Patrimoine Richardson – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 27 Aug 2025 11:12:42 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.2 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Patrimoine Richardson – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Ma première récession : Francis Sabourin et la récession de 1995 https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/ma-premiere-recession-francis-sabourin-et-la-recession-de-1995/ Wed, 27 Aug 2025 11:12:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109023 Une récession sur fond de souveraineté et d’incertitude.

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En 1992, Francis Sabourin, a fait son entrée dans l’industrie comme conseiller financier indépendant. Quelques années plus tard, le Québec traverse une période de ralentissement économique, alimentée par les débats sur la souveraineté et la tenue d’un référendum.

« En 1994-1995, c’était ma première vraie récession. J’avais 27 ans. J’ai vraiment vécu de l’incertitude. Je me demandais même si j’allais encore avoir un travail après le référendum. Si le Québec se sépare, est-ce que ce sera l’anarchie ? On n’en avait aucune idée », se remémore celui qui est aujourd’hui gestionnaire de portefeuille principal et conseiller en placement principal chez Patrimoine Richardson.

Si les médias sociaux n’existent pas encore et que les chaînes d’information continue sont alors à peine naissantes au Québec[1], tout le battage médiatique et publicitaire autour de la question de la souveraineté et de la campagne référendaire plombe l’économie de Montréal et de la province.

À l’époque, le développement des affaires est au point mort pour le jeune conseiller.

« Les taux d’intérêt avaient monté jusqu’à 10 %. Sur le marché obligataire, la Bourse avait crashé. Les clients qui avaient déjà investi n’étaient pas contents et ceux qui avaient des liquidités se retenaient parce qu’on ne savait pas ce qui allait se passer. »

Rétrospectivement, il considère avoir sous-estimé l’impact économique du référendum de 1995 au Québec.

« Bâtir une business dans ce genre d’économie-là, c’est difficile. Des gens perdaient leur emploi. Des entreprises fermaient ou transféraient leur siège social ailleurs. »

Néanmoins, il entame des démarches pour l’acquisition d’une maison à l’été 1995, accompagné de celle qui deviendra plus tard son épouse, convaincu que les choses vont s’améliorer.

Une reprise rapide

De fait, la situation se redresse rapidement après le référendum du 30 octobre 1995, qui n’a pas passé.

« Les taux d’intérêt se sont mis à baisser, les obligations ont pris de la valeur, les Bourses se sont mises à remonter du côté canadien. Les entreprises étaient plus à l’aise d’investir et d’engager du personnel. Il y a eu une reprise de l’économie dans son ensemble. »

Sur le plan professionnel, les années suivantes ont été particulièrement fructueuses pour le conseiller.

Les clients existants qui avaient investi, en 1995 ou avant, dans des obligations à long terme à un taux de 10 % sur 30 ans par exemple, ont obtenu des rendements élevés.

« Cela a instauré un climat de confiance, et le reste a suivi naturellement », souligne-t-il.

Sur le plan personnel, c’est aussi après le référendum que Francis Sabourin et sa femme ont finalement acquis leur résidence, « dans le creux du marché immobilier québécois », par pure coïncidence, explique-t-il, « parce qu’on voulait s’acheter une maison et parce que rester en appartement, ce n’était pas notre futur ».

En rétrospective, il admet que c’était une période creuse et stressante, mais qu’elle ne l’a pas poussé à quitter le métier. « Au pire, je me disais qu’il fallait simplement faire preuve de patience », confie-t-il.

« Mais bon, concède-t-il, quand tu es jeune, tu vois moins le risque. Si ça arrivait aujourd’hui, je n’aurais peut-être pas la même réaction. Financièrement, ce n’est pas pareil, je suis plus établi. »

Des leçons, de l’optimisme et de l’expérience

De cette période difficile de sa carrière, il retient plusieurs leçons. « Il faut être audacieux. Il faut persister. À un moment donné, il y a toujours une solution qui finit par apparaître. »

D’après lui, son tempérament optimiste a aussi joué en sa faveur.

« Quand on est un investisseur dans le marché boursier, on a tendance à être toujours plus positif que la moyenne. Quand on est un investisseur dans le marché obligataire, on a tendance à être plus négatif. Moi, j’étais plus un gars de croissance, d’action. Alors, j’ai un tempérament plus positif que la moyenne ou que le marché en général. »

Aujourd’hui, il partage sa vision des marchés avec sa fille Mélissa, 22 ans, qui rejoindra officiellement le cabinet en septembre prochain.

« Je lui ai dit : tu vas apprendre que les années se suivent, mais ne se ressemblent pas. En moyenne, la tendance est qu’une année sur cinq, ça ne va pas bien, et que quatre années sur cinq, ça va bien. Nous, on a un historique de rendement depuis 17 ans, et on a seulement eu trois années négatives dans nos portefeuilles modèles. »

En terminant, Francis Sabourin estime qu’il est préférable de vivre une récession en début plutôt qu’en fin de carrière, parce que cela forge le caractère et affine aussi la vigilance.

« L’expérience, ça ne s’apprend pas dans les livres, à l’école. […] Les choses vont tellement vite. On le voit bien en 2025, avec les événements et les impondérables qu’on vit tous les jours. Cela dit, une chose demeure : l’économie mondiale grossit année après année. Mais tout fonctionne par cycles. Il faut juste savoir se propulser sans pour autant prendre des risques démesurés. »

[1] Par exemple, la chaîne RDI est entrée en ondes le 1er janvier 1995. La chaîne LCN sera lancée deux ans plus tard.

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iA prend la tête au Canada des gestionnaires de patrimoines indépendants https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/ia-prend-la-tete-au-canada-des-gestionnaires-de-patrimoines-independants/ Wed, 13 Aug 2025 10:16:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109004 Grâce à une acquisition de près de 600 M$.

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En investissant 597 millions de dollars (M$) dans l’acquisition de RF Capital Group, qui détient la bannière pancanadienne Patrimoine Richardson (PR), iA Société financière (iA) se propulse au premier rang des gestionnaires de patrimoine qui opèrent hors du réseau des grandes banques.

« Au Canada, 90 % de la gestion de patrimoine se retrouve dans les banques, constate Stéphan Bourbonnais, vice-président exécutif, gestion de patrimoine, chez iA. Passer à 175 milliards de dollars (G$) en actifs sous gestion va faire d’iA le principal joueur dans le secteur non bancaire au Canada. C’est la plus grosse transaction qu’iA ait faite en gestion de patrimoine. Je prends une certaine satisfaction personnelle d’avoir aidé à constituer un tel fleuron québécois. »

Peu de conseillers, beaucoup d’actifs acquis

Avant cette acquisition, avec un actif sous gestion (ASG) de 135 G$, iA occupait déjà le deuxième rang au pays des gestionnaires de patrimoine derrière Aviso Wealth (ASG de 146 G$). Grâce aux 40 G$ d’ASG de PR, elle prend désormais la tête du secteur.

