Jarislowsky Fraser – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 22 Nov 2022 13:06:14 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Jarislowsky Fraser – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Grand championnat canadien ESG https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/grand-championnat-canadien-esg/ Tue, 22 Nov 2022 13:06:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=90506 Sept firmes de gestion se partagent des actifs de 104,5 M $.

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La première édition du Grand championnat canadien ESG a annoncé le 10 novembre dernier les sept firmes de gestion d’actifs qui se partageront un mandat d’investissement de 104,5 millions de dollars (M$). Inspiré des Olympiques ESG du Royaume-Uni, le championnat a été l’occasion d’analyser les principales tendances et les meilleures pratiques d’investissement ESG.

En première place, la montréalaise Alphafixe se voit confier un mandat de 38 M$, suivi de Jarislowsky Fraser (25 M$), Manulife (15 M$), PH&N (13,5 M$), UBS et Shroeders (ex-aequo : 5 M$) et Rally Assets (3 M$). Soixante candidatures ont été soumises parmi lesquelles 11 finalistes se sont mesurés dans un événement public en mai 2022 dans un format rappelant l’émission Dans l’œil du dragon, et parmi lesquels les sept gagnants ont été retenus.

Les fonds invités à participer au concours se répartissaient en trois catégories : actions cotées et titres à revenu fixe, représentant 61% des soumissions; alternatifs (immobilier, infrastructure, fonds spéculatifs, etc.), pour 27% des soumissions; multi-actifs, pour 12%. Le changement climatique et l’équité, la diversité et l’inclusion sont les sujets ESG qui ont été explicitement évalués étant donné leur nature systémique globale.

Pour la phase finale du championnat, l’évaluation des dossiers a été réalisée par les firmes Millani Inc. et Normandin Beaudry de même que par les neuf investisseurs institutionnels. Les lauréats ont été récompensés sur la base de la performance financière et ESG de leurs fonds et selon la mesure dans laquelle leur stratégie respectait les priorités d’investissement ESG des neuf investisseurs institutionnels.

L’événement a été organisé par neuf investisseurs institutionnels, parmi lesquels on compte la Fondation familiale Trottier, la Fondation McConnell, la Fondation du Grand Montréal et deux fiducies privées qui n’ont pas dévoilé leur nom. Il a été l’occasion de saluer un secteur ESG en pleine vigueur puisque, ce qui était une stratégie de niche il y a dix ans encore « est maintenant une stratégie d’investissement courante appliquée à plus de 60% des actifs sous gestion au Canada et à près de 40% du marché mondial, » peut-on lire dans l’étude qui a accompagné le championnat.

L’étude fait également ressortir deux grands chantiers en cours, mais qui restent à parfaire. D’une part, on constate un resserrement des règlementations pour réduire l’écoblanchiment et le marketing mensonger, un travail qui s’effectue autant en Europe qu’aux États-Unis et au Canada. D’autre part, la mise en place de définitions standardisées, d’exigences de divulgation obligatoire pour les entreprises, de normes de divulgation ESG pour les produits d’investissement restent à compléter.

« Nous voulions que le Grand championnat canadien ESG mette en évidence les meilleures pratiques dans le but d’améliorer la compétitivité des gestionnaires d’actifs, mais également d’identifier et corriger les lacunes à combler dans le secteur », a expliqué Éric St-Pierre, directeur général de la Fondation familiale Trottier et organisateur du Championnat.

Le championnat a été l’occasion de faire ressortir quelques points forts du secteur ESG canadien. En premier lieu, les systèmes internes de données et d’analyse ESG ne se contentent pas de s’appuyer sur des fournisseurs externes. Ensuite, compétences, expertise et formation se sont considérablement raffermis.

Aussi, les références à la rémunération et aux incitations à l’action ont été évoquées par un certain nombre de participants comme positives, mais il manquait les détails pour faire le lien avec l’impact sur les décisions d’investissement. Enfin, les petites entreprises d’investissement ont fourni des soumissions de haute qualité et sophistiquées malgré leurs ressources moindres.

