Sun Life – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 11 Jul 2025 11:19:46 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.1 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Sun Life – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les Canadiens continuent d’épargner malgré la volatilité https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-canadiens-continuent-depargner-malgre-la-volatilite/ Fri, 11 Jul 2025 11:19:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108440 Ils adaptent leur stratégie de retraite.

L’article Les Canadiens continuent d’épargner malgré la volatilité est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Malgré le contexte économique incertain, les Canadiens continuent d’épargner pour la retraite. Pour faire face à la volatilité, ces derniers ont davantage tendance à adapter leur stratégie de placement et d’épargne-retraite qu’à l’abandonner, révèle le rapport Objectif épargne 2025 de la Sun Life.

Ce rapport compile les données de 1,5 million de participants des régimes collectifs de retraite de la Sun Life pour ressortir des tendances en matière d’épargne au travail. Il permet ainsi de mettre en lumière la résilience des régimes au travail et de leurs participants.

Les tendances principales montrent :

  • Une réaffectation des placements : les participants ont sorti leur argent des fonds d’actions américaines à un rythme plus soutenu que celui observé depuis le début de 2020. Ces derniers tentent ainsi de réduire leur exposition au risque, mais l’argent n’est toutefois pas retiré du régime. Les taux de retrait sont ainsi comparables d’une année sur l’autre.
  • Une augmentation des cotisations moyennes : celles-ci atteignent plus de 9 500 $, soit une augmentation de 6 % par rapport à 2022.
  • Une formation qui porte ses fruits : la grande majorité des participants (70 %) ayant consulté un conseiller étaient plus susceptibles d’agir au sujet de leur avenir financier que ceux ne l’ayant pas fait.
  • La popularité des fonds axés sur une date d’échéance : ces fonds représentent actuellement 42 % des soldes des participants. À titre de comparaison, ils ne représentaient que 29 % des soldes de participants en 2018. Ceux qui investissent dans ce type de fonds obtiennent de meilleurs rendements que ceux qui investissent dans d’autres types de produits pour huit des dix dernières années.

« La tendance “acheter canadien” qui a gagné en popularité plus tôt cette année pourrait également avoir des répercussions sur la façon dont les gens investissent leur argent. Même si certaines personnes revoient leurs finances, il est encourageant de constater qu’elles ne retirent pas leur argent du marché sur un coup de tête, analyse Dave Jones, vice-président principal, régimes collectifs de retraite, Sun Life. Certains Clients déplacent leur actif des actions américaines vers des options plus prudentes. Ils sont engagés et prennent leur avenir financier au sérieux tout en faisant face aux turbulences. »

Le rapport note également que les participants au régime d’épargne au travail ont tendance à prendre leur retraite deux ans plus tôt que les autres Canadiens.

La Sun Life propose quelques moyens simples d’assurer son avenir financier, soit de :

  • Tirer parti de son régime d’épargne au travail : en maximisant notamment ses cotisations ;
  • Créer un plan financier personnalisé : afin de s’assurer d’atteindre ses objectifs personnels ;
  • Communiquer avec un conseiller : pour se doter d’une feuille de route financière personnalisée et d’ainsi profiter d’une combinaison idéale de solutions de placement, d’assurance et de santé.

« En période de changement et d’incertitude, avoir un partenaire de confiance qui comprend vos objectifs et besoins uniques est primordial », souligne Rowena Chan, présidente, Distribution Financière Sun Life (Canada) et vice-présidente principale, Conseils et solutions de l’Individuelle.

L’article Les Canadiens continuent d’épargner malgré la volatilité est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La Sun Life se dote d’un outil de prise de notes intelligent https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-sun-life-se-dote-dun-outil-de-prise-de-notes-intelligent/ Mon, 07 Jul 2025 11:20:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108287 Pour faire gagner du temps à ses conseillers.

L’article La Sun Life se dote d’un outil de prise de notes intelligent est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les conseillers de la Sun Life ont maintenant accès à un assistant de prise de notes intelligent. Cet outil permet de résumer les rencontres confidentielles entre les conseillers et leurs clients, ce qui permet aux conseillers de se consacrer entièrement à leur interaction avec leurs clients.

« Cet outil de prise de notes pourrait bien être la plus importante évolution des processus offerte aux conseillères et conseillers ces dernières années, affirme Chris Poole, président de CWP Financial Services et planificateur financier agréé de la Sun Life. L’accès à cet outil transforme la façon dont je passe mon temps avec mes clientes et clients, de sorte que je puisse concentrer mon temps et mes énergies sur les choses qui comptent vraiment. Les importants gains de temps réalisés permettent à toute notre équipe de conseillères et conseillers d’améliorer encore plus la qualité, la rapidité et l’uniformité, ce qui change vraiment la donne pour nous et pour les gens que nous servons. »

Cet outil a d’abord été rendu disponible en 2024 à un nombre restreint de conseillers comme projet pilote. Parmi ses fonctionnalités, ses utilisateurs peuvent demander des résumés de réunion avec leur clientèle, mais aussi une liste de mesures à prendre après la réunion et une ébauche de courriel comprenant les prochaines étapes.

