Purpose Investments – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 02 Apr 2025 11:36:42 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Purpose Investments – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Purpose acquiert une société de gestion de placements et de patrimoine https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/purpose-acquiert-une-societe-de-gestion-de-placements-et-de-patrimoine/ Wed, 02 Apr 2025 11:36:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106402 Il s’agit d’une société indépendante basée à Vancouver.

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Purpose Unlimited Inc. a conclu un accord contraignant en vue d’acquérir toutes les actions émises et en circulation de Steadyhand Investment Management et de Steadyhand Investment Funds, une société indépendante de gestion de patrimoine basée à Vancouver.

Fondée en 2006, Steadyhand est une société de gestion de placements qui détient des actifs sous gestion de plus de 1,3 milliard de dollars (G$) auprès de 3 900 investisseurs. Son modèle d’affaire privilégie les placements axés sur les résultats et les fonds communs de placement à faible coût.

À l’issue de la transaction le total des actifs de Purpose, qui a été fondée et est dirigée par l’entrepreneur Som Seif, s’élèvera à plus de 30 G$.

« Purpose se concentre sur l’amélioration de l’expérience des services financiers grâce à la technologie, aux solutions de placement novatrices et à un engagement profond envers le service à la clientèle, afin qu’il soit plus facile pour les Canadiens d’atteindre leurs objectifs financiers », a déclaré Som Seif, président et chef de la direction et fondateur de Purpose. « Tom Bradley et l’équipe de Steadyhand partagent notre passion pour un service client exceptionnel et l’investissement axé sur les objectifs, et nous sommes ravis d’accueillir leur équipe pour accélérer notre vision visant à permettre à plus de gens de de prendre le contrôle de leur avenir financier et de bâtir un succès durable. »

En tirant parti des capacités de placements et des plateformes de gestion de patrimoine de Purpose, Purpose et Steadyhand se concentreront ensemble sur l’offre de solutions sur mesure aux particuliers et aux familles qui recherchent des services de gestion de patrimoine plus personnalisés, qu’ils épargnent en vue de la retraite, qu’ils planifient un événement de vie important ou qu’ils cherchent à simplifier leurs stratégies de placements, indique Purpose, dans un communiqué.

Après la clôture de la Transaction, Steadyhand fusionnera avec Purpose Investments et tous les fonds d’investissement et portefeuilles gérés par Steadyhand seront gérés par Purpose Investments de sorte que Purpose Investments agira à titre de gestionnaire et/ou de fiduciaire et/ou de gestionnaire de portefeuille à l’égard des Fonds à l’avenir. SIFI continuera d’exercer ses activités à titre de filiale de Purpose.

En plus des conditions de clôture habituelles, y compris les approbations réglementaires requises, les porteurs de parts des Fonds pertinents seront appelés à approuver le changement de gestionnaire de placements pour Purpose Investments Inc., la société de gestion d’actifs de Purpose et filiale détenue intégralement par Purpose, et les modifications techniques apportées aux objectifs de placement des Fonds lors d’une assemblée extraordinaire.

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FNB : tendances et prédictions pour 2025 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-tendances-et-predictions-pour-2025/ Wed, 12 Mar 2025 10:29:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105778 FOCUS FNB — L’innovation et l’opinion des clients devraient les stimuler.

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En 2025, les tendances clés de 2024 devraient continuer d’influer sur le secteur canadien des fonds négociés en Bourse (FNB), selon des observateurs de ce secteur. Voici quelques éléments à surveiller.

L’achat local gagnera-t-il les FNB?

La guerre commerciale entre le Canada et les États-Unis entraîne déjà des répercussions sur le secteur canadien des FNB. En effet, selon Valeurs mobilières TD, certains investisseurs canadiens privilégient les FNB cotés à une Bourse canadienne.

« Ce changement de sentiment s’est également traduit par l’achat de titres canadiens, y compris de sociétés canadiennes et de FNB émis au Canada », indique Valeurs mobilières TD, qui refuse de prendre position en faveur ou non des FNB canadiens.

« Le fait que les FNB soient fabriqués au Canada crée des emplois, des impôts et des revenus pour le pays », observe l’organisation.

Selon des estimations approximatives, les investisseurs canadiens détiendraient plus de 60 milliards de dollars (G$) canadiens dans des FNB cotés aux États-Unis. Le marché canadien des FNB représente 530 G$ en actifs et 1 570 produits manufacturés au Canada, même si certains émetteurs appartiennent à des sociétés étrangères, observe Valeurs mobilières TD.

Valeurs mobilières TD souligne certaines raisons qui pourrait pousser un investisseur canadien à privilégier des FNB cotés au Canada.

– Protection des investisseurs : En tant que produits cotés, approuvés au Canada, les FNB canadiens offrent aux investisseurs canadiens (institutionnels et particuliers) les protections offertes par les régulateurs canadiens et la législation canadienne sur les valeurs mobilières. Celle-ci reste toutefois imparfaite, mais ce cadre juridique pourrait être un élément à évaluer, selon Valeurs mobilières TD. De leur côté, les FNB américains ne déposent pas de prospectus au Canada et n’offrent que peu ou pas de protection aux investisseurs canadiens.

– Gestion du risque de devise : Pour les investisseurs canadiens qui gagnent des dollars canadiens, les FNB cotés en Bourse au Canada sont le moyen le plus facile de s’exposer à des actifs à l’échelle mondiale. « Bien que les FNB canadiens paient des frais de change pour les investissements en devises autres que le dollar canadien, ces frais sont bien moindres pour les émetteurs de FNB à petite échelle, par rapport à un investisseur canadien qui achèterait des dollars américains avec des dollars canadiens et les déploierait dans des FNB cotés en Bourse aux États-Unis avec une exposition similaire », écrit Valeurs mobilières TD.

En outre, le marché canadien des FNB offre de nombreux fonds couverts en dollars canadiens, qui conviennent aux investisseurs qui recherchent une exposition à l’investissement, mais veulent réduire le risque de fluctuation du dollar américain par rapport à la devise canadienne.

La gestion du risque devise par les émetteurs de FNB ne se fait pas de manière parfaite et comporte des pour et des contres.

Par ailleurs, comme le montre le texte suivant, pour un client canadien, il est rarement optimal de couvrir contre le risque de change.

– Imposition : La gestion de la facture fiscale des clients peut également faire que ceux-ci veulent privilégier un FNB canadien plutôt qu’un FNB équivalent coté aux États-Unis. Par exemple, un investisseur canadien pourrait choisir un FNB canadien pour éviter de remplir le formulaire T1135 sur ses actifs étrangers ou pour éviter de payer des droits successoraux américains.

