Ninepoint Partners – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 22 Aug 2025 11:25:08 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.1 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Ninepoint Partners – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Ninepoint lance une gamme de FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/ninepoint-lance-une-gamme-de-fnb/ Fri, 22 Aug 2025 11:25:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109125 PRODUITS – Celle-ci offre une exposition directe aux entreprises à la tête du marché canadien.

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La gamme de FNB Ninepoint HighShares, de Partenaires Ninepoint LP a commencé à être négociée à la Bourse de Toronto le 22 août dernier. Les fonds négociés en Bourse (FNB) qui la composent s’adressent aux investisseurs qui désirent s’exposer directement aux entreprises à la tête du marché canadien avec une stratégie d’options d’achat couvertes gérée par des professionnels.

« Nous sommes très enthousiastes à l’idée de mettre ces FNB à la disposition des investisseurs canadiens, assure John Wilson, codirecteur général et associé directeur chez Ninepoint. Nous sommes d’avis qu’avec les FNB Ninepoint HighShares, les investisseurs peuvent profiter d’une solution simple et fiscalement avantageuse, conçue pour générer davantage de revenus à partir d’actions canadiennes de premier ordre. »

Chacun de ces FNB est constitué autour d’une entreprise canadienne bien connue, permettant ainsi aux investisseurs de cibler un seul titre ou de diversifier leurs placements dans des secteurs tels que les services bancaires, l’énergie, les infrastructures, les télécommunications ou encore les métaux précieux.

Ces produits sont accessibles à tous les investisseurs pour un montant de 10 $ par part. Chacun de ces FNB se repose sur une stratégie d’options d’achat couvertes, gérée par les experts en options internes de Ninepoint. L’objectif est de générer des revenus à partir des primes d’options et de redistribuer ces revenus directement aux actionnaires.

Les avantages principaux de cette gamme de produits sont :

  • que leurs frais sont peu élevés, soit 0 % jusqu’à la fin du mois de février 2026, puis 0,29 % ;
  • qu’ils offrent un rendement mensuel élevé ;
  • et que leurs distributions sont efficaces sur le plan fiscal (elles sont versées sous forme de dividendes, de gains en capital ou de remboursement de capital admissibles au Canada, qui sont généralement imposés plus favorablement que les revenus d’intérêts).

« Nous avons pris les actions que les Canadiens connaissent déjà, auxquelles ils font confiance et qu’ils détiennent souvent et nous y avons ajouté une stratégie de revenu gérée par des professionnels, moyennant des frais de gestion très peu élevés. Qu’il s’agisse de nos banques mondiales, de nos leaders en matière de ressources ou encore de nos champions technologiques locaux, nous pensons que les FNB HighShares peuvent constituer un moyen intelligent et fiscalement avantageux de chercher à accroître la richesse et à augmenter les revenus mensuels », décrit Karl Cheong, vice-président directeur et responsable des FNB chez Ninepoint.

La première gamme de FNB HighShares de Ninepoint est composée :

  • du FNB Ninepoint HighShares Barrick (ABHI) ;
  • du FNB Ninepoint HighShares BCE (BCHI) ;
  • du FNB Ninepoint HighShares Cameco (CCHI) ;
  • du FNB Ninepoint HighShares Canadian Natural Resources (CQHI) ;
  • du FNB Ninepoint HighShares CNR (CRHI) ;
  • du FNB Ninepoint HighShares Enbridge (ENHI) ;
  • du FNB Ninepoint HighShares Banque Royale (RYHI) ;
  • du FNB Ninepoint HighShares Shopify (SHHI) ;
  • du FNB Ninepoint HighShares Suncor (SUHI) ;
  • du FNB Ninepoint HighShares TD (TDHI) ;
  • et du FNB Ninepoint HighShares canadien amélioré (ECHI).

Tous les FNB Ninepoint HighShares sont admissibles à un PRD. Les investisseurs peuvent donc réinvestir automatiquement les versements afin d’accroître leurs avoirs au fil du temps.

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Vents porteurs pour les FNB d’actions en juillet https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/vents-porteurs-pour-les-fnb-dactions-en-juillet/ Wed, 13 Aug 2025 10:34:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108951 FOCUS FNB – Les créations nettes des FNB d’actions ont atteint 5,8 milliards de dollars.

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Les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont repris leur cap, en juillet, enregistrant des créations nettes de 9,9 milliards de dollars (G$), après une accalmie en juin. Depuis le début de l’année, le flux nets de capitaux s’élève à 65,7 G$ dans ce type de fonds.

Les FNB d’actions mènent toujours le bal des entrées nettes de capitaux, avec 34 G$ de créations nettes, dont 5 G$ dirigés vers des FNB d’allocation « 100 % actions », selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF). L’actif sous gestion (ASG) total dans les FNB canadiens s’établit à 612 G$ à la fin juillet.

Voiles gonflées pour les actions

En juillet, les FNB d’actions ont capté 60 % des créations nettes, totalisant 5,8 G$, en hausse par rapport aux 4 G$ de juin. Les actions internationales étaient en tête du peloton des entrées nettes (2,8 G$), doublant leur rythme par rapport au mois précédent et retrouvant presque leur vitesse de croisière de mai.

