IFIC – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 22 Apr 2025 10:37:17 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png IFIC – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Baisse de l’ESG dans les portefeuilles https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/baisse-de-lesg-dans-les-portefeuilles/ Tue, 22 Apr 2025 10:17:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106865 Le scepticisme mine l’adoption de l’ESG.

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L’appétit des conseillers à intégrer les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans les portefeuilles de leurs clients a reculé en 2024. Derrière le clivage entre ceux qui croient avec ferveur à l’ESG et ceux qui s’en méfient se cachent des vents de face de ce secteur, y compris certaines craintes de sous-performance de ce type d’investissement.

Ainsi, l’intégration dans les portefeuilles des clients de l’investissement axé sur les facteurs ESG recule en 2024, après avoir connu un sommet en 2022, selon le Pointage des courtiers québécois et le Pointage des courtiers multidisciplinaires. En 2022, la part moyenne pondérée d’actif géré ciblant l’ESG se chiffrait à 34,9 % chez les conseillers en placements liés à des courtiers de plein exercice, alors qu’elle n’était que de 19,6 % en 2024. Chez les conseillers liés à des courtiers multidisciplinaires, cette proportion s’établissait à 14,2 % en 2023, à 13,5 % en 2022, et se chiffre à 8,9 % en 2024.

En 2024, les conseillers du secteur du plein exercice ayant un actif moyen par client parmi le Top 20 % de leur catégorie sont plus enclins à avoir une plus grande proportion de leur actif en ESG que leurs pairs. Chez les conseillers liés à des courtiers multidisciplinaires du Top 20 %, c’est le contraire qui s’observe, soit un revirement de tendance par rapport à 2023.

Nos sondages auprès des conseillers démontrent encore cette année que l’ESG polarise. Un segment de conseillers a adopté l’investissement ESG pour la quasi-totalité de leurs portefeuilles, alors que d’autres, parfois sceptiques, tournent le dos à l’ESG ou en ont une part minime.

En tout, 6,3 % des répondants affirment qu’au moins 80 % de leur actif géré est orienté vers des stratégies ESG.

À l’inverse, en 2024, 29 % des conseillers de plein exercice et 20 % des conseillers liés à des courtiers multidisciplinaires avaient 0 % de leur actif administré orienté vers l’ESG. En 2023, 29 % des premiers et 15 % des seconds n’avaient aucun actif orienté vers l’ESG par rapport à 15 % et 16,3 %, respectivement, en 2022 et 42 % et 34 % respectivement, en 2020. Cette tendance laisse croire qu’un segment de conseillers semble avoir tenté l’ESG ces dernières années avant de s’en détourner. L’intérêt vers l’ESG a décru, après un sommet en 2022.

« C’est très important et mes enfants vous le diront eux-mêmes », affirme un conseiller dont 100 % de son actif géré est axé vers l’ESG. « C’est important pour nous et nos clients », entonne un autre dont l’actif est orienté à 95 % vers l’ESG. « C’est quelque chose que mes plus jeunes clients demandent », ajoute un autre.

À l’autre bout du spectre, chez les conseillers « méfiants », on affirme que « la demande est plutôt basse ». La critique d’écoblanchiment revient souvent : « Beaucoup de tape-à-l’œil, de “greenwashing” encore », lance un conseiller dont la part ESG s’élève à 25 %. « Je ne crois pas vraiment aux ESG. C’est du marketing », ajoute un conseiller, dont l’actif ESG s’élève à 20 %.

Un conseiller en placement qui ne détient que 1 % d’ESG en portefeuille tranche : « Ce sont des mouvements de foule. Je ne touche pas à ça ; le 1 %, c’est pour les clients qui l’ont demandé. » Un autre représentant, qui ne détient aucun actif ESG, souligne un thème souvent relevé : « Les rendements sont souvent inférieurs », dit-il.

Natalie Bertrand, conseillère chez Services d’investissement Quadrus, rend compte de son expérience décevante avec l’ESG. Les rendements d’une cliente qui a investi dans un fonds distinct durable « sont négatifs depuis l’ouverture de son portefeuille en 2021. Elle a perdu quatre années (sans aucun rendement positif), mais c’était son choix. »

Plusieurs facteurs peuvent expliquer l’écart entre la performance des produits de type ESG et les fonds non ESG de la même catégorie, selon les périodes de comparaison. Dans le nombre figurent notamment les frais de gestion, la variété des stratégies d’investissement, les possibles concentrations sectorielles des fonds ESG.

Par exemple, l’indice ESG lié à la transition énergétique, le S&P Global Clean Energy Index qui a reculé de 66 % depuis son sommet de janvier 2021 et de 22 % depuis un an.

Pourtant, tous les fonds ESG ne sont pas en recul. Par exemple, le iShares ESG Aware MSCI Canada Index ETF (XESG) montre une croissance de 25 % depuis janvier 2021.

Jean Morissette, consultant dans le secteur du courtage de plein exercice, offre une perspective plus nuancée. « Les fonds qui battent les indices sont minoritaires et ce n’est pas différent pour les fonds ESG, dit-il. Certains ont des performances très comparables aux meilleurs fonds non ESG. Les trouver n’est pas un exercice différent de la recherche de fonds traditionnels performants ».

Le tiède engouement de certains conseillers à l’endroit de l’ESG pourrait-il être lié à un manque de temps, de ressources et de formation pour faire une bonne évaluation ESG de leurs portefeuilles ? C’est ce que mettait de l’avant Andrew Kriegler, président et chef de la direction de l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) lors des Rendez-vous de l’Autorité des marchés financiers en février 2024.

Mary Hagerman, conseillère en placement et gestionnaire de portefeuille chez Raymond James, ne le croit pas, pas du côté des conseillers de plein exercice en tous cas. « De plus en plus de firmes en valeurs mobilières ont des ressources pour aider les conseillers à faire une sélection plus éclairée, dit-elle. Mais c’est un domaine où il y a toujours de la controverse. »

Dans le sondage, certains répondants se plaignent d’un manque de temps et de ressources, mais il s’agit dans une certaine mesure de « faux-fuyants », selon Jean Morissette. Quand un conseiller fait son choix de fonds traditionnels, il s’appuie sur une sélection qui lui est soumise par son courtier, explique-t-il. Il en est de même pour les fonds ESG : le conseiller n’a pas à faire une analyse spécifique, il lui suffit de se fier sur ce qui lui est proposé. Bien sûr, certaines firmes effectuent un travail plus soigné et exhaustif que d’autres, reconnaît le spécialiste, mais le travail d’analyse ne repose pas sur les épaules du conseiller individuel.