Dans le cadre du projet pilote, les participants disent avoir économisé plus de 15 minutes par réunion, 65 % parlent même d’une économie de temps d’une trentaine de minutes.

L’outil, développé à l’interne, respecte les normes d’éthique et de protection des renseignements personnels relatives à l’IA générative. Avant de l’utiliser, les professionnels doivent obtenir l’accord verbal du client. Les données ne doivent pas non plus être communiquées hors de l’écosystème technologique sécurisé de la Sun Life.

« En étant à l’écoute des besoins des conseillères et conseillers et de leurs clientèles, nous pouvons déterminer où concentrer notre temps et nos ressources, souligne Rowena Chan, présidente, Distribution Financière Sun Life (Canada) et vice-présidente principale, Conseils et solutions de l’Individuelle. Gagner la confiance de nos clientes et clients est au cœur de nos activités depuis 160 ans. Nous innovons pour répondre à un besoin très réel : permettre aux conseillères et aux conseillers de libérer du temps pour approfondir leurs relations avec leurs clientèles. Ils ont besoin de solutions fiables et personnalisées, et cela ne peut se faire que par une expérience enrichie. Si nous pouvons tirer parti de l’IA générative pour y parvenir, en complément à notre approche personnalisée, tout le monde en bénéficiera. »

L’article La Sun Life se dote d’un outil de prise de notes intelligent est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Modifications à la gamme de fonds de Sun Life https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/modifications-a-la-gamme-de-fonds-de-sun-life/ Thu, 08 May 2025 11:10:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106983 PRODUITS – Le gestionnaire annonce l’échéance d’un fonds et la fermeture d’un autre.

L’article Modifications à la gamme de fonds de Sun Life est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Gestion d’actifs PMSL, le gestionnaire des fonds communs de placement de la Sun Life, annonce des changements à sa gamme de produits.

Le gestionnaire rappelle que le Fonds Repère 2025 Sun Life arrivera à échéance le 30 juin 2025. Le fonds ne peut plus être acheté ou échangé par des épargnants nouveaux ou existants depuis le 25 avril dernier.

À l’échéance du fonds, les investisseurs recevront la valeur garantie de leurs unités. Pour chaque unité, cette valeur garantie correspond au montant le plus élevé parmi les trois suivants :

  • 10,00 $ (valeur liquidative par unité à la création du fonds) ;
  • la valeur liquidative mensuelle la plus élevée enregistrée entre la date de création et l’échéance du fonds ;
  • la valeur liquidative par unité au 30 juin 2025, soit la date d’échéance.

Les investisseurs qui demandent le rachat avant le 30 juin 2025 recevront la valeur liquidative par unité à la date du rachat.

Fermeture d’un produit

Gestion d’actifs PMSL fermera le mandat privé de titres à revenu fixe opportuniste Wellington Sun Life afin de simplifier son offre de produits. Ce dernier est fermé aux achats ou aux échanges dans de nouveaux comptes depuis la fermeture du marché le 25 avril dernier.

Ainsi, seuls les comptes détenant déjà des unités du mandat sont autorisés à détenir, acheter ou transférer d’autres unités. Les prélèvements bancaires existants pour acheter des unités du mandat se poursuivent également.

La dissolution du mandat prendra effet à la clôture du marché le 29 août 2025. Gestion d’actifs PMSL rachètera alors auprès des épargnants ce qu’il reste dans le mandat.

L’article Modifications à la gamme de fonds de Sun Life est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Manuvie accroît son équipe des ventes en assurance au Québec https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/manuvie-accroit-son-equipe-des-ventes-en-assurance-au-quebec/ Fri, 11 Apr 2025 11:13:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106594 NOUVELLES DU MONDE — Et recrute une nouvelle directrice à la Sun Life.

L’article Manuvie accroît son équipe des ventes en assurance au Québec est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Manuvie a nommé Pascale Leblond au poste de directrice principale des ventes pour l’assurance individuelle dans l’est du Québec. Elle sera basée à Québec.

Avant d’être recrutée par Manuvie, Pascale Leblond était directrice régionale des ventes à la Financière Sun Life où elle a travaillé pendant huit ans. Auparavant, elle a été directrice de compte chez Empire Vie, conseillère aux ventes chez AXA et directrice des ventes chez iA. Elle a étudié à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) et a reçu le Prix d’excellence du chef de la direction de la Sun Life en 2023.

Dans ses nouvelles fonctions, Pascale Leblond relève de David Parent, qui a quitté Groupe Cloutier pour occuper le poste de vice-président régional des services aux particuliers pour l’assurance individuelle en juin, il y a un peu moins d’un an.

« Forte de sa vaste expérience dans les services financiers, Pascale apporte son expertise et son approche humaine et authentique. Son arrivée marque un pas significatif dans notre croissance et renforce notre engagement envers nos conseillers et nos distributeurs », a-t-il déclaré.

