Placements Mackenzie | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/post_company/placements-mackenzie/ Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 17 Dec 2025 12:59:35 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.9 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Placements Mackenzie | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/post_company/placements-mackenzie/ 32 32 Changements apportés aux séries REEI du Fonds canadien équilibré Mackenzie Ivy https://www.finance-investissement.com/nouvelles/changements-apportes-aux-series-reei-du-fonds-canadien-equilibre-mackenzie-ivy/ Wed, 17 Dec 2025 12:59:35 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=111523 PRODUITS – Les commissions de suivi ont été augmentées.

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Placements Mackenzie modifie les séries pour régime enregistré d’épargne-invalidité (REEI) du Fonds canadien équilibré Mackenzie Ivy.

Mackenzie a notamment lancé les séries AVR et PVR du Fonds, assorties de frais de gestion de respectivement 1,75 % et 1,70 %, le 12 décembre dernier.

Les séries AR et PWR du Fonds ne sont quant à elles plus disponibles pour de nouveaux placements, saufs pour les investisseurs qui détiennent déjà ces titres.

Par ailleurs, la commission de suivi maximale associée au mode de souscription avec frais d’acquisition et au mode de souscription avec frais de rachat des séries AR et PWR du Fonds ont augmenté.

Pour le Fonds canadien équilibré Mackenzie Ivy, série AR, la commission de suivi est passée de 0,50 % pour le mode de souscription avec frais d’acquisition à 1,00 %.

Pour le mode de souscription avec frais de rachat, la commission de suivi est passée de 0,25 %, à 0,50 %.

Concernant la série PWR, la commission de suivi pour le mode de souscription avec frais d’acquisition est passée de 0,50 %, à 1,00 %.

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Lancement record de FNB en 2025, tiré par les produits spécialisés https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/lancement-record-de-fnb-en-2025-tire-par-les-produits-specialises/ Wed, 10 Dec 2025 11:18:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=111538 FOCUS FNB — Ces produits sont pourtant souvent très volatils.

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Les fonds négociés en Bourse (FNB) spécialisés — dont beaucoup sont fortement volatils — dominent la liste des FNB lancés en 2025, laquelle atteint un record annuel. À quelques semaines de la fin de l’année, l’industrie canadienne des FNB a ajouté environ 300 nouveaux produits en 2025.

Si l’on inclut les séries multiples de certains FNB — par exemple les versions couvertes en dollars canadiens et les versions libellées en dollars américains de fonds existants — le nombre de nouveaux produits cotés atteint 364, portant le total de l’industrie à plus de 1 800 FNB.

Le plus important groupe de nouveaux produits transforme le concept original des FNB en offrant une exposition à une seule action de grande capitalisation américaine ou canadienne. La plupart de ces produits de niche combinent cette exposition ciblée à un effet de levier modéré (1,25 x ou 1.33 x) et une stratégie de vente d’options d’achat couvertes.

Harvest Portfolios Group a été le plus prolifique dans ce sous-segment, ajoutant 27 nouveaux FNB à action unique. Investissements Purpose, qui a lancé cette niche spécialisée en décembre 2022, en a ajouté 17. Ninepoint Partners a lancé pour sa part dix nouveaux FNB.

En poussant l’effet de levier encore plus loin sur des titres individuels, LongPoint Asset Management a fortement élargi sa gamme cette année après son entrée sur le marché des FNB à la fin de 2024.

LongPoint a lancé 15 FNB offrant deux fois la variation quotidienne de titres individuels — principalement les actions américaines des « Sept Magnifiques » et certaines des plus grandes sociétés canadiennes. Par ailleurs, trois FNB de LongPoint adoptent une position « vendeur » et offrent deux fois l’exposition inverse quotidienne sur Nvidia, Tesla, et la canadienne Shopify.

Encore plus spectaculaires, de nouveaux instruments de négociation à triple levier ou levier inverse — sous les marques MegaLong ou MegaShort — offrent une exposition quotidienne à des indices larges, sectoriels, obligataires et de matières premières.

Pour sa part, Global X Investments Canada, pionnière au Canada dans les FNB à levier quotidien et à levier inverse, a élargi sa gamme BetaPro. Parmi les nouveautés figurent des FNB BetaPro qui offrent trois fois les gains ou pertes quotidiens d’indices boursiers larges, sectoriels, et obligataires américains.

Dans la catégorie des cryptoactifs, également très volatile, 19 nouveaux FNB ont été ajoutés par sept sociétés, allant de Gestion d’actifs BlackRock Canada au spécialiste crypto 3iQ Corp. Et comme si les cryptomonnaies n’étaient pas déjà assez risquées, Evolve Funds Group a lancé quatre nouveaux FNB crypto, dont deux avec effet de levier.

Dans le segment des FNB de titres à revenu fixe, le pionnier des FNB obligataires à échéance cible, RBC Gestion mondiale d’actifs, a vu apparaître de nouveaux concurrents en ajoutant trois nouveaux FNB arrivant à échéance à des dates définies.

Banque Nationale Investissements a ajouté six FNB à échéance cible, BMO Gestion mondiale d’actifs et CI Gestion mondiale d’actifs en ont chacun ajouté trois, alors qu’Investissements Mackenzie en a lancé deux. Gestion de Placements TD et Guardian Capital ont ajouté respectivement trois et deux nouveaux produits, portant le total à 22 FNB à échéance cible cette année.

Une gamme de FNB de revenu fixe spécialisés qui a proliféré en 2025 vise à investir dans des obligations structurées adossées à des prêts (CLO). Il s’agit de portefeuilles de prêts vendus par des gestionnaires de CLO à des investisseurs institutionnels, incluant les sociétés de FNB.

Après l’inscription à la cote du Brompton Wellington Square AAA CLO ETF en avril, des FNB CLO ont été lancés par BMO, CIBC, Mackenzie et RBC. Ces FNB ont été précédés en septembre de l’an dernier par Corton Enhanced Income Fund, le seul FNB offert par la société torontoise Corton Capital.

Dans les grandes catégories d’actions — et malgré le conflit tarifaire avec le voisin du Sud — la plus forte expansion s’est produite dans la catégorie déjà bien servie des actions américaines.