Par ailleurs, l’intégration de 189 conseillers spécialisés dans la gestion des avoirs de clients fortunés, répartis sur 143 équipes et 23 bureaux, porte à 2 750 le nombre total de conseillers d’iA à travers le Canada. (Tous les chiffres sont tirés d’un document interne d’iA.)

Au Québec, PR dispose de deux bureaux, à Montréal et à Pointe-Claire. L’ajout de ses 28 conseillers porte à 900 le nombre de professionnels d’iA dans la province, tout en contribuant à hauteur de 4,0 G$ en ASG.

Comme on peut s’y attendre, c’est en Ontario que l’apport est le plus significatif, avec l’ajout de

71 conseillers. Cette expansion fait grimper le nombre total de professionnels à 1 000 et permet de gonfler l’ASG de 16 G$ pour le faire passer à 71 G$. L’ASG moyen par équipe s’élève à 270 M$.

Indépendance et distinction

Autant iA que RF Capital Group soulignent que PR conservera son indépendance. « Nous prévoyons que la transaction permette aux conseillers de maintenir la culture et l’indépendance propres à Patrimoine Richardson, tout en bénéficiant d’une plateforme améliorée et de nouvelles opportunités de croissance », précise Dave Kelly, président et chef de la direction de RF Capital Group, via un échange de courriels avec Finance et Investissement.

Cette indépendance prend la forme d’une architecture de produits ouverte, permettant aux conseillers d’accéder à une gamme complète de solutions pour répondre aux besoins de leurs clients. Elle se traduit aussi par une totale liberté dans les choix de planification stratégique et le développement des pratiques des conseillers. Le seul changement, insiste Dave Kelly, « est une affaire d’échelle : meilleurs prix, distribution accrue, infrastructure technologique plus robuste pour appuyer un conseil indépendant ».

Un troisième modèle d’affaires pour iA

En réalité, PR « nous apporte un modèle d’affaires qui nous manquait », affirme Stéphan Bourbonnais. Jusqu’ici, iA faisait affaires sous deux modèles distincts :

  • d’un côté, iA Investia, une plateforme dédiée aux fonds communs de placement et aux fonds négociés en Bourse ;
  • de l’autre, iA Gestion privée de patrimoine, une plateforme de courtage de plein exercice.

Avec Richardson, iA intègre une image de marque forte, spécialisée dans la gestion de fortune, et une gamme de services allant de la planification financière à la planification successorale.

iA juge que ces trois modèles d’affaires complémentaires renforceront son attrait auprès de recrues potentielles et accélérera la croissance de son réseau de conseillers. Elle compte aussi sur des gains de synergie « entre trois plateformes à architecture ouverte, tant en gestion de patrimoine qu’en marchés des capitaux, assurance et services conseil », souligne Stéphan Bourbonnais.

Un nom préservé pour 30 mois

Un détail intrigue : iA pourra conserver le nom de Patrimoine Richardson pour une période de 30 mois seulement, alors qu’iA aurait voulu le conserver « pour sa valeur et sa reconnaissance », confie Stéphan Bourbonnais. Faut-il anticiper que Patrimoine Richardson est appelé à être éventuellement absorbé, par exemple, dans iA Gestion privée de patrimoine. Stéphan Bourbonnais s’en défend bien : « On veut garder la distinction [de ce réseau]. Donc, un nouveau nom est appelé à émerger. » Ce nom sera déterminé avec l’aide des employés même de Richardson.

Outre l’avantage opérationnel que la taille d’iA offre à PR, l’acquisition s’accompagne d’une foule d’apports, notamment en expertise économique, en conformité, et surtout en technologie. « La technologie est un défi pour tout le monde dans l’industrie, reconnaît Stéphan Bourbonnais. Il y a des systèmes qu’on a développés pour une de nos lignes d’affaires et dont Richardson voulait disposer. Nous leur offrons ainsi la possibilité d’accélérer leur développement. » Ainsi, pour trois projets que PR envisage, il pourrait utiliser des environnements de travail déjà développés par iA. « Et la beauté de l’affaire, c’est qu’aucune conversion de données n’est nécessaire, lance Stéphan Bourbonnais. On garde les informations telles quelles avec les systèmes actuels. »

Selon Dave Kelly, la réaction de la part de tous les joueurs du côté de RF Capital Group et de PR est « démesurément positive ». On peut croire que cette perception se poursuivra si on en juge par la feuille de route d’iA dans son acquisition de Valeur mobilières Banque Laurentienne en août 2024. « Un franc succès ! » lance Stéphan Bourbonnais, avec une rétention de 100 % des conseillers, répartis dans une vingtaine d’équipes, qui ont été absorbés dans le modèle d’iA Gestion privée de patrimoine. Ils sont excessivement satisfaits du support et des technologies. »

À présent, l’achat de PR ne constitue pas une « acquisition », soutient Stéphane Bourbonnais, mais une « élévation ».

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iA absorbe RF Capital dans une transaction de 597 M$ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/ia-absorbe-rf-capital-dans-une-transaction-de-597-m/ Tue, 29 Jul 2025 10:55:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108755 La société consolide ainsi sa position auprès de la clientèle fortunée.

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iA Société financière (iA), de Québec, annonce la conclusion d’une entente définitive en vue d’acquérir RF Capital Group pour une contrepartie en espèces de 20 $ par action ordinaire, valorisant la transaction à 597 millions de dollars (M$).

Cette acquisition marque une étape importante dans la stratégie de croissance d’iA, qui ajoute ainsi plus de 40 milliards de dollars (G$) en actifs sous gestion à ses activités et renforce sa position dans le segment des clients à valeur nette élevée. À la fin de juillet, Patrimoine Richardson comptait 455 personnes détentrices d’un titre de représentant de courtiers (conseillers associés et adjoints avec permis inclus) répartit dans 23 bureaux à la grandeur du Canada.

RF Capital, connue pour ses services-conseils personnalisés sous la bannière Patrimoine Richardson, continuera d’opérer sous cette marque. Ses quelque 175 G$ d’actifs consolidés sous gestion, une fois intégrés, feront d’iA Gestion de patrimoine une « plateforme non bancaire de premier plan au Canada », particulièrement dans le domaine du courtage de plein exercice indépendant.

« Cette transaction s’inscrit dans notre stratégie de croissance durable et renforce notre modèle de distribution évolutif », affirme Denis Ricard, président et chef de la direction d’IA Groupe financier.

Des synergies technologiques et opérationnelles

L’opération devrait générer des synergies significatives, tant en matière de revenus que de coûts. L’intégration portera notamment sur les plateformes numériques, les fonctions d’entreprise et les fournisseurs externes. Une attention particulière sera toutefois portée au maintien de l’indépendance opérationnelle des conseillers de RF Capital.

Sur le plan technologique, iA entend capitaliser sur l’expertise de RF Capital en matière de plateformes numériques et d’intelligence artificielle pour améliorer l’expérience des clients et des conseillers. Le regroupement permettra également d’harmoniser les outils et d’élargir l’offre de produits, incluant gestion de patrimoine, marchés des capitaux, assurance et services-conseils.

