Statistique Canada – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 22 Apr 2024 11:26:44 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Statistique Canada – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 L’inflation est en hausse par rapport à février https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/linflation-est-en-hausse-par-rapport-a-fevrier/ Mon, 22 Apr 2024 11:26:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100339 Elle a augmenté de 2,9 %.

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L’indice des prix à la consommation a augmenté de 2,9 % d’une année à l’autre le mois dernier au Canada, ce qui est plus élevé que la hausse de 2,8 % observée en février, a indiqué mardi Statistique Canada.

Selon l’agence fédérale, ce sont les prix de l’essence qui ont contribué le plus à l’augmentation de l’inflation globale d’une année à l’autre en mars, alors que les prix à la pompe ont crû de façon plus marquée qu’en février.

En effet, alors qu’ils avaient progressé de 0,8 % en février, les prix de l’essence ont augmenté de 4,5 % en mars.

« La hausse des prix du pétrole brut à l’échelle mondiale a été attribuable aux préoccupations liées à l’approvisionnement dans le contexte des conflits géopolitiques et de la réduction volontaire de la production qui s’est poursuivie, ce qui a entraîné une croissance des prix à la pompe », a expliqué l’agence dans son rapport.

Statistique Canada a aussi mentionné que les prix des logements ont continué d’exercer une pression à la hausse sur l’inflation, alors qu’ils ont augmenté de 6,5 % d’une année à l’autre le mois dernier, tout comme en février.

L’indice du coût de l’intérêt hypothécaire a progressé de 25,4 % d’une année à l’autre en mars, tandis que les prix des loyers ont augmenté de 8,5 % par rapport au même mois l’an dernier.

« Entre autres facteurs, la croissance des taux d’intérêt, qui peut entraver l’accession à la propriété, a exercé une pression à la hausse sur l’indice », a souligné l’agence fédérale.

En excluant les prix de l’essence, la croissance de l’inflation d’ensemble a ralenti pour s’établir à 2,8 % d’une année à l’autre, en baisse par rapport à la hausse de 2,9 % observée en février.

Les prix des produits alimentaires ont augmenté de 3,0 % par rapport à l’an dernier, tandis que les prix des vêtements et des chaussures ont diminué de 2,7 %. Les prix des dépenses courantes, de l’ameublement et de l’équipement du ménage ont reculé de 2,3 %.

Au Québec, l’indice des prix à la consommation a augmenté de 3,6 % en mars, soit le taux le plus élevé enregistré en mars parmi les 10 provinces canadiennes. En février, l’inflation avait été de 3,3 % dans la province.

À Montréal, l’inflation a atteint 4,1 % en mars, comparativement à 3,4 % en février, tandis qu’elle s’est élevée à 3,4 % à Québec, comparativement à 3,3 % en février.

La semaine dernière, la Banque du Canada a maintenu son taux directeur à 5 %, mais elle a reconnu qu’une baisse des taux d’intérêt lors de sa prochaine mise à jour, prévue en juin, fait « partie des possibilités ».

La banque centrale a cependant dit être toujours à la recherche de preuves que la baisse de l’inflation est durable avant d’amorcer la diminution des taux d’intérêt.

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L’ARC reçoit un coup de pouce du budget de 2024 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/larc-recoit-un-coup-de-pouce-du-budget-de-2024/ Tue, 16 Apr 2024 22:17:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100365 BUDGET FÉDÉRAL 2024 - Un projet pilote de production automatique de déclarations de revenus au profit des Canadiens à faible revenu va bientôt débuter.

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Le gouvernement fédéral souhaite soutenir l’Agence du revenu du Canada (ARC) afin d’améliorer l’efficacité de ses centres d’appel et offrir la production automatisée des déclarations de revenus aux personnes à faible revenu.

Il peut arriver que les personnes à faible revenu, ainsi que les jeunes, ne reçoivent pas leurs prestations qui rendent la vie plus abordable, comme l’Allocation canadienne pour enfants et la Remise canadienne sur le carbone, parce qu’il leur est difficile de produire leur déclaration de revenus, selon le budget.

Pour cette raison, un projet pilote de production automatisée des déclarations de revenus de l’Agence du revenu du Canada (ARC) débutera cet été avec pour objectif de réduire les temps d’attente des centres d’appels.

Le projet pilote de déclaration de revenus profitera principalement aux Canadiens à faible revenu qui ne produisent pas de déclaration de revenus et qui ne reçoivent pas les prestations auxquelles ils sont admissibles, affirme le gouvernement. Environ 17 % des Canadiens gagnant moins de 20 000 $ n’ont pas produit de déclaration de revenus en 2020, selon Statistique Canada.