Les FNB d’actions canadiennes ont pris le large, avec 2 G$ d’entrées nettes en juillet, soit près de trois fois plus qu’en juin. Ces fonds surpassent ainsi la demande pour les FNB d’actions américaines, qui affichent des entrées nettes de 1 G$ en juillet, et les FNB des marchés développés (450 M$).

Les FNB d’allocation « 100 % actions » ont également eu le vent en poupe avec 952 M$ de créations nettes, concentrées sur XEQT (453 M$), VEQT (268 M$) et FEQT (180 M$). Les FNB d’actions thématiques axés sur l’innovation et la technologie mondiale ont également enregistré des entrées nettes.

Les FNB de titres à revenu fixe reprennent leur souffle

Après avoir été secoués en juin, les FNB de titres à revenu fixe canadiens ont repris de la vitesse avec 2,1 G$ de créations nettes en juillet, sans toutefois revenir au sommet atteint en mai.

Les investisseurs en quête de stabilité ont jeté l’ancre dans les produits obligataires à plus long terme, notamment les obligations agrégées et les obligations de sociétés. La tendance à allonger la durée des portefeuilles obligataires se maintient, précise BNMF. En revanche, les FNB de marché monétaire ont vu leur rythme ralentir, avec 22 M$ de créations et des rachats nets dans les produits comme CSAV, UCSH/U, HISA, CASH et PSA.

Du côté des actifs non traditionnels, les FNB de cryptoactifs ont connu leur meilleure marée en deux ans, avec 222 M$ de créations nettes, plus du double du mois précédent. Trois des cinq FNB de cryptoactifs lancés récemment qui arrivent en tête des créations nettes sont adossés au XRP, souligne BNMF.

Depuis janvier, 21 nouveaux FNB de cryptoactifs ont accosté le marché pour un total de 565 M$ d’entrées nettes. Leur champ s’élargit au-delà du Bitcoin et de l’Ethereum, avec des expositions à des cryptoactifs alternatifs comme Solana et XRP, souligne BNMF.

Les FNB de matières premières ont connu des rachats nets de 212 M$, un repli inédit depuis plus d’un an. Les FNB adossés à l’or ont été les plus touchés. BNMF signale un ralentissement saisonnier pendant l’été, alors que certains investisseurs ont pris leurs bénéfices.

La catégorie des FNB à effet de levier et inversés a connu la plus forte demande mensuelle, avec 588 M$ de créations nettes en juillet. Elle a engrangé 2,6 G$ depuis le début de l’année, soit 42 % de ses actifs initiaux. La montée en puissance de nouveaux FNB à actions individuelles à effet de levier alimente cette croissance.

Les fournisseurs gardent le cap

En juillet, BMO domine le classement des créations nettes avec 2,2 G$, suivi de RBC iShares (1,9 G$), Vanguard (1,2 G$) et Fidelity (1,0 G$). Parmi les 20 principaux fournisseurs de FNB au Canada, seul CI a connu des rachats nets. Du côté des actifs sous gestion, RBC iShares (166 G$) reste en tête devant BMO (133 G$) et Vanguard (89 G$). Viennent ensuite Global X (40 G$) et TDAM (24 G$), selon BNMF.

Pour le mois de juillet, BMO a enregistré à la fois la plus forte entrée nette pour un FNB (BGEQ : 994 M$) et le plus important rachat (ZEA : -457 M$).

Pour les sept premiers mois de 2025, RBC iShares prend la tête des créations nettes avec 2,6 G$, suivie de BMO (2,5 G$), Fidelity (1,9 G$), Vanguard (1,7 G$) et TDAM (755 M$).

Treize nouveaux FNB ont été lancés en juillet par six fournisseurs : Ninepoint, Hamilton, LongPoint, First Trust, IA Clarington et JP Morgan. LongPoint (LFG) continue de renforcer sa présence dans l’univers des FNB sur actions individuelles à effet de levier ou inversés, un segment en croissance. En cinq ans, leur nombre est passé de moins de 20 à 140.

Le marché des FNB ESG canadiens axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) s’est montré tranquille en juillet, avec peu de créations, peu de rachats et peu de nouveaux produits. Les faibles entrées dans les actions canadiennes et internationales ont été contrebalancées par des sorties au niveau des marchés émergents. Tous les segments ESG ont connu des rachats, notamment ceux axés sur l’environnement et les infrastructures. Les FNB ESG multiactifs et à revenu fixe affichent des entrées nettes. À noter, le retrait du FNB DXET (Dynamic Active Energy Evolution ETF), un fonds durable à gestion active lancé en 2021.

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Partenaires Ninepoint lance de nouvelles séries de FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/partenaires-ninepoint-lance-de-nouvelles-series-de-fnb/ Mon, 28 Jul 2025 11:33:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108600 PRODUITS – Celles-ci seront disponibles à la Bourse de Toronto.

