Réserve fédérale américaine – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 11 Dec 2025 13:16:29 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.9 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Réserve fédérale américaine – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 La Fed réduit son taux directeur pour une troisième fois https://www.finance-investissement.com/nouvelles/la-fed-reduit-son-taux-directeur-pour-une-troisieme-fois/ Thu, 11 Dec 2025 13:15:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=111558 La Réserve fédérale américaine (Fed) a réduit mercredi son taux directeur pour la troisième fois consécutive, mais a laissé entendre qu’elle pourrait le maintenir inchangé dans les mois à venir.

Cette décision pourrait susciter la colère du président Donald Trump, qui a exigé une forte baisse des coûts d’emprunt.

Dans une série de projections économiques trimestrielles, les responsables de la Fed ont indiqué qu’ils prévoyaient de ne baisser les taux qu’une seule fois l’année prochaine.

La baisse de mercredi a ramené le taux à environ 3,6 %, son plus bas niveau depuis près de trois ans.

La baisse des taux de la Fed peut réduire les coûts d’emprunt pour les prêts hypothécaires, les prêts automobiles et les cartes de crédit au fil du temps, bien que les forces du marché puissent également influencer ces taux.

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La Fed adopte une règle réduisant les exigences en capital des grandes banques https://www.finance-investissement.com/nouvelles/la-fed-adopte-une-regle-reduisant-les-exigences-en-capital-des-grandes-banques/ Fri, 05 Dec 2025 13:13:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=111337 Les organismes de réglementation bancaire américains ont publié des règles définitives qui assoupliront certains aspects des exigences de capital et des normes de levier, malgré l’opposition de deux gouverneurs de la Réserve fédérale américaine (Fed).

Dans un communiqué conjoint, la U.S. Federal Reserve, la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC) et l’Office of the Comptroller of the Currency (OCC) ont présenté une règle finale qui, selon elles, révise les exigences de capital afin de « réduire les désincitations […] à participer à des activités à faible risque, comme l’intermédiation sur les marchés des bons du Trésor américain ».

La règle modifie également les exigences de levier pour les plus grandes banques d’importance systémique mondiale (GSIBs), dans le but de faciliter leur participation à ces activités.

L’U.S. Securities Industry and Financial Markets Association (SIFMA) a approuvé la réforme. L’association a affirmé que les changements ramèneront la règle « à son rôle approprié, soit celui de filet de sécurité des exigences de capital fondées sur le risque, et atténueront les limites pesant sur la capacité des institutions bancaires à assurer l’intermédiation sur les marchés des bons du Trésor américain ».

« Cela est particulièrement urgent compte tenu du passage imminent de l’industrie à la compensation obligatoire pour les bons du Trésor américain », a affirmé Kenneth Bentsen, Jr., président et chef de la direction de SIFMA, par voie de communiqué.

Cependant, deux gouverneurs de la Fed ont exprimé leur désaccord face à la nouvelle règle.

Dans une déclaration, la gouverneure Lisa Cook a refusé d’appuyer la règle, affirmant qu’elle entraînera une « réduction économiquement significative du montant de capital » que les filiales des grandes banques devront détenir.

Elle a indiqué que le personnel réglementaire prévoit que la règle finale réduira de 28 % les exigences globales de capital de catégorie 1 (tier 1) pour les filiales des grandes banques, et elle a exhorté les régulateurs à « examiner attentivement les implications des sorties de capital provenant des filiales bancaires des GSIBs… »

« Je crains que les mesures annoncées aujourd’hui ne représentent un changement important des exigences de capital au niveau des banques, lesquelles constituent une protection essentielle contre les vulnérabilités des institutions bancaires les plus grandes et les plus complexes », explique-t-elle.

Ces préoccupations ont été reprises par le gouverneur Michael Barr, qui a également exprimé des inquiétudes quant à la réduction des exigences de capital bancaire, et a affirmé qu’il était « sceptique quant à la capacité de la règle à atteindre l’objectif déclaré d’améliorer la résilience du marché des bons du Trésor ».

« La règle finale est particulièrement peu susceptible d’aider en période de stress. Si les banques utilisent leur capital excédentaire en période normale, il ne restera plus de capital excédentaire en période de tension. De plus, les modèles internes de stress des institutions, mesurant la valeur à risque, limiteront probablement l’intermédiation sur les bons du Trésor lorsque la volatilité augmentera, comme ce fut le cas par le passé », avance-t-il.

« En résumé, les institutions utiliseront probablement cette règle pour distribuer du capital aux actionnaires et s’engager dans les activités les plus rentables à leur disposition, plutôt que d’accroître de manière significative leur intermédiation sur les bons du Trésor », précise-t-il.