J.P. Morgan Asset Management Canada, qui est entré sur le marché canadien des FNB à la fin de 2024, a ajouté trois stratégies actions américaines en 2025 : noyau, valeur et croissance.

Un lancement distinctif provient de BMO, avec le FNB BMO d’actions américaines axées sur le capital humain (ZHC), qui sélectionne des sociétés reconnues pour leur culture organisationnelle forte, susceptibles de surperformer le marché.

Parmi les autres nouveaux FNB actions américaines de cette année — chez CIBC, Evolve et Hamilton — on retrouve des stratégies de génération de revenu telles que la vente d’options d’achat couvertes, parfois combinées à l’effet de levier.

La grande majorité des nouveaux produits ont été lancés par des émetteurs de FNB déjà établis. L’exception notable est Placements mondiaux Sun Life, qui a pris pied modestement en septembre avec trois FNB de titres à revenu fixe.

Même si les lancements sont plus nombreux, plusieurs produits ont été fermés. Les victimes incluent divers mandats spécialisés, tels que les FNB de crédits carbone, abandonnés par Global X, Ninepoint et TD.

D’autres mandats de niche ont disparu en 2025, dont les FNB liés au métavers de CI et Global X, et le Purpose Marijuana Opportunities Fund.

Avec la disparition des FNB de crédits carbone, l’année a également été marquée par des réductions importantes chez Invesco Canada dans ses FNB à mandat axé sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Invesco, qui avait fait de l’investissement ESG l’un des thèmes centraux de sa gamme, a éliminé sept FNB ESG.

Une autre stratégie d’investissement responsable qui n’a pas survécu en 2025 est le Global X S&P Green Bond Index ETF, lancé en 2021 — le premier FNB canadien investissant dans des obligations vertes destinées à financer des projets à objectifs environnementaux précis.

Étant donné que de nombreux nouveaux FNB relèvent de mandats de niche plutôt que de concurrents directs aux chefs de file du marché, l’élargissement des gammes de FNB ne s’est pas forcément traduit par des gains en parts de marché pour certains émetteurs.

Parmi les trois grands manufacturiers de l’industrie canadienne des FNB, seul le deuxième, BMO, a été actif avec 24 nouveaux FNB, alors que BlackRock, le leader du marché, n’en a ajouté que quatre.

Pourtant, la part de marché de BlackRock établie en fonction de l’actif en FNB canadiens a légèrement augmenté pour atteindre 25,7 % au 31 octobre 2025, selon l’Association canadienne des FNB. Or, celle de BMO a reculé à 21,8 % à la même, soit une baisse de deux points de pourcentage par rapport à sa part de marché de décembre 2024.

Pendant ce temps, le troisième acteur, Vanguard Investments Canada — qui mise sur des stratégies indicielles à faibles frais de gestion — n’a apporté aucune modification à sa gamme depuis un an. L’absence de nouveaux produits à promouvoir ne lui a pas nui : la part de marché de Vanguard a progressé à 14,4 % à la fin d’octobre, soit 40 points de base de plus que depuis le début de l’année.

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Novembre : Regain d’intérêt pour les FNB d’actions https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/novembre-regain-dinteret-pour-les-fnb-dactions/ Wed, 10 Dec 2025 11:05:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=111510 FOCUS FNB – Les créations nettes franchissent un record mensuel avec 13,8 milliards de dollars en novembre.

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Les fonds négociés en Bourse (FNB) ont connu un mois record de créations nettes en novembre avec 13,8 milliards de dollars (G$), comparativement à 9,4 G$ en octobre, portant l’actif sous gestion en FNB canadiens à 700 G$. Ce résultat bat le précédent record mensuel établi en mars 2025, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Toutes les catégories d’actifs ont enregistré des entrées nettes importantes. Les FNB d’actions représentent plus de la moitié des entrées nettes mensuelles (7,4 G$). Les FNB de titres è revenu fixe ont attiré 4,1 G$, soit le double d’octobre. Les FNB de matières premières ont réalisé leur meilleure performance depuis août 2024 avec 492 millions de dollars (M$) de créations nettes. Les FNB multiactifs ont attiré 1,1 G$. Les FNB inversés/à effet de levier ont capté 615 M$, soutenus par la demande des particuliers et l’activité institutionnelle. Les FNB de cryptoactifs ont enregistré des entrées nettes de 63 M$ après un mois d’octobre négatif.

Les FNB d’actions ont enregistré 7,4 G$ en novembre, comparativement à 5,3 G$ en octobre. Les actions canadiennes tirent leur épingle du jeu, avec des créations nettes de 3,6 G$, suivies par les FNB d’actions internationales (2,4 G$), menées par les actions mondiales (1,2 G$). Un regain d’intérêt est enregistré depuis l’escalade de la guerre commerciale menée par les États-Unis au début de l’année, observe BNMF. Les FNB d’actions américaines ferment le trio de tête avec 1,3 G$, principalement grâce aux FNB pondérés par capitalisation (ZSP, QUU, VFV).

Les FNB indiciels canadiens à large couverture (XIU, QCN, XIC) affichent 4,5 G$ en créations nettes mensuelles en progression par rapport aux mois précédents. Les FNB dividendes / revenu ont connu près de 1 G$ d’entrées nettes.

Les FNB d’actions du secteur des services financiers (ZEB) et l’énergie renouent avec les créations nettes après plusieurs mois de rachats avec 444 M$ pour le secteur financier, leur plus forte entrée depuis juillet 2025 et des créations nettes de 53 M$ pour le secteur de l’énergie. Les services publics, les technologies, l’énergie et les soins de santé enregistrent également des créations nettes. Le secteur canadien des télécommunications (via le FNB Global X RING), enregistre à lui seul 148 M$ en entrées nettes, note le rapport. Le secteur de l’immobilier enregistre les seules sorties nettes du mois.

Les FNB d’actions gérés activement ont aussi enregistré des entrées importantes, dépassant les 100 M$, signale BNMF.

Revenu fixe : en reprise

Les FNB de titres à revenu fixe affiche affichent des créations nettes de 4,1 G$, plus du double d’octobre. BNMF observe qu’un réalignement possiblement institutionnel a amené des retraits du FNB obligataire gouvernemental à long terme ZFL vers le FNB obligataire corporatif large ZCB. Le même phénomène touche certains FNB de revenu fixe de BMO.

