MNP Ltd. – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 15 Feb 2022 14:16:05 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png MNP Ltd. – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les entreprises québécoises sous estiment le risque de fraude https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-entreprises-quebecoises-sous-estiment-le-risque-de-fraude/ Tue, 15 Feb 2022 14:16:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=85206 Prévient la firme comptable MNP.

L’article Les entreprises québécoises sous estiment le risque de fraude est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Personne n’est à l’abri d’une fraude financière. Or, les entreprises québécoises sous-estiment ce risque, prévient la firme comptable MNP.

Dans les entreprises, les propriétaires et les cadres supérieurs sont 80 % à croire que le risque de fraude financière au sein de leur entreprise est de très faible à modéré, selon un sondage réalisé auprès de 250 entreprises de plus de 25 employés au Québec.

Cette confiance procure un « faux sentiment de sécurité, prévient Corey Anne Bloom, chef d’équipe pour la région de l’Est du Canada au Service d’enquêtes et de juricomptabilité chez MNP. Les entrepreneurs et les entreprises au Québec ne comprennent pas le risque de fraude, constate l’associée. Ils ne sont vraiment pas au courant de ces risques-là. »

À tort, les gens ont tendance à penser que la fraude est un problème qui touche les autres, ajoute Corey Anne Bloom. « Tout le monde pense que c’est ailleurs: « ce n’est pas chez nous ». Ils pensent que c’est pire chez le concurrent. Même à l’intérieur d’une même entreprise, on entend parfois que c’est pire dans une autre ligne de service. »

Dans les PME où l’on adopte souvent un esprit « familial » dans les relations avec les employés, les propriétaires et les employés baissent parfois leur garde. « Les propriétaires ne veulent pas mettre en place des procédures ou des contrôles, parce qu’ils craignent que l’équipe ne se sente pas comme une grande famille. Ce n’est vraiment pas le cas. Les contrôles antifraude, c’est là non seulement pour protéger la compagnie, mais aussi les employés. »

Une entreprise sur cinq dit avoir été victime de fraude financière, mais l’ampleur du problème est plus grande, croit la juricomptable. D’ailleurs, 21 % des répondants au sondage ne savaient tout simplement pas si une fraude avait eu lieu ou non au sein de leur entreprise.

Fait surprenant, 8 % des entreprises victimes d’une fraude disaient n’avoir rien fait après l’avoir appris. Ce chiffre démontre que plusieurs entreprises sont mal outillées pour comprendre leur facteur de vulnérabilité et déterminer la marche à suivre pour réduire les risques.

La formation est un bon moyen pour réduire les risques de fraude, dit Corey Anne Bloom. Elle recommande également aux employeurs de vérifier les antécédents des employés embauchés. Pour les PME qui n’ont pas les moyens d’évaluer tout leur risque de fraude, viser les systèmes les plus critiques, comme celui de la paie, pourrait être une solution de rechange.

En entrevue, son collègue Simon Gaudreau, directeur en juricomptabilité chez MNP, donne quelques exemples de détournement de fonds faits par le biais du système de paie. Il raconte avoir vu des employés se créer de faux profils dans le système de paie pour recevoir un deuxième paiement. D’autres fraudes ont été détectées du côté des demandes de paiement des heures supplémentaires, qui n’avaient pas été vérifiées. Il dit avoir vu dernièrement des cas où les employés s’étaient fait payer plus de 24 heures pour une même journée.

La pandémie a empiré les choses

Bien des entreprises ignorent également que la pandémie et l’adoption massive du télétravail peuvent les avoir rendues plus vulnérables à une fraude. Plus de la moitié des organisations ont découvert plus de fraudes que d’habitudes depuis le début de la pandémie, selon une autre étude de l’Association of certified fraud examiners (ACFE). Or, au sein des entreprises québécoises, 73 % des répondants estiment que le risque serait le même, ou même qu’il aurait diminué, selon le sondage de MNP.

L’adoption du télétravail a ouvert de nouvelles brèches, notamment avec la signature numérique. « Ça apporte plus de risque de fausse signature ou de contrat signé par la mauvaise personne », explique Simon Gaudreau.

Au début de la pandémie, des entreprises ont été contraintes de remercier une partie de leurs employés, rappelle Corey Anne Bloom. Or, ces employés effectuaient parfois des tâches de contrôle antifraude, qui « sont tombées entre deux chaises ». L’attention des dirigeants a d’ailleurs été monopolisée par la pandémie et les mesures nécessaires pour assurer la survie de l’entreprise et la sécurité des employés. « Il y a beaucoup de choses qui sont devenues prioritaires et les plans antifraude, ça a été mis en arrière quelque part. »

Les entreprises gagneraient à remettre la lutte antifraude à l’ordre du jour. En moyenne, les pertes liées à la fraude représenteraient 5 % des revenus d’une entreprise, selon des estimations de l’ACFE. « Ça vaut la peine de s’informer, de faire de la formation et de comprendre vos risques de fraudes », conseille Corey Anne Bloom.

