Vanguard | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/post_company/vanguard/ Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 01 Dec 2025 13:12:05 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Vanguard | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/post_company/vanguard/ 32 32 Importantes réductions de frais de gestion à Vanguard https://www.finance-investissement.com/nouvelles/importantes-reductions-de-frais-de-gestion-a-vanguard/ Mon, 01 Dec 2025 13:12:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=111163 PRODUITS – Douze produits sont visés par celles-ci.

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Vanguard Canada réduit les frais de 12 fonds négociés en Bourse (FNB) et fonds communs de placement, soit le quart de ses fonds de placement.

« Tout au long de notre histoire, nous avons souligné l’importance de limiter le coût des placements, car des frais moins élevés laissent plus d’argent dans les poches des investisseurs et augmentent leurs rendements potentiels, explique Kathy Bock, directrice générale et chef de Vanguard Canada. Nous nous efforçons de créer de la valeur pour nos investisseurs, et non de leur en soustraire. Il s’agit de la plus importante réduction de frais de gestion de notre histoire au Canada et elle aidera les investisseurs à épargner en vue d’un achat important, à prendre leur retraite plus tôt ou à financer les études de leur enfant. »

Parmi ces 12 fonds, neuf ont vu leurs frais de gestion passer de 0,22 % à 0,17 %, il s’agit :

  • du Portefeuille FNB d’actions Vanguard ;
  • du Portefeuille FNB de croissance Vanguard ;
  • du Portefeuille FNB équilibré Vanguard ;
  • du Portefeuille FNB prudent Vanguard ;
  • du Portefeuille FNB de revenu prudent Vanguard ;
  • du Fonds Portefeuille FNB d’actions Vanguard ;
  • du Fonds Portefeuille FNB de croissance Vanguard ;
  • du Fonds Portefeuille FNB équilibré Vanguard ;
  • et du Fonds Portefeuille FNB prudent Vanguard.

Les frais de gestion de deux autres produits sont passés à 0,20 %, il s’agit :

  • du FNB indiciel d’obligations totales mondiales hors États-Unis (couvert en $ CA) Vanguard (ses frais de gestion étaient auparavant de 0,35 %) ;
  • et du FNB indiciel d’obligations totales mondiales (couvert en $ CA) Vanguard (ses frais de gestion s’élevaient à 0,30 %).

Finalement, le FNB indiciel d’obligations canadiennes gouvernementales Vanguard a vu ses frais de gestion passer de 0,15 % à 0,10 %.

Vanguard Canada se targue de posséder un ratio des frais de gestion (RFG) moyen pondéré pour ses FNB inférieur à la moyenne du secteur. Celle-ci s’élève à 0,31 %, alors que leur RFG moyen est de 0,16 %. Depuis le lancement de sa première gamme de FNB au Canada en 2011, Vanguard a baissé ses frais à sept reprises.

« Pour nous, les faibles coûts ne sont pas une stratégie de tarification ; c’est la façon dont nous sommes conçus pour transmettre les avantages de notre taille et de notre envergure aux investisseurs canadiens », soutient Sal D’Angelo, responsable de la gestion des produits et de marketing, Vanguard Canada.

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Octobre : attrait pour les FNB d’actions, rotations dans les FNB d’obligations https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/octobre-attrait-pour-les-fnb-dactions-rotations-dans-les-fnb-dobligations/ Wed, 12 Nov 2025 10:56:47 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110965 FOCUS FNB – Les créations nettes mensuelles ont atteint 9,4 milliards de dollars en octobre.

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Le marché canadien des fonds négociés en Bourse (FNB) a connu un mois d’octobre actif, marqué par un léger ralentissement des créations nettes et par 40 nouveaux lancements. Selon des données de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF), les créations nettes se sont élevées à 9,4 milliards de dollars (G$), en léger recul par rapport à septembre (12 G$), portant l’actif sous gestion dans les FNB canadiens à 682 G$.

Les FNB d’actions ont attiré 5,3 G$, répartis de manière équilibrée entre le Canada, les États-Unis et les marchés internationaux. Les produits axés sur le marché canadien (notamment QCN, TQCD et TTP) et ceux liés aux actions américaines (XSP, VFV, QQCE, QUU) ont chacun enregistré environ 1,7 G$ d’entrées nettes. Les FNB d’actions mondiales ont mené le bal à l’international, recueillant 1,3 G$, suivis des marchés développés (554 millions de dollars) et émergents (97 M$).

Du côté sectoriel, les FNB d’actions d’entreprise du secteur financier ont connu un troisième mois consécutif de rachats nets (310 M$). Selon BNMF, ces rachats sont principalement attribuables au FNB CI Global Financial Sector, qui a subi une sortie nette de 458 M$. L’immobilier et les soins de santé sont dans le rouge, tandis que l’énergie affiche un septième mois consécutif de sorties nettes. Le secteur des télécommunications enregistre des entrées nettes, notamment grâce au FNB RING (Global X Telecom), ainsi que les matières premières et les services publics. Les FNB multifactoriels ont le vent en poupe, avec 235 M$ d’entrées nettes.

Rotation dans les obligations

Les FNB de titres à revenu fixe ont attiré 2 G$ en créations nettes, un recul par rapport aux entrées nettes de septembre, qui avaient atteint 4,1 G$. BNMF signale que les investisseurs ont opéré une rotation importante, délaissant les obligations gouvernementales à long terme, qui enregistrent les plus importantes sortes nettes (1,9 G$), pour se repositionner sur des obligations de sociétés de qualité investissement telles que ZCB, sur des indices agrégés américains et sur les obligations à haut rendement (ZHY).

Les produits à très court terme et les FNB du marché monétaire affichent des sorties nettes, une conséquence du recul des taux de distribution, en ligne avec la baisse du taux directeur de la Banque du Canada, rapporte BNMF.

Les cryptos rebroussent chemin

Après des afflux records en septembre (329 M$), les FNB de cryptoactifs enregistrent des rachats nets de 247 M$ en octobre, principalement concentrés dans le Purpose Solana ETF (SOLL/U). Ce mouvement s’explique par la cotation, aux États-Unis, des premiers FNB au comptant liés à Solana, survenue à la fin du mois, selon BNMF.

Les FNB de matières premières ont connu une légère accalmie, avec 288 M$ d’entrées nettes comparativement à 412 M$ en septembre, soutenus par l’or, l’argent et les produits diversifiés. Les FNB à effet de levier et inverses ont attiré 580 M$, la plus forte croissance relative parmi toutes les catégories d’actifs.

Vague de lancements et nouvel acteur

RBC iShares domine les créations nettes d’octobre avec 2,4 G$ devant Vanguard (1,5 G$), Mackenzie et Fidelity (1,3 G$ chacune), BMO (833 M$) et TDAM (466 M$). CI GAM enregistre des rachats nets (557 M$) ainsi que Purpose et Invesco. Sur le plan des produits, BMO décroche la plus forte entrée nette pour un FNB en octobre (ZCB : 931 M$).

