Morningstar DBRS – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 09 Sep 2025 11:07:26 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.2 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Morningstar DBRS – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les prêts douteux continuent d’augmenter https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-prets-douteux-continuent-daugmenter/ Tue, 09 Sep 2025 11:07:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109301 Les banques de taille moyenne sont confrontées à un stress croissant en matière de crédit.

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Alors que les grandes banques sont bien équipées pour faire face aux effets de la tension économique accrue et de l’incertitude, les banques de taille moyenne du Canada sont confrontées à des pressions plus importantes sur la qualité de leur crédit, selon Morningstar DBRS.

Dans un nouveau rapport, l’agence de notation examine les perspectives des banques de taille moyenne, qui ont vu la qualité de leurs actifs se détériorer au cours du premier semestre 2025, dans un contexte de tensions financières persistantes dans certains segments.

« Les ménages et les entreprises sensibles aux taux d’intérêt ont continué à subir certaines pressions en matière de remboursement sous le poids de taux d’intérêt toujours élevés », indique ce document.

Dans ce contexte, le montant total des prêts douteux bruts des banques de taille moyenne, notamment la Banque Laurentienne, Home Trust, Banque Équitable et Fairstone Bank of Canada, a augmenté de 12,8 % au deuxième trimestre, et le ratio des prêts douteux bruts s’est détérioré de 20 points de base, selon DBRS.

La hausse des prêts douteux est « largement attribuable à l’augmentation des dépréciations commerciales chez Banque Équitable et la Laurentienne et des prêts hypothécaires résidentiels et commerciaux chez Fairstone », note le rapport.

À l’avenir, ces tendances devraient se poursuivre au second semestre, « car l’incertitude tarifaire persiste et les taux d’intérêt restent élevés ».

DBRS prévoit désormais que les provisions pour dépréciation et pertes sur créances atteindront leur pic au cours de l’exercice 2026, et que les provisions pour dépréciation « pourraient encore augmenter si les conditions macroéconomiques et opérationnelles se détériorent ».

Les prêts à la consommation non hypothécaires, comme les cartes de crédit, les marges de crédit non garanties ou encore le financement de détail, ainsi que certains prêts commerciaux, figurent parmi les segments les plus exposés à une dégradation accrue du crédit. À l’inverse, les prêts hypothécaires résidentiels et les prêts commerciaux multilogements ont jusqu’ici montré une plus grande résilience dans le cycle actuel.

En outre, les banques de taille moyenne sont soumises à des pressions plus importantes que les grandes banques, en raison du niveau moins élevé de diversification de leurs expositions au risque par produit et par zone géographique, selon le rapport.

Par exemple, les banques fortement exposées aux provinces qui risquent d’être les plus touchées par les turbulences commerciales sont exposées à l’escalade du conflit commercial.

Malgré les tensions croissantes sur le marché du crédit, DBRS estime que les banques disposent de bases financières suffisamment solides pour encaisser une hausse des pertes sur prêts. L’agence de notation souligne notamment leur bonne liquidité, la stabilité de leur financement ainsi que des niveaux de capital robustes.

« Bien que les ratios de fonds propres varient d’une banque à l’autre, [les banques de taille moyenne] maintiennent des réserves de fonds propres suffisantes au-dessus des seuils réglementaires minimaux fixés par le BSIF, suffisantes pour faire face à un environnement opérationnel défavorable et absorber les pertes potentielles », indique le rapport.

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L’IA propulse les leaders de l’assurance https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/lia-propulse-les-leaders-de-lassurance/ Wed, 30 Jul 2025 11:24:37 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108773 Mais attention aux risques.

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Certaines époques voient émerger une innovation technologique susceptible de changer le monde, forçant les entreprises à s’ajuster ou à disparaître dans l’oubli, juge une étude de McKinsey. Nous sommes dans une telle époque. Après les ères de la révolution industrielle et de l’avènement de l’Internet, voici celle de l’intelligence artificielle (IA).

« Il y a environ deux décennies, écrit McKinsey, alors que le commerce électronique devenait omniprésent et plus sophistiqué, les consommateurs se sont habitués à des commandes fluides et à des livraisons rapides, et en sont venus à attendre ces capacités de la part de tous les commerçants. De la même manière, l’IA a modifié les attentes des consommateurs au point qu’ils exigent désormais une plus grande précision et fiabilité tout au long de leur parcours d’achat, des conversations quasi humaines avec des robots IA (qu’elles soient textuelles ou vocales), des offres et des communications hyper-personnalisées, ainsi que des produits et des interactions à la demande adaptés à leurs besoins. »

Résultats impressionnants

C’est ce qui sera de plus en plus demandé de la part des assureurs. Déjà, quelques firmes ont embrassé la transformation pour en tirer des résultats tangibles. McKinsey constate qu’au cours des cinq dernières années, les leaders en IA chez les assureurs ont produit un rendement total pour les actionnaires (TSR ou Total Shareholder Return) 6,1 fois supérieur à celui des retardataires. Dans d’autres secteurs, cette avance n’est que deux ou trois fois.