Dans tout l’exercice, une seule faiblesse notable est ressortie, commente Daniel Simard, conseiller de la direction chez Aequo Services d’engagement actionnarial Inc. « De nombreuses firmes de gestion d’actifs ont développé des données et des systèmes de notation ESG en interne. Bien que cela démontre un certain niveau d’engagement, les outils développés en interne sont souvent une ‘boîte noire’ et compliquent ainsi la tâche des détenteurs d’actifs qui doivent valider la fiabilité du processus d’évaluation ESG. Une plus grande transparence est nécessaire. ».

Un peu à l’image de tout le secteur ESG, le championnat a été l’occasion de constater les manques d’objectifs, de processus et de priorités communs entre les neuf co-investisseurs. Néanmoins, ils ont convenu de deux points de repère pour garantir une certaine cohérence entre toutes les parties prenantes. a) Intégration ESG : considération explicite et systématique des

facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance dans le processus de décision d’investissement, de l’analyse de l’investissement aux activités de gérance. B) Impact : investissements réalisés dans l’intention de générer un impact social et/ou environnemental spécifique, positif et mesurable, parallèlement à un rendement financier.

On peut constater un autre manque au terme de l’exercice: aucun résultat de performance des fonds en lice et aucune description de leurs compositions et stratégies n’ont été présentés, non plus aucune comparaison de performance avec des fonds de format traditionnel. Un appel logé à ce sujet auprès d’Éric St-Pierre, de la Fondation familiale Trottier, est resté sans réponse.

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L’interlude a assez duré https://www.finance-investissement.com/edition-papier/nouvelles-edition-papier/linterlude-a-assez-dure/ Tue, 19 Apr 2022 04:09:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=86411 Benoit Brillon aux manettes de sa propre firme.

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Après une année de réflexion et d’attente, Benoit Brillon se lance à nouveau dans la bataille du placement, cette fois-ci sous ses propres couleurs, celles de Gestion de Portefeuille Cadence.

« Je fais de la gestion de portefeuille depuis un quart de siècle. Cette business, je l’aime beaucoup. J’ai d’autres intérêts dans la vie, mais j’ai le feu sacré du placement ! » assure Benoit Brillon.

Sa dernière aventure, à titre de chef des placements et gestionnaire principal chez Gestion de portefeuille Landry, s’est conclue en novembre 2020. « Les choses allaient bien pour moi, les partenaires et les clients. Toutefois, le plan d’action a été coupé court en raison d’une impasse au conseil d’administration », explique-t-il.

Rappelons que Gestion de portefeuille Landry a fusionné avec Nymbus Capital en novembre 2020. La nouvelle firme a ensuite acquis Perseus Capital, un spécialiste des investissements alternatifs.

Il est important, signale Benoit Brillon, que les parties prenantes d’une firme de gestion de portefeuille partagent une vision commune. « Les investisseurs non opérationnels ne doivent pas décider, à eux seuls, des choix stratégiques », souligne-t-il.

Avec Gestion de Portefeuille Cadence, ce ne sera pas le cas.

Constituée en société en mars 2021, officiellement lancée en novembre dernier, Cadence compte trois associés, soit Benoit Brillon au poste de président, chef des placements et gestionnaire principal, Philippe Girard à titre de chef de la conformité et gestionnaire de portefeuille, et Scott Fraser comme président du conseil d’administration et gestionnaire de portefeuille.

Vétéran du placement, Scott Fraser est le cofondateur de Jarislowsky Fraser. Et à l’âge de 93 ans, il est toujours de la partie. « C’est un homme de principes. Il nous a choisis par affinité. Il vient travailler tous les jours. En fait, il n’a jamais cessé de travailler et de faire du sport. C’est la clé de son succès », assure Benoit Brillon.

Depuis le lancement de la firme, le téléphone sonne. « Des clients fortunés nous ont contactés. Nous gérons environ 75 M$ d’actifs. Avoir atteint ce palier en quelques mois, c’est très bon. Mais bien sûr, il faut davantage », signale le président et fondateur de Cadence.