Par ailleurs, Michael Barr souligne que les réformes rendent les règles de capital plus complexes et opaques, et qu’elles favorisent les grandes banques d’importance systémique au détriment des banques plus petites et régionales.

« La règle affaiblit la résilience des plus grandes banques en réduisant leurs réserves absorbant les pertes, sans avantage compensatoire clair », conclut-il.

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FNB tendances obligataires https://www.finance-investissement.com/edition-papier/fnb-tendances-obligataires/ Mon, 10 Nov 2025 05:07:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110719 À l’instar de l’an dernier, les fonds négociés en Bourse (FNB) obligataires à courte durée ainsi que les FNB de marché large ont été en demande au cours des huit premiers mois de 2025. Malgré l’appétit actuel pour le risque, les investisseurs restent prudents entre autres en raison de la guerre tarifaire en cours et des perspectives sur l’endettement du gouvernement américain. Survol des tendances du secteur des FNB de titres à revenu fixe, qui comptait 167,8 milliards de dollars (G$) à la fin du mois d’août dernier, soit 26,6 % de l’actif en FNB canadiens.

Pour les huit premiers mois de 2025, les FNB de titres à revenu fixe ont capté 31 % des créations nettes de FNB canadiens, par rapport à 31,5 % pour toute l’année 2024, d’après Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Parmi les créations nettes de FNB de titres à revenu fixe de janvier à août 2025, celles des FNB de revenu fixe de marché large ont représenté 43 %, et celles des FNB à courte échéance, 28 %. Pour l’année 2024, ces proportions étaient respectivement de 54 % et 19 %, ces deux types de FNB représentant la part du lion des entrées nettes en FNB de titres à revenu fixe.

BNMF segmente autrement les entrées nettes de FNB de titres à revenu fixe pour les huit mois de 2025 et montre que celles des FNB de revenu fixe de sociétés canadiennes ont eu une part de 26 %, et celles de marché large canadien (Canada aggregate), 25 %. Pour 2024, ces parts étaient de 31 % et 33 % respectivement. Pour ces deux périodes, ces sous-catégories de FNB étaient les plus en demande.

Ces préférences pour les FNB obligataires d’entreprises et les FNB obligataires de marché total montrent un appétit de risque accru de la part des investisseurs, juge BNMF. « Les investisseurs, dans leur sélection de produits, ont à la fois accru la durée et descendu dans l’échelle de risque de crédit, affichant un appétit croissant pour plus de risque », notait-elle en mai.

Mais prudemment. On constate que les FNB du marché monétaire continuent d’attirer des capitaux, soit 23 % des créations nettes de FNB de titres à revenu fixe pour la première partie de 2025 et 12 % pour 2024, selon BNMF. « Les investisseurs ont adopté une approche assez tactique vis-à-vis des FNB à revenu fixe cette année, allongeant la duration après la hausse des rendements, puis la raccourcissant face aux incertitudes », commente-t-elle.

Haltérophiles obligataires

La faveur accordée au crédit à court terme et aux fonds obligataires de marché total témoigne cette année encore d’un goût marqué pour une stratégie de portefeuille en forme d’haltère (barbell shaped). Elle se définit comme une surpondération des titres à revenu fixe aux extrémités de la courbe des rendements obligataires et une sous-pondération des titres à échéance moyenne. « On voit cette stratégie gagner en faveur quand la courbe des taux d’intérêt est disloquée, alors que les taux à court terme et les taux à long terme sont plus attrayants », explique Laurent Boukobza, vice-président et stratège, FNB chez Placements Mackenzie.

Attention, toutefois : cet haltère qui surpondère les FNB à « court terme » et les FNB de « marché total » se situe uniquement à l’intérieur du Canada. De plus, nous avons affaire à une partie à long terme bigarrée étant donné que les FNB de marché total canadiens ont comme actif sous-jacent autant des échéances courtes que moyennes et longues ainsi que des obligations du gouvernement du Canada, des obligations provinciales et de sociétés. Par exemple, les FINB BMO obligations totales (ZAG) affichaient en septembre une duration moyenne pondérée de 7,05 ans ainsi que 41 % d’obligations fédérales, 32 % de titres provinciaux et 25 % de titres de sociétés.

L’haltère classique, où un portefeuille se divise nettement entre court terme et long terme, et où le moyen terme est sous-pondéré, n’est pas au goût du jour. Comme le font ressortir les statistiques de BNMF, les FNB à échéance à long terme ont capté 0,1 % des entrées nettes en FNB de titres à revenu fixe de janvier à août 2025. Notons que les FNB de crédit américain conservent une certaine popularité, affichant 23 % des entrées nettes des premiers mois de 2025, le quatrième sous-groupe le plus important du classement de BNMF.