Par exemple, l’assureur britannique Aviva a conçu plus de 80 modèles d’IA pour améliorer la performance des réclamations, réduisant le temps d’évaluation dans les cas complexes de 23 jours et abaissant de 65 % le nombre de plaintes des clients. Un autre assureur, dont le nom demeure confidentiel, a recouru à l’IA pour la proposition de devis et la vente de polices d’assurance. Résultat : 80 % des transactions sont passées en ligne, et les scores de satisfaction client, en particulier l’indicateur mesurant la probabilité qu’un client recommande un assureur à une connaissance, ont augmenté de 36 points de pourcentage. Un troisième, anonyme lui aussi, a haussé de 11 % ses ventes hors des heures de bureau en implantant un robot conversationnel (chatbot) qui opère 24 heures par jour, 7 jours par semaine.

Les outils IA

McKinsey dénombre trois grandes disciplines de l’IA susceptibles de trouver une application dans l’industrie de l’assurance.

  • L’IA analytique traditionnelle comprend les modèles dans les données ;
  • L’IA générative améliore ces capacités grâce à une meilleure compréhension des formes de données non structurées et permet d’ajouter une hyperpersonnalisation et de l’empathie dans les réponses ;
  • L’« agentique » dans ses plus récents perfectionnements ajoute des niveaux d’automatisation sans précédent aux flux de travail complexes, permettant aux assureurs d’en maximiser les avantages.

Armés de cette polyvalence, les assureurs utilisent l’IA dans tous les domaines clés, notamment la productivité des ventes et l’hyperpersonnalisation ; l’automatisation et l’amélioration de la précision de la souscription, la gestion améliorée des sinistres ; les opérations de service à la clientèle avec des agents vocaux ; la transformation des fonctions administratives telles que les finances ; l’actuariat et l’informatique.

L’étude de McKinsey s’attarde surtout sur la façon de procéder à une transformation IA, affirmant que pour créer de la valeur commerciale durable, il ne suffit certainement pas de « bizouner » à la marge. Il faut « définir une vision audacieuse et globale du potentiel de l’IA, affirme l’étude, et repenser en profondeur et de manière fondamentale le fonctionnement de divers domaines d’activité (souscription, sinistres, distribution, service client, etc.), en intégrant la technologie dans chaque partie de l’organisation. »

Un avantage majeur de l’IA qui peut en faciliter et en accélérer l’implantation tient à sa « modularité » réutilisable. Sous des applications concrètes très diverses, le même engin IA sous-jacent peut être mis à contribution. Par exemple, une capacité d’IA générative peut être appliquée autant dans le support des services informatiques, dans la création de contenu marketing ou dans la rédaction de documents légaux.

Défis et risques de l’IA

Une implantation IA à l’échelle de l’entreprise présente des défis et des risques considérables :

  • Risques de sécurité ;
  • coûts élevés ;
  • le risque d’être emprisonné dans l’étau de fournisseurs clés, le manque de recrues qualifiées ;
  • la résistance culturelle, des manques dans la gouvernance et le frein imposé par des systèmes informatiques hérités

Susciter une vigoureuse culture de changement est un atout capital. De plus, à la base, il faut accroître considérablement les données au fondement de l’IA et leur traitement.

McKinsey propose quelques approches prudentes pour aborder le dossier IA : commencer une implantation dans deux ou trois secteurs d’activité seulement, qu’il s’agisse des ventes, de la tarification ou des réclamations. Et le choix de ces secteurs doit offrir un maximum d’impacts mesurables.

Attention aux risques. L’étude de McKinsey ne s’y attarde pas, mais ils peuvent être névralgiques, avertit une étude de Morningstar DBRS. « En fin de compte, les entreprises n’ont pas le choix d’investir en IA pour demeurer concurrentielles », reconnaît Nadja Dreff, vice-présidente senior et responsable du secteur Global Insurance & Pension Ratings chez Morningstar DBR. « Toutefois, elles ne doivent pas perdre de vue l’importance de disposer de cadres de gestion des risques adaptés. Du point de vue de la notation de crédit, l’IA peut à la fois renforcer et nuire à la solidité d’une franchise en affectant l’expérience client. Et, bien qu’elle puisse améliorer la rentabilité grâce à des gains d’efficacité, elle contribue généralement aussi à augmenter les risques opérationnels, notamment les risques juridiques et de conformité. »

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Morningstar DBRS révise la tendance de la notation de TMX https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/morningstar-dbrs-revise-la-tendance-de-la-notation-de-tmx/ Fri, 14 Mar 2025 11:14:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106029 Le désendettement entraîne une amélioration des perspectives.