Prochaines étapes

Gestion de Portefeuille Cadence compte s’adjoindre un responsable des ventes en 2023. « Ce sera un associé, pas un employé. Les intérêts doivent être parfaitement alignés. Cette personne sera responsable du développement des clientèles institutionnelles et de gestion privée », précise Benoit Brillon.

Car les clientèles institutionnelles sont dans sa ligne de mire. « Les stratégies doivent avoir deux ou trois années d’historique pour intéresser les caisses de retraite. Idéalement, les deux lignes d’affaires rouleront côte à côte en 2024 ou 2025 », explique-t-il.

L’enthousiasme, la détermination et la clarté de vision du fondateur de Gestion de Portefeuille Cadence sont manifestes.

« On a eu la chance que des clients de gestion privée aient décidé de nous accompagner, dit l’entrepreneur de la gestion d’actif. Légalement parlant, les investisseurs institutionnels ne pouvaient le faire. Ça sera éventuellement le cas. D’autres mandats en gestion privée viendront avec la reconnaissance institutionnelle. On veut bâtir avec ces deux piliers. Nos bureaux du centre-ville de Montréal sont grands… il y a de la place pour notre expansion future. »

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Benoît Brillon aux manettes de sa propre firme https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/benoit-brillon-aux-manettes-de-sa-propre-firme/ Thu, 07 Apr 2022 12:21:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=86131 L’interlude a assez duré.

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Après une année de réflexion et d’attente, Benoît Brillon se lance à nouveau dans la bataille du placement, cette fois-ci sous ses propres couleurs, celles de Gestion de Portefeuille Cadence.

« Je fais de la gestion de portefeuilles depuis un quart de siècle. Cette business, je l’aime beaucoup. J’ai d’autres intérêts dans la vie, mais j’ai le feu sacré du placement ! », assure Benoît Brillon.

Sa dernière aventure, à titre de chef des placements et gestionnaire principal chez Gestion de portefeuille Landry, s’est conclue en novembre 2020. « Les choses allaient bien pour moi, les partenaires et les clients. Toutefois, le plan de match a été coupé court en raison d’une impasse au conseil d’administration », explique-t-il.

Rappelons que Gestion de Portefeuille Landry a fusionné avec Nymbus Capital en novembre 2020. La nouvelle firme avait ensuite acquis Perseus Capital, un spécialiste d’investissements alternatifs.

Il est important, signale Benoit Brillon, que les parties prenantes d’une firme de gestion de portefeuilles partagent une vision commune. « Les investisseurs non-opérationnels ne doivent pas décider, à eux seuls, des choix stratégiques », souligne-t-il.

Avec Gestion de Portefeuille Cadence, ce ne sera pas le cas.

Incorporée en mars 2021, officiellement lancée en novembre dernier, Cadence compte trois associés, soit Benoît Brillon (président, chef des placements et gestionnaire principal), Philippe Girard (chef de la conformité et gestionnaire de portefeuille) et Scott Fraser (président du conseil d’administration et gestionnaire de portefeuille).

Vétéran du placement, Scott Fraser est le cofondateur de Jarislowsky Fraser. Et à l’âge de 93 ans, il est toujours de la partie. « Scott Fraser est un homme de principes. Il nous a choisi par affinité. Il vient travailler tous les jours. En fait, il n’a jamais cessé de travailler et de faire du sport. C’est la clé de son succès », assure Benoît Brillon.

Depuis le lancement de la firme, le téléphone sonne. « Des clients fortunés nous ont contactés. Nous gérons environ 75 millions de dollars d’actifs. Avoir atteint ce palier en quelques mois, c’est très bon. Mais bien sûr, il faut davantage », signale le président et fondateur de Cadence.

Prochaines étapes

Gestion de Portefeuille Cadence compte s’adjoindre un responsable des ventes en 2023.