Un financement interne

Le financement de l’acquisition se fera à même l’encaisse existante d’iA, ce qui entraînera une baisse de son ratio de solvabilité d’environ six points de pourcentage. Malgré cela, la direction affirme que l’impact sur les résultats de base sera neutre la première année et que l’acquisition devrait bonifier le bénéfice par action (BPA) d’au moins 0,15 $ à partir de la deuxième année.

Par ailleurs, les coûts de transaction et d’intégration sont estimés à 60 M$ sur trois ans, principalement concentrés sur la première année.

Une prime pour les actionnaires

La transaction, qui prévoit aussi l’achat des actions privilégiées de série B à 25 $ chacune, représente une prime de 107 % sur le cours de clôture du 25 juillet (9,65 $) et de 102 % sur le cours moyen pondéré sur 30 jours. Les actionnaires recevront leur contrepartie intégralement en espèces, assurant ainsi une liquidité immédiate.

L’opération a reçu l’appui unanime du conseil d’administration de RF Capital, sur la recommandation de son comité spécial d’administrateurs indépendants, ainsi que celui de Richardson Financial Group Limited, principal actionnaire de RF Capital avec une participation de 44,32 %.

« Cette étape importante marque le début d’un nouveau chapitre passionnant pour RF Capital. En alliant nos forces à celles d’iA, nous pouvons tirer parti d’excellentes opportunités dans les domaines de la technologie, de l’innovation produit et de l’échelle opérationnelle, ce qui améliore la proposition de valeur pour les conseillers grâce à des capacités et un soutien accru », a commenté Dave Kelly, président et chef de la direction de RF Capital.

La transaction devrait être finalisée au cours du quatrième trimestre de 2025, sous réserve de l’approbation des actionnaires de RF Capital et des autorités réglementaires. Elle soutient l’objectif d’iA d’atteindre un rendement des capitaux propres supérieur à 17 % d’ici 2027.

Le coût de la transaction inclut la liquidation des régimes d’actionnariat, lequel permettait à certains conseillers en placement d’être actionnaires de leur entreprise.

Par ailleurs, lorsque survient ce genre de transaction, surtout dans le secteur du courtage de plein exercice indépendant, certains conseillers gérant d’importants actifs sont sollicités afin qu’ils changent vers une société de courtage concurrente. Pour éviter un départ massif d’actifs, les conseillers de la société cible reçoivent souvent une mesure incitative afin de rester auprès du courtier choisi par leurs supérieurs. Selon le communiqué de presse, iA Groupe financier mettra en place une « stratégie de rétention des conseillers », lequel coût s’ajoutera au prix d’achat. Cette stratégie vise « de maintenir et de développer notre réseau de distribution national », indique-t-on.

Cela fait plusieurs décennies qu’iA Gestion privée de patrimoine tente d’atteindre une masse critique importante de conseillers et d’actifs afin de répartir ses coûts technologiques, de conformité et de croissance. En août 2017, iA avait fait l’acquisition de Patrimoine Hollis et, l’année dernière, se sont ajoutés 31 conseillers de la division de courtage de détail de plein exercice de la Banque Laurentienne.

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iA Société financière fera l’acquisition de RF Capital Group https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/ia-societe-financiere-fera-lacquisition-de-rf-capital-group-inc/ Mon, 28 Jul 2025 14:16:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108735 Pour un prix d’achat de 597 M$.

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iA Société financière a annoncé la conclusion d’une entente avec RF Capital à l’issue de laquelle elle fera l’acquisition de la totalité des actions ordinaires émises et en circulation de RF Capital moyennant 20,00 $ par action en espèces.

« Cette acquisition s’inscrit dans notre approche distinctive, À la façon de iA — mettant de l’avant notre approche stratégique en matière de croissance durable — en élargissant notre portée dans les segments cibles et en améliorant notre modèle de distribution évolutif, a déclaré Denis Ricard, président et chef de la direction de iA Groupe financier. Nous réaffirmons notre engagement envers la valeur du conseil en dotant les conseillers d’outils de premier ordre tout en préservant leur indépendance, afin qu’ils puissent aider les clients à se sentir en sécurité face à leur avenir financier. »

Le prix d’achat de 597 millions de dollars (M$) comprend une évaluation des capitaux propres de RF Capital après dilution de 370 M$ et 227 M$ en obligations financières (facilité de crédit renouvelable et actions privilégiées).

« Cette étape importante marque le début d’un nouveau chapitre passionnant pour RF Capital. En alliant nos forces à celles de iA, nous pouvons tirer parti d’excellentes opportunités dans les domaines de la technologie, de l’innovation produit et de l’échelle opérationnelle, ce qui améliore la proposition de valeur pour les conseillers grâce à des capacités et un soutien accru, a déclaré Dave Kelly, président et chef de la direction de RF Capital. Nos conseillers continueront d’opérer de façon indépendante sous la marque Patrimoine Richardson, soutenus par la solidité et la stabilité financières de iA Groupe financier, et demeurent entièrement dédiés à fournir des conseils personnalisés et fiables à leurs clients. »

« L’ajout de RF Capital renforce la position de iA Gestion de patrimoine en tant que plateforme de gestion de patrimoine non bancaire de premier plan au Canada, offrant une portée supplémentaire dans le secteur du courtage de plein exercice indépendant. En regroupant des modèles de distribution complémentaires, cette transaction propulse les actifs sous gestion totaux du réseau de conseillers de gestion de patrimoine de iA à près de 175 milliards de dollars et crée des économies d’échelle en termes de prix, de distribution, de force numérique et de marque, a déclaré Stephan Bourbonnais, vice-président exécutif, Gestion de patrimoine.

Rappelons qu’en 2024, iA Groupe financier a acquis la division de courtage de détail à service complet de la Banque Laurentienne.

Plus d’informations à venir.

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Transformation numérique : Raymond James cible les conseillers et les parts de marché https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/transformation-numerique-raymond-james-cible-les-conseillers-et-les-parts-de-marche/ Thu, 03 Jul 2025 11:02:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108234 La division canadienne de l’entreprise américaine s’associe à FNZ pour une plateforme de patrimoine de bout en bout, basée sur l’IA.

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L’automne dernier, Raymond James s’est fixé comme objectif d’atteindre 125 milliards de dollars (G$) d’actifs sous gestion (ASG) d’ici cinq ans, contre 88 G$ actuellement. Pour soutenir cette ambition, l’entreprise a lancé un plan de transformation numérique. La division canadienne de cette banque d’investissement et de courtage indépendante, basée aux États-Unis, a notamment investi dans la plateforme intégrée de gestion de patrimoine du FNZ Group.

« Il ne s’agit pas seulement d’une mise à niveau technologique, assure Jamie Coulter, PDG de Raymond James Ltd, dans un communiqué de presse récent. Il s’agit d’un bond en avant dans le soutien que nous apportons à nos conseillers pour leur permettre d’offrir un service exceptionnel à leurs clients. »

Ce saut coûtera « des dizaines de millions de dollars », rapporte-t-il en entrevue, mais il permettra de remédier à la fragmentation du bureau à laquelle de nombreux conseillers du secteur ne sont que trop habitués. L’investissement fait partie de l’enveloppe d’un milliard de dollars américains que la société mère Raymond James Financial consacrera à l’infrastructure technologique et de sécurité dans l’ensemble de l’entreprise au cours de l’exercice 2025.