Les FNB du marché monétaire (ZMMK, MNY, CMR) ont attiré 675 M$, leur plus haut niveau depuis avril 2025. Parmi les catégories de FNB d’obligations affichant les plus fortes hausses en pourcentage : les obligations nord-américaines (DXBB), les obligations étrangères (VGAB), les obligations à haut rendement (ZHY) et les obligations à rendement réel (QTIP).

Crypto et matières premières

En novembre, les FNB de cryptoactifs ont retrouvé des entrées nettes avec 63 M$, après un mois d’octobre de rachats nets, principalement grâce au bitcoin.

Les FNB de matières premières ont attiré 492 M$, dominés par le FNB ZCOM de BMO et par le CCOM de CI, ainsi que par les produits adossés à l’or et, dans une moindre mesure, à l’argent. Les matières premières affichent le plus fort pourcentage d’augmentation parmi toutes les classes d’actifs en novembre, souligne le rapport.

Les FNB multiactifs ont cumulé 1,1 G$ en créations nettes en novembre, grâce aux FNB d’allocation d’actifs. Les FNB à effet de levier ou inversés ont attiré 615 M$.

Du côté des fournisseurs

RBC iShares domine les créations nettes de novembre avec 3,2 G$ devant BMO (2,7 G$), Vanguard (1,5 G$), Fidelity (1,2 G$) et Mackenzie (1,1 G$). BNI enregistre des rachats nets (265 M$) ainsi que CI GAM. Au niveau des produits, RBC iShares obtient la plus forte entrée nette pour un FNB (XIU : 810 M$) et BMO le plus important rachat net du mois (ZFL : 738 M$).

Le marché canadien compte désormais 48 émetteurs, avec l’arrivée de True Exposure et un fonds alternatif liquide (TERP), et Rocklinc, avec un FNB d’actions mondiales orienté « valeur » (RKLC).

Au total, 12 nouveaux FNB ont été lancés en novembre, contre une quarantaine en octobre, traduisant un recentrage sur la qualité ou la consolidation du marché, selon BNMF. Invesco a étoffé sa gamme « Income Advantage » avec de nouvelles options de devises. Manuvie a lancé plusieurs FNB de revenu fixe et un FNB mondial d’actions actives. Purpose et LongPoint ont élargi leur gamme de FNB à action unique.

Les FNB ESG canadiens ont connu des sorties nettes de 161 M$ en novembre, ce qui porte les créations nettes cumulées depuis le début de l’année à 1,5 G$. La majorité des sorties nettes de novembre provient d’un retrait institutionnel du FNB NSGE (BNI Sustainable Global Equity). Aucun FNB ESG n’a enregistré plus de 50 M$ d’entrées en novembre, précise BNMF.

Par ailleurs, notons que, depuis le début de l’année, les créations nettes de FNB ont atteint 108 G$, soit un record annuel, alors que l’année n’est pas terminée. Les FNB d’actions ont capté la part du lion (56,5 G$), par rapport aux FNB de titres à revenu fixe (32,9 G$) et aux FNB multiactifs (11,1 G$).

RBC iShares a capté 23,3 G$ en créations nettes pour les 11 premiers mois de 2025, suivie de Vanguard (20,1 G$), Fidelity (19,5 G$), BMO (17,8 G$), TD (6,8 G$) et Mackenzie (6,3 G$).

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La méthodologie de l’indice Global 100 de Corporate Knights sera modifiée https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/la-methodologie-de-lindice-global-100-de-corporate-knights-sera-modifiee/ Fri, 14 Nov 2025 12:56:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110912 PRODUITS – Ces derniers prendront effet le 21 janvier 2026.

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Placements Mackenzie annonce que la méthodologie de l’indice Global 100 de Corporate Knights, suivi par le Fonds Global 100 Corporate Knights Mackenzie et le FINB Global 100 Corporate Knights Mackenzie, sera quelque peu modifiée.

Ces changements, qui auront une incidence sur le processus de sélection des titres et sur les placements du Fonds et du FINB, seront effectifs autour du 21 janvier 2026.

La méthodologie modifiée s’appuiera sur un cadre de notation simplifié reposant sur trois indicateurs de rendement clés équipondérés :

  • les revenus durables,
  • les investissements durables
  • et la dynamique des revenus durables.

De plus, des critères d’exclusion plus sévères seront appliqués afin de mieux refléter l’engagement continu de Corporate Knights, le fournisseur de l’indice, à élever les standards du leadership durable dans le monde des affaires.

Pour en apprendre davantage sur la méthodologie de l’indice Global 100 de Corporate Knights, cliquez ici.

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Les FNB à faible volatilité jouent leur rôle malgré leurs rendements moindres https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-a-faible-volatilite-jouent-leur-role-malgre-leurs-rendements-moindres/ Wed, 12 Nov 2025 11:07:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=111006 FOCUS FNB — Ces stratégies favorisent une meilleure discipline des clients.

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Par conception, les fonds négociés en Bourse (FNB) d’actions axés sur la faible volatilité sont voués à sous-performer lorsque les marchés boursiers s’emballent, comme c’est le cas depuis quelque temps. Or, les rendements inférieurs à ceux du marché qu’ils ont affiché récemment ne devraient pas être la véritable mesure de leur pertinence.

« Certaines personnes veulent être investies en Bourse, mais sans subir la volatilité de l’indice général », observe Alain Desbiens, vice-président chez BMO FNB, qui cumule plus de 20 ans d’expérience dans le secteur.

Sur plusieurs mesures clés du risque, les FNB à faible volatilité ont rempli leur mandat, selon les données de Fundata Canada.

« Fidèles à leurs objectifs, leurs écarts-types sont beaucoup plus faibles », souligne Brian Bridger, premier vice-président, analytique et données, chez Fundata, à Toronto.

Un autre indicateur fréquemment utilisé pour évaluer ces stratégies est le taux de capture, c’est-à-dire leur capacité à suivre les rendements du marché à la hausse comme à la baisse.

« Un faible ratio de capture à la baisse montre que ces fonds limitent efficacement les pertes lorsque le marché recule, explique Brian Bridger. Les faibles ratios de capture à la hausse illustrent aussi à quel point ils sous-performent en période de marché haussier. »

Brian Bridger a comparé les rendements moyens des FNB à faible volatilité aux moyennes des catégories des marchés canadien, américain, mondial, international et émergent.

