Placement Vanguard Canada | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/post_company/placement-vanguard-canada/ Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 20 Nov 2025 20:58:52 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Placement Vanguard Canada | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/post_company/placement-vanguard-canada/ 32 32 Débuter comme conseiller : faut-il viser large ou se nicher ? https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/lassociation-de-la-releve-des-services-financiers/debuter-comme-conseiller-faut-il-viser-large-ou-se-nicher/ Fri, 21 Nov 2025 10:58:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=111165 ZONE EXPERTS — Pour un nouveau conseiller, choisir la bonne approche peut accélérer autant la crédibilité que la croissance de la clientèle.

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Lorsque vous amorcez votre pratique en services financiers, la question finit toujours par se poser : est-ce que je suis un généraliste ou un spécialiste ? Les deux chemins peuvent mener loin, mais reposent sur des approches différentes.

Le généraliste touche à tout. Par exemple, il se promène à travers les sept domaines de la planification financière définis par l’Institut de planification financière s’il détient la formation requise et le titre professionnel réservé : aspects légaux, assurance et gestion des risques, finances, fiscalité, placements, retraite et succession.

Vous connaissez l’expression en anglais « jack of all trades, master of none » ? Le généraliste se montre donc adaptable, polyvalent, capable de couvrir plusieurs volets sans se limiter à un seul. Face à un client, il doit saisir l’ensemble du portrait : les dettes, les placements, les objectifs, les projets et la situation familiale et corporative. Il devient chef d’orchestre, celui qui fait en sorte que toutes les pièces du plan s’emboîtent.

Ce rôle occupe une place cruciale. Selon Vanguard Canada (2024), 89 % des investisseurs canadiens voient leur conseiller comme leur principale source d’information financière. Le généraliste ne se contente donc pas de proposer des produits : il éduque ses clients, met en œuvre leurs projets de retraite ou d’entreprise et donne du sens à leurs finances.

Les avantages ? Vous développez une vision globale, vous rencontrez des situations variées en gardant une liberté de pratique. C’est aussi une excellente façon de bâtir des bases solides dans tous les aspects du métier. Cependant, cette polyvalence a ses limites. Il peut être difficile d’approfondir chaque spécialité quand vous jonglez avec beaucoup de clients. Vous pouvez finir par vous sentir éparpillé. Dans un marché où la spécialisation est régulièrement valorisée, se démarquer devient un défi. Si vous êtes du genre à vouloir creuser un sujet à fond, le rôle de généraliste risque de vous frustrer éventuellement. La plupart des conseillers démarrent avec une pratique plus généraliste et large, puis découvrent avec le temps ce qui les passionne le plus.

Le spécialiste pour sa part va plus loin dans un domaine ciblé. Certains plongent dans la fiscalité, d’autres dans la planification de retraite avancée, le développement des affaires, les stratégies d’assurance corporative ou des stratégies plus pointues comme les placements alternatifs. Son expertise devient précieuse quand les situations se corsent techniquement.

Avec plus de la moitié des planificateurs financiers qui ont 55 ans et plus, selon FP Canada (2024), la relève manque cruellement dans ces niches spécialisées. Néanmoins, personne ne travaille en silo. Le spécialiste s’intègre habituellement dans une équipe : pendant qu’il analyse la fiscalité d’un dossier, un collègue s’occupe des placements ou des assurances. Cette collaboration garantit une vision complète et cohérente pour le client.

Se spécialiser permet souvent de devenir une référence, d’offrir une valeur ajoutée plus marquée, d’attirer des mandats complexes. Contrairement à la croyance populaire, le spécialiste ne perd pas de vue l’ensemble du portrait : il a accès aux documents et aux données complètes pour bien comprendre la situation globale. Cependant, il doit pouvoir compter sur une bonne équipe pour coordonner les différents volets.

Peu importe la voie choisie, une constante demeure : la relation humaine. Toujours selon Vanguard Canada, les clients qui échangent mensuellement avec leur conseiller se disent deux fois plus optimistes face à leur avenir financier (46 %) que ceux qui n’ont qu’un contact annuel (18 %). Cette proximité change tout dans votre relation avec le client.

Pour un jeune conseiller, partir avec une perspective davantage généraliste est souvent judicieux. Cela donne l’occasion de côtoyer différents types de clients, de voir plusieurs réalités, de construire des fondations solides. Ensuite, les intérêts se précisent naturellement : certains se découvrent une passion pour la fiscalité, d’autres pour la planification successorale, la gestion de portefeuille, le développement des affaires ou simplement le contact humain et les relations durables. Que vous restiez généraliste ou que vous vous spécialisiez, gardez toujours l’accent sur les relations que vous avez avec vos clients, leurs objectifs, leur réalité. Ce métier repose avant tout sur la confiance et la capacité à comprendre les projets que les gens veulent accomplir, leurs rêves, leur vision de leurs finances, et sur votre capacité à bien les éduquer.

Finalement, il ne s’agit pas tant de choisir entre généraliste et spécialiste que de trouver votre équilibre. L’un vous apprend à voir large, l’autre vous pousse en profondeur. Ce qui importe vraiment, c’est la valeur concrète que vous créez pour les clients que vous accompagnez.

Par Philip Boivin, membre du conseil d’administration de l’ARSF

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Les FNB à faible volatilité jouent leur rôle malgré leurs rendements moindres https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-a-faible-volatilite-jouent-leur-role-malgre-leurs-rendements-moindres/ Wed, 12 Nov 2025 11:07:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=111006 FOCUS FNB — Ces stratégies favorisent une meilleure discipline des clients.

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Par conception, les fonds négociés en Bourse (FNB) d’actions axés sur la faible volatilité sont voués à sous-performer lorsque les marchés boursiers s’emballent, comme c’est le cas depuis quelque temps. Or, les rendements inférieurs à ceux du marché qu’ils ont affiché récemment ne devraient pas être la véritable mesure de leur pertinence.

« Certaines personnes veulent être investies en Bourse, mais sans subir la volatilité de l’indice général », observe Alain Desbiens, vice-président chez BMO FNB, qui cumule plus de 20 ans d’expérience dans le secteur.

Sur plusieurs mesures clés du risque, les FNB à faible volatilité ont rempli leur mandat, selon les données de Fundata Canada.

« Fidèles à leurs objectifs, leurs écarts-types sont beaucoup plus faibles », souligne Brian Bridger, premier vice-président, analytique et données, chez Fundata, à Toronto.

Un autre indicateur fréquemment utilisé pour évaluer ces stratégies est le taux de capture, c’est-à-dire leur capacité à suivre les rendements du marché à la hausse comme à la baisse.

« Un faible ratio de capture à la baisse montre que ces fonds limitent efficacement les pertes lorsque le marché recule, explique Brian Bridger. Les faibles ratios de capture à la hausse illustrent aussi à quel point ils sous-performent en période de marché haussier. »

Brian Bridger a comparé les rendements moyens des FNB à faible volatilité aux moyennes des catégories des marchés canadien, américain, mondial, international et émergent.

Les résultats, sur les périodes d’un, trois, cinq et dix ans se terminant toutes le 30 septembre, démontrent que la réduction de la volatilité s’accompagne souvent d’une réduction des rendements.

« Presque dans tous les cas, les FNB à faible volatilité ont sous-performé dans leurs catégories respectives, en moyenne, à court et à long terme », rapporte Brian Bridger.

Certaines des disparités de performance les plus importantes ont été observées dans le marché boursier américain, en plein essor récemment. Durant la période de trois années terminées le 30 septembre, selon Fundata, la moyenne de la catégorie s’élevait à 20,4 %, contre seulement 12,2 % pour la moyenne des FNB à faible volatilité.