Celui-ci ne précise pas quel type de crédit américain est populaire parmi les investisseurs canadiens. Toutefois, les bons du Trésor américain à long terme ont nettement perdu leur attrait, malgré des baisses importantes de taux à venir du côté de la Réserve fédérale.

« Pour la première fois depuis la Deuxième Guerre mondiale, les investisseurs jugent qu’il y a des problèmes sérieux avec les finances publiques aux États-Unis, observe Yanick Desnoyers, chef économiste et stratège chez Addenda Capital. La dette est tout simplement trop élevée. Les bons du Trésor de 30 ans font peur ; selon les projections, on s’attend à ce que durant cette période, la dette se gonfle à 200 % du PIB. »

C’est un point de vue que partage Frédéric L’Heureux, gestionnaire de portefeuille chez Valeurs mobilières Desjardins. « Pour les obligations à long terme aux États-Unis, il y a des risques non négligeables avec les déficits élevés, et ça exerce une pression à la hausse sur la portion long terme des taux. On n’est pas rendu à un point de penser que ces titres offrent une opportunité. »

Valeurs mobilières TD souligne un événement qui a agité le monde américain des FNB au printemps, au moment où les annonces tarifaires américaines secouaient les marchés : l’élargissement de l’escompte entre le prix de certains FNB et leur valeur liquidative. Durant cette période de volatilité, d’importants escomptes et volumes de transaction ont touché les secteurs des FNB de prêts bancaires de premier rang, des FNB à rendement élevé et des FNB de titres de créance adossés à des prêts (CLO ETFs).

Reflet de la liquidité relative du marché, ces escomptes ont été inférieurs à 1 % de la valeur liquidative de ces fonds, ce que VMTD qualifie de modéré. Pour les FNB de prêts bancaires de premier rang, de titres à rendement élevé, malgré l’importance des volumes de transaction, ces fonds se négociaient à des escomptes par rapport à leur valeur liquidative à « des niveaux nettement plus faibles que ceux durant la période de la COVID (mars 2020) », selon VMTD. Par exemple, le fonds BKLN a connu un escompte de 3,86 % le 23 mars 2020.

Les investisseurs doivent tenir compte de ce risque additionnel, lequel ne s’est pas matérialisé parmi les FNB de titres de haute qualité (investment grade). Durant la période de turbulence d’avril, ces fonds ont affiché « un modeste roulement, de modestes achats et rachats ainsi qu’aucun bouleversement notable du prix du FNB par rapport à sa valeur liquidative », d’après VMTD.

Le risque de crédit en provenance du gouvernement du Canada est totalement différent, insiste Yanick Desnoyers. Alors que le taux directeur de la Réserve fédérale américaine se tient encore dans la fourchette 3,75 %-4 %, il est de 2,25 % à la Banque du Canada. Par ailleurs, la dette du gouvernement fédéral canadien représente 40 % du PIB. « On n’a pas d’enjeu de viabilité de la dette comme aux États-Unis », note-t-il.

C’est dire que le Canada présente un havre de plus grande sécurité dans les remous mondiaux actuels, de telle sorte que c’est là que la part du lion des FNB obligataires prend refuge, comme en témoignent les statistiques de BNMF. C’est ce que constate Frédéric L’Heureux dans son portefeuille : « La robustesse de l’économie n’est pas la même qu’aux États-Unis, c’est pourquoi la majorité de notre exposition est au Canada. »

Par ailleurs, indiquent les données de BNMF, les FNB de titres à revenu fixe ayant une exposition internationale se distinguent comme une destination attrayante, la cinquième en importance avec 8 % des entrées nettes en FNB de titres à revenu fixe dans la première partie de 2025. « Il y a des pays comme le Brésil et le Mexique qui ont des taux réels (taux nominal moins taux d’inflation) assez élevés qui peuvent être intéressants, propose Laurent Boukobza. On aime aussi la Nouvelle-Zélande, dont l’économie est très similaire à celle du Canada. Mais là aussi il faut bien mesurer l’impact des devises. »

Pour repérer les occasions à l’international, Frédéric L’Heureux compte sur les services d’un FNB à gestion active qui se spécialise dans les régions hors Amérique du Nord. C’est d’ailleurs par un recours systématique aux FNB obligataires, tant passifs qu’à gestion active, que son équipe gère l’ensemble de la portion de titres à revenu fixe du portefeuille.

Il n’y voit que des avantages : « Ça augmente la facilité de gestion. On n’a pas à se soucier des échéances de centaines de titres, et c’est sans compter qu’on a accès à des obligations qui se négocient hors cote et auxquelles on n’aurait pas normalement accès. On a une meilleure diversification et une meilleure liquidité sur un marché coté que dans des transactions gré à gré. Et même si les frais de gestion sont un peu plus élevés, on a tout ça pour un montant modeste. »

Ces avantages expliquent en partie une autre tendance qu’observe BNMF : le relatif attrait des FNB à gestion active, dont les racines sont plus profondes dans le segment des FNB obligataires. A la fin de 2024, 26,3 % de l’actif en FNB de titres à revenu fixe cotés au Canada était dans des FNB à revenu fixe gérés activement (57 % des FNB offerts), selon BNMF. Par comparaison, 8,7 % des FNB d’actions étaient gérés activement (31 % des fonds offerts).