La production automatique de déclarations de revenus devrait coûter au gouvernement 10 M$ au cours de l’exercice 2024-2025 et 11 M$ par année de 2025 à 2029.

Le gouvernement propose également de dépenser 336 M$ au cours des deux prochaines années pour améliorer l’efficacité des centres d’appels de l’ARC.

Si l’autorité fiscale peut améliorer la formation et le nombre d’agents dans ses centres d’appels, les temps d’attente et l’exactitude des réponses fournies aux Canadiens devraient s’améliorer, indique Jamie Golombek, directeur gestionnaire, Planification fiscale et successorale chez Gestion privée CIBC.

Le gouvernement fédéral a déjà prévu un budget de 400 M$ entre 2022 et 2024 pour soutenir les centres d’appels de l’ARC dans le cadre de son énoncé économique de l’automne 2022.

Le Bureau de l’ombudsman des contribuables a reçu 2 188 plaintes entre avril 2022 et mars 2023, contre 3 533 d’avril 2020 à mars 2021.

« La population canadienne mérite d’avoir un accès rapide et de haute qualité aux services gouvernementaux. Toutefois, lorsqu’elles téléphonent à l’ARC, les personnes se heurtent souvent à de longues attentes, ce qui retarde l’obtention de l’aide dont elles ont besoin pour produire leurs déclarations de revenus et recevoir les prestations auxquelles elles ont droit, lit-on dans le plan budgétaire. Afin de s’assurer que toutes les personnes obtiennent des réponses rapides à leurs questions fiscales, le gouvernement continue de soutenir les activités des centres d’appels de l’ARC. »

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Le taux de chômage s’élève à 6,1 % au Canada https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-taux-de-chomage-seleve-a-61-au-canada/ Mon, 08 Apr 2024 11:48:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100046 Et à 5,0 % au Québec en mars.

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Le taux de chômage a augmenté de 0,3 point de pourcentage tant au Canada qu’au Québec en mars, selon Statistique Canada, alors qu’il s’est établi à 6,1 % à l’échelle nationale et à 5,0 % au Québec dans un contexte où plus de personnes sont à la recherche d’un emploi.

Selon l’agence fédérale, l’emploi a peu varié en mars au pays, alors qu’il s’est perdu 2200 emplois. L’augmentation mensuelle du taux de chômage a été attribuable à une hausse de 60 000 du nombre de personnes à la recherche de travail ou mises à pied temporairement.

En février, le taux de chômage avait été de 5,8 %, ce qui fait en sorte que la hausse à 6,1 % en mars représente la plus importante augmentation mensuelle depuis l’été 2022.

La hausse du taux de chômage intervient alors que les taux d’intérêt élevés pèsent sur l’économie et que la forte croissance démographique continue d’ajouter à l’offre de main-d’œuvre.

Les pertes d’emplois en mars au Canada ont surtout eu lieu dans les secteurs des services d’hébergement et de restauration (-27 000), du commerce de gros et de détail (-23 000), ainsi que des services professionnels, scientifiques et techniques (-20 000).

À l’opposé, des gains d’emplois ont été observés dans quatre secteurs, notamment dans les soins de santé et l’assistance sociale (+40 000).

Les jeunes ressentent particulièrement le froid sur le marché du travail. L’emploi chez les 15 à 24 ans a diminué de 28 000 en mars et le taux de chômage a augmenté à 12,6 % pour ce groupe d’âge. Il s’agit de son niveau le plus élevé depuis septembre 2016 si l’on exclut les années 2020 et 2021, pendant la pandémie.

Le nombre total de personnes au chômage s’élevait à 1,3 million le mois dernier à l’échelle nationale, soit une augmentation de près de 250 000 par rapport à l’année dernière.

Malgré la détérioration des conditions du marché du travail, les salaires ont continué de croître rapidement, le salaire horaire moyen augmentant de 5,1 % d’une année à l’autre.

Au Québec, après avoir peu varié pendant cinq mois consécutifs, l’emploi a diminué de 18 000 en mars.

Près des deux tiers de la baisse de l’emploi au Québec ont été enregistrés chez les jeunes (-11 000), a observé Statistique Canada.

À Montréal, le taux de chômage est resté stable à 5,7 %, tandis qu’il est passé de 2,9 % en février à 3,1 % le mois dernier à Québec.

Le rapport sur l’emploi est la dernière donnée économique majeure que la Banque du Canada doit prendre en compte avant sa prochaine décision sur les taux d’intérêt, prévue mercredi prochain.

