 G$, on compte :

  • 53,3 G$ de paiements de rentes de retraite;
  • 38,1 G$ de prestations d’assurance maladie pour les médicaments d’ordonnance et des services de santé complémentaires;
  • et 12,1 milliards de prestations d’assurance vie.

Il est important de noter que plus de 90 % des prestations sont allées à des assurés de leur vivant.

« Les prestations d’assurances vie et maladie rendent la vie plus abordable et plus sûre pour environ quatre Canadiens sur cinq, commente Stephen Frank, président et chef de la direction de l’ACCAP. Les prestations fournies par les assureurs permettent aux Canadiens d’avoir accès aux médicaments d’ordonnance, de vivre plus confortablement leurs années de retraite, ou de remplacer un revenu en cas de maladie ou lors du décès d’un être cher. »

Selon le rapport, les assureurs de personnes protègent financièrement plus de 29 millions de Canadiens. Si l’on prend les assurances elles-mêmes, 22 millions de Canadiens possèdent une assurance pour 5 T$, 26 millions ont une assurance maladie complémentaire et 8 millions confient la gestion de leur épargne-retraite à l’industrie de l’assurance.

En 2019, les assureurs de personnes ont encaissé un revenu-primes de 122 G$. Cette progression sur 12 mois est attribuable avant tout aux rentes et aux fonds distincts (+5,2 %), mais aussi à l’assurance vie (+ 5,1 %) et à l’assurance maladie (4,1 %).

À noter que 81 % des primes d’assurance vie servent à l’achat de polices individuelles et donc 19 % pour des polices collectives, alors qu’à l’inverse 90 % de l’assurance maladie est obtenue dans le cadre d’un régime collectif.

Une source d’argent pour le gouvernement

Les assureurs sont également une source importante d’argent pour le gouvernement. Ils sont notamment une source importante de placements à long terme, puisque 90 % des actifs de ceux-ci sont détenus dans des placements à long terme. Du côté des investissements mêmes, 52 G$ sont dans des investissements en infrastructure, 121 G$ sont dans des obligations provinciales, territoriales et municipales et 26 G sont dans des obligations du gouvernement fédéral.

Les assureurs des personnes canadiens contribuent fiscalement également. En 2019, les assureurs ont versé 2,7 G$ au gouvernement en taxes et impôts et 5,6 G$ à ceux des provinces et territoires.

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Réduction des primes de régimes médicaux collectifs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/reduction-des-primes-de-regimes-medicaux-collectifs/ Fri, 17 Apr 2020 20:33:35 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=65802 Des compagnies d'assurance canadiennes réduisent leurs primes dans le but d'aider les petites et moyennes entreprises aux prises avec des difficultés liées à la pandémie de la COVID-19.

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Le déclin des demandes de prestations pour soins dentaires et de certaines prestations de soins de santé étendues a poussé la Compagnie d’assurance du Canada sur la vie à offrir des ajustements de primes pour les régimes collectifs parrainés par les employeurs.

Le président de l’assureur établi à Winnipeg, Jeff Macoun, a affirmé que les réductions seraient de 50 % pour les soins dentaires et de 20 % pour la vision et les prestations de soins de santé étendues, à l’exclusion des médicaments sur ordonnance.

« Contrairement à un report des primes, les économies réalisées grâce à la réduction des primes n’auront pas à être remboursées plus tard », a-t-il indiqué dans un communiqué.

« Les réductions appliquées tiennent compte du fait que certains prestataires de soins de santé offrent maintenant des traitements virtuellement, tandis que d’autres sont contraints de limiter leurs services. »

La Canada Vie a précisé que les médicaments sur ordonnance n’étaient pas inclus parce que ces services sont essentiels et que le nombre de demandes n’a pas diminué.

Les ajustements de primes seront appliqués rétroactivement au 1er avril, à compter des factures de mai, a indiqué M. Macoun.

« Plus d’un million de Canadiens ont perdu leur emploi en mars seulement, et l’insécurité financière est de plus en plus grande », a-t-il ajouté.

« Grâce à cette réduction des primes, plus de 26 000 de nos clients propriétaires d’une entreprise profiteront d’un allègement financier fort salutaire. Cela pourrait les aider sur le plan des affaires, mais aussi leur permettre de maintenir la protection d’assurance dont leurs employés ont besoin. »

À la Financière Sun Life, des crédits pour les primes de soins dentaires et de soins de santé non liés aux médicaments seront offerts pour réduire les factures des entreprises canadiennes, qui sont déjà aux prises avec de faibles flux de trésorerie.

La compagnie d’assurance offrira un crédit de 50 % par mois pour les primes dentaires payées puisque la plupart des visites de routine chez les dentistes ont cessé pendant la pandémie. Les primes de soins de santé complémentaires non liés aux médicaments profiteront d’un crédit de 20 %.