La progression de l’ESG est freinée à ce moment-ci, mais c’est temporaire, juge Jean Morissette. D’une part, ce qu’on a appelé la « politisation » du dossier ESG aux États-Unis a joué un rôle, rapportait un rapport de l’Association des marchés de valeurs et des investissements (AMVI, anciennement IFIC), les fonds communs et les FNB ESG ayant « enregistré (en 2024) des ventes nettes négatives malgré des ventes nettes positives pour les fonds communs de placement et les FNB ». Ce retrait tient en partie à une pression sociale neutralisée : « C’était bien d’avoir de l’ESG dans les portefeuilles », constate Jean Morissette, et cette pression sociale est présentement atténuée.

Cependant, l’ESG prépare un retour de balancier, juge Jean Morissette, car les préoccupations pour le climat ne vont pas s’estomper. « Dans notre industrie, les cycles durent de deux à cinq ans », dit-il. Ce retour prendra probablement une forme plus discrète, prévoit Mary Hagerman. « Je crois que l’ESG va continuer à évoluer et se répandre dans les outils de placement, mais il va entrer par la porte arrière, dit-elle. Ça va davantage évoluer en modifiant les noms et les étiquettes des fonds. Les principes fondamentaux vont continuer à évoluer et, surtout, ceux qui mènent à une meilleure performance seront adaptés dans la construction de produits et de portefeuilles sans les nommer “ESG” ».

La conseillère ne serait pas surprise que l’attrait pour l’ESG continue d’être plus prononcé auprès des clients plus fortunés, comme le montre notre sondage. L’intérêt soutenu pour l’ESG est lié « au fait d’avoir plus d’argent, ce qui permet de garder le cap plus longtemps, juge Mary Hagerman. On peut se permettre d’être plus patient pour respecter ses valeurs et penser qu’à plus long terme on va avoir raison », ajoute-t-elle.

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Utiles, les démarcheurs https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/alain-desbiens/utiles-les-demarcheurs/ Wed, 09 Apr 2025 10:23:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106254 FOCUS FNB — Ils peuvent contribuer à l’éducation des conseillers et de leurs clients.

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Dans le secteur de la distribution de produits financiers, les démarcheurs, communément appelés wholesalers, sont des partenaires importants auprès des conseiller·ères, des gestionnaires de portefeuilles et de leurs équipes.

J’ai été démarcheur auprès de firmes de fonds communs de placements, de stratégies alternatives et de fonds négociés en Bourse (FNB) depuis plus de deux décennies.

Dans les dernières années, on a vu au sein des firmes de placement des changements dans le titre de ces démarcheurs professionnels appelés parfois vice-président, directeur ou spécialiste.

Les titres de ces démarcheurs varient selon la vision de la firme sur les titres et leurs rôles et/ou de l’expérience de ces professionnels.

Dans l’article, je ferai référence à eux avec le titre de démarcheurs pour alléger le texte.

Quel est leur rôle ?

Comment les conseiller·ères, et gestionnaires de portefeuille peuvent-ils utiliser le plus efficacement ces professionnels et maximiser leurs services ?

D’abord, le rôle des démarcheurs du secteur des FNB, des fonds communs de placement, des produits structurés ou des solutions alternatives est de concevoir et mettre en œuvre des stratégies de distribution pour les solutions de placements dans des territoires et/ou auprès de certaines firmes.

Les stratégies ont pour but d’accroître les ventes, de conserver et faire progresser les actifs sous gestion et de rehausser la part de marché des firmes de placement et émetteurs de fonds.

Les démarcheurs doivent tirer leur épingle du jeu parmi le grand nombre de firmes de placement au Canada.

En décembre 2024, on comptait 116 sociétés qui offraient des fonds communs de placement, lesquelles distribuaient 3398 produits, selon l’Institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC). On dénombrait également 45 sociétés de fonds d’investissement offrant des FNB, pour un total de 1243 FNB sur le marché canadien, selon l’IFIC.

Le nombre de firmes avec lesquelles les conseiller·ères et gestionnaires de portefeuille travaillent de façon constante est beaucoup plus restreint.

On voit qu’il y a beaucoup d’appelés et relativement peu d’élus parmi les portefeuilles des conseillers

Sur quelle base les conseillers et gestionnaires travaillent-ils avec ces firmes et les démarcheurs de ces firmes ?

Lorsqu’ils évaluent une firme, il est fondamental de s’attarder à de nombreux critères d’évaluation, dont la taille de l’actif sous gestion, la qualité des équipes de gestionnaires internes, la marque, la gamme de produits et solutions, leur expertise et la réputation. Il est donc difficile pour un nouvel acteur en FNB, en fonds communs ou en stratégies alternatives de créer un engouement de ventes constantes dans les premières années de leur existence. La concurrence est vive et encore une fois, il y a beaucoup de nouveaux acteurs et peu de nouvelles histoires à succès.

Pour l’année 2024, la concentration des créations nettes de FNB se retrouvait chez les plus gros émetteurs de FNB en termes d’actifs sous gestion. La concentration des ventes nettes de cette année dans le top 3 des plus importants émetteurs a été de 64,5 % et dans le top 10, de 91,5 %, selon Banque Nationale Marchés financiers.

Du côté des démarcheurs, l’expérience et les qualités personnelles de ces professionnels sont importantes pour la croissance des actifs des firmes. Un démarcheur d’impact combine des compétences dans le domaine de l’investissement, de l’intelligence d’affaires, de l’intelligence émotionnelle et dans la capacité d’agir avec une approche consultative.

Ces qualités permettent aux démarcheurs d’être mémorables et de faire partie des partenaires de choix des équipes de conseiller·ères en matière de produit de placement (FNB, fonds communs, produits structurés et stratégies alternatives).