FNZ, qui a des bureaux dans le monde entier, y compris à Toronto, travaille en partenariat avec plus de 650 institutions financières et administre plus de 2,4 billions de dollars d’actifs, selon le communiqué de presse.

Au fur et à mesure que Raymond James mettra en œuvre la plateforme intégrée de gestion de patrimoine de FNZ sur une période d’environ trois ans, l’entreprise retirera quelques douzaines de systèmes existants, explique Jamie Coulter. Cela signifie qu’il ne sera plus nécessaire de passer d’une application à l’autre pour faire quelque chose d’aussi simple que d’ajouter un CELI au ménage d’un client.

La plateforme gérera « tout ce qui concerne le règlement des transactions, la compensation et la conservation, tout au long du cycle de vie d’une transaction pour un client sur un compte, par exemple », résume Jamie Coulter. En outre, l’IA générative intégrée contribuera à des fonctions telles que les rapports sur les clients et permettra aux conseillers de rechercher des données spécifiques au sein de leurs pratiques.

« J’ai vraiment hâte de voir ce déploiement », confie-t-il.

L’investissement de Raymond James dans FNZ fait suite à plus de trois années d’analyse au cours desquelles l’entreprise a comparé les plateformes et consulté le personnel, y compris les conseillers et le personnel des opérations et de la conformité.

Les conseillers ont exprimé le besoin que la société leur « redonne du temps », explique Jamie Coulter. « Il est essentiel de libérer du temps pour qu’ils puissent se consacrer à leurs clients actuels, développer de nouvelles relations et investir dans leur pratique — que ce soit au niveau des systèmes, des processus ou des ressources humaines. »

Raymond James n’est pas la seule société à dépenser beaucoup d’argent pour des mises à niveau technologiques afin d’améliorer les flux de travail des conseillers et les systèmes existants, et d’attirer des conseillers de haut niveau. BMO Gestion privée passe également à FNZ à partir de 2026.

Raymond James utilise le système Dataphile de Broadridge Financial Solutions pour son back office. Alors que la transition vers la plateforme de FNZ progresse, « de nombreux ateliers seront organisés pour les conseillers, en collaboration avec les équipes de FNZ, afin que chacun soit bien informé », indique Jamie Coulter.

Certaines frictions sont apparues lorsque Patrimoine Manuvie et Patrimoine Richardson ont modernisé leurs services administratifs au cours des dernières années, passant de Dataphile à Fidelity Clearing Canada. Patrimoine Richardson a attribué ses problèmes à des questions de transfert de données et de formation des utilisateurs.

S’appuyant sur une expérience récente

Jamie Coulter constate que le passage de Raymond James à l’ouverture automatisée des comptes clients avec signatures numériques, qui a coïncidé avec la pandémie, a aidé l’entreprise à se préparer à gérer la mise en œuvre de FNZ. Même si la mise en œuvre du FNZ sera plus importante en termes de portée et d’échelle, « je pense que nous pouvons nous appuyer sur cette expérience récente », assure-t-il.

Raymond James compte environ 520 conseillers indépendants, ainsi que des conseillers salariés et une activité de conseil en investissement. « Je suis indifférent à l’option choisie par un conseiller, du moment qu’il nous choisit », dit Jamie Coulter. L’entreprise a la capacité de gérer simultanément quatre transitions d’équipes de conseillers, et « ces équipes sont occupées jusqu’en janvier de l’année prochaine », commente-t-il.

Il y a quelques années, la société a acquis la Solus Trust Company basée à Vancouver, et la plupart des conseillers de la société « s’appuient sur la planification financière et d’autres types de services de gestion de patrimoine », dit Jamie Coulter. « La gestion des investissements est un élément important, mais c’est le fait de commencer par un plan financier ou une planification successorale qui a le plus d’impact sur les clients. »

Bien que 85 % des revenus de l’entreprise soient basés sur les honoraires, les conseillers ayant des pratiques transactionnelles et souhaitant passer à autre chose sont également des candidats potentiels pour rejoindre l’entreprise. « Il se peut qu’un conseiller d’une autre plateforme ait une pratique plus traditionnelle, mais qu’il cherche un catalyseur pour passer à une pratique plus planifiée et basée sur les honoraires, observe Jamie Coulter. Le passage d’une plateforme à l’autre est un excellent moyen d’engager la conversation avec vos clients. »

Jamie Coulter souligne la capacité de mise à l’échelle avec la mise en œuvre de FNZ, positionnant Raymond James pour atteindre son objectif de cinq ans de 125 G$ d’ASG — une augmentation de 42 %, en ligne avec les antécédents de l’entreprise — sans ajouter de personnel opérationnel. « Nous nous attendons à ce que nous fassions plus avec moins à mesure que nous continuons à développer nos activités », explique-t-il. Par conséquent, « nous ne prévoyons pas de changements importants dans la grille de rémunération au cours de la période de mise en œuvre ou par la suite ».

La dernière acquisition de Raymond James dans le domaine de la gestion de patrimoine a été celle de MacDougall, MacDougall et MacTier basée à Montréal en septembre 2016.

Parallèlement à la croissance des conseillers, « une acquisition serait la cerise sur le gâteau », estime Jamie Coulter.

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Risques technologiques : le secteur a besoin de clarté https://www.finance-investissement.com/dossiers_/etudes-et-sondages/risques-technologiques-le-secteur-a-besoin-de-clarte/ Mon, 12 May 2025 10:05:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107023 On souhaite obtenir du soutien des régulateurs.

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La technologie prend une place de plus en plus centrale dans les activités des institutions financières et des représentants ainsi que dans les communications avec les clients. Cette transformation rapide, conjuguée à la montée des risques technologiques, notamment en matière de cybersécurité, suscite une vigilance accrue chez les responsables de la conformité, dont certains affirment avoir besoin de soutien sur ce plan, selon le Pointage des régulateurs 2025.

Les répondants ont évalué la pertinence des interventions des régulateurs face aux changements technologiques. L’importance accordée à ce critère est élevée (8,7 sur 10) et stable par rapport à 2024. En revanche, la note moyenne reste faible : 5,8 sur 10 ou moins pour l’Autorité des marchés financiers (AMF), 6,1 pour la Chambre de la sécurité financière (CSF) et 6,8 pour l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI).

Les participants ont aussi évalué le soutien des régulateurs concernant la cybersécurité et les risques technologiques. Cette année encore, l’importance moyenne accordée à ce critère reste élevée (8,4), bien qu’en baisse comparativement à 2024 (9,1). Les régulateurs affichent tous une hausse de leurs notes par rapport à 2024, pour s’établir en 2025 à 5,3 et 6,3 pour l’AMF, à 6,1 pour la CSF et à 6,9 pour l’OCRI.

