RBC – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 18 Aug 2025 11:01:55 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.1 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png RBC – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les baisses de la BdC sont-elles terminées ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-baisses-de-la-bdc-sont-elles-terminees/ Mon, 18 Aug 2025 11:01:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109026 Certains experts estiment que oui.

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Des documents récemment publiés montrent que certains membres de la Banque du Canada se demandaient le mois dernier si le taux d’intérêt de référence de la banque centrale était déjà suffisamment bas pour soutenir l’économie canadienne malgré les droits de douane américains.

La Banque du Canada a publié mercredi le résumé des délibérations des réunions ayant mené à sa décision du 30 juillet de maintenir son taux directeur à 2,75 %.

Ce compte-rendu montre que le conseil de direction de la banque centrale était préoccupé par l’impact des droits de douane américains et de la « réorganisation » du commerce mondial sur l’inflation et l’économie canadienne en général.

La décision de la banque centrale est intervenue quelques jours seulement avant que le président américain Donald Trump ne relève les droits de douane sur les produits canadiens à 35 %, tout en maintenant une exemption pour les produits conformes à l’ACEUM.

Malgré l’incertitude persistante, les responsables de la politique monétaire ont noté certains signes de résilience économique au Canada avant la décision sur les taux.

Les délibérations montrent que certains membres se sont demandé si la Banque du Canada avait déjà apporté « assez de soutien » pour aider l’économie à traverser la transition.

La banque centrale a réduit son taux directeur à sept reprises consécutives entre juin 2024 et mars de cette année afin de stimuler l’économie, alors que l’inflation semblait revenir sous contrôle.

Les économistes affirment que l’impact d’une décision de politique monétaire tend à se faire sentir un an ou plus après sa mise en œuvre, de sorte que bon nombre de ces baisses de taux commencent seulement à stimuler l’économie.

Dans cette optique, le conseil de direction de la Banque du Canada s’est demandé si une baisse des taux à l’heure actuelle, alors que l’économie se redresse d’elle-même, ne finirait pas par alimenter l’inflation à terme.

« Comme la politique monétaire agit avec un décalage, les effets d’un assouplissement supplémentaire risqueraient de se faire sentir seulement au moment où la demande se redresserait, ce qui pourrait accentuer les pressions sur les prix », peut-on lire dans le résumé.

Certains prévisionnistes, dont la Banque Royale, ne prévoient pas d’autres baisses de taux dans leurs scénarios de référence.

D’autres membres du conseil de direction de la Banque du Canada ont estimé que les signes de ralentissement de l’économie pourraient justifier de nouvelles baisses de taux, en particulier si le marché du travail commençait à montrer davantage de faiblesse.

Si les données à venir montraient que l’inflation ne s’éloignait pas trop de l’objectif de 2 % fixé par la banque centrale, une baisse du taux directeur pourrait s’avérer nécessaire, ont fait valoir ces membres lors des délibérations.

Randall Bartlett, directeur principal pour l’économie canadienne chez Desjardins, souligne en entrevue que le fait que la banque centrale ait envisagé une baisse des taux lors de sa dernière réunion suggère que le conseil de direction penche en faveur d’un nouvel assouplissement.

Desjardins s’attend à ce que la banque centrale soit en mesure d’abaisser son taux directeur lors de sa prochaine réunion en septembre, avec la possibilité de nouvelles baisses plus tard dans l’année.

Randall Bartlett ajoute que la division apparente au sein du conseil montre simplement le manque de clarté des données économiques quant à la nécessité ou non de stimuler l’économie dans le contexte des droits de douane.

« Il y a tellement d’incertitudes à l’heure actuelle qu’il est vraiment difficile de déterminer quelle est la politique monétaire ou quel est le niveau de taux d’intérêt optimal pour soutenir l’économie », explique-t-il.

Parallèlement à sa décision sur les taux, la Banque du Canada a présenté trois scénarios concernant l’évolution de la situation tarifaire aux États-Unis : un dans lequel le statu quo persiste, un dans lequel les restrictions commerciales s’atténuent et un autre dans lequel les droits de douane augmentent.

Le conseil de direction a noté qu’aucun de ces scénarios ne prévoyait « une forte hausse de l’inflation » et que les récentes enquêtes auprès des consommateurs et des entreprises suggéraient que les anticipations inflationnistes restaient bien ancrées.