Les résultats, sur les périodes d’un, trois, cinq et dix ans se terminant toutes le 30 septembre, démontrent que la réduction de la volatilité s’accompagne souvent d’une réduction des rendements.

« Presque dans tous les cas, les FNB à faible volatilité ont sous-performé dans leurs catégories respectives, en moyenne, à court et à long terme », rapporte Brian Bridger.

Certaines des disparités de performance les plus importantes ont été observées dans le marché boursier américain, en plein essor récemment. Durant la période de trois années terminées le 30 septembre, selon Fundata, la moyenne de la catégorie s’élevait à 20,4 %, contre seulement 12,2 % pour la moyenne des FNB à faible volatilité.

Bénéfices comportementaux

Les stratégies à faible volatilité peuvent être utilisée de diverses manières. Elles peuvent constituer une position centrale dans la portion actions d’un portefeuille pour un investisseur ayant une aversion au risque. Elles peuvent aussi être détenues en combinaison avec un FNB indiciel suivant un marché large ou un FNB à gestion active, précise Alain Desbiens.

« Mais aussi, de plus en plus au fil des ans, les FNB à faible volatilité ont été utilisés comme instrument tactique pendant les périodes d’incertitude accrue sur les marchés. »

Dans le contexte d’incertitude élevée de cette année, les investisseurs continuent de chercher des stabilisateurs dans leurs portefeuilles équilibrés, observe Hail Yang, directrice, secteur canadien des FNB iShares, chez BlackRock Canada, chef de file du marché des FNB.

« Les FNB à volatilité minimale peuvent aider à réduire le risque global sans renoncer à l’exposition aux actions, commente-t-elle. Et comme certaines sources de diversification traditionnelles, telles que les obligations à long terme, se sont révélées moins fiables dans ce rôle ces dernières années, les stratégies à volatilité minimale peuvent jouer un rôle important dans la construction de portefeuille. »

Les stratégies à faible volatilité peuvent aussi avoir un effet positif sur le comportement des investisseurs, en réduisant la tendance à se retirer du marché lors des creux.

« Leur efficacité dépend vraiment du degré de protection que ces FNB offrent, souligne Maddy Griffith, directrice et gestionnaire de portefeuille institutionnelle chez Placements CI. Quand on perd moins, on rebondit plus vite, et ce parcours moins volatile fait qu’il est beaucoup plus facile pour les investisseurs de rester investis. »

Approches variées selon les fournisseurs

Bien que les divers FNB à faible volatilité ou à volatilité minimale aient des objectifs semblables, leurs méthodologies varient considérablement. Cela affecte le degré de différence de leurs placements par rapport aux FNB indiciels de marché, et donc leurs rendements relatifs, surtout à court terme.

Le bêta, qui mesure la volatilité d’un titre par rapport au marché, constitue le principal critère de sélection des titres pour la gamme de FNB à faible volatilité de BMO. Le produit phare, le BMO Fonds FNB d’actions canadiennes à faible volatilité, lancé il y a 14 ans, est à la fois le plus ancien FNB de ce type au Canada et le plus important, avec un actif de 5,3 milliards de dollars (G$).

Fait inhabituel pour une stratégie à faible volatilité, ce FNB a surperformé son indice de référence à long terme. Au 30 septembre, il affichait un rendement annualisé de 12,6 % depuis sa création en octobre 2011, contre 9,9 % pour l’indice composé S&P/TSX. Depuis son lancement, le FNB a capturé 79 % des rendements à la hausse, avec un ratio de capture à la baisse impressionnant de seulement 32 %.

L’exposition à un seul titre dans les FNB BMO est limitée à 10 %, et des plafonds sectoriels sont aussi en place : 35 % par secteur au Canada et 25 % aux États-Unis, à l’international et dans les marchés émergents.

Malgré ces contraintes, l’exposition sectorielle des FNB BMO diffère radicalement de celle de leurs indices de référence.

Le BMO Fonds FNB d’actions américaines à faible volatilité, par exemple, détenait récemment environ 10 % en titres technologiques, soit bien moins que la pondération de 42,6 % dans l’indice S&P 500. Le secteur le plus important du FNB était celui des services publics (20,2 %), contre seulement 2,4 % dans le marché général.

Méthodologies concurrentes

Les iShares MSCI Min Vol ETFs tiennent compte des corrélations entre les actions, tout en imposant des contraintes par secteur et par pays.

En cherchant à offrir une exposition semblable au marché, mais avec un risque moindre, le processus de sélection évite toute concentration excessive dans les secteurs « refuges », résume Hail Yang.

Les stratégies iShares ont historiquement offert des ratios de capture à la baisse plus faibles et des reculs maximaux moindres que les indices de référence. Elles ont aussi réussi à atténuer l’impact des baisses soudaines à court terme.

Hail Yang a donné l’exemple du 3 avril dernier, lorsque les marchés nord-américains ont chuté à la suite d’annonces tarifaires. Ce jour-là, l’indice S&P 500 a perdu 6,6 % (en dollars canadiens), tandis que le iShares MSCI Min Vol USA Index ETF a également reculé, mais seulement de 3 %. Pendant ce temps, l’indice S&P/TSX composé plafonné a baissé de 3,8 %, tandis que le iShares MSCI Min Vol Canada Index ETF n’a perdu que 1,6 %.

Une variation sur le thème de l’investissement en actions à moindre risque est la stratégie de « volatilité minimale à la baisse » employée par Placements CI dans les catégories d’actions mondiales et américaines. Elle vise uniquement à minimiser les pertes.

« En pratique, le modèle ignore la “bonne” volatilité et se concentre sur les entreprises qui se comportent historiquement mieux dans les replis, sans trop sacrifier le potentiel haussier, décortique Maddy Griffith. Le résultat est une expérience plus fluide, avec une meilleure protection à la baisse. »

Lancée en janvier 2023, la gamme de FNB CI n’a pas encore le long historique de ses concurrents plus anciens, comme BMO, iShares et Invesco Canada. (Parmi les nouveaux venus, dont l’historique est inférieur à dix ans, figurent les familles de FNB Brompton, CIBC, Fidelity, Franklin, Mackenzie, Manuvie, TD et Vanguard.)