En plus de ces qualités professionnelles, il y a une démarche et une approche qui doivent être faites de façon constante par les démarcheurs auprès des équipes de conseiller·ères. Pour faire partie de leur cercle des professionnels de premier plan, un démarcheur ou une démarcheuse devrait avoir une offre de services qui comprend notamment :

  • des présentations et de l’information utile et pertinente dans la gestion de portefeuille des équipes de conseillers ;
  • une mise à jour et de la documentation disponible sur les solutions, méthodologies, performances des solutions de placements ;
  • une compréhension réelle des modèles d’affaires et du positionnement des équipes ;
  • une approche consultative qui permet d’aider les équipes dans leur croissance d’affaires ;
  • des relations et échanges appropriés, constants et pertinents pour les équipes ;
  • répondre rapidement et efficacement aux besoins des équipes et faire les suivis appropriés.

Comment les conseiller·ères et gestionnaires de portefeuilles peuvent-ils (elles) maximiser leurs relations avec ces spécialistes ?

Les démarcheurs font partie de l’écosystème financier. Les conseillers, les gestionnaires de portefeuille et leurs équipes doivent pouvoir compter sur ces professionnels, leurs solutions de placement ainsi que sur leurs boîtes à outils.

Deux constats s’imposent lorsqu’on regarde l’avenir du rôle des démarcheurs.

  • Premièrement, l’émergence dans les dernières années de solutions plus complexes dans un contexte réglementaire plus exigeant demande des boîtes à outils plus robustes pour les conseillers. Le sujet de mon prochain article portera sur ces boîtes à outils.
  • Deuxièmement, la croissance plus grande des actifs sous gestion en FNB et dans l’alternatif va certainement se refléter par un accroissement du nombre des démarcheurs dans ces deux segments de l’industrie financière dans le marché québécois.

Par l’entremise de démarcheurs, les conseiller·ères et gestionnaires ont accès à une panoplie d’outils et de ressources qui peuvent les aider à avoir une pratique plus efficiente et conforme : à eux de les utiliser à bon escient.

Je remercie Finance et Investissement de me permettre d’exprimer mon point de vue sur les forces, les défis et les enjeux d’un secteur auquel je crois énormément. Au plaisir de continuer à dialoguer avec vous sur le secteur des FNB et le monde de l’investissement.

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L’IFIC devient l’AMVI https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/lific-devient-lamvi/ Wed, 02 Apr 2025 11:36:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106403 Et voit son mandat être élargi.

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L’Institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC) change de nom et s’appelle dorénavant : Association des marchés de valeurs et des investissements (AMVI). Ce changement vise à mieux refléter l’élargissement de son rôle en tant que la voix principale des gestionnaires de fonds d’investissement, des courtiers en placement et en épargne collective et des intervenants des marchés des capitaux.

« Notre industrie évolue — nous devons en faire autant », a déclaré Andy Mitchell, président et chef de la direction de l’AMVI, dans un communiqué. « Cette transformation marque un jalon important. Notre nouvelle identité reflète notre mandat plus large, notre expertise plus poussée et notre engagement inébranlable envers nos membres. Nous sommes emballés par ce qui nous attend et nous continuerons à tisser des liens, à renforcer les pouvoirs d’action et à défendre les intérêts de nos membres avec détermination. »

Le changement de nom fait suite à l’expansion stratégique de la portée de l’AMVI visant à mieux servir l’ensemble de l’industrie des placements, ainsi que les intervenants des marchés des capitaux. L’association, dont l’histoire remonte à 1962, rehausse ainsi ses capacités pour la représentation sur la réglementation, pour les données et les renseignements sur les marchés et augmente ses soutiens opérationnels. L’AMVI compte se faire entendre davantage dans les discussions sur les politiques publiques, enrichir ses points de vue fondés sur les données à l’aide de nouvelles initiatives de recherche et publier plus d’informations sur l’industrie pour offrir à ses membres des avis stratégiques.

En outre, l’AMVI prévoit intensifier son engagement et sa collaboration avec les organismes de réglementation, les décideurs et les parties prenantes de l’industrie pour avoir un secteur des placements florissant et résilient qui stimule la croissance économique, favorise l’innovation et crée plus d’occasions pour tous les Canadiens.

« L’annonce d’aujourd’hui marque une étape audacieuse vers l’avenir, a déclaré Judy Goldring, présidente du conseil d’administration de l’AMVI. Grâce à l’expansion de notre mandat et au lancement de notre nouvelle marque, nous sommes prêts à prendre les devants avec une énergie et une attention renouvelées, pour soutenir nos membres. Cela témoigne de la solidité de notre vision collective et, ensemble, nous continuerons de façonner l’avenir de notre industrie avec intégrité et un engagement partagé envers l’excellence. »

Consultez le site SIMA-AMVI.ca pour obtenir de plus amples renseignements.

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L’IFSE Institute ferme ses portes et transfère ses étudiants à CSI et SeeWhy https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/lifse-institute-ferme-ses-portes-et-transfere-ses-etudiants-a-csi-et-seewhy/ Wed, 12 Mar 2025 11:02:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105992 L’Institut canadien des valeurs mobilières deviendra le seul fournisseur de cours pour l’obtention de licences de fonds communs de placement.

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La branche éducative de l’Institut des fonds d’investissement du Canada, l’Institut IFSE, commencera à réduire ses activités à la fin du mois de mars et cessera ses activités le 30 juin. Par conséquent, l’IFSE informe que les étudiants qui suivent des cours pour acquérir des compétences en matière de fonds communs de placement ou de marché dispensé peuvent s’inscrire à des cours équivalents auprès de l’Institut canadien des valeurs mobilières. Quant aux étudiants de l’IFSE inscrits au programme de qualification du permis d’assurance-vie, ceux-ci seront transférés à SeeWhy Financial Learning.

« À la suite d’une évaluation approfondie du paysage industriel, l’Institut IFSE a pris la décision difficile de mettre fin à ses activités après de nombreuses années de services dévoués à l’éducation financière », indique l’IFSE sur son site web.