Les efforts des régulateurs semblent appréciés, mais les besoins des firmes restent grands, selon des répondants. Les risques évoluent sans relâche. On veut bien intégrer l’intelligence artificielle (IA) aux processus d’affaires, comme l’interrelation entre les employés, les robots conversationnels et la création de rapports automatisés. On s’inquiète également de la cybersécurité et de la protection des renseignements personnels.

« Le piratage et le vol de données sont les deux éléments qui nous préoccupent le plus », affirme Maxime Gauthier, président et chef de la conformité de Mérici Services financiers.

L’émergence d’outils d’IA, comme les deepfakes et les modèles de langage génératif, facilite l’imitation de clients ou de conseillers, augmentant les risques d’accès non autorisé ou de transactions frauduleuses, signale Martin Boulianne, gestionnaire de portefeuille adjoint à Patrimoine Richardson. Les attaques par l’ingénierie sociale, les violations de données et rançongiciels et la désinformation sur les réseaux sociaux, qui peuvent influencer rapidement le comportement des investisseurs et provoquer une panique inutile sur les marchés, sont les risques qui retiennent l’attention.

« La sécurité des données et la protection des avoirs de nos clients, ce n’est pas qu’une obligation réglementaire, c’est un pilier de la relation de confiance avec eux », dit Martin Boulianne.

Pour atténuer les risques, les firmes mettent en place diverses mesures de protection, telles que l’authentification multifactorielle, des canaux de communication chiffrés pour garder les échanges confidentiels, la formation continue des équipes et la vérification systématique des transactions importantes.

L’augmentation de la numérisation des documents constitue un facteur de risque, considérant les vols de données ou d’identité potentiels, selon des répondants. Un client pourrait également se plaindre en fonction de son interprétation d’une protection adéquate, note un sondé.

De plus, la multiplication des moyens de communication utilisés par les clients complique la tâche des services de conformité. « Les firmes ne sont pas en mesure de les suivre comme le régulateur le voudrait », déplore un sondé. Un autre fait remarquer que certains outils ne sont pas à la hauteur pour aider les représentants à répondre adéquatement aux exigences réglementaires.

Par exemple, dans certaines firmes, l’accès aux échanges entre clients et représentants demeure partiel, ce qui complique la gestion des risques. Dans le courtage de plein exercice, un répondant évoque un manque de clarté autour de l’usage des messageries électroniques et des technologies liées au télétravail.

Les communications écrites deviennent aussi plus délicates en raison de la crainte liée à la perte de renseignements personnels. Les échanges par messagerie texte, notamment, posent un risque supplémentaire, rapporte un répondant.

« Si même les agences gouvernementales les plus sérieuses et sécurisées peuvent être piratées, nous ne sommes pas entièrement à l’abri. De l’autre côté, nos processus et la formation donnée à l’interne nous offrent une protection raisonnable sur les enjeux de deepfake ou de communication », déclare Maxime Gauthier.

Face à ces défis, plusieurs avis témoignent d’une certaine frustration.

Un répondant issu du secteur de l’assurance de personnes et de l’épargne collective soulève des lacunes dans le soutien offert par l’AMF et la CSF. « On nous réfère à des politiques générales et floues qui datent déjà. On ne sent pas qu’ils comprennent l’ampleur des défis en matière de cybersécurité et de développement technologique », observe-t-il.

Maxime Gauthier dit recevoir « peu ou pas de soutien » des régulateurs face aux risques. « On comprend que les régulateurs préfèrent ne pas se mouiller, mais la vitesse à laquelle les technologies évoluent, les risques croissants que cela représente et les coûts astronomiques font qu’il serait apprécié d’avoir plus de soutien, ne serait-ce qu’en termes de vigie, de recommandations de bonnes pratiques plus précises, de fourniture d’experts pour tester nos systèmes ou encore de mutualisation de certains risques ».

Martin Boulianne observe que « l’OCRI et l’AMF établissent un cadre réglementaire qui protège les investisseurs tout en encourageant les firmes à maintenir un haut niveau de vigilance et d’amélioration continue en cybersécurité ».

Les régulateurs doivent continuer d’aviser les firmes de leurs obligations en matière de protection des renseignements personnels et cybersécurité, mais ne peuvent s’improviser experts en la matière, juge Jean-Paul Bureaud, président et chef de la direction de FAIR Canada : « C’est difficile pour les régulateurs d’en faire davantage, car tout le monde utilise un système différent. C’est un enjeu pour la firme, pour son conseil d’administration. Bon nombre d’entre eux sont conscients des cyberrisques et des enjeux de l’IA, dont de les exposer à une responsabilité potentielle. »

Pour combler le besoin de soutien du secteur, les régulateurs pourraient créer des formations ou des études de cas où des spécialistes en cybersécurité et en technologie s’allieraient avec eux pour éduquer l’industrie. Elisabeth Chamberland, chef de la conformité, Services en placement PEAK, mentionne une formation organisée par l’OCRI à Toronto qui a été très appréciée par certains responsables des technologies de PEAK. Une formation analogue en français au Québec serait bienvenue.

Un répondant cite le bon « niveau de collaboration et de discussions » de l’OCRI sur les enjeux de cybersécurité. Un autre salue sa proactivité dans les discussions sur la nécessité d’automatiser certaines exigences réglementaires administrativement lourdes. Un acteur de l’épargne collective souligne « l’écoute et l’ouverture » de l’OCRI à l’égard de l’automatisation.

Dans le cadre d’une consultation, des membres de l’OCRI ont demandé de clarifier les règles qui concernent le recours à la technologie pour gérer les processus réglementaires. En réponse, l’OCRI a proposé de permettre aux courtiers membres d’automatiser certaines tâches ou activités. « Ces changements favoriseront la demande accrue de recours aux technologies de réglementation, ce qui aidera à réduire au minimum le risque lié à la conformité, à améliorer les résultats et à réduire les coûts », écrit l’OCRI dans une réponse à nos questions.

L’organisme encourage les courtiers à évaluer régulièrement leurs systèmes afin de détecter les lacunes importantes. « L’OCRI organise des exercices de simulation et fournit sur son site Web des ressources instructives en matière de cybersécurité, dont un outil d’autoévaluation de la cybersécurité », ajoute le régulateur.

En réponse aux commentaires du répondant sur la clarté des politiques, la CSF indique qu’elle encadre les conseillers, en établissant des principes de bonnes pratiques, mais qu’elle n’encadre pas les firmes. « Les firmes ont la responsabilité de fournir les outils technologiques permettant aux conseillers de respecter les règles d’exercice. La CSF collabore toutefois avec l’industrie. Nous travaillons par exemple en concertation au développement de nouvelles formations sur l’IA », note-t-elle.

Quant à elle, l’AMF juge que son encadrement accorde une grande flexibilité quant au choix des méthodes et des processus devant être mis en place pour assurer une bonne gouvernance et une gestion des risques technologiques. « Chaque entreprise peut moduler les moyens qu’elle prend et les outils qu’elle utilise pour prévenir les risques qui lui sont propres », précise-t-elle, en plus « d’adapter au besoin sa stratégie à de nouveaux risques ».