Maddy Griffith souligne plutôt l’historique des indices sous-jacents des FNB, dont le Solactive US Minimum Downside Volatility Index. Depuis 2006, cet indice a capturé environ 70 % de la hausse du marché, mais seulement 54 % de la baisse, rapporte-t-elle : « Cette approche est conforme au comportement réel des investisseurs. La plupart des gens sont beaucoup plus sensibles aux pertes qu’aux gains de même ampleur. »

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Octobre : attrait pour les FNB d’actions, rotations dans les FNB d’obligations https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/octobre-attrait-pour-les-fnb-dactions-rotations-dans-les-fnb-dobligations/ Wed, 12 Nov 2025 10:56:47 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110965 FOCUS FNB – Les créations nettes mensuelles ont atteint 9,4 milliards de dollars en octobre.

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Le marché canadien des fonds négociés en Bourse (FNB) a connu un mois d’octobre actif, marqué par un léger ralentissement des créations nettes et par 40 nouveaux lancements. Selon des données de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF), les créations nettes se sont élevées à 9,4 milliards de dollars (G$), en léger recul par rapport à septembre (12 G$), portant l’actif sous gestion dans les FNB canadiens à 682 G$.

Les FNB d’actions ont attiré 5,3 G$, répartis de manière équilibrée entre le Canada, les États-Unis et les marchés internationaux. Les produits axés sur le marché canadien (notamment QCN, TQCD et TTP) et ceux liés aux actions américaines (XSP, VFV, QQCE, QUU) ont chacun enregistré environ 1,7 G$ d’entrées nettes. Les FNB d’actions mondiales ont mené le bal à l’international, recueillant 1,3 G$, suivis des marchés développés (554 millions de dollars) et émergents (97 M$).

Du côté sectoriel, les FNB d’actions d’entreprise du secteur financier ont connu un troisième mois consécutif de rachats nets (310 M$). Selon BNMF, ces rachats sont principalement attribuables au FNB CI Global Financial Sector, qui a subi une sortie nette de 458 M$. L’immobilier et les soins de santé sont dans le rouge, tandis que l’énergie affiche un septième mois consécutif de sorties nettes. Le secteur des télécommunications enregistre des entrées nettes, notamment grâce au FNB RING (Global X Telecom), ainsi que les matières premières et les services publics. Les FNB multifactoriels ont le vent en poupe, avec 235 M$ d’entrées nettes.

Rotation dans les obligations

Les FNB de titres à revenu fixe ont attiré 2 G$ en créations nettes, un recul par rapport aux entrées nettes de septembre, qui avaient atteint 4,1 G$. BNMF signale que les investisseurs ont opéré une rotation importante, délaissant les obligations gouvernementales à long terme, qui enregistrent les plus importantes sortes nettes (1,9 G$), pour se repositionner sur des obligations de sociétés de qualité investissement telles que ZCB, sur des indices agrégés américains et sur les obligations à haut rendement (ZHY).

Les produits à très court terme et les FNB du marché monétaire affichent des sorties nettes, une conséquence du recul des taux de distribution, en ligne avec la baisse du taux directeur de la Banque du Canada, rapporte BNMF.

Les cryptos rebroussent chemin

Après des afflux records en septembre (329 M$), les FNB de cryptoactifs enregistrent des rachats nets de 247 M$ en octobre, principalement concentrés dans le Purpose Solana ETF (SOLL/U). Ce mouvement s’explique par la cotation, aux États-Unis, des premiers FNB au comptant liés à Solana, survenue à la fin du mois, selon BNMF.

Les FNB de matières premières ont connu une légère accalmie, avec 288 M$ d’entrées nettes comparativement à 412 M$ en septembre, soutenus par l’or, l’argent et les produits diversifiés. Les FNB à effet de levier et inverses ont attiré 580 M$, la plus forte croissance relative parmi toutes les catégories d’actifs.

Vague de lancements et nouvel acteur

RBC iShares domine les créations nettes d’octobre avec 2,4 G$ devant Vanguard (1,5 G$), Mackenzie et Fidelity (1,3 G$ chacune), BMO (833 M$) et TDAM (466 M$). CI GAM enregistre des rachats nets (557 M$) ainsi que Purpose et Invesco. Sur le plan des produits, BMO décroche la plus forte entrée nette pour un FNB en octobre (ZCB : 931 M$).

Le marché canadien compte désormais 46 émetteurs, avec l’arrivée de Capstone, qui a lancé les premiers FNB « Biblically Informed » du pays. Au total, une quarantaine de nouveaux produits ont été lancés en octobre. LongPoint a été le plus actif avec 9 nouveaux produits à double levier sur des actions canadiennes, tandis que Harvest a élargi sa gamme de FNB américains à revenu élevé. CI a étendu sa série d’obligations à échéance cible, JP Morgan a lancé de nouvelles stratégies actives et Global X a multiplié les FNB indiciels à revenu fixe. Global X propose un FNB sur l’argent avec options couvertes et un autre sur la technologie chinoise (Hang Seng Tech).

Le segment des FNB ESG a connu un mois d’octobre calme, avec des entrées nettes de 25 M$. Le produit le plus populaire a été Invesco ESG Nasdaq 100 Index ETF (QQCE), avec 208 M$ d’entrées nettes.

Depuis le début de l’année, les FNB canadiens ont récolté 95 G$ en créations nettes. Les FNB d’actions dominent, avec 49 G$, dont 8 G$ dans les FNB de répartition d’actifs ayant une pondération 100 % actions. Les FNB obligataires ont cumulé 29 G$ d’entrées nettes, tandis que les FNB multi-actifs en totalisent 9,9 G$. Les FNB de matières premières enregistrent des résultats records avec 1,4 G$ de créations nettes depuis le début de l’année. Les FNB de cryptoactifs ont ajouté 749 M$, portés par les FNB Bitcoin à faibles coûts (IBIT et FBTC).

Pour les 10 premiers mois de 2025, RBC iShares affiche 20,1 G$ en créations nettes, suivie de Vanguard (13,7 G$), BMO (12,7 G$), Fidelity (9,7 G$), TD (5,5 G$), Mackenzie (5,2 G$), Scotia (4,5 G$) et Desjardins (4,5 G$).

