LSEG Data & Analytics – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 29 Aug 2025 11:24:50 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.2 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png LSEG Data & Analytics – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Économie : les dirigeants des banques adoptent une attitude prudente https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/economie-les-dirigeants-des-banques-adoptent-une-attitude-prudente/ Fri, 29 Aug 2025 11:24:50 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109346 Le pessimisme n’est pas encore de mise.

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Le ton était plus prudent que pessimiste cette semaine, alors que les dirigeants des six grandes banques canadiennes publiaient leurs résultats du troisième trimestre et évoquaient la probabilité que les troubles géopolitiques et les turbulences commerciales continuent d’obscurcir la situation dans les mois à venir.

« Les tensions commerciales mondiales pourraient entraîner un ralentissement de la croissance et une hausse de l’inflation dans de nombreux pays, dont le Canada et les États-Unis », a indiqué Victor Dodig, président et chef de la direction de la Banque CIBC, aux analystes lors d’une conférence téléphonique jeudi.

« Nous prévoyons que la baisse des taux d’intérêt contribuera à soutenir la croissance économique, tandis que la politique budgétaire offrira un soutien ciblé aux secteurs les plus touchés par les négociations commerciales », a-t-il ajouté.

La CIBC, dont les bénéfices trimestriels ont dépassé les 2 milliards de dollars (G$) et les attentes du marché, est bien positionnée pour résister à la volatilité, a ajouté Victor Dodig.

« Quel que soit le contexte macroéconomique, nous continuerons d’exécuter notre stratégie. Nous continuerons de soutenir nos clients. Nous continuerons de contrôler ce que nous contrôlons et de positionner la CIBC pour qu’elle maintienne sa solidité », a-t-il soutenu.

Il semble y avoir un sentiment partagé parmi les dirigeants de grandes banques : si l’optimisme prudent est justifié quant à l’économie, la prudence est de mise tant que l’avenir de l’accord commercial Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM) demeure incertain.

« Au début de l’année, mon indicateur d’incertitude était très élevé et il l’est aujourd’hui moins », a mentionné Darryl White, chef de la direction de BMO Groupe financier, lors d’une conférence téléphonique mardi, alors que sa banque annonçait une hausse de 25 % de son bénéfice net trimestriel, à 2,33 G$.

« Cela ne signifie pas qu’il n’y a pas d’incertitude », a-t-il nuancé.

Le président et chef de l’exploitation du Groupe Banque TD, Raymond Chun, a souligné jeudi que la dynamique du commerce mondial « reste fluide », avec un examen de l’ACEUM prévu l’année prochaine.

« Bien que les entreprises canadiennes aient bénéficié de cet accord commercial, les droits de douane, et plus particulièrement les tarifs sectoriels, créent de l’incertitude commerciale et des distorsions économiques, avec des répercussions importantes sur les secteurs les plus exposés », a-t-il précisé.

Les économies canadienne et américaine ont fait preuve de résilience malgré l’incertitude, mais leur dynamique s’est ralentie.

« Nous n’en sommes qu’aux prémices. Il faudra probablement beaucoup de temps avant que l’impact complet des droits de douane soit bien compris », a-t-il rappelé.

La TD a annulé une perte de l’année précédente pour enregistrer un bénéfice trimestriel de 3,3 G$.

La Banque Scotia a vu ses provisions pour pertes sur créances diminuer de 1,05 G$ à 1,04 G$.

Cependant, le chef de la gestion du risque de la Scotia, Phil Thomas, a déclaré mardi aux analystes que la durabilité de cette tendance n’était pas certaine.

« L’économie canadienne traverse une période agitée. L’incertitude commerciale continue de peser sur nous. Le consommateur canadien montre encore des signes de stress », a-t-il souligné.

La Banque Scotia a annoncé une hausse de 32 % de son bénéfice trimestriel, à 2,53 G$.