Le marché canadien compte désormais 46 émetteurs, avec l’arrivée de Capstone, qui a lancé les premiers FNB « Biblically Informed » du pays. Au total, une quarantaine de nouveaux produits ont été lancés en octobre. LongPoint a été le plus actif avec 9 nouveaux produits à double levier sur des actions canadiennes, tandis que Harvest a élargi sa gamme de FNB américains à revenu élevé. CI a étendu sa série d’obligations à échéance cible, JP Morgan a lancé de nouvelles stratégies actives et Global X a multiplié les FNB indiciels à revenu fixe. Global X propose un FNB sur l’argent avec options couvertes et un autre sur la technologie chinoise (Hang Seng Tech).

Le segment des FNB ESG a connu un mois d’octobre calme, avec des entrées nettes de 25 M$. Le produit le plus populaire a été Invesco ESG Nasdaq 100 Index ETF (QQCE), avec 208 M$ d’entrées nettes.

Depuis le début de l’année, les FNB canadiens ont récolté 95 G$ en créations nettes. Les FNB d’actions dominent, avec 49 G$, dont 8 G$ dans les FNB de répartition d’actifs ayant une pondération 100 % actions. Les FNB obligataires ont cumulé 29 G$ d’entrées nettes, tandis que les FNB multi-actifs en totalisent 9,9 G$. Les FNB de matières premières enregistrent des résultats records avec 1,4 G$ de créations nettes depuis le début de l’année. Les FNB de cryptoactifs ont ajouté 749 M$, portés par les FNB Bitcoin à faibles coûts (IBIT et FBTC).

Pour les 10 premiers mois de 2025, RBC iShares affiche 20,1 G$ en créations nettes, suivie de Vanguard (13,7 G$), BMO (12,7 G$), Fidelity (9,7 G$), TD (5,5 G$), Mackenzie (5,2 G$), Scotia (4,5 G$) et Desjardins (4,5 G$).

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Vents porteurs pour les FNB d’actions en juillet https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/vents-porteurs-pour-les-fnb-dactions-en-juillet/ Wed, 13 Aug 2025 10:34:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108951 FOCUS FNB – Les créations nettes des FNB d’actions ont atteint 5,8 milliards de dollars.

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Les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont repris leur cap, en juillet, enregistrant des créations nettes de 9,9 milliards de dollars (G$), après une accalmie en juin. Depuis le début de l’année, le flux nets de capitaux s’élève à 65,7 G$ dans ce type de fonds.

Les FNB d’actions mènent toujours le bal des entrées nettes de capitaux, avec 34 G$ de créations nettes, dont 5 G$ dirigés vers des FNB d’allocation « 100 % actions », selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF). L’actif sous gestion (ASG) total dans les FNB canadiens s’établit à 612 G$ à la fin juillet.

Voiles gonflées pour les actions

En juillet, les FNB d’actions ont capté 60 % des créations nettes, totalisant 5,8 G$, en hausse par rapport aux 4 G$ de juin. Les actions internationales étaient en tête du peloton des entrées nettes (2,8 G$), doublant leur rythme par rapport au mois précédent et retrouvant presque leur vitesse de croisière de mai.

Les FNB d’actions canadiennes ont pris le large, avec 2 G$ d’entrées nettes en juillet, soit près de trois fois plus qu’en juin. Ces fonds surpassent ainsi la demande pour les FNB d’actions américaines, qui affichent des entrées nettes de 1 G$ en juillet, et les FNB des marchés développés (450 M$).

Les FNB d’allocation « 100 % actions » ont également eu le vent en poupe avec 952 M$ de créations nettes, concentrées sur XEQT (453 M$), VEQT (268 M$) et FEQT (180 M$). Les FNB d’actions thématiques axés sur l’innovation et la technologie mondiale ont également enregistré des entrées nettes.

Les FNB de titres à revenu fixe reprennent leur souffle

Après avoir été secoués en juin, les FNB de titres à revenu fixe canadiens ont repris de la vitesse avec 2,1 G$ de créations nettes en juillet, sans toutefois revenir au sommet atteint en mai.

Les investisseurs en quête de stabilité ont jeté l’ancre dans les produits obligataires à plus long terme, notamment les obligations agrégées et les obligations de sociétés. La tendance à allonger la durée des portefeuilles obligataires se maintient, précise BNMF. En revanche, les FNB de marché monétaire ont vu leur rythme ralentir, avec 22 M$ de créations et des rachats nets dans les produits comme CSAV, UCSH/U, HISA, CASH et PSA.

Du côté des actifs non traditionnels, les FNB de cryptoactifs ont connu leur meilleure marée en deux ans, avec 222 M$ de créations nettes, plus du double du mois précédent. Trois des cinq FNB de cryptoactifs lancés récemment qui arrivent en tête des créations nettes sont adossés au XRP, souligne BNMF.

Depuis janvier, 21 nouveaux FNB de cryptoactifs ont accosté le marché pour un total de 565 M$ d’entrées nettes. Leur champ s’élargit au-delà du Bitcoin et de l’Ethereum, avec des expositions à des cryptoactifs alternatifs comme Solana et XRP, souligne BNMF.

Les FNB de matières premières ont connu des rachats nets de 212 M$, un repli inédit depuis plus d’un an. Les FNB adossés à l’or ont été les plus touchés. BNMF signale un ralentissement saisonnier pendant l’été, alors que certains investisseurs ont pris leurs bénéfices.

La catégorie des FNB à effet de levier et inversés a connu la plus forte demande mensuelle, avec 588 M$ de créations nettes en juillet. Elle a engrangé 2,6 G$ depuis le début de l’année, soit 42 % de ses actifs initiaux. La montée en puissance de nouveaux FNB à actions individuelles à effet de levier alimente cette croissance.

Les fournisseurs gardent le cap

En juillet, BMO domine le classement des créations nettes avec 2,2 G$, suivi de RBC iShares (1,9 G$), Vanguard (1,2 G$) et Fidelity (1,0 G$). Parmi les 20 principaux fournisseurs de FNB au Canada, seul CI a connu des rachats nets. Du côté des actifs sous gestion, RBC iShares (166 G$) reste en tête devant BMO (133 G$) et Vanguard (89 G$). Viennent ensuite Global X (40 G$) et TDAM (24 G$), selon BNMF.

Pour le mois de juillet, BMO a enregistré à la fois la plus forte entrée nette pour un FNB (BGEQ : 994 M$) et le plus important rachat (ZEA : -457 M$).

Pour les sept premiers mois de 2025, RBC iShares prend la tête des créations nettes avec 2,6 G$, suivie de BMO (2,5 G$), Fidelity (1,9 G$), Vanguard (1,7 G$) et TDAM (755 M$).

Treize nouveaux FNB ont été lancés en juillet par six fournisseurs : Ninepoint, Hamilton, LongPoint, First Trust, IA Clarington et JP Morgan. LongPoint (LFG) continue de renforcer sa présence dans l’univers des FNB sur actions individuelles à effet de levier ou inversés, un segment en croissance. En cinq ans, leur nombre est passé de moins de 20 à 140.