« La gestion active est plus répandue dans le revenu fixe que dans les actions. L’actif sous gestion (ASG) par produit dans le secteur des FNB de revenu fixe passifs est de 514 millions de dollars (M$), comparativement à 193 M$ pour les FNB de revenu fixe gérés activement. Dans le secteur des actions, l’ASG par produit pour les FNB passifs pondérés selon la capitalisation boursière est de 1 milliard de dollars, tandis qu’il est de 178 M$ pour les FNB d’actions stratégiques (fondés sur des facteurs) et de 139 M$ pour les FNB d’actions gérés activement », lit-on dans l’étude de BNMF.

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La Fed abaisse son taux directeur https://www.finance-investissement.com/nouvelles/la-fed-abaisse-son-taux-directeur-2/ Thu, 30 Oct 2025 12:07:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110605 La Réserve fédérale des États-Unis a abaissé mercredi son taux directeur pour la deuxième fois cette année, cherchant à soutenir la croissance économique et l’emploi malgré une inflation toujours élevée.

« La création d’emplois a ralenti cette année et le taux de chômage a légèrement augmenté, tout en restant faible jusqu’en août, a indiqué la Fed dans une déclaration publiée mercredi. Des indicateurs plus récents confirment cette évolution. »

Le gouvernement n’a pas publié de données sur le chômage après août en raison de la paralysie des services gouvernementaux. La Fed se base donc sur les chiffres du secteur privé.

Cette décision ramène le taux directeur de la Fed à environ 3,9 %, contre environ 4,1 % auparavant. La banque centrale avait relevé son taux à environ 5,3 % en 2023 et 2024 pour lutter contre la plus forte hausse de l’inflation en quarante ans. À terme, des taux plus bas pourraient réduire le coût des emprunts pour les prêts immobiliers, les prêts automobiles, les cartes de crédit et les prêts aux entreprises.

Cette décision intervient dans un contexte délicat pour la banque centrale, marqué par une faible activité de l’emploi et une inflation qui reste supérieure à son objectif de 2 %. Pour ne rien arranger, la banque centrale doit composer avec l’absence des indicateurs économiques qu’elle utilise habituellement de la part du gouvernement, notamment les rapports mensuels sur l’emploi, l’inflation et la consommation, dont la publication est suspendue en raison du blocage des services gouvernementaux. La Fed a laissé entendre qu’elle pourrait abaisser à nouveau son taux directeur en décembre, mais le manque de données économiques renforce l’incertitude quant à ses prochaines décisions.

La Fed relève généralement son taux directeur à court terme pour lutter contre l’inflation, tout en le baissant pour encourager l’emprunt et la consommation et soutenir l’emploi. Actuellement, ses deux objectifs sont contradictoires : elle réduit donc les coûts d’emprunt pour soutenir le marché du travail, tout en maintenant des taux suffisamment élevés pour éviter une stimulation excessive de l’économie qui aggraverait l’inflation.

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La Fed abaisse son taux directeur d’un quart de point https://www.finance-investissement.com/nouvelles/la-fed-abaisse-son-taux-directeur-dun-quart-de-point/ Wed, 17 Sep 2025 18:51:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109900 La Réserve fédérale des États-Unis (Fed) abaisse mercredi son taux directeur d’un quart de point et prévoit de le faire deux fois de plus cette année, face à l’inquiétude croissante de la banque centrale quant à la santé du marché du travail américain.

Il s’agit de la première baisse de taux de la Fed depuis décembre. Elle porte son taux à court terme à environ 4,1 %, contre 4,3 % auparavant.

Les responsables de la Fed, sous la direction de Jerome Powell, avaient maintenu leur taux inchangé cette année, évaluant l’impact des droits de douane, du renforcement des contrôles d’immigration et des autres politiques de l’administration Trump sur l’inflation et l’économie.

Pourtant, l’attention de la banque centrale s’est rapidement déplacée de l’inflation, qui reste légèrement supérieure à son objectif de 2 %, vers l’emploi, les embauches ayant quasiment stagné ces derniers mois et le taux de chômage ayant légèrement augmenté. Une baisse des taux d’intérêt pourrait réduire les coûts d’emprunt pour les prêts hypothécaires, les crédits automobiles et les prêts aux entreprises, et stimuler la croissance et l’embauche.