La Banque Royale du Canada a indiqué que ses provisions pour pertes sur créances ont augmenté par rapport à l’année précédente pour atteindre 881 millions de dollars (M$), et son chef de la gestion des risques a indiqué que ce chiffre devrait rester élevé compte tenu de la persistance des tensions commerciales.

« Face à l’incertitude persistante de ce trimestre, nous avons maintenu notre prudence et conservé une pondération élevée de nos scénarios baissiers, conformément au trimestre précédent », a affirmé Graeme Hepworth aux analystes mercredi.

La plus grande banque du Canada a enregistré une hausse de 20 % de son bénéfice trimestriel, à 5,4 G$.

Le PDG de la Banque Nationale, dont le siège social est à Montréal, s’est dit encouragé par la manière dont les gouvernements fédéral et provinciaux cherchent à apporter des changements durables pour stimuler la productivité et la résilience économique.

« Les investissements dans l’énergie, la sécurité et les infrastructures essentielles à la construction nationale stimuleront la croissance et nous mettront sur la bonne voie », a soutenu Laurent Ferreira.

Le bénéfice trimestriel de la Banque Nationale a légèrement progressé, passant de 1,03 G$ un an plus tôt à 1,07 G$.

Le bénéfice par action ajusté de chacune des banques a dépassé l’estimation moyenne des analystes compilée par LSEG Data & Analytics, à l’exception d’un manque à gagner d’un cent pour la Banque Nationale.

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Bénéfice en hausse pour la TD et CIBC https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/benefice-en-hausse-pour-la-td-et-cibc/ Thu, 28 Aug 2025 12:59:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109274 Les deux banques ont eu un bon troisième trimestre

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Le Groupe Banque TD a annoncé un bénéfice de 3,34 milliards de dollars (G$) au troisième trimestre, contre une perte de 181 millions de dollars (M$) à la même période l’an dernier.

La banque indique que le bénéfice s’est élevé à 1,89 $ par action pour le trimestre clos le 31 juillet, comparativement à une perte de 0,14 $ par action un an plus tôt.

Sur une base ajustée, la TD indique avoir réalisé un bénéfice de 2,20 $ par action au troisième trimestre, en hausse par rapport à un bénéfice ajusté de 2,05 $ par action il y a un an.

Les analystes tablaient en moyenne sur un bénéfice ajusté de 2,05 $ par action, selon LSEG Data & Analytics.

Le chiffre d’affaires du trimestre s’est élevé à 15,3 G$, alors qu’il était de 14,2 G$ l’an dernier au même moment.

Les provisions pour pertes sur créances de la banque ont totalisé 971 M$, en baisse par rapport à 1,07 G$ l’an dernier.

La CIBC annonce un bénéfice de 2,10 G$

La Banque CIBC a réalisé un bénéfice de 2,10 G$ au troisième trimestre, en hausse par rapport à 1,80 G$ à la même période l’an dernier.

La banque indique que son bénéfice s’est élevé à 2,15 $ par action pour le trimestre clos le 31 juillet, comparativement à 1,82 $ par action il y a un an.

Ses revenus ont atteint 7,25 G$, en hausse par rapport à 6,60 G$ un an plus tôt.

La dotation à la provision pour pertes sur créances a été de 559 M$, contre 483 M$ au même trimestre l’an dernier.

Sur une base ajustée, la CIBC affirme avoir réalisé un bénéfice de 2,16 $ par action, comparativement à 1,93 $ par action l’année dernière.

Selon LSEG Data & Analytics, les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice de 2,00 $ par action.

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Bénéfice en hausse chez BMO et la Scotia https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/benefice-en-hausse-chez-bmo-et-la-scotia/ Wed, 27 Aug 2025 11:12:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109214 Les deux institutions enregistrent un beau T3.

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BMO Groupe financier a annoncé une hausse de son bénéfice au troisième trimestre par rapport à l’année précédente, grâce à une baisse de sa dotation à la provision pour pertes sur créances.