« Si l’inflation permet à la Banque du Canada de se concentrer ensuite sur le ralentissement économique, il y a une certaine tendance à fournir un peu plus de mesures de relance », affirme Randall Bartlett.

Les responsables de la politique monétaire ont déclaré lors des délibérations que l’impact des droits de douane sur les prix à la consommation « semblait modeste jusque-là », mais que ces effets commençaient seulement à apparaître dans les données.

« Les membres croyaient cependant que les risques concernant l’inflation étaient élevés compte tenu des pressions évidentes sur l’inflation sous-jacente et de l’incertitude entourant les effets possibles des droits de douane et des perturbations commerciales sur l’économie canadienne au fil du temps », peut-on lire dans le résumé.

La Banque du Canada examinera les chiffres de l’inflation pour juillet et août avant de prendre sa prochaine décision sur les taux d’intérêt le 17 septembre.

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Une spécialiste des RH se joint au conseil de l’OCRI https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/une-specialiste-des-rh-se-joint-au-conseil-de-locri/ Thu, 17 Jul 2025 11:50:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108376 NOUVELLES DU MONDES — Helena Gottschling intègre le CA.

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L’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) accueille Helena Gottschling à son conseil d’administration (CA) à titre d’administratrice indépendante.

Ancienne cheffe des ressources humaines de RBC, Helena Gottschling a fait carrière dans l’institution financière, où elle est entrée en 1985. Elle y a occupé divers postes de direction avant d’être nommée cheffe des ressources humaines et membre du Groupe de la direction. Elle a pris sa retraite en 2022.

« Sa feuille de route de calibre mondial dans le secteur des ressources humaines fera profiter au conseil d’administration de l’OCRI de perspectives uniques, » estime Miranda Hubbs, présidente du conseil d’administration du régulateur.

Helena Gottschling succède à Janet Woodruff, qui a démissionné après avoir siégé au premier conseil d’administration de l’OCRI ainsi qu’à celui de l’Association canadienne des courtiers de fonds mutuels, l’un des deux organismes ayant fusionné pour former l’OCRI.

Andrew Kriegler, président et chef de la direction de l’organisme, a déclaré que l’expertise d’Helena Gottschling en gestion des talents, en développement du leadership, en formation en entreprise et en efficacité organisationnelle sera un atout majeur pour l’OCRI.

Helena Gottschling est titulaire d’un baccalauréat en administration des affaires de la Simon Fraser University.

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RBC iShares lance un nouveau FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/rbc-ishares-lance-un-nouveau-fnb-2/ Mon, 14 Jul 2025 11:48:20 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108270 PRODUITS – Celui-ci offre une vaste exposition à l’ensemble du marché des titres de capitaux propres de sociétés.

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RBC iShares élargit sa gamme de fonds négociés en Bourse (FNB) avec le lancement du iShares Core S&P Total U.S. Stock Market Index ETF (CAD-Hedged).

Ce produit a été pensé pour offrir une vaste exposition à l’ensemble du marché boursier américain, incluant les sociétés à grande, moyenne, petite et micro-capitalisation. Ce produit, qui vient compléter le iShares Core S&P Total U.S. Stock Market Index ETF (XTOT), lancé le 2 juin 2025, a été conçu comme un placement couvert par rapport au dollars canadiens.

La négociation des parts du FNB a débuté le 26 juin à la Bourse de Toronto.

Le symbole boursier de ce fonds géré par Gestion d’actifs BlackRock Canada est XTOH. Ses frais de gestion annuels s’élèvent à 0,07 %.

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Changements de stratégies et baisse de frais à RBC https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/changements-de-strategies-et-baisse-de-frais-a-rbc/ Tue, 08 Jul 2025 11:11:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108244 PRODUITS – Ces modifications concernent un FNB.

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RBC Gestion mondiale d’actifs modifie la stratégie de placement du FNB quantitatif leaders de dividendes de marchés émergents RBC en plus d’annoncer une réduction de ses frais de gestion.

Les stratégies de placement du fonds négocié en Bourse (FNB) ont été modifiées le 23 juin dernier. Désormais, le fonds a la possibilité d’investir jusqu’à 100 % de son actif dans un ou plusieurs FNB de marchés émergents.