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Les séries FNB sur la sellette https://www.finance-investissement.com/edition-papier/guide-des-fnb/les-series-fnb-sur-la-sellette/ Mon, 10 Nov 2025 05:11:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110724 On déplore leurs inconvénients.

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Ayant gagné en popularité depuis leur lancement en 2013, les séries de fonds négociés en Bourse (FNB) attirent l’attention des régulateurs. Ces derniers demandent si leurs frais sont équitables, si elles entraînent des conflits d’intérêts.

Une série FNB est une catégorie de part de fonds communs de placement (FCP) cotée en Bourse. Elle dispose des mêmes titres en portefeuille et de la même stratégie d’investissement que le FCP. Au lieu d’être négociable auprès de l’émetteur après la clôture des marchés à la valeur liquidative du fonds, la série peut être négociée à tout moment.

Pour les émetteurs de FCP, une série FNB « entraîne une réduction de certains frais fixes liés au maintien de deux structures séparées, explique Laurent Boukobza, vice-président et stratège, FNB chez Placements Mackenzie. Ça permet aussi de présenter un parcours de performance de la stratégie avant qu’elle ne se retrouve en série FNB ».

La série FNB rend certaines stratégies plus accessibles aux clients, ajoute-t-il « Des investisseurs dans une plateforme à escompte peuvent aisément acheter une série FNB, alors que l’achat d’un FCP sur la même plateforme pourrait s’avérer plus complexe. »

À l’instar des séries non cotées, les séries FNB ont le désavantage de partager les coûts d’opération liés aux entrées ou aux sorties des investisseurs. Ceux qui investissent dans un FNB distinct ne sont pas touchés par ces coûts.

« On s’attendrait à ce que les coûts d’opération de portefeuille des séries négociées en Bourse, pour lesquelles les opérations sont effectuées en nature avec des participants autorisés (PA), soient moins élevés, ces coûts étant pris en charge par les PA et refacturés aux investisseurs concernés », lit-on dans la consultation 81-409 des Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM).

Or, le ratio des frais d’opération des séries FNB et des autres séries non cotées sont généralement identiques même si les coûts d’opération des premières sont plus bas, relèvent les ACVM. Laurent Boukobza partage l’observation : « De façon typique, les séries FNB facturent les mêmes frais que les séries F des fonds communs et donnent la même exposition que les autres séries faisant partie du même FCP sous-jacent. »

C’est sans compter les coûts de rééquilibrage. « Un fonds qui offre les deux types de séries, écrivent les ACVM, pourrait ne pas être en mesure d’effectuer des opérations en nature dans la même mesure qu’un FNB distinct pour rééquilibrer ses portefeuilles, ce qui pourrait entraîner une hausse des coûts d’opération de portefeuille qui sont affectés aux deux séries. »

Le gestionnaire du fonds pourrait-il « agir d’une manière qui fasse passer les intérêts d’une série avant ceux de l’autre ? » demandent les ACVM.

C’est un risque certain, répond Prerna Mathews, vice-présidente, Produits et stratégie des FNB, Placements Mackenzie, et co-présidente du conseil d’administration de l’Association canadienne des FNB (ACFNB). Elle précise que ses propos reflètent le point de vue de Mackenzie, non celui de l’ACFNB. « Une série FNB mutualise les coûts de négocier dans le fonds sous-jacent, ce qui expose les investisseurs au risque d’importants mouvements d’entrées et de sorties de fonds, ce qui peut miner la performance des autres détenteurs d’unités. »

Les ACVM demandent également si les coûts entre séries FNB et séries non cotées pourraient être bien distingués « de sorte que [les premières) auraient un fonctionnement s’apparentant davantage à celui d’un FNB distinct ».

Selon Prerna Mathews, certains coûts généraux doivent être alloués à toutes les séries, par exemple l’impôt sur les gains en capital à l’étranger. Or, d’autres coûts ne peuvent être attribués qu’aux séries non cotées. « Des efforts comptables accrus seront requis pour veiller à ce que les séries FNB ne se fassent pas imposer ces dépenses », dit-elle.

Les ACVM demandent si une information supplémentaire sur les différences entre une série négociée en Bourse et un FNB distinct serait requise. Prerna Mathews répond oui : « Une telle divulgation, y compris un résumé des principaux risques, est nécessaire. »

L’entrée en vigueur des divulgations sur le coût total des fonds imposera une telle transparence, juge Alain Desbiens, vice-président, FNB chez BMO Gestion mondiale d’actifs.

Les ACVM demandent:doit-on interdire de passer de parts de séries négociées en Bourse à des parts d’une série non cotée ? La plupart des émetteurs l’interdisent, mais certains le permettent. Eli Yufest, directeur général de l’ACFNB, ne voit pas l’intérêt de parler de « restrictions » et voit plutôt le besoin « d’assurer que les passages entre séries soient traités équitablement. La protection des investisseurs peut être obtenue par la voie de la transparence plutôt que par celle des restrictions ».

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FNB tendances obligataires https://www.finance-investissement.com/edition-papier/guide-des-fnb/fnb-tendances-obligataires/ Mon, 10 Nov 2025 05:07:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110719 Les FNB de courte échéance sont en demande et l'appétit pour le risque est accru.

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À l’instar de l’an dernier, les fonds négociés en Bourse (FNB) obligataires à courte durée ainsi que les FNB de marché large ont été en demande au cours des huit premiers mois de 2025. Malgré l’appétit actuel pour le risque, les investisseurs restent prudents entre autres en raison de la guerre tarifaire en cours et des perspectives sur l’endettement du gouvernement américain. Survol des tendances du secteur des FNB de titres à revenu fixe, qui comptait 167,8 milliards de dollars (G$) à la fin du mois d’août dernier, soit 26,6 % de l’actif en FNB canadiens.

Pour les huit premiers mois de 2025, les FNB de titres à revenu fixe ont capté 31 % des créations nettes de FNB canadiens, par rapport à 31,5 % pour toute l’année 2024, d’après Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Parmi les créations nettes de FNB de titres à revenu fixe de janvier à août 2025, celles des FNB de revenu fixe de marché large ont représenté 43 %, et celles des FNB à courte échéance, 28 %. Pour l’année 2024, ces proportions étaient respectivement de 54 % et 19 %, ces deux types de FNB représentant la part du lion des entrées nettes en FNB de titres à revenu fixe.