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Citant ses efforts pour réduire l’effet de levier, Morningstar DBRS a révisé la perspective de la cote du Groupe TMX Ltée, la faisant passer de négative à stable.

L’agence de notation a modifié la perspective de toutes ses cotes de crédit pour le Groupe TMX, la passant à stable, en raison des progrès réalisés par la société dans son désendettement depuis l’acquisition de VettaFi Holdings en janvier 2024. En conséquence, TMX a réduit son ratio d’endettement à la limite supérieure de sa catégorie de notation.

« À ce jour, le désendettement a été stimulé par la croissance [des flux de trésorerie] ainsi que par le remboursement de la dette jusqu’en 2024 », observe l’agence de notation, qui s’attend à ce que cette tendance se poursuive à mesure que le papier commercial en circulation sera remboursé.

Pour ce qui est de l’avenir, Morningstar DBRS s’attend maintenant à ce que TMX atteigne son niveau d’endettement cible plus rapidement que prévu.

« Étant donné le niveau élevé de la cote de crédit de TMX, il est peu probable que la cote de crédit soit révisée à la hausse, surtout si l’on tient compte de la nature acquisitive du groupe », commente l’agence de notation dans une note de recherche.

À l’heure actuelle, les cotes de crédit de la société boursière sont soutenues par sa « solide franchise avec des positions de premier plan sur le marché national dans un ensemble diversifié d’activités, y compris les bourses et les chambres de compensation », précise Morningstar DBRS.

« Le groupe a développé avec succès ses activités de données et d’analyse, qui constituent une importante source de revenus récurrents, ce qui a permis de générer de solides bénéfices malgré un environnement d’exploitation toujours difficile pour certains secteurs d’activité de TMX », continue l’agence de notation.

En 2024, les bénéfices de TMX ont augmenté de 16 %, les revenus ayant augmenté de 22 %, et la société a continué à se diversifier. Environ la moitié de ses revenus proviennent maintenant de l’extérieur du Canada, comparativement à 41 % en 2023, a noté Morningstar DBRS. De plus, TMX a connu une forte croissance dans ses activités de données, ainsi que dans ses activités de négociation et de compensation de valeurs mobilières. Toutefois, les revenus provenant de ses activités de formation de capital n’ont augmenté que de 2 %, « les conditions macroéconomiques demeurant difficiles pour la mobilisation de capitaux ».

En outre, Morningstar DBRS souligne que TMX possède de solides capacités de gestion des risques et une bonne gouvernance.

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Une guerre commerciale nuirait aux banques canadiennes https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/une-guerre-commerciale-nuirait-aux-banques-canadiennes/ Thu, 20 Feb 2025 12:32:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105585 Les retombées économiques pèseraient sur la qualité du crédit des banques.

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Si une guerre commerciale entre le Canada et les États-Unis se matérialise cette année, les banques canadiennes en pâtiront, car un choc économique se traduit par une baisse de la qualité du crédit, selon Morningstar DBRS.

Dans un nouveau rapport, l’agence de notation a examiné les conséquences possibles pour le secteur bancaire canadien d’une guerre commerciale, qui torpillerait les perspectives de croissance économique généralement positives pour l’Amérique du Nord.

« Si le plan tarifaire initial était mis en œuvre, les perspectives macroéconomiques de l’Amérique du Nord, en particulier celles du Canada, se détérioreraient considérablement, ce qui aurait des répercussions négatives évidentes sur le secteur bancaire canadien », indique l’agence.

Notamment, une guerre commerciale pourrait faire entrer le Canada en récession cette année, entraînant une hausse du chômage et compliquant la situation de la politique monétaire, car les tarifs douaniers perturberaient les chaînes d’approvisionnement et alimenteraient l’inflation, en plus de ralentir la croissance économique.

Dans un contexte économique plus faible, la qualité des actifs des banques se détériorerait et les prêts aux secteurs les plus durement touchés par les droits de douane (tels que le secteur automobile, l’industrie minière et l’industrie manufacturière) en souffriraient probablement aussi.

« Bien que la croissance des revenus et des prêts soit confrontée à des vents contraires dans un tel scénario, nous pensons que l’impact le plus important se ferait sentir sur la qualité du crédit », commente Morningstar DBRS, les banques devant faire face à une augmentation des défauts de paiement, des pertes sur prêts et des provisions de crédit.

