Statistique Canada – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 21 Aug 2025 10:57:25 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.2 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Statistique Canada – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les investisseurs étrangers reviennent timidement vers les titres canadiens https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-investisseurs-etrangers-reviennent-timidement-vers-les-titres-canadiens/ Thu, 21 Aug 2025 10:57:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109083 L’économie canadienne a enregistré une sortie nette de titres de 8,3 G$ pour le mois.

L’article Les investisseurs étrangers reviennent timidement vers les titres canadiens est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les investisseurs étrangers ont acheté pour 709 millions de dollars (M$) de titres canadiens en juin, leur premier investissement depuis janvier, tandis que les investisseurs canadiens ont acquis pour 9 milliards de dollars (G$) de titres étrangers, selon les données publiées le 18 août par Statistique Canada sur les transactions internationales de titres au Canada.

Les transactions internationales de titres ont entraîné une sortie nette de 8,3 G$ de l’économie canadienne en juin. Cela a porté le total des sorties au deuxième trimestre à 43,7 G$, un montant comparable à celui du premier trimestre.

Les investisseurs étrangers ont augmenté leur exposition aux titres de créance canadiens en juin, tout en vendant des titres de participation.

Ils ont acquis pour 6,9 G$ d’obligations canadiennes, après avoir acheté pour 9,7 G$ en mai. L’activité en juin a porté sur des obligations d’entreprises (5,6 G$) et des obligations provinciales (3 G$), modérée par une réduction de 1,3 G$ des avoirs étrangers en obligations fédérales.

Il y a également eu un désinvestissement étranger de 3,2 G$ dans les instruments du marché monétaire canadien en juin, principalement dans les titres de créance privés (-3 G$).

En outre, les investisseurs étrangers ont réduit leur exposition aux actions canadiennes de 3 G$ en juin, après un désinvestissement de 11,5 G$ en mai. Cette réduction a été principalement attribuable aux actions du secteur bancaire et de l’industrie du commerce et des transports.

Les investisseurs canadiens ont acheté pour 9 G$ de titres étrangers au cours du mois, contre 13,5 G$ en mai. La majeure partie du total de juin (8,2 G$) concernait des actions étrangères, les actions américaines représentant 5,7 G$ d’achats et les actions non américaines 2,5 G$.

Les Canadiens ont acheté pour 850 M$ de titres de créance étrangers en juin, principalement des obligations étrangères non américaines (4,5 G$). Les investisseurs canadiens ont réduit leurs avoirs en titres de créance du gouvernement américain de 7,5 G$, mais ont ajouté 3,7 G$ de titres de créance d’entreprises américaines.

L’article Les investisseurs étrangers reviennent timidement vers les titres canadiens est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’inflation en baisse en juillet https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/linflation-en-baisse-en-juillet/ Wed, 20 Aug 2025 10:58:34 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109074 Elle s’est établie à 1,7 %.

L’article L’inflation en baisse en juillet est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’indice des prix à la consommation a augmenté de 1,7 % d’une année à l’autre en juillet au pays, ce qui représente une baisse par rapport à la hausse de 1,9 % observée en juin.

Statistique Canada indique que les prix de l’essence ont diminué de 16,1 % d’une année à l’autre en juillet, alors que les effets du retrait de la tarification fédérale du carbone pour les consommateurs ont continué de se faire sentir.

Les prix de l’essence ont également baissé de 0,7 % sur une base mensuelle, à la suite d’une augmentation de la production des pays exportateurs de pétrole et d’un cessez-le-feu dans le conflit entre Israël et l’Iran.

Des signes de pression sur les prix des aliments ont été observés le mois dernier, les coûts ayant augmenté de 3,4 % en glissement annuel dans les épiceries, comparativement à 2,8 % en juin.

Les confiseries et le café ont connu des hausses de prix importantes en juillet par rapport à l’année précédente. Selon Statistique Canada, cela s’explique par les conditions de croissance difficiles dans les pays producteurs de cacao et de café.

Les prix des logements ont quant à eux connu leur première accélération de la croissance depuis février 2024, en raison d’une hausse des loyers.