Le marché des FNB ESG canadiens axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) s’est montré tranquille en juillet, avec peu de créations, peu de rachats et peu de nouveaux produits. Les faibles entrées dans les actions canadiennes et internationales ont été contrebalancées par des sorties au niveau des marchés émergents. Tous les segments ESG ont connu des rachats, notamment ceux axés sur l’environnement et les infrastructures. Les FNB ESG multiactifs et à revenu fixe affichent des entrées nettes. À noter, le retrait du FNB DXET (Dynamic Active Energy Evolution ETF), un fonds durable à gestion active lancé en 2021.

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FNB : créations nettes vigoureuses pour le premier semestre de 2025 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-creations-nettes-vigoureuses-pour-le-premier-semestre-de-2025/ Wed, 09 Jul 2025 10:05:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108391  FOCUS FNB – Elles se chiffrent à 55 G$ pour les six premiers mois de l’année.

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Malgré la guerre tarifaire et le contexte géopolitique incertain, l’appétit pour les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens basés sur les actions internationales reste fort, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Les créations nettes de FNB se sont chiffrées à 7 milliards de dollars (G$) en juin, un ralentissement après le rebond de mai, où elles avaient atteint 9,2 G$. Pour les six premiers mois de l’année, les FNB canadiens ont enregistré des créations nettes de 54,8 G$. S’ils continuent à ce rythme, ils pourraient battre le record annuel établi en 2024, signale BNMF.

L’actif total sous gestion (ASG) dans les FNB canadiens atteignait 590 G$ à la fin de juin. La majorité de l’ASG, soit 370 G$, est investie en actions, tandis que les titres à revenu fixes comptent pour 164 G$, selon le rapport.

Actions internationales en tête

Les FNB d’actions ont dominé les créations nettes du mois avec 4,1 G$. Les actions internationales ont continué à mener le bal avec des créations nettes d’1,1 G$, une tendance observée depuis le début de l’année, selon les analystes de BNMF.

Les entrées nettes dans cette catégorie ont toutefois fléchi en juin par rapport au mois précédent (2,7 G$).

Les actions canadiennes enregistrent des entrées nettes de 970 millions de dollars (M$), devançant les actions américaines.

Les FNB sectoriels ont enregistré des sorties nettes (847 M$), principalement dans le secteur financier (710 M$), dans celui des matières premières (143 M$) et de l’énergie (136 M$).

Recherche du long terme dans le fixe

Les FNB de titres à revenu fixe ont enregistré des créations nettes de 1,4 G$ en juin, en dessous des 3,4 G$ du mois précédent. Ce sont les FNB de marché monétaire et les FNB d’obligations qui ont généré l’essentiel des entrées. À l’inverse, les obligations à moyen terme enregistrent les principales sorties nettes du mois.

La rotation des FNB du marché monétaire vers des produits obligataires à plus long terme, déjà observée en mai, s’est poursuivie en juin. Cette tendance se confirme depuis le début de l’année, selon l’institution financière, en raison de l’incertitude liée à la politique tarifaire du gouvernement américain et au climat géopolitique mondial.

Du côté des actifs non traditionnels, les FNB de cryptoactifs ont enregistré des créations nettes (99 M$ par rapport à 6 M$ en mai), dominées par le XRP de 3iQ. Depuis janvier, les créations nettes dans cette catégorie atteignent 338 M$. Les FNB adossés à l’or, pour leur part, ont continué à enregistrer des créations nettes, en particulier dans CGL, CGL/C et ZGLD.

Des fournisseurs qui se démarquent

En juin, les principaux émetteurs de FNB ont profité de cette dynamique. RBC iShares se hisse en tête avec des créations nettes d’1,5 G$, suivi de Vanguard (1,0 G$), Fidelity (1,0 G$), et Scotia (756 M$). Parmi les 20 premiers fournisseurs de FNB, BMO et CI affichent des rachats nets.

Le FNB XIC d’iShares s’est distingué comme le produit le plus populaire du mois, attirant 542 M$ de créations nettes, tandis que le ZEB de BMO enregistre pour un quatrième mois consécutif les plus importants rachats nets (390 M$).

Juin a aussi été marqué par le lancement de 36 FNB, avec notamment une nouvelle génération de produits à effet levier et inversé. LongPoint et Global X ont lancé à eux seuls 23 produits. 3iQ, Purpose et Evolve ont mis 3 XRP sur le marché, tandis que BMO a lancé le premier nouveau FNB ESG depuis deux ans, ZHC, un FNB basé sur le « facteur humain ».

Pour les six premiers mois de l’année, 192 FNB canadiens ont été mis sur le marché, comparativement à 224 pour la même période de 2024. De ces nouveaux produits, plus de la moitié sont gérés activement. La part de cette catégorie continue à croître et représente actuellement 34 % de l’ensemble de l’ASG détenu dans les FNB canadiens.

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Créations nettes record en mars pour les FNB canadiens https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/creations-nettes-record-en-mars-pour-les-fnb-canadiens/ Wed, 09 Apr 2025 10:40:33 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106608 FOCUS FNB – La guerre tarifaire stimule la demande de FNB d’actifs non américains.

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En mars, les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont enregistré des créations nettes record de 13,6 milliards de dollars (G$), dépassant de 28 % le précédent record d’entrées nettes mensuel établi en décembre 2024, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Les entrées nettes de mars dépassent de près de 4 G$ celles de février (9,5 G$). D’après BNMF, les actifs en FNB canadiens totalisaient 545 G$ à la fin du premier trimestre. Depuis le début de l’année, les créations nettes atteignent 32 G$.

En mars, les FNB de titres à revenu fixe arrivent en tête des entrées nettes avec 6,3 G$ (comparativement à 4,5 G$ en février) devançant celles des FNB d’actions (5,9 G$). Les FNB multiactifs ont reçu 787 M$ et les FNB à effet de levier ou à levier inversés 393 M$, tandis que les FNB de matières premières ont attiré 165 M$, principalement dans les FNB de lingots d’or. Les FNB de cryptoactifs affichent des entrées nettes de 8 M$.

La guerre tarifaire entre les États-Unis et le reste du monde a influé sur les préférences d’achats des clients, comme l’indique BNMF : « Les FNB d’actions internationales ont connu une explosion soudaine de la demande de 3,8 G$, les investisseurs se tournant vers l’étranger pour éviter une guerre commerciale potentiellement préjudiciable déclenchée par les annonces de tarifs douaniers du président au début de l’année. Bien que cette tendance ait existé à plus petite échelle au cours des derniers mois, elle a été motivée par un nouveau désir de se diversifier par rapport au marché des actions américaines, potentiellement surévalué, alors que son cycle haussier de deux ans est en train de subir une correction. »

En conséquence, les créations nettes de mars dans les FNB d’actions américaines ont continué à ralentir. Elles ont totalisé 737 M$ comparativement à 1 G$ le mois précédent, tandis qu’en janvier, elles représentaient 3,3 G$.