« La consommation de médicaments sur ordonnance n’a pas diminué pendant la pandémie », a expliqué Dave Jones, vice-président principal pour les régimes collectifs chez Sun Life Canada, dans un communiqué.

« Les membres du régime utilisent un volume accru de soins virtuels auprès de l’ensemble de leurs fournisseurs paramédicaux, mais leur utilisation a quand même diminué. »

Le crédit d’avril pour les deux secteurs sera appliqué aux factures de juin et la Sun Life continuera d’évaluer les offres sur une base mensuelle.

Pendant ce temps, la Financière Manuvie a indiqué que tous les commanditaires de régimes d’avantages sociaux collectifs, y compris les petites, moyennes et grandes entreprises, qui offrent un régime d’avantages sociaux entièrement assuré et sans remboursement, bénéficieraient d’un allégement de prime.

Dans un courriel à La Presse canadienne, Manuvie a précisé qu’elle réduirait ses primes dentaires de 50 % et sa prime de soins de santé complémentaires, y compris les médicaments sur ordonnance, de 10 % au mois de mai.

Manuvie a ajouté que la couverture des participants au régime ne changerait pas et que les réductions de primes seraient appliquées aux prélèvements réguliers préautorisés pour mai.

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COVID-19 : le BSIF assouplit ses attentes réglementaires https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/covid-19-le-bsif-assouplit-ses-attentes-reglementaires/ Fri, 27 Mar 2020 22:02:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=65289 Le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) assouplit certaines de ses attentes réglementaires dans le but de contribuer à la résilience financière et opérationnelle des banques, sociétés d’assurances et régimes de retraite privés de compétence fédérale, à l’appui des efforts requis en réaction à la COVID-19.

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« Les modifications réglementaires annoncées aujourd’hui assouplissent nos exigences en matière de fonds propres et de liquidités en fonction des circonstances exceptionnelles que nous vivons en ce moment. Cette mesure vise également à permettre aux banques, sociétés d’assurances et régimes de retraite privés de compétence fédérale de tourner leur attention vers leurs secteurs opérationnels essentiels en cette période de perturbation », a indiqué Jeremy Rudin, surintendant du BSIF.

Tout en tenant compte des circonstances exceptionnelles qui prévalent actuellement, ces nouvelles consignes demeurent à la fois axées sur les risques et prospectives, signale toutefois le BSIF dans un communiqué diffusé vendredi.

Mesures ciblées

Parmi les mesures visant les banques, signalons une série d’ajustements aux exigences en matière de fonds propres et de liquidités qui ne sont pas adaptées aux circonstances extraordinaires qui prévalent.

Le BSIF annonce ainsi un report, jusqu’en 2023, de la mise en œuvre des dernières réformes de la norme internationale de fonds propres de Bâle III. Cette décision s’harmonise à celle du Groupe des gouverneurs de banque centrale et des responsables du contrôle bancaire, l’organe de supervision du Comité de Bâle sur le contrôle bancaire.

Le BSIF indique aussi qu’aux termes des normes de fonds propres réglementaires, les prêts bancaires pour lesquels les institutions auront accordé un report de paiement, dont les prêts hypothécaires, les prêts aux petites entreprises et les prêts aux particuliers, continueront d’être traités comme des prêts productifs. L’objectif étant de faciliter aux banques leur capacité à aider leurs clients à composer avec les difficultés engendrées par la crise.

Il est également question du report, jusqu’en 2023, de la mise en œuvre des normes révisées de fonds propres et de liquidités des petites et moyennes banques.

Les mesures font état de consignes quant à l’application de l’IFRS 9.

De plus, le BSIF exige des institutions qu’elles constituent des réserves de fonds propres et de liquidités, desquelles elles peuvent puiser dans des circonstances semblables à celles qui prévalent. À cet égard, le 13 mars dernier, le BSIF a abaissé la réserve pour stabilité intérieure de 1,25 point de pourcentage, l’établissant ainsi à 1%. Cette mesure a accru la capacité de prêt des grandes banques canadiennes de 300 milliards de dollars.

Parmi les mesures visant les sociétés d’assurances, mentionnons un énoncé explicite indiquant qu’aux termes des exigences réglementaires relatives au capital, les prêts hypothécaires ne puissent être déclarés en souffrance ou en retard en cas de report de paiement, mesure qui s’applique également aux institutions financières.

Le BSIF introduit aussi une suspension provisoire de la production de rapports semestriels sur la mise en œuvre des nouvelles normes de comptabilité, notamment l’IFRS 17.

Parmi les mesures visant les régimes de retraite privés, le BSIF fait état d’une suspension temporaire des options de transfert et des achats de rente dans le but de protéger les prestations des participants et des bénéficiaires.

On signale aussi un report des échéances de production de certains relevés annuels dans le but de permettre aux régimes de se concentrer sur la situation actuelle.

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