Au Québec, l’inflation s’est établie à 2,3 % en juillet, après avoir été de 2,2 % en juin. Le Québec est l’une des deux provinces où l’inflation a été plus élevée que la moyenne nationale, l’autre étant le Manitoba.

L’article L’inflation en baisse en juillet est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Recul de l’emploi au Canada en juillet : 41 000 postes supprimés https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/recul-de-lemploi-au-canada-en-juillet-41-000-postes-supprimes/ Mon, 11 Aug 2025 11:38:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108941 Mais le taux de chômage reste stable à 6,9 %.

L’article Recul de l’emploi au Canada en juillet : 41 000 postes supprimés est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’économie canadienne a perdu quelque 41 000 emplois en juillet, les jeunes et le secteur privé ayant été les plus touchés, a rapporté vendredi Statistique Canada.

Le taux de chômage est resté stable à 6,9 %, le nombre de personnes à la recherche d’un emploi étant resté pratiquement inchangé par rapport au mois de juin.

L’économie canadienne a perdu 51 000 emplois à temps plein en juillet, et la majeure partie des pertes concernait le secteur privé, a noté Statistique Canada.

La perte nette de 41 000 emplois en juillet est venue contrebalancer en partie la hausse inattendue de 83 000 postes enregistrée en juin.

Au Québec, l’emploi est demeuré stable en juillet, après avoir augmenté de 23 000 en juin. Le taux de chômage a diminué de 0,8 point de pourcentage, pour s’établir à 5,5 %, ce que Statistique Canada attribue à une baisse du nombre de personnes à la recherche de travail.

Les économistes s’attendaient à une légère hausse de l’emploi avant la publication de vendredi.

Doug Porter, économiste en chef à la BMO, a indiqué dans une note à ses clients que le rapport sur l’emploi de juillet était le plus faible en trois ans, selon le bulletin de la banque.

Il a noté que le nombre total d’heures travaillées avait diminué de 0,2 % en juillet, marquant un mauvais début de troisième trimestre pour l’économie canadienne.

« Il s’agit d’un rapport clairement faible […], même s’il suit de près un rapport clairement positif », a souligné Doug Porter.

Leslie Preston, économiste principale à la Banque TD, a précisé dans une note que les chiffres de l’emploi sont souvent volatils dans l’Enquête sur la population active, mais que le taux de chômage est « l’indicateur clé à surveiller ».

« Le taux de chômage est resté stable, mais, comme il est dû à une baisse de la participation au marché du travail, ce n’est pas un signe très positif, a-t-elle avancé. Nous prévoyons que la stagnation de la croissance de la population active se poursuivra, ce qui empêchera le taux de chômage d’augmenter trop haut, malgré la faiblesse de la demande de main-d’œuvre. »

Les jeunes travailleurs, en particulier, ont continué d’être confrontés à un contexte difficile sur le marché des emplois d’été.

Les jeunes de 15 à 24 ans ont perdu 34 000 emplois le mois dernier, tandis que le taux d’emploi pour ce groupe d’âge est tombé à 53,6 % — son niveau le plus bas depuis novembre 1998, si l’on exclut la période marquée par la pandémie de COVID-19.

Plusieurs secteurs touchés

Le recul de l’emploi à l’échelle nationale s’est manifesté dans plusieurs secteurs économiques, dont l’information, la culture et les loisirs (-29 000) et la construction (-22 000).

Ces pertes ont été partiellement compensées par une augmentation de 26 000 emplois dans le transport et l’entreposage, marquant la première hausse du nombre d’emplois dans ce secteur depuis janvier.

Pour ce qui est de l’industrie manufacturière, qui est particulièrement vulnérable aux conséquences des droits de douane américains, l’augmentation de l’emploi a été modeste pour un deuxième mois consécutif (+5300). L’emploi dans le secteur manufacturier est toujours en baisse de 9400 d’une année à l’autre.

Statistique Canada a noté que le taux de licenciement — soit la proportion de personnes employées en juin, mais licenciées en juillet — est resté pratiquement inchangé à 1,1 % par rapport au même mois l’an dernier, et ce, malgré l’incertitude liée au commerce et aux droits de douane.