Bénéfices comportementaux

Les stratégies à faible volatilité peuvent être utilisée de diverses manières. Elles peuvent constituer une position centrale dans la portion actions d’un portefeuille pour un investisseur ayant une aversion au risque. Elles peuvent aussi être détenues en combinaison avec un FNB indiciel suivant un marché large ou un FNB à gestion active, précise Alain Desbiens.

« Mais aussi, de plus en plus au fil des ans, les FNB à faible volatilité ont été utilisés comme instrument tactique pendant les périodes d’incertitude accrue sur les marchés. »

Dans le contexte d’incertitude élevée de cette année, les investisseurs continuent de chercher des stabilisateurs dans leurs portefeuilles équilibrés, observe Hail Yang, directrice, secteur canadien des FNB iShares, chez BlackRock Canada, chef de file du marché des FNB.

« Les FNB à volatilité minimale peuvent aider à réduire le risque global sans renoncer à l’exposition aux actions, commente-t-elle. Et comme certaines sources de diversification traditionnelles, telles que les obligations à long terme, se sont révélées moins fiables dans ce rôle ces dernières années, les stratégies à volatilité minimale peuvent jouer un rôle important dans la construction de portefeuille. »

Les stratégies à faible volatilité peuvent aussi avoir un effet positif sur le comportement des investisseurs, en réduisant la tendance à se retirer du marché lors des creux.

« Leur efficacité dépend vraiment du degré de protection que ces FNB offrent, souligne Maddy Griffith, directrice et gestionnaire de portefeuille institutionnelle chez Placements CI. Quand on perd moins, on rebondit plus vite, et ce parcours moins volatile fait qu’il est beaucoup plus facile pour les investisseurs de rester investis. »

Approches variées selon les fournisseurs

Bien que les divers FNB à faible volatilité ou à volatilité minimale aient des objectifs semblables, leurs méthodologies varient considérablement. Cela affecte le degré de différence de leurs placements par rapport aux FNB indiciels de marché, et donc leurs rendements relatifs, surtout à court terme.

Le bêta, qui mesure la volatilité d’un titre par rapport au marché, constitue le principal critère de sélection des titres pour la gamme de FNB à faible volatilité de BMO. Le produit phare, le BMO Fonds FNB d’actions canadiennes à faible volatilité, lancé il y a 14 ans, est à la fois le plus ancien FNB de ce type au Canada et le plus important, avec un actif de 5,3 milliards de dollars (G$).

Fait inhabituel pour une stratégie à faible volatilité, ce FNB a surperformé son indice de référence à long terme. Au 30 septembre, il affichait un rendement annualisé de 12,6 % depuis sa création en octobre 2011, contre 9,9 % pour l’indice composé S&P/TSX. Depuis son lancement, le FNB a capturé 79 % des rendements à la hausse, avec un ratio de capture à la baisse impressionnant de seulement 32 %.

L’exposition à un seul titre dans les FNB BMO est limitée à 10 %, et des plafonds sectoriels sont aussi en place : 35 % par secteur au Canada et 25 % aux États-Unis, à l’international et dans les marchés émergents.

Malgré ces contraintes, l’exposition sectorielle des FNB BMO diffère radicalement de celle de leurs indices de référence.

Le BMO Fonds FNB d’actions américaines à faible volatilité, par exemple, détenait récemment environ 10 % en titres technologiques, soit bien moins que la pondération de 42,6 % dans l’indice S&P 500. Le secteur le plus important du FNB était celui des services publics (20,2 %), contre seulement 2,4 % dans le marché général.

Méthodologies concurrentes

Les iShares MSCI Min Vol ETFs tiennent compte des corrélations entre les actions, tout en imposant des contraintes par secteur et par pays.

En cherchant à offrir une exposition semblable au marché, mais avec un risque moindre, le processus de sélection évite toute concentration excessive dans les secteurs « refuges », résume Hail Yang.

Les stratégies iShares ont historiquement offert des ratios de capture à la baisse plus faibles et des reculs maximaux moindres que les indices de référence. Elles ont aussi réussi à atténuer l’impact des baisses soudaines à court terme.

Hail Yang a donné l’exemple du 3 avril dernier, lorsque les marchés nord-américains ont chuté à la suite d’annonces tarifaires. Ce jour-là, l’indice S&P 500 a perdu 6,6 % (en dollars canadiens), tandis que le iShares MSCI Min Vol USA Index ETF a également reculé, mais seulement de 3 %. Pendant ce temps, l’indice S&P/TSX composé plafonné a baissé de 3,8 %, tandis que le iShares MSCI Min Vol Canada Index ETF n’a perdu que 1,6 %.

Une variation sur le thème de l’investissement en actions à moindre risque est la stratégie de « volatilité minimale à la baisse » employée par Placements CI dans les catégories d’actions mondiales et américaines. Elle vise uniquement à minimiser les pertes.

« En pratique, le modèle ignore la “bonne” volatilité et se concentre sur les entreprises qui se comportent historiquement mieux dans les replis, sans trop sacrifier le potentiel haussier, décortique Maddy Griffith. Le résultat est une expérience plus fluide, avec une meilleure protection à la baisse. »

Lancée en janvier 2023, la gamme de FNB CI n’a pas encore le long historique de ses concurrents plus anciens, comme BMO, iShares et Invesco Canada. (Parmi les nouveaux venus, dont l’historique est inférieur à dix ans, figurent les familles de FNB Brompton, CIBC, Fidelity, Franklin, Mackenzie, Manuvie, TD et Vanguard.)

Maddy Griffith souligne plutôt l’historique des indices sous-jacents des FNB, dont le Solactive US Minimum Downside Volatility Index. Depuis 2006, cet indice a capturé environ 70 % de la hausse du marché, mais seulement 54 % de la baisse, rapporte-t-elle : « Cette approche est conforme au comportement réel des investisseurs. La plupart des gens sont beaucoup plus sensibles aux pertes qu’aux gains de même ampleur. »

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La volatilité des marchés ralentit les créations nettes https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/la-volatilite-des-marches-ralentit-les-creations-nettes/ Wed, 14 May 2025 10:15:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107312 FOCUS FNB – La demande pour les FNB d’actions internationales se maintient en avril.

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La guerre tarifaire lancée par le président américain Donald Trump et l’incertitude économique qui en découle ont créé de la volatilité sur les marchés boursiers. En conséquence, les créations nettes dans les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont ralenti en avril, bien que le mois ait connu la plus forte journée et la plus forte semaine de volume de transactions de l’histoire des FNB canadiens, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Les entrées nettes en FNB canadiens d’avril se sont élevées à 7,3 milliards de dollars (G$), comparativement à 13,6 G$ au mois mars. Depuis le début de l’année, les FNB canadiens ont attiré 39 G$, dépassant les niveaux annuels d’avant la pandémie de COVID-19. L’actif sous gestion total s’élève à 545 G$.

En avril, les FNB d’actions arrivent en tête des entrées nettes avec 5 G$ (comparativement à 6,3 G$ en mars). Les FNB d’actions internationales ont tenu le haut du pavé, représentant plus de la moitié des créations nettes du mois (3 G$) dans cette catégorie d’actifs, suivies des fonds d’actions américaines (1,5 G$) et des actions canadiennes (577 M$).

Le boum de la demande de FNB d’actions internationales a été déclenché par les annonces de tarifs douaniers américains, les investisseurs cherchant à diversifier leurs portefeuilles face à la correction du marché des actions américaines, indique BNMF.

Les FNB d’actions pondérés en fonction de la capitalisation boursière ont enregistré les plus importantes créations nettes avec 3,1 G$, suivis par les FNB à faible volatilité (1,7 G$), parmi lesquels la série de dividendes à faible volatilité de la CIBC et le ZLB de BMO, ainsi que les FNB d’actions internationales (ZEA, XEF).

