Industrielle Alliance | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/post_company/industrielle-alliance/ Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 04 Nov 2025 19:45:17 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.9 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Industrielle Alliance | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/post_company/industrielle-alliance/ 32 32 Rentabilité en hausse https://www.finance-investissement.com/edition-papier/une/rentabilite-en-hausse/ Mon, 10 Nov 2025 05:01:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110712 Les assureurs de personnes voient leurs résultats légèrement fléchir, mais la remontée spectaculaire des revenus d’investissement atténue la baisse.

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L’année 2024 ne représente pas un grand millésime pour les assureurs de personnes, mais ce n’est pas une annus horribilis non plus.

Pour 2024, les résultats des assureurs faisant affaire au Québec, pour l’ensemble de leurs activités tant canadiennes qu’étrangères, s’établissent à 9,1 milliards de dollars (G$), en baisse de 6,9 % par rapport à 2023, constate le Rapport sur les institutions financières et les agents dévaluation du crédit de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Les autres produits et charges, à 2,4 G$, accusent également un recul, de 7,9 %. Par contre, les résultats d’investissement net montrent une forte hausse de 403,1 %, passant de 1,3 G$ en 2023 à 6,3 G$ en 2024.

Or, le bénéfice net de 15,6 G$ est en croissance de 10,5 % comparativement à l’année précédente.

En bref, « l’industrie est en très bonne santé et je suis très heureux de voir les chiffres le confirmer », affirme Eli Pichelli, consultant pour l’industrie d’assurance de personnes.

En 2024, l’actif net en fonds distinct dans le bilan des assureurs faisant affaire au Québec s’élevait à 516,8 G$, en hausse de 15,6 % par rapport à 2023, marquant un second rebond après celui de 2023 (après l’année difficile de 2022). Trois acteurs s’illustrent : L’assurance vie Équitable, avec une hausse de 44,8 % de son actif en 2024 par rapport à 2023, BMO Assurance-vie, avec une hausse de 32,8 %, Industrielle Alliance -Vie (iA), avec 25,7 %.

Or, ces hausses annuelles en pourcentage ne disent pas toute l’histoire. En chiffres absolus, c’en est une autre. Équitable et BMO partent d’actifs fort modestes, le premier faisant passer celui-ci de 2,3 G$ en 2023 à 3,3 G$ en 2024, et BMO, de 1,3 G$ à 2,3 G$. Or, Sun Life, partant d’un actif de 121,7 G$ en 2023, le hisse à 141,6 G 9 en 2024, pour une hausse de 16,4 % ;

Manuvie fait presque aussi bien, passant de 128,4 G$ à 146,3 G$, un bond de 14 %. Dans une zone intermédiaire, l’augmentation de 25,7 % d’iA se fait à partir d’un actif de 41,8 G$ en 2023, qui passe à 52,5 G$ en 2024.

« Il y a eu une montée importante des marchés financiers, ce qui explique au moins la moitié de ces hausses d’actifs, juge Gino-Sébastian Savard, président de MICA Cabinets de services financiers. On peut peut-être attribuer 5 % à une hausse des ventes. » Celui-ci constate bien les bonds d’équitable et BMO, mais se dit plus impressionné par ceux de Sun Life, Manuvie et iA.

Une combinaison de facteurs a joué, notamment la hausse boursière, la baisse des taux de rendements obligataires et les inquiétudes des investisseurs, selon Eli Pichelli. « Est-ce que ça tient à des différences de concepts et de produits ? demande-t-il. Je ne le pense pas. Ces différences ne sont pas très marquées. »Cela s’explique par l’excellence des réseaux de distribution, notamment chez iA, Sun Life et Manuvie. « L’effort, la compétence, les systèmes pour retenir les clients et les fonds sont tous des facteurs multipliés par la taille », constate le consultant.

Petits et grands profitent

Examinons maintenant l’évolution des primes directes souscrites au Québec en 2024.

Les mêmes observations valent pour la performance dans le secteur de l’assurance vie individuelle, où de plus petits acteurs se distinguent avec de fortes hausses en 2024 relativement à 2023. Ainsi, Équitable voit ses primes directes bondir de 25,9 %, pour s’établir à 73,8 millions de dollars (M$), UV Assurance voit les siennes monter de 14,1 %, les faisant passer de 54 M$ à 62 M$. Une croissance de 9 % chez Sun Life, où les primes souscrites passent de 1,09 G$ à 1,19 G$, est plus remarquable, de même pour iA, où une hausse de 7,1 % se fait à partir de primes de 847,3 M$ en 2023 pour s’établir à 908 M$ l’an dernier.

La performance des géants n’atténue en rien celle des acteurs plus modestes, insiste Gino-Sébastian Savard : « Leurs produits sont intéressants, particulièrement ceux d’Assomption Vie et d’UV, et ça se répercute chez nous en portions de ventes importantes. » Eli Pichelli note qu’une révision de prix par Équitable, et une modification de son produit de vie entière par BMO, ont pu contribuer à propulser leurs primes directes.

Dans ce marché d’assurance individuelle, les réseaux carrière ont un effet décisif, tout comme la plateforme technologique sur laquelle ces réseaux s’appuient, jugent tous les intervenants. Par exemple, la plateforme numérique de vente EVO, offerte par iA, est souvent citée favorablement par les conseillers en sécurité financière sondés à l’occasion du Baromètre de l’assurance de Finance et Investissement.

« EVO et le réseau carrière expliquent la performance d’iA ; ils ont d’excellents outils », juge Christian Laroche, consultant stratégique en distribution de services financiers. « EVO simplifie tout chez iA : questionnaire médical abrégé, signature électronique, etc. Ils sont dans la technologie efficace », renchérit Gino-Sébastian Savard.

A l’inverse, les spécialistes interrogés s’expliquent mal la progression de Canada Vie, dont la croissance des primes directes souscrites en assurance vie individuelle de 2,4 % en 2024 est inférieure à celle des primes du sous-secteur. Une orientation stratégique méconnue pourrait expliquer leur rythme. Selon Eli Pichelli, Canada Vie ne semble pas vouloir continuer d’investir dans Liberté 55 et dans un réseau carrière. L’assureur « veut le maintenir, mais sans investissement. Je ne suis pas certain qu’il va réussir », dit-il, ciblant un risque que le nombre de conseillers baisse.

Moteurs différents

En assurance maladie individuelle, deux produits sont les moteurs de croissance : l’assurance maladies graves et l’assurance invalidité. « Ce sont des secteurs en croissance chez nous, confirme Gino-Sébastian Savard. L’assurance maladies graves est de plus en plus populaire, tandis que l’assurance invalidité, avec le nombre croissant de travailleurs autonomes et le désengagement des employeurs, est appelée à prendre de l’ampleur. »

« Il y a un éveil sur le risque d’invalidité et le potentiel est plus élevé, mais dans le court et moyen terme, l’assurance maladie va bénéficier davantage », avance Eli Pichelli. Il faut dire que les deux produits ont des profils de vente très différents. D’un côté, fait remarquer Christian Laroche, l’assurance maladies graves « est un produit facile à comprendre et à vendre, et le processus de souscription a été simplifié. L’invalidité est un créneau et peu de conseillers sont capables de le travailler. La formation est difficile, les clauses sont nombreuses. Ceux qui le développent se sont spécialisés ».

Pause de croissance

Dans le sous-secteur des rentes individuelles, les primes directes souscrites au Québec affichent un recul annuel de 6,5 % en 2024, pour s’établir à 3,88 G$. Les écarts par assureur sont prononcés de 2023 à 2024. Chez Manuvie, les primes passent de 1,6 M$ à 18,5 MS, chez RBC Assurances, de 31,3 M$ à 184 M$, et chez Assomption Vie, de 25,4 M$ à 76,4 M$.