L’agence fédérale a cependant indiqué que de nombreuses personnes à la recherche d’un emploi peinent à se trouver un poste.

Sur les 1,6 million de personnes sans emploi en juillet, 23,8 % étaient en chômage de longue durée, c’est-à-dire qu’elles étaient à la recherche d’un emploi depuis 27 semaines ou plus. Selon Statistique Canada, il s’agit du taux de chômage de longue durée le plus élevé depuis février 1998, en excluant la pandémie.

Le salaire horaire moyen a quant à lui augmenté de 3,3 % sur une base annuelle en juillet, soit une légère hausse par rapport à juin.

La Banque du Canada évaluera la vigueur du marché du travail en prévision de sa prochaine décision sur le taux directeur prévue le 17 septembre.

La banque centrale a laissé son taux directeur inchangé à 2,75 % dans sa décision de la semaine dernière.

L’économiste principal de la Banque CIBC, Andrew Grantham, a affirmé vendredi dans une note que les chiffres de l’emploi « plus faibles que prévu » justifient sa demande d’une baisse d’un quart de point lors de la réunion de septembre de la Banque du Canada.

La banque centrale examinera une autre série de données sur l’emploi pour le mois d’août, ainsi que des rapports sur l’inflation et une mise à jour trimestrielle du PIB avant sa prochaine décision.

L’article Recul de l’emploi au Canada en juillet : 41 000 postes supprimés est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les investisseurs canadiens continuent d’acheter des actions américaines https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-investisseurs-canadiens-continuent-dacheter-des-actions-americaines-2/ Fri, 01 Aug 2025 11:33:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108636 Les investisseurs étrangers se désengagent des actions canadiennes pour le quatrième mois consécutif en mai.

L’article Les investisseurs canadiens continuent d’acheter des actions américaines est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
En mai, les investisseurs canadiens ont augmenté leur exposition aux titres étrangers de 13,4 milliards de dollars (G$), en hausse par rapport à avril, où ils avaient effectué des achats nets de 4,1 G$, selon les données publiées jeudi par Statistique Canada.

Les actions américaines ont représenté la majeure partie de cette somme, les Canadiens ayant acheté pour 14,2 G$ d’actions américaines en mai et vendu pour 2,8 G$ d’actions non américaines. Les investisseurs ont également acheté pour 3,2 G$ d’obligations de sociétés américaines, tout en se délestant de 2,8 milliards de dollars de bons du Trésor américains et de 1,3 G$ d’obligations d’État américaines.

Les investisseurs étrangers ont réduit leurs avoirs en titres canadiens de 2,8 G$ en mai, un quatrième désinvestissement mensuel consécutif.

Les investisseurs étrangers ont réduit leur exposition aux actions canadiennes de 11,4 G$, principalement dans les secteurs de l’énergie et de l’exploitation minière, de la gestion de sociétés et d’entreprises et de l’industrie manufacturière. Ils ont également acquis pour 13,1 G$ d’obligations canadiennes, après un désinvestissement de 25,1 G$ en avril.

Dans le même temps, les désinvestissements étrangers dans les instruments du marché monétaire canadien ont totalisé 4,5 G$ en mai et ont principalement visé les titres du gouvernement du Canada (-4 G$). Les acquisitions étrangères d’obligations des gouvernements provinciaux (8 G$) et fédéral (6,9 G$) ont été modérées par un désinvestissement des obligations d’entreprises privées (-4,2 G$).

Par conséquent, les transactions internationales sur titres ont généré des sorties nettes de 16,2 G$ de l’économie canadienne en mai, soit un quatrième mois consécutif de sorties nettes.

L’article Les investisseurs canadiens continuent d’acheter des actions américaines est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le CELI plus populaire que le REER en 2023 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/le-celi-plus-populaire-que-le-reer-en-2023/ Wed, 09 Apr 2025 11:01:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106596 Les cotisants au CELIAPP sont plus jeunes et plus aisés.