« Ce sera un associé, pas un employé. Les intérêts doivent être parfaitement alignés. Cette personne sera responsable du développement des clientèles institutionnelles et de gestion privée », précise Benoît Brillon.

Car les clientèles institutionnelles sont dans la ligne de mire. « Les stratégies doivent avoir deux ou trois années d’historique pour intéresser les caisses de retraite. Idéalement, les deux lignes d’affaires rouleront côte à côte en 2024 ou 2025 », explique Benoît Brillon.

L’enthousiasme, la détermination et la clarté de vision du fondateur de Gestion de Portefeuille Cadence sont manifestes.

« On a eu la chance que des clients de gestion privée aient décidé de nous accompagner. Légalement parlant, les investisseurs institutionnels ne pouvaient le faire. Ça sera éventuellement le cas. D’autres mandats en gestion privée viendront avec la reconnaissance institutionnelle. On veut bâtir avec ces deux piliers. Nos bureaux du centre-ville de Montréal sont grands … il y a de la place pour notre expansion future », dit cet entrepreneur de la gestion d’actif.

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Isabelle Laprise, le visage de l’ESG chez Jarislowsky, Fraser https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/isabelle-laprise-le-visage-de-lesg-chez-jarislowsky-fraser/ Thu, 13 Jan 2022 13:09:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=84645 NOUVELLES DU MONDE - Isabelle Laprise est devenue vice-présidente, gestionnaire de portefeuille institutionnel et Stratégie d'investissement durable chez Jarislowsky, Fraser.

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À l’emploi de Jarislowsky, Fraser depuis un peu plus de deux ans, Isabelle Laprise se spécialise dans le développement des relations avec la clientèle institutionnelle. Elle est également le visage de la firme au Québec par rapport à l’approche d’investissement « durable » ou « responsable » qui intègre les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).

Membre du Comité d’investissement durable de Jarislowsky, Fraser, Isabelle Laprise fait également partie du comité consultatif du réseau PRI Québec et du comité ESG de CFA Montréal.

Elle a participé à des webinaires sur l’investissement de type ESG organisés par le CFA Québec et par la Canadian Coalition for Good Governance.

Détentrice d’un baccalauréat en finance de l’Université Laval, Isabelle Laprise a le titre d’analyste financier agréé (CFA). Elle détient également l’accréditation FSA Credential.

Elle est membre du conseil d’administration de la fondation BAnQ.

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Des difficultés avec l’analyse ESG ? Voici quelques conseils https://www.finance-investissement.com/fi-releve/nouvelles-fi-releve/des-difficultes-avec-lanalyse-esg-voici-quelques-conseils/ Tue, 23 Jun 2020 11:59:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=67222 DÉVELOPPEMENT - Des experts de l'investissement durable ont donné un cours de maître à la conférence 2020 de l'AIR.

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L’analyse des questions et des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) a souvent été présentée comme une offre de niche distincte de la constitution traditionnelle d’un portefeuille.

En réalité, il est préférable d’évaluer les facteurs ESG dans le cadre d’un processus flexible et intégré, selon deux experts de la finance durable qui ont animé une classe de maître sur l’analyse ESG avancée lors de la conférence virtuelle 2020 de l’Association pour l’investissement responsable (AIR).

Ce qui est important, c’est « l’intégration de l’aspect ESG dans la gestion de portefeuille ; ce n’est pas seulement quelque chose que vous faites séparément [et] qui devrait être utilisé en parallèle de ce que vous faites déjà », a souligné Sean Cleary, professeur de finance à la Smith School of Business de l’Université de Queen’s et directeur de l’Institut de finance durable de l’école.

De plus, la recherche sur l’investissement responsable (IR) devrait impliquer l’utilisation de plusieurs outils, a-t-il ajouté. Les gestionnaires d’investissement peuvent utiliser les recherches internes de leur entreprise, les rapports sectoriels des organismes d’investissement responsable et l’engagement direct auprès des entreprises.