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Partenaires Ninepoint lance cinq nouvelles séries de fonds négociés en Bourse (FNB) à la Bourse de Toronto (TSX).

Les investisseurs canadiens peuvent dès à présent investir dans des fonds existants de Partenaires Ninepoint, et ce, grâce à de nouveaux symboles boursiers liés aux séries de FNB récemment inscrites en Bourse.

« Nous sommes ravis de soutenir une plus grande souplesse et une meilleure accessibilité à certaines de nos stratégies bien établies grâce à des séries de FNB », commente James Fox, codirecteur général et associé directeur de Partenaires Ninepoint.

Les investisseurs ont ainsi accès :

  • au Fonds d’infrastructure mondiale Ninepoint (INFR) ;
  • au Fonds aurifère et de minéraux précieux Ninepoint (GLDE) ;
  • au Fonds de lingots d’or Ninepoint (GBUL) ;
  • au Fonds de lingots d’argent Ninepoint (SBUL) ;
  • et au Fonds d’appréciation du capital NinepoinT (NCAP).

« Des infrastructures sensibles à l’inflation et des métaux précieux à la croissance du capital à long terme, ces séries de FNB permettent aux investisseurs d’allouer efficacement le capital en fonction de leurs objectifs de portefeuille et des perspectives du marché », affirme James Fox.

Le INFR propose une exposition mondiale aux sociétés d’infrastructure cotées, un secteur reconnu pour offrir une bonne protection contre l’inflation ainsi que des flux de trésorerie stables.

Le GLDE donne accès à l’or au moyen de solutions d’actions et de lingots, quant au GBUL, il offre une exposition directe aux lingots d’or. Le SBUL expose les investisseurs directement aux lingots d’argent.

Finalement, le NCAP a pour but de faire croître le capital, et ce, en investissant dans des actions sélectionnées en fonction de leur fort potentiel de rendement. Il s’agit d’un portefeuille diversifié exposé à des stratégies alternatives.

Ces cinq séries ont pour but d’offrir des liquidités quotidiennes à leurs investisseurs tout en garantissant une certaine transparence.

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Ninepoint recrute chez AGF https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/ninepoint-recrute-chez-agf/ Tue, 29 Apr 2025 11:05:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106845 NOUVELLES DU MONDE – Un nouveau gestionnaire se joint à son équipe.

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Après plus de 11 ans chez Placements AGF, Samarjit (Sam) Mitter rejoint l’équipe de gestionnaires de la société Partenaires Ninepoint LP.

Sam Mitter compte plus de 25 ans d’expérience dans le secteur des placements, notamment dans la gestion de portefeuilles d’actions sur les marchés américains et mondiaux. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, qu’il occupera en mai prochain, son mandat sera d’élargir la plateforme de placements en actions de Ninepoint ainsi que de lancer de nouveaux mandats.

Chez Placements AGF, il gérait le Fonds É.-U. petite et moyenne capitalisation AGF, qui a été le fonds le plus rémunérateur de sa catégorie en 2024. Il a également fait partie intégrante de l’équipe de croissance d’AGF, occupant les fonctions de gestionnaire de portefeuille associé et de cogestionnaire du Fonds Sélect mondial AGF et du Fonds É.-U. grande capitalisation AGF, sous la direction du gestionnaire principal, Tony Genua, de 2014 à 2025.

« Nous sommes ravis d’accueillir Sam au sein de Ninepoint, alors que nous continuons à veiller à la croissance de notre équipe de placement et à élargir notre plateforme, assure John Wilson, codirecteur général et associé directeur chez Partenaires Ninepoint. Sa vaste expérience et son historique avéré en matière de sélection d’actions, tant mondiales qu’américaines, nous aideront à améliorer l’offre de produits de notre société, alors que nous nous efforçons d’offrir à nos clients des solutions génératrices d’alpha et gérées activement »

Sam Mitter est diplômé d’un MBA de l’université de Santa Clara, Santa Clara, Californie, et d’un baccalauréat ès sciences du Culver-Stockton College, Canton, Missouri.

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Ninepoint lance deux nouvelles séries https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/ninepoint-lance-deux-nouvelles-series/ Wed, 05 Feb 2025 12:03:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105217 PRODUITS – Et dissous un FNB.

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Ninepoint Partners lance deux nouvelles séries pour le Fonds d’infrastructure mondiale Ninepoint, soit la série T et la série FT et dissous le FNB de crédit carbone Ninepoint.

Depuis le 16 janvier, le Fonds d’infrastructure mondiale Ninepoint, dont l’objectif principal est de maximiser le rendement à long terme rajusté en fonction du risque, propose désormais des titres de série A, de série F, de série T, de série FT, de série I et de série D.