L’article Le CELI plus populaire que le REER en 2023 est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Plus de contribuables ont cotisé à un compte d’épargne libre d’impôt (CELI), et pour des montants plus élevés, qu’à un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) en 2023, selon des données publiées récemment par Statistique Canada.

Sur les 11,3 millions de personnes qui ont cotisé à l’un ou l’autre compte, 5 millions ont cotisé à un CELI, avec une cotisation médiane de 6 500 $, et 3,8 millions ont cotisé uniquement à un REER, avec une cotisation médiane de 3 420 $.

Les 2,5 millions qui ont cotisé aux deux comptes enregistrés l’ont fait avec des cotisations médianes de 5 000 $ dans leur REER et de 6 150 $ dans leur CELI.

Parmi les 6,3 millions de déclarants qui ont cotisé à un REER, 54 % avaient un revenu total supérieur à 80 000 $ et 55 % étaient des déclarants âgés de 45 à 64 ans.

À l’inverse, 66 % de ceux qui ont cotisé à un CELI gagnaient moins de 80 000 $ et il n’y a pas eu de baisse significative des cotisations à un CELI chez les contribuables plus âgés.

Le compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété (CELIAPP) a été lancé en avril 2023, et les données de Statistique Canada montrent que le plus grand groupe de cotisants était constitué de personnes plus jeunes ayant des revenus plus élevés. Sur les 484 320 déclarants qui ont cotisé au cours de la première année du programme, 61 % gagnaient plus de 60 000 $ et 57 % étaient âgés de 25 à 34 ans. La contribution médiane de tous les contributeurs correspondait au plafond annuel de 8 000 $.

L’article Le CELI plus populaire que le REER en 2023 est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Économie canadienne : janvier 2025 a été positif https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/economie-canadienne-janvier-2025-a-ete-positif/ Mon, 31 Mar 2025 11:08:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106507 Selon Statistique Canada.

L’article Économie canadienne : janvier 2025 a été positif est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’économie canadienne a connu un bon départ en janvier, mais les premiers signes indiquent une stagnation de la croissance en février, en raison des conditions hivernales rigoureuses et de la menace imminente de droits de douane.

Statistique Canada a annoncé vendredi que le produit intérieur brut réel avait augmenté de 0,4 % en janvier, mais les estimations préliminaires de l’agence pour février laissent entrevoir une croissance stagnante pour le mois.

« Nous fonçons droit dans le mur », a indiqué lors d’une entrevue Andrew DiCapua, économiste principal à la Chambre de commerce du Canada.

Statistique Canada a souligné que la croissance de janvier était principalement attribuable à l’essor des secteurs du pétrole et du gaz, des carrières et des mines, tandis que le commerce de détail a connu une contraction.

Les secteurs de la fabrication, des services publics et de la construction ont tous enregistré une croissance en janvier et le secteur des services a également progressé de 0,1 %, a précisé l’agence fédérale.

Selon Andrew DiCapua, la hausse des secteurs manufacturier et de l’extraction pétrolière et gazière au cours des deux derniers mois concorde avec la hausse des exportations canadiennes vers les États-Unis.

« Ce sont des secteurs touchés par les droits de douane, et cette hausse de l’activité économique est tout à fait logique, a-t-il expliqué. Mais cela va nous nuire dans les mois à venir. »

Andrew Grantham, économiste principal à la Banque CIBC, a mentionné vendredi dans une note à ses clients que le ralentissement observé en février était probablement lié aux conditions hivernales rigoureuses observées au Canada et à la fin du congé de TPS d’Ottawa au milieu du mois.

La hausse observée en janvier, en revanche, pourrait s’expliquer par le fait que les entreprises canadiennes ont devancé les droits de douane américains, qui ont été régulièrement évoqués au cours du mois avant d’entrer partiellement en vigueur en mars.

« Nous prévoyons que les droits de douane auront un impact négatif plus marqué sur le PIB en mars et au deuxième trimestre », a expliqué Andrew Grantham.

Les études de la Banque du Canada indiquent que la confiance des consommateurs et des entreprises chute fortement face aux droits de douane.