Ce changement a pour but de faciliter les rachats qui pourraient survenir dans le cadre de la dissolution du fonds, annoncée le 3 juin 2025 et prévue pour le 12 septembre 2025, tout en maintenant une exposition aux actions des marchés émergents.

Dans le cadre du changement des stratégies de placement, les frais de gestion ont été réduits passant de 0,64 % à 0,30 %.

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Conquest Planning obtient un financement de 110 M$ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/conquest-planning-obtient-un-financement-de-110-m/ Fri, 04 Jul 2025 11:15:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108240 Le financement lui permettra de s’étendre aux États-Unis.

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Conquest Planning, une entreprise de technologie financière basée à Winnipeg, a annoncé avoir obtenu un financement de série B de 110 millions de dollars (M$) afin de développer sa plateforme de planification financière alimentée par l’intelligence artificielle (IA). Ce nouvel investissement, mené par un groupe d’investisseurs, vise à soutenir l’expansion de la société et l’évolution de ses solutions technologiques.

Growth Equity de Goldman Sachs Alternatives a dirigé le financement. Les investisseurs actuels BNY et Portage ont participé au financement, de même que Canapi Ventures, BDC Capital, Citi Ventures, TIAA Ventures et USAA.

Conquest Planning utilisera ces fonds pour poursuivre son expansion aux États-Unis, développer des fonctions de planification successorale et investir dans son gestionnaire de conseils stratégiques (SAM) alimenté par l’IA, qui permet de modéliser des scénarios de plans financiers et de formuler des recommandations individuelles, rapporte Ken Lotocki, chef de produit chez Conquest Planning, lors d’une entrevue.

« La planification successorale est l’aspect le plus crucial de la gestion financière. Nous développons une expérience dynamique qui permet de gérer efficacement les étapes avant et après le décès », souligne Ken Lotocki.

Les prochaines fonctionnalités de planification successorale aideront les conseillers à illustrer comment la philanthropie ou un don à un enfant affectera les objectifs de retraite d’un client. Elles aideront également les clients à comprendre comment gérer les obligations fiscales au moment du décès, précise Ken Lotocki. « Personne n’a vraiment envie de tout donner au fisc. »

Conquest a également annoncé le lancement de SAM Bytes, un nouvel outil destiné aux consommateurs qui n’ont pas de conseiller en services financiers.

« Il s’agit d’une fonction importante pour de nombreux clients avec lesquels nous discutons, non seulement [pour] atteindre et prospecter, mais aussi pour illustrer des concepts potentiellement difficiles ou nouveaux pour les clients [et] travailler avec des personnes qui sont peut-être déjà clientes d’une institution financière, mais qui n’ont pas de plan », commente Ken Lotocki. Il peut aider les clients à répondre à des questions telles que trouver le bon compte d’épargne ou faire face à des dettes d’études.

La société indique que plus de 1 000 entreprises utilisent sa plateforme de planification financière, dont RBC, Manulife et Raymond James. Près de 1,5 million de plans financiers ont été rédigés à l’aide du logiciel, selon un communiqué.

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Droits de douane : le Canada pourrait éviter le pire https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/droits-de-douane-le-canada-pourrait-eviter-le-pire/ Fri, 27 Jun 2025 11:10:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108188 Selon des économistes.

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Certains économistes se montrent de plus en plus optimistes quant au conflit tarifaire entre le Canada et les États-Unis, estimant que l’économie devrait pouvoir éviter les pires scénarios liés à cette guerre commerciale.

Cela ne signifie pas pour autant que l’économie canadienne s’en tire à bon compte. Selon de nouvelles prévisions publiées mercredi par Deloitte Canada, une légère récession frappera les deuxième et troisième trimestres de l’année, alors que l’incertitude et la faiblesse causées par les droits de douane commencent à se faire sentir.

« Nous pensons que l’économie va vraiment ralentir considérablement », a indiqué Dawn Desjardins, économiste en chef chez Deloitte Canada.

Après un premier trimestre étonnamment solide, qui a vu de nombreuses entreprises passer leurs commandes à toute vitesse pour devancer l’arrivée imminente de droits de douane, les exportations canadiennes montraient déjà des signes de forte baisse en avril.

La faiblesse du marché du travail du secteur manufacturier devrait s’accentuer dans les mois à venir, a avancé Deloitte Canada. Le taux de chômage devrait atteindre 7,3% d’ici la fin de l’année, contre 7% en mai.