« Les séries T et FT sont conçues pour procurer aux investisseurs des flux de trésorerie supérieurs aux autres séries offertes, ce qui en fait une option intéressante pour ceux qui cherchent une source fiable de revenu de placement, explique Jeff Sayer, vice-président et gestionnaire de portefeuille de Ninepoint Partners. Avec une distribution annualisée cible de 6,0 %, versée chaque mois, les distributions de ces séries sont composées d’un remboursement de capital, de revenu net et de gains en capital, ce qui procure un flux de revenu régulier. »

Dissolution de fonds

Ninepoint Partners a également annoncé désirer dissoudre le FNB de crédit carbone Ninepoint dès le 28 mars 2025. Le fonds négocié en Bourse (FNB) n’accepte déjà plus les nouvelles souscriptions. Cependant, les investisseurs peuvent continuer de négocier des parts de série FNB à la Cboe Canada jusqu’à leur radiation de la cote.

Ninepoint renoncera aux frais d’opérations à court terme sur les rachats de parts du FNB de crédit carbone Ninepoint avant la date de dissolution. Si des investisseurs détiennent encore ce produit à la date de dissolution, ils recevront un paiement en espèces correspondant à leur quote-part des biens et actifs du FNB, selon la valeur liquidative par part de la série à la date de dissolution.

Ninepoint enverra un avis aux porteurs de parts du fonds pour les prévenir.

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Nouveau nom pour un FNB Ninepoint https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/nouveau-nom-pour-un-fnb-ninepoint/ Tue, 07 Jan 2025 11:43:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104841 PRODUITS – Depuis le 6 janvier.

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Partenaires Ninepoint LP annonce que le fonds négocié en Bourse (FNB) Fonds innovateurs Web3 Ninepoint sera dorénavant connu sous le nom de FNB de chefs de file en cryptomonnaie et en IA Ninepoint. Le changement est entré en vigueur le 6 janvier 2025.

Malgré ce changement de nom, les objectifs et stratégies de placement du Fonds demeurent les mêmes et les parts de FNB du Fonds continueront d’être cotées à la Bourse de Toronto sous les symboles « TKN » (dollars canadiens) et « TKN.U » (dollars américains).

« Depuis mai 2023, la stratégie du Fonds est profondément axée sur les secteurs de la cryptographie et de l’IA. Nous pensons que la nouvelle administration américaine renforcera encore les possibilités de placement dans ces domaines. Nous sommes ravis de continuer à gérer la stratégie du Fonds sous son nouveau nom », a déclaré Alex Tapscott, directeur général et gestionnaire de portefeuille, Partenaires Ninepoint LP.

Partenaires Ninepoint LP, de Toronto, se présente comme l’une des principales sociétés de gestion de placements alternatifs au Canada. Elle supervise environ 7 milliards de dollars d’actifs sous gestion, incluant des contrats institutionnels.

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Difficile année pour les FNB de liquidités https://www.finance-investissement.com/edition-papier/guide-des-fnb/difficile-annee-pour-les-fnb-de-liquidites/ Tue, 15 Oct 2024 04:06:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103382 Les réductions des taux d'intérêt favorisent les titres à revenu fixe, mais les FNB de comptes d'épargne à intérêt élevé restent pertinents.

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Les fonds négociés en Bourse (FNB) de liquidités ont connu une année 2024 difficile à de nombreux points de vue.

L’année a débuté par un resserrement des règles relatives aux liquidités par le Bureau du surintendant des institutions financières le 31 janvier. Puis, entre juin et septembre, la Banque du Canada a réduit le taux directeur de 75 points de base.

Par conséquent, le rendement brut moyen des FNB de comptes d’épargne à intérêt élevé (CEIE) se situait à 4,26 % le 6 septembre 2024, une chute de plus de 118 points de base depuis le 31 juillet 2023.

Les FNB de CEIE ont aussi connu des rachats nets de 1,6 milliard de dollars (G$) pour les huit premiers mois de 2024, alors que les FNB du marché monétaire ont enregistré des créations nettes de 3,1 G$, selon Tiffany Zhang, vice-présidente de la recherche et de la stratégie des FNB à la Banque Nationale Marchés financiers, à Toronto.

« Les investisseurs quittent progressivement la zone de confort des liquidités pour prendre un certain risque en matière de duration et de crédit. »

Une grande partie des liquidités qui ont été dégagées a été investie dans les titres à revenu fixe, les actions mondiales et même les produits d’options d’achat couvertes, selon Geraldo Ferreira, vice-président principal, responsable des produits d’investissement et de la surveillance des gestionnaires à Gestion mondiale d’actifs CI, à Toronto.

« Les gens veulent plus de rendement, mais ils sont prudents quant aux types d’investissement dans lesquels ils se lancent », dit-il.

Le cumul annuel au 31 août des entrées nettes en FNB d’actions (23 G$) a dépassé celui des FNB de titres à revenu fixe (15 G$) « par une marge importante, ce qui montre un plus grand appétit pour le risque chez les investisseurs de FNB », affirme Tiffany Zhang.

Néanmoins, les émetteurs de FNB de CEIE leur prévoient un avenir prometteur.

« Même dans un contexte de marché plus défavorable pour [les FNB de CEIE], la simple possibilité qu’un plus grand nombre de Canadiens puisse accéder à ce type d’outil […] est la raison pour laquelle nous allons observer une augmentation de la pénétration de cette catégorie d’actif et de sa croissance », estime Vlad Tasevski, président-directeur général et chef des produits à Purpose Investments, à Toronto.