Les investisseurs attendront avec impatience des indications de la banque centrale sur le moment où elle envisage de commencer à baisser son taux d’intérêt directeur, qui se situe actuellement à 5 %.

Les économistes s’attendent largement à ce que la Banque du Canada procède à la première réduction des taux en juin ou juillet.

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Trudeau annonce un programme national d’alimentation scolaire de 1 G$ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/trudeau-annonce-un-programme-national-dalimentation-scolaire-de-1-g/ Wed, 03 Apr 2024 13:12:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99990 Pour fournir des repas à 400 000 enfants de plus par an.

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Le prochain budget fédéral comprendra le financement d’un programme national d’alimentation scolaire qui visera à fournir des repas à 400 000 enfants de plus par an à travers le pays, a fait savoir le 1er avril le premier ministre Justin Trudeau.

Justin Trudeau en a fait l’annonce à Toronto en compagnie de la ministre des Finances, Chrystia Freeland, et de la ministre de la Famille, Jenna Sudds, dans le cadre de la tournée prébudgétaire du gouvernement libéral.

Ottawa prévoit consacrer 1 milliard de dollars (G$) au cours des cinq prochaines années au programme alimentaire national.

Même si l’éducation ne relève pas de la compétence fédérale, un programme national permettrait à Ottawa de s’associer avec les provinces et les territoires, dont bon nombre effectuent déjà le travail aux côtés de groupes communautaires.

Le premier ministre a affirmé dans un communiqué que ce programme « permettra d’atténuer la pression que ressentent les familles, d’investir directement dans l’avenir de nos enfants et de veiller à ce qu’ils soient heureux, en bonne santé et en mesure d’atteindre leur plein potentiel ».

Au cours de la dernière année, la Colombie-Britannique, le Manitoba et la Nouvelle-Écosse ont alloué des fonds aux cantines scolaires, mais des organisations sur le terrain ont plaidé en faveur d’un partenaire fédéral.

« Nous y parviendrons en travaillant de concert avec nos partenaires provinciaux, territoriaux et autochtones et en élargissant l’accès aux programmes alimentaires scolaires partout au pays, a déclaré Chrystia Freeland. Et nous voulons commencer dès l’année scolaire 2024-2025. »

Le gouvernement libéral promet depuis longtemps de lancer un tel programme, et le premier ministre Trudeau a fait campagne sur ce sujet lors des élections de 2021.

Les néo-démocrates ont poussé le gouvernement libéral à tenir cette promesse avant le budget fédéral, que Chrystia  Freeland doit présenter le 16 avril.

« Aucun enfant ne devrait aller à l’école le ventre vide, et aucun parent ne devrait avoir à endurer et à se sentir coupable parce qu’il n’a pas les moyens d’acheter des aliments sains et nutritifs », a déclaré le 1er avril, par voie de communiqué, le chef du Nouveau Parti démocratique, Jagmeet Singh.

« Nous n’accepterons pas de promesses vides dans le prochain budget. Les familles canadiennes ont besoin de ce programme, et elles en ont besoin maintenant », a-t-il ajouté.

Le Bloc québécois, qui avait fait adopter en octobre dernier une motion demandant au gouvernement d’en faire davantage afin de lutter contre l’insécurité alimentaire, s’est réjoui de l’annonce.

« Alors que les banques alimentaires croulent sous les demandes, le gouvernement fédéral n’avait tout simplement pas le choix de finalement livrer le milliard de dollars promis sur cinq ans, a commenté Sylvie Bérubé, la porte-parole du Bloc en matière de famille, d’enfants et de développement social, dans un communiqué. Le gouvernement doit maintenant s’assurer de transférer rapidement l’argent au Québec et aux provinces afin que les organismes de soutien alimentaire puissent répondre à la demande dans les écoles. »

Alors que les questions du coût de la vie continuent de dominer les discussions et que les conservateurs fédéraux conservent une avance considérable sur les libéraux dans les sondages, Justin Trudeau présente le budget fédéral comme un effort visant à restaurer « l’équité » pour les jeunes générations.

Le chef conservateur Pierre Poilievre s’est concentré sur le sort des jeunes dans l’économie d’aujourd’hui, faisant généralement référence aux milléniaux qui continuent de vivre dans le sous-sol de leurs parents parce qu’ils n’ont pas les moyens de se payer une maison.

Alors que le message de Pierre Poilievre continue de résonner, les libéraux de Justin Trudeau semblent essayer une nouvelle stratégie avant le budget pour attirer l’attention des médias. Des membres du gouvernement parcourent le pays pour annoncer des mesures qui seront inscrites au budget.