Pour assurer un encadrement adéquat à la transformation numérique, l’AMF poursuit certaines initiatives. « À titre d’exemple, elle a récemment collaboré avec les Organismes canadiens de réglementation en assurance à la publication d’un outil axé sur la préparation à la cybersécurité dans l’utilisation de l’intelligence générative. Une initiative en cours vise à échanger notamment avec les cabinets et les représentants en assurance sur les défis auxquels ils sont confrontés à l’égard de divers risques émergents, dont l’utilisation responsable de l’intelligence artificielle et la cybersécurité. »

L’AMF souligne que le Règlement sur la gestion et le signalement des incidents de sécurité de l’information de certaines institutions financières et des agents d’évaluation du crédit, qui est entré en vigueur le 23 avril, prévoit l’obligation de développer une politique de gestion des incidents et d’aviser l’AMF en cas d’incident de sécurité de l’information.

En ce qui concerne l’encadrement en valeurs mobilières, l’AMF les invite à consulter notamment l’Avis 11-326 du personnel des ACVM — Cybersécurité. « En vue de gérer les risques associés à une cybermenace, les personnes inscrites doivent être conscientes des enjeux de la cybercriminalité et adopter des mesures de protection et de sécurité adéquates pour se protéger ainsi que leurs clients ou les parties intéressées. Les personnes inscrites devraient évaluer si leurs systèmes de gestion des risques leur permettent de gérer les risques liés à la cybercriminalité en conformité avec les pratiques commerciales prudentes. »

L’AMF maintient aussi une surveillance du secteur financier qui vise notamment à optimiser sa capacité à intervenir rapidement pour assurer la protection des consommateurs et adapter son encadrement à l’innovation : « L’AMF demeure à l’écoute des préoccupations exprimées par le secteur et poursuit ses initiatives visant à le soutenir face à ces risques. »

Avec la collaboration de Guillaume Poulin-Goyer

Pour accéder au tableau, cliquez ici.

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Patrimoine Richardson : nouvelle direction à Montréal https://www.finance-investissement.com/outils_/avis-de-nomination/patrimoine-richardson-nouvelle-direction-a-montreal/ Mon, 02 Dec 2024 12:51:50 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104394 NOUVELLES DU MONDE – En provenance de Valeurs mobilières Banque Laurentienne.

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Maryse Filion a été nommée directrice des succursales de Montréal et Pointe-Claire de Patrimoine Richardson. Elle a pour mandat d’accompagner et soutenir les conseillers en placements et les gestionnaires de portefeuille dans la croissance de leur portefeuille, le développement des affaires, la gestion de la pratique et la formation d’équipe.

Elle vient en relève à Martin Boulianne qui a occupé ce rôle au cours des huit dernières années. « Je suis heureux d’annoncer ma décision de me consacrer à 100 % à ma clientèle existante et future chez Patrimoine Richardson », a signalé celui-ci via les médias sociaux.

« Maryse bénéficie d’une vaste expérience professionnelle, notamment grâce à ses fonctions récentes de vice-présidente et cheffe de la gestion de patrimoine chez Valeurs mobilières Banque Laurentienne. Elle est hautement qualifiée pour diriger l’équipe alors que nous cherchons à accroître notre empreinte au Québec », a indiqué Patrimoine Richardson sur LinkedIn.

Avant de se joindre à Valeurs mobilières Banque Laurentienne en septembre 2022 Maryse Filion a alterné différents termes entre deux institutions financières majeures. D’abord en 1998 elle est entrée chez Gestion de Patrimoine TD pour œuvrer à titre de directrice des ventes de Groupe. En 2005, elle s’est jointe à BMO Banque de Montréal à titre de directrice de succursale, puis comme planificatrice financière en 2009. Elle a ensuite rejoint Gestion de Patrimoine TD, Planification financière en 2011 où elle a travaillé comme directrice régionale principale pour près de dix ans. Puis, elle a rejoint Services de gestion de patrimoine de BMO en 2002, pour assumer la fonction de directrice de marché adjointe.

Maryse Filion détient un baccalauréat en finance de l’Université McGill (1995) et une maîtrise ne fiscalité de l’Université de Sherbrooke (2005).

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Gérer les modifications de l’impôt sur les gains en capital à l’approche de la fin de l’année https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/gerer-les-modifications-de-limpot-sur-les-gains-en-capital-a-lapproche-de-la-fin-de-lannee/ Fri, 18 Oct 2024 11:35:20 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103559 Les clients fortunés et constitués en société recherchent des conseils sur les changements complexes.

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À l’approche de la fin de l’année, les conseillers en services financiers devront s’efforcer d’aider leurs clients à gérer l’augmentation du taux d’inclusion des gains en capital (TIGC).

Les clients fortunés pourraient envisager de réaliser suffisamment de gains pour bénéficier du taux d’imposition de 50 % sur les premiers 250 000 $ annuels, plutôt que de subir le nouveau taux de 67,7 %. Ils pourraient également envisager d’utiliser des pertes fiscales pour compenser les gains soumis au taux d’inclusion des gains en capital plus élevé.

Entre-temps, les clients constitués en société peuvent choisir de retirer les revenus de leur entreprise, de les imposer personnellement et d’investir les fonds pour profiter de l’exonération de 250 000 $. Ils peuvent aussi imposer les revenus au taux favorable de la société et investir le reste au sein de l’entreprise.

Quel que soit le scénario, vous devez communiquer avec les comptables de vos clients pour vous assurer que la planification fiscale est mise en œuvre correctement, en particulier au cours d’une année où il existe deux régimes différents d’imposition des gains en capital, recommande Joseph Bakish, gestionnaire de portefeuille et conseiller en placement chez Patrimoine Richardson à Pointe-Claire, au Québec.

Vous devez également rassurer vos clients en leur expliquant que leur plan actuel est toujours pertinent dans le cadre du nouveau régime d’imposition des gains en capital ou en leur suggérant comment un plan ajusté pourrait contribuer à atténuer l’augmentation du taux d’imposition des gains en capital. De plus, il faut s’assurer que les clients ne se perdent pas dans les détails entourant les changements apportés au TIGC, rappelle Joseph Bakish.

« Les clients ne sont généralement pas des experts en fiscalité. En bouclant la boucle avec les fiscalistes [des clients], vous pouvez donner à l’investisseur la confiance nécessaire pour mettre en œuvre la stratégie recommandée », souligne l’expert.

Dans le budget 2024, le gouvernement fédéral a annoncé qu’il augmentait le TIGC à 67,7 % sur les gains réalisés par les sociétés et les fiducies à compter du 25 juin. Les particuliers seraient également assujettis au TIGC des deux tiers, mais pourraient continuer à bénéficier du TIGC de 50 % sur les gains annuels inférieurs à 250 000 $. (Pour 2024, un particulier peut bénéficier de l’exemption totale pour la période du 25 juin au 31 décembre.)