« Les risques de détérioration de l’emploi se sont accrus », affirme la Fed dans un communiqué à l’issue de sa réunion de deux jours.

Les responsables de la Fed indiquent également qu’ils prévoient de réduire leur taux directeur à deux reprises cette année, mais une seule en 2026, ce qui pourrait décevoir Wall Street. Avant la réunion, les investisseurs anticipaient cinq baisses pour le reste de l’année et l’année prochaine.

Un seul responsable de la Fed s’est opposé à la décision : Stephen Miran, nommé par le président Donald Trump et confirmé par le Sénat lors d’un vote précipité lundi soir, quelques heures avant le début de la réunion.

De nombreux économistes prévoient d’autres dissensions, et le résultat suggère que M. Powell a réussi à rassembler une unité au sein d’un comité comprenant Stephen Miran et deux autres personnes nommées par le président Trump lors de son premier mandat.

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La Cour décide que Lisa Cook peut rester gouverneure https://www.finance-investissement.com/nouvelles/la-cour-decide-que-lisa-cook-peut-rester-gouverneure/ Wed, 10 Sep 2025 10:51:33 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109632 Un tribunal fédéral a statué mardi que Lisa Cook, gouverneure de la Réserve fédérale, pouvait rester en poste pendant qu’elle s’opposait aux tentatives du président Donald Trump de la révoquer.

Cette décision, qui fera très probablement l’objet d’un appel, porte un coup dur aux efforts de l’administration Trump pour exercer un contrôle accru sur la Fed, traditionnellement indépendante, qui fixe les taux d’intérêt à court terme afin d’atteindre les objectifs fixés par le Congrès : stabilité des prix et plein emploi. Le Congrès a également cherché à isoler la Fed de la politique quotidienne.

Donald Trump a annoncé le limogeage de Lisa Cook le 25 août après des allégations de fraude hypothécaire soulevées par l’une de ses personnes nommées concernant deux propriétés qu’elle avait achetées en 2021, avant de rejoindre la Fed.

Lisa Cook est accusée d’avoir déclaré que deux propriétés étaient des « résidences principales », ce qui aurait pu entraîner des apports et des taux hypothécaires plus faibles que si l’une d’elles avait été désignée comme résidence secondaire ou comme immeuble de placement.

Les avocats de Lisa Cook ont soutenu que son licenciement était illégal, car les présidents ne peuvent licencier les gouverneurs de la Fed que pour « juste motif », ce qui signifie généralement inefficacité, négligence dans l’exercice de leurs fonctions ou malversation.

Ils ont également affirmé qu’elle avait droit à une audience et à la possibilité de répondre aux accusations avant d’être licenciée, mais que ni l’un ni l’autre n’avait été accordé. Sa plainte a nié les accusations, mais n’a pas fourni plus de détails.

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Une nouvelle attaque contre l’indépendance de la Fed https://www.finance-investissement.com/nouvelles/une-nouvelle-attaque-contre-lindependance-de-la-fed/ Wed, 27 Aug 2025 11:10:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109239 Donald Trump n’a jamais caché son mécontentement à l’encontre de la politique de la Réserve fédérale américaine (Fed). À plusieurs reprises, il a qualifié son président, Jerome Powell, d’incompétent, menaçant même de le renvoyer. Pourtant son courroux est finalement retombé sur une autre gouverneure : Lisa Cook. Le président américain a licencié cette dernière, justifiant ce renvoi par de supposées irrégularités liées à des prêts immobiliers, un geste qui soulève des inquiétudes quant à l’indépendance de la Fed.

Évidemment, Donald Trump n’est pas le premier président à exprimer son mécontentement contre cet organisme indépendant du pouvoir politique, rappelle Zone Bourse. À l’époque, Lyndon Johnson avait convoqué William McChesney Martin pour le réprimander au sujet des taux d’intérêt. Quelques années plus tard, Richard Nixon avait fait pression sur Arthur Burns pour maintenir une politique monétaire accommodante avant sa réélection.

Dans la lignée de ces deux hommes, Donald Trump ne cesse de manifester son mécontentement à l’encontre de l’organisme fédéral américain. Pour rappel, le président a déjà nommé Stephen Miran, président du Conseil des conseillers économiques de la Maison-Blanche et défenseur de la politique économique du président, pour occuper le siège laissé vacant par la gouverneure Adriana Kugler jusqu’en janvier 2026.

Mais cette nouvelle attaque, plus frontale, est d’autant plus préoccupante qu’elle intervient peu de temps avant la prochaine réunion de politique monétaire. Les investisseurs, déjà inquiétés par les chiffres de l’inflation et de l’emploi, doivent désormais composer avec une incertitude politique qui affaiblit davantage une institution pourtant chargée de veiller à la stabilité monétaire.