« Toutes les six grandes banques canadiennes seraient affectées par un scénario de guerre tarifaire. Cela dit, les répercussions sur certains secteurs et sur certains portefeuilles de prêts affecteraient les banques de différentes manières ». Les petites banques et les coopératives de crédit sont également plus vulnérables, étant donné qu’elles sont généralement moins diversifiées et qu’elles sont fortement exposées à des actifs plus risqués, tels que l’immobilier commercial.

Malgré les conséquences négatives d’une éventuelle guerre commerciale pour les banques, le secteur est généralement « bien positionné » pour faire face à un ralentissement, « avec des liquidités adéquates, un financement stable et des niveaux de capital sains », selon le rapport.

En outre, les régulateurs bancaires ont une certaine capacité à soutenir les banques en période de stress, par exemple en réduisant les exigences en matière de coussin de capital, ce qui permettrait aux six grandes banques « de continuer à prêter aux ménages et aux entreprises tout en absorbant les pertes potentielles ».

Morningstar DBRS note que le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) a réduit le coussin de stabilité intérieur (CSI) de 2,25 % à 1,0 % face à l’apparition de la pandémie au début de 2020 — et cette exigence est actuellement de 3,5 %.

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L’open banking est prometteur https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/lopen-banking-est-prometteur/ Fri, 07 Feb 2025 11:54:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105270 Mais cela prendra du temps.

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La promesse d’open banking a mis du temps à se concrétiser. Lorsqu’elle sera enfin mise en place au début de 2026, il faudra encore du temps pour transformer le secteur bancaire canadien, selon Morningstar DBRS.

Dans un nouveau rapport, l’agence de notation affirme que l’open banking, qui a été promis pour la première fois dans le budget fédéral en 2018, a le potentiel de stimuler la concurrence en abaissant les barrières à l’entrée, en particulier pour les petites banques, les coopératives de crédit et les fintechs.

L’open banking vise à faciliter le partage des données par les clients des banques, ce qui permet aux entreprises de développer plus facilement des produits et des services adaptés à leurs besoins.

« Nous nous attendons à ce que l’open banking aide les institutions financières à approfondir les relations avec les clients, l’une des principales stratégies de la banque de détail, en offrant des produits, des conseils et des solutions sur mesure pour les clients », commente Morningstar DBRS dans le rapport.

Toutefois, il faudra du temps pour que les services bancaires ouverts soient adoptés sur le marché canadien et, dans l’intervalle, les six grandes banques continueront de dominer le secteur.

Au Royaume-Uni, qui a été le leader mondial de l’open banking, le secteur de la fintech a connu une croissance régulière depuis l’introduction de l’open banking, mais « il a encore à peine entamé la part de marché des plus grandes banques », selon le rapport.

En outre, l’introduction de l’open banking soulève également des risques en matière de confidentialité et de sécurité des données, prévient Morningstar DBRS.

« Comme plus de 50 juridictions dans le monde ont déjà mis en œuvre une législation et des réglementations relatives à l’open banking, les meilleures pratiques et les études comparatives sont facilement disponibles et le Canada peut s’en inspirer », indique le rapport.

Lorsque le phénomène arrivera enfin au Canada, « l’open banking est susceptible de modifier lentement mais sûrement le paysage du secteur bancaire, en offrant des conditions de concurrence un peu plus équitables entre les grands et les petits acteurs, tout en ouvrant le secteur à de nouveaux entrants », selon l’étude.

En réduisant les avantages d’échelle dont jouissent actuellement les grandes banques, l’augmentation de la concurrence pourrait réduire les rendements relativement élevés générés par les grandes banques canadiennes par rapport à leurs rivales mondiales.

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Les résultats de Wall Street annoncent une année 2025 solide https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-resultats-de-wall-street-annoncent-une-annee-2025-solide/ Mon, 03 Feb 2025 12:12:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105197 Le pipeline de la banque d’investissement semble sain, l’activité de négociation devrait également en bénéficier.

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Wall Street a surpassé les attentes sur les marchés financiers au quatrième trimestre, ouvrant la voie à une année 2025 solide, affirme Morningstar DBRS.

Dans un rapport récent, l’agence de notation souligne que les grandes banques de Wall Street — JP Morgan Chase & Co, Bank of America Corp, Citigroup, Goldman Sachs Group et Morgan Stanley — ont dépassé les attentes pour leurs activités sur les marchés des capitaux dans leurs derniers résultats trimestriels, en raison d’un négoce toujours fort et d’un rebond de la banque d’investissement.

