Placements Mackenzie – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 10 Apr 2024 15:03:35 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Placements Mackenzie – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Le taux directeur reste inchangé https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-taux-directeur-reste-inchange/ Wed, 10 Apr 2024 14:41:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100198 La Banque du Canada confirme son intention de poursuivre sa politique de resserrement quantitatif.

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C’est sans surprise que la Banque du Canada (BdC) a maintenu le taux cible du financement à un jour à 5 %. Le taux directeur demeure ainsi à son niveau actuel, ce qui correspond aux prévisions de la plupart des analystes.  « La Banque du Canada devrait maintenir son taux directeur à 5%, où il se trouve depuis juillet 2023 », écrivait Banque Nationale Marchés financiers (BNMF) dans son bulletin hebdomadaire le 5 avril.

La BdC s’attend toutefois à une reprise de la croissance économique en 2024.

« La forte progression de la population fait augmenter la demande des consommateurs et l’offre de main-d’œuvre, et les dépenses des ménages devraient se redresser durant l’année. Les dépenses publiques contribuent aussi à l’expansion, et la vigueur de l’économie américaine soutient les exportations canadiennes », a expliqué Tiff Macklem, le gouverneur de la Banque du Canada.

« Dans l’ensemble, nous prévoyons une croissance du PIB au Canada de 1,5 % cette année, et d’environ 2 % en 2025 et 2026. Ce renforcement de l’économie permettra à l’offre excédentaire de se résorber peu à peu tout au long de 2025 et au début de 2026 », a ajouté le dirigeant de la banque centrale lors de ses déclarations préliminaires relatives au dépôt du Rapport sur la politique monétaire, qui s’est déroulé également ce 10 avril.

La BdC s’attend aussi à ce que l’inflation mesurée par l’indice des prix à la consommation (IPC) soit près de 3 % dans la première moitié de 2024, et passe sous la barre des 2½ % dans la seconde moitié de l’année afin d’atteindre la cible de 2 % en 2025.

Vers une baisse du taux directeur ?

Tiff Macklem se dit satisfait des données observées. Il précise toutefois, à l’intention de ceux qui se demandent ce qu’il faudra pour convaincre la BdC qu’il est temps de diminuer le taux directeur, « nous voulons voir le mouvement se poursuivre pour être certains que les progrès vers la stabilité des prix vont durer. La nouvelle baisse de l’inflation fondamentale est très récente. Nous voulons être sûrs que ce n’est pas juste une baisse temporaire. »

La BdC confirme donc son intention de continuer de surveiller de près l’évolution de l’inflation fondamentale au cours des mois à venir, plus spécialement les indicateurs de la trajectoire de l’inflation, la croissance des salaires et les pratiques d’établissement des prix des entreprises afin de nourrir sa réflexion.

« Pendant quelques mois au premier semestre de l’année dernière, la Banque du Canada a penché en faveur de réductions de taux dans ses communications, avant de brusquement revenir sur sa position et de relever deux fois ses taux au cours de l’été. En conséquence, sa crédibilité a été clairement atteinte. La Banque du Canada a montré aujourd’hui que les cicatrices de cette expérience sont encore fraîches, en refusant d’ouvrir la porte à des baisses de taux dans un avenir proche. La Banque ne signalera pas de baisse de taux avant d’être prête à les réduire à cent pour cent », analyse Jules Boudreau, économiste principal chez Placements Mackenzie, dans un courriel à Finance et Investissement.

Il est toutefois d’avis que les ingrédients semblent être tous réunis pour le début d’un cycle lent et progressif de réduction des taux. « L’inflation mensuelle a évolué autour de 1% annualisé ces derniers mois, l’inflation sous-jacente autour de 2%. La croissance économique a été lente, surtout si l’on tient compte de la croissance démographique. Le marché du travail signale une récession, le chômage ayant grimpé à 6,1% le mois dernier. Mais il est clair que la Banque ne le voit pas ainsi. », signale-t-il.

« Même si l’inflation a été très faible au cours des derniers mois, l’inflation en glissement annuel, à 2,8 %, reste supérieure à l’objectif. Une grande partie de ce chiffre élevé provient des chiffres d’inflation élevés du deuxième trimestre de l’année dernière. Ceux-ci dépendront du taux d’inflation d’une année sur l’autre au cours des prochains mois. Cela pourrait suffire à la Banque du Canada pour ouvrir la porte à des baisses de taux », ajoute Jules Boudreau.

« Pour cette raison, nous pensons qu’une baisse des taux en juin reste une possibilité sérieuse », avance l’économiste principal.

La prochaine date d’établissement du taux cible du financement à un jour est prévue le 5 juin.

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Lumière sur l’imposition des FNB pour les Canadiens https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/lumiere-sur-limposition-des-fnb-pour-les-canadiens/ Wed, 10 Apr 2024 10:39:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100127 FOCUS FNB – La structure même du FNB et le compte dans lequel il est détenu peuvent avoir un effet sur sa fiscalité.

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Lorsqu’un client canadien détient un fonds négocié en Bourse (FNB), celui-ci doit en comprendre la fiscalité afin d’éviter certaines mauvaises surprises. Voici un résumé de certains éléments bons à savoir pour les conseillers, basés sur une étude de Valeurs mobilières TD.

« Choisir un placement adapté à la situation fiscale d’une personne permet de maximiser les rendements après impôt », soulignent les auteurs de Valeurs mobilières TD. Ceux-ci précisent que la fiscalité est une question complexe et qu’elle dépend grandement des situations personnelles de chacun, d’où la pertinence de consulter un expert en fiscalité.

D’abord, il y a généralement deux façons pour un investisseur détenant un FNB canadien d’être imposé : soit sur les distributions versées par les FNB, soit sur les gains/pertes en capital en cas de cession de parts. Le prix de base rajusté (PBR) est utilisé pour calculer les gains ou les pertes en capital aux fins de l’impôt lorsque des parts de FNB sont vendues.

Plusieurs types de distributions

Si un client détient des parts de FNB dans des comptes enregistrés, tel qu’un REER, un FERR, un REEE, un CELI, etc., les distributions ne sont pas immédiatement imposables. Cependant, elles peuvent l’être lorsqu’elles sont retirées, selon le type de compte enregistré.

Or, si un client détient un FNB dans un compte non enregistré, il recevra des formulaires d’impôt T3 pour les FNB structurés en fiducie ou des formulaires T5 pour les FNB structurés en catégorie de société pour ses distributions imposables.

Un client peut recevoir différents types de distribution de la part d’un FNB, en fonction de la nature du revenu généré par ce fonds. Il peut s’agir de distributions de dividendes canadiens, de revenus d’intérêts canadiens, de revenus étrangers, de gains en capital, de remboursement de capital, ainsi que les distributions fantômes.

Chaque type de distribution a un traitement fiscal particulier. Attardons-nous sur certains d’entre eux qui pourraient être synonymes de surprises, bonnes ou mauvaises, pour vos clients.

Distributions fantômes : Ce sont des distributions de gains en capital qui ne se font pas en espèces, mais bien sous forme de gains en capital réinvestis. On les appelle « distributions fantômes », car les clients doivent payer une facture fiscale réelle sans avoir reçu d’argent pour le faire.

