alternatifs liquides – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 16 May 2025 15:27:14 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png alternatifs liquides – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Placements alternatifs : quels sont les principaux enjeux réglementaires ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/placements-alternatifs-quels-sont-les-principaux-enjeux-reglementaires/ Tue, 20 May 2025 10:26:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107493 CRG Avocats offre une vue d’ensemble sur le sujet.

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Réservé initialement aux investisseurs institutionnels, aux investisseurs accrédités, et aux fonds de pension, l’accès aux investissements alternatifs est maintenant davantage démocratisé.

Les modifications au Règlement 81-102 sur les fonds d’investissement entrées en vigueur en janvier 2019 visaient par exemple à autoriser la vente de fonds assortis de stratégies de placement non traditionnelles à des particuliers investisseurs.

Cela ne signifie pas pour autant que les autorités réglementaires ont complètement harmonisé l’encadrement des différents types d’investissements alternatifs.

Les avocats Pierre-Yves Châtillon et Philippe Couture, de CRG Avocats, répondent à nos questions et présentent les principaux enjeux réglementaires propres à l’univers des fonds alternatifs au Québec et au Canada.

Finance et Investissement (FI) : Quel(s) permis peut ou doit détenir un conseiller désirant offrir des placements alternatifs à ses clients ?

CRG Avocats : Le Règlement 31-103 (Obligations et dispenses d’inscription et les obligations continues des personnes inscrites) encadre l’inscription des conseillers et courtiers (notamment), mais ne distingue pas entre les types de fonds. Le type d’inscription requis dépend des services offerts par la personne ou la firme : ainsi, la réglementation ne prévoit pas, pour les conseillers ni les courtiers, de permis distinct pour prodiguer des conseils ou offrir des produits de fonds alternatifs.

Par exemple, si vous conseillez des clients sur la gestion discrétionnaire de leurs placements, notamment en incluant des fonds alternatifs dans des portefeuilles gérés, vous devez être inscrit comme représentant-conseil en gestion de portefeuille, et votre firme comme gestionnaire de portefeuille. Si vous distribuez ces produits, par exemple en recommandant un fonds alternatif à un client, vous devez être inscrit à titre de représentant de courtier (souvent courtier en épargne collective ou courtier en placement, selon le produit offert, mais certains produits visant le marché dispensé peuvent aussi être distribués par l’entremise de courtiers sur le marché dispensé).

Le Règlement 31-103 sur les obligations d’inscription encadre l’ensemble des activités liées à la gestion, la distribution et la supervision de ces produits. Il exige également que la personne inscrite démontre les compétences nécessaires, notamment par la réussite d’examens pertinents (comme le Cours sur les fonds d’investissement alternatifs du Canada) et une expérience dans le domaine d’activité visé.

FI : Quelles sont les exigences réglementaires en matière de divulgation de frais, de performance et de risques associés aux investissements alternatifs ?

CRG Avocats : Lorsque le fonds alternatif est offert avec prospectus, les exigences de divulgation sont comparables à celles des fonds traditionnels, mais avec certains ajouts importants. Depuis 2019, les produits offerts avec prospectus (qu’il s’agisse de fonds classiques ou alternatifs) sont tous encadrés dans un régime commun, soit le Règlement 81-102 sur les organismes de placement collectif. Dans un tel cas, le document doit notamment prévoir la présentation d’informations sur toute personne ayant prêté des fonds au fonds alternatif offrant le produit et la relation entre eux, le plafond des montants que le fonds alternatif peut emprunter, et les stratégies que ce fonds utilisera avec l’emprunt pour atteindre ses objectifs de placement. Enfin, le prospectus doit spécifier l’impact de ces stratégies sur le risque pour l’acquéreur de perdre le montant de son placement.

Dans le cas d’un fonds offert sans prospectus, plusieurs formules sont envisageables selon le type de document utilisé et le type d’investisseurs à qui le produit s’adresse, et les règles peuvent donc varier. Cela dit, les émetteurs établissent fréquemment des documents d’information que l’on appelle « notices d’offres » (mais attention, celle-ci est généralement différente du document portant le même nom qui est prévu à l’article 2.9 du Règlement 45-106). Il s’agit d’une présentation structurée de l’information, bien que moins détaillée qu’un prospectus. Dans un tel cas, son contenu n’est assujetti à aucune règle, si ce n’est celle de fournir une information pleine et entière sans fausse représentation sur le produit.

FI : Y a-t-il des limites visant des classes d’investisseurs concernant l’accès à certains investissements (par exemple s’il s’agit d’investisseurs accrédités ou non) ?

CRG Avocats : Ces limites sont fixées par le marché dans lequel les produits alternatifs sont offerts. S’ils sont offerts par voie de prospectus dans un territoire donné, ils sont disponibles à tout membre du public en général. S’ils sont offerts autrement que par voie de prospectus dans ce territoire, ils ne peuvent être offerts qu’aux personnes qui se qualifient selon une dispense disponible sur le marché dispensé, comme un investisseur qualifié, ou celui (autre qu’un individu) qui investit un montant en espèces de 150 000 $ et plus. De plus, les titres achetés sur le marché dispensé sont généralement moins liquides et ne peuvent être revendus que sous certaines conditions.

FI : Quelles sont les exigences réglementaires spécifiques en matière de gestion des risques / liquidité pour ces placements (incluant ce qui doit être communiqué aux investisseurs) ?

CRG Avocats : Qu’un fonds soit traditionnel ou alternatif, tout gestionnaire de fonds d’investissement est tenu par la loi d’adopter une gestion prudente, diligente et conforme à l’intérêt des porteurs de parts.

Lorsque le produit alternatif est offert par voie de prospectus, ce prospectus (ou l’Aperçu du fonds qui l’accompagne) doit indiquer le niveau de risque du placement dans le produit, de la même façon que pour tout placement par un fonds d’investissement classique. Le prospectus doit également mentionner les pratiques du gestionnaire du fonds d’investissement en gestion des risques, notamment lors de l’utilisation de dérivés, et énumérer les risques liés aux produits offerts et aux titres du portefeuille du fonds d’investissement.

Dans le cas des produits offerts sur le marché dispensé, les exigences dépendent du type d’investisseur et du mode de distribution. Par exemple, si une personne physique souscrit à un placement en vertu de certaines dispositions du Règlement 45-106 sur les dispenses de prospectus, elle pourrait devoir signer un formulaire de reconnaissance des risques visant à confirmer que l’investisseur comprend les principaux risques reliés à ce placement. De plus, lorsque le gestionnaire choisit de remettre un document de type notice d’offre ou tout autre document, il doit s’assurer que ce document contient une description claire et complète, et qu’il ne comporte aucune déclaration trompeuse ou incomplète.

FI : Quelles sont les exigences réglementaires spécifiques en matière de structure de l’investissement alternatif ?

CRG Avocats : Celles-ci se trouvent au Règlement 81-102 sur les fonds d’investissement. Elles imposent au fonds d’investissement offert par prospectus des restrictions, ou plafonds, sur le pourcentage de sa valeur liquidative sur les dérivés, par exemple, qu’il acquiert, sur le pourcentage des droits de vote ou des titres de participation d’un émetteur lié au produit qu’il souscrit, ainsi que l’interdiction d’acquérir certains placements. Le fonds alternatif a aussi des restrictions quant au montant et à la source des emprunts qu’il contracte, et sur la valeur marchande des titres qu’il vend à découvert.