Le défi consiste à mesurer et à présenter les risques ESG de manière tangible aux clients, et même aux entreprises avec lesquelles un gestionnaire de portefeuille pourrait s’engager.

« Le problème qui revient sans cesse est que l’industrie financière s’est vraiment surpassée avec la création d’acronymes et de jargon, et qu’il n’y a pas de vérité ESG absolue », a déclaré Aaron Bennett, directeur général des stratégies d’investissement durable et de la recherche de la société d’investissement mondial Jarislowsky Fraser, basée à Montréal.

Mais ce n’est pas grave, a-t-il ajouté : « Il y a eu beaucoup de discussions sur le besoin de normalisation [des données ESG]. Nous sommes une institution qui ne croit pas à la normalisation totale », même si « les cadres et les définitions standard sont utiles ».

Aaron Bennett a cité des groupes tels que le Sustainability Accounting Standards Board (SASB) et le Task Force on Climate-related Financial Disclosures (TCFD), ainsi que MSCI Inc., basé à New York, et Sustainalytics, basé aux Pays-Bas, comme exemples d’organisations qui fournissent des conseils.

Toutefois, Aaron Bennett a démontré que les notes ESG du MSCI et de Sustainalytics n’étaient pas toujours en corrélation, par exemple, pour les fonds d’actions canadiens.

La principale raison des différences entre les analyses des entreprises est que « différents systèmes et points de données sont conçus pour différentes parties prenantes, a expliqué Aaron Bennett. Vous devez toujours évaluer de manière critique les données [ESG] pour des éléments tels que l’alignement avec votre processus d’investissement et vos convictions, ainsi que la qualité et la cohérence. »

Chez Jarislowsky Fraser, qui gère 40 milliards de dollars d’actifs et utilise une approche ascendante, il a déclaré que les gestionnaires intègrent la recherche ESG dans leurs processus de modélisation, de sélection des titres et de portefeuille.

Selon Aaron Bennett, les données et les processus ESG doivent présenter quatre caractéristiques : être significatifs ou pertinents pour les entreprises évaluées (et pour les clients avec lesquels vous travaillez) ; être cohérents, adaptables et systémiques – afin que les processus puissent ensuite être appliqués efficacement sur différents marchés et stratégies.

Son cabinet évalue 13 grands domaines ESG dans de nombreux types d’entreprises, de l’intensité de l’utilisation des ressources dans l’optique environnementale à la culture et à la gestion des risques dans les optiques de la gouvernance et du social, respectivement.

Son cabinet examine l’utilisation des ressources pour une entreprise énergétique et une chaîne de restauration rapide, par exemple, mais il étudie les problèmes sous-jacents de chacune d’entre elles. Pour un nom d’entreprise énergétique, il existe un risque direct de changement climatique et la manière dont elle utilise et élimine les ressources. Pour un nom de fast-food, la société se penche plutôt sur l’agriculture durable et la transparence de la chaîne d’approvisionnement.

Le cabinet examine les questions à court et à long terme en utilisant une « carte de pointage des pratiques commerciales », a noté Aaron Bennett. « Mais il ne s’agit pas d’obtenir un A. Il s’agit de s’assurer que les questions potentielles et matérielles [ESG] ont été discutées ».

En général, il a déclaré : « Vous voulez éviter l’aspect liste de contrôle, mais vous assurer que vous êtes suffisamment systématique pour que quelqu’un puisse venir et comprendre le cadre ».

Un autre conseil de Aaron Bennett est qu’il est essentiel d’examiner la manière dont les entreprises traitent la fiscalité.

Ce facteur « n’est pas souvent lié à E, S et G, mais il est vraiment très important » puisqu’il concerne le bilan, a-t-il dit. Aaron Bennett parle du bilan comme étant « un endroit où l’on peut vraiment voir les opportunités et les risques qui s’accumulent au fil du temps ».

Sean Cleary a convenu qu’une analyse ESG solide se résume à la qualité. « Ce n’est pas la quantité d’informations ou le nombre de rapports de durabilité qui importe, même si cela s’améliore et que c’est une bonne chose », a-t-il affirmé.