La semaine dernière, Justin Trudeau a annoncé de nouvelles mesures destinées aux locataires, notamment un plan visant à travailler avec les institutions financières pour que les paiements de loyer soient pris en compte dans l’obtention d’une cote de crédit.

Les groupes communautaires et de défense applaudissent

L’annonce du 1er avril sur la création d’un programme national d’alimentation scolaire a été accueillie favorablement par les groupes communautaires.

« Ces programmes peuvent améliorer l’apprentissage et la santé mentale des enfants et réduire leur risque de développer une maladie chronique, notamment une maladie cardiaque et un accident vasculaire cérébral », a déclaré Doug Roth, PDG de la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC.

Le Club des petits déjeuners, qui fait pression sur le gouvernement pour la création du programme depuis 2017, a également salué cette annonce.

« Cette avancée significative marque un tournant dans l’engagement du pays en faveur du bien-être de tous les enfants alors que 1 sur 3 est à risque d’aller à l’école le ventre vide », a déclaré l’organisation de nutrition scolaire dans un communiqué de presse.

Tommy Kulczyk, le président et chef de la direction du Club des petits déjeuners, ainsi que Judith Barry, la cofondatrice et directrice des relations gouvernementales, étaient d’ailleurs présents aux côtés de Justin Trudeau lors de l’annonce.

Selon Statistique Canada, 18 % des ménages en 2022 ont déclaré avoir souffert d’insécurité alimentaire au cours des 12 mois précédents.

Le gouvernement libéral a donné peu de détails sur ce à quoi ressemblerait un programme national d’alimentation scolaire et sur la manière dont les fonds fédéraux seraient répartis à travers le pays.

La ministre Sudds a déclaré plus tard que bon nombre de ses homologues provinciaux étaient enthousiasmés par la perspective du programme national et comptaient sur l’aide du gouvernement fédéral pour élargir leurs propres initiatives.

Elle a également déclaré que le gouvernement fédéral adopte une approche flexible avec le programme, afin qu’il réponde aux divers besoins des différentes régions.

« Les besoins sont différents, c’est certain, selon les régions du pays. Il peut s’agir du petit-déjeuner, du déjeuner ou des collations, a déclaré Jenna Sudds. Nous compterons sur nos partenaires pour engager ce dialogue sur ce qui serait le plus utile dans ces circonstances spécifiques. »

Lors d’une conférence de presse, plus tard le 1er avril, Pierre Poilievre a qualifié le programme de « bureaucratie alimentaire fédérale » et a imputé la responsabilité de l’insécurité alimentaire au prix du carbone imposé par le gouvernement libéral.

« Mon plan de gros bon sens est de supprimer la taxe sur le carbone afin de réduire le coût de la nourriture pour tout le monde afin que nous puissions inverser la malnutrition causée par les huit années de Justin Trudeau », a déclaré Pierre Poilievre aux journalistes.

Avant la dernière augmentation de la taxe sur le carbone le 1er avril, Statistique Canada estimait que la tarification du carbone avait augmenté le prix des aliments d’environ 0,3 % depuis sa création.

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Une hausse de l’inflation à plus de 3 % en février https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/une-hausse-de-linflation-a-plus-de-3-en-fevrier/ Mon, 18 Mar 2024 12:12:36 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99708 C’est ce que prévoient des économistes.

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Les économistes s’attendent à ce que l’inflation ait repris en février au Canada dans un contexte de hausse des prix de l’essence.

Statistique Canada devrait publier mardi ses données sur l’Indice des prix à la consommation (IPC) de février. Les prévisionnistes s’accordent sur une hausse des prix de 3,1 % par rapport à février 2023, ce qui annulerait certains progrès réalisés en janvier, lorsque le taux d’inflation annuel avait ralenti à 2,9 %.

Selon Royce Mendes, directeur général et chef de la stratégie macroéconomique au Mouvement Desjardins, il faut s’attendre à une autre accélération de l’inflation en raison de la hausse des prix de l’énergie au cours du mois. « Il semble que dans les prochains mois, l’inflation rebondira probablement autour de 3 % », à son avis.

Une hausse de l’inflation compliquera légèrement la stratégie de la Banque du Canada qui devrait commencer à réduire son taux d’intérêt directeur au cours des prochains mois.

Mais Royce Mendes affirme que mardi, il faudra surtout surveiller les pressions sous-jacentes sur les prix, qui aident les économistes à évaluer la direction que prend l’inflation.

