Léger | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/post_company/leger/ Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 01 Oct 2025 13:53:03 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Léger | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/post_company/leger/ 32 32 Les conseillers risquent d’être tenus à l’écart du grand transfert de richesse https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-conseillers-risquent-detre-tenus-a-lecart-du-grand-transfert-de-richesse/ Mon, 08 Sep 2025 12:04:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109362 De nombreux Canadiens renoncent à demander l’avis d’un professionnel pour prendre des décisions financières importantes.

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De nombreux Canadiens prennent seuls les décisions financières importantes, ou du moins sans l’aide d’un conseiller en services financiers, révèle une nouvelle étude de la firme Léger.

Intitulée La boussole financière : le grand transfert de richesse d’un billion de dollars, cette étude s’appuie sur un sondage en ligne réalisé en juillet auprès de plus de 5 000 Canadiens.

L’enquête révèle que seuls 27 % des Canadiens qui envisagent de faire un don consulteraient un conseiller financier en cas de gain inattendu. Un répondant sur cinq affirme qu’il ne demanderait conseil à personne. Près de la moitié (48 %) disent ne pas avoir de conseiller, et 42 % reconnaissent ne pas disposer de stratégie financière.

Alors pourquoi les conseillers sont-ils écartés du processus décisionnel, et vers qui ces Canadiens se tournent-ils pour obtenir des conseils ?

« Lorsque nous examinons vers qui les Canadiens se tournent pour obtenir des informations, on constate que les conseillers ne figurent tout simplement pas parmi leurs premiers réflexes », rapporte Susan Sanei-Stamp, vice-présidente principale de l’équipe du secteur des services financiers, en entrevue avec Investment Executive.

Au lieu de cela, de nombreux Canadiens recherchent des informations en ligne ou se tournent vers leurs amis et leur famille pour connaître leur avis sur ce qu’ils devraient faire de leur héritage.

Cette tendance a des implications tant pour les finances des Canadiens que pour les listes de clients des conseillers dans le contexte du grand transfert de richesse en cours. Ce transfert a déjà vu des centaines de milliards de dollars changer de mains, et 120 à 150 milliards de dollars supplémentaires devraient être transférés au cours des deux prochaines années.

Près de la moitié des personnes interrogées (45 %) ont déclaré avoir déjà reçu des actifs, et un tiers des jeunes Canadiens interrogés, la génération Z et la génération Y, s’attendent à recevoir un héritage.

Alors que de nombreux conseillers et sociétés de gestion de patrimoine recherchent des clients fortunés, les jeunes Canadiens qui sont encore en train de se constituer un patrimoine pourraient, à terme, constituer un atout précieux pour leur clientèle, souligne Susan Sanei-Stamp.

« Établir ces relations plus tôt serait bénéfique pour les deux parties, affirme-t-elle. Ne sommes-nous pas en train de passer à côté de l’opportunité d’établir ces relations plus tôt, afin que lorsque [les jeunes Canadiens] possèderont ce patrimoine plus élevé… la confiance soit déjà [établie] ? »

Parmi tous les répondants, les Canadiens qui s’attendent à laisser un héritage (61 %) sont plus nombreux que ceux qui s’attendent à en recevoir un (35 %). Il se pourrait donc que bon nombre de ces derniers ne soient pas prêts à gérer la fortune qui leur reviendra.

« Nous nous intéressons donc à un groupe de Canadiens qui pourraient hériter d’une fortune sans le savoir, ce qui limite leur capacité à planifier en conséquence », prévient Susan Sanei-Stamp.

En outre, l’étude montre que les conseillers risquent surtout de perdre des clients dans la catégorie des personnes fortunées, définie comme celles qui possèdent jusqu’à 500 000 $ d’actifs, sans compter leur résidence principale. Bon nombre de ces clients ont déjà reçu un héritage et s’attendent à en recevoir un autre, ou ont déjà reçu un héritage et s’attendent à en léguer un. Plus de la moitié (60 %) de ce groupe ont des conseillers, a confirmé Leger dans un courriel, mais ce sont aussi les clients qui ont les revenus les plus élevés.

Des conseils axés sur les valeurs

Même si de nombreux répondants n’ont pas l’intention de solliciter des conseils professionnels, l’étude suggère qu’ils ont tout de même une opinion sur le type de conseils qu’ils préfèrent.

Les Canadiens recherchent une relation significative avec la personne qui les conseille, préférant quelqu’un qui prend le temps de comprendre leurs valeurs plutôt qu’une relation transactionnelle, rapporte Susan Sanei-Stamp.

La grande majorité (80 %) des répondants affirment que les conseils qu’ils reçoivent doivent tenir compte de leurs valeurs, ce résultat étant encore plus élevé chez ceux qui prévoient laisser un héritage et ceux qui s’attendent à en recevoir un. Plus de la moitié (55 %) des personnes interrogées estime important d’investir dans des entreprises socialement responsables.

Il reste une lueur d’espoir pour les conseillers : si les Canadiens consultent volontiers Internet pour s’informer, plus de la moitié (53 %) préfèrent néanmoins prendre leurs décisions en personne. Par ailleurs, seuls 28 % des répondants se disent enclins à utiliser des conseils financiers générés par l’intelligence artificielle ; un signe clair que les conseils humains conservent leur pertinence.

Pour les Canadiens qui donnent ou héritent d’une fortune, les relations avec les professionnels sont particulièrement importantes, observe Susan Sanei-Stamp.

« Ce sont des moments très personnels et significatifs, souligne-t-elle. La taille et la nature de l’héritage peuvent varier. Mais dans l’ensemble, [la transaction est] très personnelle, très significative [et] liée à un héritage d’amour et de gentillesse. »

L’étude est basée sur un sondage en ligne mené auprès de 5 016 Canadiens adultes entre le 7 et le 20 juillet. Aucune marge d’erreur d’échantillonnage ne peut être calculée pour les sondages en ligne, mais le sondage a été pondéré en fonction de l’âge, du sexe et de la région afin d’assurer une représentation plus précise.