L’ampleur de ces distributions fantômes dépend de la bonne tenue des marchés financiers ainsi que du style du gestionnaire (taux de rotation du portefeuille). Dans tous les cas, pour éviter qu’un client n’ait de surprise en ce sens, son conseiller devrait l’aviser de ce risque dans les années où ces distributions peuvent être plus importantes.

La « bonne nouvelle » de ces distributions est que, après le réinvestissement, le prix de base rajusté (PBR) par part doit être augmenté pour tenir compte des distributions réinvesties. Ainsi, le PBR augmenté devrait réduire les gains en capital réalisé au moment de la vente du placement.

Revenu étranger : Lorsqu’un client investit à l’étranger par l’intermédiaire d’un FNB, il peut recevoir des dividendes et d’autres sources de revenus provenant de placements non canadiens. Dans certains cas, un client peut bénéficier du crédit pour impôt étranger en fonction de la retenue d’impôt étranger effectuée.

Dans certains cas, ce crédit d’impôt étranger ne compense pas l’impôt étranger réellement perçu sur ce placement, car celui-ci peut être à deux niveaux. L’un de ces niveaux d’impôt ou les deux peuvent donc devenir des coûts indirects découlant de la détention de placement étranger.

Sans entrer dans les détails, car le texte suivant en fait un bon résumé, il existe une exonération fiscale avantageuse lorsqu’un client canadien détient un FNB américain qui investit dans des titres américains, dans un REER ou dans un autre compte de retraite. Dans ce cas, il n’y aura pas de retenue d’impôt étranger sur ce placement.

De plus, dans un compte non enregistré, un FNB canadien qui détient des titres internationaux directement est en général considéré plus avantageux pour un client canadien par opposition à la détention d’un FNB américain qui investit directement dans des titres internationaux. Le FNB canadien est assujetti à un niveau d’impôt, qui est récupérable avec le crédit d’impôt étranger, alors qu’un FNB américain coté en Bourse similaire est assujetti à deux niveaux d’impôt, dont un seul est récupérable.

Remboursement de capital. Un client peut recevoir d’un fonds un montant qui représente la remise du capital investi. Le remboursement de capital (RC) n’est pas imposable pour l’année où il est reçu, mais entraîne une diminution du prix de base rajusté (PBR) des parts du client.

Chaque dollar de remboursement de capital reçu réduit d’autant le PBR du détenteur. Lorsque son PBR est rendu à 0, les distributions de RC supplémentaires constituent du gain en capital plutôt que du RC. À la vente des parts, les gains en capital sont calculés et imposés en fonction du PBR, le cas échéant. En clair, on crée des économies fiscales à court terme, mais on vient ainsi créer une facture fiscale de plus en plus élevée à la disposition des parts du FNB au fur et à mesure qu’on reçoit du RC.

À compter du moment où le PBR est nul, l’impact fiscal est supérieur à un fonds identique sans rendement de capital, indiquait Dany Provost, directeur planification financière et optimisation fiscale, à SFL Expertise, à Québec, dans un récent texte sur l’imposition des FNB.

« Lorsque des simulations sont faites pour comparer les deux types de fonds, toutes autres choses étant égales par ailleurs, on se rend compte qu’il existe un point de croisement des deux situations. Avant ce point, l’avantage est aux fonds avec remboursement de capital, et après, c’est l’inverse. Dans la mesure du possible, le conseiller devrait ainsi illustrer les deux situations afin de constater si, oui ou non, avec l’horizon de placement désiré, un fonds avec remboursement de capital est préférable », écrivait-il.

Dividendes canadiens. Ce sont des distributions de dividendes qui proviennent généralement des placements du FNB dans des actions de sociétés canadiennes. « Les Canadiens bénéficient de crédits d’impôt pour dividendes lorsque ceux-ci sont versés par des sociétés canadiennes imposables », lit-on dans l’étude de Valeurs mobilières TD.

Ces crédits non remboursables réduisent le montant de l’impôt dû. Il existe deux types de dividendes : les dividendes déterminés et les dividendes non déterminés, lesquels font l’objet d’un traitement fiscal différent et qui varie selon le palier d’imposition provincial ou fédéral. « Le plus souvent, les dividendes déterminés sont versés par de grandes entreprises canadiennes (y compris des sociétés ouvertes), qui paient un impôt sur les sociétés plus élevé », indique Valeurs mobilières TD.

Détention de FNB américains

Bon nombre de clients détiennent des FNB cotés à une Bourse américaine. Sans entrer dans les détails, « en règle générale, les distributions des FNB américains sont considérées comme entièrement imposables pour les investisseurs canadiens qui ont des comptes imposables et doivent être déclarées comme un revenu étranger aux fins de l’impôt », écrit Valeurs mobilières TD.

Comme pour les FNB canadiens, la cession de parts de FNB américain peut entraîner un gain ou une perte en capital pour un client canadien, dont 50 % en seront imposables.

De plus, les clients canadiens doivent composer avec les complexes règles en matière de retenue d’impôt aux États-Unis lorsqu’ils investissent dans des FNB américains, tel que présenté dans un récent texte sur les coûts cachés des distributions de Laurent Boukobza, de Placements Mackenzie.

Ventes à perte à des fins fiscales

La disposition de parts de FNB peut donner lieu à des gains et des pertes en capital, selon le cas. Une stratégie souvent mise de l’avant dans les derniers mois d’une année civile est celle de la vente à perte à des fins fiscales.

Cette stratégie consiste à « utiliser les pertes en capital dans les comptes non enregistrés pour optimiser les rendements après impôt » d’un portefeuille. « Si un investisseur a vendu un placement à un prix inférieur à son PBR, il subit une perte en capital qu’il peut utiliser pour compenser les gains en capital de l’année en cours, reporter rétrospectivement aux trois années précédentes ou reporter indéfiniment sur les années à venir », indique Valeurs mobilières TD.

Tirer profit de cette stratégie n’est pas évident et demande de bien la comprendre, ainsi que de maîtriser les règles des pertes apparentes. Le texte « Tirer profit des pertes sur placements » en explique bien les nuances. Par contre, cette stratégie n’est pas une solution miracle en soi et compte son lot de critiques, comme en fait foi le texte : « Pas une panacée, la vente à perte à des fins fiscales ».

Les complications du formulaire T1135

Si un investisseur détient certains biens étrangers, y compris des parts de FNB américains, dont le coût total est supérieur à 100 000 $, il doit déclarer ces biens sur le formulaire T1135, selon Valeurs mobilières TD. Pour éviter les écueils et complications liés au fait de remplir ce formulaire, certains clients canadiens préfèrent ainsi investir dans des FNB cotés à une bourse canadienne, car ceux-ci ne sont pas considérés comme des biens étrangers, même lorsqu’ils détiennent des actifs sous-jacents comme des actions américaines.

Gare à l’impôt successoral américain

Les droits de succession américains sont un facteur important pour les investisseurs canadiens. En effet, cet impôt s’applique selon un taux progressif sur la valeur marchande de la succession imposable du défunt et conformément à certains seuils d’exclusion, selon Valeurs mobilières TD. Les biens situés aux États-Unis, y compris les parts de FNB américains, sont généralement assujettis au calcul des droits de succession. C’est aussi le cas des biens immobiliers américains, des titres de sociétés américaines, etc.