La banque indique avoir réalisé un bénéfice net de 2,33 milliards de dollars (G$), soit 3,14 $ par action, pour le trimestre clos le 31 juillet. Ce résultat trimestriel se compare à un bénéfice de 1,87 G$, soit 2,48 $ par action, au même trimestre l’an dernier.

Les revenus du trimestre ont totalisé 8,99 G$, en hausse par rapport à 8,19 G$ l’année précédente.

La dotation à la provision pour pertes sur créances de BMO s’est élevée à 797 millions de dollars (M$) pour le trimestre, contre 906 M$ un an plus tôt.

Sur une base ajustée, BMO indique avoir réalisé un bénéfice de 3,23 $ par action au cours de son dernier trimestre, en hausse par rapport à un bénéfice ajusté de 2,64 $ un an plus tôt.

Selon LSEG Data & Analytics, les analystes tablaient en moyenne sur un bénéfice par action de 2,95 $.

Beau semestre à la Scotia

La Banque Scotia a vu son bénéfice net s’établir à 2,53 G$ au troisième trimestre, en hausse par rapport à 1,91 G$ il y a un an.

La banque indique que son bénéfice s’est élevé à 1,84 $ par action lors du trimestre clos le 31 juillet, comparativement à 1,41 $ par action un an plus tôt.

Ses revenus se sont élevés à 9,49 G$, en hausse par rapport à 8,36 G$ au même trimestre l’an dernier.

Sa provision pour pertes sur créances a totalisé 1,04 G$, en baisse par rapport à 1,05 G$ un an plus tôt.

Sur une base ajustée, la Banque Scotia affirme avoir réalisé un bénéfice de 1,88 $ par action au cours de son dernier trimestre, contre un bénéfice ajusté de 1,63 $ un an plus tôt.

Selon LSEG Data & Analytics, les analystes tablaient en moyenne sur un bénéfice de 1,73 $ par action.

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L’activité mondiale de nouvelles émissions est en hausse cette année https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/lactivite-mondiale-de-nouvelles-emissions-est-en-hausse-cette-annee/ Fri, 11 Oct 2024 12:22:35 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103306 JP Morgan en tête des classements mondiaux, RBC en tête des classements canadiens.

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Malgré un troisième trimestre plus faible, les émissions mondiales d’actions sont toujours en hausse sur une base annuelle — et l’activité du marché de la dette reste également plus forte, selon LSEG Data & Analytics.

Au cours des neuf premiers mois, l’activité des marchés des capitaux s’est élevée à 444,9 milliards de dollars américains (G$ US), soit une hausse de 8 % par rapport à la même période l’an dernier, a indiqué la société.

Le nombre d’opérations a diminué de 3 % d’une année sur l’autre, a noté LSEG, et les opérations du troisième trimestre ont diminué de 23 % par rapport au deuxième trimestre.

Le marché mondial des premiers appels publics à l’épargne reste plus faible, avec une activité en baisse de 24 % par rapport à l’année dernière, pour atteindre 70,1 G$ — ce qui représente le niveau le plus faible depuis 2009. Parallèlement, la valeur des offres secondaires a augmenté de 20 % par rapport à l’année dernière, pour atteindre son niveau le plus élevé en trois ans, et le nombre d’opérations a augmenté de 4 %, selon le rapport.

Les offres mondiales de titres convertibles ont également augmenté par rapport à 2023, avec de nouvelles émissions totalisant 79,4 G$ au cours des neuf premiers mois de l’année, soit une hausse de 5 % par rapport à l’année précédente.

Dans l’ensemble, le marché américain a tiré les émissions d’actions mondiales cette année, le produit total ayant augmenté de 47 % par rapport à l’année dernière, ce qui a compensé la baisse de 62 % des nouvelles émissions en Chine, a souligné le LSEG.

