Placements Mackenzie – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 07 Apr 2025 19:55:31 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Placements Mackenzie – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les options d’investissement halal se multiplient pour les clients musulmans https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-options-dinvestissement-halal-se-multiplient-pour-les-clients-musulmans/ Wed, 09 Apr 2025 10:13:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106128 La demande d’offres de patrimoine conformes aux principes de l’islam est en plein essor.

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En 2012, Danish Baig a décroché son premier emploi à la sortie de l’université et a commencé à épargner suffisamment d’argent pour investir. Mais il s’est vite rendu compte que la plupart des options d’investissement conventionnelles, y compris le régime d’épargne retraite collectif de son entreprise, ne correspondaient pas à ses valeurs religieuses.

Danish Baig, Canadien de confession musulmane, n’a pas pu trouver d’investissements « halal », c’est-à-dire conformes aux principes de l’islam.

« Il n’y avait rien sur le marché qui soit vraiment adapté et accessible, explique Danish en entrevue. Pendant les deux premières années, j’ai principalement investi dans l’or physique. Cela semblait être un moyen de protéger les actifs. »

Aujourd’hui, il se réjouit de voir davantage de produits et de services d’investissement halal au Canada, qui offrent plus de possibilités de création de richesse et de croissance. Il investit dans des actions et des FNB conformes à la charia, la loi religieuse de l’islam, qui découle du Coran.

Pourtant, Danish Baig et les experts en finance islamique du pays affirment qu’il reste beaucoup à faire pour répondre à la demande croissante de produits et de services d’investissement halal au Canada, où quelque 1,8 million de musulmans représentent des milliards de dollars d’investissement inexploités.

« Il y a une demande et un besoin en la matière », affirme Hash Assad, un consultant financier exécutif basé à Calgary et travaillant pour Assad Wealth Management, qui opère sous la bannière d’IG Gestion de patrimoine.

Qu’est-ce qu’un investissement halal?

Pour qu’un investissement soit considéré comme halal, il doit passer par quelques niveaux de conformité identifiés par les érudits islamiques et des organismes tels que Accounting and Auditing Organization for Islamic Financial Institutions (AAOIFI).

Hash Assad décrit le premier niveau comme un processus qui filtre les investissements dans des choses « haram » ou interdites par la loi islamique. Il s’agit de l’alcool, du tabac, des armes, du porc, des jeux d’argent et de la pornographie.

Le deuxième niveau consiste à « examiner les entrailles » des entreprises. Selon les lignes directrices de l’AAOIFI, les entreprises sont disqualifiées si leur niveau d’endettement dépasse 33 % de leur valeur marchande ou si plus de 5 % de leurs revenus proviennent d’activités haram.

« L’une de mes actions préférées de tous les temps est Costco, mais je ne peux pas l’acheter », souligne Hash Assad, notant que les ventes d’alcool du détaillant représentent plus de 5 % de son chiffre d’affaires. Il existe également un ratio de purification des dividendes qui détermine le pourcentage des revenus de dividendes d’un investisseur générés par des sources haram qui doivent être purifiés (donnés à des œuvres de charité) pour se conformer aux principes islamiques.

En outre, l’investissement halal exclut les produits dérivés, les options et les opérations à terme, et interdit de percevoir ou de payer des intérêts, de sorte que les obligations et les instruments de dette conventionnels sont exclus.

Les sukuks, ou obligations islamiques, sont une alternative conforme à la charia aux obligations conventionnelles. Il s’agit essentiellement d’instruments hybrides qui combinent des actions (parts de propriété d’un actif ou d’un projet sous-jacent) et des caractéristiques de la dette (paiements périodiques fixes et paiements de coupons).

L’investissement halal est similaire à l’investissement responsable en ce sens qu’ils alignent tous deux les choix d’investissement sur des principes moraux, souligne Sameer Azam, gestionnaire de portefeuille et conseiller en gestion de patrimoine chez RBC Dominion Securities à Mississauga, en Ontario.

Sameer Azam souligne également que l’investissement responsable n’est pas réservé aux investisseurs musulmans. « Tout le monde peut en bénéficier, car les principes sont très universels. »

Demande de produits et de services conformes à la charia

Selon les données de Morningstar, les actifs mondiaux conformes à la charia ont doublé, passant de 30,3 milliards de dollars (G$) en février 2013 à 60,4 G$ en février 2023. Cependant, le cabinet d’études a précisé que ces chiffres sont probablement sous-estimés, certains véhicules d’investissement n’ayant pas déclaré leurs actifs sous gestion. Par ailleurs, le nombre de fonds communs de placement et de fonds négociés en Bourse (FNB) conformes a également plus que doublé au cours de cette période, passant de 327 à 669.

De nombreux progrès ont été réalisés au cours des deux dernières décennies pour sensibiliser les investisseurs et leur permettre d’accéder aux produits et services d’investissement halal au Canada. Le pays a accueilli des fonds d’investissement conformes à la charia de sociétés telles que Wealthsimple et Placements Mackenzie, des portefeuilles halal de sociétés telles que Manzil et ShariaPortfolio Canada et des services de planification financière halal de grandes banques et de sociétés de gestion de patrimoine telles que Canadian Islamic Wealth et IG Gestion de patrimoine. En outre, le budget fédéral de 2024 prévoit d’élargir l’accès aux prêts hypothécaires halal.

La demande pour ces produits et services était « correcte au début, mais elle est aujourd’hui en pleine expansion », car de plus en plus de musulmans pratiquants prennent conscience des possibilités qui s’offrent à eux, explique Hash Assad, qui a été pendant 20 ans l’une des forces motrices de la finance islamique au Canada. C’est pourquoi il souhaite mettre sur le marché davantage de produits d’investissement halal et élargir son équipe de gestion de patrimoine pour servir davantage de clients musulmans.

Cette demande croissante a été alimentée par l’augmentation de la population musulmane au Canada, analyse Mohamad Sawwaf, fondateur et PDG du fournisseur de services financiers halal et fintech Manzil, basé à Toronto et lancé en 2020. En 2001, 2 % de la population canadienne (soit 580 000 personnes) s’identifiait comme musulmane. Ce pourcentage a augmenté pour atteindre 4,9 % en 2021, ce qui correspond à environ 1,8 million de personnes, selon les données de Statistique Canada.

Selon Mohamad Sawwaf, le marché est si vaste qu’il n’est pas possible pour une seule entreprise comme Manzil de le desservir.