L’article Manuvie accroît son équipe des ventes en assurance au Québec est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Nomination à la Sun Life https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/nomination-a-la-sun-life-3/ Wed, 09 Apr 2025 11:01:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106417 NDM – La firme se dote d’une vice-présidente principale, gestion du capital et relations avec les investisseurs.

L’article Nomination à la Sun Life est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Natalie Brady vient d’être nommée vice-présidente principale, gestion du capital et relations avec les investisseurs à la Financière Sun Life.

Forte de près de 25 ans d’expérience au sein de la firme, Natalie Brady a travaillé au sein des équipes des finances, de la gestion des risques et de l’actuariat. Avant sa récente nomination, elle occupait le poste de vice-présidente principale et cheffe des finances de l’entreprise. À ce titre, elle a notamment dirigé le passage à la norme IFRS 17.

Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Natalie Brady dirigera la stratégie d’engagement de la Financière Sun Life et gérera les relations avec les investisseurs institutionnels, les analystes de firmes de courtage, les agences de notation et les autres intervenants externes qui collaborent avec la firme.

Natalie Brady, qui possède le titre de CPA, est diplômée d’un baccalauréat en commerce de l’Université McGill et d’une maîtrise en administration des affaires de l’Université Concordia.

L’article Nomination à la Sun Life est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La détention corporative d’une police d’assurance vie https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/apff/la-detention-corporative-dune-police-dassurance-vie/ Wed, 19 Mar 2025 11:45:35 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105767 ZONE EXPERTS - L’impact de l’arrêt Gestion M.-A. Roy et 4452512 Canada inc. c. Le Roi.

L’article La détention corporative d’une police d’assurance vie est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’arrêt Gestion M.-A. Roy et 4452512 Canada inc. c. Le Roi, 2024 CAF 16 (« Gestion
M.-A. 
Roy »), traite des considérations fiscales liées à la détention corporative d’une police d’assurance vie lorsque différentes sociétés sont impliquées comme titulaire, bénéficiaire et payeur de la prime. La Cour canadienne de l’impôt (« CCI ») et la Cour d’appel fédérale (« CAF ») ont précisé les éléments à considérer pour déterminer si un avantage conféré à un actionnaire pourrait s’appliquer en vertu des paragraphes 15(1) et 246(1) de la Loi de l’impôt sur le revenu (« L.I.R. ») en présence d’une structure de détention corporative d’une police d’assurance vie.

Un résumé des faits

En 1996, M. Roy fonde Opco, une société de conseil en technologie. Une Gesco (« Gesco 1 ») détenait environ les deux tiers des actions d’Opco et les actions restantes étaient détenues par les employés et dirigeants ainsi que par le frère du fondateur. M. Roy était l’actionnaire majoritaire de Gesco 1. En 1998, Opco a souscrit une assurance vie temporaire sur la tête du fondateur et s’est désignée comme bénéficiaire.

En 2004, après la signature de la convention d’achat-vente, les conseillers de M. Roy ont recommandé de convertir la police temporaire en une police d’assurance vie entière avec valeurs de rachat. Ils ont également recommandé à M. Roy de transférer la police d’Opco à Gesco1 tout en maintenant Opco bénéficiaire révocable de la police.

En 2011, l’entreprise a regroupé les filiales étrangères en une seule entité nommée R3D International inc. (« R3DI »). Une deuxième société de gestion, soit 4452512 Canada inc. (« Gesco 2 »), était l’actionnaire majoritaire de R3DI.

À la suite d’une croissance importante des affaires, les actionnaires décident de souscrire d’autres polices d’assurance vie afin d’assurer le financement de la convention d’achat-vente en cas de décès. En conséquence, Gesco 1 était titulaire de deux polices d’assurance vie totalisant 5 M$ en capital-décès. De son côté, Gesco 2 était titulaire de quatre polices ayant un capital-décès total de 15 M$. Opco était le bénéficiaire des deux polices de 5 M$ et R3DI était bénéficiaire des quatre polices de 15 M$. Les primes des six polices étaient payées uniquement par Opco. Il est à noter que Gesco 1 et Gesco 2 n’ont pas remboursé à Opco les primes payées par cette dernière.

En 2019, les actifs d’Opco et de R3DI ont été vendus à une tierce partie et les contrats d’assurance ont été résiliés. Opco a alors reçu le solde des valeurs de rachat des contrats d’assurance.

Pour consulter cette illustration en grand format, cliquez ici.

 Les primes et la cotisation par l’Agence du revenu du Canada (« ARC »)

Gesco 1 et Gesco 2 ont fait l’objet de nouvelles cotisations pour les années 2014, 2015, 2016 et 2017 par l’ARC. À la suite de la vérification des deux sociétés, la totalité des primes annuelles payées par Opco a été incluse dans le calcul du revenu de Gesco 1 et de Gesco 2. Au moment des vérifications et de l’établissement des nouvelles cotisations, Gesco 1 détenait deux contrats d’assurance vie avec un capital assuré de 5 M$ sur la tête de M. Roy, dont les primes annuelles totalisaient 88 782 $. Gesco 2, quant à elle, détenait quatre contrats d’assurance vie de 15 M$, dont les primes annuelles s’élevaient à 279 763 $.