JP Morgan a repris la première place du classement mondial des souscriptions d’actions, repoussant Goldman Sachs & Co. à la deuxième place. Morgan Stanley, Bank of America Securities (BoA) et Citi complètent le top cinq.

Parmi les sociétés canadiennes, RBC Capital Markets se classe au 15e rang, alors qu’elle était au 19e rang en 2023. TD Securities a gagné cinq places dans le classement pour atteindre le 19e rang mondial, et BMO Capital Markets s’est maintenu au 25e rang.

JP Morgan est également en tête du classement des souscriptions de titres de créance, suivie de Citi, BofA, Barclays et Morgan Stanley. RBC a gagné une place pour atteindre le 12e rang mondial, tandis que TD s’est classée au 17e rang, alors qu’elle occupait le 21e rang mondial en 2023.

Parallèlement au rebond des marchés boursiers, les émissions de titres de créance ont également augmenté de 18 % au cours des neuf premiers mois de l’année, pour atteindre 8,3 billions de dollars américains. Le nombre de nouvelles offres a augmenté de 9 % par rapport aux neuf premiers mois de 2023, a rapporté le LSEG.

Au troisième trimestre, les émissions de dette ont augmenté de 5 % par rapport au trimestre précédent, ce qui représente le troisième trimestre le plus fort jamais enregistré, a noté le cabinet.

LSEG a indiqué que les émissions de titres de créance de qualité supérieure ont également atteint des niveaux records au cours des neuf premiers mois de l’année, en hausse de 19 % pour atteindre 4,1 billions de dollars américains.

De même, les émissions mondiales de dette à haut rendement ont bondi à 320,6 G$ US au cours des neuf premiers mois de 2024, soit une hausse de 86 % par rapport à la même période de l’année précédente.

Les émissions d’obligations vertes ont également été importantes, atteignant 380,5 G$ au cours des neuf premiers mois, selon le rapport. Le nombre de transactions d’obligations vertes a également augmenté de 23 % d’une année sur l’autre.

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Ce que les investisseurs doivent savoir sur le rééquilibrage d’indices https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/ce-que-les-investisseurs-doivent-savoir-sur-le-reequilibrage-dindices/ Wed, 17 Jul 2024 10:48:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101818 Découvrez pourquoi les indices FTSE Russell, S&P Dow Jones et MSCI sont rééquilibrés périodiquement.

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Une fois par an, l’indice FTSE Russell fait l’objet d’un rafraîchissement.

Chaque quatrième vendredi de juin, le fournisseur d’indices mondiaux reconstitue ses indices de référence afin de refléter l’évolution constante du marché américain des actions. Le rééquilibrage des indices Russell 1000, 2000, 3000 et autres a un impact sur les centaines d’actions qui sont ajoutées, supprimées ou dont le poids est modifié.

Cet événement annuel donne généralement lieu à l’une des journées boursières les plus animées de l’année. Cette année, le 28 juin, la reconstitution de l’indice Russell a donné lieu à des transactions d’une valeur cumulée de 219,6 milliards de dollars américains (G$ US) sur le Nasdaq et le New York Stock Exchange à l’heure de fermeture des marchés.

La révision de l’indice Russell n’est qu’une des principales reconstitutions d’indices. S&P Dow Jones Indices rééquilibre ses indices trimestriellement après la clôture du troisième vendredi des mois de mars, juin, septembre et décembre, tandis que les indices MSCI sont rééquilibrés le dernier jour ouvrable des mois de février, mai, août et novembre.

Voici ce qu’une reconstitution d’indice signifie pour les investisseurs et d’autres détails importants à garder à l’esprit.

Que signifie le rééquilibrage d’un indice ?

Les titres d’un indice sont périodiquement révisés pour s’assurer que l’indice reflète fidèlement la composition et la performance du marché.

Un rééquilibrage de l’indice signifie que le marché fonctionne bien, affirme Vitali Mossounov, vice-président, directeur et coresponsable de la recherche sur les actions publiques chez Gestion de Placements TD.