Plusieurs sous-catégories de FNB d’actions ont enregistré des rachats nets, notamment les FNB sectoriels (854 M$) et les FNB multifactoriels (235 M$). Les secteurs financier (677 M$) et technologique (425 M$) affichent des sorties nettes, tandis que les FNB d’action du secteur de l’énergie a reçu des entrées nettes (237 M$).

En avril, BNMF a observé par ailleurs des signes d’achat par des « chasseurs de rabais » dans certains secteurs canadiens et dans les FNB d’actions larges canadiennes (TTP) et américaines (VFV, VUN) au début d’avril.

Revenu fixe : prudence sur la durée

En avril, les FNB de titres à revenu fixe ont fortement marqué le pas, récoltant 922 M$ en créations nettes, comparativement à 6,3 G$ en mars. Les FNB d’obligations gouvernementales canadiennes à long terme (TCLB, ZFL), d’obligations canadiennes agrégées (HBB, XBB, CAGG) et d’obligations étrangères (NUBF, QGB) ont enregistré des rachats nets totalisant plus de 1 G$. Les FNB d’obligations à long terme affichent des rachats nets de 941 M$ et les FNB d’obligation de marché large, de 508 M$.

Les FNB d’obligations à court terme (XSB), très court terme (ZST) et de marché monétaire (ZMMK) ont reçu des entrées respectives de 764 M$, 336 M$ et 854 M$. « Les rendements obligataires nord-américains ont grimpé en avril, les investisseurs remettant en question le statut refuge des bons du Trésor américain en pleine tourmente tarifaire. Cela a provoqué des ventes massives tant sur les actions que sur les obligations », commentent les auteurs du rapport de BNMF.

Après un début d’année lent, les FNB de cryptoactifs ont enregistré des entrées nettes de 106 M$, principalement grâce au lancement d’un FNB Solana par 3iQ.

37 nouveaux FNB

En avril, le nombre d’émetteurs de FNB au Canada est resté stable. Plusieurs émetteurs ont subi des rachats, notamment AGF (364 M$), TDAM (357 M$), CI GAM (261 M$), BNI (259 M$) et Scotia GAM (214 M$).

Vanguard arrive en tête des créations nettes avec 2 G$. RBC iShares suit avec 1,5 G$, puis CIBC (1,4 G$) et BMO (1,2 G$). Fidelity se positionne avec 636 M$ en entrées nettes. Les émetteurs de FNB dont les entrées nettes d’avril ont représenté une part élevée de leur actif sous gestion en début de mois sont 3iQ, CIBC et JP Morgan.

Au total, 37 FNB ont été lancés le mois dernier. Global X a élargi sa gamme de FNB thématiques et sectoriels avec 11 nouveaux produits, tandis que RBC iShares a ajouté quatre FNB obligataires à échéance cible. Les quatre premiers FNB du cryptoactif Solana ont été lancés simultanément par Purpose, Evolve, CI et 3iQ, qui détiennent directement l’actif sous-jacent, Bitcoin et Ether. Brompton a lancé un FNB de CLO (obligations adossées à des prêts) (BAAA), suivi par Mackenzie et BMO qui ont lancé leurs propres FNB de CLO.

Pour les quatre premiers mois de 2025, les FNB canadiens ont affiché des créations nettes de 39 G$, dont 19,1 G$ en FNB d’actions et 14,1 G$ en FNB d’obligations. BMO affiche les plus importantes créations nettes (7,3 G$), suivie de RBC iShares (7,2 G$), de Vanguard (5,9 G$), Fidelity (3,1 G$) et CIBC (2,4 G$).

De janvier à fin avril 2025, le FNB de Vanguard S&P 500 Index (VFV) a attiré les plus importantes entrées nettes (2 G$). Le FNB BMO S&P 500 Index (ZSP) a enregistré des rachats les plus notables (1,5 G$).

Investissement durable : avenir favorable

Les FNB axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) cotés au Canada ont enregistré des sorties nettes de 92 M$ en avril, rompant une séquence de trois mois de créations nettes, qui a culminé avec des entrées nettes records de 325 M$ en février. BNMF observe que, jusqu’à la fin avril, « l’avenir de l’investissement ESG au Canada restait flou, en raison du suspense électoral entre les partis conservateur et libéral, aux positions climatiques très divergentes », ajoutant que la victoire des libéraux a clarifié la feuille de route du pays en matière de durabilité et de transition écologique.

Cependant, d’après la firme, plusieurs initiatives amorcées sous la gouvernance de Justin Trudeau devraient se poursuivre sous le gouvernement de Mark Carney, comme le cadre de référence pour la finance durable, le développement des énergies renouvelables et le plafonnement des émissions des secteurs pétrolier et gazier. Ces développements favoriseront l’investissement durable au pays, estime BNMF.

Pour les quatre premiers mois de 2025, les FNB de type ESG affichent des créations nettes de 682 M$, dont 573 M$ sous forme de FNB d’actions.

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Record annuel de créations nettes de FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/record-annuel-de-creations-nettes-de-fnb/ Wed, 13 Nov 2024 10:50:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104011 FOCUS FNB – Il n’a fallu que les 10 premiers mois de 2024 pour battre le précédent record de l’année 2021.

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En octobre, les fonds négociés en Bourse canadiens (FNB) ont réalisé leur deuxième meilleure performance de l’année avec des créations nettes de 8 milliards de dollars (G$), un résultat surpassé seulement en juin (9,7 G$) cette année. En comparaison, les entrées nettes en septembre s’élevaient à 5,8 G$.

Ces créations nettes ont porté l’actif sous gestion des FNB canadiens à 488,6 G$ à la fin d’octobre. Depuis janvier, ils ont accumulé des entrées nettes de 56,5 G$ ce qui est supérieur au record de créations nettes annuelles établit en 2021, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF). Si cette tendance se maintient pour le reste de l’année, les créations nettes pourraient dépasser 70 G$, soit presque le double des entrées observées en 2023 et 2022, précisent les analystes Daniel Straus, Tiffany Zhang et Linda Ma de BNMF.

Excepté les FNB de cryptoactifs, les FNB de toutes les catégories d’actifs enregistrent des créations nettes significatives en octobre. Les FNB d’actions affichent des créations nettes de 4,1 G$ et les FNB de titres à revenu fixe, de 3,1 G$, selon BNMF.

Parmi les catégories de FNB ayant profité de cette hausse, les FNB axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) cotés au Canada ont enregistré des entrées nettes de 124 millions de dollars (M$) en octobre, inversant la tendance des deux trimestres précédents marqués par des rachats nets, d’après BNMF.

Contrairement aux rachats ciblés sur quelques produits au cours des trimestres passés, les entrées nettes d’octobre proviennent d’une large gamme de FNB. Le fonds Wealthsimple Developed Markets ex North America Socially Responsible Index (WSRD) a reçu à lui seul des entrées nettes cumulées de 95 M$ cette année, représentant près de 20 % de son actif sous gestion. Cette dynamique suggère que la demande des investisseurs de détail pour les FNB ESG reste solide en 2024, malgré des ajustements ponctuels dans certains portefeuilles institutionnels, signale le rapport de BNMF.

Les États-Unis en tête des FNB d’actions

Les FNB d’actions ont attiré 4,1 G$ en créations nettes en octobre contre 2,8 G$ en septembre. Chacune des trois principales régions (Canada, États-Unis et international) a attiré des fonds. Les actions américaines ont été les plus prisées en octobre, avec 1,6 G$ de créations nettes, comparativement à 1,4 G$ pour le Canada. Les actions internationales ont enregistré un apport de 1 G$, notamment grâce à un FNB mondial sur l’intelligence artificielle (CIAI) qui a reçu des entrées nettes de 132 M$ en un mois, selon BNMF.

Dans les FNB sectoriels d’actions, le secteur financier a été le plus prisé avec 679 M$ d’entrées nettes, tandis que les secteurs sensibles aux taux d’intérêt, comme l’immobilier et les services publics, ont aussi bénéficié de créations nettes, respectivement de 218 M$ et 167 M$.