La complexité des règles sur la retenue d’impôt étranger peut également faire qu’un client favorise les FNB canadiens.

Par contre, dans certains cas, un client pourrait préférer la détention d’un FNB américain dans un compte REER afin de s’exposer aux actions américaines.

Par contre, un client pourrait favoriser des FNB cotés à une Bourse américaine pour les raisons suivantes.

– Diversité et liquidité : Avec près de 4 000 produits et plus de 10 000 milliards de dollars d’actifs sur le marché américain des FNB, les FNB cotés aux États-Unis ont souvent des actifs sous gestion plus importants et des profils de liquidité solides. De nombreux FNB américains sont considérés comme des produits de référence mondiaux et sont largement utilisés par les investisseurs du monde entier. « Ces méga-FNB disposent souvent d’une liquidité secondaire inégalée. En outre, la gamme de produits est également plus complète, en particulier pour les expositions de niche », lit-on dans l’analyse de Valeurs mobilières TD.

– Frais concurrentiels : En raison d’économies d’échelle, certains FNB cotés aux États-Unis offrant une exposition au bêta de certains marchés ont des ratios des frais de gestion inférieurs à ceux de leurs homologues canadiens.

Font partie de l’évaluation personnalisée à la situation de chaque client la durée prévue de la détention d’un FNB ainsi que les coûts directs (ratios de frais de gestion et de transaction, etc.) et indirects (frais de négociations, écarts cours acheteurs-vendeurs, facture fiscale, etc.), et leur adéquation avec la méthodologie du FNB.

L’effet des investisseurs autonomes

D’ici la fin de 2025, plus de la moitié de l’actif en FNB détenus par des investisseurs de détail le sera par l’intermédiaire de courtiers en ligne ou à escompte, prédit Banque Nationale Marchés financiers (BNMF). « Ce canal de distribution a connu une croissance rapide, passant de 35 % à 43 % de la détention de FNB par les particuliers au cours des quatre dernières années (par rapport aux courtiers de plein exercice), et nous pensons que ce taux de croissance va s’accélérer », indique BNMF.

Principalement détenus par des investisseurs autonomes, les FNB de répartition d’actifs continuent d’ailleurs d’être en demande, selon Valeurs mobilières TD. « En janvier 2025, ces FNB ont recueilli 1,6 milliard de dollars de nouveaux actifs, ce qui représente les entrées nettes mensuelles les plus importantes pour les FNB d’allocation d’actifs dans l’histoire des FNB canadiens, principalement dans des portefeuilles d’actions », écrit Valeurs mobilières TD.

Selon ce courtier, les FNB d’allocation d’actifs continuent d’être populaires sur le marché canadien des FNB, avec des créations nettes mensuelles stables. Ces FNB sont particulièrement attrayants pour les investisseurs individuels, car ils offrent une solution à guichet unique pour leurs placements.

L’innovation se poursuivra

Ces dernières années, de nombreux fonds ont été lancés sous forme de FNB, notamment dans le secteur des cryptoactifs. Selon Valeurs mobilières TD, le secteur des FNB canadiens a d’ailleurs été l’hôte de nombreuses premières mondiales, dont le lancement des premiers FNB de bitcoin et d’éther en « détention physique » (spot).

En janvier, Purpose se joignait à la course pour le lancement du premier FNB au monde qui s’expose au crytoactif solana, en déposant un prospectus pour ce faire. Récemment, la société Evolve projetait de lancer les premiers FNB offrant un léger effet de levier de 1,25 sur leurs FNB de bitcoins et d’ether.

D’autres innovations sont attendues dans le secteur des FNB à titre unique, soit des fonds ayant comme actif sous-jacent les titres d’une seule entreprise.

Purpose et Harvest sont les seuls émetteurs canadiens dans le secteur des FNB à titre unique au Canada, avec des actifs totaux de 685 millions de dollars répartis sur 25 fonds, selon Valeurs mobilières TD : « En tant que premier acteur du secteur, Purpose représente plus de 75 % du marché (en termes d’actifs sous gestion). Harvest ETFs n’a lancé ses premiers FNB d’actions qu’en août 2024. Dans l’ensemble, les FNB à effet de levier léger qui utilisent des options d’achat couvertes ont été plus populaires que les FNB qui n’utilisent que des stratégies d’options d’achat couvertes. Tesla, Nvidia et Amazon sont les actions sous-jacentes les plus populaires pour les FNB à action unique au Canada. »

Valeurs mobilières TD note qu’il n’y a pas de FNB à effet de levier ou inversé portant sur une seule action qui soit disponible au Canada aujourd’hui.

Ce qui amène Banque Nationale marchés financiers à faire cette prédiction : « Bien qu’il soit peu probable que les FNB d’actions uniques sans effet de levier soient approuvés, nous assisterons à une prolifération de FNB d’actions uniques à levier léger et agressif au Canada, ce qui donnera du fil à retordre aux certificats canadiens d’actions étrangères (CCAÉ). La négociation des FNB à action unique à la Bourse de Toronto, par exemple, permettra à la Bourse d’inscrire des options en dollars canadiens sur ces FNB. »

Valeurs mobilières TD souligne que toutes les actions sous-jacentes des FNB à action unique existants sont des actions américaines. « Compte tenu de la forte popularité des actions canadiennes auprès des investisseurs canadiens, les FNB d’actions canadiennes peuvent potentiellement attirer des flux importants », lit-on dans l’analyse.

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Les FNB canadiens poursuivent leur élan https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-canadiens-poursuivent-leur-elan/ Wed, 11 Dec 2024 11:05:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104542 FOCUS FNB – L’appétit pour les FNB d’actions américaines a été fort en novembre.

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Le marché des fonds négociés en bourse (FNB) canadiens a poursuivi sa progression au mois de novembre, enregistrant des créations nettes de 9,2 milliards de dollars (G$) après avoir reçu 8 G$ en octobre.

Pour les 11 premiers mois de 2024, les entrées nettes cumulées dans les FNB canadiens totalisent 66 G$, ce qui porte l’actif sous gestion (ASG) à 517 G$ à la fin de novembre, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF). Presque toutes les catégories d’actifs ont reçu des entrées nettes le mois dernier, à l’exception des FNB de cryptoactifs.

Les FNB d’actions ont accru leur domination du marché, avec des créations nettes de 6,9 G$, comparativement à 4,1 G$ en octobre. Sur le plan géographique, les fonds d’actions américaines ont cumulé les plus importantes entrées nettes (3,1 G$) soit près de deux fois plus qu’en octobre. Les FNB d’actions canadiennes les talonnent avec 2,8 G$ en créations nettes, tandis que les FNB d’actions mondiales suivent avec 1 G$.

