La pandémie engendre de nouveaux risques de conformité pour les courtiers et les conseillers, du fait que les employés travaillent dans divers lieux géographiques. La SEC s’attend d’ailleurs à ce que les entreprises revoient leurs procédures de surveillance et de conformité et les adaptent à la situation.

« Avec le passage des employés au travail à distance, il y a eu une augmentation à la fois des types de communications à surveiller et des types de comportements qui pourraient soulever des inquiétudes, précise Chris Wooten. Les canaux de communication traditionnels, incluant les  téléphones de bureau et les tourelles d’échange, se sont diversifiés pour inclure les téléphones mobiles personnels et les plates-formes de communication unifiée telles que Microsoft Teams. »

Les stratégies pour assurer la conformité aux règles dans le contexte actuel sont pour l’instant en évolution. Une société de Milwaukee, Baird, impose par exemple des congés obligatoires à ses employés.  Leur absence certains jours permet à la société d’examiner les communications et les dossiers de transactions, illustre le responsable du commerce de la société Jack Miller.

« [La pandémie] nous a amenés à être hyperconscients de ce qui se passe et à réfléchir de manière critique à ce qui pourrait nous échapper du fait que les personnes travaillent à domicile », précise-t-il.

Cette tendance, née de la pandémie, pourrait toutefois être une tendance d’avenir. Aux fins d’une étude, NICE Actimize a ainsi interrogé plus de 140 institutions financières et 76 % d’entre elles s’attendaient à ce que le contrôle et la surveillance augmentent dans les trois prochaines années. Et près de 20 % assument que les mesures adoptées s’appliquent à tous les employés.

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