Les titres du marché élargi attirent

Les FNB de titres à revenu fixe ont enregistré des créations nettes de 3 G$ en octobre, dépassant les 2,3 G$ de septembre, d’après BNMF. Les entrées se sont élargies à presque toutes les catégories de titres à revenu fixe, et plus seulement les FNB du marché monétaire, qui avaient dominé le tableau en septembre. Les FNB de titres à revenu fixe de marché large ont enregistré des entrées nettes de 2,5 G$. Les FNB d’obligations à long terme et de marché monétaire ont moins bien performé en octobre, enregistrant des rachats nets. La catégorie des obligations canadiennes agrégées a affiché des entrées de 1,9 G$, tandis que les FNB d’obligations à très court terme ont par ailleurs affiché la plus forte croissance en pourcentage en octobre.

Les cryptoactifs redescendent

Après un bref retour en territoire positif en septembre, les FNB de cryptomonnaies ont affiché des rachats nets de 81 M$ en octobre, portant le solde annuel de cette catégorie à des rachats nets totaux de 483 M$ de janvier à octobre. Pendant ce temps, l’or a continué à propulser les FNB de matières premières, avec des entrées nettes de 49 M$.

Les principaux fournisseurs de FNB ont connu d’importantes créations nettes en octobre. BMO est en tête avec 2 G$, suivi de RBC iShares avec 1,7 G$, Vanguard avec 1,1 G$, CI avec 767 M$ et Fidelity avec 528 M$, selon BNMF.

À l’inverse, TDAM a subi des rachats de 80 M$. Parmi les fonds individuels, CAGG de CI a capté 1 G$ en octobre, tandis que TCLB (fonds d’obligations fédérales canadiennes à long terme) de TD a subi les plus importants rachats nets du mois (322 M$).

Lancement de nouveaux FNB

Le mois d’octobre a vu le lancement de 15 nouveaux FNB au Canada, dont quatre FNB par les émetteurs de FNB américains Capital Group et J. P. Morgan, portant le nombre de fournisseurs à 44. Capital Group a d’ailleurs récolté plus de 200 M$ dès le lancement de ses FNB. La majorité des nouveaux produits sont gérés activement, à l’exception de ZIQ de BMO, qui suit un indice MSCI. Manuvie, Guardian et Dynamic ont également mis de nouveaux fonds sur le marché.

Depuis janvier, les FNB canadiens ont dépassé le précédent record annuel d’entrées nettes établi en 2021. Les FNB d’actions représentent près de la moitié des entrées avec 30 G$. Les FNB obligataires en accumulent 20 G$. Les FNB pondérés par la capitalisation boursière dominent les entrées, alors que les FNB à faible volatilité perdent de l’attrait. Les FNB multifactoriels et fondamentaux enregistrent également des entrées nettes significatives, avec des créations nettes supérieures de 20 % à leur actif de départ.

Par ailleurs, pour les dix premiers mois de 2024, BMO affiche les plus importantes créations nettes avec 13,6 G$, suivie de RBC iShares 11,5 G$, Vanguard 10,6 G$, Fidelity (4,5 G$) et TD (3,4 G$).

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L’angle mort des FNB de répartition d’actifs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/langle-mort-des-fnb-de-repartition-dactifs/ Wed, 14 Aug 2024 10:06:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102146 FOCUS FNB - Ils sont à la fois les amis et les ennemis des conseillers.

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Les fonds négociés en Bourse (FNB) de répartition d’actif ont de quoi piquer la curiosité des conseillers.

Ces fonds, souvent composés d’autres FNB, visent à maintenir une pondération cible de diverses catégories d’actifs et sont rééquilibrés en continu par leur émetteur. Leur allocation d’actifs peut aller d’un portefeuille conservateur à un portefeuille investi 100 % en actions, en passant par un portefeuille équilibré entre actions et obligations.

Aussi désignés FNB équilibrés ou d’allocation d’actifs, ces fonds semblent indifférents aux performances passées des différentes catégories d’actifs et récoltent beau temps mauvais temps des créations nettes significatives, comme l’indique Valeurs mobilières TD, dans une récente analyse de ces fonds.

Pour les sept premiers mois de 2024, cette catégorie de FNB affichait 2,9 milliards de dollars (G$) de créations nettes, selon Banque Nationale Marchés financiers. À la fin de juillet 2024, ces FNB totalisaient 24,1 G$ d’actifs sous gestion, soit 5,2 % de l’ensemble des actifs en FNB au Canada. Ce type de fonds a conservé sa part de marché depuis juillet 2022.

« Aujourd’hui, ce groupe de 67 FNB d’allocation d’actifs au Canada a atteint une valeur de 25 G$, un chiffre qui continue de croître comme de la mauvaise herbe chaque mois. Ces éternels fonds en croissance ont connu dernièrement un regain d’afflux de la part des investisseurs individuels qui recherchent un guichet unique pour leur portefeuille et des conseillers qui gèrent des comptes plus modestes », écrit Valeurs mobilières TD dans son étude.

Ces FNB peuvent offrir des avantages tout en présentant certains inconvénients pour les conseillers. Ils peuvent être utiles en fournissant une solution à faible coût pour les petits comptes, comme lorsque les conseillers acceptent de s’occuper des enfants majeurs de leurs clients fortunés. Cependant, étant conçus entre autres pour concurrencer les robots-conseillers, ces FNB peuvent indirectement faire compétition aux conseillers dans le segment de la clientèle de détail.

Voici d’autres éléments intéressants à propos de ces FNB.

Populaires auprès des investisseurs de détail

Les FNB de répartition d’actifs sont particulièrement populaires parmi les clients de détail. En effet, en analysant les transactions et en les triant en fonction de leur taille, Valeurs mobilières TD estime qu’environ 60 % des acheteurs de ces FNB sont des clients de détails ou des investisseurs autonomes qui utilisent des courtiers en ligne ou à escompte.

Par exemple, les FNB iShares Core Equity ETF Portfolio (XEQT CN) ou le Vanguard All-Equity ETF Portfolio (VEQT CN) sont parmi les plus en demande parmi les FNB de répartition d’actif, selon Valeurs mobilières TD. Les investisseurs autonomes les privilégient pour obtenir un portefeuille diversifié à travers un seul produit d’investissement.

À la TD, plus de 91 % des actifs sous gestion des FNB de répartition de l’actif sont détenus par les clients dans des comptes de courtage à escompte/en ligne, tandis que les clients des services de courtage traditionnel (habituellement des comptes d’investissement plus importants) détiennent moins de 9 % de ces FNB.

« La majorité des actifs des FNB de répartition d’actif du premier segment sont concentrés dans des portefeuilles de croissance et d’actions, tandis que les FNB de répartition de l’actif équilibrés sont populaires auprès des conseillers en tant que solutions pour les petits comptes », lit-on dans l’étude.

Marché concentré

Les principaux émetteurs de fonds du marché canadien des FNB sont également des acteurs importants dans le marché des FNB d’allocation d’actifs. En effet, les trois principaux acteurs de ce marché (Vanguard, RBC iShares et Fidelity) occupent 93 % du marché total. Vanguard a la part du lion, avec 52 % de l’actif, suivi de RBC iShares (31 %), Fidelity (8 %) et BMO (3 %), selon Valeurs mobilières TD.

Parmi les FNB d’allocation d’actifs les plus populaires, ceux de type croissance et 100 % actions détiennent chacun une part de marché de 33 %. Ils sont suivis par les FNB équilibrés avec 23 % de part de marché, et les FNB de portefeuilles conservateurs, qui représentent 5 %, selon les données du courtier.