Raj Lala, président et chef de la direction d’Evolve ETFs, à Toronto, est du même avis. « La plus grande perspective de ces produits est [d’atteindre] la totalité des comptes de dépôt », précise Raj Lala, soulignant que plus de 1 500 G$ de dollars sont détenus dans des comptes chèques et des comptes d’épargne personnels.

Les taux d’intérêt des comptes d’épargne traditionnels sont souvent inférieurs à 50 points de base, dont certaines banques offrant 0,01 %. Vlad Tasevski et Raj Lala ont indiqué que l’écart entre les FNB de CEIE et les comptes d’épargne traditionnels demeurera intéressant, même en cas de baisse des rendements.

De plus, les FNB de liquidités pourraient se normaliser à mesure que les taux d’intérêt baissent.

« Je pense que les gens arrêteront de considérer cela comme une catégorie d’actifs et commenceront à retourner dans les fonds obligataires, avance Étienne Bordeleau-Labrecque, vice-président et gestionnaire de portefeuille à Ninepoint Partners, à Toronto. Ils ne constitueront pas un investissement en tant que tel. Ce sera un endroit où stocker des liquidités. »

Mandats en évolution

Les mandats de nombreux FNB de CEIE offrent la souplesse d’investir dans des titres du marché monétaire, ce dont certains gestionnaires de fonds ont tiré profit lorsque les taux d’intérêt des comptes d’épargne à intérêt élevé ont chuté. D’autres ont choisi de se conformer à leur nature initiale.

Le plus important FNB de comptes d’épargne à intérêt élevé, le FNB d’épargne à intérêt élevé CI (TSX:CSAV) de 7,1 G$, « a été conçu dès le début pour avoir la possibilité d’effectuer d’autres investissements afin de soutenir le rendement. Et cela a fonctionné, ce qui a été fantastique », relate Geraldo Ferreira. Le fonds est composé à 80 % de CEIE, les 20 % restants étant des bons du Trésor canadiens.

Entre le 31 juillet 2023 et le 6 septembre 2024, le rendement brut du FNB d’épargne à intérêt élevé CI a baissé de 1,01 point de pourcentage, soit la plus petite baisse parmi les cinq FNB de CEIE en dollars canadiens, dont deux sont offerts par Global X Investments Canada.

Ninepoint Partners est allée plus loin. Le 3 septembre, cette société de fonds a changé le nom du Fonds d’épargne à intérêt élevé Ninepoint (400 M$) pour Fonds de gestion de trésorerie Ninepoint (Cboe:NSAV) et a modifié son mandat pour le transformer en fonds du marché monétaire.

« Le Fonds NSAV a progressivement augmenté son allocation en obligations d’entreprises à court terme au cours de l’an dernier », indique Tiffany Zhang. À la mi-septembre, ces obligations constituaient environ 48 % du portefeuille.

De ce fait, le fonds a maintenu son rendement plus facilement que les fonds de CEIE, le rendement brut du Fonds de gestion de trésorerie Ninepoint n’ayant baissé que de 0,44 point de pourcentage entre le 31 juillet 2023 et le 31 août 2024.

« En devenant un fonds hybride, nous avons pu maintenir l’intérêt des investisseurs parce que nous avons choisi le meilleur des deux mondes », dit Étienne Bordeleau-Labrecque, ajoutant que le NSAV peut augmenter son allocation de CEIE si les taux remontent.

Pendant ce temps, Purpose et Evolve ont volontairement séparé leurs produits du marché monétaire et leurs FNB de CEIE.

« Les clients ont été très clairs : ils ne veulent pas faire de compromis sur la sécurité et ils sont disposés à accepter un rendement plus faible, affirme Vlad Tasevski. Nous avons noté assez d’intérêt pour les deux. »

« Les conversations que nous avons eues avec nombre de conseillers nous ont montré qu’ils considéraient ces fonds comme différents des fonds du marché monétaire », ajoute Raj Lala. Selon lui, ces conseillers positionnaient ces fonds comme ne présentant presque pas de risque de crédit ou de durée.

« Si nous commencions à ajouter des bons du Trésor à 30 jours ou d’autres instruments du marché monétaire à ces fonds, alors [les conseillers] devraient avoir une conversation différente avec leurs clients », poursuit-il. Il note que ces instruments présentent un risque minimum de crédit et de duration. « Il était important pour nous de rester cohérents. »

Purpose a connu une certaine migration du FNB Fonds d’épargne à intérêt élevé Purpose (TSX : PSA), d’une valeur de 4,7 G$, vers le FNB Fonds de gestion de trésorerie Purpose (TSX:MNY), d’une valeur de 980 millions de dollars (M$), mentionne Vlad Tasevski.

Si l’on exclut un rachat institutionnel de 650 M$ du Fonds PSA en avril, qui a eu lieu parce que le client a trouvé un autre moyen de structurer son allocation de liquidités, les fonds PSA et MNY ont enregistré une croissance nette combinée d’environ 300 M$ d’actifs sous gestion cette année.