L’Institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC) décrit le paysage du secteur comme « changeant ». Dans son bilan de l’année 2024, la présidente du conseil d’administration de l’IFIC, Judy Goldring, a fait référence aux changements réglementaires, aux avancées technologiques et à l’innovation en matière de produits ; le PDG Andy Mitchell affirmait que l’année représentait un « nouveau chapitre important », car l’IFIC a élargi son mandat pour inclure les marchés de capitaux, et qu’il s’efforce de développer un cadre « complet » de soutien aux courtiers et des capacités d’analyse, entre autres choses.

L’IFSE cessera d’accepter les inscriptions aux cours le 31 mars, et les étudiants déjà inscrits à ses cours sur les fonds communs de placement ou sur le marché dispensé auront jusqu’au 30 juin pour les terminer. Pour les étudiants qui doivent passer un examen, l’IFSE les encourage à « fixer une date et une heure dès qu’ils se sentent prêts ».

Les étudiants de l’IFSE qui suivent déjà le Life License Qualification Program (LLQP) ont jusqu’au 15 juin pour terminer leurs études avec l’IFSE ; après cette date, ils seront transférés à SeeWhy, qui est un partenaire de l’IFSE depuis plus d’une décennie. « Nous continuerons à maintenir les normes élevées de service et de soutien que nos clients attendent », promet Cory Snyder, directeur des ventes et des services de SeeWhy Financial Learning, dans un courriel.

L’IFIC a créé l’IFSE en 2007 afin de soutenir l’octroi de licences pour les fonds communs de placement et la formation des conseillers. Après le 31 mars, le Canadian Securities Institute (CSI) sera le seul fournisseur de cours pour l’obtention des licences de fonds communs de placement. Moody’s, propriétaire du CSI, n’a pas répondu à une demande de commentaire.

Du côté des courtiers en valeurs mobilières, l’adoption de l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) d’une approche fondée sur les examens au début de 2026 coïncide avec la fin du partenariat de longue date entre le CSI et l’organisme de réglementation (anciennement l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières), qui faisait du CSI le seul fournisseur de cours pour l’obtention du permis d’exercice des activités liées aux valeurs mobilières.

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Les nombreux défis des FNB ESG https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-nombreux-defis-des-fnb-esg/ Wed, 12 Feb 2025 10:17:33 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105441 FOCUS FNB — Des tendances lourdes en favorisent l’adoption malgré tout.

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Le secteur des fonds négociés en Bourse (FNB) axé sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) a été malmené en 2024, selon deux récents rapports de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF) et Valeurs mobilières TD (VMTD). Le secteur traverse une crise, mais comme en toute crise, celle-ci recèle des occasions.

La dernière année a été secouée par de nombreux événements. « L’ESG et ses pratiques ont été récemment passées au crible, cette fois d’un point de vue négatif, affirme VMTD. Au cours des derniers mois, la Net Zero Banking Alliance et Net Zero Asset Managers ont perdu de nombreuses grandes institutions financières. (…) Bien que l’abandon de ces alliances ne veuille pas dire que ces institutions ne contribueront pas à des initiatives ESG, cela montre que l’ESG a pris du recul sur la liste des priorités. »

À la fin de 2024, selon VMTD, il existait plus de 100 FNB ESG au Canada, dont l’actif total s’élève à 20 milliards (G$) de dollars. Cela représente une part de 3,5 % d’un actif en FNB total de 518 G$, selon le dernier relevé de l’Institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC). Au plan mondial, note BNMF, alors que les actifs totaux en FNB ESG continuent de croître, leur part relative dans l’ensemble des actifs FNB accuse un léger déclin continu depuis 2022.

Les fonds d’action représentent 77 % de l’actif total des FNB canadiens de type ESG, et les fonds de titres à revenu fixe, 23 %, selon VMTD. Lancés pour la plupart entre 2018 et 2022, et après des sommets atteints en 2021 et 2022, les nouveaux FNB ESG ont fortement chuté : 7 lancements en 2023, aucun en 2024, mais plutôt 14 fonds décotés l’année dernière, d’après BNMF. Aux États-Unis, 33 nouveaux fonds ont émergé en 2023, 11 en 2024.

Les FNB ESG les plus populaires sont des fonds d’action qui investissent dans des facteurs ESG généraux. Ces FNB ont enregistré d’importantes créations nettes entre 2020 et 2023. Cependant, ils ont commencé à enregistrer des rachats nets en 2024. Selon les données de BNMF, 1,6 G$ ont a été retranchés au Canada alors qu’aux États-Unis seulement 100 M$ US ont été ajoutés, une nette amélioration après les rachats de 5,4 G$ enregistré en 2023. À l’heure actuelle, le FNB ESG le plus important au Canada est le iShares ESG Aware MSCI Emerging Markets Index ETF (XSEM CN), dont l’actif sous gestion totalise 3,3 G$.

Bien que les FNB de titres à revenu fixe ne représentent qu’une petite partie des FNB axés sur les facteurs ESG, ils ont gagné la faveur des investisseurs, constate VMTD, mais les gains sont encore modestes en chiffres absolus. Depuis 2020, les entrées sont soutenues et régulières. En 2024, 65 % de ces FNB ont enregistré des entrées nettes, contre seulement 45 % du côté des FNB ESG d’actions, selon VMTD. Aux États-Unis, les FNB ESG obligataires ont continué de récolter de nouvelles entrées de fonds alors que les FNB ESG généraux enregistraient des rachats. Au Canada, la majorité des entrées nettes des FNB ESG à revenu fixe, soit 10 M$, ont été générées par le FNB d’obligations canadiennes durables NBI (NSCB CN), le plus grand FNB ESG à revenu fixe au Canada, dont l’actif s’élève à 2,9 G$.

ESG, un terme devenu presque tabou

Comme le fait ressortir BNMF, on ne peut parler de la fin de l’ESG, « toutefois nous n’excluons pas et comprenons que le terme “ESG” puisse continuer à être supprimé et/ou remplacé par “durabilité”. » Par exemple, le pourcentage d’entreprises souscrivant à l’ESG dans le S&P 500 est passé de 27 % en 2021 à 5 % en 2024, dans le S&P/TSX, de 34 % en 2022 à 15 % en 2024.