Les marchés ont d’ailleurs réagi, quoique modérément, à cette annonce. Les rendements des obligations du Trésor à long terme se sont légèrement tendus, le dollar s’est affaibli et les actions ont reculé.

Une affaire de tribunal

Ce licenciement découle d’une plainte déposée par le directeur de la Federal Housing Finance Agency pour soupçons de fraude. Le président américain n’a pas attendu que les soupçons soient confirmés pour limoger Lisa Cook, au mépris des procédures judiciaires.

Cette dernière entend d’ailleurs contester cette décision et a annoncé son intention d’intenter un procès contre l’administration Trump, comme le prouve la déclaration de son avocat personnel Abbe David Lowell.

« Le président Trump n’a aucune autorité pour révoquer la gouverneure de la Réserve fédérale, Lisa Cook, a expliqué Abbe Lowell, avocat de longue date à Washington, qui a représenté des personnalités des deux principaux partis politiques. Sa tentative de la révoquer, fondée uniquement sur une lettre de recommandation, est dénuée de tout fondement factuel ou juridique. Nous allons intenter une action en justice pour contester cette action illégale. »

La tentative sans précédent de Donald Trump de révoquer Lisa Cook devrait aboutir devant la Cour suprême et pourrait définir plus clairement les limites de l’autorité légale du président sur cette institution traditionnellement indépendante.

La Réserve fédérale s’est prononcée mardi pour la première fois sur ce limogeage, déclarant qu’elle « se conformerait à toute décision de justice ».

La Fed a également défendu son indépendance vis-à-vis de la politique : « Le Congrès, par l’intermédiaire de la loi sur la Réserve fédérale, exige que les gouverneurs exercent leurs fonctions pour des mandats de longue durée et déterminés, et ne peuvent être révoqués par le président que pour un “motif valable” », a expliqué la banque centrale.

« La durée des mandats et les protections contre la révocation des gouverneurs constituent une garantie essentielle, garantissant que les décisions de politique monétaire sont fondées sur des données, des analyses économiques et les intérêts à long terme du peuple américain. »

Mais la déclaration de la Fed n’a pas précisé si Lisa Cook siégerait à la Fed pendant la procédure judiciaire. Elle n’a pas non plus critiqué explicitement la tentative de Donald Trump de la révoquer.

Donald Trump, a exigé à plusieurs reprises que le président Jerome Powell et le comité de fixation des taux de la Fed réduisent son taux directeur afin de stimuler l’économie et de réduire les paiements d’intérêts sur la dette publique de 37 000 milliards $ US.

Si le président parvient à destituer Lisa Cook du conseil des gouverneurs de la Fed, cela pourrait éroder l’indépendance politique de la Fed, considérée comme essentielle à sa capacité à lutter contre l’inflation, car elle lui permet de prendre des mesures impopulaires comme des hausses de taux d’intérêt.

Une Fed moins indépendante pourrait entraîner des taux d’intérêt plus élevés pour les Américains, car les investisseurs exigeraient un rendement plus élevé pour leurs obligations afin de compenser une éventuelle inflation plus forte à l’avenir, ce qui ferait grimper les coûts d’emprunt dans toute l’économie.

Les experts juridiques estiment que l’affirmation du président républicain selon laquelle il peut révoquer Lisa Cook, nommée par le président démocrate Joe Biden en 2022, est fragile. Mais il s’agit d’une mesure inédite, jamais soumise devant les tribunaux auparavant, et la Cour suprême s’est montrée beaucoup plus disposée cette année à laisser le président révoquer des responsables d’agences que par le passé.

« C’est un licenciement illégal, mais le président va argumenter que la Constitution le lui permet, a expliqué Lev Menand, professeur de droit à l’Université Columbia et auteur d’un livre sur la Fed. Et cet argument a été retenu dans plusieurs autres affaires cette année. »

Bill Pulte, nommé par Donald Trump à l’agence qui régule les géants du crédit immobilier Fannie Mae et Freddie Mac a allégué que Lisa Cook aurait revendiqué deux résidences principales en 2021 afin d’obtenir de meilleures conditions hypothécaires. Les taux hypothécaires sont souvent plus élevés pour les résidences secondaires ou celles achetées pour être louées.

Le président Trump a indiqué dans une lettre publiée sur sa plateforme Truth Social lundi soir qu’il révoquait Lisa Cook avec effet immédiat en raison de ces allégations.

Avec la collaboration de La Presse Canadienne.

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La CDPQ affiche un rendement de 4,6 % https://www.finance-investissement.com/nouvelles/la-cdpq-affiche-un-rendement-de-46/ Tue, 12 Aug 2025 18:14:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109002 La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a enregistré un rendement de 4,6 % au cours des six premiers mois de l’année, mais ses dirigeants ont mis la table pour des mois plus incertains.