Ces derniers devraient peser sur les dépenses et les investissements dans les mois à venir, freinant la croissance au-delà de l’impact des droits de douane eux-mêmes, juge Andrew DiCapua.

Le président américain Donald Trump a lancé la guerre commerciale avec le Canada début mars en imposant des droits de douane généraux sur les produits canadiens, bien que diverses exemptions et pauses aient été mises en place par la suite. Il a ensuite imposé, le 12 mars, des droits de douane de 25 % sur l’acier et l’aluminium entrant aux États-Unis et a menacé d’imposer une série de droits de douane « réciproques » généralisés à compter du 2 avril.

Donald Trump a signé mercredi un décret imposant une nouvelle vague de droits de douane sur les automobiles fabriquées hors des États-Unis.

Le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, a laissé entendre jeudi, après un appel avec le secrétaire au Commerce de Donald Trump, que certaines voitures fabriquées au Canada pourraient bénéficier d’une exemption si elles utilisent principalement des pièces américaines.

Le premier ministre Mark Carney, qui s’est entretenu avec le président américain pour la première fois par téléphone vendredi matin, a mentionné jeudi que le Canada devait « réinventer fondamentalement son économie » et que l’ère d’intégration commerciale étroite avec les États-Unis était révolue.

Du pain sur la planche

Selon Andrew DiCapua, le Canada pourrait, dans certains secteurs, « intensifier sa production » pour atténuer l’impact de la guerre commerciale, mais que la tâche sera ardue pour l’industrie automobile et d’autres secteurs étroitement liés aux États-Unis.

La Banque du Canada a indiqué qu’elle modifierait sa méthode de fixation de son taux d’intérêt de référence dans les mois à venir, se concentrant sur l’élaboration d’une politique monétaire adaptée à un éventail de risques plutôt que sur une seule projection probable pour l’économie.

Le gouverneur Tiff Macklem a averti que la banque centrale ne pouvait pas s’appuyer simultanément sur une faible croissance et une hausse de l’inflation liée au conflit tarifaire.

Marc Ercolao, économiste à la Banque TD, a précisé vendredi dans une note à ses clients que l’économie canadienne présente des « risques de baisse évidents » en raison de l’intensification de la guerre commerciale. Il a ajouté que la Banque du Canada a du pain sur la planche.

La banque centrale a abaissé son taux directeur de 25 points de base à 2,75 % plus tôt ce mois-ci.

Vendredi après-midi, les marchés monétaires estimaient à 65,6 % la probabilité d’un maintien des taux d’intérêt lors de la prochaine décision de la Banque du Canada, le 16 avril.

Marc Ercolao a affirmé que la TD s’attendrait, « selon des hypothèses raisonnables », à deux baisses d’un quart de point lors des deux prochaines réunions afin de préparer l’économie au conflit commercial.

« Cela pourrait changer si l’administration américaine revient sur son projet de droits de douane, mais cela semble peu probable à ce stade », a-t-il déclaré.

Andrew DiCapua s’attend à ce que la Banque du Canada suspende son cycle de baisse des taux en avril, mais, si les données économiques à venir commencent à montrer des signes indiquant que le Canada pourrait se diriger vers une récession, la banque centrale pourrait devoir procéder à des réductions « beaucoup plus draconiennes » du taux directeur.

L’article Économie canadienne : janvier 2025 a été positif est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les Canadiens se sont enrichis en 2024 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-canadiens-se-sont-enrichis-en-2024/ Mon, 31 Mar 2025 11:07:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106240 Mais l’incertitude entourant les tarifs douaniers pourrait annuler les gains.

L’article Les Canadiens se sont enrichis en 2024 est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La valeur nette totale des ménages canadiens a augmenté durant les quatre trimestres de 2024, atteignant 17 500 milliards de dollars (G$) au dernier trimestre, selon Statistique Canada. Cela représente une hausse de près de 1 200 G$ par rapport à la fin de 2023.