Un rapport de juin 2020 de l’Institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC) souligne également qu’il y a « un certain débat et une certaine confusion » sur les meilleures pratiques d’analyse ESG.

Citant des recherches externes de 2018 et 2019, l’IFIC a indiqué que plus d’investisseurs semblent utiliser l’évaluation informelle des facteurs ESG plutôt que les approches « méthodiques ».

Le rapport indique que des inquiétudes subsistent quant à la cohérence, la transparence, la pertinence et la qualité des données de l’IR, bien qu’il souligne également le travail effectué par la SASB, la TCFD et les Nations Unies comme étant des moteurs positifs.

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Scotia : regroupement de la gestion de patrimoine https://www.finance-investissement.com/edition-papier/nouvelles-edition-papier/scotia-regroupement-de-la-gestion-de-patrimoine/ Sat, 01 Feb 2020 05:45:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=64121 La Banque Scotia a annoncé le 1er novembre que Gestion de patrimoine mondiale devient un secteur d'activité à part entière.

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Cette décision s’explique en raison de «l’impressionnante croissance de plus de 10 % de ses actifs au cours des dernières années ainsi que son apport considérable et constant aux résultats globaux de la banque».

Gestion de patrimoine mondiale entend privilégier l’élaboration d’un «modèle d’entreprise évolutif axé sur le client et les acquisitions stratégiques». La Scotia a d’ailleurs effectué un certain nombre d’acquisitions dans ce secteur au cours des dernières années, par exemple Jarislowsky, Fraser Limited et Gestion financière MD en 2018, dans le but d’augmenter la «capacité des segments de clientèle clé», qui devraient représenter une fraction plus importante des résultats globaux de la banque

La Banque Scotia s’est engagée à maintenir la marque Jarislowsky Fraser intacte, et à conserver la firme comme division autonome, a néanmoins rappelé un porte-parole de Jarislowsky, Fraser Limited, lorsque interrogé à cet égard par Finance et Investissement.

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Scotia : la gestion de patrimoine sous un chapeau mondial unique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-banque-scotia-regroupe-son-secteur-dactivite-gestion-de-patrimoine-mondiale/ Fri, 01 Nov 2019 13:16:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=62151 La Banque Scotia a annoncé vendredi que Gestion de patrimoine mondiale devient un secteur d'activité à part entière.

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Elle explique cette décision en raison de « l’impressionnante croissance de plus de 10 % de ses actifs au cours des dernières années ainsi que son apport considérable et constant aux résultats globaux de la banque ».

« Le fait que Gestion de patrimoine mondiale devient un secteur d’activité distinct témoigne de son succès et du rôle majeur qu’elle jouera dans notre stratégie de croissance au cours des années à venir », confirme Brian Porter, président et chef de la direction de la Banque Scotia.

Gestion de patrimoine mondiale entend privilégier l’élaboration d’un « modèle d’entreprise évolutif axé sur le client et les acquisitions stratégiques ». La Scotia a d’ailleurs effectué un certain nombre d’acquisitions dans ce secteur au cours des dernières années, par exemple Jarislowsky, Fraser Limited et Gestion financière MD en 2018, dans le but d’augmenter la « capacité des segments de clientèle clé », qui devraient représenter une fraction plus importante des résultats globaux de la banque en tirant parti de compétences et de partenariats élargis.

La Banque Scotia s’est toutefois engagée à maintenir la marque Jarislowsky Fraser intacte, et la firme comme division autonome, a néanmoins rappelé un porte-parole de Jarislowsky, Fraser Limited, lorsque questionné à cet égard par Finance et Investissement.

« Toutes nos activités de gestion de patrimoine ont connu un essor considérable. Nous avons effectué des investissements notables de manière à accroître notre capacité et à offrir plus de services. En retour, nos clients font davantage affaire avec nous. Nous profitons de cet élan pour développer nos activités principales et augmenter notre présence dans de nouveaux créneaux. De plus, nous pouvons tabler sur le réseau de la Banque Scotia pour saisir des occasions à l’extérieur du pays », a pour sa part indiqué Glen Gowland, vice-président à la direction, Gestion de patrimoine mondiale.