« Il y a plusieurs institutions qui peuvent créer des produits pour servir cette clientèle et, bien sûr, cela crée de la concurrence, ce qui conduit à plus d’innovation, et c’est bon pour le consommateur, n’est-ce pas ? »

Manzil, qui propose des prêts hypothécaires conformes à la charia, a une liste d’attente pour plus de 10 milliards de dollars de prêts hypothécaires, mais Mohamad Sawwaf estime que la demande potentielle pour ce produit de prêt alternatif est probablement beaucoup plus élevée.

Sa société s’est développée au fil des ans, en acquérant Canadian Islamic Wealth, une société de gestion de patrimoine spécialisée dans l’investissement halal, et Muslim Will, une plateforme de testaments numériques halal. Elle entrera bientôt sur le marché américain, avec l’acquisition récente d’Aghaz Investments, un conseiller en investissement enregistré auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis.

L’entreprise envisage également de se lancer dans les produits bancaires de base, tels que les comptes chèques et les comptes d’épargne, parmi d’autres plans d’expansion, rapporte Mohamad Sawwaf.

« Le secteur de la finance islamique est tellement naissant que tout est encore possible », précise-t-il.

Sameer Azam abonde dans le même sens, affirmant que la finance islamique au Canada est encore « en cours de construction ».

Les options de revenus fixes conformes à la charia font particulièrement défaut, soutient-il, notant qu’il n’y a pas d’options de sukuk dans le pays.

« C’est là que se situe la lacune », martèle Sameer Azam. Étant donné que le marché obligataire conventionnel n’est pas une option, les investisseurs musulmans doivent se tourner vers les bourses, les sociétés de courtage et les plateformes d’investissement en ligne en Europe ou aux États-Unis pour accéder aux obligations sukuk. « C’est très difficile. Le problème de l’offre et de la demande de sukuks est très important. »

Sameer Azam laisse également entendre qu’il existe une « énorme demande » de services de gestion de patrimoine halal. Son équipe spécialisée à la RBC s’agrandit afin de recruter davantage de conseillers ayant cette expertise.

« J’ai commencé par moi-même. Aujourd’hui, nous sommes quatre, raconte-t-il. Nous avons l’impression de n’en être qu’au début, mais cela prend du temps. »

Une demande croissante

Les experts en finance islamique soulignent deux éléments nécessaires au développement de la finance islamique au Canada : plus d’éducation et plus de produits conformes à la charia.

Hash Assad organise chaque mois des webinaires éducatifs qui couvrent un large éventail de sujets, notamment la signification de l’investissement halal, la façon de rédiger un testament islamique et la manière d’acheter une maison dans le respect de la charia. Il souligne que cette formation est importante en raison de la responsabilité accrue qu’implique le fait de conseiller des clients musulmans.

« Si vous donnez le mauvais conseil, vous compromettez l’existence même de l’individu, prévient Hash Assad. C’est littéralement le paradis ou l’enfer. »

Le fait de disposer d’un plus grand nombre de produits financiers conformes à la charia aiderait également les conseillers à recommander des produits halal sans avoir à effectuer leur propre travail intensif de diligence raisonnable, souligne Hash Assad.

« Si je vois que ce produit existe, tout ce que j’ai à faire, c’est de le prendre. Il répond à leurs besoins, et c’est tout », déclare-t-il.

Tous les conseillers auraient intérêt à suivre une formation ou un programme d’éducation sur l’investissement halal afin de disposer des outils et de l’expérience nécessaires au cas où ils rencontreraient un client musulman, estime Mohamad Sawwaf.

« Les musulmans canadiens ont un bilan très, très solide. Ils ont un très fort pouvoir d’achat. Il est possible d’attirer des dizaines de milliards de dollars dans le secteur de l’investissement et des centaines de milliards de dollars dans le secteur des prêts hypothécaires si l’on dispose du bon produit et de la bonne formation pour pouvoir conseiller cette clientèle particulière. »

Sameer Azam estime qu’il est plus logique que ce soient des spécialistes plutôt que des généralistes qui se concentrent sur cet espace, mais il reconnaît qu’une meilleure formation serait utile.

Selon lui, une partie de cette formation pourrait consister à démystifier les investissements halal, notamment ceux qui suggèrent qu’ils présentent un risque élevé ou qu’ils ne sont pas performants.

Les données de S&P Global montrent que « sur le long terme, les indices islamiques ont tendance à afficher des performances similaires à celles des indices de référence conventionnels. Pour la période de 15 ans se terminant le 31 juillet 2019, le S&P 500 Shariah a affiché un rendement total annualisé de 10,2 %, tandis que le S&P 500 a gagné 9,1 %. »

« Je pense que c’est le secret le mieux gardé, car bien souvent les investisseurs pourraient dire : “Eh bien, vous filtrez toutes ces choses. Comment vais-je gagner de l’argent ? Ou comment va-t-elle se développer ? Comment vais-je pouvoir suivre l’inflation ?” Ou bien le mythe est : “Oh, c’est trop risqué” », rapporte Sameer Azam.

Danish Baig est d’accord.

« Si vous regardez les portefeuilles halal, les indices et les FNB conformes à la charia qui existent, vous verrez souvent qu’ils ont de meilleures performances que les véhicules traditionnels non conformes à la charia, assure-t-il. En investissant dans des produits halal, vous ne faites donc pas nécessairement de compromis. »

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Dissolution d’un fonds Mackenzie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/dissolution-dun-fonds-mackenzie/ Thu, 27 Mar 2025 11:07:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106247 PRODUITS – La firme veut rationaliser sa gamme de produits.

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Placements Mackenzie procède à la dissolution d’un fonds négocié en Bourse (FNB) et au rachat de parts en dollars américains ($ US) d’un autre FNB.

Aux alentours du 4 juin prochain, le FINB mondial de dividendes durables Mackenzie sera dissous. Le fonds sera donc volontairement retiré de la Bourse de Toronto à la demande de Mackenzie à la clôture du marché vers le 4 juin 2025.

Après la dissolution, Mackenzie distribuera aux porteurs de parts le produit net de la liquidation des actifs du FNB dissous ainsi que la distribution finale des revenus du FNB dissous.

Toujours aux alentours du 4 juin, toutes les parts de la série en $ US en circulation du FINB Actions américaines grandes capitalisations Mackenzie cesseront d’être négociées et seront volontairement retirées de la Bourse de Toronto à la demande de Mackenzie.

À noter que de leur côté, les parts de la série en $ CA resteront inchangées et continueront d’être cotées.

Aucune mesure n’est requise de la part des investisseurs et investisseuses.

Les porteurs de parts du FNB dissous ou de parts en $ US du FINB Actions américaines grandes capitalisations Mackenzie pourront vendre leurs parts à la Bourse de Toronto jusqu’au 4 juin 2025.