Outre les FNB pondérés par la capitalisation boursière pour différentes régions (4 G$), les FNB sectoriels ont retenu l’attention des investisseurs, totalisant des entrées nettes de 1,3 G$, selon BNMF. Le secteur des services financiers a été le sous-secteur le plus populaire, cumulant des entrées nettes de 744 M$, suivi par les titres des sociétés du secteur des matériaux (244 M$). Tous les secteurs ont enregistré des créations nettes.

Les FNB axés sur les dividendes, les stratégies multifactorielles et les facteurs de valeur ont gagné en popularité. Les FNB basés sur le facteur de faible volatilité (dont le FNB CGDV/B) ont enregistré des rachats nets de 51 M$.

Moins en vogue, les FNB de titres à revenu fixe

Les FNB de titres à revenu fixe marquent le pas. En novembre, ils ont enregistré des entrées nettes totalisant 1,4 G$, comparativement à 3 G$ en octobre. Ce ralentissement reflète une certaine prudence des investisseurs face aux conditions de marché actuelles, selon les analystes de BNMF Daniel Straus, Tiffany Zhang et Linda Ma.

Les FNB du marché monétaire, qui mènent le bal dans cette catégorie depuis septembre, ont affiché des entrées nettes de 646 M$ en novembre. Les FNB d’obligations canadiennes agrégées ont connu de rares rachats nets, en raison de rachats importants provenant d’investisseurs institutionnels. Les FNB d’obligations à moyen et long terme ont également enregistré des sorties nettes (notamment pour les fonds HTB et ZIC). Les FNB d’actions privilégiées ont enregistré des rachats de 366 M$.

Les FNB de cryptomonnaies sont toujours dans le rouge sur le plan des créations nettes après un bref sursaut en septembre. Ils ont enregistré des rachats de 81 M$ en novembre. En revanche, les FNB de matières premières ont attiré des entrées nettes de 216 M$. Cette croissance a été largement menée par le FNB à l’exposition ciblée sur le lingot d’or CGL de iShares, qui a enregistré 151 M$ d’entrées nettes, réalisant son meilleur mois depuis dix ans.

Les principaux fournisseurs de FNB ont connu d’importantes créations nettes en novembre. RBC iShares est en tête avec 2,4 G$, suivi par BMO (1,6 G$) et Vanguard (1,3 G$), selon des données de BNMF et Bloomberg. Fidelity (763 M$), Global X (680 M$) et TD (665 M$) sont les suivantes à ce chapitre. CI GAM et BNI ont subi des rachats en novembre de 129 M$ et 115 M$ respectivement. Les fonds XIC, ZSP et ZEB ont enregistré les plus importantes créations nettes, tandis que ZAG, ZEA et XIU ont connu des rachats.

De nombreux émetteurs ont profité des entrées nettes de novembre, dont IA Clarington, Accelerate, J.P. Morgan, Corton Capital et Quadravest, qui ont vu leurs actifs sous gestion croître de plus de 15 % en un mois pour cette raison. De plus petits joueurs tels que Fidelity, Picton Mahoney, Capital Group et Caldwell ont également connu des taux de croissance avoisinant les 8 %, signale BNMF.

Novembre a vu le lancement de 18 nouveaux FNB au Canada. LongPoint s’est ajouté à la liste des émetteurs canadiens, portant leur nombre total à 45. La firme torontoise a lancé un premier fonds et a dévoilé quatre FNB à effet de levier et inversés début décembre. Parmi les émetteurs, Global X a lancé une dizaine de nouveaux produits. Dynamic, Purpose, First Trust, Forall Core et Picton Mahoney ont également présenté de nouveaux FNB, avec des stratégies basées sur les options, des FNB sectoriels et des FNB gérés activement.

Depuis le début de l’année, les FNB canadiens ont dépassé le précédent record annuel d’entrées nettes établi en 2021. Les FNB d’actions représentent plus de la moitié des créations nettes avec 36,8 G$ de créations nettes. Les FNB de titres à revenu fixe en accumulent 21,8 G$.

Pour les 11 premiers mois de 2024, BMO, RBC iShares et Vanguard prennent la tête des créations nettes, avec 15,3 G$, 14 G$ et 12 G$ respectivement. Ils sont suivis par Fidelity (5,2 G$), TD (4 G$) et Global X (2,9 G$).

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Les défis des FNB de cryptoactifs https://www.finance-investissement.com/edition-papier/guide-des-fnb/les-defis-des-fnb-de-cryptoactifs/ Tue, 15 Oct 2024 04:14:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103390 Des occasions existent à long terme, malgré les récents rachats nets.

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Le Canada a été le premier pays à lancer des fonds négociés en Bourse (FNB) de cryptoactifs, en mettant sur le marché des FNB de bitcoins et d’ether en 2021.

Trois ans plus tard, les fonds sont encore extrêmement volatils, mais les émetteurs sont convaincus que ces FNB constituent une occasion à long terme pour les investisseurs. Ils s’attendent également à ce que les fonds — et les cryptoactifs en général — soient de plus en plus populaires.

« À mesure que la connaissance de ces produits évolue et à mesure que la connaissance des cryptoactifs commence à évoluer […] le sentiment de confiance s’installe », affirme Geraldo Ferreira, responsable des produits de placement à Gestion mondiale d’actifs CI, à Toronto.

La plupart des FNB de cryptoactifs suivent le cours d’une cryptomonnaie donnée, comme le bitcoin ou l’ether, en détenant l’actif lui-même. Ils offrent aux investisseurs un moyen plus simple d’investir dans les cryptoactifs sans avoir à acheter directement et à stocker eux-mêmes ces actifs numériques, mais il faut également tenir compte des frais de gestion.

« La détention de FNB de cryptoactifs pourrait être coûteuse : bon nombre facturent un ratio de frais de gestion de plus de 1 % au Canada, ce qui est à la limite supérieure du spectre selon les normes des FNB », prévient Tiffany Zhang, vice-présidente de la recherche et de la stratégie des FNB à Banque Nationale Marchés financiers, à Toronto.

Il existe également des FNB de cryptoactifs dont l’actif sous-jacent est constitué de contrats à terme sur ces actifs, comme le bitcoin et l’ether. Au Canada, ces derniers FNB ont été moins populaires, les investisseurs préférant les FNB de cryptoactifs « en détention physique ».

Les fonds ont suivi une trajectoire sinueuse.