Forte demande pour les actions internationales

Les créations nettes dans les actions internationales représentent en mars plus du double de celles de février. Les investisseurs se sont tournés vers les FNB d’actions internationales et les actions canadiennes pour éviter les impacts potentiellement négatifs d’une guerre commerciale avec les États-Unis, commentent les analystes de BNMF Daniel Straus, Tiffany Zhang et Linda Ma.

Les entrées nettes dans les FNB d’actions internationales ont surtout été stimulées par les FNB indiciels des marchés développés (TPE, DMEI, ZEA, XEF), en raison d’une demande institutionnelle plus forte, indique le rapport.

Les FNB d’actions canadiennes ont quant à elles attiré 1,4 G$ le mois dernier, alors que ce type de fonds subissait des rachats nets en janvier.

Les FNB d’actions thématiques ont attiré 131 M$. Les FNB d’actions sectorielles ont quant à eux reçu 1,6 G$ en créations nettes. Le secteur financier (ZEB) enregistre la quasi-totalité des entrées (1,3 G$), tandis que le secteur de l’énergie affiche des rachats (69 M$).

Dans le revenu fixe, les créations nettes des FNB du marché monétaire (ZMMK, CASH, CBIL, CMR) ont atteint 2,2 G$, dépassant de peu celles des FNB d’obligations canadiennes agrégées (ZAG, ZCPB), qui se sont élevées à 2,0 G$. Toutes les catégories de FNB à revenu fixe ont reçu des entrées nettes, à l’exception des FNB d’obligations étrangères (XGGB, XEB) et d’actions privilégiées.

Les entrées dans les FNB de cryptoactifs se sont élevées à 8 M$ par rapport à 15 M$ en février et à 98 M$ en janvier.

24 nouveaux FNB

En mars, les principaux émetteurs de FNB ont enregistré des créations nettes, à l’exception de CI qui a affiché des rachats nets de 24 M$. BMO arrive en tête avec 3,5 G$, RBC iShares suit avec 2,2 G$, puis TDAM (1,3 G$) et Desjardins (1,2 G$). Fidelity se positionne avec 877 M$. En termes de croissance mensuelle des actifs pour les différents émetteurs, Desjardins, CIBC, FNB Capital Group et JPMorgan ont enregistré les pourcentages les plus élevés.

Le FNB BMO Equal Weight Banks Index (ZEB) a attiré les plus importantes entrées nettes du mois (1,1 G$). Le FNB BMO S&P 500 Index (ZSP) a enregistré pour un deuxième mois consécutif les rachats les plus notables (1 G$).

Une vague de 24 nouveaux FNB est arrivée sur le marché canadien en mars. Evolve et Harvest sont à l’origine de plus de la moitié des lancements. Les autres sont le fruit de BMO, JPMorgan, Starlight et Guardian. Plusieurs des nouveaux FNB lancés en mars sont à effet de levier. On retrouve également des FNB axés sur les obligations à date cible, sur les facteurs uniques et sur les options d’achat couvertes.

Les FNB ESG tirés par les actions

Après un mois de février record sur le plan des créations nettes (325 M$), les FNB axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) cotés au Canada ont attiré 172 M$ en mars, ce qui porte les créations nettes du premier trimestre à 766 M$.

Les entrées nettes ont été dominées par les FNB ESG d’actions (106 M$), notamment les actions mondiales (89 M$), ainsi que le secteur de l’environnement (67 M$). Le NBI Sustainable Global Equity FNB (NSGE) et le Desjardins RI EM Multifactor — Net Zero Emissions (DRFE) ont reçu les plus importantes entrées nettes. Aucune nouvelle inscription ou radiation de FNB ESG n’a eu lieu le mois dernier.

Selon le rapport de BNMF, « l’hiver de l’investissement ESG » de 2024 tire à sa fin. Il considère que les élections fédérales canadiennes pourraient dicter l’appétit des investisseurs pour l’ESG pour le reste de l’année 2025, en raison des différences importantes entre les programmes des partis libéral et conservateur dans les politiques environnementales et de carbone.

Croissance équilibrée

L’année 2025 commence sur une note plus équilibrée que 2024, alors que les entrées nettes du premier trimestre avaient été nettement dominées par les FNB d’actions. Pour les trois premiers mois de 2025, le portrait est plus équilibré : 14,3 G$ ont été investis dans les FNB d’actions et 13,2 G$ dans les FNB de titres à revenu fixe, signale BNMF.

Les FNB à faible volatilité ont tiré les marrons du feu, recueillant depuis le début de l’année 1 G$ en raison de leurs bonnes performances lors des baisses de marché.

Dans le revenu fixe, les FNB d’obligations totales de marché large ont été les plus demandés, avec des créations nettes de 5,3 G$, suivis de ceux du marché monétaire (4,4 G$ en créations nettes), réparties également entre les FNB de titres du marché monétaire et les FNB de liquidités.

Pour le premier trimestre de 2025, BMO affiche les plus importantes créations nettes (6,2 G$), suivie de RBC iShares (5,7 G$), Vanguard (3,8 G$), Fidelity (2,5 G$) et TD (2,3 G$).

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Demande soutenue pour les FNB d’allocation d’actifs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/demande-soutenue-pour-les-fnb-dallocation-dactifs/ Wed, 09 Oct 2024 10:27:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103342 FOCUS FNB - Elle a enregistré 4 G$ d’entrées nettes depuis le début de l’année.

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En septembre, les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont enregistré des créations nettes de 5,8 milliards de dollars (G$), surpassant ainsi août (4,2 G$) et juillet (5,2 G$). Cependant, les résultats de septembre restent bien en deçà du record de juin (10 G$). Ces créations nettes portent l’actif total sous gestion des FNB canadiens à 481 G$ à la fin septembre 2024, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Depuis le début de l’année, les FNB canadiens ont cumulé des entrées nettes de 48,8 G$, faisant de septembre le troisième meilleur mois de l’année. Selon Daniel Straus, Tiffany Zhang et Linda Ma, auteurs du rapport de BNMF, les FNB canadiens pourraient battre en 2024 le record annuel de 52,5 G$ en créations nettes établi en 2021.

Les FNB d’actions en hausse

Les FNB d’actions ont rebondi en septembre, avec 2,8 G$ d’entrées nettes en septembre par rapport à 1,6 G$ en août. La croissance des FNB d’actions est stimulée par les FNB indiciels pondérés en fonction de la capitalisation boursière, qui ont capté 1,6 G$.

La demande pour les FNB d’actions canadiennes s’est redressée, générant 1 G$ d’entrées nettes, après des rachats du même montant en août. Les fonds d’actions américaines restent populaires, mais elles ont connu une légère baisse, avec un peu plus d’1 G$ d’entrées nettes en septembre, soit environ la moitié des créations nettes d’août. De leur côté, les FNB d’actions mondiales ont attiré 572 millions de dollars (M$).

Soutien constant pour les FNB d’allocation d’actifs

La catégorie des FNB d’allocation d’actifs reste recherchée. Elle a enregistré 441 M$ d’entrées nettes en septembre et près de 4 G$ depuis le début de l’année. Cela place cette catégorie en quatrième position pour les entrées nettes, après les FNB de titres à revenu fixe, les actions américaines et les actions mondiales.