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Changement de stratégie et d’objectifs pour des Fonds Mackenzie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/changement-de-strategie-et-dobjectifs-pour-des-fonds-mackenzie/ Tue, 25 Mar 2025 11:14:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106043 PRODUITS – Des modifications ont été apportées à deux produits.

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Placements Mackenzie a apporté des changements à deux de ses fonds, soit le Fonds canadien équilibré Mackenzie Cundill et le Fonds de revenu Mackenzie.

Ainsi, l’objectif de placement du Fonds canadien équilibré Mackenzie Cundill pourrait être modifié si les investisseurs approuvent les changements proposés. Mackenzie veut changer la répartition des actifs du fonds.

Si les changements sont approuvés lors d’une assemblée extraordinaire qui devrait se tenir le 5 juin prochain, la répartition maximale des titres de participation dans le portefeuille augmentera vers le 27 juin, passant de 60-70 % à 60-90 %. En parallèle la répartition minimale des titres à revenu fixe diminuera, passant de 30-40 % à 10-40 %.

De plus, Mackenzie désire modifier la stratégie de placement du Fonds de revenu Mackenzie. La cote de crédit moyenne pondérée des investissements à revenu fixe du Fonds de revenu Mackenzie sera désormais d’au moins « BB », selon les critères d’un organisme de notation reconnu.

La classification du risque associé au Fonds est passée de « faible » à « Faible à moyen ».

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En vogue, les FNB à gestion active https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/laurent-boukobza/en-vogue-les-fnb-a-gestion-active/ Wed, 12 Mar 2025 09:40:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106010 ZONE EXPERTS – Les FNB non indiciels représentent plus de 30 % des actifs en FNB canadiens.

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L’année 2024 a été une année record pour le secteur canadien des fonds négociés en Bourse (FNB). Elle représente la meilleure année enregistrée en matière de croissance de l’actif total et d’entrées nettes d’actifs. Les créations nettes annuelles ont surpassé de plus de 40 % le précédent record en 2021 et l’actif total en FNB canadiens a franchi la barre symbolique des 500 milliards de dollars (G$).

Selon les dernières données de Investor Economics, le secteur canadien des FNB a continué d’enregistrer des gains positifs au cours du trimestre, avec des actifs plafonnant à 534,5 G$ à la fin de décembre 2024. Les créations nettes ont totalisé 77,9 G$ à la clôture de décembre 2024.[1]

Au cours de la dernière décennie, le secteur des FNB a connu une croissance annuelle composée supérieure à 20 %. Intégré dans cette croissance, un sous-secteur prend de plus en plus de place : les FNB gérés activement.

Contrairement aux idées préconçues, tous les FNB ne sont pas passifs ou indiciels, et nous assistons depuis quelques années à une croissance rapide des FNB à gestion active. Selon le même rapport, les FNB à gestion active représentaient environ la moitié (626 mandats) des 1 218 FNB offerts aux investisseurs canadiens en décembre 2024, pour un total de 161,1 milliards de dollars en actif, soit 30,1 % de l’actif total en FNB canadiens, comme le montre le graphique 1.

Pour consulter le graphique en grand format, cliquez ici.

Source du graphique : Mackenzie Investments — Morningstar

Selon le rapport de Investors Economics, les FNB canadiens indiciels représentent 62,4 %, les FNB à bêta stratégique comptaient pour 7,5 % et les FNB actifs 30,1 % de l’actif en FNB canadiens, en décembre dernier.[2]

Attardons-nous sur la définition de la gestion active et des fonds à bêta stratégique, afin de comprendre quelle exposition ils offrent et comment ils sont utilisés dans les portefeuilles.

Plusieurs facteurs concomitants ont été favorables à la croissance et l’adoption des FNB gérés activement dans le marché canadien. En premier lieu, on note la démocratisation de l’utilisation des FNB indiciels dans les portefeuilles comme blocs de construction et l’évolution des meilleures pratiques d’affaires dans le monde de la gestion de patrimoine. Constitue un autre facteur la volonté des gestionnaires d’actifs d’innover pour offrir des stratégies à valeur ajoutée. En outre, le désir des investisseurs d’avoir accès à ces stratégies par l’intermédiaire de l’outil de placement de leur choix a permis au Canada d’être le marché dans lequel la part des FNB actifs est la plus importante au monde selon Bloomberg.

Un article récent faisait état des tendances qui ont marqué 2024.

L’un des types de FNB qui a attiré le plus d’actifs en gestion active est le FNB « tout-en-un » ou FNB de répartition d’actifs. Ce genre de fonds permet d’obtenir un portefeuille équilibré selon le profil de risque souhaité, lequel est souvent diversifié géographiquement et rééquilibré périodiquement à moindre coût.

Ce qui est intéressant est que la proposition de valeur de ces produits ne réside pas dans la surperformance du marché et de l’indice de référence, mais plutôt dans la simplicité d’utilisation, la diversification et la minimisation des frais.

Une autre catégorie de FNB gérés activement ayant fortement bénéficié de l’environnement des dernières années est celle des FNB ayant comme actifs sous-jacents des comptes d’épargne élevés et des titres du marché monétaire. La hausse des taux d’intérêt à court terme, amorcée en 2022 y est pour quelque chose et a stimulé leur adoption.

En effet, la montée des taux élevés à courte échéance a accru les rendements espérés sur la partie très courte de la courbe des taux obligataire (aussi bien au Canada qu’aux États-Unis) et nous avons assisté à des créations nettes massives dans ces FNB. La proposition de valeur de ces FNB ne réside pas forcément non plus sur une espérance de surperformance. Elle offre plutôt une alternative aux certificats de placements garantis (CPG) offerts par les institutions financières et, par rapport aux CPG, peut potentiellement amener un avantage fiscal et une meilleure liquidité.

En général, les FNB de titres à revenu fixe gérés activement ont connu un beau succès dans le marché canadien, car ils répondent adéquatement aux trois raisons principales pour lesquelles les investisseurs intègrent du revenu fixe dans les portefeuilles : la préservation du capital, la diversification par rapport au marché des actions et la génération de revenu. Là encore, nous pouvons constater que la gestion active de titres à revenu fixe ne met pas de l’avant le rendement à tout prix, mais plutôt la gestion du risque découlant de la portion sécuritaire d’un portefeuille. La valeur ajoutée de la gestion active de titres à revenu fixe a été détaillée ici : Revenu fixe : (Ré) établir le cadre d’évaluation de la performance | Finance et Investissement

La troisième grande catégorie de FNB gérés activement est les FNB intégrant des stratégies d’options. Par exemple, certains FNB utilisent des stratégies de vente d’options d’achat couvertes. D’autres utilisent des options de vente couvertes. Certaines autres stratégies visent à maximiser le revenu généré par le portefeuille et/ou à offrir une protection à la baisse. Ce type de fonds a connu une forte popularité dans les dernières années.