Peu après leur lancement, environ six milliards de dollars (G$) ont été investis dans les FNB de cryptoactifs cotés en Bourse au Canada. Toutefois, le marché baissier de 2022 a entraîné une baisse de 80 % des cours de cette catégorie d’actifs, ce qui a mis en difficulté les FNB offrant une exposition aux cryptoactifs, explique Tiffany Zhang.

« Les actifs sont demeurés solides malgré la baisse des cours, peut-être parce que les pertes étaient trop lourdes et trop rapides à cristalliser, et que de nombreux investisseurs auraient pu traiter ces investissements comme une perte », dit-elle.

« Ce n’est que récemment que ces tout premiers investisseurs canadiens dans les FNB de cryptoactifs ont commencé à dégager des bénéfices au bout de trois ans. »

De plus, comme l’a rapporté la Financière Banque Nationale, la demande en FNB de cryptoactifs cotés en Bourse au Canada a chuté et ces FNB ont subi des rachats totalisant 432 millions de dollars (M$) les huit premiers mois de 2024. Il est possible qu’une partie de ces rachats soit passée à leurs équivalents américains nouvellement cotés en Bourse, car les FNB de bitcoins « en détention physique » ont été lancés aux États-Unis en janvier, suivis par les FNB d’ether du même type en juillet.

Toutefois, la banque a noté que le nombre de rachats des FNB de cryptoactifs cotés en Bourse au Canada a « diminué récemment et que certains produits ont même enregistré des créations nettes ces derniers mois ». Les fonds ont récolté 102 M$ en entrées en août.

Au 31 août, les FNB de cryptoactifs représentaient 5,5 G$, soit 1,1 % de l’actif total du secteur des FNB au Canada.

Vlad Tasevski est chef de la gestion d’actifs, Institutions et investisseurs à Purpose Investments, à Toronto, l’un des premiers émetteurs de FNB de cryptoactifs. Son entreprise offre cinq FNB de cryptoactifs au total, dont deux FNB de bitcoins, deux FNB d’ether et un FNB de jalonnement d’ether.

Selon lui, les actifs des FNB de cryptoactifs vont croître à moyen et à long terme, et il y aura des occasions d’investissement dans les cryptoactifs « dont nous ne sommes même pas conscients actuellement ».

« Ce sont encore des expositions extrêmement volatiles, [et] ce, parce que le secteur en est à ses débuts, estime-t-il. Mais d’après nous, c’est quelque chose qui subsistera à long terme. »

Une enquête de la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO) réalisée en 2023 a montré que le nombre de Canadiens intéressés à détenir des cryptoactifs a diminué, tout comme le nombre de conseillers qui les recommandent. L’enquête mentionne la volatilité comme la principale raison de cette diminution. Ce sondage mené auprès de 2 360 Canadiens a établi que 10 % d’entre eux possédaient des cryptoactifs en 2023, soit une baisse par rapport à 13 % en 2022.

Vlad Tasevski reconnaît que les FNB de cryptoactifs ne conviennent peut-être pas à tout le monde, mais il invite les investisseurs à y porter attention néanmoins.

« Au minimum, ils devraient examiner [les cryptoactifs] de près pour vraiment comprendre ce qu’ils apportent et quels en sont les avantages. Au fil du temps, nous verrons de plus en plus d’applications liées aux cryptoactifs dans le monde des affaires. »

De la même manière, Geraldo Ferreira considère les cryptoactifs comme une catégorie d’actifs volatile mais émergente et s’attend à ce que davantage de FNB offrant une exposition aux cryptoactifs soient lancés. Son entreprise, Gestion mondiale d’actifs CI, offre un FNB Multi-crypto, un FNB de bitcoins, un FNB d’ether et un FNB chaîne de blocs ainsi que des fonds communs de placement de bitcoins et d’ether.

« À mesure que le marché de ces autres cryptoactifs commence à prendre de l’expansion, il pourrait y avoir d’autres possibilités pour que nos régulateurs et les régulateurs américains approuvent l’offre de ces cryptoactifs par l’intermédiaire d’un outil de type FNB », note-t-il.

« Nous n’en sommes qu’aux premiers stades. »

Se référant à ce que les Canadiens ont appris sur les FNB de cryptoactifs au cours des trois dernières années, Andrew Clee, vice-président, Produits à Fidelity Investments Canada, à Toronto, affirme que ces fonds vont perdurer. Son entreprise offre un FNB de bitcoins et un FNB d’ether, et inclut une allocation en cryptomonnaies dans ses FNB tout-en-un.

Andrew Clee ajoute que l’approbation des FNB de bitcoins et des FNB d’ether par la U.S. Securities and Exchange Commission (SEC) cette année légitime cette catégorie d’actifs et en étend l’accès.

« Ce que nous avons appris de plus important, c’est que le niveau de connaissance des investisseurs s’est énormément amélioré depuis 2021 en ce qui concerne les caractéristiques de cette catégorie d’actifs et son fonctionnement. La décision par la SEC et par la CVMO d’autoriser ces fonds ne fait que confirmer la viabilité de cette catégorie d’actifs. »

Les tendances des cours des cryptoactifs sont difficilement prévisibles parce qu’elles sont fortement influencées par les opinions des investisseurs et sont soumises aux risques réglementaires. En juin dernier, Tiffany Zhang et son équipe notaient que « les FNB de chaîne de blocs et de cryptominage ont enregistré des rendements élevés au mois de juin, malgré le fait que les rendements des cryptoactifs sous-jacents restent anémiques. Cette différence est étonnante, étant donné la forte corrélation historique entre les rendements des FNB de cryptominage et ceux des cryptoactifs. »

L’optimisme suscité par l’intelligence artificielle (IA) semble être le moteur de la récente reprise des cours des actions de cryptominage. « Alors que les affaires de cryptominage deviennent moins payantes compte tenu de leur niveau de risque toujours spéculatif, de nombreuses entreprises de ce secteur naissant ont commencé à fournir des services de centres de données aux start-up de l’IA, cherchant une source plus sûre et plus stable de revenus grâce à leurs racks de puissance de calcul. »

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Hausse de la cote de risque d’un fonds Purpose https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/hausse-de-la-cote-de-risque-dun-fonds-purpose/ Wed, 04 Sep 2024 11:48:35 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102622 PRODUITS – En raison de la méthode de classification normalisée des risques.

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Le 28 août dernier, Investissements Purpose a haussé la cote de risque de l’un de ses fonds en raison de la mise en œuvre de la méthode de classification normalisée des risques conformément au Règlement 81-102 sur les Fonds d’investissement.

La cote de risque du Fonds de croissance d’actions structuré Purpose est passée de « faible à moyen » à « moyen ».