Pendant ce temps, Desjardins Sécurité financière voit ses primes souscrites fondre de 771,8 M$ à 494,1 M$ et Sun Life, de 213,6 M$ à 156,6 M$. Le maître du sous-secteur, iA, essuie un recul de 5,5 %, ses primes passant de 2,86 G$ à 2,7 G$.

Ce repli du sous-secteur n’inquiète pas Eli Pichelli. « Comparativement à 2020, ça reste une augmentation, fait-il ressortir. iA accuse un recul, mais c’est après quatre années de hausse substantielle. » Même si les taux d’intérêt baissent, il juge que la grande volatilité des marchés boursiers continue de favoriser les rentes. « On voit les rentes comme une solution qui va donner plus de stabilité et plus de revenus à la retraite, poursuit-il. On ajoute plus souvent que par le passé une rente dans une stratégie de décaissement, alors qu’il y a cinq ans, on ne la considérait pas du tout. »

Au total, l’année 2024 s’avère fort prospère pour les grands assureurs du Québec, tout particulièrement Desjardins et iA, dont les parts de marché en termes de primes directes souscrites tous secteurs confondus progressent le plus, le premier gagnant 108 points de base, l’autre, 121 points de base. Les grands assureurs canadiens ont perdu quelques plumes, notamment Sun Life, en recul de 66 points de base, Canada Vie, de 15 points de base. Au Québec, Beneva affiche une baisse de 89 points de base. (Voir le tableau ci-dessous.)

Pour voir ce tableau en grand, cliquez ici.

Ce ralentissement de la croissance serait peut-être attribuable à la fusion de La Capitale et SSQ, qui a entraîné des difficultés à leurs systèmes informatiques, font ressortir les intervenants. Cependant, le pire est passé, jugent-ils. « Ils ont réglé leurs problèmes, ça revient progressivement dans la dernière année », mentionne Gino-Sébastian Savard. « Il n’y a rien là pour s’énerver. Je suis très confiant pour Beneva », ajoute Christian Laroche.

Un chiffre du rapport de l’AMF laisse Gino-Sébastian Savard médusé : la hausse de 403 % des résultats des activités d’investissement. « C’est inexplicable, dit-il. Il faudrait voir comment l’AMF a calculé la chose. Ça ne se peut pas. » Eli Pichelli y repère une foule de facteurs favorables : croissance économique, Bourse, économies d’échelle liées à des actifs imposants. Mais cela suffit-il à justifier cette hausse de 403 % ? Pas certain. Dans tous les cas, ces résultats sont une très bonne chose, juge-t-il. « Les activités d’assurance ont diminué d’environ 1 G$, tandis que l’investissement a crû de 5 G$, dit-il. C’est une forte compensation… mais ce n’est pas éternel. »

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Assureurs : année faste pour les activités d’investissement https://www.finance-investissement.com/outils_/livres-blancs/assureurs-annee-faste-pour-les-activites-dinvestissement/ Tue, 14 Oct 2025 10:11:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110339 Le résultat de ces activités a été élevé en 2024, par rapport à 2023.

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L’année 2024 s’avère une autre année de croissance pour les assureurs de personnes avec une hausse des primes directes souscrites au Québec de 3,2 %, selon le Rapport annuel sur les institutions financières et les agents d’évaluation du crédit de l’Autorité des marchés financiers (AMF). C’est un ralentissement par rapport à la croissance annuelle de 11,8 % en 2023, mais quand même une huitième année d’augmentation au cours des dix dernières années. Par ailleurs, les résultats d’investissement nets des assureurs montrent une montée spectaculaire en 2024 par rapport à l’année précédente.

Les assureurs québécois, pour leur part, enregistrent une meilleure année encore avec une hausse de 5,3 % en 2024 par rapport à l’année précédente, après celle de 15,3 % en 2023. C’est leur dixième année de croissance consécutive. Sur les 70 assureurs que suit l’AMF, 13 sont québécois, détenant la part du lion du marché dans une proportion de 59,2 %, une hausse de 1,2 point de pourcentage par rapport à 2023, alors que 37 assureurs canadiens se partagent une part de 40 % (part en diminution de 1,2 point) et 20 assureurs étrangers, une part de 0,8 %.

En 2024, tous les secteurs affichent des hausses annuelles de leurs primes directes souscrites au Québec, sauf celui des rentes individuelles. Les augmentations sont de 7,4 % pour le secteur de l’assurance accidents et maladie collective, 5,5 % pour l’assurance vie individuelle, 2,3 % pour l’assurance accidents et maladie individuelle, 0,8 % pour l’assurance vie collective, et 1,7 % pour les rentes collectives. Le secteur des rentes individuelles, quant à lui, présente une diminution de ses primes de 6,5 %.

Dans cinq des six secteurs d’activité, les assureurs québécois dominent pour les primes directes souscrites, sauf dans le secteur des produits d’assurance vie individuelle. Le secteur des rentes individuelles est celui où la mainmise des acteurs québécois est la plus forte, leur part de marché s’établissant à 85,4 %. Ici, la part du lion revient à l’Industrielle Alliance-Vie, avec des primes directes souscrites de 2,7 milliards de dollars (G$), ce qui lui vaut une part de marché de 69,7 % du sous-secteur des rentes individuelles.

Viennent ensuite les rentes collectives (78,3 %) où l’Industrielle Alliance-Vie domine encore, ses primes de 2 G$ lui réservant une part de marché de 61,4 % de ce sous-secteur. Suivent l’assurance accidents et maladie collective et l’assurance vie collective (toutes deux à 59,7 %), et l’assurance accidents et maladie individuelle (49,4 %). Seul le secteur de l’assurance vie individuelle est dominé par les assureurs canadiens, leur part de marché s’élevant à 68,1 %.

La concentration du marché s’est accrue en 2024 chez les quatre principaux assureurs, qui accaparent maintenant 69,6 % du marché au Québec, comparé à 68,9 % en 2023 et 68,1 % en 2022. Les dix premiers assureurs monopolisent 92,3 % du marché, un léger fléchissement par rapport à 93 % en 2023 et 92,7 % en 2022.

En tout, six des 10 principaux acteurs en termes de primes directes souscrites au Québec accusent de légères baisses dans leur part de marché en 2024 par rapport à 2022. Leurs diminutions semblent profiter à iA Groupe financier, dont la part de marché est passée de 22,4 % en 2022 à 25,7 % en 2023, puis à 26,9 % en 2024. Mouvement Desjardins, deuxième au palmarès, a vu sa part fléchir, mais à peine, de 15,4 % en 2022 à 15,2 % en 2024.

De 2022 à 2024, Beneva a vu sa part de marché passer de 16 % à 14,8 %, Sun Life, de 14,4 % à 12,7 %, Manuvie, de 8,7 % à 8,2 %, Great-West, de 10 % à 8,2 %. La Banque Royale du Canada a fait une légère avancée, de 2 % en 2022, sa part de marché est passée à 2,5 % en 2024.

La montée de l’Industrielle Alliance-Vie s’avère toujours aussi irrésistible, ses primes directes souscrites au Québec s’élevant à 6,73 G$ en 2024. L’assureur est suivi par Desjardins Financière, avec des primes de 3,8 G$ en 2024, Beneva (3,7 G$) et Sun Life du Canada (3,2 G$).

L’Industrielle Alliance-Vie perd son premier rang quand on retient les primes directes souscrites récoltées uniquement en assurance vie individuelle. À ce chapitre, iA arrive au troisième rang avec des primes de 908 M$ derrière les 946 M$ de Canada sur la Vie et les 1,2 G$ de la Sun Life. Manuvie, Desjardins Financière et Beneva occupent les rangs suivants avec des primes souscrites en assurance vie individuelle de 772 M$, 500 M$ et 241 M$, respectivement.