BNMF segmente autrement les entrées nettes de FNB de titres à revenu fixe pour les huit mois de 2025 et montre que celles des FNB de revenu fixe de sociétés canadiennes ont eu une part de 26 %, et celles de marché large canadien (Canada aggregate), 25 %. Pour 2024, ces parts étaient de 31 % et 33 % respectivement. Pour ces deux périodes, ces sous-catégories de FNB étaient les plus en demande.

Ces préférences pour les FNB obligataires d’entreprises et les FNB obligataires de marché total montrent un appétit de risque accru de la part des investisseurs, juge BNMF. « Les investisseurs, dans leur sélection de produits, ont à la fois accru la durée et descendu dans l’échelle de risque de crédit, affichant un appétit croissant pour plus de risque », notait-elle en mai.

Mais prudemment. On constate que les FNB du marché monétaire continuent d’attirer des capitaux, soit 23 % des créations nettes de FNB de titres à revenu fixe pour la première partie de 2025 et 12 % pour 2024, selon BNMF. « Les investisseurs ont adopté une approche assez tactique vis-à-vis des FNB à revenu fixe cette année, allongeant la duration après la hausse des rendements, puis la raccourcissant face aux incertitudes », commente-t-elle.

Haltérophiles obligataires

La faveur accordée au crédit à court terme et aux fonds obligataires de marché total témoigne cette année encore d’un goût marqué pour une stratégie de portefeuille en forme d’haltère (barbell shaped). Elle se définit comme une surpondération des titres à revenu fixe aux extrémités de la courbe des rendements obligataires et une sous-pondération des titres à échéance moyenne. « On voit cette stratégie gagner en faveur quand la courbe des taux d’intérêt est disloquée, alors que les taux à court terme et les taux à long terme sont plus attrayants », explique Laurent Boukobza, vice-président et stratège, FNB chez Placements Mackenzie.

Attention, toutefois : cet haltère qui surpondère les FNB à « court terme » et les FNB de « marché total » se situe uniquement à l’intérieur du Canada. De plus, nous avons affaire à une partie à long terme bigarrée étant donné que les FNB de marché total canadiens ont comme actif sous-jacent autant des échéances courtes que moyennes et longues ainsi que des obligations du gouvernement du Canada, des obligations provinciales et de sociétés. Par exemple, les FINB BMO obligations totales (ZAG) affichaient en septembre une duration moyenne pondérée de 7,05 ans ainsi que 41 % d’obligations fédérales, 32 % de titres provinciaux et 25 % de titres de sociétés.

L’haltère classique, où un portefeuille se divise nettement entre court terme et long terme, et où le moyen terme est sous-pondéré, n’est pas au goût du jour. Comme le font ressortir les statistiques de BNMF, les FNB à échéance à long terme ont capté 0,1 % des entrées nettes en FNB de titres à revenu fixe de janvier à août 2025. Notons que les FNB de crédit américain conservent une certaine popularité, affichant 23 % des entrées nettes des premiers mois de 2025, le quatrième sous-groupe le plus important du classement de BNMF.

Celui-ci ne précise pas quel type de crédit américain est populaire parmi les investisseurs canadiens. Toutefois, les bons du Trésor américain à long terme ont nettement perdu leur attrait, malgré des baisses importantes de taux à venir du côté de la Réserve fédérale.

« Pour la première fois depuis la Deuxième Guerre mondiale, les investisseurs jugent qu’il y a des problèmes sérieux avec les finances publiques aux États-Unis, observe Yanick Desnoyers, chef économiste et stratège chez Addenda Capital. La dette est tout simplement trop élevée. Les bons du Trésor de 30 ans font peur ; selon les projections, on s’attend à ce que durant cette période, la dette se gonfle à 200 % du PIB. »

C’est un point de vue que partage Frédéric L’Heureux, gestionnaire de portefeuille chez Valeurs mobilières Desjardins. « Pour les obligations à long terme aux États-Unis, il y a des risques non négligeables avec les déficits élevés, et ça exerce une pression à la hausse sur la portion long terme des taux. On n’est pas rendu à un point de penser que ces titres offrent une opportunité. »

Valeurs mobilières TD souligne un événement qui a agité le monde américain des FNB au printemps, au moment où les annonces tarifaires américaines secouaient les marchés : l’élargissement de l’escompte entre le prix de certains FNB et leur valeur liquidative. Durant cette période de volatilité, d’importants escomptes et volumes de transaction ont touché les secteurs des FNB de prêts bancaires de premier rang, des FNB à rendement élevé et des FNB de titres de créance adossés à des prêts (CLO ETFs).

Reflet de la liquidité relative du marché, ces escomptes ont été inférieurs à 1 % de la valeur liquidative de ces fonds, ce que VMTD qualifie de modéré. Pour les FNB de prêts bancaires de premier rang, de titres à rendement élevé, malgré l’importance des volumes de transaction, ces fonds se négociaient à des escomptes par rapport à leur valeur liquidative à « des niveaux nettement plus faibles que ceux durant la période de la COVID (mars 2020) », selon VMTD. Par exemple, le fonds BKLN a connu un escompte de 3,86 % le 23 mars 2020.

Les investisseurs doivent tenir compte de ce risque additionnel, lequel ne s’est pas matérialisé parmi les FNB de titres de haute qualité (investment grade). Durant la période de turbulence d’avril, ces fonds ont affiché « un modeste roulement, de modestes achats et rachats ainsi qu’aucun bouleversement notable du prix du FNB par rapport à sa valeur liquidative », d’après VMTD.

Le risque de crédit en provenance du gouvernement du Canada est totalement différent, insiste Yanick Desnoyers. Alors que le taux directeur de la Réserve fédérale américaine se tient encore dans la fourchette 3,75 %-4 %, il est de 2,25 % à la Banque du Canada. Par ailleurs, la dette du gouvernement fédéral canadien représente 40 % du PIB. « On n’a pas d’enjeu de viabilité de la dette comme aux États-Unis », note-t-il.