Bien que le gouvernement ait inclus un projet de loi visant à mettre en œuvre le TIGC dans un avis de motion de voies et moyens déposé le 23 septembre, les changements apportés au TIGC n’avaient pas encore force de loi au début du mois d’octobre. Néanmoins, de nombreux conseillers ont déclaré qu’ils conseillaient leurs clients en partant du principe que les modifications auraient force de loi avant la fin de l’année.

Si le gouvernement devait tomber sans avoir adopté de loi sur le TIGC, « cela pourrait susciter une grande colère » parmi les investisseurs qui ont vendu des actifs avant le 25 juin, peut-être plus tôt qu’ils ne l’avaient prévu, afin de profiter du taux inférieur, prévient Joseph Bakish.

Lorsque vous discutez de la hausse du taux d’imposition général, vous devez rappeler à vos clients que les gains en capital ne sont imposés que lorsqu’un actif ayant pris de la valeur est vendu, affirme Wilmot George, vice-président et chef d’équipe de la planification fiscale, de la retraite et de la succession chez Gestion mondiale d’actifs CI, à Toronto.

« Il s’agit d’un point très simple, mais qui peut être négligé par les clients, précise Wilmot George. Vous pouvez acheter, détenir et générer des gains en capital au fil du temps sans être assujetti au TIGC. »

Toutefois, les clients fortunés pourraient envisager de déclencher stratégiquement des gains pour tirer parti du taux réduit d’imposition générale, réduisant ainsi le montant du gain qui pourrait être exposé au taux plus élevé d’imposition générale au cours d’une année ultérieure lors de la vente d’un actif comportant un gain intégré important ou lors de la disposition présumée d’un bien au moment d’un décès.

Lorsqu’ils décideront de vendre ou non un bien cette année, les clients devront tenir compte de leur taux marginal d’imposition actuel par rapport à celui qu’ils prévoient pour les années à venir, de la durée pendant laquelle ils prévoient de conserver un investissement et du taux de rendement potentiel de l’investissement, entre autres facteurs, affirme Peter Bowen, vice-président de la recherche sur la fiscalité et la retraite chez Fidelity Canada à Toronto.

Vous et vos clients devriez également examiner vos portefeuilles afin d’identifier les investissements qui peuvent être vendus pour générer des pertes en capital, compensant ainsi les gains qui pourraient autrement être assujettis à un taux d’imposition plus élevé, suggère Peter Bowen.

« Les économies d’impôt résultant de la récupération des pertes fiscales peuvent être encore plus importantes » qu’avant l’augmentation du TIGC, avertit Peter Bowen, ajoutant que vous et vos clients devriez continuer à être attentifs aux règles relatives aux pertes superficielles.

Jason Heath, directeur général d’Objective Financial Partners à Markham, en Ontario, s’attendait à ce que certains clients qui possèdent des propriétés de location ou de vacances soient confrontés au dilemme de conserver ou de vendre une propriété dans un marché incertain, ce qui pourrait entraîner des gains assujettis à l’augmentation du TIGC.

Dans l’immobilier, « on ne peut pas se contenter de vendre une brique. Il faut vendre l’ensemble », soutient Jason Heath.

Dans certains cas, un vendeur peut être en mesure de demander une réserve de gain en capital sur la vente d’un bien immobilier si les conditions de l’accord prévoient un paiement différé. Une personne qui ne reçoit pas la totalité du produit de la vente d’un bien immobilier au cours de l’année de la vente peut utiliser la réserve pour reporter l’impôt associé au gain sur une période pouvant aller jusqu’à cinq ans (dix ans pour certains types de biens).

Le fait de demander une réserve peut permettre à une plus grande partie des gains en capital associés à la vente d’être imposée au taux inférieur du TIGC au fil du temps, note Wilmot George.

À l’approche de la fin de l’année, les clients peuvent également envisager de faire des dons en nature de titres cotés en bourse ayant pris de la valeur. Pour les clients fortunés dont les gains en capital dépassent 250 000 $ au cours d’une année, cette stratégie est « très intéressante », selon Peter Bowen. « Nous n’avons pas à payer l’impôt sur le gain en capital et nous recevons un reçu pour don de bienfaisance que nous pouvons utiliser dans notre déclaration d’impôt personnelle. »

Jason Heath s’attend à ce que les propriétaires de petites entreprises qui préféraient auparavant investir dans leur société choisissent désormais de retirer les revenus de leur société pour les investir personnellement.

« Même avant la modification [du TIGC], il était généralement avantageux pour un propriétaire d’entreprise de retirer de l’argent de sa société et de cotiser à son CELI et à son REER, par exemple, déclare Jason Heath. Mais je pense que [l’augmentation du TIGC] fait pencher la balance encore plus en faveur du fait de ne pas renoncer aux abris fiscaux personnels afin d’accroître les investissements de l’entreprise. »

Jamie Golombek, directeur général de la planification fiscale et successorale chez Gestion Privée CIBC à Toronto, suggère dans un rapport du 2 octobre que certains clients pourraient avoir intérêt à continuer à investir dans leur société plutôt que de retirer leur revenu et d’investir personnellement. Le revenu d’entreprise gagné et imposé dans une société est soumis à des taux d’imposition favorables, ce qui laisse plus d’argent à investir pour le propriétaire de l’entreprise.

« Même si le taux d’imposition intégré du gain en capital des sociétés est nettement plus élevé que l’impôt maximal sur le gain en capital des particuliers qui n’est imposé qu’à moitié (en dessous de 250 000 $), les revenus d’investissement supplémentaires des sociétés l’emportent largement sur l’impôt sur les sociétés plus élevé », analyse Jamie Golombek.

Les clients qui se demandent s’ils doivent investir leurs revenus dans leur société ou retirer l’argent pour l’investir personnellement devront tenir compte de leur taux marginal d’imposition actuel et prévu, du fait que les revenus générés par la société sont soumis au taux d’imposition des petites entreprises ou au taux d’imposition général, et de la possibilité pour le propriétaire de l’entreprise de fractionner ses revenus en versant des dividendes à un membre de sa famille, entre autres facteurs.

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Patrimoine Richardson mise sur la technologie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/patrimoine-richardson-mise-sur-la-technologie/ Wed, 07 Aug 2024 11:40:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102059 NOUVELLES DU MONDE — Pour améliorer l’expérience des conseillers.

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Patrimoine Richardson a récemment recruté Marcus Chun, ancien cadre chez BMO, pour occuper le poste de chef des stratégies numériques et des services aux conseillers. Il succède à Scott Stennett, qui a été promu vice-président du conseil.

Depuis mai 2021, Marcus Chun était vice-président et directeur général, Gestion stratégique et initiatives chez BMO Gestion privée de patrimoine. Avant cela, il a occupé divers postes de direction chez RBC Gestion de patrimoine, notamment celui de directeur principal, Exécution stratégique et opérations au Canada, et de responsable de la conformité pour les marchés des capitaux et responsable de la surveillance des marchés. Il a également été vice-président chez Optima Canada. Marcus Chun détient un MBA de la Ivey Business School de l’Université Western Ontario et est diplômé de l’école de commerce de l’Université Stanford en Californie.