« Soulignons que les fonds communs de placement et les FNB canadiens qui investissent dans des titres américains ne sont pas assujettis aux droits de succession américains. Par conséquent, les investisseurs canadiens peuvent éviter de verser des droits de succession américains en investissant dans des FNB canadiens qui investissent dans des titres américains », lit-on dans l’étude de Valeurs mobilières TD.

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Budget 2024 : à la recherche d’une direction https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/budget-2024-a-la-recherche-dune-direction/ Fri, 15 Mar 2024 11:50:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99479 Le gouvernement fédéral présentera son budget le 16 avril. Entre-temps, des questions fiscales essentielles, telles que l’IMR, n’ont pas encore été résolues.

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Le gouvernement fédéral pourrait faire avancer des initiatives politiques clés dans son budget 2024, telles que la révision de l’impôt minimum de remplacement (IMR), l’aide à l’épargne-retraite et les incitations fiscales pour les entreprises afin de stimuler la croissance économique.

« Nous devons faire davantage pour encourager les investissements des entreprises dans le pays », affirme Fred O’Riordan, responsable national de la politique fiscale chez Ernst & Young à Toronto. Citant la recherche scientifique et le développement expérimental comme exemple, il estime que l’investissement était à la traîne, « ce qui a finalement un impact important sur la productivité du travail ».

Le gouvernement libéral ne devrait pas réduire les taux d’imposition sur le revenu des particuliers ou des entreprises lors de la présentation du budget le 16 avril, comme l’a annoncé le 4 mars dernier la ministre des Finances, Chrystia Freeland.

« Ils ne peuvent pas se permettre de telles réductions », signale Mahmood Nanji, chercheur et cadre en résidence au Lawrence National Centre for Policy and Management de l’Ivey Business School de l’université Western à London, en Ontario. Et avec les élections qui se profilent cette année ou l’année prochaine, il est peu probable que le gouvernement libéral augmente les taux d’intérêt, ajoute-t-il.

En février, Chrystia Freeland a déclaré qu’Ottawa restait déterminé à respecter ses « orientations budgétaires » malgré le lancement récent de l’assurance-médicaments.

Selon Brian Ernewein, conseiller principal chez KPMG à Ottawa, les dépenses du budget fédéral seront probablement consacrées au logement et à l’allègement du coût de la vie.

La communauté fiscale attend également la résolution de plusieurs questions clés, car une longue liste de mesures fiscales n’a pas été substantiellement promulguée bien qu’elles soient entrées en vigueur le 1er janvier, souligne Fred O’Riordan.

Le projet de loi d’exécution du budget C-59, déposé en novembre dernier, a été examiné en deuxième lecture à la Chambre des communes au début du mois de mars. Le budget 2024 fournira probablement des mises à jour des propositions existantes et pourrait en introduire de nouvelles.

L’IMR révisé — qui vise à garantir que les personnes à hauts revenus paient au moins un taux d’imposition minimum — fait partie des mesures qui entreront en vigueur le 1er janvier ; toutefois, le projet de loi C-59 ne contient pas de loi d’habilitation.

« Toute personne effectuant une transaction [importante] doit maintenant faire face à une grande incertitude », rapporte Justin Mastrangelo, associé fiscal canadien chez BDO Canada à Oakville (Ontario), en faisant référence à l’effet potentiel sur les personnes à hauts revenus.

Le gouvernement a probablement retardé l’application de cette mesure parce que les organisations caritatives craignent que l’IMR révisé ne décourage les dons importants en exposant les grands donateurs à des taux d’imposition élevés. Selon les règles proposées, seule la moitié du crédit d’impôt pour les dons peut être déduite de l’IMR, au lieu de 100 %, et 30 % des plus-values sur les dons de titres cotés en bourse sont incluses dans le revenu imposable ajusté.

Jacqueline Power, vice-présidente adjointe de la planification fiscale et successorale et de la distribution chez Mackenzie Investments à Toronto, a suggéré que le gouvernement pourrait revenir sur sa décision de n’autoriser qu’une déduction de 50 % des crédits d’impôt pour les dons aux fins de l’IMR, ou qu’il pourrait proposer un taux compris entre 50 % et 100 %. Le gouvernement pourrait également ajuster son taux d’inclusion proposé de 30 % pour les dons en nature, contre 0 % en vertu des règles actuelles.

Brian Ernewein estime que le gouvernement pourrait également reconsidérer l’augmentation de quatre points de pourcentage du taux d’imposition des plus-values dans le cadre de l’IMR — 20,5 % au lieu de 16,5 %, soit la moitié du taux fédéral le plus élevé, qui est de 33 %.

Il prévoit que le gouvernement abordera toute modification de l’IMR dans le budget 2024. « Ils n’ont pas besoin que ce soit un sujet hors cycle. »

Il y a plus de chances que la législation révisée sur la taxe sur les logements sous-utilisés, proposée dans l’énoncé économique de l’automne 2023, soit publiée avant le budget, avance Brian Ernewein. La date limite de dépôt de la déclaration de la taxe sur les logements sous-utilisés pour 2022 et 2023 est le 30 avril de cette année, ce qui laisse peu de temps aux contribuables pour se préparer si la question n’est pas abordée bien avant.

Un allègement fiscal pour les petites entreprises pourrait contribuer à stimuler l’investissement et à améliorer la productivité. Ces dernières années, le gouvernement a resserré les règles fiscales applicables aux petites entreprises, notamment en limitant les possibilités de fractionnement des revenus par le biais de sociétés privées.

Dans son mémoire prébudgétaire, la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) demande au gouvernement d’augmenter le seuil maximal d’accès au taux d’imposition des petites entreprises à 700 000 dollars et de l’indexer sur l’inflation. Le seuil maximum est de 500 000 $ depuis 2009.

« Cette déduction est précieuse pour les petites entreprises canadiennes, car ce taux d’imposition plus faible leur permet de conserver une plus grande partie de leurs bénéfices après impôt pour les réinvestir dans leur entreprise ou rembourser leurs dettes », martèle la FCEI.

« Il y a eu beaucoup d’inflation depuis [2009] et beaucoup de [changements fiscaux] introduits au fil des ans qui n’ont pas été avantageux pour un grand nombre de petites entreprises », commente Jacqueline Power.

Le budget 2024 pourrait également fournir plus de détails sur une proposition présentée dans l’exposé économique de l’automne 2023 visant à exonérer temporairement jusqu’à 10 millions de dollars de gains en capital réalisés lors de la vente d’une entreprise admissible à une fiducie de propriété des employés, une modification qui s’appliquerait aux années d’imposition 2024 à 2026. Cette proposition n’a pas été incluse dans les révisions apportées au régime des fiducies de propriété des employés dans le projet de loi C-59.

Le budget fédéral pourrait également proposer des moyens d’aider les Canadiens à épargner en vue de leur retraite, ce qui pourrait réduire le fardeau que représentent pour le gouvernement les paiements aux personnes âgées, compte tenu des récentes augmentations de la sécurité de la vieillesse et du supplément de revenu garanti.