Notons que certaines de ces limites sont assouplies pour les fonds alternatifs, comparativement aux fonds traditionnels. Par exemple, certaines restrictions en matière d’opérations sur dérivés à des fins de couverture ou autres ne s’appliquent pas aux fonds alternatifs, et le plafond d’exposition globale d’un fonds alternatif aux emprunts, aux ventes à découvert et aux dérivés visés est plus élevé que pour un fonds d’investissement classique.

En revanche, lorsqu’un fonds n’est pas offert par prospectus, les règles qui précèdent ne s’appliquent pas.

FI : Des mesures de diligence supplémentaires sont-elles requises selon la manière dont les investissements alternatifs sont structurés et commercialisés, par exemple lorsque cela implique de la technologie comme la blockchain ?

CRG Avocats : La réglementation ne distingue pas formellement entre fonds traditionnels et fonds alternatifs en ce qui concerne les attentes générales en matière de diligence. Toutefois, selon la réglementation applicable, les personnes inscrites ne peuvent acheter ou vendre de titres pour un client, ou ne lui en recommander, que si elles prennent des mesures pour comprendre les titres, notamment leur structure, leurs caractéristiques, leurs risques, ainsi que les frais initiaux et continus qui y sont associés, et leur incidence. Elles doivent bien connaître les produits qu’elles distribuent ou recommandent, peu importe leur structure ou leur technologie sous-jacente.

Dans ce contexte, le niveau de diligence n’est pas dicté par l’étiquette « alternatif » ou « classique », mais bien par la complexité, le niveau de risque et le degré d’innovation du produit en question. Cela signifie que si un produit est structuré de façon complexe ou utilise une technologie émergente, le niveau de diligence attendu sera naturellement plus élevé.

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S’initier intelligemment à l’investissement alternatif en contexte canadien https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/sinitier-intelligemment-a-linvestissement-alternatif-en-contexte-canadien/ Tue, 20 May 2025 10:07:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107489 Claire Van Wyk-Allan, de l’AIMA Canada, offre sa perspective.

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Depuis longtemps prisés et popularisés par le modèle « Maple » dans le domaine institutionnel, les placements alternatifs coulent aussi de plus en plus de source dans l’univers de la gestion de patrimoine au Canada en raison des périodes de volatilité des marchés auxquelles font face les investisseurs.

En effet, selon Claire Van Wyk-Allan, directrice générale, analyste agréée en placements non traditionnels, responsable du Canada et de l’engagement des investisseurs pour les Amériques de l’Alternative Investment Management Association (AIMA), les conseillers ont intérêt à considérer ce type de classe d’actifs en raison de la diversification, des rendements non corrélés et de la protection contre les fluctuations des marchés qu’ils offrent potentiellement.

Néanmoins, cette dernière rappelle qu’allouer plus de place à l’investissement non traditionnel dans le portefeuille des clients intéressés reste une bonne idée dans la mesure où les conseillers sont prêts à se renseigner adéquatement. « Il faut bien saisir la nature de la balance entre la liquidité des produits la composition des actifs sous-jacents, la fréquence des rachats, et les implications structurelles de ce type de placements, par exemple », souligne Claire Van Wyk-Allan.

Elle ne cache pas que ce type de produits requièrent des niveaux de vérifications additionnels et nécessitent aussi une documentation plus volumineuse à préparer. L’accessibilité de certains investissements peut aussi nécessiter des fonds supplémentaires, ce qui requiert une compréhension accrue des systèmes de distribution et des exigences opérationnelles. Les conseillers doivent donc être en mesure de bien transmettre l’information qui est importante pour leurs clients intéressés par de tels investissements.

Des outils concrets

Les conseillers à la recherche d’informations sur le sujet ont tout intérêt à consulter dans un premier temps le site Internet de l’AIMA Canada, estime Claire Van-Wyk-Allan. Ils y trouveront un questionnaire de diligence pour les guider en lors de leur entretien avec des gestionnaires de fonds. Comment bien choisir son spécialiste des Alts ? « Comme pour tout autre type d’investissement, il est important d’évaluer la culture du gestionnaire, sa gouvernance, les mécanismes de gestion des conflits d’intérêts, et les politiques de gestion des risques », dit-elle.

Voici par exemple, cinq questions essentielles tirées de ce questionnaire portant sur le crédit privé :

  1. Comment le gestionnaire d’investissement identifie-t-il les emprunteurs potentiels ?
  2. Quelle est la maturité cible typique des prêts recherchés ?
  3. Comment les modalités de remboursement des prêts octroyés sont-elles généralement structurées ?
  4. Quels types de déclarations, de garanties et de clauses restrictives (ou conventions) les emprunteurs doivent-ils fournir et quels sont les collatéraux (ou couvertures) exigés ? Comment cela est-il contrôlé ?
  5. Quelle est la politique du gestionnaire en matière de prêts en difficulté ou de créances douteuses, et quel est son historique de performance à cet égard ?

Quelques idées reçues

Il est relativement aisé d’investir dans les placements alternatifs par l’intermédiaire de fonds communs de placement et de fonds négociés en Bourse. Cependant, ce type de placements ne représente qu’une fraction de l’univers des Alts. Un client qui cherche à diversifier son portefeuille pourrait trouver son bonheur avec les placements illiquides, comme la dette privée, estime Claire Van Wyk-Allan. « Cela peut représenter une belle occasion pour ces investisseurs de considérer des produits alternatifs qui ne sont pas publics. De nombreuses entreprises demeurent privées et en les écartant, les investisseurs ratent des occasions intéressantes », fait-elle valoir. La dirigeante ajoute que tout investissement doit évidemment correspondre au niveau de risque de l’investisseur, s’avérer pertinent au sein de son portefeuille et être conforme à la réglementation en vigueur au Canada, qui comporte certaines spécificités dans le cas des Alts.

Une autre idée reçue, selon Claire Van Wyk-Allan, concerne les frais. Ils sont souvent perçus comme trop élevés, déplore-t-elle. « Si les frais sont justifiés par une réelle valeur ajoutée, que ce soit la diversification, des revenus non corrélés, une meilleure protection ou un accès à des occasions uniques, ils sont pertinents. Il faut considérer les avantages pour le portefeuille de façon globale », nuance-t-elle.

Profiter d’une culture en expansion et du succès québécois

En tant que dirigeante d’un regroupement dédié à la promotion de l’industrie de la gestion alternative au Canada, Claire Van Wyk-Allan, elle est d’avis qu’il est de plus en plus aisé pour les conseillers qui envisagent d’intégrer les placements non traditionnels dans les portefeuilles de leurs clients, de trouver de l’information et des outils pour le faire. Elle met d’ailleurs de l’avant rôle que l’AIMA joue auprès des gestionnaires d’actifs, notamment de facilitatrice de partenariats entre les différentes parties prenantes concernées à travers le Canada. Elle cite en exemple un renforcement de collaboration entre l’Association et la Canadian Asset Management Entrepreneurship Alliance (CAMEA). « Nos objectifs sont l’amélioration de la formation, la sensibilisation réglementaire et la création et le maintien de partenariats régionaux », explique-t-elle.

Le dynamisme observé au Québec avec la création du Programme des gestionnaires en émergence du Québec (PGEQ), qui donne la part belle à un volet dédié aux placements alternatifs, et le soutien que ce type d’initiative récolte de la part de Finance Montréal, constituent d’ailleurs une inspiration pour l’AIMA dans ses actions à travers le pays.

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Les fonds alternatifs liquides émergent https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fonds-alternatifs-liquides-emergent/ Tue, 20 May 2025 10:05:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107362 Ils sont encore peu utilisés, car des obstacles subsistent.