Le « recyclage » de l’acronyme ESG sera intensifié en 2025 par la récente décision de MSCI de renommer plus de 250 indices ESG pour s’aligner avec de nouvelles règles de nomenclature établies pour l’Union européenne et le Royaume-Uni. Par exemple, six FNB ESG de BMO vont voir la mention ESG retirée de leur nom en février 2025.

Afin d’éviter d’être la cible d’un examen politique ou d’une réaction négative du public, les entreprises pourraient de plus en plus adopter une stratégie d’« éco-atténuation » (ecohushing). Tout en continuant à s’engager à l’interne en faveur des objectifs ESG, les entreprises pourraient réduire la publicité de ces initiatives en se concentrant sur des progrès plus discrets et moins visibles ainsi que sur des cibles financières plus tangibles.

Les tendances qui soutiennent l’ESG demeurent assez fermes

Si le terme ESG se fait plus discret, cela ne signifie pas nécessairement que les forces sous-jacentes qui portent le secteur vont disparaître, fait ressortir BNMF.

Les créations nettes de fonds ESG devraient se normaliser, selon BNMF : « Il est peu probable que nous assistions à l’exubérance observée lors des sommets de 2021 — ce qui, une fois encore, est le reflet positif de la maturation. »

Le processus de réétiquetage des fonds est en cours en raison de la réglementation, qui est largement dominée par l’Europe, et des préoccupations liées aux litiges.

Autre cas, même si la présidence de Donald Trump jette un froid sur le secteur, un contexte réglementaire et financier encourage la poursuite d’initiatives en cours, tout particulièrement dans la transition énergétique, selon BNMF : « Il convient de noter que plus de 75 % des projets d’énergie propre annoncés, représentant 90 à 95 % des investissements, se trouvent dans des États où le président élu Trump l’a emporté lors de l’élection de 2024. (…) Les États dirigés par des républicains sont les principaux bénéficiaires du financement de l’énergie propre et des technologies propres dans le cadre de l’Inflation Reduction Act (IRA), ce qui souligne son importance économique bipartisane et les défis que représente le démantèlement d’un cadre aussi substantiel. »

Par ailleurs, certains secteurs spécifiques pourraient s’avérer porteurs pour l’ESG. Tant BNMF que VMTD notent un déplacement vers des thèmes plus nettement délimités comme le climat ou des véhicules orientés vers la transition énergétique, ou vers le domaine en croissance des fonds ESG de titres à revenu fixe. BNMF pour sa part fait ressortir la popularité croissante du secteur de la biodiversité, bien que les 4 G$ US qui y ont été investis à ce jour aux États-Unis sont pour l’instant une goutte d’eau dans les 525 G$ US de l’ensemble des fonds climatiques.

L’ESG ou la durabilité « sont importants non seulement pour la gestion des risques et la réduction de la volatilité, mais aussi pour l’augmentation d’occasions économiques et de croissance. Pour l’avenir, nous prévoyons un changement dans la perception et la poursuite des efforts en matière d’ESG et de développement durable. Ces efforts seront de plus en plus liés à l’environnement macroéconomique plus large, englobant les considérations économiques et géopolitiques », écrit BNMF.

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Les clients apprécient les relevés du MRCC2 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/les-clients-apprecient-les-releves-du-mrcc2/ Fri, 01 Nov 2024 12:14:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103741 Mais la compréhension des frais n’est toujours pas complète.

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Un nombre croissant d’investisseurs se souviennent avoir reçu des relevés conformes au Modèle de relation client-conseiller – Phase 2 (MRCC2) et les trouvent généralement faciles à comprendre, selon un sondage annuel commandé par l’Institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC).

L’enquête de l’IFIC, menée par Pollara Strategic Insights, a également révélé une baisse des investissements en raison de l’inflation et une hausse de la confiance dans les cryptomonnaies.

Les investisseurs étaient plus susceptibles de se souvenir d’avoir reçu leur relevé MRCC2 cette année (65 %) que l’année dernière (60 %), le taux lié à ce souvenir étant plus élevé chez les investisseurs en fonds communs de placement (71 %) que chez les investisseurs en fonds négociés en Bourse (FNB) (66 %). Les investisseurs plus âgés, les hommes et ceux qui se sentent bien informés en matière d’investissement et qui ont des portefeuilles d’investissement plus importants étaient plus susceptibles de se souvenir d’avoir reçu les relevés et de les avoir lus.

La plupart des répondants ont déclaré que les informations étaient faciles à comprendre (82 %) et qu’elles leur fournissaient toutes les informations dont ils avaient besoin (86 %). Ces deux statistiques sont en légère amélioration par rapport à 2023.

Environ trois investisseurs sur dix (31 %) ont apporté des modifications à leur compte sur la base des informations fournies dans le relevé.

Bien que 79 % des répondants aient jugé la présentation des frais sur le relevé MRCC2 comme bonne ou excellente, seule une minorité de 19 % se dit très confiante quant à la compréhension des frais de RFG (ratio des frais de gestion) qui leur sont facturés.

Les frais des conseillers et des courtiers n’étaient que légèrement plus clairs, 23 % des répondants ayant déclaré qu’ils étaient sûrs de comprendre ces frais.

Malgré cela, les investisseurs continuent d’avoir une bonne opinion de leurs conseillers, 94 % d’entre eux se déclarant au moins assez satisfaits en 2024, contre 91 % l’année dernière. Les personnes interrogées qui entretiennent de bonnes relations avec leurs conseillers sont plus susceptibles d’être sûres de leur connaissance des frais.

De même, les conseillers sont plus enclins à discuter de l’adéquation des produits avec leurs clients en 2024, après un recul par rapport à l’année précédente.

Sur le plan macroéconomique, l’inflation a eu un impact plus négatif sur les niveaux d’investissement que les taux d’intérêt, selon le rapport. Alors qu’environ un tiers (35 %) des investisseurs ont déclaré que les taux d’intérêt les avaient amenés à investir moins, près de la moitié (49 %) ont déclaré que c’était l’augmentation du coût de la vie qui les avait amenés à investir moins.

« Les investisseurs en fonds communs de placement constatent un impact plus négatif, en particulier lorsqu’il s’agit de l’inflation », note le rapport.