Lors de la décision de la Banque du Canada sur les taux d’intérêt plus tôt ce mois-ci, le gouverneur Tiff Macklem a noté que près de la moitié des composantes de l’Indice des prix à la consommation augmentaient à un rythme supérieur à 3 %. En période d’inflation plus normale, seul un quart environ de ces composantes progressent aussi rapidement.

Parallèlement, le gouverneur Macklem a souligné que la banque centrale ne voulait pas réduire les taux d’intérêt prématurément et qu’elle attendrait donc jusqu’à ce qu’il y ait des preuves plus claires que l’inflation se dirigeait bientôt vers l’objectif de 2 % fixé par la banque. La Banque du Canada a maintenu son taux d’intérêt directeur à 5 % depuis juillet, en attendant de nouvelles preuves que l’inflation se rapproche de 2 %, et sa dernière projection suggérait que l’inflation atteindrait cet objectif en 2025, une prévision partagée par de nombreux économistes.

L’un d’eux, Douglas Porter de Groupe financier BMO, affirme qu’une source d’incertitude dans ces prévisions vient des prix de l’énergie, qui ont généralement un effet significatif sur l’inflation globale. « Les prix du pétrole peuvent évoluer très rapidement et donner l’impression que de nombreuses prévisions d’inflation sont aléatoires ».

Le relevé d’inflation de mardi Statistique Canada sera son dernier avant l’annonce des taux d’intérêt par la Banque du Canada en avril, que Douglas Porter qualifié de « décision cruciale ». Même si la banque centrale ne devrait pas modifier son taux directeur le mois prochain, de nombreux prévisionnistes prévoient qu’elle le fera lors de la prochaine réunion de décision en juin.

« Je pense que si la banque veut réduire ses taux d’intérêt en juin, elle devra envoyer un signal assez fort lors de la réunion d’avril », selon l’économiste Porter.

Cependant, l’économiste en chef a déclaré que la banque centrale ne peut rien garantir, car beaucoup de choses peuvent se produire en deux mois. En outre, le gouvernement du Canada devrait présenter son budget une semaine après la décision sur les taux en avril, ce qui pourrait affecter les perspectives d’inflation.

Il y aura encore deux mois de données économiques que la Banque du Canada devra évaluer avant sa décision de juin.

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Diminution de l’âge moyen au Canada https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/diminution-de-lage-moyen-au-canada/ Thu, 29 Feb 2024 12:03:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99317 Pour la première fois depuis 1958.

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L’âge moyen de la population canadienne a diminué légèrement du 1er juillet 2022 au 1er juillet dernier, du jamais vu depuis 1958, grâce à une hausse de l’immigration permanente et temporaire généralement constituée de personnes plus jeunes que le reste de la population du Canada.

Statistique Canada ajoute que même si le nombre et la proportion de personnes âgées de 65 ans et plus ont continué d’augmenter, le poids démographique des personnes nées entre 1981 et 1996 a augmenté alors que celui des personnes nées entre 1946 et 1965 a diminué.

Du 1er juillet 2022 au 1er juillet de l’an dernier, la population des personnes qui ont vu le jour entre 1981 et 1996 a augmenté de 457 354, ce qui était exclusivement dû à l’accueil d’immigrants. La génération des baby-boomers est demeurée pendant 65 ans celle comptant le plus grand nombre de personnes au sein de la population canadienne.

La génération X, qui regroupe les personnes nées entre 1966 et 1980, soit pendant une période où la fécondité était en forte baisse, n’aura jamais été la génération la plus nombreuse au Canada.

Statistique Canada affirme que l’accueil récent d’un grand nombre d’immigrants permanents et temporaires est nettement perceptible dans la pyramide des âges de la population.

Les effectifs nombreux âgés de 20 à 40 ans résultent de plusieurs années successives de forte immigration. En particulier, l’arrivée récente de nombreux résidents non permanents a fait augmenter les effectifs de Canadiens âgés de 20 à 24 ans, si bien que 22 % des gens faisant partie de ce groupe d’âge étaient des résidents non permanents au 1er juillet 2023.

Cela a aussi eu l’effet de ralentir le vieillissement démographique. L’âge moyen de la population est passé en un an, de juillet 2022 à juillet de l’an dernier, de 41,7 à 41,6 ans.

D’autre part, la proportion de la population âgée de 15 à 64 ans a augmenté au cours de cette même période, un fait qui n’a pas été observé dans le passé récent.

Une analyse régionale indique que c’est dans les provinces de l’Atlantique et au Québec que les baby-boomers sont demeurés la génération ayant les effectifs les plus nombreux, alors que l’Ontario et la Colombie-Britannique sont les deux provinces où les millénariaux ont surpassé les baby-boomers du 1er juillet 2022 au 1er juillet 2023, comme pour le Canada dans son ensemble.