À noter que ce changement ne modifie en aucun cas les objectifs de placement, les stratégies ou la gestion du fonds.

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Les investisseurs doivent se préparer à une nouvelle volatilité des marchés https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-investisseurs-doivent-se-preparer-a-une-nouvelle-volatilite-des-marches/ Wed, 28 Aug 2024 11:36:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102518 « La seule certitude est l’incertitude », déclare un gestionnaire de portefeuille.

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Le mois a été mouvementé pour les investisseurs, les marchés ayant atteint des niveaux plancher effrayants avant de récupérer leurs pertes.

« C’est un peu un cliché sur le marché maintenant, mais je pense que la seule certitude est l’incertitude », affirme Nick Mersch, gestionnaire de portefeuille associé chez Purpose Investments à Toronto, lors d’une entrevue.

Au début du mois, un rapport sur la croissance de l’emploi aux États-Unis plus faible que prévu a ravivé les craintes d’un ralentissement soudain de la plus grande économie du monde. Les actions américaines ont alors fortement chuté, les indices S&P 500, Dow Jones et Nasdaq enregistrant le 5 août leur plus forte baisse en une journée depuis environ deux ans.

Dans le même temps, la décision de la Banque du Japon de relever les taux d’intérêt à des niveaux inégalés depuis 15 ans a entraîné un dénouement du « carry trade » du yen, qui consiste pour les investisseurs à emprunter dans des devises à faible taux d’intérêt pour investir dans des actifs à haut rendement. Le 5 août, le Nikkei 225, l’indice de référence du Japon, a ainsi chuté de 12 %, sa pire chute en une journée depuis 1987.

Le lendemain, l’indice composite S&P/TSX a également reculé, rejoignant la déroute des marchés boursiers mondiaux, qui s’est déroulée pendant un jour férié au Canada.

Au cours de cette débandade, l’indice de volatilité Cboe (VIX), la jauge de l’anxiété des investisseurs la plus observée à Wall Street, a enregistré sa plus forte hausse intrajournalière le 5 août, atteignant 65.

« Les événements survenus au cours du mois dernier ont été de véritables montagnes russes », observe Nick Mersch.

Le calme est plus ou moins revenu.

Le VIX s’est rapidement replié après son bond du début du mois d’août ; il a ouvert à 16,25 mercredi. La Banque du Japon a déclaré qu’elle adopterait une approche plus prudente en matière de relèvement des taux d’intérêt après le récent effondrement des marchés mondiaux. De plus, les récentes données économiques américaines ont contribué à renforcer l’optimisme.

Kevin McCreadie, PDG et directeur des investissements de la Société de gestion AGF, estime que le pire de la correction du marché serait derrière nous, étant donné la force du rebond des marchés boursiers américains, mais il prévient qu’il pourrait y avoir des effets persistants.

« Nous pensons qu’un grand nombre des questions qui ont contribué à la chute des cours ne sont toujours pas résolues, malgré les mouvements contraires des marchés boursiers », écrit Kevin McCreadie dans une analyse publiée le 21 août.

Nick Mersch partage le même sentiment. Il cite les données économiques, les décisions des banques centrales en matière de taux d’intérêt, les conflits géopolitiques et le commerce de l’intelligence artificielle « qui gonfle et redescend » parmi les facteurs qui créent un environnement macroéconomique incertain.

« Attendez-vous à beaucoup de volatilité au cours des prochains mois », prévient Nick Mersch.

Face à cette volatilité, Nick Mersch encourage la révision des portefeuilles.

« Il est très important pour de nombreux investisseurs, lors de ces périodes, de prendre du recul, de vérifier leurs notes, leur thèse, les fondamentaux de ces entreprises », soutient-il.

« L’un des moyens de se rassurer est de vérifier à nouveau sa thèse et de se demander si les tendances fondamentales de la croissance sont en sa faveur. »

Les investisseurs doivent également être conscients du niveau de risque qu’ils sont prêts à prendre, affirme Nick Mersch.

« Supposons que vous souhaitiez prendre neuf unités de risque — vous voulez être en quelque sorte à 90 % en position longue dans votre portefeuille. Et quand il y a des périodes où certains de ces multiples semblent un peu étirés […] vous pourriez vouloir retourner à la planche à dessin pour réduire le risque dans ces positions », déclare-t-il.

Nick Mersch conseille également de considérer les « secteurs mal-aimés du marché » en période de volatilité, tels que les services publics, l’immobilier et les sociétés de placement immobilier, qui ont été affectés par la hausse des taux d’intérêt, mais qui connaîtront probablement une croissance dans la période de baisse des taux à venir, ainsi que les actions de petite capitalisation.

« Retournez dans certains de ces secteurs peu aimés et sous appréciés du marché. Voyez si vous pouvez y trouver de la valeur », propose l’expert.

Et lorsque l’on assiste à une capitulation massive et à un effondrement des actions des grandes capitalisations, telles que les principaux acteurs de l’IA, Nick Mersch affirme qu’« il est peut-être temps de revenir à ses fondamentaux et de chercher un point d’entrée ».

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Ce qui se serait passé lundi sur les marchés https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/ce-qui-se-serait-passe-lundi-sur-les-marches/ Thu, 08 Aug 2024 15:56:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102181 Les carry trades sont probablement en cause, selon un analyste.

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Alors que la plupart se demandent encore ce qui s’est passé ce jour-là, Craig Basinger, stratège en chef des marchés chez Purpose Investments, s’est penché sur la question.

Selon lui, la volatilité qui a entraîné la chute des marchés d’actions lundi dernier ressemble à un dénouement très rapide de carry trade, appelé en français une opération spéculative sur écart de rendement, une stratégie très populaire.

Qu’est-ce qu’un carry trade ?

Un carry trade, explique-t-il, consiste à emprunter dans un pays où les taux d’intérêt sont bas pour l’investir dans un pays offrant des rendements plus élevés.

Ainsi, un investisseur pourrait vendre à découvert une obligation japonaise, convertir ses yens en dollars américains, puis utiliser ces dollars pour acheter des obligations du Trésor américain ou des actions américaines.

Cette stratégie peut contribuer à affaiblir la valeur du yen tout en renforçant celle du dollar américain et des actifs financiers américains offrant des rendements plus élevés, comme l’explique Craig Basinger.

Lorsque les taux d’intérêt ont augmenté dans la plupart des juridictions à partir de 2022, y compris aux États-Unis, et que les taux d’intérêt sont restés bas au Japon, la stratégie du carry trade était lancée ! Les investisseurs ont alors emprunté au Japon à des taux très bas pour investir aux États-Unis, que ce soit dans des bons du Trésor ou sur le marché boursier américain.