Fonds à frais bas

Les frais de gestion des FNB de répartition d’actifs restent généralement supérieurs aux frais de leurs fonds sous-jacents, mais relativement bas par rapport aux FNB gérés activement. Par exemple, Vanguard offre une gamme de cinq FNB d’allocation d’actifs dont les frais de gestion sont de 0,22 % et dont leurs actifs sous gestion sont des FNB indiciels provenant de leur gamme interne. RBC iShares et BMO ont une gamme de huit fonds et sept fonds, respectivement, ayant chacun des frais de gestion de 0,18 %. Ils sont aussi construits à partir de FNB indiciels provenant de leur gamme interne.

Par contre, chez Fidelity, leur gamme de quatre FNB de répartition d’actifs comporte des frais de gestion variant de 0,35 % à 0,39 %. Ils sont composés à la fois de FNB indiciels et de FNB à gestion active provenant de leur gamme interne.

Parmi les huit autres familles de FNB de répartition d’actif, provenant d’autant d’émetteurs, les frais de gestion varient de 0,15 % à 0,75 %, selon Valeurs mobilières TD.

Médias sociaux et stratégies de différenciation

La concurrence étant vive sur ce plan, les émetteurs de fonds tentent de se différencier de diverses manières. L’une d’elles est la place des médias sociaux, sachant que les investisseurs autonomes y discutent activement de FNB.

« Aujourd’hui, de nombreux investisseurs autonomes discutent activement en ligne du secteur des FNB, y compris des FNB d’allocation d’actifs, indique Valeurs mobilières TD. La présence de ces FNB et de leurs symboles boursiers sur divers médias sociaux sensibilise la communauté des investisseurs autonomes et suscite parfois des comportements proches de l’esprit grégaire. À titre d’exemple, XEQT et VGRO ont tous deux de nombreux adeptes sur Reddit, ce qui peut expliquer l’intérêt soutenu et les entrées nettes vers ces FNB. »

D’autres facteurs de différenciation sont le portefeuille sous-jacent des FNB d’allocation d’actif comme tel. La croissance rapide des FNB du genre chez Fidelity s’explique parce qu’on y trouve une part de FNB de cryptoactifs, ce qui n’est pas le cas des émetteurs concurrents.

« Fidelity a bénéficié de la forte performance des cryptomonnaies cette année, enregistrant une très forte croissance et une bonne performance de ses FNB d’allocation d’actifs », selon Valeurs mobilières TD.

En 2023 et 2024, deux émetteurs (Global X et Harvest) ont également lancé des FNB d’options d’achat couvertes et d’allocation d’actifs améliorée au Canada, lit-on dans la note.

« Bien qu’il soit encore tôt, ces produits pourraient stimuler la croissance des FNB d’allocation d’actifs au Canada, étant donné que la base d’investisseurs est centrée sur le taux de distribution ou la croissance. »

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FNB pour les amoureux des dividendes https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-pour-les-amoureux-des-dividendes/ Wed, 14 Feb 2024 01:16:33 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98960 FOCUS FNB - On les trouve dans les fonds actifs, passifs et basés sur des facteurs.

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Les quelque deux douzaines de fonds négociés en Bourse (FNB) de la catégorie des actions canadiennes de dividende et de revenu forment un microcosme de l’univers général des FNB.

Les fonds passifs basés sur la capitalisation boursière adoptent une approche traditionnelle. À l’autre extrémité du spectre des stratégies, on trouve les mandats entièrement actifs, une nouvelle catégorie de FNB historiquement associée aux fonds communs de placement.

Les approches à bêta stratégiques se situent quelque part entre les deux. Ni passives ni totalement actives, elles reposent sur la sélection de facteurs quantifiables.

Comme l’indiquent les performances passées, chacune de ces trois stratégies principales – passive, pleinement active et fondée sur des facteurs – peut générer des rendements supérieurs à la moyenne.

L’une des stratégies les plus simples, et parmi les plus efficaces au cours des dix dernières années, est celle du Vanguard FNB indiciel FTSE canadien à dividende élevé (VDY), ayant un actif de 2,4 milliards de dollars (G$).

Tout d’abord, la stratégie classe les actions de grande, moyenne et petite capitalisation en fonction de leurs prévisions annuelles de rendement des dividendes. Elle descend ensuite dans la liste jusqu’à ce que la capitalisation boursière combinée représente 50 % de l’univers total. Enfin, les actions qui atteignent ce seuil sont pondérées en fonction de leur capitalisation boursière.

« Il s’agit d’une méthodologie simple qui a résisté à l’épreuve du temps », observe Sal D’Angelo, responsable des produits chez Placements Vanguard Canada, société basée à Toronto.

Sal D’Angelo note que le FNB se situe dans le quartile supérieur de son groupe de référence sur les trois, cinq et dix dernières années. Et ce, malgré le fait que la stratégie ne tente pas de sélectionner les titres en fonction d’attributs de qualité telles que la croissance des dividendes, la solidité financière ou les ratios de distribution.

Selon Sal D’Angelo, le coût est un facteur important pour expliquer les bonnes performances du FNB. Son ratio de frais de gestion (RFG) de 0,22 % est l’un des plus bas de sa catégorie, et cet avantage en matière de coûts s’est accru au fil du temps.

La forte pondération du FNB Vanguard en titres de sociétés financières et énergétiques – actuellement 56 % et 28 %, respectivement – joue également en sa faveur, car ces secteurs se sont bien comportés historiquement, souligne Sal D’Angelo. Mais cela fait en sorte que le portefeuille est soumis à un risque de concentration sectorielle plus élevé que certains de ses concurrents.

Le FNB actif de dividendes canadiens Dynamique (DXC), géré par la société torontoise Gestion d’actifs 1832 et dont la valeur de l’actif s’élève à 180 millions de dollars (M$), adopte une approche radicalement différente de l’investissement dans les dividendes.

Le rendement en dividendes est « la dernière partie du processus », mentionne le gestionnaire principal Don Simpson, et l’équipe de Dynamique ne s’appuie pas sur des critères quantitatifs. Elle s’attache plutôt à identifier les entreprises bien gérées et rentables qui peuvent augmenter leurs dividendes et générer des rendements totaux supérieurs au fil du temps.

« Chaque fois que l’on présente le rendement comme la raison d’être d’un investissement, rapporte Don Simpson, on se retrouve souvent dans des situations où les gens se demandent simplement comment ils peuvent continuer à payer le dividende, plutôt que comment l’entreprise va continuer à croître. »

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Les gestionnaires d’actifs anticipent des gains grâce aux obligations et à l’IA https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-gestionnaires-dactifs-anticipent-des-gains-grace-aux-obligations-et-a-lia/ Wed, 10 Jan 2024 11:23:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98367 FOCUS FNB - Les fournisseurs de FNB privilégient les titres à revenu fixe et la gestion active dans leurs perspectives pour 2024.

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Les perspectives haussières relatives aux obligations, les opportunités de croissance dans l’intelligence artificielle (IA), ainsi que la transition énergétique, figurent parmi les thèmes récurrents des prévisions 2024 des fournisseurs de fonds d’investissement.

« En raison des valorisations actuelles, des perspectives de croissance économique difficile et de la diminution de l’inflation, nous pensons que les obligations ont rarement semblé plus intéressantes que les actions », indique un rapport d’allocation d’actifs publié par la société américaine Pacific Investment Management Co. LLC, dont le siège social se trouve aux États-Unis. Connue pour être l’un des principaux gestionnaires d’obligations, la société PIMCO propose six fonds négociés en Bourse (FNB) cotés au Canada.

Les stratèges de PIMCO affirment qu’historiquement, lorsque les obligations de haute qualité enregistraient des rendements moyens similaires aux niveaux actuels, une surperformance s’ensuivait au cours des cinq années suivantes. En revanche, le ratio cours-bénéfice corrigé des variations cycliques des actions a eu tendance à être associé à une sous-performance à long terme.