Pour le dernier trimestre, les revenus nets globaux des banques ont augmenté de 14 % d’une année sur l’autre et sont maintenant 37 % plus élevés que leurs niveaux d’avant la pandémie de 2019, relève Morningstar DBRS.

En moyenne, les revenus nets de la banque d’investissement ont augmenté de 35 % d’une année sur l’autre, reflétant la force sous-jacente, « en particulier dans la souscription d’actions, où les marchés boursiers plus élevés ont soutenu une forte émission de suivi et d’introduction en bourse », peut-on lire dans le rapport.

De même, les revenus nets des activités de vente et de négociation des banques ont fortement progressé, augmentant de 28 % d’une année sur l’autre pour les actions et de 27 % pour les titres à revenu fixe.

Les revenus des actions ont été soutenus par « la force des produits de trésorerie et des soldes moyens plus élevés dans le courtage de premier ordre », écrit Morningstar DBRS, tandis que les revenus des titres à revenu fixe ont été stimulés par la force des produits de crédit et des devises.

Pour chacune des banques, « les revenus nets ont atteint des niveaux record ou s’en sont approchés », déclare Morningstar DBRS.

En ce qui concerne l’avenir, la banque d’investissement devrait rester forte en 2025 grâce à un optimisme économique croissant, selon le rapport.

« En effet, les carnets de commandes se sont améliorés séquentiellement et restent robustes, en particulier dans le domaine des [fusions et acquisitions], où les pipelines ont atteint leur plus haut niveau en près de dix ans », note Morningstar DBRS.

« Comme toujours, les revenus de négociation sont un joker, mais le potentiel d’opportunités de négociation de suivi résultant de l’augmentation de l’activité de banque d’investissement serait probablement bénéfique pour les résultats », ajoute le rapport.

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Les bénéfices des six grandes banques devraient augmenter en 2025 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-benefices-des-six-grandes-banques-devraient-augmenter-en-2025/ Fri, 10 Jan 2025 11:45:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104868 Selon DBRS.

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Avec la reprise attendue de la croissance économique et les nouvelles baisses de taux d’intérêt à venir, les perspectives pour les six grandes banques sont favorables, mais les risques sont fortement orientés à la baisse, prévient Morningstar DBRS.

Dans un nouveau rapport, l’agence de notation a déclaré que les perspectives économiques pour l’Amérique du Nord sont « généralement positives », ce qui devrait soutenir l’amélioration des bénéfices des six grandes banques au cours de l’exercice 2025.

« Nous prévoyons une croissance modeste du PIB au Canada, de 1,1 % en 2024, qui atteindra 1,8 % en 2025 et 1,9 % en 2026 », indique l’agence.

Et, comme les pressions inflationnistes s’atténuent au Canada, permettant une politique monétaire plus souple, cela devrait réduire la pression financière sur les ménages fortement endettés et améliorer les conditions de crédit.

En retour, les bénéfices des banques devraient bénéficier de la modération des provisions pour pertes de crédit au cours de l’exercice 2025, a déclaré DBRS.

« L’environnement de taux d’intérêt plus bas à l’approche de l’exercice 2025 apportera un certain soulagement en ce qui concerne les coûts du service de la dette, atténuant certaines inquiétudes liées aux prêts immobiliers garantis et aux risques hypothécaires ainsi qu’aux risques de crédit de gros », a déclaré l’agence.

L’agence de notation a ajouté qu’elle s’attendait également à ce que les banques génèrent une croissance progressive de leurs revenus au cours de l’année à venir.

« Nous prévoyons une croissance des activités de souscription et de conseil sur les marchés de capitaux, bien que la croissance des revenus de commissions provenant du négoce et de la gestion de patrimoine puisse être plus modérée après les bons résultats de [l’exercice] 2024 », a-t-elle noté.

Toutefois, l’incertitude politique accrue et les vents contraires géopolitiques pourraient mettre en péril le tableau économique positif et les perspectives d’amélioration des bénéfices des banques.

En particulier, les changements potentiels dans la politique commerciale des États-Unis et les risques posés par les conflits régionaux représentent des menaces potentielles pour les perspectives autrement améliorées, a noté le rapport.

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La Banque du Canada devance la Fed https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-banque-du-canada-devance-la-fed/ Thu, 19 Dec 2024 13:02:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104654 Les menaces tarifaires assombrissent des perspectives nord-américaines par ailleurs positives.

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Grâce à la surperformance de l’économie américaine et l’amélioration de la croissance au Canada en 2025, les perspectives pour l’année à venir sont généralement positives. La principale incertitude réside cependant dans le risque de perturbations commerciales liées à la menace de tarifs douaniers élevés aux États-Unis, selon les dernières prévisions de Morningstar DBRS.