L’article Les entreprises québécoises sous estiment le risque de fraude est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Plus de Canadiens inquiets à propos de leurs dettes  https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/plus-de-canadiens-inquiets-a-propos-de-leurs-dettes/ Thu, 20 Jan 2022 13:07:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=84731 La moitié des ménages peinent à joindre les deux bouts à la fin du mois. 

L’article Plus de Canadiens inquiets à propos de leurs dettes  est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La pandémie, l’inflation et les faibles taux d’intérêt ont fait mal aux finances des ménages et les ont conduits à recourir davantage au crédit en 2021. Résultat, leur confiance au sujet de leurs finances personnelles et de leur capacité à rembourser leurs dettes est à son plus bas, selon MNP.

L’indice des dettes à la consommation produit par le cabinet d’insolvabilité, à partir de données compilées chaque trimestre par Ipsos, affiche un recul de sept points, le pointage le plus bas depuis sa création.

Selon MNP, un plus grand nombre de ménages doutent d’arriver à joindre les deux bouts cette année (55 %, en hausse de 5 points de pourcentage). Ils sont également davantage préoccupés par leur niveau d’endettement (43 %, en hausse de 5 points). Et moins de trois répondants sur dix croient pouvoir tenir le coup sans s’endetter davantage.

Au total, 16 % des répondants estiment que leur endettement est pire aujourd’hui qu’il y a un an, une hausse de quatre points de pourcentage depuis septembre dernier. Les faibles taux d’intérêt sont cités comme des incitatifs à dépenser plus chez six répondants sur dix.

Une dette de plus en plus inquiétante

« La dette des ménages devient de plus en plus inquiétante. Généralement, les Canadiens sont un peu moins optimistes à l’égard de leurs finances lorsque les factures des Fêtes arrivent, mais cette année, leur insécurité est encore plus grande, probablement en raison du variant Omicron et de la lassitude attribuable à la pandémie, mais aussi de la montée de l’inflation et de la hausse potentielle des taux d’intérêt cette année », commente Grant Bazian, président de MNP.

Vous risquez donc de voir le sentiment d’insécurité financière augmenter chez vos clients. Selon MNP davantage de ménages se disent inquiets de leur situation financière au cours des cinq prochaines années, et un plus grand nombre d’entre eux croient qu’ils seront davantage endettés.

Tout événement imprévu est susceptible de mettre à risque ce fragile équilibre financier. Une dépense imprévue, une perte d’emploi, d’une diminution du nombre d’heures de travail, une maladie, un décès, un divorce ou une séparation sont autant d’épées de Damoclès qui renforcent le stress et l’anxiété financière chez les clients.

Mauvaises habitudes financières 

Dans ce contexte, il est devenu plus difficile pour bon nombre d’entre eux d’économiser et ils ont tendance à développer davantage de mauvaises habitudes financières, comme :

  • régler le montant minimum sur leur carte de crédit,
  • emprunter des sommes qu’ils peineront à rembourser;
  • ou se laisser tenter par des aubaines.

Les clients auront donc besoin plus que jamais de conseils pour mieux maîtriser leur situation financière en 2022. Vous pouvez leur suggérer plusieurs solutions, comme revoir leur budget ou effectuer des remboursements automatiques sur leurs cartes de crédit.

« L’aide d’un professionnel en insolvabilité peut également s’avérer utile, car gérer le fardeau de l’endettement seul peut créer un sentiment d’isolement très fort. Il ne faut pas hésiter à demander de l’aide dès les premiers signes de difficulté », soutient Grant Bazian.

Dans tous les cas, un dialogue franc et ouvert avec les clients s’impose en amont, afin de repérer les risques éventuels et mettre une stratégie en place avant que les problèmes financiers surgissent.

L’article Plus de Canadiens inquiets à propos de leurs dettes  est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La confiance financière des clients peut-elle durer ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-confiance-financiere-des-clients-peut-elle-durer/ Tue, 28 Jul 2020 12:10:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=67843 Les recherches montrent que les clients sont optimistes mais vulnérables.

L’article La confiance financière des clients peut-elle durer ? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La confiance des Canadiens dans leurs finances est en hausse, mais ils pourraient avoir besoin d’aide pour établir un meilleur contrôle financier, selon de nouvelles recherches.

