Manulife – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 22 Nov 2022 13:06:14 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Manulife – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Grand championnat canadien ESG https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/grand-championnat-canadien-esg/ Tue, 22 Nov 2022 13:06:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=90506 Sept firmes de gestion se partagent des actifs de 104,5 M $.

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La première édition du Grand championnat canadien ESG a annoncé le 10 novembre dernier les sept firmes de gestion d’actifs qui se partageront un mandat d’investissement de 104,5 millions de dollars (M$). Inspiré des Olympiques ESG du Royaume-Uni, le championnat a été l’occasion d’analyser les principales tendances et les meilleures pratiques d’investissement ESG.

En première place, la montréalaise Alphafixe se voit confier un mandat de 38 M$, suivi de Jarislowsky Fraser (25 M$), Manulife (15 M$), PH&N (13,5 M$), UBS et Shroeders (ex-aequo : 5 M$) et Rally Assets (3 M$). Soixante candidatures ont été soumises parmi lesquelles 11 finalistes se sont mesurés dans un événement public en mai 2022 dans un format rappelant l’émission Dans l’œil du dragon, et parmi lesquels les sept gagnants ont été retenus.

Les fonds invités à participer au concours se répartissaient en trois catégories : actions cotées et titres à revenu fixe, représentant 61% des soumissions; alternatifs (immobilier, infrastructure, fonds spéculatifs, etc.), pour 27% des soumissions; multi-actifs, pour 12%. Le changement climatique et l’équité, la diversité et l’inclusion sont les sujets ESG qui ont été explicitement évalués étant donné leur nature systémique globale.

Pour la phase finale du championnat, l’évaluation des dossiers a été réalisée par les firmes Millani Inc. et Normandin Beaudry de même que par les neuf investisseurs institutionnels. Les lauréats ont été récompensés sur la base de la performance financière et ESG de leurs fonds et selon la mesure dans laquelle leur stratégie respectait les priorités d’investissement ESG des neuf investisseurs institutionnels.

L’événement a été organisé par neuf investisseurs institutionnels, parmi lesquels on compte la Fondation familiale Trottier, la Fondation McConnell, la Fondation du Grand Montréal et deux fiducies privées qui n’ont pas dévoilé leur nom. Il a été l’occasion de saluer un secteur ESG en pleine vigueur puisque, ce qui était une stratégie de niche il y a dix ans encore « est maintenant une stratégie d’investissement courante appliquée à plus de 60% des actifs sous gestion au Canada et à près de 40% du marché mondial, » peut-on lire dans l’étude qui a accompagné le championnat.

L’étude fait également ressortir deux grands chantiers en cours, mais qui restent à parfaire. D’une part, on constate un resserrement des règlementations pour réduire l’écoblanchiment et le marketing mensonger, un travail qui s’effectue autant en Europe qu’aux États-Unis et au Canada. D’autre part, la mise en place de définitions standardisées, d’exigences de divulgation obligatoire pour les entreprises, de normes de divulgation ESG pour les produits d’investissement restent à compléter.

« Nous voulions que le Grand championnat canadien ESG mette en évidence les meilleures pratiques dans le but d’améliorer la compétitivité des gestionnaires d’actifs, mais également d’identifier et corriger les lacunes à combler dans le secteur », a expliqué Éric St-Pierre, directeur général de la Fondation familiale Trottier et organisateur du Championnat.

Le championnat a été l’occasion de faire ressortir quelques points forts du secteur ESG canadien. En premier lieu, les systèmes internes de données et d’analyse ESG ne se contentent pas de s’appuyer sur des fournisseurs externes. Ensuite, compétences, expertise et formation se sont considérablement raffermis.

Aussi, les références à la rémunération et aux incitations à l’action ont été évoquées par un certain nombre de participants comme positives, mais il manquait les détails pour faire le lien avec l’impact sur les décisions d’investissement. Enfin, les petites entreprises d’investissement ont fourni des soumissions de haute qualité et sophistiquées malgré leurs ressources moindres.

Dans tout l’exercice, une seule faiblesse notable est ressortie, commente Daniel Simard, conseiller de la direction chez Aequo Services d’engagement actionnarial Inc. « De nombreuses firmes de gestion d’actifs ont développé des données et des systèmes de notation ESG en interne. Bien que cela démontre un certain niveau d’engagement, les outils développés en interne sont souvent une ‘boîte noire’ et compliquent ainsi la tâche des détenteurs d’actifs qui doivent valider la fiabilité du processus d’évaluation ESG. Une plus grande transparence est nécessaire. ».

Un peu à l’image de tout le secteur ESG, le championnat a été l’occasion de constater les manques d’objectifs, de processus et de priorités communs entre les neuf co-investisseurs. Néanmoins, ils ont convenu de deux points de repère pour garantir une certaine cohérence entre toutes les parties prenantes. a) Intégration ESG : considération explicite et systématique des

facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance dans le processus de décision d’investissement, de l’analyse de l’investissement aux activités de gérance. B) Impact : investissements réalisés dans l’intention de générer un impact social et/ou environnemental spécifique, positif et mesurable, parallèlement à un rendement financier.

On peut constater un autre manque au terme de l’exercice: aucun résultat de performance des fonds en lice et aucune description de leurs compositions et stratégies n’ont été présentés, non plus aucune comparaison de performance avec des fonds de format traditionnel. Un appel logé à ce sujet auprès d’Éric St-Pierre, de la Fondation familiale Trottier, est resté sans réponse.

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Karen Leggett rejoint Manulife https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/karen-leggett-rejoint-manulife/ Tue, 03 Mar 2020 12:24:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=64673 NOUVELLES DU MONDE – Karen Legget vient grossir les rangs de Manulife à titre de Directeur général du marketing et membre de l’équipe de direction.

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« Karen est une leader accomplie qui apporte une richesse d’expérience et nous sommes ravis qu’elle ait rejoint notre équipe gagnante », affirme Roy Gori, Président et directeur général de Manulife Toronto sur LinkedIn.

Karen Legget cumule plus de 30 ans d’expérience dans les services financiers. Elle a travaillé à Montréal, à Toronto, à Ottawa-Hull, à Winnipeg et à Vancouver, dans le domaine de l’assurance, puis dans le secteur bancaire.

Elle est entrée dans la profession au sein de Great-West Life, à Mississauga en Ontario où elle est restée près de 12 ans et a notamment occupé le poste de Directrice générale, Directrice nationale des agences Ontario et Atlantique.

Se sentant limitée dans les possibilités de développement à la Great-West, elle se joint à la division Assurance de la Banque Royale du Canada où elle est restée pendant 11 ans. Elle y travaille notamment en marketing et en gestion de produits. Elle a ainsi occupé le poste de Première vice-présidente, Cartes et Solutions de paiement.

Elle est débauchée de RBC en 2012 par Louis Vachon en personne. Le président et chef de la direction de la Banque Nationale la convainc de se joindre à la Banque Nationale, à Montréal, où elle travaillera pendant six ans et occupera notamment le titre de Chef de la direction Marketing et PVP à la direction, Développement corporatif.

Le dernier poste qu’elle a occupé est celui de Partenaire – conseil en services financiers EY à Ernst & Young Global Consulting Services à Toronto.

Karen Legget a fait ses études à l’Université de Concordia où elle a obtenu un Baccalauréat en commerce et a fait une maîtrise en administration des affaires pour cadres à l’Université de Western Ontario.

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