À l’aube de la nouvelle année, la croissance américaine continue de surprendre à la hausse, en grande partie grâce à la forte consommation des ménages, et Morningstar DBRS estime que ces tendances se maintiendront.

« Nous nous attendons à ce que la dynamique économique se prolonge jusqu’en 2025, principalement parce que les fondamentaux pour les consommateurs semblent solides », affirme Morningstar DBRS dans ses prévisions actualisées pour l’Amérique du Nord.

« Un marché du travail sain l’année prochaine devrait générer une croissance régulière des salaires. Les coûts du service de la dette des ménages restent proches de leurs plus bas niveaux historiques et l’assouplissement de la politique monétaire devrait soutenir l’expansion du crédit », continue l’agence, ajoutant que la vigueur des marchés boursiers a également renforcé les bilans des ménages.

« Les perspectives d’investissement des entreprises sont également positives, car les sociétés augmenteront probablement leurs dépenses d’équipement après l’explosion de la construction d’usines liées à l’industrie manufacturière au cours des trois dernières années », souligne Morningstar DBRS.

L’agence note que le FMI prévoit que le Canada enregistrera une croissance du PIB de 1,3 % cette année, contre 2,8 % pour les États-Unis.

« Toutefois, la croissance canadienne devrait progressivement s’accélérer l’année prochaine », avance l’agence de notation, grâce aux mesures de relance budgétaire, telles que les allègements fiscaux et les chèques de relance du gouvernement, ainsi qu’à l’assouplissement de la politique monétaire.

« La baisse des coûts d’emprunt et l’assouplissement des règles hypothécaires pourraient stimuler l’activité liée au logement. En outre, les consommateurs canadiens sont en position de force pour dépenser, car le taux d’épargne des particuliers est élevé et les bilans des ménages sont solides », commente Morningstar DBRS.

Le FMI prévoit une croissance de 2,4 % pour le Canada en 2025, continue l’agence, ajoutant qu’elle considère cette prévision comme « légèrement optimiste en raison de l’incertitude croissante de la politique commerciale mondiale qui pourrait avoir un effet paralysant sur l’investissement à court terme ».

En effet, la perspective de tarifs douaniers plus élevés est « le plus grand risque pour ce qui est une perspective de croissance généralement positive en 2025 », selon Morningstar DBRS.

La menace d’un droit de douane de 25 % sur toutes les importations américaines en provenance du Canada et du Mexique « constituerait un choc négatif important pour les trois économies, endommageant les chaînes d’approvisionnement transfrontalières, augmentant les prix pour les consommateurs et affaiblissant la rentabilité des entreprises », selon le rapport. « L’impact serait encore plus important si le Canada et le Mexique ripostaient en imposant des droits de douane sur les exportations américaines. »

Compte tenu de l’impact très négatif d’une telle mesure, Morningstar DBRS estime qu’il est peu probable que cela se produise.

« La menace peut possiblement être considérée comme un geste d’ouverture de la part de la future administration américaine dans le cadre de la révision prochaine de l’accord de libre-échange entre les États-Unis, le Mexique et le Canada, qui est prévue pour 2026 », suggère l’agence de notation.

Elle estime ainsi plus probable que les États-Unis augmentent les droits de douane sur les importations en provenance de Chine en 2025 et qu’ils procèdent à des augmentations ciblées des droits de douane sur les importations en provenance d’autres partenaires commerciaux importants, y compris le Canada.

« L’impact macroéconomique d’un tel scénario pour les États-Unis et le Canada serait probablement modeste en 2025, caractérisé par une inflation légèrement plus élevée et une croissance légèrement plus faible qu’autrement. L’impact pourrait s’intensifier en 2026 et 2027 si des droits de douane supplémentaires sont mis en œuvre », affirme l’agence, tout en précisant qu’elle n’a qu’une confiance relativement faible dans ses attentes concernant la politique commerciale des États-Unis.

« Les changements de politique fiscale et d’immigration pourraient finir par être des caractéristiques déterminantes du second mandat du président élu Donald Trump, mais l’impact économique de ces changements de politique ne devrait pas se faire sentir avant 2026 », prédit l’agence.

Dans ce contexte, Morningstar DBRS s’attend à ce que les politiques monétaires du Canada et des États-Unis divergent davantage en 2025.