En septembre, les FNB de dividendes/revenus ont attiré 248 M$ d’entrées nettes, tandis que les FNB à faible volatilité en ont reçu de 231 M$, notamment en raison de réajustements stratégiques chez certains fournisseurs, précisent les auteurs du rapport.

Sur le plan des FNB d’actions sectoriels, tous les secteurs ont connu des entrées nettes, à l’exception des matériaux et des services publics. Les FNB ESG ont reçu 67 M$ d’entrées nettes.

Revenu fixe : toujours attractif

En septembre, les FNB canadiens de titres à revenu fixe ont accueilli 2,3 G$ d’entrées nettes. Les FNB du marché monétaire (CASH, ZMMK, CBIL) ont enregistré les plus fortes créations nettes mensuelles de l’année dans cette catégorie (658 M$ en septembre).

Cependant, les FNB d’obligations à court terme et d’actions privilégiées ont subi des rachats, malgré le succès du FNB d’obligations mondiales à court terme (CGSB) de CI, qui a généré 367 M$ en une seule journée, selon BNMF. Les FNB d’obligations canadiennes de marché total (379 M$), les obligations du gouvernement canadien (492 M$) et les obligations étrangères (627 M$) ont enregistré les plus grandes entrées nettes de septembre.

Les FNB à échéance cible ont subi des rachats, notamment en raison de l’arrivée à échéance du FNB d’obligations de sociétés canadiennes RBC Target 2024 (RQL) et de sa liquidation, précise le rapport.

Les cryptoactifs remontent légèrement

Les FNB de cryptoactifs cotés au Canada sont revenus en territoire positif en septembre avec 30 M$ d’entrées nettes. Cette catégorie avait déjà enregistré 102 M$ de créations nettes en août, en grande partie grâce aux FNB de bitcoins et d’Ethereum. Le bilan de cette catégorie depuis le début de l’année reste toutefois négatif, avec des rachats nets totalisant 403 M$ pour les neuf premiers mois de 2024.

Les FNB de produits de base ont continué d’attirer des capitaux, avec 90 M$ d’entrées nettes, principalement dans les FNB de lingots d’or. Cette augmentation s’explique par la demande croissante pour l’or, dont le prix a atteint 2 500 $ l’once cet été.

Nouveaux lancements

Les principaux émetteurs ont enregistré des entrées nettes en septembre. RBC iShares a dominé le mois avec 1,7 G$, suivi par BMO (868 M$), Vanguard (844 M$) et Global X (358 M$). CI GAM a enregistré des rachats de 196 M$. Parmi les fonds individuels, le FNB VFV de Vanguard, qui suit l’indice américain S&P 500, a été le plus en demande et a capté 407 M$ d’entrées nettes, tandis que le FSB (Fonds amélioré d’obligations à courte durée) de CI a subi les plus importants rachats nets du mois (367 M$).

En septembre, 21 nouveaux FNB ont été lancés, dont un premier fonds par Corton Capitalle (RAAA), qui investit dans des obligations adossées à des créances bancaires (CLO) avec une note de crédit d’au moins « A ».

Depuis le début de l’année, les FNB canadiens d’actions représentent la moitié des entrées nettes totales, avec 26 G$ tandis que les FNB de titres à revenu fixe ont attiré 17 G$ s. Les FNB d’allocation d’actifs ont également été populaires (3,8 G$) en créations nettes.

Par ailleurs, pour les neufs premiers mois de 2024, BMO est l’émetteur de FNB qui affiche les plus importantes créations nettes (11,6 G$), suivi de RBC iShares (9,9 G$), de Vanguard (9,4 G$), de Fidelity (4 G$), de TD (3,5 G$) et de Global X (1,9 G$), selon BNMF.

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Vers une réglementation favorable aux FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/vers-une-reglementation-favorable-aux-fnb/ Wed, 09 Oct 2024 10:24:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103363 FOCUS FNB — Elle toucherait les normes en capital des assureurs de personnes.

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S’ils sont adoptés tels quels, des ajustements proposés aux normes de suffisance de capital des assureurs de personnes favoriseraient l’utilisation de fonds négociés en Bourse (FNB) par ces investisseurs institutionnels dans leur compte général, selon Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Selon une version proposée à la ligne directrice sur le Test de suffisance du capital des sociétés d’assurance vie (TSAV) 2025 publié à la fin d’août par le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF), les changements proposés pourraient avoir un effet sur la façon dont les assureurs déterminent le risque entourant les FNB.

En clair, une partie des outils de placement qui respecteraient certaines conditions seraient considérés comme « moins risqués » par rapport au traitement actuel de la ligne directrice, selon les auteurs de la note de BNMF, soit Daniel Straus, Tiffany Zhang et Linda Ma. Les FNB de titres à revenu fixe et d’actions étrangères sont les deux catégories de fonds qui pourraient bénéficier le plus de cette proposition de modification des règles.

Selon les lignes directrices sur le Test de suffisance du capital des sociétés d’assurance vie (TSAV) actuelles, le risque de crédit et de marché d’un FNB est calculé « en supposant que le FNB investit entièrement dans la catégorie d’actifs pour laquelle l’exigence de capital est la plus élevée, dans toute la mesure permise par son prospectus ou sa notice annuelle. Cette règle s’applique également aux fonds communs de placement, aux fonds distincts et aux sociétés d’investissement immobilier », lit-on dans la note de BNMF.

Selon les modifications proposées, les assureurs pourraient calculer ces facteurs de risque dans les comptes généraux en utilisant les expositions sous-jacentes réelles si ces FNB respectent deux principales conditions.

La première est que des informations suffisantes et fréquentes sont fournies à l’assureur concernant les expositions sous-jacentes du FNB. La deuxième est que ces informations sont vérifiées par une tierce partie indépendante.

« Cet ajustement s’applique spécifiquement aux FNB, probablement en raison de leur plus grande transparence que les fonds communs de placement. Par conséquent, les FNB (plutôt que les fonds communs de placement ou les fonds distincts) seront sur un pied d’égalité avec les investissements directs en actions et en obligations en termes de profils de risque. Ce changement pourrait favoriser l’adoption des FNB dans les comptes généraux des compagnies d’assurance canadiennes », lit-on dans la note.

Ces deux conditions pourraient être remplies avec un minimum d’efforts de la part des fournisseurs de FNB, selon les auteurs de la note. « De nombreux FNB indiciels de premier plan, tels que ceux d’iShares et de BMO, publient déjà leurs actifs quotidiennement sur leurs sites web, tandis que Vanguard Canada met à jour les avoirs de ses FNB au moins une fois par mois. En outre, certains fournisseurs de FNB peuvent avoir mis en place leurs propres systèmes pour fournir directement aux clients des données sur les positions des FNB quotidiennement, ce qui peut être plus fréquent que les mises à jour du site web. »

Par ailleurs, la ligne directrice sur le TSAV ne précise pas qui peut être considéré comme un vérificateur indépendant. Les banques (mainteneurs de marché de FNB), les dépositaires ou les auditeurs sous contrat pourraient être considérés comme des vérificateurs indépendants.