Les services de Gestion de patrimoine mondiale sont offerts dans 14 pays.

L’institution financière fondée à Halifax en 1832 dessert quelque 25 millions de clients. Au 31 juillet 2019, l’effectif de la Banque Scotia s’élevait à plus de 100 000 employés et son actif, à plus de 1 billion de dollars.

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FAIR Canada a de la difficulté à obtenir du financement https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/fair-canada-a-de-la-difficulte-a-obtenir-du-financement/ Thu, 31 Oct 2019 12:17:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=62016 FAIR Canada est en pleine crise de liquidités. Le groupe a même dû retourner 2,4 millions de dollars (M$) à la Fondation Jarislowsky, parce qu'il n'a pas réussi à respecter la condition du don.

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Le groupe de défense des investisseurs déclare avoir du mal à obtenir du financement de la part des gouvernements, des organismes de réglementation et d’autoréglementation, rapporte BNN Bloomberg. Dans un récent rapport, FAIR Canada affirme ainsi que ceux-ci sont « généralement réticents à fournir un soutien adéquat ».

Pourtant, ils « ont la responsabilité de financer un organisme professionnel de défense des droits des investisseurs qui défende les intérêts des Canadiens ordinaires », fait valoir encore le groupe.

Remettre un don en pleine crise de liquidités

Alors que l’organisme peine à trouver des liquidités, il a dû remettre 2 M$ à la fondation Jarislowsky. La fondation du milliardaire Stephen Jarislowsky avait ainsi donné 2 M$ à FAIR Canada en 2012. Le don était assorti de la date limite du 30 septembre 2014 où le groupe de défense des investisseurs devait remettre le double de la somme initiale.

Voyant que FAIR Canada peinait à remplir ses engagements, la date limite a été repoussée plusieurs fois, pour tomber finalement le 30 septembre 2019. Pendant ces sept ans, FAIR Canada a réussi à obtenir 2 M$ en fonds de dotation de la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO) en 2014. Cependant, le groupe n’a jamais réussi à obtenir les 2 M$ supplémentaires requis.

« Outre le soutien financier de la CVMO, ces dernières années, les demandes adressées aux organismes d’autoréglementation ont connu un succès limité », explique le groupe dans son rapport.

FAIR Canada s’est notamment tourné vers l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières (OCRCVM). Celui-ci a accepté un financement de fonctionnement de 250 000 $ provenant d’un fonds qui perçoit les amendes imposées pour avoir enfreint les règles de l’OCRCVM.

L’organisme de réglementation a ensuite fait valoir que l’OCRCVM avait déjà aidé FAIR Canada lors de sa création en 2008 et avait fait plusieurs donations au fil des années, pour un montant totalisant 4,9 M$. L’OCRCVM a fait valoir qu’il supportait également d’autres groupes qui offrent protection et éducations aux investisseurs.

« Dans l’ensemble, l’OCRCVM veut s’assurer que la voix de l’investisseur est entendue. À cette fin, nous travaillons avec un certain nombre de groupes pour solliciter et comprendre les points de vue de tous les intervenants, y compris FAIR Canada, CARP, Prosper Canada et notre propre groupe national d’investisseurs », fait valoir l’organisme dans un courriel.

Jarislowsky Fraser se retire

Jarislowsky Fraser a quitté le conseil d’administration de FAIR Canada. La fondation explique sa décision en disant ne pas vouloir demeurer associée à une organisation que les commissions des valeurs mobilières et les gouvernements ne soutiendront pas.

« Si je demeurais administrateur, mon association pourrait être lue par le public comme un appui à l’état insoutenable actuel de FAIR Canada », déclare Stephen Jarislowsky. Et, bien qu’il affirme respecter le travail accompli par FAIR Canada malgré ses budgets limités, il estime que la mission du groupe ne devrait pas être accomplie avec des fonds privés comme ceux de sa fondation, car « c’est le travail du gouvernement ».