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IPC de janvier: baisse de l’inflation à 3,2 $ prévue https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/ipc-de-janvier-baisse-de-linflation-a-32-prevue/ Mon, 19 Feb 2024 14:13:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99266 Les prix des logements devraient quant à eux continuer d’augmenter.

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Statistique Canada publiera mardi son rapport sur l’Indice des prix à la consommation (IPC) de janvier et les prévisionnistes s’attendent à une baisse du taux d’inflation au Canada.

Les banques RBC, CIBC et TD prévoient toutes que le taux annuel du mois dernier baissera à 3,2 %, alors qu’il a été de 3,4 % en décembre.

Nathan Janzan, économiste en chef adjoint de RBC, affirme que le ralentissement est probablement dû aux prix de l’énergie et des aliments. « Les prix de l’essence étaient plus bas qu’il y a un an en janvier et la croissance des prix des produits alimentaires a probablement continué à ralentir d’une année à l’autre », à son avis. « Je pense que l’attention sera davantage portée sur les autres composantes de l’IPC, en surveillant les signes indiquant que les pressions inflationnistes plus larges continuent de ralentir, ne serait-ce qu’à un rythme graduel. »

Alors que les coûts d’emprunt élevés incitent les consommateurs et les entreprises à réduire leurs dépenses, l’inflation devrait se rapprocher lentement de l’objectif de 2 % d’ici la fin de l’année. Mais contrairement à ce qui se passe habituellement lorsque les taux d’intérêt augmentent, le marché immobilier ne contribuera pas à ralentir l’économie.

La plupart des économistes s’attendent à ce que les coûts du logement continuent de monter en flèche cette année, ce qui rendra la tâche de la Banque du Canada encore plus difficile.

« L’alimentation et le logement restent l’épine au pied de la Banque du Canada », d’après James Orlando, directeur des affaires économiques au Groupe financier TD.

En décembre, les frais de logement ont augmenté de 6 % par rapport à l’année précédente et les prix des produits d’épicerie ont progressé de 4,7 % en un an. James Orlando soutient que la banque centrale ne devrait pas attendre de réduire les taux d’intérêt en espérant que le marché immobilier ralentisse, étant donné que des taux d’intérêt élevés ne contribueront pas à réduire ces coûts.

Dans un rapport publié vendredi, la Banque CIBC a également noté que la banque centrale n’était pas en bonne position pour contribuer à réduire les coûts du logement. « Les réductions prévues de l’afflux d’étudiants étrangers, et peut-être d’autres mesures gouvernementales à venir, pourraient être plus efficaces que des taux d’intérêt élevés pour calmer la hausse des loyers », dit le rapport.

La Banque du Canada a récemment souligné le rôle démesuré que le logement a joué dans le soutien de l’inflation. Lors de l’annonce sur le taux directeur le mois dernier, lorsqu’elle a choisi de le maintenir à 5 %, la banque centrale a noté que les coûts du logement étaient désormais le principal moteur d’une inflation supérieure à l’objectif.

RBC affirme que les frais d’intérêt hypothécaires – qui sont entraînés par les hausses de taux de la banque centrale – représentent un quart de l’inflation. Si ces coûts étaient supprimés, la banque affirme que l’inflation se situerait dans la fourchette cible de 1 % à 3 %.

L’Association canadienne de l’immeuble a récemment annoncé une reprise des ventes de maisons en janvier pour un deuxième mois consécutif. Les prix ont baissé et il y a eu hausse de l’activité.

D’ailleurs, la perspective d’un rebond est clairement dans l’esprit de la Banque du Canada. Dans ses explications sur le maintien du taux directeur le 24 janvier, elle a signalé que son conseil des gouverneurs craignait qu’un rebond du marché immobilier ce printemps puisse maintenir l’inflation au-dessus de son objectif, même si la croissance des prix ailleurs dans l’économie ralentit.

James Orlando prévient que si la banque centrale devait réduire ses taux trop tôt, cela pourrait provoquer une agitation supplémentaire sur le marché immobilier. Mais il a ajouté que la Banque du Canada devrait continuer de se concentrer sur la façon dont l’économie se porte dans son ensemble. « Êtes-vous prêts à sacrifier le reste de l’économie pour faire baisser l’inflation du logement ? Notre analyse montre que vous ne parviendrez même pas à faire baisser l’inflation du logement, peu importe ce que vous faites avec les taux d’intérêt », affirme-t-il.