Là encore, plusieurs facteurs peuvent expliquer cet engouement. Les besoins toujours grandissants de revenus d’une population vieillissante, mais dont l’espérance de vie augmente, couplés à un besoin de croissance. Certains utilisent également ces FNB pour remplacer une partie de la portion revenu fixe d’un portefeuille. Là encore, la proposition de valeur de ce type de FNB ne repose pas sur la surperformance pure et simple par rapport à l’indice de référence d’un marché, mais plutôt sur la maximisation du revenu ou bien encore sur la protection à la baisse.

Dans le segment des FNB à bêta stratégique, en ordre d’importance, nous retrouvons les stratégies multifactorielles, équipondérées, mettant l’accent sur les dividendes, et à faible volatilité. Ces types de FNB représentent plus de 85 % des FNB à bêta stratégique. Il est à noter également que certaines de ces stratégies peuvent être plus actives que d’autres selon leur méthodologie de construction et leur objectif de placement.

Les stratégies indicielles dominent l’offre de FNB, ainsi que les créations nettes de FNB. Cependant, la tendance des dernières années indique une accélération du développement de l’offre de FNB à gestion active. La structure d’un FNB permet d’offrir une grande variété de stratégies de placements, dans bien des cas identiques à celles offertes en fonds commun de placement (FCP) traditionnel. En ce sens, la frontière entre les stratégies offertes en FCP et en FNB devient moins marquée. Un nombre grandissant de gestionnaires d’actifs offrent maintenant les outils de placement à la fois en version FCP et en version FNB, laissant aux investisseurs le choix de l’outil de placement leur permettant d’accéder à l’expertise.

Le Canada est le marché où la part des FNB à gestion active (30,1 %) est la plus importante et où l’innovation est forte en matière de création de produits. Il sera intéressant de voir évoluer l’offre de FNB dans les prochaines années et comment la gestion active contribuera à la forte croissance du secteur.

[1] Investor Economics — ETFs and Index Funds report q4 2024

[2] Investor Economics — ETFs and Index Funds report q4 2024

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Les créations nettes de FNB poursuivent leur lancée en janvier https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-creations-nettes-de-fnb-poursuivent-leur-lancee-en-janvier/ Wed, 12 Feb 2025 10:23:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105483 FOCUS FNB – Les entrées nettes des FNB du marché monétaire atteignent alors 1 G$.

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Les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont enregistré des créations nettes de 8,8 milliards de dollars (G$) en janvier, marquant un début d’année solide, bien qu’inférieur aux entrées nettes mensuelles records de décembre (10,6 G$). Selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF), les FNB canadiens totalisaient 539,9 G$ à la fin de janvier.

Les FNB d’actions ont attiré 4,5 G$ pour le premier mois de l’année, un montant inférieur aux 7,8 G$ de décembre 2024. La majorité de ces entrées ont pris le chemin de FNB d’actions américaines, avec 3,3 G$, notamment dans les FNB VFV, XSP, XQQ et EQL/F. Le rapport souligne que trois de ces FNB sont couverts contre les risques de change, ce qui témoigne d’une réaction des investisseurs relativement à l’appréciation continue du dollar américain par rapport au dollar canadien.

Les FNB d’actions mondiales ont attiré plus de 2 G$ en entrées nettes, tandis que les FNB d’actions canadiennes ont enregistré des rachats nets de 860 millions de dollars (M$), principalement en raison de rachats dans les secteurs financiers (651 M$) et de l’énergie (312 M$). Les secteurs des matières premières, des soins de santé et de l’immobilier ont également observé des rachats.

Les FNB d’actions pondérés en fonction de la capitalisation boursière ont capté l’essentiel des apports de capital (3 G$).

Le revenu fixe rebondit

Les FNB de titres à revenu fixe ont continué leur redressement en janvier, avec des créations nettes de 2,7 G$. Ils poursuivent la dynamique amorcée en décembre où ils avaient attiré 2,3 G$.

Dans un environnement de volatilité accrue, les FNB de marché monétaire ont retrouvé leur popularité, avec la plus grande création mensuelle en six mois, indique BNMF. Malgré des rendements en baisse, les FNB de marché monétaire (CASH, CMR, HISA) ont attiré des entrées nettes de 1 G$, après avoir récolté 46 M$ en décembre.

Les fonds d’obligations d’entreprises canadiennes, d’obligations américaines, nord-américaines et étrangères ont attiré des entrées nettes, tandis que les FNB d’obligations à long terme et les actions privilégiées ont affiché des rachats nets.

Les FNB multiactifs (ou de répartition d’actifs) ont confirmé leur attrait auprès des investisseurs avec des entrées nettes de 1,1 G$ en janvier, comparativement à 897 M$ en décembre 2024. Les FNB de matières premières ont enregistré des entrées nettes de 59 M$, en progression par rapport au mois précédent.

Les FNB canadiens de cryptoactifs ont retrouvé le chemin des apports de capitaux en janvier, avec des entrées nettes de 98 M$, après avoir enregistré des rachats importants en décembre. La version canadienne du FNB Bitcoin IBIT d’iShares a attiré 65 M$ dès son lancement en janvier.

Les principaux fournisseurs de FNB ont connu un mois de janvier fructueux sur le plan des créations nettes. RBC iShares arrive en tête avec des entrées nettes de 2,2 G$. Vanguard suit avec 1,8 G$ et Fidelity se positionne avec 780 M$. TDAM et Mackenzie complètent le top 5 avec respectivement 480 M$ et 454 M$.

Le FNB Vanguard S&P 500 index (VFV) a attiré les plus importantes entrées nettes de janvier (882 M$). Le FNB BMO Equal Weight Banks Index (ZEB) a enregistré les plus importantes sorties nettes (631 M$).

Côté innovation, 28 FNB ont été lancés en janvier, incluant des FNB sur des actions individuelles, des FNB à échéance ciblée, des FNB de Bitcoin, un FNB alternatif et des FNB gérés activement. Harvest et Fidelity ont lancé chacun 6 nouveaux FNB. TD, Hamilton, iShares, Dynamic, Franklin et Wavefront ont également participé au lancement de nouveaux fonds.

Le lancement du FNB canadien Bitcoin IBIT iShares a incité Fidelity à diminuer ses frais sur ses FNB de Bitcoin, tandis que Hamilton a annulé les frais de gestion de ses nouveaux FNB pendant un an, mentionne le rapport de BNMF.