C’est dire que le Canada présente un havre de plus grande sécurité dans les remous mondiaux actuels, de telle sorte que c’est là que la part du lion des FNB obligataires prend refuge, comme en témoignent les statistiques de BNMF. C’est ce que constate Frédéric L’Heureux dans son portefeuille : « La robustesse de l’économie n’est pas la même qu’aux États-Unis, c’est pourquoi la majorité de notre exposition est au Canada. »

Par ailleurs, indiquent les données de BNMF, les FNB de titres à revenu fixe ayant une exposition internationale se distinguent comme une destination attrayante, la cinquième en importance avec 8 % des entrées nettes en FNB de titres à revenu fixe dans la première partie de 2025. « Il y a des pays comme le Brésil et le Mexique qui ont des taux réels (taux nominal moins taux d’inflation) assez élevés qui peuvent être intéressants, propose Laurent Boukobza. On aime aussi la Nouvelle-Zélande, dont l’économie est très similaire à celle du Canada. Mais là aussi il faut bien mesurer l’impact des devises. »

Pour repérer les occasions à l’international, Frédéric L’Heureux compte sur les services d’un FNB à gestion active qui se spécialise dans les régions hors Amérique du Nord. C’est d’ailleurs par un recours systématique aux FNB obligataires, tant passifs qu’à gestion active, que son équipe gère l’ensemble de la portion de titres à revenu fixe du portefeuille.

Il n’y voit que des avantages : « Ça augmente la facilité de gestion. On n’a pas à se soucier des échéances de centaines de titres, et c’est sans compter qu’on a accès à des obligations qui se négocient hors cote et auxquelles on n’aurait pas normalement accès. On a une meilleure diversification et une meilleure liquidité sur un marché coté que dans des transactions gré à gré. Et même si les frais de gestion sont un peu plus élevés, on a tout ça pour un montant modeste. »

Ces avantages expliquent en partie une autre tendance qu’observe BNMF : le relatif attrait des FNB à gestion active, dont les racines sont plus profondes dans le segment des FNB obligataires. A la fin de 2024, 26,3 % de l’actif en FNB de titres à revenu fixe cotés au Canada était dans des FNB à revenu fixe gérés activement (57 % des FNB offerts), selon BNMF. Par comparaison, 8,7 % des FNB d’actions étaient gérés activement (31 % des fonds offerts).

« La gestion active est plus répandue dans le revenu fixe que dans les actions. L’actif sous gestion (ASG) par produit dans le secteur des FNB de revenu fixe passifs est de 514 millions de dollars (M$), comparativement à 193 M$ pour les FNB de revenu fixe gérés activement. Dans le secteur des actions, l’ASG par produit pour les FNB passifs pondérés selon la capitalisation boursière est de 1 milliard de dollars, tandis qu’il est de 178 M$ pour les FNB d’actions stratégiques (fondés sur des facteurs) et de 139 M$ pour les FNB d’actions gérés activement », lit-on dans l’étude de BNMF.

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Lancement d’un nouveau fonds multi-actifs de marchés privés https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/lancement-dun-nouveau-fonds-multi-actifs-de-marches-prives/ Thu, 06 Nov 2025 10:53:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110508 PRODUITS – Ce dernier est le fruit d’un partenariat entre Placements Mackenzie et Northleaf Capital Partners.

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Placements Mackenzie et Northleaf Capital Partners unissent leurs forces pour lancer le Fonds multi-actifs de marchés privés Mackenzie Northleaf. Destiné aux investisseurs qualifiés ce dernier offre une exposition au capital-investissement, au crédit privé et aux infrastructures.

« Avec une croissance notable et continue attendue dans les marchés privés, le Fonds multi-actifs de marchés privés Mackenzie Northleaf constitue une option pour les investisseurs voulant accéder aux catégories d’actif des marchés privés par l’intermédiaire d’un seul placement », assure Kristi Ashcroft, vice-présidente exécutive, Produits et solutions, Placements Mackenzie.

« Grâce à notre partenariat stratégique avec Northleaf, les conseillers et les investisseurs obtiennent une occasion attrayante d’intégrer efficacement une exposition aux marchés privés dans leurs portefeuilles », continue-t-elle.

Ce fonds permet d’accéder à un portefeuille diversifié qui regroupe aussi bien des placements en capital-investissement, que du crédit privé et des infrastructures du marché intermédiaire. Le fonds visera une allocation 60/40. Il cherchera des occasions de croissance, tout en visant une volatilité moindre et des rendements ajustés au risque plus élevé.

« Northleaf a le plaisir de s’associer à Mackenzie pour lancer cette offre innovante. Le Fonds témoigne d’importantes recherches sur le marché, y compris les perspectives de conseillers sophistiqués sur les meilleures façons d’intégrer des actifs privés dans des portefeuilles individuels », affirme Nadim Vasanji, directeur général, Northleaf.

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Un nouveau fonds signé Placements Mackenzie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/un-nouveau-fonds-signe-placements-mackenzie/ Thu, 30 Oct 2025 10:56:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110345 PRODUITS – Découvrez le Fonds d’actions internationales Mackenzie GQE.

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Placements Mackenzie lance le Fonds d’actions internationales Mackenzie GQE. Géré par l’équipe des actions quantitatives mondiales, ce produit permet aux investisseurs d’accéder aux marchés internationaux peu représentés en Amérique du Nord.

Les investisseurs ont désormais le choix entre ce fonds commun de placement et le FNB d’actions internationales Mackenzie GQE pour s’exposer aux marchés développés. Ce nouveau fonds s’appuie sur l’approche globale de l’équipe des actions quantitatives mondiales, qui combine la science des données avancée à l’expertise humaine afin de générer de l’alpha tout en maintenant une gestion rigoureuse du risque.

« Nous avons le plaisir d’offrir aux Canadiennes et Canadiens un accès élargi aux occasions liées aux actions internationales à grande échelle. Le Fonds d’actions internationales Mackenzie GQE peut jouer un rôle clé en aidant les conseillères et conseillers ainsi que les investisseurs et investisseuses à tirer parti de la croissance des entreprises à l’extérieur de l’Amérique du Nord », commente Kristi Ashcroft, vice-présidente exécutive, Produits et solutions, Placements Mackenzie.

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