Pour atteindre une inflation de 2 %, James Orlando croit que les prix des autres biens et services devraient essentiellement cesser d’augmenter pour compenser les coûts élevés du logement.

Dans un discours livré le 6 février dernier à Montréal, le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, a reconnu que la banque centrale ne pouvait pas faire grand-chose en matière de coûts du logement. « L’offre de logements est restée inférieure à la demande depuis de nombreuses années. Il y a de nombreuses raisons à cela: restrictions de zonage, retards et incertitudes dans les processus d’approbation et pénurie de travailleurs qualifiés. Aucun de ces problèmes ne peut être résolu par la politique monétaire », a-t-il précisé.

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Un autre obstacle sur le chemin du retour à la stabilité des prix https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/un-autre-obstacle-sur-le-chemin-du-retour-a-la-stabilite-des-prix/ Wed, 17 Jan 2024 12:49:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98502 L'inflation annuelle était à 3,4 % en décembre au Canada.

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L’inflation annuelle au pays a atteint 3,4 % en décembre, marquant un autre obstacle sur le chemin du retour à la stabilité des prix pour la banque centrale. Au Québec, l’Indice des prix à la consommation a augmenté de 4 %.

Statistique Canada a publié mardi son rapport sur l’Indice des prix à la consommation, montrant une accélération de l’inflation par rapport au niveau de 3,1 % en novembre au pays, en grande partie à cause d’une baisse plus forte des prix de l’essence il y a un an par rapport au mois dernier.

Les économistes s’attendaient largement à cette hausse en raison d’un effet de glissement annuel, qui fait référence à la façon dont l’évolution des prix d’il y a un an affecte le calcul de l’inflation globale.

Mais avec certaines mesures fondamentales de l’inflation également en hausse, le rapport de mardi renforce la perspective selon laquelle la Banque du Canada ne sera pas pressée de réduire les taux d’intérêt.

« Si vous cherchez des données indiquant qu’une baisse des taux est imminente, ce n’est pas cela. Le rapport sur l’inflation de décembre souligne que le dernier kilomètre pour ramener l’inflation à 2 % est le plus difficile », a écrit Leslie Preston, directeur général et économiste principal chez TD.

En décembre, les prix des produits d’épicerie ont augmenté de 4,7 % par rapport à l’année dernière, correspondant au rythme d’augmentation de novembre.

Alors que décembre marque le dernier mois de l’année, Statistique Canada affirme que l’inflation annuelle moyenne pour 2023 était de 3,9 %. Il s’agit d’un ralentissement par rapport au sommet en 40 ans de 6,8 % atteint en 2022.

La croissance des prix en 2023 a ralenti dans six des huit composantes de l’indice des prix à la consommation par rapport à l’année précédente.

Alors que la Banque du Canada se prépare à une annonce sur les taux d’intérêt la semaine prochaine, elle accordera une attention particulière aux mesures fondamentales de l’inflation, qui l’aident à comprendre la volatilité des mouvements de prix. Ces mesures annuelles ne se sont pas assouplies le mois dernier.

On s’attend généralement à ce que la Banque du Canada continue de maintenir son taux d’intérêt directeur à 5 %, la plupart des économistes étant convaincus que les taux d’intérêt sont suffisamment élevés pour juguler l’inflation.

Toutefois, le calendrier de la première baisse des taux d’intérêt devrait dépendre de la rapidité avec laquelle l’inflation chutera et de l’ampleur du ralentissement de l’économie cette année.

Tu Nguyen, économiste au sein du cabinet de fiscalité et de conseil RSM Canada, estime toujours que la Banque du Canada devrait bientôt réduire les taux d’intérêt, étant donné que le logement est désormais le principal moteur de l’inflation.

« L’inflation du logement est causée par la hausse des loyers, que la banque ne peut pas contrôler, car il s’agit d’un problème de pénurie de logements dans tout le pays. L’autre partie de l’inflation du logement provient des paiements d’intérêts hypothécaires. Et cela est directement causé par la politique monétaire », soutient-elle.

Le principal contributeur à la hausse des prix entre décembre 2022 et décembre 2023 a été les charges d’intérêts hypothécaires, suivies par les loyers.

Dans l’ensemble, les frais de logement ont augmenté de 6 % par rapport à il y a un an.

Quant aux prix des loyers, ils ont continué de progresser en décembre, de 7,7 % d’une année à l’autre, après avoir enregistré une augmentation de 7,4 % en novembre. La hausse au Québec a été mesurée à 6,8 % par Statistique Canada.