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Introduits dans la réglementation en 2019, la catégorie des fonds alternatifs liquides reste marginale, mais en émergence. Néanmoins, son avancée s’avère vigoureuse.

Dans le Focus sur les conseillers 2024 de Finance et Investissement, on constatait que l’investissement alternatif représentait une faible part des revenus bruts moyens de l’ensemble des conseillers.

Ainsi, chez les conseillers liés à des courtiers de plein exercice, 2,7 % en moyenne des revenus proviennent de la catégorie « Autre », laquelle comprend les investissements alternatifs ainsi que les portefeuilles gérés et des fiducies de revenu. Chez les conseillers liés à des courtiers multidisciplinaires, cette portion moyenne d’autres types d’investissement est de 1,5 %.

C’est sans compter que 90 % des répondants n’offraient aucun investissement « Autre ». Ceci indique que ce n’est qu’une minorité de conseillers qui s’intéresse aux fonds alternatifs liquides.

Secteur en croissance

Néanmoins, les choses bougent du côté des investissements alternatifs. Dans son rapport 2024, l’Institut des fonds d’investissement du Canada, maintenant renommé l’Association des marchés de valeurs et des investissements, fait ressortir qu’en 2024, « les fonds communs de placement non traditionnels ont poursuivi leur forte croissance, totalisant 37,1 % des ventes totales de fonds communs de placement ». En 2024, on compte 5,6 G$ en ventes nettes de fonds communs de placement (FCP) alternatifs et 1,2 G$ en créations nettes de fonds négociés en Bourse (FNB) alternatifs. Le rapport fait état de plus de 300 fonds, pour un actif total de 47,7 milliards $ (G$) réparti entre 28,4 G$ du côté des FCP et 19,3 G$ du côté des FNB.

Les chiffres de Second engine, une division de Picton Mahoney qui analyse le marché canadien des fonds alternatifs liquides et leurs performances, met de l’avant des chiffres similaires à ceux de l’AMVI, quoiqu’un peu plus substantiels. À la fin du premier trimestre 2025, rapporte la firme, on trouvait 199 fonds alternatifs liquides au Canada offerts par 61 manufacturiers, avec un actif total de 57,4 G$, en hausse de 35,6 % dans les 12 mois précédents. Il reste que cet actif alternatif demeure minuscule à côté de l’actif total de 2,24 billions $ en FCP canadiens et de 518 G$ des FNB canadiens.

Cependant, le premier trimestre de 2025 présente une percée intéressante des investissements alternatifs. Alors que l’AMVI rapporte des ventes de FCP de 15,2 G $, Second engine rapporte des ventes de 10,1 G$ pour les alternatifs liquides dans l’année qui va du 1er avril 2024 au 31 mars 2025, le premier trimestre de l’année en cours ayant enregistré plus de 40 % de cette montée avec des ventes de 4,5 G$.

Il faut dire que les remous boursiers du premier trimestre de 2025 ont donné aux fonds alternatifs liquides l’occasion de briller. Du côté de Picton Mahoney, le plus important manufacturier de ces fonds, avec 1832 Asset Management (division de Banque Scotia), « au cours du dernier mois et demi de volatilité, nous avons livré la performance que nous promettions, en offrant une très bonne protection à la baisse tout en donnant un rendement raisonnable », fait ressortir Robert Wilson, chef de l’innovation chez Second engine.

Sur les onze indices d’alternatifs liquides que Second engine a produits et suit, l’indice des fonds d’actions marché-neutre (Equity Market Neutral) a produit au cours des trois premiers mois de 2025 un rendement de 0,9 %, l’indice des fonds à rendement absolu (Absolute Return), un rendement de 0,5 %, tandis que l’indice des fonds acheteur/vendeur (Equity Long/Short) a essuyé un recul de -0,8 %. Cela se compare à une baisse de 4 % pour l’indice S&P 500 et une hausse de 1,5 % de l’indice S&P/TSX durant la même période. Les chiffres de performance ne sont pas encore disponibles pour le trimestre subséquent où le S&P 500 a connu sa chute entre les 2 et 8 avril, reculant de 12,3 %.

L’étude réitère par ailleurs l’importance de la sélection du gestionnaire de fonds. En effet, la dispersion des rendements est grande lorsqu’on observe une période de 3 ans se terminant au premier trimestre de 2025. Le rendement annualisé du sous-segment des fonds d’actions acheteur/vendeurs a varié de -9,5 % à 15,9 %, celui des fonds d’actions neutres au marché, de -1,2 % à 7,3 % et celui des fonds alternatifs de revenu fixe, de 2,9 % à 7,7 %.

Distribution difficile

La diffusion des fonds alternatifs affronte par ailleurs d’importants obstacles. Dans le Pointage des courtiers multidisciplinaires 2024, plusieurs répondants blâmaient la lenteur des directions et des services de conformité. « Ils sont aujourd’hui plus lents à réagir. Nous avons été dans les derniers à pouvoir offrir les alternatifs liquides, et selon une liste restreinte », dit un répondant. Un autre entonne : « Certains bons produits ne sont pas disponibles alors qu’ils le sont dans d’autres firmes comme SFL et Investia ».

« Parfois, vous devez expliquer les concepts de risques et comment (ces fonds) diversifient les portefeuilles des clients en les rendant moins risqués, mais le service de la conformité complique les choses », ajoute un sondé.

On constate que les fonds alternatifs liquides sont plus aisément disponibles du côté des conseillers de plein exercice. Le sondage a fait ressortir que ces conseillers ne se plaignaient pas de l’ampleur de leur liste de produits, une plainte plus fréquente du côté des conseillers liés à des courtiers multidisciplinaires.

Vincent Grenier-Cliche, gestionnaire de portefeuille à la Financière Banque Nationale, refuse de jeter le blâme sur les responsables de conformité. Après tout, ce ne sont pas tous les conseillers qui disposent des connaissances nécessaires pour aborder les alternatifs liquides. « Si j’étais dans un département de conformité, je ferais attention aussi parce que la connaissance des conseillers peut être inégale. Veut-on rendre disponibles beaucoup de produits dans un tel contexte ? »

Picton Mahoney, un des plus importants émetteurs de fonds alternatifs liquides au Canada, ne lance pas de blâme non plus. « Pour plusieurs conseillers, c’est une nouvelle catégorie d’actifs et plusieurs courtiers sont très responsables dans leur façon de les offrir, constate Sanjiv Malik, vice-président, comptes nationaux, chez Picton Mahoney. Ils veulent s’assurer de ne pas inonder les conseillers avec des douzaines de produits souvent complexes. C’est pourquoi ils font beaucoup de vérification diligente des produits. »

Vincent Grenier-Cliche nuance la valeur des alternatifs liquides dans un portefeuille, cherchant à expliquer en partie pourquoi plusieurs conseillers les négligent. « Un alternatif liquide n’aide pas tant que ça un portefeuille à avoir un meilleur rapport risque-rendement. Il faut que l’on en mette beaucoup dans un portefeuille pour avoir un impact significatif sur le risque. Les investisseurs institutionnels atteignent vraiment une dé-corrélation importante comparé à des portefeuilles traditionnels parce qu’ils ont d’importantes allocations en produits alternatifs. Pour un investisseur individuel, avoir seulement 10 % ou 15 % en alternatifs liquides aura un effet minime. »