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Les femmes sont particulièrement stressées par la retraite https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-femmes-sont-particulierement-stressees-par-la-retraite/ Wed, 20 Mar 2024 11:05:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99591 Par rapport aux hommes.

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La grande majorité des femmes (69 %) craignent de manquer de revenus à la retraite, contre un peu plus de la moitié des hommes (56 %), révèle un sondage réalisé pour la Chambre de la sécurité financière (CSF) et ÉducÉpargne en collaboration avec Léger et l’Institut national de recherche scientifique (INRS).

Cette anxiété s’explique notamment parce que les femmes peinent à combler l’écart de revenus d’épargne avec les hommes, avance Avantages.

En plus de craindre de manquer d’argent, la majorité des femmes (58 %) ont peur de ne pas avoir les moyens financiers pour payer les soins qui leur seront nécessaires pour conserver leur autonomie, contre 49 % des hommes.

Parmi les femmes gagnant un revenu moyen, ce pourcentage grimpe à 74 %, alors que pour les hommes, ce pourcentage monte à 59 %.

Outre la différence de salaire, les Québécois ont davantage de peine à épargner pour leur retraite. Une femme sur cinq environ (21 %) dit être dans cette situation contre 16 % des hommes.

Si l’écart de salaire explique en partie ces différences puisque 60 % des femmes disent gagner moins que leur conjoint, cela ne peut pas être la seule explication puisque près de la moitié des ménages (43 %) partagent les dépenses familiales à parts égales ou proportionnellement à leurs revenus respectifs, souligne Avantages.

À noter également que les femmes sont moins confiantes que les hommes vis-à-vis de leurs compétences en matière de finances. Elles ne sont que 33 % à se dire compétentes en matière de placement et d’épargne contre 50 % des hommes.

Cela pourrait donc être une autre raison qui expliquerait cet écart anxiété.

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Immobilier : les projets d’achats mis sur la glace https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/immobilier-les-projets-dachats-mis-sur-la-glace/ Wed, 06 Mar 2024 10:53:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99466 En attente d’une baisse du taux directeur.

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Les futurs propriétaires potentiels restent à l’affût alors que la Banque du Canada devrait annoncer ce matin sa décision concernant son taux à un jour. En effet, la moitié des Canadiens, qui ont reporté leur projet d’achat de maison ces deux dernières années, assurent qu’ils les reprendront lorsque la banque centrale aura réduit son taux directeur, selon un sondage de Royal LePage réalisé par Léger.

Les hausses de la Banque du Canada qui ont commencé en 2022 ont mis un frein au projet de nombres de Canadiens. Plus du quart de la population adulte du pays (27 %) a été active sur le marché, mais plus de la moitié d’entre eux (56 %) affirment qu’ils ont été forcés de reporter leur recherche de propriété en raison de la hausse des taux d’intérêt.

Maintenant que le taux d’inflation se rapproche de la cible de 2 %, nombre d’observateurs, dont Royal LePage s’attend à ce que la banque centrale procède à sa première réduction de taux cette année, ce qui relancerait le marché immobilier.

Car nombre d’acheteurs attendent avec impatience une telle baisse. En effet :

  • 10 % affirment qu’une baisse de seulement 25 points de base les incitera à revenir sur le marché,
  • 18 % disent qu’ils attendent une baisse de 50 à 100 points de base,
  • et 23 % disent qu’ils comptent sur une baisse de plus de 100 points de base avant d’envisager de reprendre leurs recherches.

« À la suite du premier maintien des taux d’intérêt par la Banque du Canada en mars de l’année dernière, nous avons constaté une augmentation immédiate de l’activité sur le marché alors que la confiance des consommateurs se renforçait. Je m’attends à une vague similaire de demandes de la part des acheteurs à la première indication que les réductions très attendues de la banque centrale se profilent à l’horizon », affirme Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage.

Si nombre d’acheteurs sont prêts à revenir en force, d’autres sont nettement plus frileux. En effet, 20 % des acheteurs écartés du marché affirment qu’ils n’ont plus l’intention d’acheter une propriété.

Parmi ceux qui sont prêts à revenir dans la course, 44 % tenteront d’obtenir un prêt hypothécaire à taux fixe de quatre ou cinq ans, soit le double de ceux qui disent qu’ils choisiront un prêt hypothécaire à taux variable (22 %). Un autre 12 % des personnes interrogées désirent obtenir un prêt hypothécaire à taux fixe à court terme.

« Au cours des premières semaines de l’année, nous avons constaté une reprise de l’activité sur les marchés, grands et petits, dans tout le pays. Les prises de rendez-vous, les visites de propriétés et les demandes de préapprobation de prêts hypothécaires par l’intermédiaire de nos institutions partenaires sont toutes en forte hausse. Nos collaborateurs indiquent que les acheteurs immobiliers d’aujourd’hui sont bien informés, qu’ils observent les tendances et qu’ils sont tout à fait prêts à s’engager lorsqu’ils estiment que les conditions se sont améliorées », rapporte Phil Soper.

Parmi ceux qui ont reporté leur projet de devenir propriétaire, 65 % restent toutefois engagé dans le processus. Royal LePage note que 39 % consultent les inscriptions de manière occasionnelle, 19 % continuent à épargner pour une éventuelle mise de fonds, 12 % ont demandé une préapprobation de prêt hypothécaire et 7 % ont obtenu ladite préapprobation. En fait, seuls 26 % des répondants disent avoir abandonné complètement leurs projets d’achat de maison pour le moment.

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