Dawn Desjardins a toutefois mentionné que ce ralentissement économique aurait pu être bien pire si le Canada n’avait pas obtenu d’exemptions tarifaires pour les exportations conformes à l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM) lors des premières négociations avec les États-Unis.

La décision du président américain Donald Trump de doubler les droits de douane sur l’acier et l’aluminium à 50% plus tôt ce mois-ci signifie que ces secteurs risquent d’être encore plus durement touchés, a-t-elle ajouté, en particulier si le Canada impose des droits de douane réciproques supplémentaires à l’issue de la période de négociation de 30jours, en juillet.

Deloitte a indiqué que certaines régions de l’est et du centre du Canada, ainsi que de la Colombie-Britannique, connaîtront une croissance modérée cette année en raison du conflit tarifaire, tandis que les provinces des Prairies et Terre-Neuve-et-Labrador verront leur production augmenter, principalement grâce aux exportations d’énergie.

Dans l’ensemble, Dawn Desjardins a souligné que le statu quo, s’il est maintenu, ne représente pas le « pire scénario » pour l’économie canadienne que certains auraient pu craindre il y a quelques mois, lorsque les négociations sur les droits de douane s’intensifiaient.

Malgré deux trimestres négatifs, Deloitte prévoit que le Canada affichera une hausse du PIB réel de 1,1% cette année. Cette croissance s’accélérerait pour atteindre 1,6% en 2026, une croissance loin d’être fracassante, mais meilleure qu’un ralentissement économique prolongé.

Le chômage retomberait également sous la barre des 7% au début de l’année prochaine, selon le rapport.

Une tendance observée ailleurs

Deloitte n’est pas le seul à apporter un peu d’optimisme à ses prévisions.

La Banque royale du Canada (RBC) a publié le 13juin un rapport qui met également l’accent sur les risques à la hausse pour le Canada — une abréviation économique désignant une amélioration potentielle — dans un contexte de perspectives « sombres » concernant la guerre commerciale à ce jour.

« Bien que la trajectoire économique du Canada demeure difficile, elle semble considérablement moins périlleuse qu’il y a quelques mois à peine, un discours qui n’a pas encore imprégné l’esprit canadien », peut-on lire dans le rapport de la RBC.

La confiance des consommateurs et des entreprises a été ébranlée, alors que les Canadiens attendent l’issue des négociations commerciales avec les États-Unis. La RBC a cependant souligné que les données concrètes montrent que les ménages continuent de dépenser malgré l’incertitude.

Dawn Desjardins estime également qu’une fois que les entreprises auront obtenu un peu plus de clarté sur le front commercial — les discussions semblent productives jusqu’à présent, selon elle — elles auront également la confiance nécessaire pour reprendre leurs investissements.

Elle prévoit que cela favorisera une reprise économique dès le second semestre, alimentée en partie par deux baisses de taux supplémentaires d’un quart de point de la Banque du Canada au cours des prochains mois.

La RBC, quant à elle, considère que l’économie est suffisamment dynamique pour ne pas avoir besoin de nouvelles baisses de taux cette année.

La situation pourrait changer si des fissures commençaient à se former dans l’économie, mais l’économiste en chef adjoint de la RBC, Nathan Janzen, s’attend à ce que la banque centrale maintienne le statu quo compte tenu de la « résilience » de l’économie.

« La Banque du Canada a encore la possibilité de réagir en augmentant son soutien monétaire si l’économie en a besoin », a-t-il précisé.

Des mesures qui aident

La RBC et Deloitte soulignent que les récentes mesures prises par le gouvernement fédéral ont permis de protéger l’économie canadienne contre un ralentissement économique plus marqué.

La Chambre des communes a adopté le projet de loiC-5 à la fin de la semaine dernière, un vaste ensemble de mesures législatives visant à réduire les barrières commerciales interprovinciales et à accélérer le développement de grands projets.

Selon Dawn Desjardins, ce projet de loi contribue à résoudre des problèmes de réputation persistants: l’industrie canadienne est lente à évoluer et s’enlise dans les lourdeurs administratives avant même de pouvoir démarrer.

Alors que les économistes insistent depuis longtemps sur la faiblesse des investissements des entreprises et la baisse de la productivité au Canada, elle a affirmé que la « secousse » de la guerre commerciale a finalement « mis ce sujet en tête de nos priorités ».