Malgré l’impact de l’inflation sur les niveaux d’investissement, les cryptomonnaies ont gagné en popularité. Un quart des investisseurs en FNB et 15 % des investisseurs en fonds communs de placement détiennent des cryptomonnaies en 2024, contre 19 % et 10 % respectivement l’année dernière.

L’enquête a été menée entre le 15 mai et le 4 juin 2024 auprès de 4 077 investisseurs en fonds communs de placement et de 1 523 investisseurs en FNB au Canada, âgés de 18 ans ou plus.

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L’impact économique des fonds d’investissement : un moteur de croissance https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/limpact-economique-des-fonds-dinvestissement-un-moteur-de-croissance/ Mon, 07 Oct 2024 11:15:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103245 Ils constituent une source de plus en plus importante d’épargne pour les Canadiens.

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Les fonds d’investissement représentent aujourd’hui le tiers du patrimoine financier privé, selon une étude que vient de publier le Conference Board du Canada qui se base sur les données de l’Institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC).

En 2023, les actifs sous gestion des fonds communs de placement atteignaient 1,9 billion de dollars (T$), tandis que ceux des fonds négociés en Bourse (FNB) s’élevaient à 382 milliards de dollars (G$).

Depuis dix ans, le secteur des fonds d’investissement a vu sa contribution au PIB augmenter de manière significative, atteignant 48,1 G$ en 2023, soit environ 2,1 % du PIB total du pays. Cette croissance témoigne non seulement de la solidité de ce secteur, mais aussi de son importance stratégique dans l’économie nationale, selon les auteurs du rapport. En comparaison, durant cette période, la contribution globale du secteur au PIB a crû de 82 %, alors que la croissance du PIB canadien dans son ensemble n’a été que de 23 %.

Des effets directs et indirects

Le secteur des fonds d’investissement est un employeur majeur, soutenant directement 121 259 emplois à plein temps en 2023. Ces emplois se concentrent principalement en Ontario et au Québec, où sont basées la plupart des institutions financières et gestionnaires d’actifs. Ces emplois, bien rémunérés, avec un revenu moyen annuel de 96 000 $, contribuent à l’attraction des talents dans l’industrie financière.

En 2023, 294 062 emplois indirects ont été soutenus grâce aux dépenses effectuées par le secteur dans les services financiers, professionnels et juridiques. Ces emplois reflètent la demande croissante en matière de gestion financière, d’expertise en conformité réglementaire, de conseils juridiques et de comptabilité, souligne le rapport.

En plus de contribuer à la création de richesse et d’emplois, le secteur des fonds d’investissement joue un rôle significatif dans les finances publiques. En 2023, il a généré 21,7 G$ de recettes fiscales pour le gouvernement fédéral ainsi que pour les gouvernements provinciaux et municipaux. Plus de la moitié de ces recettes provenaient de l’impôt sur le revenu des particuliers, directement lié aux salaires des employés et aux bénéfices des entreprises du secteur. Les taxes de vente, quant à elles, ont constitué une part importante des recettes municipales, soutenant le financement des services publics locaux.

L’Ontario et le Québec ont été les principales bénéficiaires de ces recettes fiscales. À elles seules, ces deux provinces ont capté environ 64 % des recettes générées par le secteur.

L’IR et l’investissement autonome continuent leur croissance

 Par ailleurs, les investisseurs canadiens s’intéressent de plus en plus à l’investissement responsable (IR), qui prend en compte les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans les décisions de placement. L’actif net des fonds d’investissement responsables est ainsi passé de moins de 7 G$ en 2014 à plus de 56 G$ en 2023.

La montée de l’investissement autonome, c’est-à-dire la gestion de portefeuilles sans l’aide d’un conseiller en services financiers, se poursuit également. Près de la moitié (45 %) des investisseurs canadiens possèdent un compte de placement autonome, dont 30 % ont été ouverts dans les deux dernières années.

Les jeunes de 18 à 24 ans sont particulièrement attirés par cette approche : 57 % d’entre eux gèrent déjà leurs placements sans conseiller. Cette génération, plus à l’aise avec les outils numériques, préfère souvent utiliser des plateformes d’investissement en ligne qui leur permettent de prendre leurs décisions de manière indépendante.

Ils optent davantage pour les FNB, souvent perçus comme plus simples à gérer et faciles d’accès : 31 % des investisseurs autonomes en détiennent contre 24 % pour l’ensemble des investisseurs.

Les médias sociaux jouent un rôle central dans ce phénomène. En 2023, plus de 53 % des Canadiens affirmaient utiliser les réseaux sociaux pour s’informer sur les opportunités d’investissement, contre seulement 35 % il y a quatre ans. Chez les 18-24 ans, ce chiffre grimpe même à 82 %.

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Besoin de sensibilisation https://www.finance-investissement.com/edition-papier/une/besoin-de-sensibilisation/ Fri, 13 Sep 2024 13:51:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102811 Les conseillers liés à des courtiers multidisciplinaires doivent ­redoubler d’efforts en matière de cybersécurité.

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Même si leur courtier déploie des efforts pour accroître la cybersécurité, les conseillers liés à des courtiers multidisciplinaires doivent ­eux-mêmes redoubler d’efforts, surtout lorsqu’ils se considèrent travailleurs autonomes ou entrepreneurs.

À l’occasion du ­Pointage des courtiers multidisciplinaires 2024, les représentants devaient évaluer les efforts de leurs courtiers afin de renforcer la sécurité et de lutter contre les cyberattaques. En moyenne, ils accordent une note de 9 sur 10 à leur firme, jugeant que ­celle-ci déploie des efforts suffisants. Seuls 6 % des répondants donnent une note de 6 sur 10 ou moins.

« ­Nous avons des formations sur le sujet toutes les deux à trois semaines, nous recevons des courriels, comme des tentatives d’hameçonnage, pour nous assurer que nous suivons les bonnes lignes directrices », rapporte un conseiller de ­CI ­Gestion de patrimoine ­Assante. « ­Ils n’arrêtent jamais de nous donner des formations pour qu’on reste à jour », déclare un autre de la ­Financière ­Sun ­Life.