D’autres fervents défenseurs de l’argument de l’évaluation favorisant les obligations plutôt que les actions sont les stratèges de l’allocation d’actifs du groupe américain Vanguard Group Inc, la société mère du fournisseur de FNB Vanguard Investments Canada Inc., établie à Toronto.

Selon les perspectives de marché de Vanguard pour 2024, la hausse des taux d’intérêt a entraîné une augmentation substantielle des rendements attendus pour les titres à revenu fixe. Les taux élevés ont également comprimé la prime de risque des actions, qui correspond au rendement supérieur attendu des actions.

Cela a entraîné un changement radical du modèle tactique de Vanguard, basé sur l’évaluation, connu comme l’allocation d’actifs variable dans le temps (time-varying asset allocation (TVAA)). D’une pondération neutre de 50-50, le portefeuille modèle TVAA est passé à 68% de titres à revenu fixe et seulement 32% d’actions. « Cette position reflète notre approche proactive visant à capturer la valeur tout en gérant le risque dans un paysage de marché dynamique », signale Vanguard.

Sur le marché des titres à revenu fixe, le comité de répartition des actifs de Gestion de Placements TD Inc. (GPTD) privilégie une légère surpondération des obligations d’État. Il est neutre à l’égard des obligations de sociétés de qualité, invoquant le resserrement des écarts qui a rendu ces titres de créance moins attrayants. Pour la même raison, GPTD sous-pondère les titres à revenu fixe à haut rendement et s’attend également à une détérioration des fondamentaux des crédits aux entreprises.

En ce qui concerne les actions canadiennes, l’investissement passif ne sera pas la meilleure solution en 2024, selon un stratège affilié à BlackRock Asset Management Canada Ltd, le plus grand fournisseur de FNB du pays, surtout connu pour ses FNB indiciels à marché large.

« L’incertitude et la dispersion accrues des rendements dans le nouveau régime appellent une approche plus active de la gestion des portefeuilles d’investissement », a déclaré Tara Iyer, stratège macroéconomique en chef pour l’Amérique du Nord au sein du BlackRock Investment Institute.

Les entreprises de grande qualité, dotées de modèles d’entreprise durables et de faibles ratios d’endettement, pourraient continuer à surperformer l’année prochaine, estime Tara Iyer, qui est basée à New York. Elle ajoute que les sociétés énergétiques canadiennes obtiennent de bons résultats auprès des indicateurs de qualité.

Bien que les titres à revenu fixe soient devenus plus attrayants, les actions mondiales devraient revenir aux moyennes à long terme et surpasser les obligations au cours des dix prochaines années, selon Franklin Templeton Investment Solutions (FTIS), une société basée à Toronto. Actuellement, le portefeuille de FTIS prévoit une surpondération des actions américaines et des actions des marchés émergents, ainsi qu’une sous-pondération du Canada et de l’Europe.

Malgré une forte croissance démographique, la faible croissance de la productivité reste un vent contraire pour le Canada, a déclaré Ian Riach, vice-président principal et gestionnaire de portefeuille de FTIS, lors d’une réunion de conseillers en services financiers qui s’est tenue à Toronto en décembre. Le ratio du service de la dette des ménages au Canada, beaucoup plus élevé qu’aux États-Unis, constitue un autre motif de prudence.

Adoptant une position neutre à l’égard des actions canadiennes, les stratèges de GPTD ont déclaré qu’il reste à voir le plein effet de la hausse des taux sur les consommateurs et le marché de l’immobilier. « Toutefois, les flux de trésorerie disponibles élevés dans le secteur de l’énergie et les titres financiers relativement peu coûteux peuvent offrir des occasions intéressantes. »

Par ailleurs, selon la FTIS, la valeur des actions européennes semblent attrayantes, mais elles reflètent la faiblesse des données économiques, notamment les prévisions négatives concernant la croissance économique et les niveaux d’emploi. GPTD a déclaré que les actions internationales des marchés développés, en particulier en Europe, continuent de susciter des inquiétudes quant à la rentabilité des entreprises et au ralentissement des conditions macroéconomiques.

Les stratèges de BlackRock sont optimistes à l’égard du Japon, qui reste leur marché développé préféré, même après les fortes hausses enregistrées en 2023. BlackRock cite les valorisations attrayantes, la croissance des bénéfices et les réformes d’entreprise favorables aux actionnaires.

En ce qui concerne les marchés émergents, GPTD indique que les baisses de taux au Brésil et au Chili créent un potentiel d’amélioration de la croissance économique. Cette situation, conjuguée à des valorisations relativement faibles des actions, accroît l’attrait de ces marchés. Toutefois, GPTD est prudente à l’égard de la Chine en raison des difficultés persistantes du secteur de l’immobilier.

En ce qui concerne le critère clé de la rentabilité, le marché américain reste en tête, selon la FTIS, avec un rendement des capitaux propres nettement supérieur à celui des autres régions.

L’histoire est également du côté des investisseurs qui sont optimistes à l’égard des États-Unis en 2024, car les années d’élections présidentielles ont tendance à avoir des rendements boursiers positifs. Comme l’a noté BMO Gestion mondiale d’actifs (BMO GMA) dans ses prévisions, depuis 1952, l’indice S&P 500 n’a jamais baissé au cours d’une année où un président sortant était candidat à sa réélection.

« Les présidents ont tendance à utiliser tous les leviers politiques nécessaires pour stimuler l’économie, consolider leurs appuis et maximiser leurs chances d’être réélus », a déclaré Fred Demers, directeur des solutions multi-actifs de BMO GMA.

En outre, les États-Unis sont le principal acteur de l’un des principaux thèmes de croissance mondiale : l’impact transformateur de l’IA sur tous les aspects de l’économie. « Les entreprises technologiques, y compris les Sept Magnifiques, trouvent de nouveaux moyens d’étendre leurs activités déjà dominantes », selon Fred Demers. « Ne soyez pas surpris si les grandes entreprises technologiques restent en tête en 2024. »

La transition énergétique est une autre tendance mondiale prometteuse. Dans ses perspectives de marché, Placements Mackenzie prévoit qu’en 2024, les investissements et les progrès se poursuivront dans la production et le stockage de l’énergie solaire, ainsi que dans la fabrication et l’infrastructure des véhicules électriques. La technologie de capture du carbone pourrait également gagner en importance, selon Mackenzie.

Un thème connexe est la résilience climatique, avance Olivia Markham, une gestionnaire de portefeuille de BlackRock basée à Londres, en Angleterre, qui se spécialise dans les investissements thématiques et sectoriels.

« Il s’agit de la capacité à se préparer, à s’adapter et à résister aux risques climatiques, ainsi qu’à reconstruire après les dommages causés par le climat », explique Olivia Markham. À titre d’exemple, elle a cité les systèmes de surveillance permettant de prévoir les inondations et la modernisation des bâtiments pour qu’ils résistent aux conditions météorologiques extrêmes.

« Nous constatons déjà une augmentation de la demande de produits et de services qui renforcent la résilience climatique, mentionne Olivia Markham. Il se peut que les marchés n’apprécient pas à sa juste valeur la façon dont ce thème peut devenir un thème d’investissement courant au fil du temps. »

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Les millénariaux et les X mieux préparés à la retraite que les baby-boomers https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-millenariaux-et-les-x-mieux-prepares-a-la-retraite-que-les-baby-boomers/ Mon, 18 Dec 2023 12:57:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98136 Selon une étude de Vanguard.

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Contrairement aux idées reçues, les membres de la génération X et les millénariaux, qui ont la réputation d’être financièrement instables, seraient mieux préparés à la retraite que les baby-boomers, perçus comme plus fiables, selon un rapport de Vanguard analysé par Fortune.