Le dernier bilan national de Statistique Canada révèle que la valeur nette des ménages a progressé de 1,4 % (236,3 G$) au quatrième trimestre par rapport au troisième trimestre, principalement en raison de la croissance des actifs financiers, qui ont atteint un niveau record de 10 830 G$.

La croissance de l’indice composé de la Bourse de Toronto (S&P/TSX) a progressé de moins d’un tiers de sa hausse du trimestre précédent (3 %), mais il a tout de même surpassé la performance de l’indice S&P 500. La dépréciation rapide du dollar canadien a par ailleurs contribué à augmenter la valeur des investissements étrangers détenus par les ménages.

La hausse des actifs immobiliers a également soutenu la croissance de la richesse des ménages au cours du dernier trimestre de 2024, portant la valeur des actifs non financiers à 9 745 G$ (+0,6 %).

Maria Solovieva, économiste à la Banque Toronto-Dominion (TD), a déclaré au Financial Post que les résultats du quatrième trimestre étaient le fruit de l’effet cumulatif des cinq baisses de taux d’intérêt de la Banque du Canada en 2024, qui ont incité davantage de Canadiens à contracter des prêts hypothécaires.

Cependant, la croissance des ventes immobilières, qui a marqué un ralentissement en début d’année, pourrait se stabiliser au cours des prochains mois, car les occasions les plus accessibles liées à la baisse des taux hypothécaires ont déjà été saisies, prévient l’économiste.

Shelly Kaushik, économiste principale et vice-présidente à la Banque de Montréal (BMO), souligne pour sa part que le ratio dette/revenu des ménages a augmenté pour la première fois en près de deux ans au dernier trimestre, alors que l’endettement a progressé plus rapidement que les revenus.

Cette situation pourrait faire en sorte de freiner la progression de la richesse des ménages en 2025, car les turbulences du marché déclenchées par l’incertitude tarifaire ont grugé environ 1 % du S&P/TSX et 5 % du S&P 500 depuis le début de l’année.

Même si la Banque du Canada ramène son taux directeur à 2,25 % d’ici le milieu de l’année, les risques liés au commerce international pourraient éclipser les réductions de taux et les gains récents de la richesse des ménages, signale Nathan Janzen, économiste en chef adjoint à la Banque Royale du Canada (RBC).

Il souligne que les ménages à revenu moins élevé pourraient être plus durement affectés par une guerre commerciale par rapport à ceux qui gagnent un revenu plus élevé, car ils ont moins de capacité d’épargne et consacrent une plus grande part de leurs revenus à la consommation.

L’article Les Canadiens se sont enrichis en 2024 est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les Canadiens se débarrassent des actions américaines https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-canadiens-se-debarrassent-des-actions-americaines/ Wed, 26 Mar 2025 11:05:37 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106262 Et les étrangers augmentent leur portefeuille d’obligations, selon Statistique Canada.

L’article Les Canadiens se débarrassent des actions américaines est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les investisseurs étrangers ont investi massivement dans les obligations canadiennes en janvier, tandis que les investisseurs canadiens se sont débarrassés des actions américaines, selon les nouvelles données de Statistique Canada.

L’organisme national de la statistique a indiqué que les investisseurs étrangers ont acheté pour 33,5 milliards de dollars (G$) d’obligations en janvier, grâce à un investissement record dans les obligations des gouvernements provinciaux (10,8 G$), à un achat important d’obligations de sociétés (15,4 G$) et à des ajouts de 7,3 G$ d’obligations du gouvernement fédéral.

Cette vague d’achats d’obligations a constitué le plus important investissement en obligations canadiennes par des investisseurs étrangers depuis avril 2020, lorsque l’apparition de la pandémie a entraîné de nouvelles émissions massives de titres de créance.

La forte demande pour les obligations a été en partie contrebalancée par une diminution de l’exposition aux instruments du marché monétaire canadien, qui a chuté de 18,9 G$ en janvier — dont 10,5 milliards de dollars en papier commercial et 8,9 G$ en papier du gouvernement fédéral. Selon Statistique Canada, cela témoigne « d’une réaffectation des investissements étrangers des instruments de dette à court terme vers ceux à long terme pour ces secteurs ».