Lorsque le carry trade est défait, le processus inverse se produit : l’investisseur vend les titres américains à rendement élevé, convertit les dollars en yens, et rachète les obligations japonaises précédemment vendues à découvert. Cette série de transactions entraîne une appréciation du yen, une dépréciation du dollar, et une baisse des titres générateurs de rendements élevés.

Que s’est-il passé ?

Ces transactions seraient l’une des causes de la chute des marchés lundi. L’auteur de la note estime que certains indices laissent croire qu’un grand nombre d’investisseurs ont probablement voulu inverser un carry trade au même moment.

Un carry trade est en fait prendre une position vendeur sur le yen. Le yen est resté relativement stable, à 110 yens pour un dollar, pendant des années, jusqu’à ce que la Réserve fédérale (Fed) commence à relever ses taux, tandis que la Banque du Japon maintenait les siens autour de zéro.

Le yen a ensuite continué de se déprécier, passant de 110 yens pour un dollar en mars 2022 à 160 yens pour un dollar en juillet dernier.

Craig Basinger considère cela comme une dévaluation significative d’une monnaie majeure sur une période relativement courte.

Pour ceux qui ont utilisé le carry trade, cette situation a augmenté la rentabilité. En empruntant en yens, dont la valeur était en baisse, les investisseurs pouvaient réaliser des gains plus importants sur le différentiel de rendement et sur la devise elle-même, rendant la stratégie encore plus lucrative.

Maintenant, il semble qu’il y ait eu une bousculade vers la sortie, observe-t-il.

Au cours des deux dernières semaines, le yen est passé de 162 à 144 yens pour un dollar, les plus fortes hausses quotidiennes ayant été enregistrées lors des dernières séances.

Personne ne semble avoir une idée de ce qui a déclenché cette appréciation apparente, si ce n’est peut-être la faiblesse des données économiques américaines qui a augmenté les attentes de réduction des taux de la part de la Fed. Ainsi, la rentabilité du carry trade commencerait à diminuer.

Pourquoi s’agit-il d’un dénouement rapide des positions de carry trade ?

Pour Craig Basinger, trois indices laissent croire qu’il s’agit d’un dénouement rapide de carry trade :

  1. Le yen s’est beaucoup apprécié, très rapidement, sans véritable raison économique.
  2. Le dollar américain était en baisse le lundi 5 août. On pourrait penser qu’au cours d’une telle journée d’aversion au risque, le dollar américain, souvent considéré comme une monnaie refuge, aurait augmenté. Ce n’est pas le cas, car les gens vendaient des dollars américains pour couvrir leurs positions vendeurs sur le yen.
  3. La semaine dernière, avec des données économiques plus faibles, les rendements obligataires américains ont continué de baisser. Lors d’une grosse journée d’aversion au risque comme le 5 août, on pourrait penser que les rendements vont baisser… ce qui n’est pas le cas. En fait, les rendements les plus courts ont augmenté. Le dénouement des positions longues de leur carry trade ont amené les gens à vendre des bons du Trésor.

Si d’autres éléments peuvent aussi entrer en ligne de compte, la question la plus importante, selon le stratège en chef des marchés chez Purpose Investments, n’est pas vraiment de savoir pourquoi cela s’est produit, mais bien de savoir ce qui se passera ensuite.

À quoi s’attendre ?

Les grands mouvements de marché comme celui-ci exposent souvent ceux qui ont trop d’effet de levier. Et il est difficile de déterminer quelle a été l’ampleur du carry trade. Certains estiment qu’il est à moitié dénoué, mais c’est vraiment difficile à dire, pense Craig Basinger.

La bonne nouvelle, d’après lui, c’est qu’à moins que ce « carrymageddon » ne se propage pour causer d’autres dommages ou saigne l’économie réelle, cela pourrait s’avérer être une occasion d’achat.

Si tout le monde est devenu plus conscient que la croissance économique du début de 2024 a ralenti, il semble trop tôt pour s’inquiéter au sujet d’une éventuelle récession.

« Nos indicateurs de cycle de marché ont légèrement baissé, mais ils restent corrects », écrit-il.

Si l’économie continue de croître, même à un rythme plus lent, une correction peut représenter une opportunité intéressante. Cependant, il est crucial de choisir le bon moment pour en profiter, et les données disponibles à cet égard sont plutôt partagées.

Deux indicateurs fiables ont signalé des opportunités d’achat lundi : le pic de l’indice de volatilité VIX et le fait que l’indice de force relative (RSI) du S&P 500 ait franchi la barre des 30.

Au cours des 30 dernières années, observe-t-il, cette combinaison a constitué un signal très fiable, la plus grande exception étant en 2008.

Donc, à moins de penser que le système financier est au bord de l’effondrement, ce signal de lundi semble encourageant, fait valoir l’analyste.

La voie de la prudence

Pour le stratège en chef des marchés chez Purpose Investments, la diversification et les portefeuilles bien construits demeurent la voie à suivre, la prudence s’imposant.

Selon lui, la volatilité des marchés au second semestre de 2024 s’avérera beaucoup plus difficile qu’au premier semestre.

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Les FNB Bitcoin transforment encore un terrain hautement spéculatif https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-bitcoin-transforment-encore-un-terrain-hautement-speculatif/ Wed, 17 Jul 2024 09:57:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101891 Ainsi que le champ des monnaies numériques.

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Un récent recul du prix du Bitcoin après une montée vertigineuse à plus de 70 000 dollars américains ($ US) n’a pas calmé les ardeurs spéculatives autour de la cryptomonnaie, une spéculation désormais propulsée par les FNB Bitcoin.

En janvier 2023, il y a seulement un an et demi, le prix du Bitcoin a chuté en catastrophe en moins de deux mois à 16 291 $ US après son sommet historique de novembre 2022 à 65 466 $ US. Guère décontenancés, investisseurs et spéculateurs n’ont prix que quatre mois avant de le faire doubler à presque 30 315 $ US, avant qu’il ne redescende temporairement autour de 26 000 $ US.

Puis, en novembre dernier, le « token » virtuel a entrepris une escalade verticale jusqu’à un sommet de 71 333$ à la fin de mars 2024. À présent, les analystes n’attendent que le moment où le récent recul incitera les investisseurs à faire surgir la cryptomonnaie au-dessus de la barre des 70 000 $ US.