Barrières sur le terrain

Par ailleurs, il y a plusieurs raisons pratiques, sur le terrain, qui expliquent le faible recours aux alternatifs liquides, comme les énumère Alexandre Savoie-Bathurst, représentant en épargne collective chez Investia. D’abord, il y a un obstacle de formation. « Un cours spécifique relié aux valeurs mobilières est requis, signale-t-il. Aussi, du fait que plusieurs alternatifs liquides sont en format FNB, il faut un autre cours. Enfin, ce ne sont pas tous les émetteurs de fonds qui en offrent, et il ne s’agit pas toujours des firmes les plus populaires. »

Un autre obstacle à la pénétration des fonds alternatifs liquides ressort : l’impératif de communication. « Un conseiller veut des manufacturiers de fonds avec lesquels les communications sont faciles, tout particulièrement pour comprendre la pensée des gestionnaires de portefeuille. C’est pourquoi plusieurs conseillers offrent des fonds de fonds : c’est plus facile de communiquer avec un seul interlocuteur. »

Sanjiv Malik constate les obstacles identifiés par Alexandre Bathurst, reconnaissant qu’un fonds alternatif liquide « est plus complexe à vendre qu’un simple fonds équilibré », note-t-il. Il demeure toutefois optimiste : « Je m’attends à ce que les barrières se dissipent dans les prochains six à douze mois », ajoute-t-il. La raison, selon lui, est simple : la demande des clients. « Une bonne partie de la demande vient des investisseurs plus âgés qui veulent maximiser leur pouvoir d’achat à la retraite de même que leurs rendements et la séquence de ces rendements. C’est pourquoi nous voyons une si forte demande. »

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Évolution du rôle des actifs numériques dans les portefeuilles institutionnels https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/evolution-du-role-des-actifs-numeriques-dans-les-portefeuilles-institutionnels/ Fri, 02 May 2025 11:14:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107052 ZONE EXPERTS — Principales conclusions de la conférence sur les actifs numériques de l’AIMA à New York.

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La récente conférence de l’AIMA sur les actifs numériques à New York a réuni des investisseurs institutionnels, des gestionnaires d’actifs et des prestataires de services pour évaluer l’évolution du rôle des actifs numériques dans les portefeuilles institutionnels. Les discussions ont révélé une dynamique d’adoption mesurée, mais indéniable, ainsi que des obstacles structurels et opérationnels persistants.

Voici les principaux thèmes et points de vue qui façonnent les stratégies institutionnelles dans ce domaine :

L’appétit des institutions s’accroît malgré les obstacles structurels

  • Évolution du rôle du bitcoin dans les portefeuilles

L’intérêt des investisseurs institutionnels pour les actifs numériques ne cesse de croître, le bitcoin étant de plus en plus considéré comme une couverture macroéconomique dans un contexte de dédollarisation, d’instabilité géopolitique et de pressions inflationnistes persistantes.

Malgré cet intérêt croissant, l’adoption généralisée par les institutionnels reste tempérée par des priorités d’investissement concurrentes et l’inertie des cadres d’investissement traditionnels.

  • L’essor du capital-risque liquide

Les investisseurs institutionnels ont toujours du mal à catégoriser les stratégies liées aux cryptomonnaies liquides selon les classifications traditionnelles des fonds spéculatifs.

Un nouveau concept institutionnel — « capital-risque liquide » — émerge pour refléter les caractéristiques hybrides de ces stratégies : des expositions à forte confiance et à forte volatilité à des marchés axés sur l’innovation avec un ADN de type « capital-risque » profond, mais une liquidité en temps réel.

La segmentation en jetons passe du statut de concept à celui d’utilité institutionnelle

  • Les avantages opérationnels stimulent l’adoption

La segmentation en jetons des actifs traditionnels — y compris les bons du Trésor américain, le crédit privé et l’immobilier — est en train de transformer un cas d’utilisation théorique en une infrastructure mise en œuvre.

Les institutionnels constatent des avantages tangibles : règlement quasi instantané, amélioration de la liquidité, renforcement de la transparence et réduction de la complexité du service d’arrière-guichet.

  • Preuve de concept institutionnelle

De grands gestionnaires d’actifs mondiaux et des institutions financières ont lancé avec succès des véhicules d’investissement segmentés en jetons, démontrant ainsi leur viabilité.

La segmentation en jetons est désormais considérée non seulement comme une couche d’innovation, mais aussi comme un levier pour optimiser les modèles opérationnels et l’expérience des investisseurs.

Les risques de contrepartie et de liquidité restent au premier plan

  • Attentes en matière d’infrastructure après l’introduction du FTX

Alors que les solutions de conservation et de courtage de premier ordre ont évolué, les risques liés à la centralisation des échanges et à la fragmentation du marché continuent de susciter des inquiétudes.

Une transparence accrue, des informations solides sur les risques et une diligence opérationnelle plus rigoureuse sont désormais des éléments non négociables pour la participation des investisseurs institutionnels.

  • La recherche de la qualité et de la responsabilité

La gestion du risque de contrepartie devient de plus en plus proactive, les institutionnels privilégiant les fournisseurs offrant des audits vérifiables, une ségrégation des actifs et une visibilité opérationnelle totale.

Intégration progressive de la finance en chaîne

  • Un engagement lent, mais stratégique avec DeFi

Les investisseurs institutionnels commencent à explorer DeFi et la finance en chaîne pour des fonctions telles que la gestion du collatéral et l’approvisionnement en liquidités, mais avec prudence et de manière sélective. L’adoption reste largement limitée aux entreprises crypto-natives et à un sous-ensemble d’institutions traditionnelles qui expérimentent des solutions de trésorerie basées sur les cryptomonnaies stables.

  • Perspectives à long terme pour l’intégration de la chaîne

Bien que l’intégration complète dans les modèles opérationnels institutionnels puisse prendre une bonne partie de la décennie, les étapes fondamentales sont en cours. L’évolution sera progressive, mais transformatrice.

Les vents contraires démographiques remodèlent la demande future

  • La courbe d’adoption générationnelle

Les cohortes émergentes — la génération Z et la génération Alpha — sont intrinsèquement natives du numérique, avec une grande familiarité et une grande aisance avec les outils financiers basés sur la chaîne de blocs.

Leurs attentes en matière de propriété d’actifs segmentés en jetons, de portefeuilles numériques transparents et de règlements instantanés exerceront une pression croissante sur les institutions pour qu’elles fassent évoluer leurs offres en conséquence.

  • Les actifs numériques comme future infrastructure par défaut

Pour ces générations, la chaîne de blocs n’est pas un perturbateur, c’est une infrastructure. Les institutions qui cherchent à construire une pertinence durable doivent commencer à aligner leurs architectures de produits et leurs modèles de livraison numérique sur ce changement de paradigme.

  • Naviguer sur la voie de l’avenir

Pour s’aligner sur la prochaine phase d’intégration des actifs numériques institutionnels, les entreprises doivent donner la priorité aux impératifs suivants :

  1. Moderniser les cadres d’investissement : mettre à jour les systèmes de classification et les modèles de risque pour tenir compte des stratégies numériques émergentes telles que le « capital-risque liquide ».
  2. Renforcer l’infrastructure des risques : établir des protocoles de vérification des contreparties, de garde et de diligence opérationnelle de premier ordre pour répondre à l’examen minutieux des institutions.
  3. Investir dans la segmentation en jetons stratégique : tirer parti de la segmentation en jetons pour optimiser les opérations, réduire les frictions et répondre aux demandes des investisseurs en matière d’efficacité et de transparence.