Les investisseurs étrangers ont également réduit leur exposition aux actions canadiennes de 6,6 G$ en janvier.

Parallèlement, les investisseurs canadiens ont réduit leurs avoirs en titres étrangers de 3,2 G$ dans l’ensemble, en raison d’un désinvestissement de 15,6 G$ dans les actions américaines.

« Après huit mois consécutifs d’investissements importants dans les titres américains de février 2024 à septembre 2024, les schémas d’investissement ont changé, les investisseurs canadiens ayant réduit leur exposition aux titres américains pendant trois des quatre derniers mois, pour un désinvestissement total de 9,5 G$ », observe Statistique Canada.

Au cours de la même période, les investisseurs canadiens ont investi 25 G$ dans des titres étrangers non américains.

En janvier, les investisseurs ont également réduit leurs avoirs en actions étrangères non américaines de 1,9 G$ et leurs avoirs en titres du gouvernement américain de 1,4 G$, selon Statistique Canada.

Cette activité de vente a été partiellement compensée par l’ajout de 14,4 G$ de titres de créance étrangers par les investisseurs en janvier.

Dans l’ensemble, les opérations sur titres internationaux ont généré des entrées nettes de 11,1 G$ dans l’économie en janvier, selon Statistique Canada.

L’article Les Canadiens se débarrassent des actions américaines est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’inflation a fait un bond de 2,6 % en février https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/linflation-a-fait-un-bond-de-26-en-fevrier/ Thu, 20 Mar 2025 11:01:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106249 En raison de la fin du congé de TPS.

L’article L’inflation a fait un bond de 2,6 % en février est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le taux d’inflation annuel a bondi à 2,6 % en février au pays, a rapporté mardi Statistique Canada, alors que le congé de TPS accordé par le gouvernement fédéral pour la période des Fêtes et le début de l’hiver a pris fin au milieu du mois.

Il s’agit d’une forte hausse par rapport à l’augmentation de 1,9 % de l’indice des prix à la consommation enregistrée en janvier, mois lors duquel la TPS et la TVH n’étaient pas perçues sur divers produits ménagers de base, cadeaux courants et factures de restaurant.

Selon Statistique Canada, sans l’allégement fiscal qui a été en vigueur pendant la première moitié du mois, l’inflation aurait atteint 3 % en février.

L’indice des prix à la consommation de Statistique Canada prend en compte les prix finaux payés par les Canadiens, ce qui signifie que les taxes de vente sont incluses dans les calculs.

Les économistes interrogés par Reuters s’attendaient à une hausse plus modeste de l’inflation, à 2,2 %.

Puisque le congé de TPS est resté en vigueur jusqu’au 15 février, les prix des aliments achetés au restaurant ont diminué de 1,4 % sur un an. Cependant, Statistique Canada a noté que la réintroduction de la taxe de vente au milieu du mois a fait en sorte que les prix des aliments achetés au restaurant ont contribué le plus à la croissance de l’inflation d’ensemble en février.

Les boissons alcoolisées, les vêtements pour enfants et les jouets étaient également inclus dans le congé fiscal et ont vu leurs coûts baisser de façon similaire en février, mais moins qu’en janvier.

L’indice des prix à la consommation a augmenté dans toutes les provinces le mois dernier, l’Ontario et le Nouveau-Brunswick ayant connu les accélérations les plus rapides.

Au Québec, l’inflation est passée de 1,8 % en janvier à 2 % en février.

Bien que les prix de l’essence aient augmenté de 0,6 % de janvier à février, Statistique Canada a spécifié que la comparaison annuelle indiquait un ralentissement le mois dernier, ce qui a contribué à freiner la hausse globale de l’inflation.

Ailleurs, les Canadiens ont déboursé 18,8 % de plus pour leurs voyages organisés le mois dernier. Statistique Canada a souligné une demande accrue aux États-Unis pendant la longue fin de semaine de février, observée dans la plupart des provinces.

Conséquences à venir de la guerre commerciale

Les indicateurs d’inflation de base privilégiés par la Banque du Canada ont été « plus élevés que prévu » en février et devraient continuer de croître dans les mois à venir, a affirmé Leslie Preston, économiste principale à la Banque TD, dans une note à ses clients mardi.