Les FNB ESG continuent de croître

Les FNB axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) cotés au Canada ont attiré 270 M$ de créations nettes en janvier, malgré l’incertitude politique liée à la démission du premier ministre Justin Trudeau, précisent les auteurs du rapport, Daniel Strauss, Tiffany Zhang et Linda Ma. L’essor de janvier a porté l’actif sous gestion à 18 G$. Les FNB ESG d’actions ont attiré 236 M$, dont 144 M$ pour les actions américaines. Les FNB ESG canadiens de titres à revenu fixe ont capté 28 M$.

Cette progression a été soutenue par trois FNB en particulier : l’Invesco ESG Nasdaq 100 Index ETF (QQCE), l’iShares ESG Aware MSCI EM Index ETF (XSEM) et l’iShares ESG Aware MSCI USA Index ETF (XSUS), qui ont chacun attiré 30 M$ de créations nettes.

Enfin, BNMF note que le terme « durable » a été retiré du nom du FNB Brompton Sustainable Real Assets Dividend ETF (BREA), renommé Brompton Global Infrastructure ETF (BGIE) le 21 janvier. Son mandat n’a toutefois pas changé pour autant. « C’est la troisième fois qu’un FNB ESG au Canada modifie son nom pour supprimer les termes liés à l’ESG », précise le rapport.

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Un écart de taux d’intérêt là pour de bon https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/un-ecart-de-taux-dinteret-la-pour-de-bon/ Thu, 30 Jan 2025 12:19:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105238 Le Canada et les États-Unis n’adoptent pas la même politique.

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La Banque du Canada a réduit son taux directeur d’un quart de point de pourcentage mercredi, creusant l’écart entre les politiques de taux d’intérêt du Canada et des États-Unis.

Les experts affirment que l’écart entre les deux banques centrales est là pour de bon.

L’économiste principal de Placements Mackenzie, Jules Boudreau, prévient qu’il y aura une différence significative entre les taux au Canada et aux États-Unis au cours de la prochaine décennie en raison des différences économiques entre les deux pays.

Le taux de la Banque du Canada est maintenant de 3 %, après une succession de réductions l’année dernière à partir de juin, depuis un sommet de 5 %.

Plus tard mercredi, l’homologue américain de la Banque du Canada a maintenu son propre taux directeur stable, car l’économie au sud de la frontière est restée plus résiliente face à des taux plus élevés.

La Réserve fédérale américaine a abaissé son taux directeur à trois reprises l’an dernier, le ramenant dans une fourchette de 4,25 % à 4,5 %, soit plus d’un point de pourcentage de plus que son homologue canadien.

Poids sur le huard

L’écart est l’un des facteurs qui pèsent sur le dollar canadien, qui se négocie sous les 70 cents US depuis plus d’un mois.

Mais malgré l’effet de l’écart sur le huard, M. Boudreau dit qu’il pense que la Banque du Canada n’est probablement pas trop inquiète pour l’instant, notant que, si les États-Unis imposent des tarifs sur les produits canadiens, cela pourrait protéger les fabricants canadiens de certains effets.

« Si vous me demandez, au cours de la prochaine décennie, nous allons voir un écart de 1 à 2 % entre le taux de la Banque du Canada et celui de la Réserve fédérale. Nous n’avons pas vu cela au cours des dernières décennies, mais c’est parce que les économies étaient très similaires entre le Canada et les États-Unis. »

Selon un rapport économique de TD de mai 2024, la dernière fois qu’un écart important entre les taux d’intérêt des deux pays a persisté, c’était entre 2003 et 2006, lorsque la Fed a augmenté les taux pour ralentir la croissance économique américaine dans un contexte de hausse des prix de l’immobilier.

Historiquement, un écart d’un point de pourcentage a été durable, selon le rapport, notant qu’au début de 1997, l’écart entre les deux taux était de 2,5 points de pourcentage.

Politiques différentes

En plus de l’effet que des taux d’intérêt plus élevés ont eu sur l’économie, le Canada est confronté à un ralentissement de la croissance démographique et à une diminution probable des déficits publics si les conservateurs prennent le pouvoir, tandis que l’administration Trump est prête à dépenser beaucoup, selon M. Boudreau.

« Même avant les tarifs douaniers, il aurait fallu voir un écart entre les deux taux », explique-t-il, en raison de la différence marquée de force économique entre les deux pays.

« Il est assez clair que nous allons voir cet écart se maintenir, et nous devrions le faire, car vous voulez fixer les taux d’intérêt en fonction de votre économie nationale », ajoute-t-il.

Avec l’éventualité d’une imposition de tarifs douaniers par les États-Unis, la Banque du Canada se trouve dans une situation difficile, selon Angelo Kourkafas, stratège principal en stratégies de placement chez Edward Jones, en raison de la menace qui pèse sur la croissance économique.

Si le huard s’affaiblit davantage, cela pourrait être inflationniste, mais « je ne pense pas que nous soyons à des niveaux extrêmes », avance-t-il.

« Je pense qu’il n’y a pas de réelle inquiétude pour l’instant quant au fait que la divergence crée réellement une nouvelle vague d’inflation ou qu’elle ait réellement eu un impact sur les marchés financiers », prévient-il.

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Placements Mackenzie lance deux nouveaux fonds https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/placements-mackenzie-lance-deux-nouveaux-fonds-3/ Tue, 28 Jan 2025 12:07:36 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105068 PRODUITS – Ces derniers offrent de nouvelles occasions de revenus et de diversification aux investisseurs.

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Placements Mackenzie lance le Fonds mondial de dividendes à rendement amélioré Mackenzie et le Fonds mondial de dividendes à rendement amélioré PLUS Mackenzie.

Gérés par l’équipe des actions et des titres à revenu mondiaux Mackenzie les fonds ont pour objectif d’offrir une répartition diversifiée en actions qui permette également de générer des revenus élevés et stables ainsi qu’une plus-value du capital.

« Au cours des dernières années, nous avons constaté qu’un nombre croissant d’investisseurs et d’investisseuses sont à la recherche d’options de placement offrant un potentiel de revenu plus élevé et des rendements plus stables que les fonds d’actions traditionnels, rapporte Kristi Ashcroft, vice-présidente exécutive, Produits et Solutions, Placements Mackenzie. Nos deux dernières propositions visent précisément cela, en exploitant une expertise éprouvée en matière de sélection d’actions et des capacités de vente d’options. »

Le Fonds mondial de dividendes à rendement amélioré Mackenzie a pour objectif de générer un flux de trésorerie stable, de favoriser la croissance en investissant dans une combinaison de titres de participation d’émetteurs du monde entier, tout en mettant en œuvre des stratégies de vente d’options de vente et d’options d’achat couvertes par des liquidités.