Pour son étude, Vanguard a mesuré le pourcentage du revenu et de l’épargne de préretraite de ménages américains à différents niveaux de revenus nécessaires pour prendre une retraite confortable et la distance qui les sépare de cet objectif. Dans tous les ménages, à l’exception des ménages à plus faible revenu, les baby-boomers étaient moins bien lotis que les générations plus jeunes.

L’enquête ne prend en compte qu’une tranche d’âge réduite au sein des générations du millénaire, de la génération X et du baby-boom, car il aurait été trop difficile d’établir des projections précises pour l’ensemble de chaque génération, qui s’étend sur une vingtaine d’années, précise Fiona Greig, responsable mondiale de la recherche et de la politique d’investissement chez Vanguard et coauteure de l’étude. De plus, les chercheurs n’ont pris en compte que les avoirs financiers des ménages, tels que les actions, les liquidités et les obligations, et n’ont pas inclus le logement.

Contribution automatique au régime

L’une des principales raisons pour lesquelles les jeunes générations sont mieux préparées à la retraite est qu’elles ont accès à des plans de retraite dotés de ressources plus sophistiquées par rapport à leurs aînés et de meilleures possibilités d’investissement, signale Fiona Greig.

Le régime de retraite américain 401(k) a connu plusieurs évolutions importantes ces dernières années, dont les cotisations automatiques, les augmentations régulières du montant des cotisations des employés et l’inclusion de fonds à date cible, indique la chercheuse. « Toutes ces évolutions signifient que même la personne la moins avisée sur le plan financier peut se retrouver avec un pécule de retraite viable, à condition d’y verser suffisamment d’argent. »

D’ailleurs, lorsque les entreprises proposent l’inscription automatique à un compte de retraite, 91 % des salariés éligibles y participent. Quand l’inscription devient facultative, ce chiffre tombe à 28 %, selon une autre étude citée par Vanguard.

Toutefois, les millénariaux et la génération X perdent l’avantage sur les baby-boomers dans les ménages américains les plus pauvres, car les personnes aux revenus les plus faibles n’ont pas accès aux plans de retraite des employeurs.

Utiliser la propriété comme levier

Les travailleurs confrontés à un manque d’argent pour leur retraite disposent de plusieurs options pour combler ce déficit, indique le rapport. Ils peuvent par exemple travailler plus longtemps. S’ils sont propriétaires de leur logement, une autre option consiste à puiser dans la valeur nette de la propriété. Selon Vanguard, l’utilisation de la valeur nette du logement pour combler le déficit de préparation à la retraite est « un levier puissant, même s’il est imparfait ». Le rapport cite deux options : souscrire un prêt hypothécaire inversé sur une maison entièrement payée ou vendre la maison pour déménager dans un endroit moins cher.

Pour les jeunes qui se sentent exclus du marché immobilier en raison de l’augmentation des prix des propriétés et de la flambée des taux d’intérêt, Steve Azoury, un planificateur financier interrogé par Fortune recommande d’envisager l’accession à la propriété dans le cadre du plan de retraite, au même titre que l’épargne. Les millénariaux « doivent simplement comprendre qu’une partie de leur portefeuille sera peut-être la maison », dit-il.

La coauteure de l’étude estime pour sa part que la possession d’un logement ne représente plus l’avantage financier d’autrefois, car elle risque d’enfermer une trop grande partie du patrimoine dans un seul actif dont la vente peut prendre du temps. « L’idée qu’il y aura une génération de personnes qui seront des locataires à vie, qui n’investiront pas dans un logement, mais qui construiront leur patrimoine et leur retraite avec des actifs financiers plutôt qu’avec des actifs immobiliers, n’est pas nécessairement une mauvaise chose », affirme l’experte.

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Nouveau mois d’afflux pour les FNB canadiens https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/nouveau-mois-dafflux-pour-les-fnb-canadiens/ Wed, 14 Jun 2023 10:30:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94462 FOCUS FNB – LES FNB d’actions canadiennes retrouvent la faveur des investisseurs.

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En mai, les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont enregistré 2,6 milliards de dollars (G$) en créations nettes. Il s’agit d’une légère hausse par rapport au mois d’avril, où les créations nettes s’étaient chiffrées à 2,0 G$, selon une analyse de Banque Nationale Marchés Financiers (BNMF). L’actif géré cumulatif en FNB canadiens s’élevait à 339 G$ à la fin mai, comparativement à 344 G$ en avril.

Les FNB à revenu fixe ont continué à mener le bal avec des créations nettes de 1,9 G$, un niveau qui reste stable par rapport au mois précédent. Les FNB d’actions ont connu pour leur part des entrées nettes de 584 M$ après le mois dernier dans le rouge.

Les FNB du marché monétaire ont affiché un léger ralentissement en mai avec des créations nettes de 973 M$, sous la barre du milliard de dollars récolté le mois précédent, tandis que les FNB d’obligations canadiennes ont pris de la vigueur avec des entrées de 522 M$ comparativement à 419 M$ le mois précédent.

LES FNB d’actions canadiennes reprennent du galon

Les FNB d’actions ont renversé la tendance d’avril. Ils ont attiré des entrées de 640 M$ en mai par rapport à des rachats nets de 263 M$ un mois plus tôt, causées principalement par la baisse de la demande pour les FNB d’actions canadiennes et américaines.

Les FNB d’actions canadiennes ont toutefois repris du galon, avec des entrées nettes de 640 M$ en mai, après des rachats de 836 M$ en avril. Les FNB d’actions internationales ont moins bien performé, avec des entrées nettes de 433 M$, deux fois moins importantes par rapport à celles du mois précédent. Les marchés émergents (XEC) et le Japon (ZJPN, JAPN/B) ont réussi à tirer les marrons du feu, stimulés par les sommets historiques du marché boursier japonais, selon le rapport de BNMF.

Les FNB d’actions américaines ont continué leur dégringolade. Ils ont enregistré des sorties de 488 M$ le mois dernier, principalement du côté des FNB d’actions américaines à marché large (ZSP, XUS, XQQ). Depuis le début de l’année, les sorties des FNB d’actions américaines ont totalisé 1,6 G$.

Malgré les résultats décevants des grandes banques canadiennes au deuxième trimestre 2023, les FNB du secteur financier (ZEB, HMAX) ont bien performé en mai avec des entrées nettes de 323 M$, estime BNMF. « Le cours de leurs actions s’en est ressenti, mais les investisseurs en FNB n’ont pas été découragés », signalent ses analystes.

Les FNB d’actions du secteur financier, qui avaient fait l’objet d’une forte demande en mars (1,4 G$), avaient subi des sorties nettes de 206 M$ en avril, à la suite de la crise bancaire qui a entraîné les faillites des banques Silicon Valley, Signature et First Republic. Les FNB du secteur financier devancent actuellement ceux de l’énergie (75 M$) et des services publics (73 M$), qui avaient également subi des sorties de capitaux.

Les FNB d’actions thématiques enregistrent des entrées nettes de 20 M$. Le sous-secteur des FNB d’actions ESG est pour sa part passé dans le rouge (- 17 M$). Les FNB de matières premières et les FNB à effet de levier inversé restent plutôt stables.

De leur côté, les FNB de dividendes/revenus (VDY, IDIV/B) ont enregistré des entrées (254 M$), ce qui témoigne de la demande persistante de revenus de la part des investisseurs en actions, selon BNMF.

Quelques émetteurs de FNB ont concentré les flux entrants du mois de mai. La palme revient à RBC iShares, qui affiche des entrées nettes de 751 M$, suivie de Vanguard (379 M$), TD (298 M$) et Banque Nationale (260 M$). BMO et Mackenzie ont enregistré pour leur part de faibles rachats.

Enfin, le mois de mai a accueilli une éclosion de nouveaux produits : 27 nouveaux FNB ont vu le jour, soit le plus grand nombre de lancements depuis octobre 2022, ce qui porte leur nombre total de fonds à 1 346.