La Banque du Canada a déjà réduit ses taux plus fortement que la Réserve fédérale américaine, et DBRS s’attend « à ce que le rythme d’assouplissement des deux banques centrales diffère en 2025 en raison des conditions économiques différentes dans les deux pays. »

« Aux États-Unis, la dynamique de croissance solide et l’inflation supérieure à l’objectif impliquent qu’il n’y a pas d’urgence à assouplir la politique monétaire. En revanche, le Canada est confronté à un écart de production négatif et à une dynamique d’inflation bénigne. »

Par conséquent, l’agence de notation s’attend à ce que la Réserve fédérale américaine (Fed) réduise ses taux de seulement 75 à 100 points de base par rapport à la fourchette actuelle de 4,5 % à 4,75 % d’ici la fin de 2025, laissant la politique monétaire en territoire restrictif jusqu’en 2026. La Banque du Canada devrait quant à elle passer en territoire neutre au cours du premier semestre 2025.

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Les banques américaines vont bénéficier d’une réglementation plus souple https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-banques-americaines-vont-beneficier-dune-reglementation-plus-souple/ Tue, 19 Nov 2024 12:07:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104089 Mais l’impact à long terme serait limité, selon DBRS Morningstar.

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Les résultats des élections américaines ont des implications pour le secteur bancaire américain, principalement en raison de la perspective d’une réglementation plus légère, affirme Morningstar DBRS.

Dans un nouveau rapport, l’agence de notation indique qu’elle ne voit pas d’impact immédiat sur le crédit du secteur en raison du résultat des élections.

« Alors que les résultats des élections américaines laissent entrevoir des perspectives de baisse de l’impôt sur les sociétés et de déréglementation, nous ne nous attendons pas à ce que les fondamentaux du crédit bancaire soient significativement impactés, conformément à notre opinion après l’élection de 2016 », signale le rapport.

Au cours de l’année écoulée, le secteur et les régulateurs se sont déjà affrontés au sujet de la mise en œuvre de la version finale des réformes mondiales des fonds propres, connues sous le nom de règles de fin de cycle de Bâle III aux États-Unis, ce qui a eu pour effet de tempérer les exigences des régulateurs.

Aujourd’hui, la perspective de régulateurs plus favorables aux banques pourrait entraîner un nouvel affaiblissement, ou un retard, de ces exigences finales en matière de fonds propres, selon DBRS Morningstar.

« Cependant, ces changements auraient probablement un impact plus significatif sur les banques régionales, tandis que les grandes banques mondiales d’importance systémique seraient probablement moins affectées », analyse l’agence – notant que la politique réglementaire sous l’administration Trump précédente a principalement bénéficié aux petites banques, et n’a aidé que marginalement les grandes banques mondiales.

« Tout changement attendra probablement la nouvelle direction de l’Office of the Comptroller of the Currency en 2025, et le travail associé aux règles révisées sera probablement mis en pause avant que la proposition ne soit soumise à une nouvelle période de consultation publique », avance l’agence.

De même, le pouvoir du Consumer Financial Protection Bureau pourrait être fortement réduit sous la direction d’un nouveau responsable.

« Toutefois, Donald Trump a fait campagne sur le plafonnement des taux d’intérêt des cartes de crédit à 10 %, ce qui aurait un impact significatif sur le secteur, si cette mesure était adoptée », tempère l’agence.

Enfin, l’environnement réglementaire pourrait être plus propice aux fusions et acquisitions sous le nouveau régime, selon le rapport.

« Le paysage des fusions et acquisitions pour les banques pourrait également bénéficier de délais d’approbation plus courts, ce qui pourrait accélérer les tendances de consolidation », prévoit le rapport, ajoutant que les conditions pour les transactions commencent déjà à s’améliorer « avec un environnement de taux d’intérêt plus favorable et des mesures de qualité des actifs stables, ainsi qu’une meilleure visibilité sur les exigences en matière de capital ».

Les divisions de fusions et d’acquisitions des banques pourraient également bénéficier d’une augmentation de l’activité de leurs clients.

Plus généralement, la perspective d’une forte augmentation des droits de douane, susceptible d’affecter négativement le commerce mondial et la croissance économique, entraînerait également des répercussions sur le secteur bancaire.

« L’impact des droits de douane potentiels sur certains secteurs du portefeuille de prêts des banques ou sur les chaînes d’approvisionnement des clients reste une inconnue, indique le rapport. Nous pensons que la prochaine administration augmentera les droits de douane, mais principalement de manière ciblée. Cependant, l’imposition de tarifs généralisés pourrait avoir un impact négatif sur de nombreux secteurs et augmenter les pressions inflationnistes. »

Dans un rapport distinct, DBRS Morningstar concluait que l’incertitude quant à la réalité de la future politique commerciale des États-Unis pourrait freiner l’investissement à court terme. En fin de compte, elle s’attend à ce que la nouvelle administration menace d’augmenter les droits de douane afin d’obtenir des concessions de la part des partenaires commerciaux des États-Unis.