Par ailleurs, les résultats financiers des assureurs qui font affaire au Québec sont bons. Une baisse des activités d’assurance de 6,9 % en 2024 par rapport à 2023, pour un total de 9,1 G$ en 2024, est largement compensée par une augmentation des résultats d’investissement nets de 403 %, passant de 1,3 G$ en 2023 à 6,3 G$ en 2024. L’actif total de l’industrie se situait en 2024 à 1,32 billion de dollars, celui des fonds distincts s’élevant à l’intérieur de ce total à 517 G$.

Le rapport de l’AMF ne le précise pas, mais cette hausse des résultats d’investissement ne correspond pas uniquement à un taux de rendement de 14,1 %, en baisse par rapport au taux de 14,9 % en 2023, mais plus probablement à une injection de capital frais. Au final, l’industrie affiche un bénéfice net de 15,6 G$ en 2024, une hausse de 10,5 % par rapport à l’année précédente.

La solvabilité demeure solide. L’évolution du ratio total de capital moyen pour les cinq dernières années confirme que les assureurs de personnes au Québec « restent bien capitalisés, avec des ratios largement supérieurs au seuil minimal de 90 % », indique le rapport de l’AMF. En fait ces ratios en 2024 s’établissent à 135 % pour les assureurs québécois et à 138 % pour les assureurs canadiens.

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Nouvelles têtes sur le comité consultatif sur la pratique des représentants de l’AMF https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/nouvelles-tetes-sur-le-comite-consultatif-sur-la-pratique-des-representants-de-lamf/ Tue, 03 Sep 2024 10:52:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102611 NOUVELLES DU MONDE – Ce comité accueille trois nouveaux membres.

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Karine Gosselin, Gosselin Courtiers d’assurances ; Mohamed Jelassi, Desjardins Sécurité Financière ; et Stéphane Vigneault, Sun Life ont été nommés pour un mandat de deux ans au comité consultatif sur la pratique des représentants (CPR) de l’Autorité des marchés financiers (AMF).

Ces nominations sont dues à l’appel de candidatures du 17 avril dernier.

En même temps que ces nominations, l’AMF a renouvelé, pour une durée de deux ans, le mandat de six membres actuels du CPR, soit :

  • Geneviève Brochu, Desjardins Assurances générales inc. ;
  • Richard Harvey, Assurances Eterna inc. ;
  • Nancy Joyal, Beneva ;
  • Samuel Lajoie, Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. ;
  • Sylvain Poirier, Centres hypothécaires Dominion — pretshypotheque.ca ;
  • et Stéphanie Potvin, Hypotheca.

En plus de ces membres, le CPR compte également :

  • Yovan Bjegovich, Charles Taylor Consulting Services(Canada) inc. ;
  • Shirley Marquis, Services financiers Shirley Marquis inc. ;
  • Naela Mouawad, Compagnie d’assurance Missisquoi ;
  • Maryse Rivard, Synex auto habitation signature inc. ;
  • Anny Vaillancourt, Groupe financier du boisé inc. ;
  • et Annie Veillette, Canada-Vie.

Pour rappel, la mission du CPR est de servir de forum de discussion entre l’AMF et les acteurs de l’industrie de la distribution de produits et services financiers visés par la Loi sur la distribution de produits et services financiers. Il offre un éclairage pratique sur le secteur, encourage un dialogue ouvert avec l’AMF, et contribue aux objectifs de cette dernière, notamment en maintenant un encadrement moderne, adapté et fondé sur les meilleures pratiques.

Ses membres doivent ainsi donner leur perspective sur différents sujets portant notamment sur les pratiques de distribution de produits et services d’assurance de dommages, d’assurance de personnes, d’expertise en règlement de sinistres, de planification financière et de courtage hypothécaire.

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Dernière étape du plan de relève chez PPI https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/derniere-etape-du-plan-de-releve-chez-ppi/ Fri, 15 Mar 2024 11:50:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99669 NOUVELLES DU MONDE – Cathy Hiscott devient la nouvelle CEO.

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PPI a accompli la dernière étape de son plan de relève en nommant Cathy Hiscott au poste de présidente et cheffe de la direction. En plus de ses responsabilités actuelles de présidente, elle assumera désormais l’entière responsabilité de l’orientation stratégique et de la gestion de PPI, précise la firme.

Cathy Hiscott a rejoint l’équipe de PPI en juillet 2021 comme première vice-présidente, Innovation et stratégie. Pressentie pour prendre la relève de Jim Vertue, elle a été nommée présidente de la firme en février 2023. Jim Vertue, qui a pris sa retraite, assume quant à lui les fonctions de président du conseil depuis 2021.

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Possédant plus de 30 ans d’expérience à titre de gestionnaire dans le domaine de l’assurance et des placements, notamment chez Groupe financier Horizons, Canada Vie et London Life, Cathy Hiscott porte les titres de Certified Financial Planner (CFP) et de Certified Health Insurance Specialist (CHS).

Elle a été présidente de la succursale Cambridge/Guelph de la Canadian Association of Insurance and Financial Advisors (CAIFA, aujourd’hui Advocis) en 1996-1997, en plus d’être membre associée de la Conference for Advanced Life Underwriting (CALU).

PPI a été acquis par iA Groupe financier en février 2018.

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« La retraite » d’un vétéran de l’industrie https://www.finance-investissement.com/edition-papier/nouvelles-edition-papier/la-retraite-dun-veteran-de-lindustrie/ Tue, 11 Apr 2023 04:14:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92968 Retour sur une carrière fructueuse.

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Le 3 mars dernier, michel Kirouac prenait sa retraite. Fort d’une carrière de 43 ans dans l’industrie des services financiers, il a quitté ses fonctions de vice-président et directeur général du Groupe Cloutier après avoir passé 23 ans au sein de l’entreprise.

Or, peut-on vraiment parler de retraite ? Bien sûr, Michel Kirouac prévoit passer davantage de temps en famille et pratiquer ses sports favoris comme le golf et le ski alpin, en plus de voyager. Mais il continuera également de siéger au Comité consultatif et au Comité de Gouvernance de Groupe Cloutier Investissements pendant encore quelques trimestres, en plus d’assumer, pour au moins une autre année, la présidence de Solutions Proteck, une division de Groupe Cloutier qui propose aux employeurs des assurances collectives sur une base individuelle.

Michel Kirouac compte également se consacrer au développement de sa clientèle, dont une centaine en assurance de personnes et une douzaine en assurance collective. « J’adore ça. Je vais sans doute en augmenter le nombre de 15 à 20, car je vais avoir plus de temps pour m’en occuper. »

Michel Kirouac est un passionné. « Ceux qui réussissent dans l’industrie, ce n’est pas parce qu’ils sont bons vendeurs, mais parce qu’ils sont passionnés par ce qu’ils font et croient aux produits qu’ils offrent. Ils cherchent à bien s’entourer, à devenir les meilleurs », affirme-t-il.

Cette passion du métier a notamment mené Michel Kirouac à s’engager au sein des associations du secteur et à contribuer à la défense des intérêts communs à l’industrie. Au fil du temps, il a été membre de plusieurs comités consultatifs de l’Autorité des marchés financiers. Il a aussi été membre du conseil d’administration de la Chambre de la sécurité financière pendant cinq ans, membre fondateur de l’Association des agents généraux du Québec, et représentant du Québec de l’association professionnelle CAILBA (Canadian Association of Independent Life Brokerage Agencies), en plus de siéger à son conseil d’administration.

« Lorsque tu discutes avec les plus gros agents généraux du Canada pour voir où on s’en va et quels sont nos défis, ça te donne de bonnes idées et ça te force à être meilleur. C’est pourquoi j’ai toujours trouvé ça important de m’impliquer, dit-il. J’estime avoir retiré plus que ce que j’ai donné. »

Cela lui a notamment permis de nourrir sa crédibilité, dit-il. « Se créer une crédibilité demande parfois des sacrifices et occasionne parfois des prises de position impopulaires, mais en retour, cela facilite beaucoup les prises de décisions et les échanges fructueux et constructifs », selon lui.