« Si nous imaginons un indice comme le S&P 500, il y a des centaines, voire des milliers de fonds passifs et actifs, de fonds négociés en Bourse (FNB) [et] de portefeuilles qui l’utilisent pour suivre le marché et s’en servent comme référence pour une performance qu’ils cherchent à dépasser », rappelle-t-il.

« Il est donc extrêmement important que les indices, quels qu’ils soient, soient robustes. »

Voici les entrées et sorties de l’indice Russell et d’autres indices majeurs

Les indices FTSE Russell comprennent l’indice Russell 1000 des grandes capitalisations et l’indice Russell 2000 des petites capitalisations. Ensemble, ils forment l’indice Russell 3000.

Il existe également des indices de différents styles tels que l’indice de croissance Russell 1000 et l’indice de valeur Russell 2000.

Lors de la 36e reconstitution annuelle, la plus récente, Microsoft a repris la première place à Apple. Parmi les autres changements notables, citons l’ajout au Russell 1000 de Dell Technologies, de CRH, une entreprise de matériaux de construction, de SharkNinja, une entreprise mondiale de conception de produits et de technologie, et de Trump Media, qui possède la plateforme de médias sociaux Truth Social.

L’indice Russell 2000 s’est enrichi de 79 sociétés, la plupart provenant des secteurs de la santé (27 sociétés) et de la technologie (12), suivis des secteurs de l’industrie (11), de la consommation discrétionnaire (8), des services financiers (6) et de l’énergie (5).

Parmi les sociétés qui ont quitté l’indice Russell figurent la société de génomique personnelle et de biotechnologie 23&Me Holding Co. et la société de vêtements Guess.

À la suite de ces changements, la capitalisation boursière totale de l’indice Russell 3000 a augmenté de 20 %, passant de 44,2 billions de dollars américains en 2023 à 53 billions de dollars américains en 2024, selon LSEG Data & Analytics.

En ce qui concerne le S&P 500, la société d’investissement mondiale KKR & Co., la société de cybersécurité CrowdStrike Holdings et la société d’enregistrement de domaines internet GoDaddy ont rejoint l’indice le 24 juin. Ces sociétés ont remplacé la société de conseil en ressources humaines Robert Half, la société de services financiers Comerica et la société de biotechnologie Illumina.

Des modifications sont apportées à l’indice S&P 500 tous les trimestres ainsi qu’en permanence, en fonction des besoins, afin de maintenir le nombre de 500 sociétés et de s’assurer qu’il continue d’atteindre son objectif déclaré, qui est de mesurer les performances du segment des grandes capitalisations du marché américain des actions.

Le 3 juin, 187 titres ont été ajoutés et 326 titres ont été retirés de l’indice MSCI ACWI Investable Market, l’indice phare des actions mondiales de MSCI.

Que doivent savoir les investisseurs ?

Compte tenu de l’évolution vers l’investissement passif, les investisseurs doivent prêter attention aux rééquilibrages d’indices, estime Mike Archibald, vice-président et gestionnaire de portefeuille chez Placements AGF à Toronto.

Les titres qui sont ajoutés à un indice après une reconstitution ont tendance à attirer davantage d’argent et de demande, alors que les titres supprimés subissent l’effet inverse, rapporte Mike Archibald.

« En tant qu’investisseur institutionnel, en tant qu’investisseur professionnel, [un rééquilibrage] vous permet toujours d’examiner les noms que vous avez peut-être perdus de vue et qui sont ajoutés à l’indice », souligne-t-il.

« Ou si des noms sont supprimés, cela vous permet d’affûter votre crayon et de vous dire : “D’accord, ma thèse d’investissement est-elle vraiment appropriée ?” »

Mike Archibald fait remarquer qu’il existe une période dite de mesure au cours de laquelle les fournisseurs d’indices déterminent les actions qui seront probablement ajoutées ou supprimées des indices. Les changements sont généralement annoncés deux semaines avant leur entrée en vigueur.