Le Fonds mondial de dividendes à rendement amélioré PLUS Mackenzie a une stratégie plus ou moins similaire, tout en utilisant un effet de levier pour optimiser les flux de trésorerie et l’appréciation du capital.

« Grâce à l’approche fondamentale rigoureuse de l’équipe des actions et des titres à revenu mondiaux en matière d’investissement en actions, ainsi qu’à la vente d’options qui lui permet d’exprimer davantage ses opinions sur les valorisations des actions et de générer des revenus, ces deux nouveaux Fonds visent à obtenir des rendements améliorés, ce qui en font une option appropriée pour les portefeuilles à la recherche d’une génération de revenus stable », précise Kristi Ashcroft.

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Gain en capital : 5 éléments à surveiller pour un conseiller https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/gain-en-capital-5-elements-a-surveiller-pour-un-conseiller/ Mon, 23 Dec 2024 16:08:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104702 Ils peuvent créer de la valeur pour les clients.

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Un conseiller dont les clients ont des actifs non enregistrés peut créer de la valeur auprès d’eux en tenant compte de l’effet de la fiscalité des placements sur leurs actifs. C’est d’autant plus vrai en raison de l’application des nouvelles règles touchant la hausse du taux d’inclusion des gains en capital.

Finance et Investissement s’est entretenu avec Guerlane Noël, CPA, LL. M. Fisc., TEP, vice-présidente, planification fiscale et successorale chez Placements Mackenzie au sujet des fonds d’investissement et de l’effet combiné de la bonne tenue des marchés et du nouveau taux d’inclusion des gains en capital.

Finance et Investissement (FI) : Pour un client qui détient, dans un compte non enregistré, des fonds communs de placement ou des fonds négociés en Bourse (FNB) constitués en fiducie et qu’il prévoit recevoir des distributions de gain en capital (distribution fantôme ou distribution de gain en capital), quels effets doit-il prévoir ? Et que devrait faire un conseiller ?

Guerlane Noël (GN) : En ce qui a trait aux distributions de gains en capital, incluant celles dites « fantômes », pour les particuliers, le taux d’inclusion des gains en capital reste à 50 % pour les gains réalisés jusqu’à concurrence de 250 000 $ par année. Ce n’est que la portion des gains excédant ce seuil qui est incluse à 66,7 %. Ainsi, si un investisseur reçoit des distributions de gains en capital provenant de fonds communs de placement ou de FNB, il sera soumis au taux d’inclusion de 66,7 % uniquement si le total de ses gains en capital réalisé pour l’année dépasse 250 000 $. En dessous de ce seuil, le taux d’inclusion reste à 50 %. Il est donc important pour l’investisseur de surveiller l’ensemble de ses gains en capital annuels afin de déterminer quel taux d’inclusion s’applique.

Un conseiller peut aider à planifier en conséquence, en tenant compte de ces seuils pour optimiser la situation fiscale de l’investisseur. Également, le conseiller devrait s’assurer de :

  • Informer le client de l’augmentation du taux d’inclusion des gains en capital et de ses implications fiscales.
  • Évaluer l’impact potentiel sur le revenu imposable du client, en tenant compte des distributions anticipées des fonds communs de placement ou des FNB détenus.
  • Explorer des stratégies de planification fiscale, telles que la réalisation de pertes en capital pour compenser les gains ou le rééquilibrage du portefeuille vers des placements plus fiscalement avantageux.
  • Considérer l’utilisation de comptes enregistrés, comme les REER ou les CELI, pour abriter des placements générant des gains en capital, réduisant ainsi l’impact fiscal.

Pour l’investisseur corporatif, le premier dollar réalisé à titre de gain en capital, tant sous la forme de vente d’actifs que sous la forme de distributions de gains en capital provenant de fonds communs de placement ou de FNB, sera assujetti à un taux d’inclusion des gains en capital de 66,7 %.

FI : Y a-t-il des nuances à savoir pour les fonds communs ou les FNB constitués en société par actions?

GN : Les fonds communs de placement structurés en société par actions bénéficient d’un traitement fiscal distinct en ce que, en sus des dividendes canadiens, ceux-ci peuvent distribuer des dividendes sur gain en capital. Considérant que les dividendes sur gain en capital sont des gains en capital d’un point de vue fiscal, ceux-ci sont sujets aux mêmes règles évoquées ci-haut, lesquelles tiennent compte d’un taux d’inclusion applicable de 50 % ou 66,7 %, selon le cas.

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Les bases du marché des actions en Chine https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-bases-du-marche-des-actions-en-chine/ Wed, 11 Dec 2024 11:17:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104599 ZONE EXPERTS — Des FNB canadiens permettent d’y accéder.

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Il n’est pas simple de s’exposer aux actions de sociétés chinoises, lesquelles forment collectivement le deuxième marché boursier en importance, après celui des États-Unis.

Différents outils de placements permettent aux épargnants canadiens de le faire, dont des fonds négociés en Bourse (FNB), à condition de comprendre les subtilités de ce marché. Examinons-les.

La population de la Chine est estimée à plus de 1,4 milliard de personnes en 2024. La République Populaire de Chine est le deuxième pays le plus peuplé au monde — après l’Inde — et représente au-dessus de 17 % de la population mondiale.

La Chine est également le troisième pays le plus vaste au monde (après la Russie et le Canada).

Perçue comme un pays émergent depuis des décennies maintenant, l’économie s’y est fortement développée pour être la deuxième économie mondiale en matière de produit intérieur brut (PIB) nominal (non ajusté pour la taille de la population). Le PIB par habitant (légèrement en dessous de 13 000 $/an) place en revanche la Chine au 70e rang mondial et confirme son statut de marché émergent.

En comparaison, le Canada se place en 18e position avec presque 54 000 $/an ; en d’autres termes, la richesse moyenne produite par habitant du Canada est quatre fois supérieure à celle produite par un habitant de la Chine.

La Chine est également le deuxième plus gros marché financier au monde, derrière les États-Unis.

Le marché financier y est composé de quatre bourses (en incluant la bourse de Hong Kong) : Shanghai (SSE), Shenzhen (SZSE), Hong Kong (HKEX), Beijing (BSE) pour une capitalisation boursière totale d’environ 17 billions de dollars (17 000 milliards $) et près de 8000 compagnies publiques.