Par exemple, le gouvernement pourrait faire passer le plafond de cotisation à un REER de 18 % à 20 %, et augmenter le seuil de revenu sur lequel le pourcentage est calculé à 200 000 $ et l’indexer, suggère Mahmood Nanji.

Le gouvernement pourrait faire passer de 71 à 75 ans l’âge auquel un REER doit être converti en FERR, a ajouté Jacqueline Power. « Il y a beaucoup de Canadiens qui travaillent après 71 ans et qui sont déjà obligés de convertir leur REER en FERR, il sera donc intéressant de voir si le gouvernement repousse un peu cet âge dans le budget », assure-t-elle.

En ce qui concerne le logement, Mahmood Nanji aimerait que le gouvernement relève progressivement le plafond à vie du compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété (CELIAPP) — introduit l’année dernière — de 40 000 $ à 50 000 $ ou 60 000 $. Le plafond actuel est trop modeste, affirme-t-il, compte tenu du fait que le prix moyen d’une maison est d’environ 660 000 dollars. Les plafonds annuels et viagers du CELI ne sont pas indexés.

Un autre espoir pour le budget fédéral est le lancement potentiel de ce que beaucoup considèrent comme une réforme fiscale attendue depuis longtemps, en particulier compte tenu de l’introduction d’une législation complexe telle que les nouvelles règles de déclaration des trusts et la taxe sur les logements sous-utilisés.

Le gouvernement « pourrait introduire des mesures visant à réduire les conséquences fiscales involontaires et le fardeau des contribuables par le biais d’une réforme fiscale », souligne un rapport de Grant Thornton sur le budget en février. « Nous pensons qu’une révision du système fiscal permettra de clarifier les nouvelles règles complexes qui ont alourdi le fardeau de la conformité pour les contribuables », peut-on encore y lire.

Brian Ernewein espère que le gouvernement clarifiera les nouvelles règles de déclaration des trusts qui ont été introduites pour lutter contre la planification fiscale agressive et l’évasion fiscale, que ce soit dans le cadre du budget ou en dehors.

« Une partie de cette exigence de déclaration est très bien motivée, mais la charge de conformité qu’elle crée est un défi », souligne Brian Ernewein.

Fred O’Riordan s’est déclaré très favorable à une révision du système fiscal canadien, mais il pense que le gouvernement n’agira probablement pas, car il n’y a « pas d’appétit politique » pour une telle révision.

« Il est facile d’obtenir un consensus sur la nécessité d’une réforme fiscale, mais il est très difficile d’obtenir un consensus sur ce à quoi ressemblerait le nouveau système fiscal.

Cet article est publié dans le numéro de mars d’Investment Executive.

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Placements Mackenzie rationalise son offre de produits https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/placements-mackenzie-rationalise-son-offre-de-produits/ Thu, 14 Mar 2024 12:01:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99503 PRODUITS - Et procède à une fusion.

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Sous réserve de l’approbation des porteurs de parts, Placements Mackenzie suggère de fusionner deux de ses fonds afin de rationaliser sa gamme de produits. En plus de cela, la société de gestion de placements change la stratégie de gestion de portefeuille et de placement d’un fonds commun et d’un fonds négocié en Bourse (FNB).

Mackenzie compte donc fusionner le Fonds multistratégie à rendement absolu Mackenzie au Fonds mondial macroMackenzie.

Placements Mackenzie a également annoncé la dissolution proposée du Fonds à rendement absolu sur titres de créance Mackenzie.

Les investisseurs inscrits au 8 avril à un de ces fonds recevront un avis de convocation à une assemblée extraordinaire des investisseurs qui aura lieu aux alentours du 31 mai 2024. Si elle est approuvée, la fusion et dissolution (y compris la liquidation) des fonds devrait avoir lieu vers le 21 juin 2024.

En plus de cela, Mackenzie modifie la gestion du portefeuille du Fonds mondial de leadership féminin Mackenzie et du FNB mondial de leadership féminin Mackenzie en remplaçant le sous-conseiller actuel Impax Asset Management par l’équipe des stratégies multi-actifs Mackenzie. La stratégie de placement de ces deux produits sera modifiée pour mieux refléter la philosophie d’investissement de l’équipe.

Ce changement-ci, n’étant pas soumis à l’approbation des investisseurs, prendra effet le 3 avril 2024 ou aux environs de cette date.

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Fonds équilibrés : comment les puissants sont tombés https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fonds-equilibres-comment-les-puissants-sont-tombes/ Wed, 13 Mar 2024 10:37:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99597 FOCUS FNB - Les rachats nets ont doublé entre 2022 et 2023.

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Au cours des dernières années, les fonds équilibrés sont passés du statut de fonds commun de placement les plus populaires à celui de fonds les plus rachetés. Ces rachats massifs ont coïncidé avec un phénomène inhabituel : à la fois les actions et les obligations ont affiché un rendement négatif en 2022.

Cette anomalie du marché a contredit l’attente de longue date des investisseurs – et encouragée par les courtiers de détail, les courtiers en épargne collective et les représentants en succursales bancaires – selon laquelle la diversification permet de naviguer en douceur et de réduire le risque de perte importante de capital.

En 2022, il n’en a rien été. La plupart des fonds communs de placement équilibrés ont enregistré des pertes de l’ordre de 9 à 11 % sur l’ensemble de l’année et la déception des investisseurs s’est traduite par des rachats nets d’un montant total de 30 milliards de dollars (G$), selon l’Institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC). Bien que la performance des investissements se soit redressée en 2023, les rachats ont presque doublé pour atteindre 57 G$.

Carlos Cardone, directeur général de la société Investor Economics, basée à Toronto, explique que le « resserrement de l’épargne » des ménages canadiens a contribué aux rachats de fonds équilibrés – et de fonds communs de placement en général.

Les nouvelles épargnes nettes pour les ménages s’élèveraient à environ 140 G$ dans une année normale, estime Carlos Cardone. Pendant la pause forcée survenue lors de la pandémie de COVID-19 en 2020 et 2021, l’épargne a augmenté pour atteindre 250 à 280 G$ par an. Mais en 2023, les épargnes nettes des ménages se sont considérablement réduites pour se fixer environ à 55 G$.

Selon Carlos Cardone, l’impact de la contraction de l’épargne a été ressenti principalement par le marché de masse, le segment qui est normalement le principal acheteur de fonds équilibrés.

Les taux d’intérêt élevés et la réapparition des CPG en tant qu’option attrayante pour accueillir l’épargne des ménages ont également contribué à l’abandon des fonds communs de placement à long terme en général. Selon Investor Economics, les CPG ont attiré un total combiné d’environ 300 G$ de nouvelles épargnes en 2022 et 2023.

Bien qu’une partie de ces entrées de fonds provienne de comptes bancaires qui rapportaient beaucoup moins d’intérêts que les CPG, certains rachats de fonds d’investissement se sont retrouvés dans les CPG, explique Carlos Cardone.

L’évolution future des taux d’intérêt continuera à déterminer les préférences en matière d’investissement.  « Lorsque l’environnement des taux d’intérêt commencera à se normaliser, les rendements à long terme deviendront potentiellement plus attrayants, affirme Carlos Cardone. Nous ne sommes pas encore sortis de la période de transition de l’environnement des taux d’intérêt. »

Les attentes d’une baisse des taux plus tard dans l’année se reflètent dans les messages des gestionnaires d’actifs aux conseillers en services financiers pendant la saison des REER. « On a beaucoup parlé d’immobiliser les rendements à plus long terme », ajoute-t-il.