Cela permet aux professionnels de l’investissement de se préparer à la reconstitution proprement dite, explique-t-il.

Selon Vitali Mossounov, les reconstitutions d’indices « sont importantes pour la santé du marché, mais pour les investisseurs orientés vers le long terme, nous devrions également être clairs sur le fait qu’il ne s’agit pas d’événements auxquels il ne faut pas trop prêter d’attention ».

Les professionnels de l’investissement qui s’intéressent de plus près aux marchés des actions peuvent, quant à eux, essayer d’anticiper les titres qui, selon eux, répondront aux critères d’inclusion dans un indice.

« En fin de compte, il s’agit simplement d’un processus qui fonctionne et auquel nous n’avons pas besoin de réfléchir », commente Vitali Mossounov.

« Il n’a pas d’implications évidentes sur les rendements, si ce n’est qu’il maintient le marché en bonne santé et nous permet de participer à ce que l’indice a l’intention de faire, c’est-à-dire nous donner les meilleures entreprises selon les critères établis. »

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L’activité des marchés de capitaux mondiaux en hausse au premier semestre https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/lactivite-des-marches-de-capitaux-mondiaux-en-hausse-au-premier-semestre/ Tue, 09 Jul 2024 11:39:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101666 Les émissions d’actions et de titres de créance augmentent au cours des six premiers mois de l’année.

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La banque d’investissement mondiale a repris au premier semestre de 2024, les émissions de titres atteignant leur plus haut niveau en trois ans, selon LSEG Data & Analytics.

L’activité des marchés des capitaux a augmenté de 20 % au deuxième trimestre (d’un trimestre à l’autre), portant le total des émissions d’actions au premier semestre de l’année à 309,6 milliards de dollars américains (G$ US).

Les nouvelles émissions ont été menées par les États-Unis, où le nombre d’opérations a augmenté de 41 % au cours de la première moitié de l’année, ce qui a compensé le déclin de l’activité en Chine.

Alors que la valeur des transactions a augmenté de 10 % d’une année sur l’autre, le volume des transactions a baissé de 3 % au cours des deux premiers trimestres, selon le LSEG.

Les offres secondaires ont stimulé l’activité des actions, avec 203,8 G$ US de nouvelles émissions au premier semestre 2024, soit une hausse de 17 % par rapport à la même période l’an dernier, le nombre d’opérations ayant augmenté de 5 % d’une année sur l’autre.

En revanche, le marché mondial des introductions en bourse a été faible. Si l’on exclut les opérations impliquant des sociétés d’acquisition à vocation spéciale, l’activité mondiale d’introduction en bourse a baissé de 18 % au premier semestre 2024 — pour atteindre son niveau le plus faible depuis 2016.

La Chine a été à l’origine de la baisse du nombre d’introductions en bourse, avec une chute de 81 % d’une année sur l’autre pour atteindre 5,8 G$ US.

Toutefois, le marché américain des introductions en bourse s’est redynamisé cette année. Les nouvelles émissions ayant atteint 17 G$ US soit plus du double du niveau de l’année dernière, selon LSEG.

JP Morgan a pris la première place dans le classement des souscriptions d’actions de la société, passant de la quatrième place en 2023 à la deuxième place occupée par Goldman Sachs.

BofA Securities et Morgan Stanley ont également été relégués respectivement à la troisième et à la quatrième place, et Citi a complété le top cinq.

Parmi les entreprises canadiennes, RBC Marchés des Capitaux s’est classée au 13e rang, alors qu’elle occupait le 17e rang l’an dernier.

Valeurs mobilières TD est passée de la 25e place l’année dernière à la 17place, et BMO Marchés des Capitaux s’est classée à la 19e place, alors qu’elle était 32e l’année précédente.