Les chiffres de l’inflation de février ne reflètent pas directement l’imposition de droits de douanes ou de droits de douane de rétorsion entre le Canada et les États-Unis, entrés en vigueur après une série d’échéances et d’annonces en mars.

Les économistes s’attendent à ce que la guerre commerciale avec les États-Unis fasse grimper les prix dans les mois à venir, même si la décision d’Ottawa de mettre fin à la tarification du carbone pour les consommateurs à compter du 1er avril atténuera quelque peu les chiffres de l’inflation le mois prochain.

Benjamin Reitzes, directeur général et spécialiste en stratégie pour les taux canadiens et la macroéconomie chez BMO, a précisé mardi dans une note que les données d’inflation de mars afficheront probablement également une hausse, le congé fiscal ayant désormais complètement disparu de l’équation.

« L’inflation crée encore beaucoup de bruit », a-t-il écrit, ce qui complique les efforts de la Banque du Canada pour fixer son taux directeur.

La Banque du Canada a abaissé son taux directeur d’un quart de point pour le porter à 2,75 % mercredi dernier, sa prochaine décision étant prévue pour le 16 avril.

Benjamin Reitzes a dit s’attendre à ce que l’indice des prix à la consommation de février renforce la prudence de la banque centrale quant à l’utilisation de son taux directeur pour compenser l’impact des droits de douane sur l’économie canadienne.

« Nous verrons ce que le début d’avril nous réserve en matière de droits de douane, mais si les perspectives économiques ne se détériorent pas davantage, la Banque du Canada envisagera une pause après sept réunions consécutives de baisses », a affirmé Benjamin Reitzes.

Leslie Preston a indiqué que, sur la base d’une prévision selon laquelle les droits de douane américains resteraient en vigueur pendant six mois avant d’être réduits, la TD préconise deux baisses d’un quart de point lors des deux prochaines décisions de la Banque du Canada.

L’article L’inflation a fait un bond de 2,6 % en février est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’inflation recule à 1,8 % en décembre https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/linflation-recule-a-18-en-decembre/ Tue, 21 Jan 2025 17:58:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105074 En partie à cause du congé de TPS.

L’article L’inflation recule à 1,8 % en décembre est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’indice des prix à la consommation a augmenté de 1,8 % d’une année à l’autre en décembre au pays, ce qui représente une baisse par rapport à la hausse de 1,9 % enregistrée en novembre, en grande partie en raison de l’allègement fiscal temporaire accordé par le gouvernement fédéral.

Le rapport sur l’inflation de Statistique Canada publié mardi indique les prix des aliments achetés au restaurant et des boissons alcoolisées achetées en magasin ont contribué le plus au ralentissement de la croissance.

Le gouvernement fédéral a instauré un congé de taxe temporaire sur ces articles à la mi-décembre. La mesure touchait aussi les vêtements et certains jouets, entre autres.

Sans le congé de TPS, Statistique Canada estime que l’inflation aurait été de 2,3 %.

La croissance des prix des produits d’épicerie a également ralenti en décembre par rapport au mois précédent, tombant à 1,9 % d’une année sur l’autre, contre 2,6 % en novembre.

D’une année à l’autre, les prix de l’essence ont augmenté de 3,5 % en décembre après avoir reculé de 0,5 % en novembre. La progression est principalement attribuable à un effet de glissement annuel.

Les prix des logements ont affiché un léger ralentissement de la croissance en décembre, tout en demeurant élevés. Ils ont augmenté de 4,5 %. La croissance des prix des loyers a aussi ralenti d’une année à l’autre en décembre, à 7,1 %.

L’attention se tourne maintenant vers la Banque du Canada, qui doit dévoiler sa plus récente décision sur les taux d’intérêt la semaine prochaine.

Au Québec, l’inflation s’est établie à 1,6 % en décembre, après avoir été de 1,5 % en novembre.

L’article L’inflation recule à 1,8 % en décembre est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>