Au sein de l’univers des fonds d’investissement, il existe des différences significatives dans la répartition des actifs entre les fonds communs de placement et les fonds négociés en Bourse (FNB). Alors que les fonds équilibrés représentaient 47 %, soit près de la moitié des actifs des fonds communs de placement à la fin de 2023, ils ne constituaient que 4 % des actifs des FNB, selon l’IFIC.

Les FNB équilibrés et d’allocation d’actifs n’ont pas gagné de parts au sein du secteur des FNB au cours de l’année écoulée, mais ils ont suivi le rythme de la croissance globale des actifs. Il s’agit d’un développement assez récent dans le secteur des FNB au Canada, qui existe depuis 34 ans et qui s’est toujours consacré à des produits qui ciblent une seule catégorie d’actifs.

Les fonds communs de placement équilibrés totalisaient 901 G$ d’actifs à la fin de l’année 2023, mais les FNB multiactifs ne détenaient qu’environ 16 G$, dont une partie dans des portefeuilles tout en actions. Malgré cela, les FNB d’allocation d’actifs ont augmenté en nombre et en actifs sous gestion au cours des dernières années.

Le principal fournisseur est Placements Vanguard Canada. Depuis 2018, Vanguard a créé une gamme de six FNB de répartition d’actifs. Les cinq parmi eux qui investissent à la fois dans les actions et les obligations ont des actifs combinés de 8,3 G$.

Une bonne partie des ventes de FNB de répartition d’actifs provient des clients du courtage à escompte, y compris les investisseurs plus âgés qui épargnent en vue de la retraite. Les FNB de répartition d’actifs conviennent également aux parents qui ont ouvert des REEE au bénéfice de leurs enfants.

Selon Carlos Cardone, de nombreux investisseurs autonomes ont adopté les FNB multiactifs pour remplacer les FNB à exposition unique ou la détention directe d’actions et de titres à revenu fixe. De plus, en raison des frais de gestion beaucoup plus faibles des FNB équilibrés, les investisseurs en ligne les préfèrent massivement aux fonds communs de placement équilibrés.

« L’un des facteurs clés que nous avons identifiés comme étant très positifs pour que ces produits gagnent du terrain a été la tarification », souligne Carlos Cardone.

Les frais des FNB d’allocation d’actifs reflètent le niveau de gestion active des actifs sous-jacents ou les changements tactiques dans la répartition des actifs. Au bas de l’échelle, les investisseurs sensibles au prix peuvent choisir parmi des FNB équilibrés dont les ratios de frais de gestion sont de l’ordre de 20 à 25 points de base.

Carlos Cardone prévoit une expansion continue des FNB équilibrés. « Certains clients [émetteurs de fonds] me disent que c’est peut-être un domaine dans lequel ils veulent planter un drapeau. »

Les nouveaux concurrents attendus se joindraient à un nombre croissant de manufacturiers de produits multiactifs existants, dont BlackRock, BMO Gestion globale d’actifs, Gestion globale d’actifs CI, Gestion d’actifs CIBC, Fidelity, Horizons ETFs Management (Canada), iA Clarington, Invesco Canada, Mackenzie, Purpose et Gestion de Placements TD.

Les sociétés de FNB qui ne se sont pas encore lancées dans les fonds multiactifs peuvent s’inspirer de l’expérience de Fidelity. La société a déclaré début février que ses quatre FNB Fidelity All-in-One (FNB simplifiés), lancés en 2021 et 2022, continuaient de bénéficier d’une dynamique de vente positive et avaient récemment dépassé le milliard de dollars d’actifs.

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Violation de données : qu’en est-il des recours collectifs proposés ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/violation-de-donnees-quen-est-il-des-recours-collectifs-proposes/ Tue, 12 Mar 2024 11:14:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99497 « Il n’existe pas de plan détaillé pour gérer des réclamations multiples dans différentes provinces », selon un avocat.

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Les clients touchés par le piratage de données de l’année dernière impliquant des sociétés de services financiers et le service de transfert de fichiers GoAnywhere sont en droit de se demander quelle sera la suite des choses , étant donné que de nombreuses propositions de recours collectifs ont été déposées dans tout le pays.

La réponse courte ? C’est compliqué.

Quatre recours collectifs ont été déposés contre Placements Mackenzie en relation avec l’incident. La société InvestorCOM, spécialisée dans les technologies de l’information et de la communication, est défenderesse dans trois des quatre recours. Les autres défendeurs sont Edward Jones (deux plaintes) et Franklin Templeton (une).

Une plainte a été déposée en Colombie-Britannique, deux en Saskatchewan et une en Ontario, la plus récente ayant été déposée le 18 décembre et annoncée dans un communiqué de presse le 22 février.

Lorsque des recours collectifs sont introduits dans différentes provinces, « aucun tribunal provincial n’est compétent pour décider de la suite à donner à l’affaire », souligne Garth Myers, associé du cabinet Kalloghlian Myers à Toronto. (Garth Myers, comme les autres avocats interrogés dans le cadre de cet article, n’a pas commenté spécifiquement l’affaire du piratage informatique). « L’ouverture de recours collectifs nationaux qui se chevauchent dans différents tribunaux du pays a posé l’un des plus gros problèmes pour les recours collectifs au Canada ».

En revanche, « le système judiciaire fédéral [américain] a le pouvoir de résoudre ce problème », affirme Daniel Bach, associé, recours collectifs, chez Siskinds à Toronto.

Les cabinets d’avocats peuvent accepter de travailler en coopération pour faire avancer une action. Bien que ce soit « un résultat très fréquent », a déclaré Garth Myers, cela « dépend de la capacité des avocats, ou du plaignant et des membres du groupe, à se mettre d’accord et à conclure une sorte d’arrangement ».

Par ailleurs, les cabinets d’avocats pourraient essayer d’empêcher les affaires des uns et des autres d’avancer en déposant des requêtes dans d’autres provinces, mais « c’est un défi, et il n’y a pas beaucoup de grands précédents en la matière », précise-t-il.

Du point de vue du défendeur, il est inefficace et coûteux d’être poursuivi par les mêmes personnes devant différents tribunaux à travers le pays. Pour cette raison, un défendeur pourrait demander au tribunal de suspendre la procédure de manière temporaire ou permanente afin de permettre à une ou plusieurs autres affaires d’aller de l’avant, explique Garth Myers. Il a ajouté que les provinces diffèrent dans leur réceptivité à ces requêtes, qui sont appelées requêtes de suspension.

« Il n’y a pas de grand plan pour gérer les questions interjuridictionnelles soulevées par l’introduction d’une multiplicité de recours collectifs à travers le Canada », nous apprend Garth Myers.

Selon Daniel Bach, les modifications apportées en 2020 à la loi ontarienne sur les recours collectifs aident à résoudre les cas de chevauchement. Plus précisément, lorsqu’une affaire arrive au stade de la certification, le tribunal peut examiner si une affaire concurrente a été certifiée dans une autre province et si la réclamation en Ontario devrait plutôt être résolue dans une autre procédure. Mais une motion de certification peut intervenir des années après l’introduction d’un recours collectif, précise-t-il.