« Lorsque je parle aux assureurs, à des conseillers, à des présidents d’entreprises, ils savent que je ne le fais pas pour rien et si j’ai des choses à leur dire, je vais [le] leur dire », illustre-t-il.

Suivre les traces paternelles

Michel Kirouac fait ses premiers pas dans l’industrie de l’assurance et des services financiers en se joignant à l’Alliance Mutuelle Vie en septembre 1980.

« Mon père est entré dans le secteur de l’assurance en 1958. C’était un courtier d’assurance et un agent chez l’Alliance, et j’ai décidé de suivre ses traces », raconte-t-il.

Il travaille d’abord à titre de conseiller pendant plus de trois ans, tout en faisant aussi un peu de courtage, « même si dans ce temps-là, ce n’était pas très populaire », se souvient Michel Kirouac.

C’est toutefois ce qu’il préfère dans sa pratique. Intéressé à « faire plus de courtage plutôt que de juste vendre les produits de l’Alliance », il rencontre la direction pour lui faire part de la situation.

Elle conclut que « ça serait une bonne idée si l’Alliance faisait aussi du courtage ». Ce qui mène à la création d’un service de courtage en 1984. À 24 ans, Michel Kirouac est nommé directeur et se voit confier le développement de ce service en compagnie de deux autres personnes. Il commence alors à rencontrer des agents généraux, en concluant des contrats avec le Groupe Cloutier, MICA et Groupe Dubeau, notamment, explique-t-il.

Cela se poursuit pendant près de trois ans, soit jusqu’à la fusion de l’Alliance avec l’Industrielle compagnie d’assurance sur la vie, en 1987. On lui propose soit d’avoir son propre bureau, soit de travailler au siège social dans un rôle de développement du courtage, ou de se joindre à un bureau existant. Il choisit cette dernière option.

Michel Kirouac se joint à BBA Groupe Financier en 1987, puis au Groupe Dubeau en 1993, et fait finalement son entrée au Groupe Cloutier en 1999 à titre de directeur du développement des affaires. En 2006, lorsque Gilles Cloutier s’associe à ses trois enfants, Patrick, Karine et Claudine Cloutier, afin d’assurer sa relève, il fait aussi de Michel Kirouac un associé. Il devient alors vice-président et directeur général.

Rétrospectivement, Michel Kirouac estime que le choix de se diriger chez BBA plutôt qu’au siège social de l’Industrielle-Alliance était le bon.

« J’avais 27 ans et je me disais : “J’aime les conseillers, faire des meetings avec eux, qu’on soit capable de bien les entourer et de leur trouver des solutions.” C’est pourquoi, à ce moment-là, le fait de pouvoir côtoyer chez BBA entre 150 et 200 conseillers me semblait être l’idéal pour moi », affirme-t-il.

« J’ai ensuite passé 23 ans au Groupe Cloutier et ma motivation première a toujours été d’être auprès des conseillers, de m’assurer qu’on ait les meilleures ressources pour eux et de les voir réussir. C’est ce que j’ai aimé faire pendant toute ma carrière », témoigne Michel Kirouac.

Faire évoluer l’entreprise

Cette volonté de mettre les meilleures ressources au service des conseillers l’amène à créer, à son arrivée au Groupe Cloutier, des départements réunissant des experts spécialisés par secteurs d’activité. Cette décision fut marquante, selon Michel Kirouac.

« Un conseiller peut devenir très bon dans un secteur, peut-être dans deux, par exemple en assurance vie ou en prestations du vivant, mais ce n’est pas vrai qu’à 17 compagnies, 300 produits, les conseillers savent tout. Les meilleurs savent s’entourer et ne craignent pas d’utiliser des experts, comme un bon médecin de famille va recommander un cardiologue ou un dermatologue », illustre Michel Kirouac.

C’est ainsi qu’en 1999, le Groupe Cloutier a créé un service des prestations du vivant. En 2004, ce fut au tour d’un service de courtage hypothécaire – Hypothéca Lorsque ACGC – d’être mis en place.

Par la suite, Michel Kirouac explique qu’il a « convaincu la famille Cloutier qu’il serait préférable d’agir à titre de dealer et de ne plus avoir d’intermédiaire entre nous et les conseillers ». Il était persuadé que cela aiderait notamment au recrutement de conseillers. Groupe Cloutier Investissements, cabinet de courtage en épargne collective, venait au monde en 2007.

Ce fut toute une décision, raconte Michel Kirouac, étant donné qu’à cette époque, il existait peu de cabinets indépendants. « Nous avions au départ un actif de 100 M$, alors que les gens disaient que pour démarrer et rentabiliser un dealer, ça prenait au moins 2 G$ d’actifs. Mais nous avons bien progressé et aujourd’hui, nous sommes l’un des seuls agents généraux au Québec à ne pas avoir d’entente avec une tierce partie, contrairement à ce que l’on voit ailleurs au Canada, et nous sommes près des 6 G$ d’actifs. »

La création de Groupe Cloutier Avantages Sociaux, cabinet en assurance et rentes collectives, a suivi en 2008.

Il est d’avis que si, aujourd’hui, avec ses 170 employés, « le Groupe Cloutier est devenu le plus grand cabinet multidisciplinaire indépendant en services financiers au Québec », cela tient beaucoup à son modèle d’affaires basé sur la création de départements sectoriels.

« Lorsqu’on fait du collectif, on le fait directement avec les assureurs. Lorsqu’on fait de la vie, on a un contrat avec 17 assureurs. Pour les fonds communs, les hypothèques, nous sommes un agent général qui travaille directement avec les fournisseurs. Cela nous a grandement aidés au fil des années pour recruter de bons conseillers et négocier de bons arrangements, soit avec des cabinets, ou avec d’autres agents généraux désirant faire des affaires avec nous », analyse Michel Kirouac.

« Alors que beaucoup d’agents généraux au Canada ont connu la croissance en faisant des acquisitions, par exemple Groupe financier Horizons, HUB International, et IDC Worldsource, qui trouvaient moins compliqué d’acheter et d’intégrer des agents généraux que de recruter 200 courtiers, nous ne l’avons pratiquement pas fait, même si nous avons eu plusieurs discussions en ce sens », dit Michel Kirouac.

Ainsi, bien que le Groupe Cloutier ait acquis Omnicourtage en 1997 et Groupe Financier Multi Courtage, de Saint-Hyacinthe, en 2021, il a surtout nourri sa croissance en misant sur le recrutement de « bons conseiller s», et en faisant des affaires avec d’autres cabinets.

Selon Michel Kirouac, un agent général qui a du volume et de bonnes ressources, est capable de bien servir des conseillers et peut compter sur une relève, n’a pas de raison de « s’intégrer dans un cabinet national ».

Un agent général indépendant a toujours sa place, d’après Michel Kirouac. Et ce, malgré la tendance qui pousse les petits agents généraux à s’associer avec de plus grandes institutions financières. Par exemple, l’appétit croissant des compagnies d’assurance pour la distribution a mené celles-ci à détenir des agents généraux, comme Canada Vie avec Groupe Financier Horizons, Empire Vie avec BridgeForce Financial Group, iA Groupe financier avec PPI, et le Mouvement Desjardins avec IDC. À ses yeux, les conseillers veulent encore s’identifier à des cabinets indépendants et non pas à des cabinets nationaux.

Michel Kirouac évoque une phrase qui lui revient souvent en tête : « l’indépendance dans l’appartenance ». « Aujourd’hui, si je suis un conseiller, je veux être indépendant, notamment dans le choix des produits que je vais offrir, mais tout en ayant un lien d’appartenance avec un cabinet, un groupe, un agent général qui va m’aider en m’offrant des ressources. »

La réalité des conseillers évolue d’ailleurs à grande vitesse, et ce n’est pas seulement en raison de l’alourdissement de la charge réglementaire dans les dernières années, constate Michel Kirouac.