Pour plus d’informations ou pour participer au groupe de travail sur les actifs numériques de l’AIMA, rendez-vous sur le site www.aima.org.

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Gestion interne ou externe des fonds https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/gestion-interne-ou-externe-des-fonds/ Fri, 04 Apr 2025 19:26:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106605 ZONE EXPERTS — Perspectives du Conseil mondial des investisseurs de l’AIMA.

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Le Conseil mondial des investisseurs de l’AIMA s’est récemment penché sur les considérations critiques relatives au choix stratégique entre la gestion externe et la gestion interne des fonds. Voici à cet égard des informations clés pour les gestionnaires de fonds alternatifs et les propriétaires d’actifs :

Approches de gestion interne et externe

Il existe une grande diversité dans la manière dont les institutions équilibrent la gestion de leurs fonds, en interne et en externe. Certaines organisations gèrent jusqu’à 80 % de leurs actifs en interne, tandis que d’autres externalisent totalement leur gestion.

Les principales raisons pour lesquelles les institutions choisissent la gestion externe sont les suivantes :

  • Une expertise spécialisée du point de vue mondial : l’accès à une expertise de niche dans le monde entier est essentiel, en particulier dans les domaines suivants :
    • Les marchés privés, où l’exécution repose en grande partie sur des relations spécialisées et des capacités propres au secteur ;
    • Les fonds spéculatifs, qui offrent des profils de rendement uniques et des avantages en matière de diversification ;
    • Les marchés émergents, où l’expertise locale est essentielle pour naviguer entre des complexités réglementaires et des dynamiques de marché uniques.

Inversement, les institutions s’orientent de plus en plus vers la gestion interne pour les raisons suivantes :

  • L’efficacité des coûts : réaliser des économies significatives sans sacrifier la performance des investissements.
  • Le contrôle des investissements : gagner en autonomie et en précision dans la prise de décision.
  • Les investissements opportunistes : capitaliser rapidement sur les occasions du marché en utilisant des stratégies propriétaires.

Une gestion interne réussie nécessite des cadres opérationnels solides et des infrastructures sophistiquées de gestion des risques.

Facteurs clés influençant les décisions de gestion

Plusieurs facteurs critiques influencent la décision des institutions d’opter pour une gestion interne ou externe :

  • La taille et la localisation des actifs : les établissements de plus grande taille et situés dans un lieu central disposent souvent d’une plus grande souplesse pour gérer leurs actifs en interne.
  • La disponibilité de l’expertise interne : les institutions doivent évaluer de manière critique la force et la profondeur de leur réserve de talents internes.
  • La capacité à attirer et retenir les talents : particulièrement pertinente dans les centres financiers éloignés ou moins compétitifs. Des solutions innovantes, telles que des scissions d’entreprise avec financement de démarrage, peuvent contribuer à remédier à la pénurie de talents.

Le maintien de relations étroites avec les partenaires extérieurs reste essentiel et permet :

  • le partage des connaissances et l’accès permanent à des informations externes et aux meilleures pratiques ;
  • des occasions de co-investissement qui facilitent une exécution plus rapide et un accès plus approfondi au marché.

Équilibrer les performances internes et externes

Les équipes d’investissement internes doivent constamment fournir des performances de premier ordre pour justifier leur valeur. Si les performances ne sont pas à la hauteur, la gestion externe devient de plus en plus attrayante.

L’écart de rémunération entre les gestionnaires externes et les gestionnaires de portefeuille internes fait l’objet d’une attention croissante, en particulier parmi les investisseurs institutionnels et éducatifs. Les entreprises doivent évaluer stratégiquement les avantages en matière de coûts internes par rapport à la flexibilité et à l’expertise spécialisée offertes à l’extérieur.

Bien que les équipes internes sous-performantes soient rarement éliminées d’emblée, les institutions tirent régulièrement parti de leurs expériences passées (comme l’abandon de stratégies quantitatives infructueuses) pour renforcer l’infrastructure interne, notamment par le biais d’investissements dans l’intelligence artificielle (IA) et l’analyse de données avancées.

Pour plus d’informations sur le Conseil mondial des investisseurs et d’autres ressources de l’AIMA, veuillez consulter le site aima.org.

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Une décennie de leadership dans les Alt https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/une-decennie-de-leadership-dans-les-alt/ Fri, 08 Nov 2024 13:29:53 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104054 ZONE EXPERTS — Un jalon important pour l’AIMA.

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Le paysage de l’investissement alternatif évolue à un rythme sans précédent, façonné par les incertitudes économiques, les progrès technologiques et l’évolution de la dynamique géopolitique.

En octobre, le 10e Forum annuel des investisseurs mondiaux de l’AIMA a réuni à Toronto plus de 500 dirigeants de l’industrie, dont des personnalités comme Mark Steed et Robyn Grew pour explorer ces transformations. Alors que l’AIMA célèbre une décennie de leadership en matière d’investissements alternatifs, la10e édition de cette conférence phare pour les investisseurs a offert un point de vue d’initié sur les dernières tendances, les défis et les stratégies qui définissent le secteur des investissements alternatifs.

Voici les principaux points à retenir de l’événement :

  1. Les placements alternatifs continuent d’occuper une place prépondérante dans les portefeuilles des investisseurs, alors que le monde semble plus volatil et plus incertain que jamais.

Les investisseurs se tournent de plus en plus vers les investissements alternatifs pour gérer la volatilité, car la diversification et la compréhension de la dynamique des flux de trésorerie dans les actifs alternatifs restent cruciales en ces temps incertains.

  1. L’intelligence artificielle (IA) promet des gains d’efficacité et a déjà un impact sur les références du marché public, bien que l’intuition humaine demeure d’une importance cruciale.

L’IA est en train de devenir une occasion d’investissement importante, moteur de la dynamique du marché, mais il apporte également des défis de concentration sur les marchés publics, augmentant le besoin de stratégies diversifiées dans tous les secteurs. Les investisseurs institutionnels tirent parti de la technologie dans leurs processus, mais en tant que copilote pour une meilleure prise de décision avec responsabilité.

  1. Les fonds spéculatifs tiennent leurs promesses de portefeuille alors que l’intérêt se poursuit pour la protection contre les baisses et la génération d’alpha de niche avec transparence, personnalisation et alignement des intérêts.

Les fonds spéculatifs s’orientent vers une plus grande transparence et un partenariat, ce qui profite à la fois aux investisseurs et aux gestionnaires de fonds. Les comptes gérés et les stratégies basées sur des solutions permettent une gestion de portefeuille personnalisée avec des gestionnaires émergents et établis.

  1. Le crédit privé a montré une stabilité des rendements à mesure que les actifs augmentent.

Le marché du crédit privé continue de croître au-delà du prêt direct, avec des activités de financement spécialisé, de crédit structuré, d’investissement à impact, d’infrastructure et de financement secondaire qui gagnent en importance. Les prêteurs directs travaillent activement avec les emprunteurs pour naviguer dans un environnement microéconomique difficile et les fonds spécialisés trouvent de l’alpha dans les opportunités non couvertes.

  1. Des sorties plus longues du capital-investissement et un resserrement de la transaction créent des problèmes de liquidité qui stimulent les marchés secondaires.

L’environnement économique actuel entraîne des délais de sortie du capital-investissement plus longs, ce qui crée des contraintes de liquidité. Ce changement entraîne une augmentation de l’activité sur les marchés secondaires, permettant aux investisseurs d’ajuster leurs portefeuilles et de gérer la liquidité.