Le bas de laine surpasse ainsi son indice de référence, qui a progressé de 4,3 %, selon ses résultats financiers de mi-année publiés mardi. Sur cinq ans, le rendement moyen a atteint 7,7 %, comparativement à 6,6 % pour son indice de référence.

Malgré des rendements positifs, le président et chef de la direction, Charles Emond, a souligné que l’environnement demeurait incertain pour les investisseurs.

« Je vous dirais qu’il y a plus de risques à la baisse qu’à la hausse, a prévenu Charles Emond, en conférence de presse, mardi, pour discuter des résultats de mi-année de la Caisse. Ça nous invite à la prudence dans ce contexte-là. »

Les effets des politiques protectionnistes du président américain, Donald Trump, ne se sont pas fait pleinement sentir, selon lui.

Il a expliqué que les droits de douane américains auraient pour effet de ralentir l’économie américaine, tout en augmentant les prix. La Réserve fédérale (Fed) pourrait ainsi se trouver face à un dilemme entre réduire les taux pour stimuler l’économie ou les hausser pour contrer l’inflation.

La première moitié d’année n’a pas été de tout repos pour les investisseurs boursiers. Les tensions commerciales entre les États-Unis et leurs principaux partenaires commerciaux ont provoqué des soubresauts en Bourse. « Avril a d’ailleurs été le septième mois le plus volatil de l’histoire », a souligné le chef des marchés liquides, Vincent Delisle.

La Caisse a surpassé son indice de référence pour les actions et les revenus fixes. Le portefeuille immobilier continue toutefois de tirer de la patte avec un rendement de 0,1 % en six mois, contre 1,2 % pour l’indice de référence. Sur cinq ans, le portefeuille stagne avec un rendement annuel de 0,3 %, légèrement inférieur à l’indice à 0,4 %.

La Caisse a souffert de sa concentration dans certains marchés de bureaux aux États-Unis, où le télétravail est plus courant qu’en Europe.

L’année 2025 est une année de « transition », a défendu Charles Emond. « On voit quand même que les employeurs veulent rappeler leurs employés, a-t-il indiqué. Donc, ça nous encourage. On voit aussi les taux d’occupation qui s’améliorent à New York, entre autres. »

L’actif de la Caisse a progressé de 23 milliards de dollars (G$) au cours des six premiers mois de l’année pour s’établir à 496 G$.

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Banque du Canada : le scénario d’un assouplissement monétaire se précise https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/banque-du-canada-le-scenario-dun-assouplissement-monetaire-se-precise/ Mon, 11 Aug 2025 11:37:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108877 Au cours de ses trois dernières réunions, la Banque du Canada (BdC) a opté pour la prudence se contentant d’une baisse cumulative de 0,50 % cette année, après une réduction de 1,75 % en 2024. Cette décision a été principalement influencée par le niveau élevé d’incertitude entourant la guerre commerciale en cours. Toutefois, la BdC a laissé entendre que de nouvelles baisses pourraient être envisagées si l’inflation diminue et si la croissance économique s’essouffle davantage.

La politique monétaire actuelle restrictive de la BdC fait grimper les taux de renouvellements hypothécaires au-delà de 4 %, ce qui pèse lourdement sur le budget des ménages.

Même si le ratio de la dette des ménages au revenu disponible a baissé de 174 % à 171 % au premier trimestre de 2025, il demeure l’un des plus élevés parmi les pays du G7. De plus, la capacité de remboursement des ménages montre déjà des signes de fragilité. Comme le montre le graphique suivant publié par la BdC, le taux de délinquance hypothécaire est passé de 0,14 % en 2022 à 0,22 % au quatrième trimestre de 2024. Bien que ce niveau demeure faible au regard des moyennes historiques, cette progression démontre une pression financière croissante sur les emprunteurs.

Pour voir ce graphique en plus grand, cliquez ici. 

Évidemment, l’augmentation des retards de paiement ne se limite pas aux prêts hypothécaires. D’autres formes de dettes à la consommation, telles que les prêts automobiles, les marges de crédit et les cartes de crédit, enregistrent également une hausse du taux de défaillance, et ce, malgré un contexte économique où le marché de l’emploi demeure solide.

Selon le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF), les « chocs de paiement » liés aux renouvellements hypothécaires figurent désormais parmi les principaux risques systémiques. L’organisme estime que le taux de défaut ne reculera plus, car la hausse du coût de l’emprunt gruge une part de plus en plus importante du revenu des ménages.

Selon le graphique suivant publié au dernier rapport de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) sur le secteur des prêts hypothécaires résidentiels, les emprunteurs choisissent moins en moins le prêt hypothécaire à taux fixe de cinq ans. Les prêts à taux variable représentaient 42 % des nouvelles hypothèques en février 2025. Cette tendance s’aligne avec nos recommandations actuelles.