BNMF analyse l’effet du changement proposé sur le FINB BMO obligations agrégées (ZAG), qui suit l’indice de référence des obligations canadiennes : l’indice obligataire universel FTSE TMX. Bien que ce FNB détienne un mélange d’obligations d’État et d’obligations d’entreprises de qualité, la ligne directrice actuelle le traite comme si l’ensemble du portefeuille était noté BBB et que l’échéance effective était supérieure à 10 ans (le pire scénario autorisé par la méthodologie de l’indice).

Résultat, le facteur de risque de crédit de ZAG est plutôt pénalisant, malgré que 73 % de sa pondération est constituée d’obligations fédérales et provinciales canadiennes.

Selon la règle proposée, le facteur de risque du ZAG (ou de tout FNB de titres à revenu fixe) pourrait devenir la moyenne pondérée des obligations sous-jacentes, ce qui réduirait de manière significative le facteur de risque de crédit du portefeuille total, selon BNMF.

Pour les assureurs, cela voudrait dire qu’ils devraient détenir une part moins importante de capital réglementaire requis pour gérer ce risque de crédit, souligne Valeurs mobilières TD, dans une note sur le même thème.

« La nouvelle méthode de calcul proposée élimine en grande partie le traitement punitif du capital pour les FNB de titres à revenu fixe, ce qui facilite l’achat et la détention de FNB par les assureurs », écrivent les analystes de Valeurs mobilières TD.

À la suite d’un changement de réglementation analogue pour les assureurs aux États-Unis, entré en vigueur en 2017, les actifs des FNB à revenu fixe détenus par les assureurs américains ont augmenté d’environ 50 % depuis lors, selon Valeurs mobilières TD : « Compte tenu de l’importance des actifs à revenu fixe gérés par les assureurs vie au Canada, les modifications réglementaires proposées au Canada devraient profiter à la fois au secteur des FNB et à celui de l’assurance au Canada. »

La règle proposée aurait également un effet sur les FNB d’actions mondiales qui détiennent une partie des actions des marchés émergents, selon BNMF. En vertu de la règle actuelle, ces FNB mondiaux seraient réputés détenir 100 % d’actions des marchés émergents, ce qui se traduirait par un facteur de risque élevé. Toutefois, avec la mise en œuvre de la proposition, le facteur de risque de marché pour ces FNB serait considérablement réduit.

« Par exemple, l’iShares Core MSCI All Country World ex Canada Index ETF (XAW) alloue 90 % de ses actifs aux marchés développés et seulement 10 % aux marchés émergents. Avec la méthode actuelle, le facteur de risque des actions du FNB serait de 45 %, mais avec la méthode de transparence proposée, ce facteur de risque des actions serait ramené à 36,4 % », lit-on dans la note de BNMF.

La méthode proposée ne modifierait pas le calcul du facteur de risque pour les FNB investissant uniquement dans des pays développés ou uniquement des pays en développement, tels que les FNB d’actions canadiennes, les FNB d’actions américaines ou les FNB d’actions des marchés émergents.

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Le premier semestre se conclut en lion pour les FNB canadiens https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/le-premier-semestre-se-conclut-en-lion-pour-les-fnb-canadiens/ Wed, 17 Jul 2024 10:01:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101682 FOCUS FNB – 2024 pourrait être une année record sur le plan des créations nettes.

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Les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont reçu 9,7 milliards de dollars (G$) d’entrées nettes en juin. C’est le plus important volume de créations nettes réalisé historiquement pour un mois. Les créations nettes de juin représentent plus de deux fois les entrées nettes de 4,7 G$ récoltées en mai. Ce résultat dépasse de 25 % le précédent record, qui avait été établi en février 2020, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Pour les six premiers mois de 2024, les FNB canadiens ont enregistré 33 G$ en créations nettes, un record par rapport aux entrées nettes des premiers semestres des années précédentes. En 2021, meilleure année à ce jour, les créations nettes avaient totalisé 30 G$ au premier semestre et 52 G$ pour toute l’année.

Si la tendance se maintient, ce record pourrait être battu en 2024, signalent les auteurs du rapport, Daniel Straus, Tiffany Zhang et Linda Ma.

Au total, l’actif sous gestion dans les FNB canadiens s’élève à 441 M$.

Les FNB de titres à revenu fixe surpassent les actions

La demande pour les FNB de titres à revenu fixe a été plus forte en juin, avec 6,8 G$ de créations nettes comparativement à 1,7 G$ en mai. Elle a battu en brèche la demande pour les actions, qui a dominé le bal des créations nettes en avril et en mai.

Les FNB d’obligations canadiennes mondiales (ZAG) et d’obligations de sociétés canadiennes (ZCS, ZCM, ZST) ont reçu chacun plus de 2 G$ d’entrées nettes le mois dernier. Les FNB du marché monétaire (ZMMK) ont réalisé 1,3 G$ de créations nettes. Elles se sont élevées à 108 M$ dans les FNB de trésorerie alternative.

La demande pour les FNB canadiens d’actions a ralenti en juin. Ils ont attiré 2,3 G$ de créations nettes, comparativement à 2,6 G$ en mai. Les FNB multiactifs ont reçu des entrées de 439 M$, soit 128 M$ de plus que le mois précédent.

La popularité des actions américaines, qui avait été forte en mai, a ralenti en juin. Les FNB d’actions des États-Unis ont enregistré des rachats de 432 M$ comparativement à des entrées nettes de 1,1 G$ en mai.

Les investisseurs leur ont privilégié les actions canadiennes ainsi que celles des marchés internationaux, qui ont reçu des créations nettes de plus d’un milliard de dollars chacun. En mai, les actions canadiennes avaient récolté 206 M$ en créations nettes, comparativement à 1,4 G$ en juin.

Des rachats dans les FNB canadiens

Les rachats dans la catégorie des FNB d’actions se sont concentrés dans le FNB BMO ESG Leaders pour la région des États-Unis, qui a enregistré 1,8 G$ de sorties nettes dans le cadre d’une opération de substitution de la part d’investisseurs institutionnels, précise le rapport de BNMF.

Les autres rachats proviennent des FNB sectoriels, notamment du secteur de l’énergie, qui a enregistré des sorties de 39 M$ le mois dernier, et du secteur des soins de santé (21 M$). Les secteurs de la finance et des matières premières ont chacun reçu plus de 100 M$ de créations nettes. Les technologies, les services publics et l’immobilier sont aussi dans le vert.

Les FNB de cryptomonnaies ont subi des rachats de 20 M$, en partie en raison des sorties d’un fonds fermé converti en FNB (ETHC/B), dont les premiers détenteurs de parts ont cherché à obtenir de la liquidité, signalent les analystes de BNMF. Au cours des six premiers mois de 2024, les sorties nettes dans les FNB de cryptomonnaie totalisent 832 M$.

En juin, BMO se place en tête des fournisseurs de FNB canadiens avec des créations nettes de 5,8 G$. RBC IShares arrive deuxième (1,1 G$), suivi par Vanguard (899 M$).