« Cela indique aux entreprises que le Canada est maintenant prêt à adopter des règles du jeu plus strictes », a-t-elle indiqué.

La RBC a convenu que « des mesures visant à éliminer les barrières commerciales interprovinciales pourraient porter leurs fruits à long terme et contribuer à soutenir l’investissement et la croissance de la productivité ».

L’incertitude entourant le marché américain dans le contexte des bouleversements commerciaux mondiaux offre également au Canada, riche en ressources, l’occasion de soutenir la demande mondiale croissante de minéraux essentiels nécessaires à l’intelligence artificielle et aux produits de défense, selon la RBC.

D’après Dawn Desjardins, il pourrait s’écouler des années avant que les mesures prises aujourd’hui pour éliminer les barrières commerciales interprovinciales et développer les infrastructures nationales ne portent leurs fruits. Réorienter les chaînes d’approvisionnement prend du temps, et les industries manufacturières de certaines provinces seront encore touchées pendant l’ajustement.

Elle a toutefois soutenu que le signal est presque aussi important que le résultat lorsqu’il s’agit de donner aux entreprises la confiance nécessaire pour investir.

L’adoption de ce cadre d’« économie canadienne unique », comme l’a surnommé Ottawa, « n’est pas une baguette magique qui change la donne », a affirmé Dawn Desjardins.

« Cela renforce la résilience de l’économie et élargit les possibilités de croissance », a-t-elle souligné.

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RBC dissout quatre FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/rbc-dissout-quatre-fnb/ Mon, 16 Jun 2025 11:01:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107837 PRODUITS – Ces derniers ne pourront plus être négociés à partir du 9 septembre.

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RBC Gestion mondiale d’actifs (RBC GMA) dissoudra quatre de ses fonds négociés en Bourse (FNB) le 12 septembre prochain.

Les produits visés sont :

  • le FNB indiciel de rendement des banques américaines RBC (RUBY/RUBY.u),
  • le FNB indiciel de rendement des banques américaines RBC (CAD — Couvert) (RUBH),
  • le FNB quantitatif leaders de dividendes de marchés émergents RBC (RXD/RXD.u),
  • et le FNB d’obligations canadiennes à court terme RBC PH&N (RPSB).

RBC GMA n’acceptera plus de souscriptions directes de parts dès le 13 août prochain. Les parts ne pourront plus être négociées après la fermeture des marchés le 9 septembre prochain ou aux alentours de cette date.

Toutes les parts encore détenues par les investisseurs feront l’objet d’un rachat obligatoire à la date de dissolution.

Avant la date de dissolution, et dans la mesure du possible, RBC GMA procédera à la vente des actifs de chaque FNB dissous afin de les convertir en espèces. Une fois les dettes et obligations de chaque FNB réglées — ou une provision adéquate constituée à cet effet —, le gestionnaire distribuera, dans les meilleurs délais suivant la date de dissolution, l’actif net de chaque FNB dissous aux porteurs de parts inscrits à cette date, au prorata de la valeur liquidative par part.

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RBC abandonne son engagement en faveur de la finance durable https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/rbc-abandonne-son-engagement-en-faveur-de-la-finance-durable/ Fri, 09 May 2025 10:05:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107218 Et retarde la publication d’informations à ce sujet.

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Le 6 mai dernier, la plus grande banque du Canada a annoncé qu’elle renonçait à l’un de ses principaux engagements climatiques et qu’elle suspendait la publication de ses progrès dans ce domaine, notamment en raison de nouvelles réglementations sur l’écoblanchiment.

Dans son dernier rapport sur le développement durable, RBC rapporte avoir abandonné son objectif de faciliter 500 milliards de dollars (G$) de financement durable après avoir constaté des problèmes dans sa méthodologie.

La banque explique que ces conclusions, ainsi que les amendements récents à la Loi sur la concurrence qui fixent des attentes en matière de déclarations environnementales, l’ont amenée à « retirer » son engagement.

RBC a également choisi de ne pas divulguer son ratio d’approvisionnement en énergie — un indicateur clé permettant de comparer le financement accordé aux énergies à fortes émissions de carbone par rapport à celles à faibles émissions — invoquant, là encore, les récentes modifications législatives qui exigent de justifier toute déclaration environnementale.