L’augmentation des tarifs aériens a été notoire, ayant bondi de 31,1 % d’un mois à l’autre en décembre. Les prix du mazout et des véhicules automobiles ont aussi contribué à la progression.

De décembre 2022 au mois dernier, l’Indice des prix à la consommation a augmenté de 3,4 % en Ontario, de 2,9 % au Nouveau-Brunswick, de 3,6 % en Nouvelle-Écosse et de 2,6 % à l’Île-du-Prince-Édouard.

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Régime de retraite : leur solvabilité s’est améliorée en 2023 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/regime-de-retraite-leur-solvabilite-sest-amelioree-en-2023/ Mon, 08 Jan 2024 10:57:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98342 Selon les données de Mercer.

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Les régimes de retraite à prestation déterminée canadiens ont terminé l’année 2023 dans une meilleure posture financière qu’il y a un an, selon des données du cabinet de conseil en ressources humaines Mercer.

Leur ratio de solvabilité médian s’est établi à 116 % au 31 décembre 2023. C’est une amélioration par rapport aux 113 % enregistrés au début de l’année. Le ratio est toutefois en recul sur une période de trois mois, alors qu’il était à 125 % au 30 septembre.

Au cours du quatrième trimestre, les rendements positifs ne sont pas parvenus à compenser pour les augmentations des obligations des régimes. Le cabinet souligne qu’un plus grand nombre de régimes ont un ratio supérieur à 100 % qu’au début de l’année.

Mercer souligne que l’année 2023 a été marquée par de bons rendements boursiers et par la hausse des taux d’intérêt. Un portefeuille équilibré type aurait généré un rendement de 11,0 % au cours du quatrième trimestre de 2023, rapporte le cabinet.

Plus de 4,5 millions de Canadiens étaient couverts par un régime de retraite à prestations déterminées en 2021, selon Statistique Canada.

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L’inflation annuelle demeure stable https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/linflation-annuelle-demeure-stable/ Wed, 20 Dec 2023 11:28:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98252 En novembre, selon Statistique Canada.

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L’inflation annuelle est restée inchangée en novembre au pays, à 3,1 %, selon Statistique Canada. Cette stabilisation démontre que la lutte à l’inflation n’est pas terminée, selon des experts.

Les données sur l’indice des prix à la consommation (IPC), publiées mardi, montrent que les progrès en matière d’atténuation de l’inflation sont au point mort. Les prix plus élevés des loisirs et des vêtements ont exercé une pression à la hausse sur l’inflation globale.

Les économistes anticipaient majoritairement une baisse de l’inflation le mois dernier.

Le rapport comporte toutefois quelques éléments encourageants, notamment un ralentissement de certains indicateurs de l’inflation fondamentale, qui éliminent les composantes volatiles.

« Le résultat modérément décevant d’aujourd’hui fait ressortir le fait que nous devons encore lutter contre l’inflation, au cas où il y aurait encore le moindre doute », réagit Douglas Porter, économiste en chef de BMO.

« Néanmoins, le portrait reste le même : la tendance sous-jacente de l’inflation est plus faible, l’économie tourne au ralenti et la Banque du Canada devrait commencer à réduire ses taux vers le milieu de l’année. »

Le rapport contient d’autres bonnes nouvelles en ce qui concerne les produits alimentaires. Le rythme d’augmentation des prix a ralenti pour un cinquième mois consécutif.

Les prix des produits alimentaires ont augmenté de 4,7 % par rapport à l’année précédente, marquant un ralentissement par rapport aux 5,4 % d’octobre.

Les prix des services ont fait du surplace le mois dernier, augmentant de 4,6 % d’une année à l’autre, la hausse des prix des voyages organisés ayant été compensée par la baisse des prix des services de téléphonie cellulaire.

La Banque du Canada a choisi de maintenir son taux d’intérêt directeur à 5 % au cours des derniers mois, mais n’a pas exclu d’autres hausses de taux si l’inflation reste élevée.

Dans son discours prononcé la semaine dernière, le gouverneur Tiff Macklem a reconnu qu’il pourrait y avoir des obstacles sur le chemin menant vers un retour de l’inflation à la cible de 2%.

La tendance de l’inflation au Canada se modère depuis le milieu de 2022, non sans quelques soubresauts, notamment une légère hausse de l’inflation au cours de l’été.

La banque centrale n’exclut pas la possibilité d’une nouvelle hausse des taux si elle le juge nécessaire. La plupart des prévisionnistes s’attendent toutefois à ce que la prochaine décision soit d’abaisser les taux d’intérêt l’année prochaine.

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