Les avis de cotisation de l’ARC sont résumés dans le tableau suivant.

Pour consulter ce tableau en grand format, cliquez ici.

Pour chaque année d’imposition terminée les 30 juin 2014 à 2017, l’ARC a donc établi une nouvelle cotisation. Au total, l’ARC a ajouté 355 128 $ au revenu imposable de Gesco 1 et environ 1 119 052 $ au revenu imposable de Gesco 2.

Les dispositions législatives

Avantages imposables – Paragraphes 15(1) et 246(1) L.I.R.

Le paragraphe 15(1) L.I.R. prévoit généralement que, lorsqu’une société confère un avantage à un actionnaire, la valeur de cet avantage devrait être incluse dans le revenu de cet actionnaire. Le montant, ou la valeur, de l’avantage est imposé comme un revenu ordinaire pour l’actionnaire au cours de l’année où l’avantage est conféré. L’objectif de cette disposition est d’empêcher les actionnaires d’utiliser les biens de la société à des fins personnelles sans payer d’impôt.

Le paragraphe 246(1) L.I.R. est relativement similaire au paragraphe 15(1) L.I.R., car il prévoit une inclusion dans le revenu lorsqu’un avantage a été conféré à un contribuable par une personne.

Toutefois, le paragraphe 246(1) L.I.R. est une disposition qui peut s’appliquer à une catégorie beaucoup plus large de situations que les seuls avantages directs ou indirects accordés aux actionnaires. Il exige généralement qu’un contribuable inclue dans son revenu la valeur d’un avantage qui lui est conféré, directement ou indirectement, de quelque manière que ce soit, par une personne.

Les arguments invoqués par M. Roy et les deux Gescos devant la CCI

  1. Roy et les deux Gescos ont estimé qu’il n’y avait pas d’avantage imposable, car il était préférable que les deux Gescos soient titulaires des polices pour les raisons commerciales suivantes :
  • avoir la possibilité de changer de bénéficiaire en cas de modification de la structure de l’entreprise;
  • mettre les valeurs de rachat à l’abri des créanciers d’Opco;
  • s’assurer qu’Opco dispose des liquidités nécessaires pour racheter les actions en cas de décès, conformément à l’accord d’achat-vente;
  • les conseillers ont recommandé qu’Opco soit le payeur de la prime et le bénéficiaire;
  • Opco s’est comportée comme le « véritable propriétaire » des polices d’assurance;
  • les deux Gescos n’ont reçu aucun avantage économique des polices d’assurance;
  • il y a eu une cession « implicite » des droits des Gescos à Opco.

Ils ont également expliqué qu’il était « logique qu’Opco paie les primes » parce qu’elle était bénéficiaire du capital-décès.

La réponse de la CCI à ces arguments

La CCI a admis qu’il pouvait être logique qu’Opco paie les primes, mais elle a affirmé que ce n’était pas la question à trancher. La question était de savoir si Opco conférait un avantage aux deux Gescos en vertu des paragraphes 15(1) et 246(1) L.I.R.

La Cour a rejeté l’argument relatif au fait que « leurs conseillers ont recommandé cette structure de détention » en déclarant qu’une recommandation comptable ne peut être acceptée comme exonérant la responsabilité des contribuables et permettant de conclure qu’ils n’ont pas voulu le résultat de la recommandation. La Cour a rappelé qu’« il en va de même qu’il s’agisse d’un courtier d’assurance ou d’un autre professionnel ».

La Cour a aussi rejeté l’argument selon lequel Opco s’est comportée comme le « véritable propriétaire » des polices d’assurance. Le tribunal prétend plutôt que les deux Gescos ne pouvaient pas prétendre qu’Opco, en tant que bénéficiaire révocable, avait les mêmes droits et obligations qu’un titulaire de police ou qu’elle pouvait exercer les droits des titulaires de police du vivant de l’assuré. Par exemple, le tribunal a déclaré que le droit de recevoir la valeur de rachat est un droit du titulaire de la police et non du bénéficiaire.

Le tribunal a également expliqué que les deux Gescos étaient les véritables titulaires des polices d’assurance vie et qu’elles jouissaient des droits suivants :

  • disposer du contrat d’assurance;
  • racheter, transférer ou hypothéquer le contrat d’assurance;
  • mettre la police d’assurance en gage;
  • vendre le contrat d’assurance à un tiers; et
  • désigner et modifier des bénéficiaires révocables.

Selon M. Roy, les deux Gescos n’ont pas vu leur patrimoine augmenté du fait de la valeur des polices d’assurance ou des primes payées par Opco. Le seul avantage économique était la réception des valeurs de rachat, mais celles-ci étaient versées à Opco. Selon lui, les deux Gescos n’ont reçu aucun avantage économique des polices d’assurance vie. La CCI a rejeté cet argument, car les primes constituent un avantage économique facilement mesurable.