Le marché boursier chinois est divisé et parfois complexe. Voici un résumé des différentes places boursières :

  • La Bourse de Shanghai a été établie en 1990 et est composée principalement de grandes capitalisations boursières et compagnies détenues par le gouvernement.
  • La Bourse de Shenzhen a également été inaugurée en 1990. Elle est connue pour son accent sur les plus petites sociétés privées. Elle permet d’avoir un accès à certains titres de sociétés chinoises du secteur de la technologie.
  • La Bourse de Hong Kong a été établie en 1891 et sert de relais entre les marchés financiers mondiaux et ceux de Chine continentale (Mainland China).
  • La Bourse de Beijing a été établie en 2021 et reste beaucoup plus petite aussi bien en nombre de titres cotés qu’en capitalisation boursière.

En plus de cette diversité de place boursière, on compte également différentes catégories d’actions.

Il y a également lieu de faire une distinction entre les différentes catégories d’actions cotées :

  • Actions de catégorie A : actions de sociétés domestiques libellées en Yuan (CNY) listées sur les Bourses domestiques de Shanghai et Shenzhen et dont l’accès aux investisseurs internationaux est restreint.
  • Actions de catégorie B : actions de sociétés domestiques libellées en dollars américains (USD) à Shanghai et en dollar de Hong Kong (HKD) à la Bourse de Shenzhen, établies pour faciliter l’accès à l’investissement dans les compagnies domestiques pour les investisseurs étrangers.
  • Actions de catégorie H : actions de sociétés domestiques libellées en HKD à la Bourse de Hong Kong, et accessibles sans restriction pour les investisseurs domestiques et étrangers.

Un rapport récent de Valeurs mobilières TD mettait en lumière que « beaucoup de grosses sociétés sont listées en même temps à Shanghai/Shenzhen et Hong Kong respectivement en actions de catégorie A et H. (…) À noter que la performance des actions de catégorie A et H de la même société peut diverger étant donné les options limitées d’arbitrage existant » et permettant l’efficience des marchés.

Seule la Bourse de Hong Kong est ouverte sans restriction aux investisseurs internationaux, alors que les Bourses de Shanghai et Shenzhen offrent un accès très limité à travers des programmes spécifiques, mais sont plutôt destinées aux investisseurs domestiques. Les transactions s’y passent d’ailleurs en devise locale (CNY) alors qu’elles s’effectuent en Dollar de Hong Kong (HKD) sur la bourse éponyme.

Opportunités du géant chinois

Avec cette multitude de manières d’avoir accès à ce marché, on peut se demander quelles occasions recèlent ce gigantesque marché pour les investisseurs canadiens.

Pour les investisseurs canadiens souhaitant obtenir une exposition aux marchés boursiers en Chine, un produit géré, comme un fonds commun de placement ou un FNB semble être la solution indiquée.

Une récente note de la TD recensait quatre options en FNB au Canada :

Premièrement, le XCH réplique le FTSE China 50 Index, composé des 50 plus importantes actions chinoises cotées à la bourse de Hong Kong.

À noter que XCH obtient l’exposition en n’investissant pas directement dans les actions de catégorie H, mais en achetant le FNB américain FXI. Tel que détaillé dans un article précédent, un FNB canadien achetant un FNB américain qui lui-même achète des titres internationaux peut être soumis à deux niveaux de retenue d’impôt étranger et s’avérer être une solution fiscalement désavantageuse du point de vue d’un investisseur canadien, car cela peut nuire aux rendements après impôt.

Le fonds ZCH réplique le MSCI China ESG Leaders Index et offre une exposition aux sociétés chinoises ayant un score ‘MSCI ESG’ plus élevé que leurs pairs. ZCH offre une exposition à environ 150 titres sous-jacents, mais dont 50 % de la pondération est concentrée dans les 4 titres les plus importants. ZCH est le seul à intégrer une composante ESG.

CHNA/B réplique le S&P 500 China Index, composé des 500 plus grosses sociétés, les plus liquides approximant la composition sectorielle du marché des actions chinoises dans son ensemble, incluant toutes les catégories d’actions.

Le Mackenzie China A-Shares CSI 300 Index ETF (QCH) est le seul FNB canadien qui investit dans des actions chinoises de catégorie A par l’intermédiaire d’un FNB coté à Hong Kong, le ChinaAMC CSI 300 Index ETF (3188 HK). Le CSI 300 est souvent présenté comme l’équivalent du S&P500 en Chine, un indice pondéré en fonction de la capitalisation boursière reflétant la performance des 300 plus gros titres domestiques en catégorie A listés sur les bourses de Shanghai et Shenzhen et dont l’accès est généralement restreint aux ressortissants locaux et très restreint pour les investisseurs étrangers. Dans ce cas, l’enjeu de la double retenue d’impôt sur les FNB étrangers ne s’applique pas.

Malgré les récentes tensions commerciales et sanctions imposées sur la détention de compagnies pour les ressortissants américains, les investisseurs canadiens ne sont pas assujettis aux mêmes restrictions. Les épargnants canadiens peuvent alors exprimer leur vision constructive sur le développement de différents secteurs de l’économie chinoise et le marché des actions par l’intermédiaire des outils de placements énumérés ci-dessus.

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Victoire de Trump : le Canada un des gros perdants https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/victoire-de-trump-le-canada-un-des-gros-perdants/ Fri, 08 Nov 2024 11:37:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104031 Du point de vue économique, précise cet expert.

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Lors d’élections, il est logique de s’attendre à un gagnant et des perdants. Si Kamala Harris était face à Trump dans cette élection, elle est loin d’être la seule à pâtir du résultat de celle-ci. Le Canada est l’« un des gros perdants d’un point de vue économique », affirme Jules Boudreau, Économiste principal chez Placements Mackenzie.

Alors qu’en 2016, le président Trump avait la Chine dans son viseur, la situation semble avoir changé. Jules Boudreau craint désormais que le président élu se tourne davantage contre ses alliés. « Je pense que l’économie canadienne va plus souffrir cette fois-ci que lors de son premier mandat », résume l’expert.

Cette dynamique est d’autant plus préoccupante que Trump, bénéficiant d’une majorité dans toutes les branches du gouvernement, pourrait mettre en œuvre ses priorités sans opposition. Il n’est pas certain qu’il mette en œuvre toutes les promesses faites durant ses rallies, mais on peut s’attendre à ce qu’il concrétise les propositions présentes sur sa plateforme électorale depuis longtemps, tels que les tarifs, les réductions d’impôts et l’augmentation du déficit.

Impact sur les marchés

Depuis l’annonce des résultats électoraux, les marchés boursiers ont connu une agitation inhabituelle. « Cela fait longtemps qu’on n’avait pas observé une journée aussi mouvementée sur les marchés, avec des variations aussi fortes dans différentes classes d’actifs », observe Jules Boudreau.