Raj Lala fait remarquer qu’Evolve a mis à profit son succès avec le FNB Fonds Compte d’épargne à intérêt élevé (Cboe:HISA), d’un actif de 1,5 G$, pour offrir des produits plus avancés sur la courbe des rendements.

« Les possibilités de vente croisée sont devenues très importantes, souligne Raj Lala. [Vous pouvez dire à un conseiller] : “De toute évidence, vous avez vécu une bonne expérience avec le CEIE, qui a fait exactement ce qu’il était censé faire. Donc, vu cette expérience, vous êtes peut-être plus disposé à examiner certains de nos autres fonds.” »

Quelle que soit l’évolution des taux d’intérêt, Geraldo Ferreira pense que les conseillers tout comme les investisseurs continueront à reconnaître les qualités des FNB de CEIE, dont les ratios de frais de gestion varient entre 0,11 % et 0,20 %.

« Les liquidités représenteront toujours une composante importante du portefeuille d’un client, et ces produits sont vraiment intéressants en raison de leurs faibles frais, de leur facilité d’utilisation et de leur liquidité, conclut-il. Ces produits perdureront parce qu’il y aura toujours une demande pour les liquidités. »

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Fusion de fonds chez Ninepoint Partners https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fusion-de-fonds-chez-ninepoint-partners/ Tue, 23 Jul 2024 11:43:22 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101735 PRODUITS – Le Fonds immobilier mondial Ninepoint sera dissous.

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Ninepoint Partners veut fusionner le Fonds immobilier mondial Ninepoint aux Fonds d’infrastructure mondiale Ninepoint.

Si la fusion est acceptée, le Fonds immobilier mondial Ninepoint cessera d’être offert immédiatement. Une fois la fusion effectuée, les programmes de prélèvements automatiques établis aux fins des souscriptions de parts du Fonds en dissolution seront immédiatement transférés à la série de parts équivalente du Fonds d’infrastructure mondiale Ninepoint.

Le comité d’examen indépendant a étudié les questions potentielles de conflit d’intérêts liées à la fusion et a émis une recommandation favorable à Ninepoint Partners. Et finalement, la fusion a été jugée comme équitable et raisonnable pour le Fonds en dissolution ainsi que pour le Fonds prorogé par le comité d’examen indépendant.

Ninepoint Partners sollicitera l’approbation des porteurs de parts du Fonds en dissolution pour la fusion lors d’une assemblée extraordinaire prévue autour du 18 septembre 2024.

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Ninepoint Partners annonce des changements à sa gamme de fonds https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/ninepoint-partners-annonce-des-changements-a-sa-gamme-de-fonds/ Fri, 10 May 2024 11:43:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100667 PRODUITS – Le niveau de risque d’un fonds est notamment revu.

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Ninepoint Partners augmente le niveau de risque du Fonds ciblé de dividendes mondiaux Ninepoint conformément à la méthode prévue par les autorités canadiennes en valeurs mobilières.

Le produit a ainsi vu son niveau de risque passer de « faible à moyen » à « moyen ».

Ce changement sera indiqué dans les aperçus du fonds relatifs au Fonds, qui seront déposés dans le cadre de son renouvellement annuel de 2024 auprès des autorités canadiennes en valeurs mobilières.

En plus de ce changement, Ninepoint Partners annonce que le Fonds de stratégies sur devises Ninepoint sera renommé Fonds mondial macro Ninepoint.

Aucun changement n’a toutefois été apporté aux objectifs et stratégies de placement des deux fonds cités plus haut.

Ce changement sera indiqué dans le prospectus simplifié et les aperçus du fonds relatifs au Fonds, qui seront déposés dans le cadre de son renouvellement annuel de 2024 auprès des autorités canadiennes en valeurs mobilières.

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L’offre de fonds alternatifs s’élargit https://www.finance-investissement.com/edition-papier/focus-sur-lindustrie-des-fcp/loffre-de-fonds-alternatifs-selargit/ Mon, 16 Oct 2023 04:25:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96677 Les besoins de vérifications diligentes aussi.

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Le paysage des placements alternatifs pour les conseillers s’adressant aux particuliers a considérablement changé au ­Canada récemment.

Une tendance lourde se fait sentir. Pendant près d’une décennie, seules quelques firmes canadiennes spécialisées employant des stratégies nichées occupaient une place dominante dans ce segment de marché relativement petit, surtout dans les placements privés.

Or, on observe désormais de plus en plus d’offres de placements de la part de grandes firmes canadiennes et mondiales, qui cherchent à prendre une place de plus en plus importante dans ce marché en croissance.

Quels sont les avantages, les inconvénients et les conséquences de cette tendance ?

Ces dernières années, plusieurs événements au sein de fonds investissant dans des actifs privés ont eu des conséquences délicates pour les conseillers et les investisseurs.