La CCI a plutôt déclaré que les deux Gescos s’étaient « enrichies » grâce aux primes payées par Opco et qu’Opco s’était « appauvrie ». La CCI arrive à la conclusion qu’Opco a conféré un avantage au sens du paragraphe 15(1) L.I.R. à Gesco 1. Le tribunal a également conclu que le cadre analytique des paragraphes 15(1) et 246(1) L.I.R. était essentiellement le même dans ce cas. Par conséquent, Opco a également conféré un avantage à Gesco 2 au sens du paragraphe 246(1) L.I.R.

La décision de la CAF

La CAF a confirmé la décision de la CCI et a donc conclu que des avantages étaient conférés, en application des paragraphes 15(1) et 246(1) L.I.R. En s’appuyant sur l’arrêt Laliberté c. La Reine, 2020 CAF 97, la CAF a indiqué que l’analyse effectuée aux termes du paragraphe 246(1) L.I.R. est essentiellement la même que celle prévue par le paragraphe 15(1) L.I.R.

Dans sa décision la CAF précise que :

  • la CCI n’a pas commis d’erreur en concluant que les deux Gescos avaient bénéficié d’un avantage;
  • étant donné qu’Opco a payé les primes, les deux Gescos ont bénéficié d’un avantage pendant les années où elles ont détenu les polices sans avoir à payer de primes;
  • Opco a été privée d’un avantage correspondant parce qu’elle a payé les primes, mais n’était pas propriétaire des polices;
  • la CCI a conclu, à juste titre, que la question de savoir si une opération commerciale confère un avantage à un actionnaire est généralement une question de fait;
  • l’analyse à effectuer en vertu du paragraphe 246(1) L.I.R. est essentiellement la même que celle requise par le paragraphe 15(1) L.I.R.

Réflexions et recommandations

Les récentes décisions de la CCI et de la CAF dans l’arrêt Gestion M.-A. Roy ont soulevé plusieurs questionnements dans l’industrie de l’assurance. Le premier élément à retenir est qu’en acquittant la prime d’un contrat d’assurance détenu par une société de portefeuille située plus haut dans la structure organisationnelle, Opco se trouve à conférer à l’actionnaire un avantage du même montant.

Un dividende intersociétés libre d’impôt pourrait être versé par Opco à Gesco pour payer la prime. Or, cette approche pourrait soulever un questionnement de l’ARC sur le plan d’un avantage conféré aux termes du paragraphe 246(1) L.I.R. si Opco est bénéficiaire de la police et si Gesco est titulaire du contrat. D’ailleurs, l’ARC a confirmé, à la question 2 de la Table ronde sur la fiscalité des stratégies financières et des instruments financiers du Congrès 2022 de l’APFF (interprétation technique 2022-0936281C6), que le paragraphe 246(1) L.I.R. pourrait s’appliquer dans la situation où une société mère est détentrice d’une police d’assurance vie et en paie les primes, alors que sa filiale est désignée comme bénéficiaire.

Voici quelques pistes de réflexion et éléments à retenir :

  • Lorsqu’une Gesco est le titulaire d’une police d’assurance vie et qu’une Opco est le bénéficiaire et le payeur de cette même police d’assurance, l’ARC pourrait appliquer le paragraphe 246(1) L.I.R. Par conséquent, il est préférable que l’Opco ne paie pas les primes d’une police appartenant à une Gesco.
  • Dans le cas où cela est possible, la même société devrait être titulaire, payeur de la prime et bénéficiaire d’une police d’assurance vie.
  • L’ARC a déjà précisé, dans l’interprétation technique 2010-0359421C6, que si une Opco rembourse les primes à la Gesco, le remboursement pourrait être inclus dans le revenu de la Gesco en vertu de l’article 9 ou de l’alinéa 12(1)x)I.R.
  • Dans le cas d’un paiement d’un dividende intersociétés, si les dividendes versés ne proviennent pas du revenu protégé de l’Opco, les montants perçus par la Gesco pourraient être recatégorisés à titre de gains en capital, ce qui aurait des incidences fiscales imprévues.
  • Dans les cas où il y a deux Gescos ou plus, la création d’une Gesco commune pourrait être un choix à considérer. La Gesco commune serait le titulaire, le payeur et le bénéficiaire de la ou des polices d’assurance vie. Le tableau ci-dessous présente cette option.

Pour consulter ce tableau en grand format, cliquez ici.

  • Finalement, dans certains cas, on pourrait choisir de transférer la ou les polices d’assurance vie afin d’éviter une cotisation par l’ARC. Il est important de noter que ce choix sera considéré comme une disposition de la police en vertu du paragraphe 148(7) L.I.R. et pourrait entraîner des conséquences fiscales défavorables pour le cédant et/ou le cessionnaire, le cas échéant. Avant de procéder au transfert de la ou des polices, une évaluation du coût d’opportunité devrait être réalisée.