Les FNB élargissent le champ des monnaies numériques

Les lancements des premiers FNB Bitcoin en février 2021 au Canada (Purpose Bitcoin ETF, BTCC) et en octobre 2021 aux États-Unis (ProShares Bitcoin Strategy Fund, BITO) sont en train de transformer le secteur estime la société londonienne Nickel Digital Asset Management (NDAM). Un sondage de la firme auprès de gestionnaires de fonds partout dans le monde qui gèrent un total de 1,7 billion d’actifs montre que 77% d’entre eux s’attendent à ce que l’afflux de fonds dans ces FNB s’accroisse au cours des 12 prochains mois, 13% d’entre eux prévoyant une hausse « dramatique ».

Ils perçoivent de nombreux avantages à ces FNB, notamment des frais réduits et une liquidité accrue tout en évitant aux investisseurs institutionnels la complexité et les risques de la détention fiduciaire. De plus, tous jugent que l’adoption étendue des FNB Bitcoin accroît les pressions sur les organismes de règlementation pour l’établissement de cadres et de définitions standardisées.

Évidemment, tout en rendant le marché des cryptomonnaies immédiatement accessible aux investisseurs de détail, les investisseurs institutionnels y trouveront leur compte en ayant recours à ces titres pour prendre diverses positions tactiques. Cependant, constate NDAM, chez les grands investisseurs institutionnels, la voie privilégiée pour accéder aux cryptoactifs demeure celle des fonds de couverture d’arbitrage.

Un produit bicéphale

En attendant, Bitcoin poursuit sa course en forme de montagnes russes. The Currency Analytics propose un coup d’œil qui peut aider à comprendre ce parcours… schizophrénique. Car, Bitcoin est perçu à la fois comme un actif de croissance à risque (risk-on asset) et un actif défensif (risk-off) traditionnel voisin de l’or. Ces deux catégories d’actifs ont traditionnellement été mutuellement exclusives, fait ressortir l’auteur.

Bitcoin introduit toutefois un paradigme qui remet en question cette distinction. « Sa technologie révolutionnaire et sa nouveauté encouragent le risque, écrit l’auteur, tandis qu’en tant qu’actif monétaire, sa rareté absolue et son rôle de ‘titre au porteur’ constituent un frein au risque, brouillant ainsi la distinction traditionnelle. Le bitcoin présente un paradoxe intéressant : grâce à ses fondements technologiques révolutionnaires, il peut agir comme une couverture efficace contre l’incertitude économique, ce qui peut entraîner une croissance exponentielle. »

Cependant, dans une autre étude, on signale un développement dont les conséquences restent à repérer. En effet, la quantité d’unités Bitcoin oscille autour de 19,7 millions, à seulement 6,5% de son plafond ultime et absolu de 21 millions. Récemment, la croissance dans l’approvisionnement a été coupée de moitié, passant d’un rythme annuel de 1,8% à 0,9%. Reste à voir si cet état de fait suscitera une plus grande frénésie spéculative ou invitera à plus de circonspection.

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Un nouveau FNB de jalonnement Ether https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/un-nouveau-fnb-de-jalonnement-ether/ Wed, 10 Jul 2024 11:39:35 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101459 PRODUITS – Investissements Purpose lance le FNB Purpose Ether Staking Corp.

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Investissements Purpose lance le FNB Purpose Ether Staking Corp. Anciennement connu sous le nom Ether Capital Corporation suite à l’approbation du vote pour la conversion d’Ether Capital en fonds négocié en Bourse (FNB) géré par Purpose et de la réalisation de la transaction associée.

« Nous avons toujours été enthousiastes à l’égard de l’éther et de ce que représentent la technologie et l’écosystème. C’est ce qui nous a amenés à appuyer la création d’Ether Capital en 2018 afin de fournir aux investisseurs un moyen sûr et transparent d’investir dans l’éther et de participer au jalonnement, affirme Som Seif, fondateur et chef de la direction de Purpose. À l’origine, la structure d’entreprise était la meilleure option ; maintenant nous croyons qu’un FNB est la plus efficace. Nous sommes convaincus que la conversion d’Ether Capital en FNB offrira une structure améliorée qui permettra aux investisseurs de continuer à obtenir une exposition à cet actif excitant avec une exécution de jalonnement solide. »

Afin d’exposer les investisseurs à l’éther et aux récompenses du jalonnement du réseau d’éther, le FNB se reposera sur une technologie de jalonnement exclusive.

Le jalonnement d’Ether est le processus par lequel les détenteurs s’engagent à participer au consensus du réseau Ethereum en détenant et en immobilisant de l’Ether, ce qui soutient les opérations du réseau et permet de recevoir des récompenses.

Traditionnellement, le jalonnement implique la détention d’au moins 32 Éthers et une période de blocage. Toutefois, le FNB permet aux investisseurs de profiter des avantages du jalonnement avec une barrière à l’entrée beaucoup plus basse. Grâce au FNB, les investisseurs peuvent participer au jalonnement avec un montant d’investissement réduit tout en bénéficiant de la liquidité quotidienne.

Initialement, Investissements Purpose prévoit jalonner jusqu’à 50 % du solde du FNB en éther.

« Il s’agit d’une étape importante dans notre mission qui consiste à diriger et à démocratiser l’accès à l’espace des actifs numériques, déclare Vlad Tasevski, responsable de la gestion d’actifs des institutions et des investisseurs chez Purpose. En utilisant les capacités de jalonnement évoluées développées par Ether Capital et en travaillant avec nos partenaires dépositaires de Gemini à l’élaboration d’un cadre de jalonnement de FNB de qualité institutionnelle, nous fournissons aux investisseurs un outil puissant qui allie les avantages du jalonnement à la surveillance, à la transparence et à la liquidité robustes qu’offre une structure de FNB. C’est un autre pas en avant dans notre mission qui consiste à offrir des moyens sûrs et faciles d’accéder aux actifs numériques. »

À noter que Investissements Purpose renoncera aux frais de gestion du FNB pour le premier trimestre se terminant le 17 septembre 2024.

Le actions du FNB Purpose Ether Staking Corp. se négocient à la Bourse Cboe Canada depuis le 17 juin sous le symbole ETHC.B.

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FNB d’actif réel pour diversifier les portefeuilles des clients https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-dactif-reel-pour-diversifier-les-portefeuilles-des-clients/ Wed, 10 Apr 2024 10:16:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100122 FOCUS FNB – Le rendement issu des taux réglementés peut offrir une marge de sécurité aux investisseurs.

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Ces dernières années, la patience et la régularité ne sont pas sorties gagnantes de la course aux rendements mondiaux, les actions de croissance des méga capitalisations ayant pris le dessus. Raison de plus pour envisager des stratégies complémentaires aux marchés mondiaux à forte composante technologique, selon l’avis de certains gestionnaires de fonds.