  1. Les investisseurs cherchent à faire plus avec moins, soulignant la nécessité pour les gestionnaires d’être des partenaires stratégiques et à long terme qui n’ont pas peur de divulguer quand quelque chose ne va pas, bien que la performance ajustée en fonction du risque dans l’ensemble soit toujours essentielle.

L’établissement de relations à long terme avec des gestionnaires externes transparents et stratégiques demeure une priorité absolue. La poussée vers des gestionnaires moins nombreux et plus fiables qui fournissent à la fois des résultats qualitatifs et quantitatifs devient de plus en plus critique pour atteindre une performance durable dans un contexte de marchés incertains, beaucoup se tournant vers les lancements de gestionnaires émergents pour bénéficier d’un alpha précoce qualifié.

  1. Il y a beaucoup de spéculations sur la façon dont le monde multipolaire évoluera, alors que la course aux partenariats continue de protéger l’accès essentiel à la chaîne d’approvisionnement et la transition vers un avenir plus durable.

Le changement mondial de puissance économique, marqué par la réduction des dépenses aux États-Unis et l’essor de la Chine, est en train de remodeler les stratégies d’investissement. Le changement climatique entraîne également une transition importante vers des investissements durables, les énergies renouvelables et les infrastructures devenant un objectif principal alors que les investisseurs s’adaptent à un nouveau paradigme géopolitique et économique.

  1. Il y a un brouillage des lignes entre les actifs publics et privés, soulignant la nécessité pour les investisseurs d’envisager une approche de portefeuille total pour la répartition de l’actif tout en veillant à ce qu’il y ait une prime de liquidité adéquate.

À mesure que les marchés du crédit public et privé convergent, les distinctions entre les classes d’actifs s’estompent. Ce changement exige que les investisseurs adoptent une approche holistique du portefeuille global qui équilibre les meilleures opportunités et les primes de liquidité avec la diversification sur les marchés publics et privés afin d’assurer un rendement constant.

Pour un résumé complet, allez sur le Site Web de l’AIMA.

Perspectives d’avenir

Les conclusions du Forum mondial des investisseurs de l’AIMA soulignent la nature dynamique du secteur de l’investissement alternatif. Alors que les défis macroéconomiques, les innovations technologiques et l’évolution des attentes des investisseurs continuent de stimuler le changement, l’adoption de stratégies adaptables et de partenariats stratégiques sera impérative.

En favorisant un dialogue ouvert et en partageant des idées mondiales, AIMA permet aux investisseurs et aux gestionnaires d’anticiper les tendances, d’atténuer les risques et de saisir les opportunités émergentes. Alors que le paysage de l’investissement alternatif continue d’évoluer, ceux qui traversent ces changements de manière réfléchie seront bien placés pour atteindre un succès durable dans un environnement de plus en plus complexe et concurrentiel.

À propos de l’AIMA

L’Alternative Investment Management Association (AIMA) est le représentant mondial du secteur de l’investissement alternatif, avec environ 2 100 entreprises membres dans plus de 60 pays. Les gestionnaires de fonds membres de l’AIMA gèrent collectivement plus de 3 000 milliards de dollars d’actifs de fonds spéculatifs et de crédit privé.

L’AIMA s’appuie sur l’expertise et la diversité de ses membres pour assurer le leadership dans les initiatives de l’industrie telles que la défense des intérêts, l’engagement en matière de politiques et de réglementation, les programmes éducatifs et les guides de pratiques solides. L’AIMA s’efforce de sensibiliser les médias et le public à la valeur de l’industrie.

L’AIMA a créé le Conseil du crédit alternatif (Alternative Credit Council – ACC) pour aider les entreprises spécialisées dans le crédit privé et le prêt direct. L’ACC représente actuellement plus de 250 membres qui gèrent plus de 1 000 milliards de dollars d’actifs de crédit privé dans le monde.

L’AIMA s’engage à développer des normes de compétences et de formation et est cofondateur du titre d’analyste agréé en investissements alternatifs (Chartered Alternative Investment Analyst – CAIA) — la première et unique norme de formation spécialisée pour les spécialistes en investissements alternatifs. L’AIMA est dirigée par son conseil d’administration.

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Investissements alternatifs : le point sur la gestion d’actifs et de patrimoine https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/investissements-alternatifs-le-point-sur-la-gestion-dactifs-et-de-patrimoine/ Fri, 06 Sep 2024 10:17:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102707 ZONE EXPERTS – Des données de l’enquête annuelle de l’AIMA.

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L’enquête annuelle 2024 de l’AIMA sur le marché canadien a bénéficié d’un taux de réponse élevé de la part des acteurs de l’industrie canadienne des marchés de l’investissement alternatif. Comme les années précédentes, des intervenants de trois catégories de répondants clés ― investisseur, gestionnaire et prestataire de services d’actifs ― ont participé à l’enquête.

Forces motrices et défis du marché canadien de l’investissement non traditionnel

Les investisseurs représentaient 58 % des répondants, les gestionnaires 30 % et le reste étant composé des prestataires de services d’actifs. Les résultats de l’enquête confirment que l’appétit pour les produits alternatifs sur le marché canadien reste fort, une situation qui a été mise en évidence au cours des dernières années.

Les résultats de l’enquête soutiennent la thèse de l’industrie selon laquelle le marché des produits alternatifs au Canada est stimulé par la demande des investisseurs locaux qui cherchent à maintenir ou à accroître l’exposition de leur portefeuille à ce type de produits, ce qui représente la réalité de 94 % de l’ensemble des investisseurs qui ont participé à l’enquête. Cette demande de produits alternatifs est satisfaite par les gestionnaires canadiens qui continuent à développer des produits alternatifs innovants visant à fournir aux clients une exposition à des résultats de performance alpha.

Il est important de noter que l’on peut raisonnablement s’attendre à ce que le développement de produits alternatifs innovants continue d’exercer une pression sur plusieurs acteurs du marché, à savoir les gestionnaires d’actifs et les courtiers. Ces derniers devront continuer à faire évoluer leurs modèles de prestation de services afin d’offrir des solutions de gestion globales pour les catégories d’actifs alternatifs publics et privés. Les courtiers, quant à eux, devront tenir compte des besoins de leurs clients en matière de alternatifs, car à bien des égards, ils sont les gardiens de l’approbation de ce type de produits et de l’accès des investisseurs à ces produits. Ces facteurs restent des défis majeurs pour le secteur.

Les réponses à l’enquête auprès des investisseurs canadiens ont réitéré que l’intention stratégique et l’appétit sont restés largement inchangés par rapport à 2023. Un large éventail de stratégies ― y compris, mais sans s’y limiter, les fonds d’actions long/court, de crédit long/court, multi-stratégies, de crédit privé, immobiliers et hypothécaires ― domine les besoins des investisseurs.

Équilibrer la conformité réglementaire et l’innovation dans le secteur des investissements non traditionnels au Canada

79 % des investisseurs sont actuellement exposés à deux (ou plus) stratégies alternatives ; et 60 % des répondants ont confirmé une allocation supérieure à 10 % des actifs sous gestion aux produits alternatifs. Ces données restent cohérentes avec les résultats de 2023 et indiquent un fort appétit pour les produits alternatifs. La plupart des investisseurs ont indiqué leur intention de maintenir ou d’augmenter leur exposition à de tels produits, ce qui confirme le sentiment que les investisseurs cherchent à diversifier leurs portefeuilles et à générer de l’alpha par le biais d’une exposition accrue aux produits alternatifs.