D’abord, d’importantes demandes de rachats auprès de sociétés telles que ­Romspen ou Ninepoint ont forcé ces manufacturiers à suspendre les rachats pour de longues périodes, à scinder des fonds entre les investisseurs souhaitant quitter le navire et ceux désirant maintenir leurs positions ainsi qu’à modifier les termes des placements afin que la liquidité offerte soit plus alignée avec la capacité réelle des fonds de l’honorer.

On ne peut pas également ignorer le scandale Bridging Finance. Ce fonds torontois, censé effectuer des prêts privés commerciaux de premier rang à court terme de nature relativement sécuritaire, a fait l’objet d’une mise sous séquestre par la ­Cour supérieure de l’Ontario (CSO) à la suite d’une enquête de la ­Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO) en avril 2021.

Dans la foulée de cette enquête, diverses allégations de prises de risque indues, de fausses informations communiquées au public et aux investisseurs, de pertes potentielles sur investissement cachées sous le tapis et d’irrégularités ont fait surface. Des poursuites sont désormais intentées contre les vérificateurs, actionnaires, gestionnaires, assureurs, divers emprunteurs et certains anciens employés de ­Bridging pour plus de trois milliards de dollars. Les parts des fonds ­Bridging ne peuvent toujours pas être négociées, aucune distribution aux investisseurs individuels n’a été ordonnée par la cour et le dossier traîne en longueur devant les tribunaux. Cet événement est l’exemple type de ce qui peut mal tourner avec un fonds privé, minant la confiance générale du public investisseur envers ce type de placement.

Un avantage pour la communauté des conseillers en services financiers de l’arrivée de gros acteurs tels que ­Hamilton Lane ou ­UBS, pour ne nommer que ­ceux-ci, est que ces sociétés ont une structure de gouvernance robuste. De nombreux investisseurs institutionnels ont déjà effectué des exercices de diligence raisonnable complets avant de placer auprès d’elles.

Un autre avantage est qu’elles peuvent donner une diversification géographique, sectorielle, de taille de transactions, et d’actifs que des acteurs canadiens spécialisés ne peuvent offrir. On ne saurait s’en plaindre.

La majorité des fonds canadiens d’actifs privés investissent principalement au ­Canada et, au mieux, étendent également leurs activités au marché américain. D’un point de vue sectoriel, une nette surreprésentation de fonds effectuant des prêts privés est active dans le secteur immobilier (Trez Capital, ­Romspen, ­River ­Rock ­Capital, Westbor0 Investment, ­Hazelview ­Investments, CMLS Frontenac, Equiton, ­Avenue ­Living, etc.) Même ­RBC, qui a lancé un fonds d’immobilier avec pour ­sous-conseiller ­QuadReal, le bras immobilier de la ­British Columbia Investment Management Corporation, vise un fonds 100 % investi dans le marché canadien. Bien que notre marché immobilier soit robuste et semble soutenu de manière constante par une immigration importante qui devrait perdurer, les conseillers qui souhaiteraient obtenir une diversification dans d’autres secteurs privés que l’immobilier canadien ont des choix limités.

Prudence nécessaire

Cela dit, malgré l’importance de ces organisations, il faut être prudent avant de plonger tête première dans de grands acteurs du secteur alternatif.

Des sociétés d’envergure mondiale peuvent tenter leur chance sur le marché de détail canadien sans que des garanties claires de leur pérennité ne soient assurées. Si le ballon d’essai ne fonctionne pas, qu’elles n’attirent pas suffisamment d’actifs ou que leurs activités au pays ne sont pas assez rentables, elles pourraient se soustraire en toute impunité à leurs responsabilités à l’égard des investisseurs. Cela s’est produit avec bon nombre de gestionnaires de fonds de couverture mondiaux lors de la crise financière de 2008.

On peut aussi se questionner sur les motivations d’un grand acteur à tenter de percer le marché de détail canadien, qui est relativement petit par rapport à d’autres à travers le monde. La société qui tente de se développer par l’intermédiaire d’une filiale au ­Canada ­fait-elle de bonnes affaires ailleurs ? ­A-t-elle fait l’objet de controverses ou de rachats importants à l’étranger ? ­Il n’y a pas forcément de mauvaise intention, mais il est sain de se poser la question.

On ne peut se fier aveuglément au fait que de savants investisseurs ont examiné la chose avant nous et que les placements conviennent forcément aux clients. Plusieurs vérifications diligentes sont nécessaires.

Par exemple, la structure de frais doit être examinée. En sus des frais de gestion du fonds canadien, il peut être pertinent de valider si des frais ­sous-jacents sont présents, par exemple si des ­sous-conseillers gèrent certains segments de la stratégie (fonds de fonds). On n’a parfois l’heure juste que lorsque l’on creuse la question ­au-delà des aperçus ou fiches d’informations de fonds. Ultimement, comme pour tout placement, les frais doivent être raisonnables, et le rendement net des frais également.

La structure de gouvernance doit être révisée. Qui calcule la juste valeur marchande du fonds ? À quelle fréquence ­est-elle vérifiée par un vérificateur externe ? ­Est-ce qu’une ou plusieurs sociétés tierces examinent les valorisations de manière indépendante, en plus des vérificateurs ? ­Comment le comité d’investissement choisit-il les placements, et quelle est sa composition ? ­Est-ce qu’un comité de surveillance composé en majorité de représentants externes à la société est en place pour superviser le travail du comité de placement et les activités ?