Du côté de la dette, l’activité mondiale a également atteint son plus haut niveau depuis 2021, le total des émissions ayant augmenté de 11 % pour atteindre 5,4 billions de dollars américains au cours du premier semestre 2024, a indiqué LSEG.

L’augmentation de la valeur des transactions au cours du premier semestre 2024 s’est produite malgré une baisse de 20 % au deuxième trimestre, par rapport au premier trimestre.

Le volume des nouvelles offres de dette a augmenté de 6 % au cours de la période pour atteindre des niveaux record, selon le rapport.

Les émissions de dette d’entreprise de qualité supérieure ont augmenté de 13 % au cours du premier semestre de l’année pour atteindre 2,7 billions de dollars, et les émissions à haut rendement ont fait un bond de 83 % pour atteindre 222,1 G$ US, a déclaré LSEG.

Les émissions d’obligations vertes sont restées stables au premier semestre 2024, à 267,9 G$ US, malgré une augmentation de 20 % du volume des transactions d’obligations vertes, selon les données compilées par LSEG et The Climate Bonds Initiative.

Les émissions d’obligations vertes ont baissé de 14 % au deuxième trimestre par rapport au premier trimestre, a noté LSEG.

JP Morgan est également en tête du classement de la dette de LSEG, conservant sa première place au classement général.

Citi a progressé d’un rang pour atteindre la deuxième place du classement, tandis que BofA est passée à la troisième place. Barclays et Morgan Stanley restent respectivement à la quatrième et à la cinquième place.

Pour les courtiers canadiens, RBC est restée à la 12e place, tandis que TD est passée de la 19e place l’an dernier à la 14e place, et que BMO est passée de la 31e place en 2023 à la 16e place.

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Les opérations d’emprunt font grimper les commissions des banques d’investissement https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-operations-demprunt-font-grimper-les-commissions-des-banques-dinvestissement/ Mon, 15 Apr 2024 11:10:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100039 Trois courtiers canadiens se hissent dans les classements mondiaux.

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Selon les nouvelles données de LSEG Data & Analytics, les revenus totaux en banque d’investissement ont augmenté au cours du premier trimestre, grâce à une augmentation de l’activité d’émission de titres de créance.

Les commissions bancaires globales se sont élevées à 26,7 milliards de dollars américains (G$ US) pour les trois premiers mois de 2024, soit une hausse de 5 % par rapport au trimestre précédent et une quasi-stabilité par rapport au même trimestre de l’année précédente.

Les commissions de prise ferme de titres d’emprunt ont augmenté de 17 % d’une année sur l’autre pour s’établir à 10,3 G$ US, ce qui a fait grimper le total trimestriel.

Les autres segments d’entreprise ont affiché des commissions globales inférieures à celles du premier trimestre de 2023.

Les commissions sur les fusions et acquisitions ont diminué de 12 % pour s’établir à 7,1 G$ US ; les recettes des prêts syndiqués ont baissé de 11 % pour s’établir à 5,8 G$ US ; et les commissions de prise ferme d’actions ont diminué de 3 % pour s’établir à 3,5 G$ US, relève LSEG.

Les géants habituels de Wall Street ont continué à dominer le classement des banques d’investissement, JP Morgan conservant la première place, avec une part de marché globale estimée à 8,1 %, représentant 2,2 G$ US de commissions totales.

Goldman Sachs reste en deuxième position, avec une part estimée à 6,7 %, suivie par BofA Securities. Morgan Stanley et Citi complètent le top cinq, selon le rapport.

Un trio de banques canadiennes a également grimpé dans le classement, avec en tête RBC Marchés des Capitaux à la dixième place, gagnant une place par rapport à 2023.

Valeurs Mobilières TD est, quant à elle, passée de la 21e place en 2023 à la 15e place dans le classement mondial, et BMO Marchés des capitaux est passée de la 23e place l’an dernier à la 22e place.

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