« Le coût économique de la posture protectionniste pourrait dissuader l’administration Trump d’une application généralisée et agressive des droits de douane », estime l’agence de notation.

Une réglementation plus favorable à l’industrie pourrait également favoriser l’industrie de l’énergie avec des normes d’émission des véhicules plus faibles, l’ouverture de plus de terres fédérales pour le forage et des approbations plus faciles pour l’infrastructure énergétique, ajoute le rapport.

« Cependant, même avec un contrôle unifié des républicains, nous prévoyons que la majeure partie de la législation climatique du président Biden – la loi sur la réduction de l’inflation – demeurera en place, car de nombreux législateurs républicains soutiennent certains aspects de cette législation, tels que les incitations à la fabrication de batteries, le traitement des minéraux critiques et le développement de l’énergie nucléaire. »

Quant aux réductions d’impôts qui doivent expirer à la fin de 2025, celles-ci seront probablement prolongées, prédit DBRS Morningstar.

« Si les Républicains remportent la Chambre des représentants, nous pourrions même assister à de nouvelles réductions d’impôts, y compris une baisse du taux d’imposition des sociétés. Néanmoins, les législateurs risquent de se montrer réticents face à certaines des propositions de réduction d’impôts faites par Donald Trump pendant la campagne, telles que l’exonération fiscale des revenus de la sécurité sociale », estime le rapport.

Et, bien que les Républicains aient repris le contrôle du Sénat, ils seront limités, car leur majorité reste en deçà du seuil nécessaire pour vaincre les obstructions, de sorte que « la composition du Congrès continuera d’agir comme une contrainte sur la politique républicaine ».

À ce stade, l’impact économique global des résultats de l’élection et ses implications pour la politique fédérale au cours des deux prochaines années « semblent neutres pour la croissance et pourraient être légèrement inflationnistes, bien que l’impact cumulatif dépende des détails de la politique », selon le rapport.

« Les perspectives budgétaires et la tolérance du marché à l’égard de déficits plus élevés pourraient constituer un défi pour la prochaine administration », ajoute le rapport.

« Le déficit budgétaire américain reste une source d’inquiétude et la prolongation des réductions d’impôts l’aggravera. Si les décideurs politiques ne sont pas disposés à s’attaquer au déséquilibre budgétaire important et croissant du gouvernement, les indicateurs de la dette publique continueront à se détériorer à moyen terme et finiront par affaiblir les perspectives de croissance du pays et sa résistance aux chocs », conclut le rapport.

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La baisse des taux n’aidera pas encore les marges des banques https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-baisse-des-taux-naidera-pas-encore-les-marges-des-banques/ Thu, 03 Oct 2024 11:27:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103262 Mais le coût des dépôts va diminuer.

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Les baisses de taux de la Banque du Canada entraîneront une diminution du coût des dépôts, mais cela ne profitera pas aux marges d’intérêt nettes des banques à court terme, selon Morningstar DBRS.

Dans un rapport publié le 27 septembre, l’agence de notation indique que le cycle de hausse des taux, qui a augmenté les coûts de financement des banques, a entraîné un resserrement des marges pour les principaux preneurs de dépôts, à savoir les six grandes banques canadiennes et le Mouvement Desjardins.

Plus précisément, la marge nette d’intérêt moyenne a diminué de quatre points de base au cours de l’exercice 2023, pour atteindre 1,79 %, car les coûts de dépôt plus élevés ont plus que compensé les rendements plus élevés des actifs, a indiqué l’agence de notation.

Cependant, le récent changement de cap de la banque centrale ne signifie pas un retour rapide à des marges plus saines, prévient le rapport.

Alors que la baisse des taux « devrait contribuer à réduire la pression sur les coûts de financement », DBRS Morningstar ne s’attend pas à ce que « la première vague de réduction des taux d’intérêt ait immédiatement un effet significatif sur les coûts des dépôts, étant donné que la plupart des déposants à terme fixe resteront bloqués à des taux d’intérêt plus élevés pendant un certain temps ».

En outre, même si la baisse des taux d’intérêt devrait entraîner une augmentation des prêts, DBRS Morningstar souligne que « les prêts sont généralement réévalués plus rapidement que les dépôts, ce qui pourrait exercer une certaine pression à la baisse sur l’expansion [des marges] à court terme ».

DBRS Morningstar prévoit donc que les marges se stabiliseront au cours de l’exercice 2025 et qu’elles augmenteront progressivement à moyen terme. L’agence de notation s’attend à ce que les prêts « soient probablement réévalués à des taux d’intérêt encore plus élevés », soulignant les prêts hypothécaires résidentiels en particulier, « dont beaucoup ont été accordés à des taux d’intérêt bas ».

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