Lorsque plusieurs plaintes sont déposées dans la même province et que les avocats ne s’entendent pas pour travailler ensemble, le tribunal décide dans une motion de transport quelle action collective concurrente sera poursuivie.

« Le tribunal applique un test multifactoriel qui se résume essentiellement à déterminer lequel de ces recours collectifs est dans le meilleur intérêt du groupe », résume Daniel Bach. Les facteurs pris en compte sont notamment le fondement de l’affaire et l’expérience des avocats. (Le Québec fait exception avec sa règle du premier à déposer).

Affaires de piratage informatique et intrusion dans la vie privée

Par ailleurs, la Cour d’appel de l’Ontario, dans une série de décisions, a « limité l’étendue de la récupération » dans les affaires de piratage de données, souligne Garth Myers.

Quelques-unes des plaintes déposées contre les sociétés de services financiers invoquent la responsabilité pour « intrusion dans la vie privée ». Mais la Cour d’appel a effectivement déclaré qu’un « défendeur de base de données » — qui détient des données personnelles et qui est piraté par un tiers — n’est pas responsable de l’intrusion dans la vie privée, nous informe Garth Myers.

« La responsabilité ne peut s’attacher qu’à une partie qui participe activement à l’accès illicite aux informations privées d’autrui », écrit Ellen Snow, associée du groupe de contentieux commercial de Clyde & Co. à Toronto, dans un article expliquant le point de vue de la Cour.

À la suite des décisions de la Cour d’appel, « je pense que nous avons constaté une diminution significative du nombre d’affaires relatives à la protection de la vie privée déposées au Canada », rapporte Garth Myers, qui qualifie l’approche de la Cour de « régressive » en ce qui concerne les informations personnelles.

« Pour l’instant, c’est la réalité à laquelle nous sommes confrontés, dit-il. Il n’y a pas de plainte automatique pour violation de la vie privée contre le défendeur d’une base de données, qui détient des informations privées, à chaque fois qu’il est piraté. »

Les autres causes contenues dans l’action sont la négligence et la violation des lois provinciales sur la protection de la vie privée.

Jusqu’à ce que les actions collectives proposées se concrétisent, les clients concernés devront se résigner à une approche attentiste.

Dans le rapport de gestion publié avec les résultats du quatrième trimestre, la société mère de Mackenzie, la Société financière IGM, a déclaré qu’elle ne s’attendait pas à ce que ces actions en justice aient un « effet négatif important » sur sa situation financière consolidée.

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Placements Mackenzie lance de nouvelles solutions de placements https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/placements-mackenzie-lance-de-nouvelles-solutions-de-placements/ Fri, 01 Mar 2024 12:56:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99312 PRODUITS – Parmi celles-ci, on retrouve un produit conforme à la charia.

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Placements Mackenzie lance trois nouvelles solutions de placements. Parmi ceux-ci, on retrouve deux fonds à faible volatilité et un fonds qui offre une exposition à des actions mondiales conformes à la charia, soit :

  • le FNB mondial à faible volatilité Mackenzie ;
  • le Fonds mondial à faible volatilité Mackenzie ;
  • et le Fonds d’actions mondiales charia Mackenzie.

Le fonds négocié en Bourse (FNB) et le Fonds mondial à faible volatilité Mackenzie sont accessibles aux investisseurs à la Bourse de Toronto depuis le 20 février dernier. Leur objectif est de réduire le risque de baisse et d’offrir une volatilité inférieure sur un cycle de marché par rapport à l’ensemble du marché.

Pour cela, l’équipe construit un portefeuille optimisé en fonction du risque composé de sociétés à moyenne et à grande capitalisation diversifiées à l’échelle des marchés développés mondiaux et des secteurs.

« Nous sommes heureux d’offrir aux investisseurs canadiens une solution de base qui peut aider à réduire au minimum les risques de portefeuille associés à la volatilité cyclique des marchés, soutient Kristi Ashcroft, vice-présidente exécutive, Produits et solutions, Placements Mackenzie. Les stratégies à faible volatilité peuvent aider les investisseurs à rester fidèles à leur plan financier en réduisant la tentation de se retirer du marché en période de repli. »

Le Fonds d’actions mondiales charia Mackenzie, qui est accessible depuis le 22 février, donne accès à des occasions de placement mondiales conformes à la charia et attestées par Ratings Intelligence, une société de services-conseils externe de calibre mondial spécialisée dans la charia.

Ce Fonds, qui fera l’objet d’un examen semestriel effectué par un comité consultatif de la charia externe de Ratings Intelligence afin d’assurer sa conformité et sa certification continues, investit principalement dans des actions de marchés mondiaux qui ne tirent généralement pas leurs revenus d’industries telles celles de l’alcool, du tabac, des produits liés au porc, de l’armement et de la défense, des services bancaires et des sociétés d’assurance classiques et du divertissement pour adultes.

« Nous sommes fiers d’offrir aux Canadiens l’occasion d’harmoniser leurs placements avec leur foi et leurs valeurs par l’entremise du Fonds d’actions mondiales charia Mackenzie. Il s’agit là du plus récent exemple de l’importance que nous accordons à l’évolution de notre gamme de produits afin d’offrir un éventail diversifié de solutions de placement dirigées par nos équipes de gestion de placements primées », souligne Kristi Ashcroft.

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Revenu fixe : bon moment pour allonger la durée? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/revenu-fixe-bon-moment-pour-allonger-la-duree/ Fri, 23 Feb 2024 12:19:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98955 FOCUS FNB – Après une année 2022 désastreuse, le paysage semble plus favorable aux FNB obligataires à long terme.

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Après avoir été un investissement désastreux pendant la forte hausse des taux d’intérêt qui s’est amorcée en mars 2022, les fonds négociés en Bourse (FNB) d’obligations canadiennes à long terme se sont rachetés en partie en 2023 avec des rendements moyens supérieurs à 8 %. La majeure partie de ce rendement a été enregistrée en décembre, dans un contexte d’optimisme croissant quant au fait que la Banque du Canada et la Réserve fédérale américaine (Fed) avaient fini d’augmenter les taux d’intérêt et qu’elles apporteraient le soulagement tant attendu en 2024.

Étant donné que les prix des obligations évoluent en sens inverse des taux d’intérêt, les obligations à long terme sont celles qui ont le plus à perdre en cas de montée en flèche des taux du marché. C’est ce qui s’est produit en 2022. Ces FNB ont subi des pertes importantes se chiffrant à 22,8 % en moyenne, selon Fundata Canada.

Personne ne prévoit un rebond d’une telle ampleur. Mais le paysage du marché semble plus favorable pour une poussée plus loin sur la courbe des taux. Sur l’influent marché américain, les prix des contrats à terme indiquent que les opérateurs s’attendent à ce que la Fed commence à réduire ses taux dès le mois de mars, et certainement d’ici le milieu de l’année.

En novembre, Placements Mackenzie est entré sur le marché des obligations à long terme en lançant le FINB Obligations à long terme du gouvernement canadien Mackenzie, ainsi qu’un FNB d’obligations à long terme américaines.