Dave Kelly, directeur de l’exploitation chez Patrimoine Richardson, a déclaré que Marcus Chun aura pour responsabilité d’améliorer le parcours numérique de la firme et de s’assurer que la technologie soutient la vision de l’entreprise.

Cette nomination confirme la volonté de l’entreprise d’améliorer l’expérience de ses conseillers et d’encourager une culture entrepreneuriale en leur sein. La société considère la technologie comme un atout clé pour attirer de nouveaux talents.

Kish Kapoor, président et chef de la direction de Patrimoine Richardson, a salué la contribution de Scott Stennett, notamment dans le soutien aux conseillers et dans la mise en place de la plateforme technologique. En tant que vice-président du conseil, Scott Stennet assurera la transition avec Marcus Chun et continuera à mettre son expertise au service du développement de l’entreprise, en particulier en évaluant les possibilités d’acquisition. Scott Stennet s’est joint à la firme en 2003, en provenance de Fidelity.

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Dave Kelly prendra les rênes de Patrimoine Richardson https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/dave-kelly-prendra-les-renes-de-patrimoine-richardson/ Mon, 05 Aug 2024 12:09:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102115 NOUVELLES DU MONDE — Kish Kapoor passera le flambeau en octobre.

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Dave Kelly succédera à Kish Kapoor à titre de président et chef de la direction de la société torontoise RF Capital, société mère de la société de courtage indépendante Patrimoine Richardson, à compter du 1er octobre.

La société, qui compte 154 équipes de conseillers qui gèrent collectivement 38 milliards de dollars (G$) d’actifs, a annoncé la semaine dernière, au moment de divulguer ses résultats du deuxième trimestre.

Kish Kapoor, âgé de 67 ans, continuera de siéger aux conseils d’administration de RF Capital Group Inc. et de Richardson Financial Group Ltd.

La société a également annoncé que Tim Wilson, chef de la direction financière (CFO) de RF Capital, allait quitter la société à la fin du troisième trimestre pour devenir directeur financier de Peoples Group à Toronto. RF Capital a entamé la recherche d’un nouveau directeur financier, a annoncé la société.

Fort de 29 ans d’expérience dans l’industrie, Dave Kelly, âgé de 54 ans, s’est joint à Patrimoine Richardson à titre de chef de l’exploitation le 15 janvier après que la firme eut commencé à chercher un successeur à Kish Kapoor.

Dave Kelly a été à la tête de Gluskin Sheff + Associates Inc., une entreprise torontoise, de janvier 2022 à septembre 2023. Avant d’occuper ce poste, il a travaillé à la Banque Toronto-Dominion pendant 15 ans, soit de 2019 à 2022, notamment à titre de chef de la gestion privée de patrimoine à la TD. Il a aussi travaillé à la CIBC pendant 10 ans.

Dans une entrevue conjointe jeudi aux côtés de Kish Kapoor, Dave Kelly a déclaré qu’il était encore plus « convaincu » depuis qu’il s’est joint à la société, que Richardson est « vraiment bien positionné pour devenir une marque dominante de choix au Canada pour les meilleurs conseillers ».

« [J’ai] vingt-cinq ans d’expérience dans le canal bancaire, n’est-ce pas ? Je le sais vraiment, vraiment bien », a déclaré Dave Kelly. « Je crois fermement qu’il y a un élan en faveur d’un choix de gestion de patrimoine indépendant au Canada, je pense, qui est motivé à la fois par les clients et les conseillers. »

Dave Kelly a déclaré qu’il allait également se concentrer sur le maintien et le développement de la culture entrepreneuriale centrée sur les conseillers de la société.

« La prochaine étape du parcours [de la société] consistera à viser l’excellence opérationnelle », a déclaré Dave Kelly, en mettant l’accent sur l’intégration plus transparente des outils et des technologies de bureau, et en aidant les conseillers à « développer d’excellentes pratiques » en leur donnant accès à des ressources, des produits et des services de planification.

Patrimoine Richardson a annoncé un certain nombre d’embauches clés depuis que Dave Kelly s’est joint à la société, dont certaines avaient des liens avec la TD.

En mars, Kevin Shubley, qui travaillait auparavant chez Gluskin Sheff et à la TD, s’est joint à l’équipe à titre de vice-président de la stratégie et de l’analyse d’affaires. En avril, Steve Hunter, un ancien employé de la TD, s’est joint à l’équipe à titre de directeur de succursale du bureau de London, en Ontario, de Richardson Wealth. De plus, en mai, Derek Perritt, également ancien employé de la TD, s’est joint à l’équipe à titre de vice-président, Planification et solutions de patrimoine.

Plus tôt cette semaine, la société a annoncé que Marcus Chun, qui travaillait jusqu’à récemment à la Banque de Montréal, avait été nommé chef des stratégies numériques et des services aux conseillers, en remplacement de Scott Stennett, qui occupait auparavant ce poste. Scott Stennett a été nommé vice-président de Patrimoine Richardson.

Dave Kelly a déclaré qu’il s’efforcerait d’attirer les meilleurs talents provenant de l’ensemble de l’industrie, et pas seulement des banques.

« Pour les mêmes raisons que les conseillers réfléchissent à d’autres choix en ce qui concerne l’endroit où héberger leur cabinet, je pense qu’il y a un groupe de dirigeants très talentueux dans le secteur de la gestion de patrimoine, y compris au sein des banques, qui cherchent l’occasion de faire partie d’une véritable histoire de croissance. »

Kish Kapoor n’a pas voulu dire si Patrimoine Richardson allait combler le poste de directeur de l’exploitation occupé par Dave Kelly. « Nous allons travailler au cours des deux prochains mois en réfléchissant à tout cela », a-t-il déclaré.

Kish Kapoor a indiqué qu’il avait décidé que le moment était venu de « passer le relais » lors de la conférence des conseillers de la société plus tôt cet été.

« Une entreprise a besoin d’un leadership fort à long terme pour atteindre ses objectifs », a déclaré Kish Kapoor. « M. Kelly a une longue expérience et il est immensément talentueux. »

Kish Kapoor a déclaré qu’il ne prenait pas sa retraite, et qu’il comptait se concentre sur la croissance de Patrimoine Richardson dans un nouveau rôle.

« Je ne vais pas le laisser aller nulle part. Je serai vraiment bien soutenu par la présence de Kish à ce titre. Et il est, de loin, le meilleur pom-pom girl de ce programme », a déclaré Dave Kelly.

Au deuxième trimestre de 2024, RF Capital Group a annoncé un chiffre d’affaires total de 91,2 M$, soit une augmentation de 3 % par rapport aux 88,8 M$ du même trimestre de l’année dernière. Les charges d’exploitation se sont élevées à 38,5 M$, en hausse de 4 % par rapport à 37,0 M$ au trimestre correspondant de l’exercice précédent. Le bénéfice net lié aux activités poursuivies s’est établi à 2,7 M$, comparativement à une perte de 1,4 M$ au deuxième trimestre de 2023.

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