Engouement « inextinguible »

Depuis le début de l’année, les FNB canadiens ont recueilli 15 G$ en créations nettes, dont 9,2 G$ pour les fonds de titres à revenu fixe et 4,7 G$ pour les fonds d’actions.

Toutes les régions autres que les États-Unis ont enregistré des entrées de plus d’un milliard de dollars cette année, tandis que les États-Unis ont subi des sorties de 1,6 G$, menées par le ZSP, même si l’indice S&P 500 a enregistré un rendement de 10 % en 20 ans, signale BNMF.

« L’engouement pour les titres du marché monétaire ou les titres assimilables à des liquidités semble inextinguible, surtout maintenant que ces FNB ont un rendement proche de 5 % », mentionnent les analystes qui ont produit le rapport.

Les FNB du marché monétaire ont enregistré des entrées de 4,8 G$ depuis le début de l’année. Ils sont suivis par les FNB d’obligations du gouvernement canadien, avec 2,2 G$, puis par les FNB d’obligations globales du Canada, avec 1,3 G$.

« Il semblerait que les utilisateurs de FNB de titres à revenu fixe adoptent une approche d’investissement en forme d’haltère – les FNB à ultra-court terme et à long terme ont enregistré les entrées les plus importantes, tandis que les FNB à court terme ont perdu des actifs en raison des sorties de capitaux », lit-on dans la note.

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Légers rachats pour commencer l’année https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/legers-rachats-pour-commencer-lannee/ Thu, 16 Feb 2023 13:12:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91788 Ils se sont établis à 342 M$ en janvier.

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Après avoir terminé l’année 2022 en lion sur le plan des créations nettes, les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont commencé 2023 en souris avec des rachats nets de fonds de 342 millions de dollars (M$), ce qui portait l’actif géré cumulatif en FNB canadiens à 329 milliards de dollars (G$) en janvier, selon Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Décembre 2022 avait représenté un mois d’afflux record avec des créations nettes de 7,6 G$, dont 5,9 G$ pour les FNB de titres à revenu fixe et à 1,7 G$ pour les FNB d’actions.

En janvier 2023, certains FNB canadiens se sont plutôt vidés de leur contenu. À la fois les FNB d’actions et fonds de titres à revenus fixe n’ont pas été épargnés par ces rachats. Les deux catégories d’actifs ont enregistré des sorties de fonds totalisant 829 M$, soit 328 M$ pour les premiers et 501 M$ pour les seconds, selon BNMF. Il faut se reporter au mois de juin 2022 pour trouver un autre mois de rachats nets pour le secteur des FNB canadiens.

Dégringolade des titres à revenu fixe

De toutes les catégories d’actifs, ce sont les FNB de titres à revenu fixe qui ont perdu le plus de plumes avec des sorties nettes de capitaux de 501 M$. Il s’agit d’un revirement par rapport au mois précédent, où ils avaient plutôt enregistré des entrées nettes de 5,9 G$.

Les FNB de liquidités, souvent composés de comptes à intérêt élevé, ont affiché les plus importantes créations nettes en janvier parmi les FNB de titres à revenu fixe, soit 641 M$ lesquelles ont représenté 4,2 % des actifs du mois précédent.

Les apports de capitaux des FNB de liquidité ont été très variables selon le produit, indiquent les analystes de BNMF. CSAV, HISA, CASH et PSU/U sont apparus dans le classement des entrées nettes, tandis que le pionnier de la catégorie, PSA, de Purpose, est arrivé en tête des rachats avec 452 M$ de sorties nettes, signale BNMF.

Les FNB de titres à revenu fixe à long terme ont capté quant à eux des entrées de 330 M$. Ils sont cependant loin de la frénésie des mois précédents, notent les analystes.

Les sorties les plus importantes ont été enregistrées du côté des FNB de titre à revenu fixe à court terme, qui ont connu des rachats nets de 667 M$.

 Rachat pour les FNB d’actions canadiennes

Les rachats dans la catégorie des FNB d’actions se sont élevés à 328 M$ en janvier. Les plus importantes sorties ont été du côté des actions canadiennes (- 542 M$) ainsi que des actions américaines (- 340 M$). Les actions internationales ont bénéficié pour leur part des créations nettes de 554 M$.

Les plus importants rachats ont été effectués par les FNB à forte capitalisation boursière, qui ont connu des sorties de 474 M$, avec en tête BMO S&P 500 Index ETF (ZSP), qui affiche des rachats de 307 M$, et iShares S&P/TSX 60 Index ETF (XIU) qui a eu des sorties nettes de 251 M$.

Sur le plan des FNB sectoriels, les matériaux, les soins de santé et les technologies sont ceux qui ont le mieux tiré leur épingle du jeu, avec des entrées nettes totalisant 180 M$.

Les sorties de fonds des FNB sectoriels se sont concentrées dans les secteurs de la finance (ZEB) et de l’énergie (XEG).

Le secteur financier, premier en termes de parts de marché parmi les FNB sectoriels avec 10 G$ d’actifs a affiché des rachats représentants 3,4 % de l’actif. L’énergie, en deuxième position avec 13 % des parts de marché, a subi un recul de 2 %, tandis que l’immobilier a perdu 7 M$.

Les FNB de dividendes et de revenu, à faible volatilité et ESG ont enregistré des entrées nettes dans chaque groupe. Les FNB ESG ont affiché une croissance de 2,5 %, la plus forte du groupe, pour des entrées nettes de 206 M$. Seuls les FNB thématiques font mieux dans cette catégorie, avec des flux de 228 M$.

Les FNB de cryptoactifs ont réalisé leur plus fort mois depuis août 2022 avec des créations nettes de 105 M$. Ils ont bénéficié d’un retour à la normale du marché avec des rendements mensuels supérieurs à 10 %, que les analystes de BNFM qualifient de « typiques dans les deux sens étant donné leur énorme volatilité ».

Des émetteurs touchés par les rachats

De nombreux émetteurs de FNB ont été touchés par la tendance aux rachats de janvier, en particulier ceux qui proposent des FNB d’actions et d’obligations.

Les trois principaux émetteurs de FNB ont subi des sorties nettes. RBC iShares a effectué des rachats pour 1,3 G$, BMO Gestion mondiale d’actifs a affiché des sorties de 674 M$ tandis que Vanguard est dans le rouge de 115 M$.

Placements Mackenzie a enregistré des sorties de fonds de 535 M$ qui proviennent principalement de ses FNB à revenu fixe, notamment les FNB QEBL (Mackenzie Emerging Market Local Currency Bond Index ETF).

Les plus importantes entrées nettes en FNB ont été enregistrées par TD Asset Management (TDAM), qui a engrangé 709 M$, CI Global Asset Management (CI GAM), qui a récolté 561 M$ et Banque Nationale Investissements (BNI) qui a reçu 420 M$.

Les FNB qui ont enregistré le plus important volume d’entrées nettes sont TD Canadian Aggregate Bond Index ETF (TDB) et BMO High Yield US Corporate CAD Hedged ETF (ZHY).

Nouvelle année, nouveaux produits

De nouveaux produits sont apparus sur le marché canadien. Au total, 22 nouveaux FNB ont été cotés en janvier, ce qui porte leur nombre total à 1 317. Plusieurs stratégies sont représentées, telles les options d’achat couvertes, les titres à volatilité minimale, les Treasury inflation-protected securities (TIPS), l’agriculture et les obligations américaines.

BMO a mené le bal avec six nouveaux produits lancés en janvier, dont deux FNB d’option d’achat couverte axés sur les soins de santé (ZWHC) et sur l’énergie (ZWEN). Les autres produits mis sur le marché ont été émis par CI, CIBC, Evolve, RBC, Hamilton et Mulvihill.

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