Conclusion

L’arrêt Gestion M.-A. Roy nous rappelle l’importance de réviser régulièrement la structure de détention d’une police d’assurance en présence de diverses sociétés d’un même groupe, qui sont titulaires, payeurs des primes et bénéficiaires d’un contrat d’assurance vie. Malheureusement, il n’y a pas de structure de détention corporative parfaite pour une police d’assurance vie. En conséquence, le professionnel devra bien évaluer la situation personnelle et corporative de son client afin de bien gérer les divers risques. Pour ce faire, une série de questions pourraient être posées au client dont les suivantes :

  • Pourquoi souscrire une assurance vie?
  • La prestation de décès sera payée à qui? Pourquoi?
  • Qui aura accès à la valeur de rachat, le cas échéant?
  • D’où proviennent les fonds qui serviront à acquitter les primes?
  • Est-ce que l’on souhaite protéger la police d’assurance des créanciers?

Finalement, il sera important d’encourager le client à consulter ses conseillers avant de choisir un mode de détention particulier pour ses protections d’assurance vie.

Par Jean Turcotte, avocat, LL. B., B.A.A., Pl. Fin., D. Fisc., TEP, Directeur, Groupe fiscalité, assurance et gestion de patrimoine, Sun Life, Jean.Turcotte@sunlife.com

Ce texte a été publié initialement dans le magazine Stratège de l’APFF, vol. 29, no 4 (Hiver 2024).

L’article La détention corporative d’une police d’assurance vie est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
PMSL apporte des modifications à certains FCP https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/pmsl-apporte-des-modifications-a-certains-fcp/ Mon, 10 Mar 2025 10:52:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105956 PRODUITS – Plusieurs séries seront ainsi fermées.

L’article PMSL apporte des modifications à certains FCP est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Gestion d’actifs Placements mondiaux Sun Life (PMSL) fermera plusieurs séries de ses fonds communs de placement (FCP) afin de simplifier son offre de produits.

Les fonds et les séries concernés sont les suivants :

Fonds Séries
Fonds d’actions internationales JPMorgan Sun Life A, T8, F, F8, O
Fonds d’obligations multistratégie Sun Life A, F, O
Fonds de revenu flexible Nuveen Sun Life A, F, O

Les séries dissoutes ne peuvent plus être achetées ni échangées depuis le 28 février.

Quant à la dissolution, celle-ci prendra effet à la fermeture des bureaux le 2 mai 2025. À cette date, Gestion d’actifs PMSL rachètera auprès des épargnants les séries dissoutes restantes.

À noter que la série I de chacun de ces trois fonds restera offerte aux acheteurs admissibles.

L’article PMSL apporte des modifications à certains FCP est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Soutenir les travailleurs âgés face au risque d’invalidité https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/soutenir-les-travailleurs-ages-face-au-risque-dinvalidite/ Mon, 09 Dec 2024 12:25:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104209 Les avenants renforcent la protection, incluant maladies graves et soins de longue durée.

L’article Soutenir les travailleurs âgés face au risque d’invalidité est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les Canadiens choisissent de travailler au-delà de l’âge traditionnel de la retraite (65 ans), certains par nécessité, d’autres par choix. Mais les clients doivent être conscients des options qui s’offrent à eux en matière d’assurance invalidité, alors que de moins en moins d’assureurs proposent des polices d’assurance invalidité individuelles.

Le marché de l’assurance invalidité individuelle au Canada s’est rétréci au cours des deux dernières décennies, explique Richard Burjoski, responsable de l’assurance chez Patrimoine Manuvie. Seule une poignée d’assureurs comme Canada Vie, RBC et Desjardins vendent encore des polices d’assurance invalidité individuelles traditionnelles.

« Des sociétés comme Manuvie se sont complètement retirées du marché de l’invalidité [individuelle] », a-t-il ajouté.

Alors que l’assurance soins de longue durée d’un régime collectif d’employeur expire généralement à l’âge de 65 ans, certains contrats individuels d’invalidité destinés aux professionnels et aux travailleurs qualifiés permettent à l’assuré de renouveler sa couverture au-delà de l’âge traditionnel de la retraite, explique Carolina Henao, conseillère à la Sun Life à Richmond Hill, en Ontario.

Lorsqu’un assuré est sur le point d’atteindre l’âge de 65 ans, l’assureur communique habituellement avec lui pour lui demander s’il travaille toujours et s’il souhaite rester couvert, souligne Chad Larmond, fondateur et directeur de Larmond Risk Management Insurance à Oshawa, en Ontario. Il se spécialise dans la recherche de couvertures pour les cadres et les professionnels.

Les renouvellements à l’âge de 65 ans sont généralement assortis d’une période d’indemnisation maximale de 24 mois et les primes restent les mêmes, souligne Chad Larmond.