L’année dernière, la banque s’était engagée à publier son ratio à la suite de pressions exercées par des actionnaires, dont le fonds de pension de New York (New York pension system).

Elle a également indiqué qu’elle ne divulguerait pas les progrès réalisés dans le cadre de son engagement à consacrer 35 G$ aux énergies à faible teneur en carbone d’ici à 2030.

Dans un communiqué, Jennifer Livingston, vice-présidente climat chez RBC, affirme que la banque est fière de ses efforts en matière climatique ainsi que de l’augmentation de son financement des énergies à faibles émissions de carbone, tout en précisant qu’elle a néanmoins choisi de ne pas en dévoiler davantage.

Lire également : L’investissement responsable à la croisée des chemins

« De récents amendements à la loi canadienne sur la concurrence limitent les informations que nous pouvons partager sur certaines divulgations en matière de développement durable », affirme-t-elle.

Jennifer Livingston a souligné que les mesures devaient s’aligner sur des méthodologies internationalement reconnues, mais qu’il n’en existait pas pour certaines d’entre elles.

« Nous sommes déçus de ne pas pouvoir partager ces mesures en externe, mais nous continuerons à les surveiller et à les communiquer en interne pour mesurer nos progrès. »

Toutefois, rien n’empêche la banque de faire part de ses conclusions, tempère Tanya Jemec, avocate spécialisée dans la finance au sein de l’association de défense Ecojustice.

« Les dispositions relatives à l’écoblanchiment de la Loi sur la concurrence n’empêchent pas les entreprises de faire des déclarations sur leurs activités qui peuvent être justifiées de manière adéquate », a-t-elle commenté par courriel.

« Le refus de RBC de divulguer son ratio de financement énergétique suggère un manque de confiance dans sa propre méthodologie. »

Elle a indiqué que la méthodologie du ratio d’approvisionnement en énergie mise au point par BloombergNEF pourrait servir de point de référence, notant que selon ces méthodes, la RBC est l’une des moins performantes parmi les grandes banques mondiales.

Si la banque adoptait une norme, comme celle de BloombergNEF, elle pourrait être en mesure de satisfaire aux exigences canadiennes en matière d’écoblanchiment, mais cela risquerait d’exposer ses piètres performances.

Richard Brooks, directeur des finances climatiques de Stand.earth, voit ce retrait de données comme un pas en arrière, qu’il juge décevant et inquiétant de la part de la plus grande banque du Canada.

Selon lui, cette action montre que le premier ministre Mark Carney devra adopter une position plus ferme pour faire avancer l’action climatique.

« La RBC fait un pas en arrière, donc à mon avis, cela signifie que Mark Carney doit faire un pas en avant et reconnaître que les mesures volontaires ne fonctionneront pas et que la réglementation doit être accélérée. »

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La Banque Royale du Canada annonce l’élection d’administrateurs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/la-banque-royale-du-canada-annonce-lelection-dadministrateurs/ Wed, 23 Apr 2025 11:14:35 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106757 NOUVELLES DU MONDE – Ces derniers ont obtenu plus de 90 % des votes.

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Les candidats inscrits dans la circulaire de sollicitation des procurations datée du 11 février 2025 de la Banque Laurentienne ont été élus administrateurs de l’institution.

Ainsi, 13 candidats ont été élus comme administrateur de la Banque, soit :

  • Mirko Bibic, Président et chef de la direction, BCE Inc. et Bell Canada
  • Andrew A. Chisholm, Administrateur de sociétés
  • Jacynthe Côté, Présidente du conseil d’administration, Banque Royale du Canada
  • Toos N. Daruvala
  • Cynthia Devine, Administratrice de sociétés
  • Roberta L. Jamieson, Administratrice de sociétés
  • David McKay, Président et chef de la direction, Banque Royale du Canada
  • Amanda Norton, Administratrice de sociétés
  • Barry Perry, Administrateur de sociétés
  • Maryann Turcke, Administratrice de sociétés
  • Thierry Vandal, Président, Axium Infrastructure US
  • Frank Vettese, Cofondateur, SummitNorth Advisory Corp.
  • Jeffery Yabuki, Président du conseil, Sportradar AG

 

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Retrait des banques de l’Alliance Net Zéro : une stratégie de recul ou de repositionnement ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/retrait-des-banques-de-lalliance-net-zero-une-strategie-de-recul-ou-de-repositionnement/ Tue, 22 Apr 2025 10:14:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106835 Le contexte politique y est pour beaucoup.