La confiance financière est en hausse, selon la mise à jour de mi-année de l’indice annuel IG de confiance financière, publiée le 21 juillet. L’indice suit la confiance financière globale des Canadiens sur la base de six facteurs d’enquête, tels que la capacité à rembourser les cartes de crédit chaque mois et le sentiment d’être sur la bonne voie pour atteindre ses objectifs financiers.

Les réponses ont été mesurées sur une échelle de cinq points d’accord (allant de « tout à fait d’accord » à « tout à fait en désaccord ») et ajustées sur une échelle de zéro à 100.

La confiance financière a augmenté de quatre points dans le sondage de mai par rapport à novembre 2019, passant de 56 à 60. Depuis le résultat de l’indice inaugural en novembre 2018, la confiance a augmenté d’un point.

En particulier, les Canadiens ont déclaré se sentir plus optimistes et confiants quant à la sécurisation de leur avenir financier (en hausse de quatre points par rapport à 2019), à la prise de bonnes décisions financières (en hausse de cinq points) et à la réalisation des objectifs financiers (en hausse de cinq points).

Les résultats positifs peuvent être le fruit d’un choix du moment, l’enquête ayant été menée après la montée initiale de l’anxiété et les pertes d’emploi résultant de la COVID-19, a déclaré IG Gestion de patrimoine dans un communiqué.

L’enquête a également révélé que ceux qui font appel à des conseillers financiers sont plus susceptibles d’avoir un sentiment de confiance financière plus fort que ceux qui n’en ont pas (avec des indices de 66 contre 56, respectivement).

Une enquête distincte de la société de faillite MNP Ltd, menée en juin et publiée lundi, a également révélé que les Canadiens avaient une vision optimiste de leurs finances.

Près des deux tiers des personnes interrogées (61 %) ont déclaré qu’elles étaient sûres de pouvoir faire face à leurs frais de subsistance pendant un an sans s’endetter davantage. En outre, les répondants avaient 148 $ de plus à la fin du mois après avoir payé leurs factures que début mars.

L’enquête de MNP a également révélé que la proportion de Canadiens qui ont déclaré être à 200 $ ou moins de l’insolvabilité financière à la fin du mois a diminué de sept points depuis début mars, pour atteindre 43 %.

Cependant, avec l’ampleur de la COVID-19 et de ses impacts économiques, les faillites pourraient augmenter dans les mois à venir.

« Au mieux, nous verrons probablement ces chiffres revenir rapidement à la base de référence alors que les subventions fédérales et les fonds de relance se tarissent, que les créanciers commencent à récupérer les paiements différés et que les consommateurs retrouvent les niveaux de dépenses d’avant la pandémie », commente Grant Bazian, président de MNP, dans un communiqué.

L’indice IG a révélé que, malgré l’optimisme financier, les Canadiens ont ressenti une nette perte de contrôle.

Moins d’un quart (23 %) des personnes interrogées dans le cadre de l’enquête sur l’IG s’attendent à ce que leur situation financière personnelle « s’améliore sensiblement » ou « s’améliore quelque peu », contre 31 % l’année dernière.

Dans le communiqué, Jeff Carney, président et chef de la direction de IG Gestion de patrimoine et de la Financière IGM, a suggéré des mesures pour que les Canadiens aient un plus grand sentiment de contrôle, notamment la création d’un plan financier, l’alignement des risques et des investissements, la création d’un budget et l’établissement d’un fonds pour les mauvais jours.

Pour l’indice annuel IG de confiance financière, Ipsos a mené un sondage en ligne du 15 au 20 mai 2020, auprès d’un échantillon de 2 605 répondants à travers le Canada. L’échantillon a été pondéré pour s’assurer qu’il était représentatif des données du recensement de Statscan. Les répondants n’ont pas été choisis au hasard, de sorte que le sondage ne comporte aucune marge d’erreur. Au lieu de cela, l’intervalle de crédibilité pour l’enquête auprès de 2 605 répondants est de ±2,3 points de pourcentage, 19 fois sur 20. L’indice fait partie du programme communautaire d’IG Gestion de patrimoine qui vise à renforcer la confiance des Canadiens dans le domaine financier.

Pour le sondage de MNP, Ipsos a mené un sondage en ligne du 1er au 2 juin 2020, en utilisant un échantillon de 2 001 Canadiens âgés de 18 ans et plus. L’échantillon a été pondéré pour s’assurer qu’il était représentatif des données du recensement de Statscan. L’erreur de crédibilité est de ±2,5 points de pourcentage, 19 fois sur 20.

L’article La confiance financière des clients peut-elle durer ? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>