Mais les clients devraient commencer à planifier tôt et souscrire une option d’achat futur qui leur permet d’augmenter leur couverture lorsque leurs revenus augmentent, estime Chad Larmond. Cette option ne peut généralement être exercée que jusqu’à l’âge de 55 ans.

Chad Larmond a un client qui perçoit plus de 10 000 $ par mois au titre d’une police d’assurance invalidité individuelle qu’il a souscrite auprès d’un ancien conseiller, mais ce client aurait souhaité que ce dernier reste en contact avec lui afin qu’il puisse augmenter sa prestation mensuelle à mesure que son revenu augmentait. Il aurait eu droit à un montant compris entre 4 000 à 5 000 $ de plus par mois avec une option d’achat futur.

« La plupart des gens essaient de minimiser les coûts, rapporte Chad Larmond. Mais la perspective change vraiment lorsque vous percevez les prestations. »

Les clients peuvent ajouter d’autres avenants s’ils sont abordables, estime Richard Burjoski. Sa propre police d’assurance invalidité lui a remboursé une partie de ses primes à la fin de chaque période de renouvellement sans sinistre grâce à un avenant de remboursement des primes et la prestation mensuelle augmente avec l’inflation grâce à un avenant d’ajustement au coût de la vie.

Les conseillers doivent travailler avec leurs clients pour déterminer ce dont ils ont besoin et ce qu’ils peuvent payer. « Plus le libellé est compliqué, plus il y a d’avenants. Cela s’accumule et devient une police assez coûteuse », prévient Richard Burjoski.

La contraction du marché de l’invalidité individuelle s’explique en partie par l’accessibilité croissante de la couverture de l’invalidité collective. Il y a vingt-cinq ans, les entreprises avaient besoin d’au moins 50 personnes pour bénéficier d’un régime collectif ; aujourd’hui, il leur suffit d’en avoir deux, explique Richard Burjoski.

Malgré la croissance de l’assurance de groupe incluant l’assurance soins de longue durée, sa définition professionnelle peut être limitée. Richard Burjoski a vu des cas où les polices ne couvraient l’assuré que pendant les deux premières années de son invalidité. Par la suite, la police ne versait des indemnités que si l’assuré ne pouvait exercer aucune activité professionnelle, comme l’ensachage des courses.

Il est important que les clients et les conseillers examinent les détails du régime collectif, car ils peuvent être moins favorables que la souscription d’une police individuelle, selon Chad Larmond.

Outre la souscription d’une assurance invalidité individuelle, les clients peuvent également couvrir leurs risques en souscrivant une assurance soins de longue durée ou une assurance maladie grave.

Les clients peuvent envisager de souscrire une assurance maladie grave à un âge plus jeune, car la couverture dure généralement jusqu’à 75 ans et les primes sont d’autant plus basses qu’elles sont souscrites tôt, affirme Chad Larmond. Il peut s’agir d’une assurance maladie grave temporaire de dix ans qui se renouvelle jusqu’à l’âge de 75 ans ou d’un produit à prix nivelé dont les primes restent les mêmes de 40 à 75 ans.

Une police d’assurance soins de longue durée peut également couvrir les frais médicaux et de soins liés à une invalidité, déclare Richard Burjoski. Une police d’assurance soins de longue durée permet d’envisager la situation suivante : « Je ne travaille pas, je ne veux pas brûler mes économies ».

Si la souscription d’une nouvelle police d’assurance invalidité individuelle après l’âge de 60 ans est coûteuse et a moins de chances d’être acceptée, les polices d’assurance soins de longue durée peuvent être souscrites par des personnes âgées de plus de 65 ans, précise Carolina Henao. Les clients devraient envisager de souscrire une assurance soins de longue durée lorsqu’ils atteignent l’âge de 50 ans, car certaines polices prévoient des prestations à vie, alors que l’assurance invalidité prévoit des périodes de prestations limitées.

Il est important d’aider le client à trouver la bonne combinaison de protection au fur et à mesure que sa vie et ses obligations évoluent. « Ce qui était important pour vous à 25 ans est différent de ce qui est important pour vous à 85 ans, rappelle Richard Burjoski. À mesure que les gens passent de ce qu’ils font à ce qu’ils ont, il faut s’assurer que ce qu’ils ont leur permettra de survivre. »

L’article Soutenir les travailleurs âgés face au risque d’invalidité est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Gestion d’actifs PMSL modifie sa gamme de fonds https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/gestion-dactifs-pmsl-modifie-sa-gamme-de-fonds/ Mon, 18 Mar 2024 11:20:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99576 PRODUITS – Fusion de fonds, changements d’objectif de placement et de frais de gestion sont au programme.

L’article Gestion d’actifs PMSL modifie sa gamme de fonds est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Gestion d’actifs PMSL compte modifier certains fonds par une fusion de fonds et un changement d’objectif de placement.

Le fonds concerné par un potentiel changement d’objectif est le Fonds de titres de créance de marchés émergents Amundi Sun Life. Si les porteurs de parts acceptent cette modification le fonds sera rebaptisé Fonds d’obligations mondiales de base plus MFS Sun Life et cherchera alors à procurer un rendement global en investissant dans des titres de créance de première qualité et de moindre qualité d’émetteurs de partout dans le monde.