Selon lui, le plus gros bouleversement qui a marqué l’industrie, mais qui a grandement amélioré les choses, c’est le déploiement «d’une ampleur incroyable» de tous les outils électroniques survenu lors de la pandémie.

« Le processus des ventes avec les assureurs, celui de la tarification, les illustrations, les propositions électroniques, la signature électronique, la livraison des contrats par courriels directement au client:c’est une évolution extraordinaire pour ceux qui s’y sont adaptés. Et les clients ne vont pas revenir en arrière, surtout en investissemen t», affirme-t-il.

Au Groupe Cloutier, près de 85 % des propositions se font maintenant de manière électronique, évalue Michel Kirouac. « Vous m’auriez dit cela il y a cinq ans et j’aurais répondu que:ça n’a pas de bon sens », lance-t-il en riant.

Par ailleurs, sur le plan réglementaire, il espère qu’un jour, il y aura plus de clarté en matière de responsabilité des différents acteurs du secteur de l’assurance.

« Comme agent général, on est prêt à faire certaines choses, mais on n’est pas prêts à faire 100 % de la supervision des conseillers. C’est toujours une ligne qui est dure à tracer entre la responsabilité de l’agent général, celle la compagnie d’assurance et celle du conseiller directement avec les régulateurs », estime-t-il.

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Défis d’une leader en assurance https://www.finance-investissement.com/edition-papier/nouvelles-edition-papier/defis-dune-leader-en-assurance/ Mon, 10 Oct 2022 04:19:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=89541 La dirigeante, tout comme PPI, veut continuer d'inspirer confiance.

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Conseils PPI veut offrir ses services à un bassin plus large de conseillers.

Traditionnellement axée sur le service aux conseillers en sécurité financière, PPI veut désormais également cibler les besoins des conseillers en placement et en épargne collective qui souhaitent étendre leur gamme de produits, notamment aux fonds distincts.

Elle a créé une équipe dédiée à ce secteur plus tôt cette année.

L’agent général (AG) fondé en 1978 est l’un des principaux distributeurs de solutions d’assurance et de solutions financières à l’échelle du Canada. Il veut mettre à profit son expertise au sein d’un marché qu’il juge complémentaire, en ne se limitant plus à commercialiser son offre de produits par l’intermédiaire des représentants en assurance.

« Chez PPI, notre mission consiste à aider les conseillers à améliorer leurs pratiques, que ce soit en matière de soutien marketing, de formation ou de technologie. Alors, nous voulons aider ces conseillers indépendants à vendre des produits d’assurance à leurs clients et à offrir une pratique qui est plus globale », résume Andrée Couture, vice-présidente régionale, Ventes avancées-Québec, à Conseils PPI.

L’AG commercialisait ses produits jusque-là par l’entremise de conseillers en sécurité financière offrant également des produits d’investissement. Ces conseillers œuvrent sur le marché grand public, en s’adressant aux familles et aux petites et moyennes entreprises, et sur le marché des clients fortunés. L’équipe d’experts de PPI fournit des solutions de planification complexes et sophistiquées.

PPI offre les contrats des principales compagnies d’assurance et donne accès à une gamme complète de produits d’assurance et d’investissement. Andrée Couture évoque le soutien apporté par une équipe d’experts « en mesure d’offrir des recommandations en matière de patrimoine et surtout de rentes et de fonds distincts », de même qu’un accès à la plateforme d’un robot-conseiller en placement appelé « PPI Valet », lancée en 2018.

« Le marché évolue et certains clients désirent plus d’autonomie que d’autres, PPI Valet a été développé pour répondre à cette demande. Le conseiller peut donc offrir un accès à PPI Valet à un segment de sa clientèle qui pourra ainsi faire lui-même ses transactions. »

PPI Valet aide les conseillers à sous-traiter l’investissement, une portion souvent coûteuse et chronophage pour un représentant en assurance de personnes. Au moment de l’acquisition de PPI par l’industrielle Alliance, Assurance et services financiers en février 2018, « son réseau de distribution national compte plus de 3 000 conseillers répartis dans 15 bureaux à travers le Canada », signalait Fasken dans un communiqué. Ce cabinet a conseillé iA Groupe financier (iA) pour cette acquisition.

Actuellement, PPI soutient plus de 5 000 conseillers indépendants à travers le Canada, selon Andrée Couture. Il n’a pas été possible de connaître la proportion relative au Québec.

PPI agit à titre d’agent général principal (AGP) pour les représentants d’Investia, mentionne Andrée Couture. « Ils ont aussi le loisir de faire affaire avec d’autres AG, mais nous servons beaucoup de conseillers d’Investia et, pour le réseau de carrière d’iA, nous sommes aussi leur AGP, pour les besoins qui ne sont pas les produits d’iA. »

PPI a procédé cette année à la réorganisation de ses équipes de ventes et de soutien aux ventes. Le but est de fournir à chaque conseiller indépendant son propre point de contact au sein de PPI, selon Andrée Couture.

PPI dispose d’experts spécialisés dans tous les aspects de l’assurance vie. Plus spécifiquement, une équipe est composée de conseillers juridiques, de comptables et d’actuaires, et cible par exemple des possibilités de structuration efficace pour les successions et les entreprises. Une autre se spécialise dans la sélection des risques et appuie les conseillers dans la préparation et la présentation de leurs dossiers. Son équipe de marketing avancé soutient le marché des clients fortunés en préparant par exemple des analyses complexes de planification successorale.

Autrefois spécialisée dans les besoins de la clientèle fortunée, PPI a aujourd’hui étendu sa recette gagnante auprès de ce type de clients à tous les conseillers qu’elle sert. On veut « vraiment offrir une solution sur mesure au client », dit Andrée Couture. Elle-même sert personnellement une quarantaine de conseillers du Québec.

Pourtant, PPI a son lot de défis, comme le montre le Baromètre de l’assurance 2022. Des conseillers liés à PPI font l’éloge de son soutien pour les cas complexes, mais d’autres sont critiques envers l’AG, notamment pour la gestion des contrats en vigueur (Lire « Avancées techno dans les agences », en page 16).

Le soutien sur ce plan est important « et parfois difficile, dans l’ensemble de notre industrie, surtout au cours de ces dernières années de pandémie. Chez PPI, nous prenons très au sérieux les commentaires des conseillers sur notre service et notre soutien, en prenant des mesures pour enquêter sur les problèmes, en communiquant avec les assureurs au besoin et en révisant nos processus internes lorsque nous trouvons des moyens d’améliorer notre efficacité », indique la direction de PPI, dans un courriel.

PPI encourage aussi l’utilisation de propositions électroniques, qui améliorent les délais de traitement tout au long du processus. « Nous surveillons en permanence nos normes de service afin de résoudre tous les problèmes qui peuvent survenir », note la direction.

Débuts prometteurs

Andrée Couture a fait ses débuts chez PPI dans un poste de soutien en marketing, peu de temps après l’obtention de son baccalauréat en administration des affaires à HEC Montréal, en 1988. Quatrième d’une famille de cinq enfants, elle est la première à être allée à l’université, ce qui a été « une grande fierté pour mes parents, spécialement pour mon père ».

Celui-ci était coach auprès de vendeurs d’assurance et a enseigné le leadership. « J’ai bénéficié d’un coach privé durant toute ma vie et j’ai été très choyée. C’est ce qui a probablement fait que j’ai fait des études universitaires, pour devenir indépendante et autonome », évoque-t-elle.

Andrée Couture adore la culture d’entreprise chez PPI. « Ils sont toujours enclins à offrir de la formation et à nous laisser prendre l’initiative », mentionne-t-elle.