Aux États-Unis, les marchés ont fortement progressé, alors qu’à l’inverse, les marchés mondiaux, particulièrement les marchés émergents, ont généralement reculé. Bien que cette réaction ait été anticipée, elle s’est révélée plus marquée que ce que prévoyaient les experts.

Jules Boudreau dit notamment avoir été surpris par la hausse significative (environ 5 %) des petites capitalisations américaines. Ces actions sont particulièrement sensibles habituellement à la croissance économique et à la réglementation.

Autre surprise : les cryptomonnaies. À l’annonce de la victoire de Trump, le bitcoin a connu une forte hausse.

Du côté des tendances attendues, le dollar américain a enregistré un bond par rapport au dollar canadien. « Selon moi, le mouvement du dollar canadien observé aujourd’hui n’est qu’un début, prévient Jules Boudreau. Ce mouvement n’est pas suffisant pour refléter l’impact complet des politiques de Trump. »

Si le dollar canadien est appelé à souffrir sous cette nouvelle présidence, la confiance des investisseurs pourrait également être mise à mal, selon l’expert. « Je pense que la confiance des investisseurs au Canada va être frappée plus solidement qu’ailleurs sur la planète », confie-t-il.

Pour l’avenir, Jules Boudreau anticipe une hausse des taux d’intérêt à long terme, ce qui devrait entraîner des pertes sur les obligations aux États-Unis. Il prévoit également que les tarifs douaniers induiront une inflation, et que les dépenses publiques et les déficits élevés annoncés par Trump entraîneront des taux d’intérêt plus élevés en moyenne.

« Globalement, si on regarde les classes actives à travers le monde, la situation est favorable pour les cryptomonnaies et le marché américain. Pour le reste, ça s’annonce beaucoup plus difficile », résume Jules Boudreau.

Le secteur financier aux États-Unis a très bien réagi à cette élection, notamment en raison des promesses de déréglementation et de la baisse de l’impôt des sociétés.

Fait surprenant : les compagnies de pétrole et de gaz ont connu une forte performance. Bien que Trump ait promis de réduire la réglementation et de favoriser l’industrie pétrolière, certains analystes s’attendaient à une baisse des prix du pétrole en raison de l’augmentation de l’offre. Cependant, à ce jour, les prix du pétrole sont en légère hausse sur les marchés.

Un lourd tribut pour le Canada

Les promesses de Trump risquent de coûter cher à l’économie canadienne, notamment en raison de ses projets de tarifs généraux de 10 % sur toutes les importations. Jules Boudreau anticipe aussi une renégociation de l’accord de libre-échange, qui pourrait être bien plus sévère qu’en 2016. Deux mesures qui affecteront particulièrement les secteurs manufacturiers.

Si ces tarifs sont effectivement imposés, Boudreau prévoit un effet compensatoire, comme une dépréciation du dollar canadien. « Cela pourrait contrebalancer, mais l’impact global serait négatif », précise-t-il.

L’autre facteur préoccupant est la baisse de l’impôt corporatif. Après l’abaissement à 21 % en 2017, Trump pourrait maintenir, voire augmenter cette réduction. « C’est un gros problème pour la compétitivité des entreprises canadiennes », souligne l’expert qui n’écarte pas non plus des délocalisations de sociétés, notamment à cause des nouveaux tarifs américains.

Une autre inquiétude de l’expert c’est le manque de latitude du Canada à la table de négociation. « Au Canada, on a une réalité politique qui fait en sorte que tous les secteurs agricoles sont protégés à 100 %. Donc, on a de la difficulté à négocier sur d’autres secteurs parce que dès qu’on arrive à la table de négociation, tout ce qui est agricole on n’y touche pas. On utilise déjà notre seule balle de négociation et il ne nous reste plus rien dans la cartouche », commente Jules Boudreau.

Ce dernier ne s’inquiète toutefois pas des tarifs douaniers sur l’énergie, comme l’électricité. Selon lui, elle pourrait tout simplement être exemptée de taxe, car toutes les infrastructures sont déjà en place.

« En économie, on dit que la demande est plus inélastique. Donc, même s’il y a un tarif, on va continuer à en exporter, alors que le manufacturier est beaucoup plus variable. »

Taux d’intérêt : un écart à prévoir

Jules Boudreau estime que l’élection de Donald Trump entraînera une nouvelle baisse des taux d’intérêt au Canada, « principalement à cause du risque tarifaire ».

« Si on voyait une imposition de tarif de 10 % généralisée, ça voudrait dire un ralentissement économique important au Canada à laquelle la Banque du Canada devrait répondre avec plus de baisses de taux d’intérêt », explique-t-il.

Il s’attend à ce que ces derniers descendent jusqu’à 2 %, alors que la Réserve fédérale américaine garderait les siens à 3,5 %. « Un écart aussi élevé serait négatif pour le dollar canadien », commente-t-il, mais la Banque du Canada n’aura pas d’autre choix.

« Historiquement, l’écart entre les taux d’intérêt canadiens et américains est limité, car les deux économies ont des performances similaires. Mais en 2024, l’économie canadienne est bien plus faible que l’Américaine », note-t-il.

Prévisions et perspectives

Bien que l’effet de l’élection sur les marchés soit déjà largement intégré, Jules Boudreau estime que certains secteurs pourraient mieux performer que d’autres.

Il est certain que le dollar américain bénéficiera de l’élection de Trump. En revanche, le prix du pétrole reste incertain. « Ça se peut qu’en ce moment les marchés aient choisi de mettre un peu plus de poids sur la croissance économique que sur les politiques d’augmentation de production du pétrole et que ça se renverse dans les prochains mois », souligne-t-il.

Pour le dollar canadien, les experts de Placements Mackenzie prévoient une valeur de 1,43 $ dans les mois à venir. « On n’en est pas si loin, car on a déjà vu une grosse dépréciation dans les derniers mois quand les probabilités de victoire de Trump ont augmenté », affirme-t-il.

Comme les taux d’intérêt pourraient encore baisser, les obligations pourraient surperformer.

Autre opportunité selon lui : les marchés chinois. Ces derniers sont sous-évalués en raison de la politique agressive de Trump durant son premier mandat. Toutefois, la rhétorique du nouveau président envers le gouvernement chinois s’est « ramollie », constate Jules Boudreau.

« Je pense que cette fois-ci, en matière d’échange commercial, il va être beaucoup plus agressif envers ses alliés comme l’Europe et le Canada, et moins agressif envers la Chine. Il va probablement lui laisser un peu plus d’espace. »

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