« Compte tenu de l’activité potentielle de la Banque du Canada et de la Fed, nous prévoyons un intérêt accru pour les obligations à long terme jusqu’en 2024, déclare Prerna Mathews, vice-présidente de la stratégie des produits FNB chez Mackenzie, basée à Toronto. Le sentiment général est que nous allons assister à des baisses de taux. Il s’agit simplement de savoir dans quelle mesure et à partir de quand. »

Avec une baisse des taux à partir de 2024, les conseillers et leurs clients doivent réexaminer leurs positions en matière de revenu fixe. « Toute baisse des taux signifie qu’il faut commencer à réfléchir au rendement futur de ces solutions obligataires à ultra-court terme, rappelle Prerna Mathews, et aux avantages que l’on peut tirer d’une appréciation du prix des obligations et du rendement potentiel que l’on tirerait d’allonger l’échéance de ses obligations détenues . »

Alfred Lee, gestionnaire de portefeuille et stratège en investissement chez BMO Gestion mondiale d’actifs (GMA), considère que les obligations à long terme jouent un rôle de soutien dans le cadre d’une allocation diversifiée de titres à revenu fixe.

Il recommande ce que l’on appelle une approche haltère (barbell), qui consiste à s’exposer à la fois aux obligations à court terme et à celles à long terme. Cependant, il préfère surpondérer l’extrémité courte de la courbe de rendement.

Cela permet aux investisseurs de tirer parti de l’inversion actuelle de la courbe des rendements, puisque les émissions à court terme génèrent toujours des rendements plus élevés. Il s’agit d’une anomalie par rapport à une courbe normale dans laquelle les échéances plus longues offrent des rendements plus élevés que les titres à court terme.

En outre, lorsque les banques centrales commenceront à réduire les taux, Alfred Lee prévoit que ce soient les titres à court terme qui, dans un premier temps, gagneront le plus. Et pour les investisseurs qui ont une exposition considérable aux actions sensibles aux taux d’intérêt, telles que les banques, les pipelines et les services publics, il n’est pas judicieux, du point de vue de la diversification, de détenir trop de titres à revenu fixe à long terme, qui sont également vulnérables aux hausses de taux.

Cependant, dans certains scénarios de marché boursier baissier, les obligations à long terme aideraient à compenser le risque du marché des actions. C’est pourquoi les stratèges de BMO GMA privilégient une exposition modeste. Dans un portefeuille type 60/40 qui contient 40 % d’obligations, Alfred Lee a suggéré qu’une allocation raisonnable aux obligations à long terme serait de 3 % à 5 % de l’actif total.

Dans la catégorie des obligations canadiennes à long terme, des fonds comme le FINB BMO obligations fédérales à long terme et le nouveau FINB de Mackenzie investissent exclusivement dans des émissions gouvernementales. D’autres fonds à duration pure, qui ne prennent aucun risque de crédit provenant de sociétés, comprennent le Invesco Long Term Government Bond Index ETF, le iShares Core Canadian 15+ Year Federal Bond Index ETF et le FNB d’obligations fédérales canadiennes à long terme TD.

Les FNB iShares Core Canadian Long Term Bond Index ETF et Vanguard Canadian Long-Term Bond Index ETF adoptent une approche plus diversifiée du marché canadien, avec des titres constitués principalement d’émissions gouvernementales, mais aussi d’obligations de sociétés.

Les FNB d’obligations à long terme qui investissent dans les entreprises offrent des rendements plus élevés, tout en assumant un risque de crédit plus important. « Dès que l’on entre dans les obligations d’entreprises à long terme, on peut commencer à voir des émissions de très mauvaise qualité, prévient Prerna Mathews. Ce n’est pas pour rien qu’elles doivent émettre à si long terme. »

Le FINB BMO obligations de sociétés à long terme est un placement purement axé sur les entreprises. Il a récemment détenu près de 60 % de crédits A, tandis que la quasi-totalité du reste était notée BBB, ce qui est au bas de l’échelle de la qualité d’investissement. Ce portefeuille a récemment affiché un rendement à l’échéance de 4,8 %, ce qui est nettement plus élevé que les 3,1 % du FINB BMO obligations fédérales à long terme et de son portefeuille AAA.

Une variation sur le thème des FNB d’obligations à long terme est celle des FNB qui investissent dans le marché américain. Bien qu’il y ait une étroite corrélation à long terme avec les obligations canadiennes à long terme, il peut y avoir des divergences sur des périodes plus courtes.

Ce groupe comprend le plus ancien, le FINB BMO obligations du Trésor américain à long terme, les nouveaux venus de l’an dernier, le iShares 20+ Year U.S. Treasury Bond Index ETF et le FINB Mackenzie obligations du gouvernement américain à long terme, ainsi que le FINB TD obligations du Trésor américain à long terme.

Selon Alfred Lee, il peut être avantageux de détenir des obligations américaines à long terme lors d’une chute brutale du marché boursier ou d’un autre événement de type « cygne noir » au cours duquel le dollar américain s’apprécie, en raison de sa réputation de valeur refuge. Avec le FNB BMO américain, « vous obtenez également cette exposition au dollar américain, ce qui est un atout supplémentaire dans certaines circonstances où le risque diminue », estime-t-il.

Le Horizons Long-Term U.S. Treasury Premium Yield ETF, lancé en octobre, sera probablement le plus performant des FNB d’obligations à long terme. Ce FNB utilise des options d’achat et de vente, ce qui modifie le profil de risque du portefeuille tout en cherchant à générer des revenus bien plus élevés que les titres sous-jacents.

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Revenu fixe : bon moment pour allonger la durée ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/cest-le-moment-de-passer-a-laction/ Wed, 14 Feb 2024 01:24:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98624 FOCUS FNB – Après une année 2022 désastreuse, le paysage semble plus favorable aux FNB obligataires à long terme.

L’article Revenu fixe : bon moment pour allonger la durée ? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

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Après avoir été un investissement désastreux pendant la forte hausse des taux d’intérêt qui s’est amorcée en mars 2022, les fonds négociés en Bourse (FNB) d’obligations canadiennes à long terme se sont rachetés en partie en 2023 avec des rendements moyens supérieurs à 8 %. La majeure partie de ce rendement a été enregistrée en décembre, dans un contexte d’optimisme croissant quant au fait que la Banque du Canada et la Réserve fédérale américaine (Fed) avaient fini d’augmenter les taux d’intérêt et qu’elles apporteraient le soulagement tant attendu en 2024.

Étant donné que les prix des obligations évoluent en sens inverse des taux d’intérêt, les obligations à long terme sont celles qui ont le plus à perdre en cas de montée en flèche des taux du marché. C’est ce qui s’est produit en 2022. Ces FNB ont subi des pertes importantes se chiffrant à 22,8 % en moyenne, selon Fundata Canada.

Personne ne prévoit un rebond d’une telle ampleur. Mais le paysage du marché semble plus favorable pour une poussée plus loin sur la courbe des taux. Sur l’influent marché américain, les prix des contrats à terme indiquent que les opérateurs s’attendent à ce que la Fed commence à réduire ses taux dès le mois de mars, et certainement d’ici le milieu de l’année.