À ses débuts, Andrée Couture, qui est chargée de prodiguer des conseils à des conseillers indépendants d’expérience, constate qu’elle a beaucoup à apprendre. « Je devais aller chercher de nouvelles connaissances, mais aussi me bâtir une crédibilité. J’étais jeune et j’étais une femme, alors ce n’était pas gagné d’avance », se souvient-elle. Elle obtient son titre d’Assureur-vie agréé (A.V.A.) en 1994, assorti du Prix d’Excellence Robert-Lemay-A.I.A.P.Q.remis au meilleur étudiant.

Obtenir ce titre professionnel fut valorisant. Quant au Prix, il « a fait une grosse différence dans ma vie professionnelle, soutient-elle. Tout à coup, les conseillers me voyaient différemment. »

Cinq ans plus tard, elle devient planificatrice financière, et en 2004, Fellow, Life Management Institute (FLMI). Puis, en 2005, Andrée Couture est nommée directrice des services marketing. On lui confie alors la responsabilité du bureau de Montréal. « C’était tout un défi et une belle marque de confiance, car je n’étais pas la personne la plus expérimentée pour gérer ainsi les ventes et les opérations d’un bureau », dit-elle.

Elle passe dix ans à ce poste, avant d’être nommée vice-présidente, Ventes, en 2015. C’est la fonction qu’elle occupe toujours, bien que son titre ait changé récemment.

Andrée Couture salue le fait que son employeur l’ait toujours encouragée à s’impliquer et à poursuivre sa formation. « Cela m’a permis de bâtir une crédibilité et de faire ma place comme femme, comme jeune, et comme francophone, car on faisait aussi affaire avec des anglophones », raconte-t-elle.

Au fil du temps, Andrée Couture s’est impliquée notamment au sein de l’Association de planification fiscale et financière. Elle l’a fait comme formatrice, mais aussi en siégeant à son conseil d’administration, de 2012 à 2018, le présidant même pour le terme 2016-2017.

Elle est aussi heureuse de constater qu’il y a maintenant plus de femmes dans l’industrie. « Parfois, de jeunes conseillères me disent que j’ai montré à plusieurs femmes qu’on pouvait avancer. Imaginer que j’aie pu être inspirante et donner confiance à des jeunes est un de mes plus grands accomplissements. »

Adaptation numérique

« L’engagement de PPI envers l’innovation, que ce soit pour les produits, la technologie ou le marketing, n’a rien de nouveau et lui a permis de se démarquer dans l’industrie au fil des ans », mentionne Andrée Couture.

Face à la pandémie, l’activité de PPI a donc évolué pour connaître un tournant et devenir plus numérique. L’entreprise y travaillait déjà, signale toutefois Andrée Couture. « On voyait que c’était l’avenir. On avait développé des outils numériques et on poussait beaucoup la formation pour les propositions électroniques, par exemple ». La pandémie a apporté une transformation incroyable, selon elle, qui est tout à l’avantage de l’industrie. « Les conseillers ont aussi été forcés d’adopter le numérique, mais ils ont été très bons. Les conseillers indépendants sont des gens d’affaires, donc ils sont constamment amenés à s’ajuster. »

Pour les soutenir, PPI a créé l’année dernière une équipe de soutien des ventes numériques. Son rôle consiste à fournir des formations de groupe par webinaire et un soutien individuel pour les plateformes technologiques liées à l’administration et à la vente. « Ça a fait une grosse différence pendant la pandémie. L’apport de cette équipe a été extraordinaire et elle est amenée à grossir, car ce qu’elle peut nous apporter est extrêmement intéressant », avance Andrée Couture.

Elle évoque ensuite Stratosphère, une plateforme d’outils de vente en ligne qui a aussi été lancée par PPI dans les derniers mois. Elle comprend une « collection de solutions technologiques de pointe, qui vont de la prospection à la planification et à la conception de ce qu’on veut offrir aux clients. À travers ça, on a la proposition qui est disponible et en adéquation avec la conformité », explique-t-elle.

Stratosphère offre une gamme d’outils complémentaires personnalisables pour l’assurance et les placements, selon Andrée Couture. Elle cite également l’outil AmpLiFi, qui vise à aider les conseillers à « analyser leur portefeuille de polices en vigueur pour trouver des opportunités de contact avec les clients existants, par exemple lors du renouvellement de leur assurance temporaire ».

Un autre outil est L’Interconnexion. Il « fournit aux conseillers des articles et des vidéos qu’ils peuvent partager directement avec leurs clients par le biais de courriels, de médias sociaux et d’un site Web personnalisable ».

PPI a maintenant adopté une approche de travail hybride avec la plupart de ses employés, « car pour nous la relation humaine est très importante », affirme Andrée Couture.

À cet égard, PPI continue de croire à l’importance de l’assurance vie pour les Canadiens, et au rôle essentiel des conseillers. « Oui, on peut acheter de petites couvertures, mais dès que ça devient un peu plus complexe, les gens ont besoin de conseils et au soutien à valeur ajoutée que nous pouvons leur offrir pour les aider à faire croître leur entreprise. »

PPI est donc optimiste quant à l’avenir des conseillers indépendants et à leur capacité de continuer à servir un marché en pleine croissance, selon Andrée Couture.

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Avancées technos dans les agences https://www.finance-investissement.com/edition-papier/barometre-de-lassurance/avancees-technos-dans-les-agences/ Mon, 10 Oct 2022 04:05:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=89527 Il y a encore des progrès à faire.

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Conscients de l’importance de l’aspect technologique, les agences en assurance et les agents généraux (AG) de l’industrie continuent de déployer des efforts pour améliorer leurs façons de faire et leurs logiciels. Or, on constate encore un écart sur le plan des attentes des conseillers en la matière et sur celui de leur satisfaction.

Voilà ce qui ressort du sondage en ligne mené à l’occasion du Baromètre de l’assurance 2022. À cette occasion, on a interrogé des conseillers en sécurité financière sur la probabilité, sur une échelle de 0 à 10, qu’ils recommandent à un autre conseiller l’agence en assurance avec laquelle ils font principalement affaire. Cette information a permis d’établir le taux de recommandation net, soit la proportion de conseillers promoteurs (notes de 9 et 10) moins la proportion de détracteurs (notes de 0 à 6).

En moyenne, ce pourcentage est de 43,8 % pour l’ensemble des répondants. La grande majorité des firmes comptent davantage de promoteurs que de détracteurs, excepté PPI, où les premiers sont aussi nombreux que les seconds.

En général, les conseillers apprécient, chez une agence en assurance, son degré de soutien technologique, surtout pour les fonctions administratives, la qualité de son service aux conseillers, ses formations, et sa rémunération.

Sur le plan des éléments à améliorer par les agences, les conseillers ciblent généralement l’intégration des procédés numériques dans leurs activités et les outils numériques (logiciels pour conseillers, applications pour clients, etc.), l’efficacité des communications et du soutien ainsi que la rémunération. Cette année, un segment de répondants veulent « plus de personnel et une stabilité du personnel » chez bon nombre d’agences, signe que la pénurie de main-d’œuvre touche aussi ce secteur.

Bien que les trois critères d’évaluation liés à la technologie de notre tableau soient les plus importants aux yeux des répondants, ces derniers accordent les notes moyennes les plus faibles aux agences pour ces mêmes critères. En clair, les agences ne satisfont pas les attentes des conseillers en matière technologique. C’est particulièrement le cas en ce qui concerne la techno utilisée dans les contacts avec la clientèle (front office), dont la note moyenne s’élève à 7,8, alors que les conseillers notent son importance à 8,7.

Les AG ayant reçu la moins bonne note à ce critère sont le Groupe Cloutier (6,9) et IDC Worldsource (6,4). « Il faudrait changer le logiciel de soutien aux représentants », se plaint ainsi un répondant de cet AG. On devrait « améliorer le service aux courtiers », renchérit un autre.