MFS Gestion de placements Canada deviendra alors le nouveau sous-conseiller du fonds à la place d’Amundi (UK) Limited et Amundi Canada. Les frais de gestion seront réduits de 0,77 point de pourcentage pour la série A et de 0,42 point de pourcentage pour la série F passant ainsi de :

  • 1,70 % à 0,93 % pour la série A
  • et de 0,85 % à 0,43 % pour la série F.

Lorsque le changement d’objectif de placement aura été mené à bien, Gestion d’actifs PMSL compte fusionner le Mandat privé de rendement tactique mondial Sun Life avec le fonds, sous réserve de l’approbation des porteurs de parts. La fusion proposée sera exécutée à titre imposable.

L’article Gestion d’actifs PMSL modifie sa gamme de fonds est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’importance de l’accumulation https://www.finance-investissement.com/fi-releve/limportance-de-laccumulation/ Tue, 23 Jan 2024 12:17:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98483 DÉVELOPPEMENT – En période d’inflation. 

L’article L’importance de l’accumulation est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Avec l’augmentation du coût de la vie, les participants aux régimes de capitalisation des employeurs ont tendance à choisir de couper dans leurs cotisations plutôt que dans leur consommation, signale Avantages.

Entre 2020 et 2022, les cotisations moyennes dans ces régimes ont diminué dans presque tous les groupes d’âge. Les participants âgés de 30 à 50 ans ont réduit leur épargne de 7 %, selon le rapport Objectif épargne 2023 de Sun Life.

Les jeunes travailleurs préfèrent quant à eux réduire leurs cotisations plutôt que couper dans les sorties et les loisirs. Ainsi, 17 % des participants dans la vingtaine ont effectué un retrait de leur REER collectif en 2022, contre seulement 9 % en 2020, selon le rapport de Sun Life.

Aider les clients à garder le cap

Ces constats sont inquiétants quant à la capacité des clients à accumuler suffisamment d’épargne pour leur retraite. Face à l’inflation et à la diminution des rendements des régimes, certains employeurs ajustent leurs pratiques. Plusieurs d’entre eux ont mis en place une cotisation patronale de base : si l’employé arrête de cotiser, l’employeur continue tout de même de verser un certain montant qui s’accumule dans le régime du participant.

Les assureurs revoient de leur côté progressivement la composition des placements par défaut. Ces derniers étaient à l’origine investis surtout dans le marché monétaire et les fonds équilibrés. Ils s’orientent maintenant davantage vers les fonds à date cible, dont la répartition d’actif est basée sur l’âge du participant, indique Yashar Zarrabian, vice-président régional, développement des affaires et relations clients, régimes collectifs de retraite à Sun Life.

Des régimes plus flexibles

Cependant, pour inciter les employés à maintenir leurs cotisations malgré l’inflation, il est crucial de rendre les régimes de capitalisation plus flexibles, estime Stéphanie Mariamo, conseillère principale chez Mercer. Elle suggère de présenter ces régimes comme des programmes d’épargne répondant à des objectifs à court, moyen ou long terme, et non seulement comme des régimes d’épargne-retraite aux horizons lointains.

Selon cette approche, les participants pourraient diriger leurs cotisations personnelles vers un REER ou un CELI, tout en maintenant celles de l’employeur dans un véhicule intouchable. Ainsi, même en cas de retrait par l’employé pour des besoins immédiats, l’accumulation de la cotisation de l’employeur se poursuivrait.

Identifier les besoins et communiquer

Actuellement, un quart (25 %) des participants ne profitent pas pleinement des cotisations complémentaires de leur employeur, souligne le rapport de Sun Life. Optimiser les versements des cotisations serait avantageux pour repérer ceux qui ne maximisent pas leurs cotisations et cerner d’éventuels problèmes de retrait dans les régimes.

Plus largement, la sensibilisation, l’information et la communication jouent un rôle crucial pour aider les clients à comprendre l’importance de l’accumulation, souligne Nathalie Bachand, planificatrice financière et présidente d’ÉducÉpargne.

Accroître la littéracie financière est particulièrement vital chez les aînés, qui disposent de marges de manœuvre réduites pour augmenter leurs revenus de retraite. Le pourcentage de retraités de 75 à 79 ans ayant retiré plus que le minimum requis de leur FERR a presque doublé ces deux dernières années pour atteindre 21 % en 2022, indique Sun Life.

Dans ce contexte, les participants aux régimes de capitalisation ont plus que jamais besoin de conseils en matière de décaissement. Il devient essentiel de les informer sur les produits adaptés à leur situation et de les guider sur l’ordre optimal pour le décaissement de leur épargne. La compréhension et la gestion prudente de l’accumulation représentent alors des éléments clés pour assurer une sécurité financière à long terme.

L’article L’importance de l’accumulation est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>