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Au début de 2025, six grandes banques canadiennes — Banque de Montréal, Banque Nationale, CIBC, TD, Scotia et RBC — ont toutes quitté l’Alliance bancaire Net Zéro (NZBA), un regroupement soutenu par l’Organisation des Nations unies (ONU) visant à aligner les portefeuilles financiers sur les objectifs de carboneutralité d’ici 2050. Cette décision, qui fait suite à une vague similaire de retraits parmi les institutions américaines, soulève des interrogations quant à l’avenir de la finance durable au Canada.

On se rappelle que l’Alliance a été créée en avril 2021 sous l’impulsion de l’Initiative financière du Programme des Nations unies pour l’environnement. Elle fait partie de la Glasgow Financial Alliance for Net Zero (GFANZ), une coalition plus large regroupant différentes alliances financières engagées vers la neutralité carbone. Cette organisation était présidée jusqu’à récemment par Mark Carney, qui a démissionné pour endosser le rôle de premier ministre du Canada à la suite du départ de Justin Trudeau.

La NZBA a été créée pour aligner le secteur financier sur les objectifs climatiques de l’Accord de Paris, en accélérant la décarbonation de l’économie mondiale. Elle fournit aux banques un cadre international commun et des directives claires pour élaborer des stratégies crédibles de réduction des émissions, incluant des cibles intermédiaires à 2030. L’initiative vise aussi à responsabiliser les institutions financières en les incitant à aligner leurs portefeuilles sur des trajectoires net zéro et à publier leurs progrès de manière transparente, tout en favorisant la coopération et l’échange de bonnes pratiques à l’échelle mondiale.

Lancée avec 43 membres, l’Alliance avait rapidement gagné en influence, regroupant jusqu’à 140 banques en 2024, représentant 74 000 milliards de dollars (G$) d’actifs. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 128 (pour 47 000 G$ d’actifs).

Comment expliquer ce mouvement de repli ? Ces décisions s’inscrivent dans un contexte politique tendu, particulièrement aux États-Unis, où l’ESG (environnement, social et gouvernance) est devenu un sujet fortement polarisé. Pour l’administration de Donald Trump, ces alliances restreignent indûment le financement des énergies fossiles.

Des pressions juridiques pèsent également sur les membres de la NZBA, explique Jacques Deforges, directeur général de Finance Montréal. En effet, des États républicains, dont le Texas, ont menacé des institutions membres de la NZBA de poursuites pour pratiques anticoncurrentielles, accusant ces coalitions de constituer des cartels, ce qui serait illégal. Il a aussi été question de les exclure des marchés publics.

Selon Jacques Deforges, ce mouvement de retrait ne remet pas en cause les fondements mêmes de la finance durable. « La finance durable n’est pas une mode passagère, mais une transformation logique du système financier basée sur l’intégration des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance », affirme-t-il.

Il rappelle que ces pratiques répondent à une logique financière fondamentale : l’évaluation et la gestion des risques. « Tout conseil d’administration responsable devrait aujourd’hui se poser des questions sur trois types de risques majeurs : les risques géopolitiques, les risques liés à la cybersécurité et les risques environnementaux », précise-t-il.

Ces derniers prennent des formes très concrètes dans le monde des affaires : l’accès à l’eau pour les embouteilleurs, la navigabilité des cours d’eau pour le transport, la vulnérabilité des infrastructures face aux événements climatiques extrêmes… Autant de facteurs qui impactent directement la rentabilité et la pérennité des entreprises.

Ce recul n’est pas non plus un abandon des engagements climatiques des banques. « Les fondamentaux n’ont pas changé, soutient Jacques Deforges. Les grandes institutions continueront à publier leurs rapports de développement durable, à dialoguer avec leurs actionnaires et à intégrer les risques climatiques dans leurs modèles d’affaires. »

Bien qu’en retrait de la NZBA, les banques affirment maintenir leurs trajectoires vers la décarbonation. Aucune n’a voulu toutefois répondre à nos questions. Dans un communiqué, la Banque de Montréal a invoqué sa capacité à « faire cavalier seul », forte de ses « solides capacités internes à mettre en œuvre les normes internationales pertinentes ». Par écrit, un porte-parole de la Banque Scotia a réitéré la position déjà annoncée à savoir que la banque restait déterminée à mettre en œuvre son propre plan de transition climatique et à répondre aux exigences des organismes de réglementation du monde entier.