Cependant, les fraudes et les fuites de données restent une préoccupation d’actualité. En effet, plusieurs répondants ont indiqué que leur courtier avait déjà été victime d’une cyberattaque. « ­Je suis certain qu’ils font tout pour se protéger. Ils ont déjà été piratés et ils ont augmenté la sécurité à tous les niveaux », mentionne ainsi un sondé de ­Services d’investissement ­Quadrus. « ­On a eu une brèche l’an dernier et ensuite on a fait de bons efforts pour avoir une meilleure sécurité, comme l’a fait le reste de l’industrie », témoigne un autre de ­Groupe ­Cloutier Investissements.

Ainsi, même parmi ceux qui ont connu des problèmes de cybersécurité, les conseillers affichent une grande confiance. Cependant, l’excès de tests et de mesures de sécurité semble agacer les conseillers.

« C’est comme la ­NASA, on a un paquet de mots de passe », se plaint un répondant de la ­Financière Sun ­Life. « J’ai été victime d’un courriel d’hameçonnage et ils nous ont ensuite bombardés de formations, c’est vraiment ennuyeux », renchérit un autre d’une autre firme.

Certains sont sceptiques ou ignorent juste ce que fait le courtier avec lequel ils sont liés. « ­On sait [qu’ils nous protègent], mais on ne sait pas comment précisément », souligne un conseiller de ­Groupe financier ­PEAK, alors qu’un autre de la même firme nous dit qu’« une formation sur la cybersécurité offerte par une firme externe spécialisée a été proposée à tous les conseillers ».

Risque pour tous

Ce manque de connaissance et d’intérêt est sûrement le problème numéro un de la cybersécurité.

Pourtant, les brèches de sécurité peuvent entraîner des coûts élevés, non seulement en termes de pertes financières, mais aussi de préjudices à la réputation. « Quand on perd confiance en son conseiller, on s’en va ailleurs », prévient ­Dominic ­Villeneuve, directeur principal, cybersécurité et infrastructure à ­UV ­Assurance.

L’enjeu est encore plus criant pour les conseillers qui se considèrent comme travailleurs autonomes ou entrepreneurs et doivent payer ­eux-mêmes leur matériel informatique et outils technologiques. Ils peuvent non seulement représenter une faille pour leur courtier, mais également pour leurs autres activités, dont leur cabinet.

Mais même sans les problèmes financiers ou de réputation, « une fuite des données personnelles de leurs clients pourrait entraîner d’importantes conséquences judiciaires », avertit la ­Chambre de la sécurité financière (CSF) par courriel, rappelant que « les conseillers propriétaires de ­PME sont soumis à la loi 25 » (la ­Loi modernisant des dispositions législatives en matière de protection des renseignements personnels).

La ­CSF souligne également que « l’obligation des conseillers d’assurer la protection des renseignements personnels de leurs clients est aussi prévue dans leur code de déontologie et s’applique lors de leur collecte, leur utilisation et leur communication ». Ainsi, la responsabilité ne repose pas uniquement sur les épaules des courtiers, mais aussi sur celles des conseillers.

Dominic ­Villeneuve estime que la loi 25 est un pas dans la bonne direction, mais il pense que le gouvernement ne l’a pas suffisamment publicisée, ce qui fait que beaucoup de conseillers ne la connaissent pas ou ignorent comment l’appliquer dans leur pratique.

« ­La solution serait de leur donner les outils, puis de les sensibiliser, ensuite le travail va se faire tout seul », assure l’expert. ­Celui-ci est mandaté depuis plusieurs années par ­UV ­Assurance pour donner des conférences, notamment aux personnes qui vendent ses produits.

La compagnie d’assurance a ainsi décidé d’offrir cette formation après s’être aperçue que la plus grande menace sur le plan de la cybersécurité provenait des conseillers avec qui elle travaillait.

Coût non négligeable

Toutefois, la cybersécurité a un prix et ­celui-ci est non négligeable. « ­Un spécialiste va coûter entre 130 et 180 $ de l’heure, parfois plus », témoigne ­Dominic ­Villeneuve, soulignant qu’un conseiller seul n’a sûrement pas les moyens de s’offrir cela.

Il est donc d’avis que ces connaissances devraient être enseignées dès l’école. Il collabore d’ailleurs avec une université pour développer un cours sur le sujet. Selon lui, il devrait exister des unités de formation continue en sécurité, et non seulement en conformité.

Il pense également que le gouvernement « devrait faire un bout ; pas juste mettre des lois, mais mettre des outils à la disposition des usagers ».

Il souligne toutefois que les conseillers ne sont pas sans ressource. Il est toujours possible de crypter son disque dur pour une somme modique. Il invite également les professionnels à toujours mettre à jour leurs logiciels et à consulter le site pensezcybersecurite.gc.ca.

La ­CSF ajoute que les conseillers pourront trouver nombre d’informations sur son site dans la section « Protection des renseignements personnels » et celle sur l’« utilisation des technologies de l’information ».

Pour consulter le tableau du pointage, veuillez cliquer ici.

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Réglementation : une analyse plus systématique des coûts / avantages serait bénéfique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/reglementation-une-analyse-plus-systematique-des-couts-avantages-serait-benefique/ Mon, 05 Aug 2024 12:09:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=102057 Selon une analyse publiée par l’Institut C.D. Howe

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Les régulateurs du secteur financier doivent mieux cibler, évaluer et justifier leurs efforts en matière de réglementation, selon un rapport de l’Institut C.D. Howe.

Les régulateurs ont généralement bien identifié et traité les risques de stabilité financière et les problèmes de protection des consommateurs ; cependant, ils doivent mieux évaluer les coûts et les avantages de leurs solutions politiques, y compris les implications pour la concurrence et la productivité, affirme le groupe de réflexion basé à Toronto dans un document co-écrit par Paul Bourque, ancien président et directeur général de l’Institut des fonds d’investissement du Canada.

« Les règles et réglementations sont importantes dans le secteur des services financiers pour protéger les consommateurs et garantir la stabilité du système. Cependant, à un moment donné, les coûts que les entreprises doivent supporter pour rester en conformité dépassent les investissements dans l’innovation et la productivité », peut-on lire.