Au total, 14 nouveaux FNB ont été lancés en juin. Quadravest entre en scène avec un nouvel FNB à actions privilégiées divisées, ce qui porte à 41 le nombre d’émetteurs. Les nouveaux FNB comprennent des FNB de portefeuille d’allocation d’actifs, des FNB factoriels gérés activement et un FNB d’Ether staking. Franklin Templeton a émis 4 nouveaux FNB, Mackenzie en a lancé 3, et 2 proviennent de Manuvie.

Vers une année record ?

Depuis le début de l’année, les FNB canadiens d’actions ont reçu des créations nettes de 19 G$ menées par les actions américaines, qui ont représenté près de la moitié des créations nettes durant cette période.

Les FNB de titres à revenu fixe ont récolté 12 G$. Les obligations de sociétés canadiennes ont créé 4 G$, suivies par les obligations mondiales canadiennes, les obligations étrangères et les FNB du marché monétaire.

Le VFV de Vanguard a reçu 2,9 G$ au cours des six premiers mois de l’année. En conséquence, il a dépassé le XIU et s’est emparé du titre de « plus grand FNB au Canada », à la fois sur une base non ajustée et ajustée, précisent les analystes de BNMF.

Les FNB ESG canadiens auraient enregistré des créations nettes de 888 M$ depuis le début de l’année, n’eut été un rachat institutionnel de 1,8 G$ en juin.

Les analystes de BNMF signalent par ailleurs que le projet de loi C-59 adopté le 20 juin pourrait impacter l’investissement ESG au Canada et stimuler les investissements dans les technologies propres. En revanche, les dispositions de la loi en matière de communication contre l’écoblanchiment pourraient inciter les entreprises à réduire leurs informations ESG de peur de tomber sous le coup de nouvelles règles, ce qui constituerait un frein à l’adoption accrue des investissements dans les FNB ESG à des fins d’information, indique Batej Sidhu, analyste des ESG chez BNMF. L’experte envisage un impact potentiel de la nouvelle loi sur les secteurs des services publics, de l’énergie et de la finance.

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Incursion de Desjardins dans les fonds indiciels https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/incursion-de-desjardins-dans-les-fonds-indiciels/ Wed, 26 Jun 2024 10:43:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101529 Les quatre FNB ont déjà amassé 1,4 G$.

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Le 18 avril dernier, Desjardins Société de Placement lançait quatre fonds négociés en Bourse (FNB) indiciels, une première pour le groupe dans le secteur coupe-gorge des FNB à frais planchers. Le pari donne tous les signes d’être gagné puisque, seulement deux mois plus tard, les fonds avaient déjà accumulé des actifs de 1,4 milliard de dollars (G$). Dans les produits indiciels, le nerf de la guerre tient avant tout aux volumes de vente.

Les nouveaux FNB couvrent quatre grands marchés : les actions canadiennes (DMEC), les obligations canadiennes (DCBC), les actions américaines (DMEU) et les actions internationales (DMEI). Chacun suit un indice respectif composé par Solactive. Le premier suit l’indice Solactive Canada Broad Market, le second le Solactive Canadian Bond Universe Corporate TR, le troisième le Solactive GBS Unites States 500 CAD, le quatrième le Solactive GBS Developed Markets ex North America Large & Mid Cap CAD. Les trois fonds d’actions, via leurs indices respectifs, ont pour mission d’investir dans des titres de grande et de moyenne capitalisation dans leurs marchés respectifs.

Viser le moins cher

Dans ces produits indiciels, « on vise à être concurrentiels et à se positionner parmi les moins chers », affirme Jean-François Girard, directeur, développement des fonds d’investissement chez Desjardins. C’est le cas. Trois des nouveaux FNB proposent des frais identiques à ceux des grands concurrents. Par exemple, les frais de 0,05% du DMEC sont les mêmes que ceux de Vanguard (VCN), iShare (XIC) et BMO (ZCN). Il en est de même pour les obligations canadiennes et les actions internationales.

Dans un cas, celui du FNB d’actions américaines, les frais sont nettement inférieurs à ceux des trois grands concurrents, soit 0,05% contre 0,08%. Le temps dira si ces géants choisiront de répliquer au geste de Desjardins.

Pour l’instant, l’avancée des fonds de Desjardins est remarquable. « Peu de produits vendent à hauteur de 1,4 G$ en 2 mois au Canada », fait ressortir Jean-François Girard. Disponibles en bourse, les produits sont distribués à l’intérieur du large réseau de Desjardins où joue au premier chef une « relation de proximité », ajoute-t-il. Ainsi, ils sont promus dans les Caisses via le service Signature Desjardins, chez Valeurs mobilières Desjardins et chez Disnat. Parce que SFL Gestion de patrimoine ne dispose pas d’une plateforme de vente de FNB, les nouveaux produits indiciels ne sont pas disponibles à cette enseigne.

Se distinguer avec une palette de produits complète

L’afflux fulgurant d’actifs tient en grande partie à un déplacement d’argent hors de produits concurrents vers les nouveaux fonds de Desjardins, reconnaît, Jean-François Girard. « Ce n’est pas du déplacement à 100%, nuance-t-il, mais c’est le cas en grande partie. »

Desjardins entend être tout à tous dans le monde des FNB encore en pleine croissance, y compris dans les produits à frais très bas. La firme ne vise pas nécessairement à toujours offrir le produit le moins cher, comme c’est le cas avec le FNB d’actions américaines, mais elle vise à toujours loger « parmi les moins chers », note Jean-François Girard.

Ainsi, la société prévoit le lancement d’un nouveau produit indiciel en septembre. Et elle n’en restera pas là. « On veut développer un spectre complet allant du plus simple au plus complexe et jusqu’aux produits alternatifs liquides, souligne Jean-François Girard. On veut compléter notre offre là où on pense que les besoins ne sont pas comblés, et on poursuivra notre emphase sur l’investissement responsable. »

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Tirer le meilleur parti des FNB momentum https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/tirer-le-meilleur-parti-des-fnb-momentum/ Wed, 13 Mar 2024 10:46:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99599 FOCUS FNB - L’un des aspects attrayants de ce facteur est qu’il ne tient pas compte du style.

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Au Canada, les fonds négociés en Bourse (FNB) axés sur le facteur momentum se présentent sous deux formes principales. Le plus courant repose sur la notion que les tendances positives des prix des actions ont tendance à persister. L’autre, appelé faible élan ou « momentum lite », combine le facteur momentum avec d’autres facteurs.

La gamme de fonds de Fidelity Investments Canada, qui propose une série de FNB d’actions canadiennes, américaines et internationales, est celle qui est la plus représentative du facteur momentum. Le FNB mondial à facteur momentum Vanguard (VMO) et le FNB iShares Edge MSCI USA Momentum Factor (MTUM) sont d’autres exemples de cette mouvance.