Au Groupe Cloutier, bon nombre de représentants demandent une amélioration technologique. « On a entendu ces commentaires et ils tombent à un bon moment, car on est en train de refaire tout le portail pour les conseillers », répond François Bruneau, vice-président administration, Groupe Cloutier. Une première version devrait ainsi être disponible dès la fin de l’année. De plus, le groupe a créé un nouveau service spécialisé en technologie et en innovation.

MICA est l’AG qui reçoit les meilleurs commentaires sur ce plan, et de loin. Sa note s’élève à 9,1, distançant ainsi Industrielle Alliance, qui occupe la deuxième place à ce critère avec une moyenne de 8,4. « Ils se forcent pour le soutien technologique », assure un sondé.

Quant à la technologie liée aux fonctions administratives (back office) pour les nouvelles affaires ou pour les polices existantes, l’importance moyenne de ces critères s’élève à 8,7 sur 10 et 8,6, respectivement. Dans les deux cas, cette importance est supérieure de 0,8 point par rapport à la note moyenne accordée par les répondants.

Malgré cet écart de satisfaction, nombre d’agences ont apporté des améliorations sur ces plans dans la dernière année. Groupe Cloutier, notamment, propose désormais un soutien segmenté en trois offres de service pour les nouvelles affaires. L’offre régulière, où chaque centre financier possède une équipe spécialisées dans les nouvelles affaires. L’offre GAMMA (Groupe d’aide au Avancées technos dans les agences marché et marketing avancé), soit une équipe provinciale pour aider les conseillers qui ont un volume important d’affaires en assurance. Finalement, l’équipe VIP, pour les dossiers de grande envergure.

L’offre régulière n’est certes pas nouvelle, mais elle a été entièrement revue cette année pour éviter le travail en vase clos. Désormais, une personne est impliquée dans le dossier du début à la fin.

Sur ce plan, Groupe Cloutier n’est pas le seul AG à avoir amélioré son offre de service. PPI, dont la note sur ce point s’élève à 7,7, a lancé en 2022 « une initiative de “service indispensable” avec [son] équipe des opérations afin de mettre encore plus l’accent sur l’amélioration continue de [son] modèle d’assistance », explique la firme dans un courriel. Une façon de surveiller ses normes de service afin de résoudre tous les problèmes qui lui sont signalés.

Chez Conseils PPI, on offre divers outils aux conseillers, dont un qui les aide à trouver des occasions de contact avec les clients existants, par exemple lors du renouvellement de leur assurance temporaire. Or, un représentant lié à PPI juge que l’agence devrait « simplifier la plateforme informatique ».

« Qu’il s’agisse de notre système d’administration des conseillers Bluesun ou de nos outils de vente en ligne Stratosphère, nous travaillons continuellement à améliorer et à simplifier nos plateformes, et à intégrer les données entre les plateformes pour les rendre encore plus utiles aux conseillers, note PPI dans un courriel. Nous savons que la technologie peut parfois être écrasante, c’est pourquoi nous avons créé l’année dernière notre équipe de soutien des ventes numériques, qui se concentre sur la formation de groupe par webinaire, le soutien individuel et l’apprentissage vidéo pratique. »

Pour ce qui est du soutien accordé à l’analyse des besoins et à l’exécution de stratégies d’assurance de personnes, les firmes enregistrent, en général, d’excellentes notes. MICA mène encore une fois (8,7), quoiqu’il s’agisse de sa pire moyenne du sondage.

« On a un employé pour deux représentants chez MICA. On parle de ratios qu’il n’y a pas ailleurs », souligne Martin Savard, vice-président exécutif à MICA. Toutefois, il estime que des choses pourraient être améliorées. Il cite notamment la pénurie de main-d’œuvre chez les assureurs, qui entraîne des lenteurs dans le traitement de certains dossiers (Lire « Service à la clientèle critiqué » en page 14).

Toujours pour ce critère d’évaluation, Groupe Cloutier a obtenu la note de 8,1 et a reçu nombre de commentaires élogieux, tel « les différents directeurs (assurance vie, épargne, prestations du vivant, régional) sont très présents pour nous guider lorsqu’on en a besoin ». On évoque toutefois le même problème. « Cette pénurie frappe nos partenaires assureurs et manufacturiers de fonds, ce qui a un impact sur la prestation de services qu’on est en mesure d’offrir à nos conseillers », concède François Bruneau.

En interne, la firme travaille fort pour offrir une excellente prestation de services. « Au tournant des années 2000, on a instauré ce modèle, qui est la norme chez nous aujourd’hui et on ne voit pas le jour où ça ne sera pas la façon dont on va faire des affaires », rapporte David Parent, vice-président, ventes et développement des affaires au Groupe Cloutier.

À PPI, le soutien accordé à l’exécution de stratégies d’assurance de personnes est considéré comme une force. Les répondants de cette agence en assurance, qui a obtenu une note de 8 à ce critère, ne tarissent pas de compliments à cet égard : « PPI est disponible et avant-gardiste », avance ainsi un sondé. « Service professionnel – Bonne formation des conseillers – Traitement des dossiers des clients avant et après la livraison du contrat », énumère un autre.

« La mission de PPI est d’aider les conseillers à améliorer leurs pratiques. Qu’il s’agisse de soutien marketing, de formation ou de technologie, tant sur le marché grand public que sur le marché des clients fortunés, nous avons mis en place des équipes d’experts dont l’objectif est d’aider les conseillers, sans frais pour eux », résume la firme par courriel. PPI souligne qu’elle a notamment accueilli en 2022 Christian McGuire au poste de vice-président régional, ventes au Québec pour le marché grand public, un bon point selon elle pour ce critère.

« Toute notre équipe de vente a été réorganisée cette année afin de mieux soutenir les conseillers et de faciliter la collaboration avec nous. Chaque conseiller actif aura désormais une personne de soutien principale et une personne de soutien secondaire, dont le travail consistera à mettre le conseiller en contact avec le bon expert de PPI, en fonction de son marché ou de ses besoins, afin de l’aider à mieux servir ses clients », ajoute l’agence.

La rémunération est le critère d’évaluation où l’importance est la plus élevée. Les agences ayant obtenu la note la plus basse, soit 8 sur 10, sont Groupe financier

Horizons et Conseils PPI. On retrouve par ailleurs des conseillers insatisfaits de leur rémunération dans toutes les agences, dont MICA. « Le montant de bonification de notre cabinet est nettement insuffisant compte tenu des ventes effectuées par notre cabinet malgré les demandes répétées de notre part; des offres nous sont parvenues d’autres agences et nous sommes clairement sous-évalués », assure ainsi un répondant de MICA dont la note moyenne à ce critère est pourtant de 9,4.

Martin Savard ne comprend pas cette critique. La rémunération dans sa firme est progressive, mais ne revient jamais en arrière. « Dès que tu dépasses un taux de production d’un certain niveau, alors on ajuste ton taux de rémunération et il est gagné pour toujours. Ainsi, notre grille est attractive pour chacune des strates », explique-t-il.

« La rémunération n’est pas suffisante par rapport à ce qui se fait auprès des réseaux carrières des assureurs », se plaint un répondant, cette fois du Groupe Cloutier, qui a pourtant obtenu la note de 8,3 à ce critère.

« Côté rémunération, il est très difficile de comparer les réseaux de carrières à celui des agents généraux, puisque le contexte est différent, assure David Parent. Dans notre cas, nous offrons une rémunération très compétitive, jumelée à une offre de soutien très complète. Nous croyons fortement à la valeur du conseil indépendant de qualité et nos programmes de rémunération encouragent la croissance de nos conseillers. »

Les conseillers ont ainsi accès à des experts qui « sont rémunérés par Groupe Cloutier ». « Il n’y a pas de frais supplémentaires ou de partage de commission pour le travail d’accompagnement chez nous », continue David Parent.