Pour voir ce graphique en plus grand, cliquez ici. 

Le rapport sur l’emploi publié le 1er août 2025 aux États-Unis a révélé une création de postes décevante, accompagnée de révisions à la baisse pour les mois précédents. Ce ralentissement réduit la pression inflationniste et augmente la probabilité que la Réserve fédérale américaine abaisse ses taux dès septembre, dans le but de soutenir l’économie. Ce nouveau signal renforce également notre conviction que les taux directeurs reculeront d’au moins 0,5 % d’ici la fin de l’année et davantage encore en 2026 autant aux États-Unis qu’au Canada.

La gestion du passif constitue souvent la part la plus importante de la situation financière du client. Il est donc primordial de confier son analyse à un professionnel objectif, capable de guider le client et de lui faire pleinement comprendre sa valeur. Après tout, la gestion du passif n’est-elle pas tout aussi importante que celle des actifs ?

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Le président américain augmente son contrôle sur la Fed https://www.finance-investissement.com/nouvelles/le-president-americain-augmente-son-controle-sur-la-fed/ Fri, 08 Aug 2025 11:46:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108930 Le président américain Donald Trump a annoncé jeudi qu’il nommerait un conseiller économique de haut rang au conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale américaine (Fed) pour une durée de quatre mois, pourvoyant ainsi temporairement un poste vacant tout en poursuivant les recherches pour nommer quelqu’un à plus long terme.

Donald Trump a annoncé la nomination de Stephen Miran, président du Conseil des conseillers économiques de la Maison-Blanche, pour occuper le siège laissé vacant par la gouverneure Adriana Kugler, nommée par l’ancien président Joe Biden et qui démissionne vendredi. Stephen Miran, si sa nomination est approuvée par le Sénat, exercera ses fonctions jusqu’au 31 janvier 2026.

Cette nomination est la première occasion pour le président Trump d’augmenter son contrôle sur la Fed, l’une des rares agences fédérales encore indépendantes. Donald Trump a critiqué sans relâche son président actuel, Jerome Powell, pour avoir maintenu les taux d’intérêt à court terme inchangés, le qualifiant d’« idiot obstiné » la semaine dernière sur les réseaux sociaux.

Stephen Miran a été un fervent défenseur des baisses d’impôt et des hausses de droits de douane voulues par Donald Trump, affirmant que cette combinaison générerait une croissance économique suffisante pour réduire les déficits budgétaires. Il a également minimisé le risque que les droits de douane génèrent une hausse de l’inflation, une source majeure d’inquiétude pour Jerome Powell.

Le choix de Stephen Miran pourrait accentuer les inquiétudes quant à l’influence politique sur la Fed, traditionnellement isolée de la politique partisane. L’indépendance de la Fed est généralement considérée comme essentielle pour lui permettre de prendre des mesures pour lutter contre l’inflation que les politiciens pourraient craindre, comme une hausse des taux d’intérêt.

Les gouverneurs de la Réserve fédérale votent sur toutes les décisions de la banque centrale en matière de taux d’intérêt, ainsi que sur ses politiques de réglementation financière.

Si la nomination de Stephen Miran est approuvée, elle représenterait un vote quasi certain en faveur d’une baisse des taux d’intérêt. Mme Kugler était de l’avis de Jerome Powell selon lequel la Fed devrait maintenir ses taux inchangés et évaluer plus en détail l’impact des droits de douane sur l’économie avant toute action.

Le président Trump a déclaré qu’il nommerait un président de la Fed chargé de réduire les taux d’intérêt, ce qui, selon lui, réduira le coût d’emprunt de l’énorme dette de 36 000 milliards de dollars du gouvernement fédéral. Donald Trump souhaite également une baisse des taux afin de relancer les ventes de logements, freinées en partie par la hausse des coûts des prêts hypothécaires. Cependant, la Fed ne fixe pas directement les taux d’intérêt à long terme pour des achats, tels que l’immobilier et l’automobile.

La semaine dernière, lors de la dernière réunion de la Fed, ses responsables ont maintenu leur taux directeur inchangé à 4,3 %, niveau qu’il maintient après trois baisses de taux en fin d’année dernière. Mais deux gouverneurs de la Fed — Christopher Waller et Michelle Bowman — se sont opposés à cette décision. Tous deux ont été nommés par Donald Trump lors de son premier mandat.

Le mandat de Jerome Powell à la présidence prend fin en mai 2026. Cependant, il pourrait rester au conseil des gouverneurs jusqu’en janvier 2028, même après avoir quitté ses fonctions de président. Cela empêcherait, ou du moins retarderait, la nomination d’un nouveau responsable au conseil d’administration de la Fed par Donald Trump.

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