Les gestionnaires canadiens continuent d’ailleurs de répondre à l’appétit des investisseurs pour les produits alternatifs en proposant de nouveaux produits d’investissement. D’un point de vue structurel, les fonds basés sur un prospectus, l’accès aux fonds spéculatifs par le biais d’une notice d’offre et le crédit privé dominent les lancements de nouveaux produits. La plupart des gestionnaires de produits alternatifs qui ont conseillé ces nouveaux produits sont principalement gérés par des équipes d’investissement internes existantes, ce qui démontre la solidité des capacités des services de première ligne en matière de produits alternatifs, ainsi que le talent des gestionnaires basés au Canada, un domaine qui fait l’objet d’un investissement et d’une attention continus.

Du point de vue du ciblage du marché, les objectifs des gestionnaires canadiens sont de présenter leurs stratégies principalement aux investisseurs basés au Canada. Dans cette optique, il convient de noter que la plupart des gestionnaires ont indiqué que l’approbation des courtiers et l’accès aux plates-formes, l’évaluation interne des risques des courtiers et les formalités administratives supplémentaires constituent toujours les principaux obstacles à l’exposition des investisseurs potentiels aux produits alternatifs.

Les fournisseurs de services d’actifs ont confirmé un sentiment similaire à celui exprimé par les gestionnaires : le type de produits alternatifs qu’ils s’attendent à voir arriver sur le marché canadien. Compte tenu de la croissance des produits alternatifs, les gestionnaires d’actifs doivent continuer à développer et à étendre leurs solutions de bout en bout pour gérer les produits alternatifs. Les principaux éléments à prendre en compte sont la gestion des actifs alternatifs publics et privés, ainsi que la rationalisation des rapports, des évaluations, de la tarification et de l’analyse des données.

Compte tenu des résultats de l’enquête au cours des deux dernières années, les gestionnaires d’actifs devraient continuer à faire évoluer leurs modèles de prestation de services en vue de réduire le risque opérationnel associé aux portefeuilles d’actifs alternatifs. Les prestataires de services d’actifs ont également indiqué que leurs clients citaient la distribution, le fardeau réglementaire et les obstacles de l’industrie/les perceptions erronées des actifs alternatifs comme des défis clés susceptibles d’être rencontrés dans les années à venir.

D’après l’étude annuelle du marché canadien 2024 de l’AIMA, la demande de produits alternatifs et les lancements de tels produits correspondants restent très forts au Canada. Compte tenu de ces tendances, nous prévoyons que la demande des investisseurs canadiens pour les produits alternatifs constituera une véritable incitation pour les gestionnaires canadiens à faire évoluer leurs propositions de produits afin de répondre aux besoins et aux attentes des investisseurs.

Face à cette forte demande de produits alternatifs, les défis traditionnels de l’industrie demeurent. Les régulateurs et les principaux acteurs du secteur doivent trouver un moyen de travailler ensemble pour améliorer l’éducation des investisseurs et la manière dont les institutions distribuent les produits alternatifs, afin de garantir que les investisseurs puissent bénéficier de produits alternatifs adaptés à leurs besoins. Bien qu’il soit nécessaire de se conformer à la réglementation, il faut trouver un équilibre pour ne pas empêcher les gestionnaires de produits alternatifs au Canada de fournir et de distribuer de tels produits et de poursuivre la transformation de l’industrie canadienne de la gestion d’actifs alternatifs.

AIMA | Source: KPMG au Canada

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Gestion des liquidités et IA pour les gestionnaires de fonds spéculatifs https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/gestion-des-liquidites-et-ia-pour-les-gestionnaires-de-fonds-speculatifs/ Fri, 31 May 2024 10:51:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101164 ZONE EXPERTS – Les principales facettes à considérer.

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Le Conseil mondial des investisseurs (GIB) a été créé par l’AIMA en décembre 2021 afin d’approfondir son engagement auprès de la communauté mondiale des investisseurs.

Le GIB agit en tant qu’organe consultatif pour aider les gestionnaires à mieux comprendre les dernières tendances auxquelles sont confrontés les investisseurs et qui ont un impact sur l’allocation de leurs actifs. Il met également l’accent sur les attentes des investisseurs à l’égard des gestionnaires afin d’améliorer l’alignement entre eux, tout en mettant en avant les bonnes pratiques du secteur pour améliorer les résultats d’investissement des parties prenantes.

Depuis sa création, le GIB s’est élargi pour inclure 20 dirigeants d’investisseurs institutionnels du monde entier sous la direction d’Eduard van Gelderen, directeur de l’information chez PSP Investments, et d’Anne-Marie Fink, directrice de l’information chez Private Markets and Funds Alpha chez SWIB.

Récemment, le GIB a abordé les thèmes de la gestion des liquidités et de l’intelligence artificielle. Voici donc les principales informations que les gestionnaires de fonds spéculatifs devraient connaître :

Perspectives sur la gestion des liquidités

  • Gestion centralisée des liquidités et de l’effet de levier : les investisseurs institutionnels investissant davantage dans des actifs privés généralement illiquides, il est essentiel de gérer la liquidité de manière centralisée au niveau du portefeuille. Cette approche permet une gestion stratégique des liquidités et contribue à éviter les ventes forcées de positions illiquides. Il est essentiel de mettre en œuvre une stratégie de gestion des actifs par paliers, c’est-à-dire de répartir les actifs entre le court, le moyen et le long terme, tout en équilibrant les prélèvements et les réserves de liquidités.
  • Seuils stratégiques et tests de résistance : pour maintenir des niveaux de liquidité adéquats, il faut fixer des seuils stratégiques, prévoir les besoins de liquidité et effectuer des tests de résistance en continu. Des plans d’urgence doivent être élaborés pour différents scénarios de marché. Le suivi des exigences en matière de ratio de couverture des liquidités (LCR) permet de déterminer quand la collecte de fonds doit être déclenchée, en tenant compte à la fois des besoins à court et à long terme, et en incluant des tampons supplémentaires au-delà des objectifs spécifiques du LCR.
  • Liquidité opérationnelle ou stratégique : l’équilibre entre liquidités opérationnelles et stratégiques implique des arbitrages entre le maintien de réserves de liquidités et la saisie d’opportunités génératrices d’alpha. Alors que certains investisseurs conservent un poids stratégique en liquidités pour plus de flexibilité, il est important de modéliser les opportunités d’investissement potentielles et d’évaluer leur impact sur la performance du portefeuille.
  • Cascades de liquidités : il est essentiel d’identifier les sources prioritaires de liquidités. Les sources primaires comprennent souvent les bons du Trésor, les marchés d’actions développés à grande capitalisation et les titres de Trésor protégés contre l’inflation (TIPS). Les sources secondaires peuvent impliquer un effet de levier au niveau du fonds et des conversions de titres physiques en titres synthétiques. Les rachats auprès de gestionnaires actifs dans le cadre de comptes gérés séparément constituent une autre option. Les liquidités proviennent rarement des prêts à effet de levier, du haut rendement, du crédit de qualité ou des meilleurs gestionnaires actifs. Les fonds spéculatifs disposant d’une liquidité quotidienne ou mensuelle peuvent servir de source en cas de turbulences sur les marchés, et certains investisseurs envisagent d’émettre des titres de créance pour obtenir des liquidités.
  • Couverture des risques de change et liquidités : la gestion de la couverture du risque de change et des liquidités nécessite une solide fonction de gestion de trésorerie. Les devises étrangères peuvent servir de tampon anticyclique; par exemple, les investisseurs canadiens peuvent tirer parti de la dynamique du taux de change USD/CAD pour gérer les liquidités.