La rémunération des agences dépend du type de conseillers que ces derniers veulent attirer. PPI tente d’assurer une rémunération concurrentielle où la « taille du cabinet du conseiller détermine son revenu global ».

MICA vise les conseillers de tout âge en étant également généreux quant à la rémunération pour les nouveaux conseillers « parce qu’on veut qu’ils réussissent et on sait que c’est difficile », explique Martin Savard. Mais leur « rémunération est [également] compétitive pour les représentants d’envergure ».

Au Groupe Cloutier, c’est davantage l’indépendance et la qualité du service qui sont visées pour attirer des conseillers « qui valorisent le conseil de qualité et qui veulent s’assurer de fournir un conseil de qualité en toute impartialité », selon David Parent.

« Comme on a cinq secteurs d’activités, on intéresse les conseillers qui sont ouverts à la  multidisciplinarité », complète François Bruneau.

Pour voir ce tableau en grand, cliquez ici.

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Charles Hunter-Villeneuve rejoint Banque nationale Gestion privée 1859 https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/charles-hunter-villeneuve-rejoint-banque-nationale-gestion-privee-1859/ Thu, 09 Jun 2022 12:09:50 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=87185 DÉVELOPPEMENT – Il quitte iA Groupe financier pour relever de nouveaux défis.

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Le planificateur financier et auteur de la série de bandes dessinées Lire et Tirelire a été recruté en avril dernier comme conseiller principal par l’équipe de Banque Nationale Gestion privée 1859.

« Mon rôle consistera à faire les planifications financières pour les conseillers, à répondre à leurs questions et à assister à des rencontres avec les clients. Une partie de mon mandat sera également de donner de la formation, de rédiger des articles et d’intervenir dans les médias », souligne le conseiller, qui a exercé sa profession au Mouvement Desjardins puis au cabinet Diversico, avant d’entrer chez iA Groupe Financier comme planificateur financier puis fiscaliste.

Le décaissement, sujet de l’heure

C’est alors qu’il préparait un article sur le décaissement pour le numéro de juin du magazine Stratège de l’Association planification financière et fiscale (APFF) qu’il a été repéré par Daniel Laverdière, expert conseil chez Banque Nationale Gestion privée 1859, qui était chargé de relire son texte. « Nous avons eu de fréquents échanges sur le sujet pendant plusieurs semaines. Il m’a challengé. J’ai eu l’impression d’avoir trouvé mon mentor », raconte Charles Hunter-Villeneuve.

Le conseiller dit s’être plongé avec passion dans le sujet du décaissement pour la rédaction de l’article, un thème qui mérite d’être approfondi, selon lui, car il constitue un aspect indissociable de la planification successorale et comporte de nombreux éléments complexes, notamment en matière de planification fiscale.

« On peut apporter beaucoup de valeur ajoutée au décaissement grâce à une bonne planification fiscale, car il existe plusieurs moyens d’optimiser la situation des clients en dressant un plan pour savoir quels actifs ou placements décaisser, comment et à quel moment », estime-t-il. Dans l’article, il décortique entre autres différentes stratégies d’optimisation fiscale en fonction des classes d’actifs détenues.

Continuer à éduquer

Dans le cadre de ses nouvelles fonctions chez Gestion privée 1859, Charles Hunter-Villeneuve souhaite continuer à mettre ses talents de vulgarisateur au service de la littéracie financière et de l’éducation, en enseignant, en donnant des conférences et en publiant d’autres ouvrages, différents de ses bandes dessinées. « Si j’écris un autre livre, il s’agira d’un nouveau concept visant à toucher un plus large public », dit-il.

Ses conseils pour se faire connaitre comme conseiller ? « Il faut miser sur la créativité, l’originalité et l’humour. L’important est d’être soi-même et de garder son essence », estime-t-il. Un conseiller capable de synthétiser la bonne information part avec une longueur d’avance, considère-t-il. « La vulgarisation est le nerf de la guerre, car il y a tellement de canaux que le public risque l’indigestion. » Enfin, il faut aimer enseigner, être curieux et faire preuve d’humilité, car on n’a jamais réponse à tout, conclut-il.

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Une grande pointure de l’investissement se joint à iA https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/une-grande-pointure-de-linvestissement-se-joint-a-ia/ Tue, 07 Dec 2021 13:03:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=84067 NOUVELLES DU MONDE - Jean-René Adam a été nommé vice-président principal, Actions nord-américaines et quantitatives au sein de l’équipe de iA Gestion de placements.

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« Les postes de haut calibre qui lui ont été confiés par des firmes d’envergure lui ont permis de se bâtir une solide réputation d’investisseur parmi la communauté institutionnelle », signale, dans les réseaux sociaux, Pascal Garneau, v.p., Actions et fonds d’investissement chez iA.

Entre 2018 et 2012, Jean-René Adam a occupé la fonction de vice-président, Gestion active de portefeuille, Marchés publics, chez British Columbia Investment Management Corporation (BCI) à Victoria en Colombie-Britannique. Il y a dirigé une équipe d’une quarantaine de professionnels en placement.

Jean-René Adam avait précédemment passé près de douze ans chez Hexavest, notamment à titre de co-chef des placements et gestionnaire de portefeuille, Marchés nord-américains. Jusqu’à son départ en janvier 2018, il était considéré comme un « membre-clé » de la firme fondée par Vital Proulx.

Selon les Services de retraite collectifs de la Sun Life, le départ de Jean-René Adam des rangs d’Hexavest avait causé « un effet de surprise aussi bien au sein de l’entreprise qu’à l’extérieur. Après qu’Eaton Vance (49 %), un des copropriétaires, a choisi de ne pas exercer une option en vue d’acquérir les autres actions d’Hexavest, M. Adam a revendu la moitié de sa participation à Vital Proulx pour des raisons personnelles. D’autres membres principaux de l’organisation ont vu ce geste comme un manque d’engagement à l’égard d’Hexavest. Pour conserver l’harmonie, Vital Proulx a fini par décider qu’il valait mieux que M. Adam quitte l’entreprise. »

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Investia et FundEX seront fusionnés https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/investia-et-fundex-seront-fusionnes/ Fri, 09 Jul 2021 12:05:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=81026 iA Groupe financier déploiera cette division sous la marque Investia.

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« L’unification de FundEX et d’Investia était l’étape suivante logique à franchir pour permettre l’évolution de notre pratique auprès du réseau de l’ACFM et pour faire progresser notre objectif stratégique qui consiste à être le partenaire de choix pour les conseillers indépendants et entrepreneuriaux », explique Sean O’Brien, vice-président exécutif, iA Gestion de patrimoine.

« En unifiant ainsi notre marque et notre vision, la fusion contribue non seulement à clarifier davantage notre position au sein du marché, mais à augmenter notre efficacité en vue de rehausser notre capacité à assurer une expérience optimale pour nos conseillers et nos clients », ajoute Sean O’Brien.

La fusion de FundEX Investments Inc. et d’Investia Services financiers inc. unifie en effet la division iA Gestion de patrimoine auprès du réseau de l’Association canadienne des courtiers de fonds mutuels (ACFM).

Dans le cadre de ce changement, Louis H. DeConinck, poursuivra ses fonctions de président d’Investia, tandis que David Chapman, qui était président de FundEX, occupera un nouveau rôle à titre de chef des opérations d’Investia.

La fusion n’entraînera aucune interruption des activités habituelles de l’entreprise. « FundEX et Investia partagent déjà la même plateforme technologique, Univeris, donc la transition n’aura aucune répercussion sur nos opérations quotidiennes », affirme David Chapman.

« Les clients continueront à faire affaire avec leur conseiller actuel et à recevoir les mêmes services de qualité qu’ils sont habitués de recevoir, tandis que les conseillers de FundEX pourront bénéficier de quelques améliorations au sein de leur pratique en ayant accès aux services numériques de pointe et de gestion de la pratique déjà en place chez Investia », ajoute-t-il.

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