« Notre objectif est généralement d’offrir l’exposition la plus élevée au facteur que nous essayons de suivre », rapporte Andrew Clee, vice-président des produits chez Fidelity Canada, dont la gamme comprend d’autres stratégies basées sur des facteurs tels que la haute qualité, la faible volatilité et la valeur. Andrew Clee rappelle que ces stratégies et les FNB axés sur le momentum sont conçus pour « se comporter en fonction du facteur et non d’un biais involontaire ».

Gestion mondiale d’actifs CI (CI GMA), qui, comme Fidelity, est présent dans trois catégories d’actions, adopte ce qu’il décrit comme une approche plus diversifiée du momentum. La dernière offre de CI est le FNB indiciel momentum amélioré américain CI. Le fonds a été lancé le 16 janvier et est disponible en versions couverte et non couverte par rapport à la devise.

Le FNB est basé sur un indice créé et maintenu par la société new-yorkaise VettaFi, qui est devenue en janvier une filiale à part entière du Groupe TMX. La méthodologie de VettaFi prévoit une pondération de 60 % pour le facteur momemtum, de 20 % pour la croissance des revenus et de 20 % dans d’autres facteurs qualitatifs, y compris la rentabilité et l’endettement.

« Si les stratégies à facteur unique se sont avérées plus performantes à long terme, elles peuvent aussi être sujettes à des périodes prolongées de sous-performance, souligne Jaron Liu, directeur de la stratégie des FNB chez CI GMA. Il a été démontré qu’une approche multifactorielle permettait également d’améliorer la diversification des portefeuilles sans sacrifier la surperformance. »

En comparaison, la méthodologie qui sous-tend les FNB momentum de Fidelity est pondérée à 70 % en fonction de l’évolution des cours, à 15 % en fonction des bénéfices inattendus et à 15 % en fonction de l’élimination des actions qui font l’objet d’un intérêt élevé de la part des vendeurs à découvert.

Comme l’a expliqué Andrew Clee, le filtre en fonction des titres qui sont vendus à découvert a pour but d’éviter les actions sujettes à un resserrement de la vente à découvert, mais dont le momentum est fort. « Ces actions pourraient alors revenir à la réalité. »

D’autres éléments de la méthodologie de Fidelity comprennent le plafonnement de l’exposition sectorielle à un maximum de 7 % au-dessus ou en dessous de son poids sur le marché, et l’ajustement des pondérations des actions de sorte que la capitalisation boursière globale du portefeuille réplique le marché général dans lequel le FNB investit.

Andrew Clee explique qu’en minimisant l’exposition à d’autres facteurs tels que la valeur, la croissance, la faible volatilité et les petites capitalisations, on obtient une exposition pure au facteur momentum. « Nous pensons qu’il s’agit d’un outil très utile du point de vue de la construction d’un portefeuille. »

L’un des aspects attrayants du facteur momentum est qu’il ne tient pas compte du style, explique Andrew Clee. Étant donné que le momentum suit la performance des actions, un fonds momentum peut parfois présenter les caractéristiques d’un portefeuille « valeur », tout en ressemblant à d’autres moments à un portefeuille de croissance ou même à un portefeuille à faible volatilité. « Il n’est pas biaisé et n’est pas figé dans ses habitudes du point de vue du style d’investissement. »

L’idée qui sous-tend l’investissement momentum est que les actions qui ont récemment surperformé continueront à surperformer, tandis que celles qui ont sous-performé continueront à le faire. Mais cela ne tient pas nécessairement compte des fondamentaux des entreprises, « et cela peut aussi potentiellement conduire à investir dans des actions de plus en plus risquées », prévient Jaron Liu.

L’approche de CI en matière de momentum, ajoute-t-il, consiste à « essayer de trouver le bon équilibre entre les sociétés de qualité qui ont des fondamentaux solides, tout en conservant la majorité de l’exposition au facteur momentum ».

Le nouvel FNB momentum de CI a fait double emploi avec le FNB Indice Morningstar États-Unis Momentum CI, vieux de dix ans, qui a également des versions couverte et non couverte contre le risque de change. CI cherche à obtenir l’approbation des investisseurs pour fusionner l’ancien FNB avec le nouveau.

La performance n’est pas le problème du FNB américain Morningstar. Il est le seul FNB à facteur de momentum, toutes catégories confondues au Canada, à avoir obtenu la meilleure note Morningstar, soit cinq étoiles, pour les rendements historiques ajustés au risque.

Or, le nouvel FNB de CI est moins cher, avec des frais de gestion de 30 points de base, soit la moitié de ceux du FNB Morningstar, et il est également plus largement diversifié. Jaron Liu rapporte que le nouvel FNB est exposé à 200 titres, soit deux fois plus que le produit de l’indice Morningstar.

Deux autres FNB alimentés par Morningstar — FNB Indice Morningstar Canada Momentum C et FNB Indice Morningstar International Momentum CI — restent dans la gamme CI. Les indices de momentum Morningstar sont basés principalement sur les mouvements de prix des actions, ainsi que sur la révision des bénéfices, la surprise des bénéfices et le rendement des capitaux propres.

Le momentum, qui fonctionne bien lorsque les actions sont à la hausse, a également le potentiel d’être plus performant lorsque les marchés sont en baisse. « L’investissement momentum consiste essentiellement à essayer d’identifier les actions gagnantes qui montrent de la vigueur et à vendre les actions perdantes, explique Jaron Liu. Ce concept s’applique même pendant les marchés baissiers, lorsque le sentiment du marché est négatif. »

Toutefois, le facteur « momentum » a tendance à donner de mauvais résultats lorsque la tendance du marché s’inverse. « Les stratégies de momentum aiment les marchés qui suivent des tendances, explique Andrew Clee. Les marchés stagnants ou volatils ainsi que les marchés qui connaissent des changements dans le leadership [du marché] ne favorisent pas les stratégies de momentum. »

Les tendances de performance de l’investissement momentum, comme l’économie elle-même, sont cycliques. Historiquement, les périodes les plus rentables pour la stratégie tendent à être celles où la reprise économique est bien engagée.

Au cours des 12 derniers mois, qui se sont terminés le 29 février, les actions de croissance à grande capitalisation, comme certains titres parmi les « Sept Magnifiques », ont nourri une croissance des marchés et la plupart des FNB « momentum » ont enregistré des rendements robustes supérieurs à 10 %.

« Lorsque vous arrivez au milieu ou à la fin du cycle, le leadership a tendance à s’établir, constate Andrew Clee. Le momentum reprend les tendances et a l’habitude de très bien se comporter. »

Le tableau des performances globales est toutefois mitigé d’un point de vue historique. Les performances passées, ajustées au risque de presque tous les FNB momentum, sont soit moyennes, soit inférieures à la moyenne, selon Morningstar.

Les actifs combinés de tous les FNB de momentum totalisent actuellement environ 1 milliard de dollars. Plus de la moitié de ces actifs est détenue par le FNB Indice Morningstar Canada Momentum CI, d’une valeur de 562 millions de dollars, qui affiche un rendement de trois étoiles selon Morningstar. Jusqu’à présent, en tant que groupe, les FNB momentum ont eu peu de succès en termes de ventes.

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