L’une de ces alternatives consiste à mettre l’accent sur les « actifs réels ». Il s’agit d’industries ou de secteurs tels que les matériaux, l’énergie, les services publics, les infrastructures et l’immobilier. Selon le gestionnaire de portefeuille, un fonds d’actifs réels peut également être exposé directement à l’or, au pétrole ou à d’autres matières premières.

« Les valorisations deviennent très élevées dans le secteur technologique et les investisseurs commencent à regarder ailleurs pour élargir leur horizon, constate Chris Cullen, premier vice-président et responsable des fonds négociés en Bourse (FNB) chez Brompton Funds, une société basée à Toronto. Nous considérons les actifs réels comme une solution naturelle ».

Le Brompton Sustainable Real Assets Dividend ETF fait partie d’une poignée de FNB qui, par leur nom et leur mandat, investissent dans des sociétés ayant d’énormes investissements dans des actifs physiques tels que des centrales électriques, ou qui ont accès à d’importants gisements de ressources naturelles.

Certains types de sociétés d’actifs immobiliers disposent d’un « fossé » autour de leurs activités qui rend la concurrence très coûteuse, explique Chris Cullen. Par exemple, « si vous deviez lancer une entreprise de télécommunications à partir de rien et essayer de construire l’infrastructure, nous parlons de milliards et de milliards de dollars ».

Les taux de rendement réglementés peuvent également offrir une marge de sécurité aux investisseurs dans des entreprises telles que les services publics et les oléoducs, si leurs contrats contiennent des clauses d’inflation.

Parmi les autres fonds de ce type, citons le Purpose Diversified Real Asset Fund, qui investit à la fois dans des actions et des matières premières, et qui est fortement axé sur les industries liées à l’agriculture, ainsi que le Mandat privé d’actif réel mondial CI, dont la pondération est de 50 % pour l’infrastructure et de 50 % pour l’immobilier.

La série de FNB sur les actifs réels d’Investissements Russell utilise quant à elle une stratégie multigestionnaire. Son portefeuille était récemment composé de 41 % d’immobilier, 35 % d’infrastructures, 15 % d’un fonds d’obligations à rendement réel (indexées sur l’inflation) et le reste d’un fonds indiciel de matières premières.

La plus récente offre de FNB d’actifs réels est le Fonds d’actifs réels mondiaux AGF, qui est devenu disponible en tant que série de FNB le 27 février. Auparavant, le fonds était une stratégie de métaux précieux et de ressources naturelles. Il a élargi son mandat en avril 2019 pour englober les sociétés associées aux actifs réels.

« L’idée était de créer un produit capable de fournir des rendements positifs significatifs tout au long du cycle [économique], tout en offrant la protection nécessaire pendant les périodes d’inflation élevée ou croissante, ou pendant les périodes de stagflation combinées à une récession », résume Steve Bonnyman, vice-président, gestionnaire de portefeuille et responsable de la recherche sur les actions auprès de la société torontoise Placements AGF.

Steve Bonnyman, qui gère les portefeuilles mondiaux d’actifs réels d’AGF, rapporte que la pondération cible du fonds est de 90 % d’actions et de 10 % de titres à revenu fixe.

La partie obligataire se compose principalement de titres émis par les d’entreprises dont les activités sont conformes au mandat du fonds en matière d’actions.

Récemment, les actions étaient fortement concentrées : 43 % dans les valeurs énergétiques et 29 % dans le secteur des matériaux, ce qui constitue un retour en arrière par rapport au mandat initial d’AGF en matière de ressources. Il s’agit d’un changement tactique qui a porté ses fruits avec la hausse des prix des matières premières.

Pour élaborer le portefeuille, Steve Bonnyman et ses collègues font des prévisions et des hypothèses macroéconomiques et utilisent des filtres pour les critères quantitatifs, fondamentaux et techniques.

« Tout ce qui apparaît comme ayant des biais positifs à travers ces trois [filtres] devient ce que nous appelons notre univers tactique, dit-il. Nous recherchons vraiment des titres mal évalués. Et ces titres peuvent être mal évalués et identifiés de diverses manières. »

L’équipe d’AGF, dont fait partie le gestionnaire de portefeuille Jeff Kay, utilise également de manière sélective les options d’achat couvertes, les contrats à terme sur matières premières et les métaux précieux. « Lorsque nous investissons dans l’or, nous pouvons aller et venir entre les actions et les métaux, en fonction du meilleur rapport risque/rendement », explique Steve Bonnyman.

Pour les investisseurs, Steve Bonnyman ne considère pas le fonds comme tactique par nature, car il est difficile de prévoir les tendances du marché. « La façon dont nous avons construit ce fonds, la structure qui l’entoure, est conçue pour garantir une expérience positive tout au long du cycle. »

Depuis l’élargissement de son mandat, le fonds a produit des rendements positifs chaque année civile depuis 2019. Les rendements ont varié de 0,6 % en 2020 à 16,9 % un an plus tard.

Le FNB d’actifs réels de Brompton est axé sur les actions et ne détient pas de matières premières ou de contrats à terme sur matières premières. Toutefois, il comporte un élément de revenu : l’équipe d’investissement, dirigée par la directrice des investissements Laura Lau, vendra généralement des options d’achat couvertes sur 15 à 30 % des actifs du portefeuille.

En conséquence, le rendement de distribution récent du FNB était de 4,8 %. « Beaucoup de gens recherchent ce type de revenu, en particulier les personnes âgées qui sont à la retraite », affirme Chris Cullen.

Le processus d’investissement de Brompton intègre une analyse descendante pour déterminer les types de secteurs d’actifs immobiliers à privilégier. Récemment, l’exposition la plus importante du FNB était de 38 % dans le secteur industriel, suivi de 23 % dans le secteur de l’énergie et de 19 % dans celui des services publics.

Selon Chris Cullen, l’équipe de Brompton recherche des entreprises ayant un effet de levier suffisant pour générer des flux de trésorerie et couvrir leurs coûts d’emprunt.

Les gestionnaires de Brompton recherchent également des opérateurs efficaces qui occupent une position dominante dans leur secteur, disposent d’avantages par rapport à leurs concurrents et ont des possibilités de croissance. « Et ils sont à la recherche de bonnes affaires, de prix corrects », précise Chris Cullen.

En outre, étant donné que le FNB Brompton se positionne comme un fonds « durable », il sélectionne des sociétés ayant des scores ESG (environnement, social et gouvernance) plus élevés dans les secteurs générateurs de carbone, comme le pétrole et le gaz. « De nombreuses sociétés d’oléoducs et de gazoducs ont des programmes de capture du carbone, par exemple », précise Chris Cullen.

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