Selon lui, les gouvernements, les organismes de réglementation et les organismes d’autoréglementation « ont les moyens financiers de permettre à FAIR Canada d’être durable et efficace dans sa mission de défense et de promotion des intérêts et des droits des investisseurs individuels. Ils ont collectivement plus de 100 millions de dollars d’amende. Ils ont maintenu l’organisation en vie, mais ils ne l’ont pas suffisamment soutenue pour lui permettre de réaliser son potentiel ou d’être viable sur le plan opérationnel. »

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Hausse du bénéfice pour la Scotia https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/hausse-du-benefice-pour-la-scotia/ Tue, 27 Aug 2019 12:58:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=60604 La Banque poursuit son repositionnement.

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La Banque Scotia a affiché un bénéfice net de 1 984 millions de dollars (G$) pour son troisième trimestre, comparativement à 1 939 G$ pour la période correspondante de l’exercice précédent. Le bénéfice dilué par action s’est établi à 1,50 $, comparativement à 1,55 $ pour la période correspondante de l’exercice précédent. Quant au rendement des capitaux propres, il s’est chiffré à 11,5 %, contre 13,1 % pour l’exercice précédent.

« Le Réseau canadien affiche de bons résultats pour le trimestre, ayant généré un levier d’exploitation positif, fait progresser ses marges et dégagé une croissance à deux chiffres des dépôts. Les revenus des services de gestion de patrimoine au Canada ont augmenté de 20 % grâce à une bonne croissance interne et à l’apport considérable de Gestion financière MD et de Jarislowsky Fraser », a déclaré Brian Porter, président et chef de la direction de la Banque Scotia.

Pour le reste, exclusion faite des montants liés aux acquisitions et aux cessions, le bénéfice net a augmenté de 9 % pour atteindre 2 455 M$ et le bénéfice dilué par action s’est chiffré à 1,88 $, comparativement à 1,76 $ pour l’exercice précédent. Le rendement des capitaux propres s’est élevé à 14,3 %, contre 14,5 % à l’exercice précédent.

« Nous avons réalisé des progrès remarquables au cours du trimestre en ce qui a trait au repositionnement de la Banque et à la simplification de ses activités. Nous sommes donc mieux positionnés sur nos principaux marchés pour poursuivre notre croissance. Nous avons conclu des ententes officielles en vue de réduire notre investissement en Thaïlande et nous avons annoncé la cession de nos activités à Porto Rico et aux Îles Vierges américaines. La revue de la répartition de nos activités à l’échelle mondiale est maintenant presque terminée », a ajouté Brian Porter.

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Nouveau gestionnaire de portefeuille chez Jarislowsky Fraser https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/nouveau-gestionnaire-de-portefeuille-chez-jarislowsky-fraser/ Mon, 12 Aug 2019 12:23:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=60054 NOUVELLES DU MONDE - Valérie Payeur est devenue gestionnaire de portefeuille, gestion institutionnelle, chez Jarislowsky Fraser à Montréal.

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Détentrice d’un baccalauréat de l’Université Concordia (2012) et du titre de CFA, Valérie Payeur est à l’emploi de Jarislowsky Fraser depuis 2014. Elle était précédemment gestionnaire-adjointe de portefeuille. Elle a été embauchée par Jarislowsky Fraser en 2014 à titre de négociatrice de comptes agglomérés.

Dans ses nouvelles fonctions, Valérie Payeur se consacrera, selon les termes de la direction, « à la gestion et au développement des relations avec la clientèle institutionnelle et privée de la firme aux États-Unis et à l’étranger. »

Valérie Payeur a débuté sa carrière professionnelle en 2012 à la Banque Nationale à titre de conseillère.

Propriété de la Banque Scotia depuis 2018, Jarislowsky Fraser affiche moins de 39 milliards de dollars en actifs sous gestion.

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