En novembre, Placements Mackenzie est entré sur le marché des obligations à long terme en lançant le FINB Obligations à long terme du gouvernement canadien Mackenzie, ainsi qu’un FNB d’obligations à long terme américaines.

« Compte tenu de l’activité potentielle de la Banque du Canada et de la Fed, nous prévoyons un intérêt accru pour les obligations à long terme jusqu’en 2024, déclare Prerna Mathews, vice-présidente de la stratégie des produits FNB chez Mackenzie, basée à Toronto. Le sentiment général est que nous allons assister à des baisses de taux. Il s’agit simplement de savoir dans quelle mesure et à partir de quand. »

Avec une baisse des taux à partir de 2024, les conseillers et leurs clients doivent réexaminer leurs positions en matière de revenu fixe. « Toute baisse des taux signifie qu’il faut commencer à réfléchir au rendement futur de ces solutions obligataires à ultra-court terme, rappelle Prerna Mathews, et aux avantages que l’on peut tirer d’une appréciation du prix des obligations et du rendement potentiel que l’on tirerait d’allonger l’échéance de ses obligations détenues . »

Alfred Lee, gestionnaire de portefeuille et stratège en investissement chez BMO Gestion mondiale d’actifs (GMA), considère que les obligations à long terme jouent un rôle de soutien dans le cadre d’une allocation diversifiée de titres à revenu fixe.

Il recommande ce que l’on appelle une approche haltère (barbell), qui consiste à s’exposer à la fois aux obligations à court terme et à celles à long terme. Cependant, il préfère surpondérer l’extrémité courte de la courbe de rendement.

Cela permet aux investisseurs de tirer parti de l’inversion actuelle de la courbe des rendements, puisque les émissions à court terme génèrent toujours des rendements plus élevés. Il s’agit d’une anomalie par rapport à une courbe normale dans laquelle les échéances plus longues offrent des rendements plus élevés que les titres à court terme.

En outre, lorsque les banques centrales commenceront à réduire les taux, Alfred Lee prévoit que ce soient les titres à court terme qui, dans un premier temps, gagneront le plus. Et pour les investisseurs qui ont une exposition considérable aux actions sensibles aux taux d’intérêt, telles que les banques, les pipelines et les services publics, il n’est pas judicieux, du point de vue de la diversification, de détenir trop de titres à revenu fixe à long terme, qui sont également vulnérables aux hausses de taux.

Cependant, dans certains scénarios de marché boursier baissier, les obligations à long terme aideraient à compenser le risque du marché des actions. C’est pourquoi les stratèges de BMO GMA privilégient une exposition modeste. Dans un portefeuille type 60/40 qui contient 40 % d’obligations, Alfred Lee a suggéré qu’une allocation raisonnable aux obligations à long terme serait de 3 % à 5 % de l’actif total.

Dans la catégorie des obligations canadiennes à long terme, des fonds comme le FINB BMO obligations fédérales à long terme et le nouveau FINB de Mackenzie investissent exclusivement dans des émissions gouvernementales. D’autres fonds à duration pure, qui ne prennent aucun risque de crédit provenant de sociétés, comprennent le Invesco Long Term Government Bond Index ETF, le iShares Core Canadian 15+ Year Federal Bond Index ETF et le FNB d’obligations fédérales canadiennes à long terme TD.

Les FNB iShares Core Canadian Long Term Bond Index ETF et Vanguard Canadian Long-Term Bond Index ETF adoptent une approche plus diversifiée du marché canadien, avec des titres constitués principalement d’émissions gouvernementales, mais aussi d’obligations de sociétés.

Les FNB d’obligations à long terme qui investissent dans les entreprises offrent des rendements plus élevés, tout en assumant un risque de crédit plus important. « Dès que l’on entre dans les obligations d’entreprises à long terme, on peut commencer à voir des émissions de très mauvaise qualité, prévient Prerna Mathews. Ce n’est pas pour rien qu’elles doivent émettre à si long terme. »

Le FINB BMO obligations de sociétés à long terme est un placement purement axé sur les entreprises. Il a récemment détenu près de 60 % de crédits A, tandis que la quasi-totalité du reste était notée BBB, ce qui est au bas de l’échelle de la qualité d’investissement. Ce portefeuille a récemment affiché un rendement à l’échéance de 4,8 %, ce qui est nettement plus élevé que les 3,1 % du FINB BMO obligations fédérales à long terme et de son portefeuille AAA.

Une variation sur le thème des FNB d’obligations à long terme est celle des FNB qui investissent dans le marché américain. Bien qu’il y ait une étroite corrélation à long terme avec les obligations canadiennes à long terme, il peut y avoir des divergences sur des périodes plus courtes.

Ce groupe comprend le plus ancien, le FINB BMO obligations du Trésor américain à long terme, les nouveaux venus de l’an dernier, le iShares 20+ Year U.S. Treasury Bond Index ETF et le FINB Mackenzie obligations du gouvernement américain à long terme, ainsi que le FINB TD obligations du Trésor américain à long terme.

Selon Alfred Lee, il peut être avantageux de détenir des obligations américaines à long terme lors d’une chute brutale du marché boursier ou d’un autre événement de type « cygne noir » au cours duquel le dollar américain s’apprécie, en raison de sa réputation de valeur refuge. Avec le FNB BMO américain, « vous obtenez également cette exposition au dollar américain, ce qui est un atout supplémentaire dans certaines circonstances où le risque diminue », estime-t-il.

Le Horizons Long-Term U.S. Treasury Premium Yield ETF, lancé en octobre, sera probablement le plus performant des FNB d’obligations à long terme. Ce FNB utilise des options d’achat et de vente, ce qui modifie le profil de risque du portefeuille tout en cherchant à générer des revenus bien plus élevés que les titres sous-jacents.

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Dissolution de certains fonds Mackenzie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/dissolution-de-certains-fonds-mackenzie/ Mon, 12 Feb 2024 11:52:47 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98942 PRODUITS – Des FNB sont notamment concernés.

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Dans l’optique de rationaliser sa gamme de produits, Placements Mackenzie annonce la dissolution du Fonds ascension de développement durable chinois Power Sustainable et du FNB complémentarité de portefeuille Mackenzie.

Aux alentours du 15 avril 2024, le Fonds ascension de développement durable chinois Power Sustainable sera dissout. Les investisseurs concernés n’ont aucune mesure à prendre. Ils peuvent toutefois échanger ou racheter des titres du fonds à tout moment jusqu’à la fermeture des bureaux à la Date de dissolution du fonds.

Quant au FNB complémentarité de portefeuille Mackenzie, celui-ci sera dissout vers le 23 avril prochain. À noter qu’aucune nouvelle souscription directe de parts du FNB n’est acceptée depuis le 7 février. Les droits d’échange et de rachat des porteurs et porteuses de parts du FNB cesseront à la date de la dissolution du FNB.

Le FNB cessera d’être négocié et sera volontairement retiré de la Bourse de Toronto à la demande de Mackenzie après la fermeture du marché le 22 avril 2024. Toutes les parts du FNB seront alors annulées, et Mackenzie distribuera aux porteurs et porteuses de parts le produit net de la liquidation des actifs du FNB ainsi que la distribution finale des revenus du FNB, au besoin.

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