Du côté de la Banque Nationale, le président et chef de la direction, Laurent Ferreira a expliqué à la Presse canadienne que la décision de se retirer de la NZBA découlait avant tout du fardeau réglementaire croissant en matière de divulgation environnementale au Canada et en Europe, et non d’un désengagement climatique. Il a mentionné que l’institution concentrera désormais ses efforts sur le respect des exigences légales en matière de transparence et sur le soutien aux secteurs en transition. Selon lui, ce recentrage permettra à la Banque d’être plus rigoureuse dans ses actions environnementales.

Des investisseurs craignent toutefois que les institutions financières se désengagent de la lutte au réchauffement climatique. Derrière ce réalignement, un enjeu de fond persiste : concilier les objectifs climatiques avec les réalités commerciales, notamment le rôle central des banques dans le financement des énergies fossiles. Malgré leurs actions, les résultats ne sont pas toujours au rendez-vous. Selon un rapport d’Investors for Paris Compliance, quatre institutions canadiennes — Banque Toronto-Dominion, RBC, BMO et CIBC — figuraient encore en 2024 parmi les dix plus grands bailleurs de fonds mondiaux du secteur pétrolier, gazier et charbonnier.

Jacques Deforges suggère qu’à l’avenir, certaines institutions pourraient privilégier une approche « faire sans le dire » plutôt que l’inverse. « Les banques continueront à produire des rapports de développement durable et devront répondre aux questions des actionnaires lors des assemblées, mais pourraient être plus discrètes sur la place publique », explique-t-il.

Ce repositionnement stratégique intervient également dans un contexte où les priorités évoluent. Certaines enquêtes démontrent que les dirigeants financiers réorganisent leurs priorités en réponse à de nouveaux risques économiques, comme les tarifs douaniers ou les tensions géopolitiques.

À l’inverse des institutions nord-américaines, les principales banques françaises, dont BNP Paribas, Crédit Agricole SA, et Société Générale, maintiennent pour l’instant leur engagement au sein de la NZBA, marquant une différence d’approche significative entre les deux côtés de l’Atlantique.

Le retrait des alliances marque plutôt une adaptation à un contexte politique et économique plus complexe qu’un désengagement, selon Jacques Deforges. « Le vrai défi, c’est de continuer à avancer sans se laisser distraire par le bruit ambiant. La finance, c’est mettre un prix sur le risque — et les risques climatiques font désormais partie intégrante de cette équation », conclut-il.

L’Alliance bancaire Net Zéro assouplit ses règles

Dans ce contexte de défection en cascade, l’Alliance Net Zéro annonce une révision majeure de ses lignes directrices. Selon un article publié le 16 avril par esgtoday.com, la coalition abandonne son exigence centrale qui obligeait ses membres à aligner leurs activités de financement sur l’objectif climatique de 1,5 °C.

Le nouveau cadre de référence adopté par les 128 membres restants remplace les obligations par des recommandations : là où les directives de 2024 stipulaient que les banques « doivent » établir une cible climatique compatible avec 1,5 °C, le texte de 2025 se limite à suggérer qu’elles « devraient » le faire.

Pour justifier ce changement de cap, la NZBA évoque un « nouveau contexte » dans lequel les banques doivent composer avec des réalités externes mouvantes. L’alliance affirme vouloir désormais concentrer ses efforts sur le soutien pratique aux banques, afin de les aider à surmonter les freins au financement de la transition verte, en collaboration avec leurs clients et les pouvoirs publics.

« En tant que plus grande initiative mondiale spécifiquement axée sur le soutien aux mesures d’atténuation du changement climatique prises par les banques, la NZBA est particulièrement bien placée pour apporter un soutien pratique aux banques qui s’engagent dans la voie de la transition vers un bilan net zéro », a déclaré Shargiil Bashir, président de l’Alliance et chef de la durabilité de First Abu Dhabi Bank.

Cette évolution témoigne des défis croissants auxquels sont confrontées les initiatives climatiques dans le secteur financier, prises entre les ambitions environnementales et les réalités économiques et politiques.

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