Enfin, la structure du fonds est également importante. Le gardien de valeurs ­est-il sérieux, tout comme le fournisseur de services administratifs ? ­Le fonds ­est-il distribué par un manufacturier canadien crédible ? ­Existe-t-il un fonds maître à l’étranger et si oui, où ­est-il domicilié et auprès de quelle société ? ­Qui supervise les transactions entre le fonds maître et le fonds local dans lequel l’argent des clients se trouve ?

Évidemment, les questions relatives à la stratégie d’investissement, aux gestionnaires, à leur rémunération, à l’historique, aux rendements et aux divers risques, comme pour tout placement, se doivent d’être posées.

Une étude de cas récemment observée dans le marché est l’arrivée de Blackstone dans le marché de détail, un des plus gros, sinon le plus gros gestionnaire d’actifs privés au monde. Forte d’une réputation qui la précède grâce à de bons résultats et à une forte croissance, cette société américaine pique certainement la curiosité.

Blackstone a fait l’objet d’importants rachats l’automne dernier de la part d’investisseurs asiatiques. Elle a dû suspendre temporairement les rachats. C’est normal, si les rachats excèdent la liquidité disponible du fonds. En soi, ce ne doit pas être un événement inquiétant.

Cela dit, il appert que de nombreux rachats ont été effectués parce que les fonds immobiliers Blackstone n’ont pas connu de baisse en 2022, contrairement à d’importantes corrections dans les titres immobiliers de sociétés publiques aux ­États-Unis, et certaines autres, plus légères, dans de nombreux fonds privés d’immobilier. Des investisseurs ont voulu effectuer un arbitrage entre des fonds à profit et d’autres à perte pour une catégorie d’immeubles ­sous-jacents similaire, en vendant les fonds ­Blackstone afin de générer des liquidités pour réinvestir ailleurs.

Aussi, ­Blackstone s’amène sur le marché canadien sans être distribuée par un manufacturier existant, avec une structure reconnue par les canaux de distribution habituels du pays.

Cela nous amène à nous interroger sur certains éléments. Pourquoi, avec sa taille, ­Blackstone veut-il lever des fonds au ­Canada ? ­La valorisation des fonds ­Blackstone ­aurait-elle dû connaître une certaine correction en 2022, à l’instar d’autres fonds immobiliers, publics comme privés ? Blackstone se lance seule sur le marché canadien, sans devenir ­sous-conseillère d’un manufacturier canadien établi. Qui jouera le chien de garde pour les épargnants canadiens ? ­Finalement, certains fonds de ­Blackstone, malgré leurs résultats et leur taille, sont tout jeunes et n’ont même pas cinq ans d’historique. ­La firme a bien un long historique, mais pas nécessairement leurs stratégies actuelles. Et, il faut le dire, les marchés privés ont eu la cote depuis plusieurs années. Dans l’immobilier, Blackstone a privilégié l’industriel et le multi-résidentiel, qui ont particulièrement bien performé. Cela résulte certes de prises de positions avisées, mais aussi d’un vent arrière important. ­Poser ces questions ne signifie pas que l’on croit qu’il y a anguille sous roche. Elles ne relèvent pas de la théorie du complot. Mais ces questions méritent d’être abordées, et ­Blackstone peut être ou ne pas être pertinente pour investir l’épargne de nos clients. Ce n’est pas uniquement la taille de l’émetteur qui le déterminera, mais l’ensemble des critères relatifs à un placement.

Le bonheur des uns fait souvent le malheur des autres. Si cette tendance s’inscrit dans la durée, cela aura certainement un effet sur l’écosystème des fonds privés canadiens. Les initiatives pour aider les gestionnaires de fonds alternatifs canadiens à réunir des actifs n’ont pas toujours été un franc succès — il est difficile d’imaginer que cela pourra aider.

Par exemple, ­AGF a lancé en 2021 sa fiducie de crédit privé avec ­SAF comme ­sous-conseiller. Les actifs nets totaux du fonds sont d’un peu plus de 65 millions de dollars (M$).

Mackenzie a elle aussi lancé un fonds en 2020 avec Northleaf à titre de ­sous-conseiller. Moins de 40 M$ d’actifs ont été récoltés dans cette stratégie.

On peut se demander si ces deux sociétés canadiennes bien établies et disposant de relations solides et durables avec le marché de détail canadien s’attendaient à recueillir aussi peu d’actifs dans une catégorie pourtant en croissance.

L’attrait de ces stratégies pour le marché de détail passe ­peut-être par une combinaison de fournisseurs externes mondiaux réputés et d’un manufacturier canadien tout aussi fiable. Il semble que c’est le pari que fait ­BMO ­Gestion mondiale d’actifs avec ­Partners ­Group, le plus récent lancement à voir le jour. Voyons où cela nous mènera.

Vincent Grenier-Cliche est gestionnaire de portefeuille, CIM.

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