Opinions sur l’intelligence artificielle (IA)

  • Efficacité opérationnelle pour les équipes d’investissement : de nombreuses équipes d’investissement commencent à tirer parti de l’IA pour traiter les lettres de recherche des gestionnaires, stocker les mémos internes, suivre les décisions d’investissement et résumer les points de vue macroéconomiques des économistes.
  • Gestion de portefeuille : bien qu’elles en soient encore aux premiers stades de la mise en œuvre interne, les entreprises explorent l’impact de l’IA sur les gestionnaires externes et les sociétés de portefeuille. Toutefois, elles ne se voient pas encore imposer d’exigences spécifiques en matière d’intégration de l’IA.
  • Alignement des services de guichet et d’arrière-guichet : une mise en œuvre réussie de l’IA nécessite que les équipes internes se sentent à l’aise avec la technologie et s’accordent sur son application. L’intégration du personnel du service d’arrière-guichet dans le service de guichet peut améliorer la compréhension et faciliter la mise en œuvre.
  • Effet dénominateur : les performances des marchés publics induites par l’IA créent un effet dénominateur pour les investisseurs, ce qui entraîne des déséquilibres dans les objectifs d’allocation d’actifs à long terme sur le plan géographique et sectoriel. Il reste difficile de prédire la persistance d’une forte performance et d’établir des attentes raisonnables en matière de rendement à long terme.
  • Fournisseurs d’IA et confidentialité des données : ChatGPT et Co-Pilot sont parmi les solutions d’IA les plus utilisées, bien que certains investisseurs développent des solutions internes personnalisées et testent d’autres fournisseurs. La confidentialité des données reste un sujet de préoccupation, car les entreprises se demandent quelles données peuvent être téléchargées en toute sécurité dans les systèmes d’IA et à quelles fins.

Si vous souhaitez en savoir plus sur le travail du Conseil des investisseurs mondiaux ou lire ses analyses bimestrielles, veuillez vous rendre sur le site aima.org.

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Manuvie lance deux nouveaux fonds https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/manuvie-lance-deux-nouveaux-fonds/ Tue, 21 May 2024 10:51:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100859 PRODUITS – Il s’agit de solutions de revenu de placements alternatifs liquides.

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Gestion de placements Manuvie lance deux nouveaux fonds de placements alternatifs liquides, soit le Fonds alternatif d’occasions Manuvie et le Fonds à revenu stratégique Plus Manuvie.

Géré par l’équipe des titres à revenu fixe canadiens, le Fonds alternatif d’occasions Manuvie veut générer des rendements à long terme par les revenus et la croissance du capital, tout en atténuant la volatilité potentielle par des stratégies de couverture. Le fonds est géré par Roshan Thiru, CFA, Altaf Nanji, CFA, Sivan Nair, CFA, et Jonathan Crescenzi, CFA, qui cumulent plus de 85 ans d’expérience dans le secteur.

« Nous nous concentrons sur la gestion des risques et opportunités associés à un portefeuille obligataire classique grâce à l’utilisation de contrats à terme sur taux d’intérêt, des swaps options sur défaillance de crédit et d’un effet de levier synthétique, explique Roshan Thiru, chef, Titres à revenu fixe canadiens. Alors que nous avons historiquement utilisé ces outils à des fins de mitigation des risques, la capacité d’ajouter de l’exposition de manière synthétique nous offre une flexibilité accrue pour générer des rendements dans un paysage d’investissement de plus en plus volatile. »

Le Fonds à revenu stratégique Plus Manuvie est géré par l’équipe des titres à revenu fixe multisectoriels mondiaux, plus spécifiquement par Christopher Chapman, CFA, Kisoo Park, Thomas C. Goggins, Bradley Lutz, CFA, et Charles Tomes qui cumulent plus de 140 ans d’expérience dans le secteur.

Ce Fonds tente de maximiser le rendement total par la génération de revenus et la plus-value du capital.

« En plus de la répartition sectorielle dynamique et des perspectives mondiales du fonds, l’addition de flexibilité en matière d’utilisation de produits dérivés et de levier total apportent des outils supplémentaires et de la résilience au portefeuille du Fonds à revenu stratégique Plus, affirme Christopher Chapman, chef, Titres à revenu fixe multisectoriels mondiaux. Grâce à cette approche souple, le fonds pourrait constituer une nouvelle source d’alpha pour les clients désireux de diversifier leurs placements aux titres à revenu fixe. »

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Nouvelles ligne directrices sur les cotes de risque de l’AIMA et de la CAIA https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/nouvelles-ligne-directrices-sur-les-cotes-de-risque-de-laima-et-de-la-caia/ Fri, 03 May 2024 10:45:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100681 ZONE EXPERTS — Repenser le risque et clarifier la complexité.

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L’AIMA et l’Association AICA (Chartered Alternative Investment Analyst – CAIA Association) ont récemment publié une mise à jour de leur ligne directrice sur les cotes de risque pour le Canada  de manière à ce que les données reflètent plus équitablement les données historiques ajustées au risque des fonds au sein des indices, pour offrir une meilleure harmonisation aux courtiers en valeurs mobilières.

Dans les cinq éditions publiées en six ans, les stratégies ont toutes conservé les catégories de risque proposées à l’origine, malgré la volatilité accrue des marchés, à l’exception de l’arbitrage de titres convertibles qui est passé de faible à moyen, à moyen. Les lignes directrices actualisées de l’Association portant sur les cotes de risques pour les fonds spéculatifs, les fonds communs de placement alternatifs et le crédit privé sont présentées ci-dessous, et sont disponibles ici.

Pour consulter ce tableau en grand format, veuillez cliquer ici.

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Depuis la publication de la première édition en janvier 2019, les sociétés de courtage en valeurs mobilières ont sélectivement aligné leurs notations de risque internes pour les fonds alternatifs sur les rendements historiques ajustés au risque des fonds d’investissement. Toutefois, de nombreux fonds alternatifs publics et privés sans prospectus restent automatiquement notés à haut risque, malgré une faible volatilité historique. Le résultat ? Une perception biaisée qui catégorise indûment ces véhicules d’investissement innovants comme trop risqués, excluant ainsi du portefeuille de l’investisseur de détail classique une multitude d’actifs diversifiés et protecteurs. Une note de risque élevé limite le nombre d’investisseurs de détail qui peuvent allouer des fonds à ces produits, et limite le montant qu’ils peuvent allouer, malgré le fait que ces stratégies affichent souvent une volatilité inférieure à celle des indices généraux.

Pour faciliter l’accès équitable des investisseurs individuels canadiens à des structures de fonds diversifiées, réduisant le risque et offrant des rendements non corrélés, les associations préconisent que les systèmes de notation du risque des courtiers internes s’alignent sur les données historiques ajustées au risque des fonds au sein des indices, conformément à la présente ligne directrice.

En alignant les notations de risque plus étroitement sur la performance réelle et les complexités structurelles de ces fonds, les lignes directrices visent à démanteler les barrières qui ont historiquement empêché les investisseurs de détail d’accéder à ces instruments financiers importants. Pour les gestionnaires de fonds, ces lignes directrices se traduisent par une plate-forme qui leur permet de présenter la valeur réelle de leurs stratégies sans le poids d’un risque mal évalué. Pour les investisseurs, il s’agit d’un véritable éventail de possibilités pour améliorer la diversification des portefeuilles et la résistance à la volatilité des marchés.

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