Le document, co-écrit par Gherardo Gennaro Caracciolo, professeur à l’université Simon Fraser et ancien analyste politique chez C.D. Howe, préconise un meilleur équilibre entre la garantie de la stabilité financière et la protection des consommateurs, d’une part, et la promotion de l’efficacité et de l’innovation, d’autre part.

« Nos conclusions suggèrent qu’à l’avenir, l’amélioration de l’analyse coûts/bénéfices globale pourrait permettre d’établir un cadre réglementaire plus équilibré, favorisant à la fois la stabilité et l’innovation pour de meilleurs résultats pour les consommateurs », indique le document.

Bien que les agences fédérales soient généralement tenues d’effectuer une analyse coûts/bénéfices dans le cadre de leurs efforts d’élaboration de règles, le document affirme que cela ne donne pas lieu à des « lignes directrices précises et systématiques » pour ce type de travail.

Il note également que la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario est le seul organisme provincial de réglementation des valeurs mobilières tenu d’effectuer une analyse coûts/bénéfices lorsqu’il introduit ou révise une règle.

« En conséquence, parmi les régulateurs financiers canadiens, nous avons du mal à trouver des applications cohérentes de l’analyse coûts/bénéfices », signale le rapport.

« Les marchés financiers canadiens bénéficieraient d’une approche cohérente et coordonnée de l’analyse coûts/bénéfices de la part des régulateurs financiers fédéraux et provinciaux », affirme le document. « La combinaison des ressources et de l’expertise permettrait une approche harmonisée de l’évaluation des coûts et des avantages de la mise en œuvre de règles importantes sur l’ensemble des marchés de services financiers.

Il suggère également que « l’analyse de l’impact après la mise en œuvre aiderait à déterminer ce qui fonctionne et pourquoi ».

Bien qu’il existe des exemples de régulateurs effectuant une analyse de l’efficacité des efforts politiques — comme le récent examen par les Autorités canadiennes en valeurs mobilières de l’impact des réformes du modèle de relation client-conseiller (MRCC2) — le document indique que ce type d’analyse est relativement rare.

« Dans l’ensemble, les régulateurs financiers canadiens n’ont pas intégré ces disciplines parmi leurs membres d’une manière qui permettrait d’obtenir un processus d’élaboration des politiques cohérent avec des résultats prévisibles », indique le document.

« Une approche disciplinée de l’élaboration des politiques, faisant appel à l’analyse des défaillances du marché, des coûts/bénéfices et de l’impact après la mise en œuvre, constitue la première ligne de défense pour freiner la tendance à la surréglementation », conclut le rapport.

« En trouvant un meilleur équilibre entre les objectifs réglementaires et les coûts de mise en conformité, le Canada peut créer un cadre réglementaire plus efficace et efficient qui favorise la stabilité financière ainsi que l’innovation et la croissance, conduisant à de meilleurs résultats pour les consommateurs.

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Les organisations s’opposent à une plus grande latitude pour les courtiers en FCP https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-organisations-sopposent-a-une-plus-grande-latitude-pour-les-courtiers-en-fcp/ Mon, 19 Feb 2024 13:01:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99030 L’OCRI fait face à une opposition.

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La fusion des organismes d’autorégulation du secteur de l’investissement était censée mettre sur un pied d’égalité les courtiers en valeurs mobilières et les courtiers en fonds communs de placement (FCP), tout en limitant l’arbitrage réglementaire. Ce processus pourrait maintenant bouleverser l’équilibre concurrentiel du secteur.

Dans la première phase de sa consultation visant à consolider deux ensembles de règles applicables aux courtiers, l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) a examiné l’idée d’ouvrir aux courtiers en épargne collective certaines pratiques traditionnellement réservées aux courtiers en valeurs mobilières. Il s’agit notamment de permettre aux courtiers en fonds d’offrir des comptes d’exécution d’ordres seulement (une version du courtage à escompte pour les courtiers en fonds) et, à l’autre extrémité du spectre des conseils, de permettre aux courtiers en fonds d’offrir des comptes gérés.

Cette dernière proposition – qui n’a pas été incluse dans la phase 1 des propositions de règles, mais qui a été présentée comme une idée possible pour les phases ultérieures du projet – a suscité des réactions divergentes de la part du secteur de l’investissement.

La Fédération des courtiers en fonds communs de placement (FCEC) a approuvé la proposition dans sa soumission à l’OCRI. « Cette extension favoriserait des conditions de concurrence équitables, renforcerait la concurrence et offrirait des services plus robustes et comparables aux clients dans les différents canaux d’octroi de licences », assure-t-elle.

L’Institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC) a également déclaré que les courtiers en fonds devraient pouvoir se développer dans ces domaines, à condition qu’ils soient soumis aux mêmes exigences en matière de surveillance, de capital et de compétence que les courtiers en valeurs mobilières.

En revanche, l’Association canadienne de gestion de portefeuille (PMAC) s’est opposée à ce que les courtiers en fonds puissent offrir des comptes gérés. « Du point de vue de la protection des investisseurs, la PMAC craint que les [courtiers en valeurs mobilières] et leurs [représentants] ne soient pas soumis aux mêmes obligations réglementaires et de compétence que les [gestionnaires de portefeuille] s’ils sont autorisés à gérer les actifs des clients sur une base discrétionnaire », peut-on lire dans leur mémoire.

Le groupe professionnel a fait valoir que toute société autorisée à gérer les actifs de ses clients sur une base discrétionnaire a une obligation fiduciaire à l’égard de ces derniers. Il a demandé à l’OCRI et aux Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) d’examiner comment une obligation fiduciaire pourrait être imposée aux courtiers en fonds communs de placement.

Dans son mémoire, le Conseil canadien de défense des intérêts de CFA Societies Canada (CAC) a également exprimé des préoccupations concernant « la compétence des personnes inscrites et la surveillance des comptes » si les courtiers en valeurs mobilières pouvaient offrir des comptes gérés.

La PMAC a demandé aux ACVM de se demander si le fait de permettre aux courtiers en épargne collective d’offrir des services de gestion discrétionnaire pourrait donner lieu à un arbitrage réglementaire, ce qui pourrait inciter les sociétés à s’inscrire comme courtiers d’OAR plutôt que comme gestionnaires de portefeuille, ces derniers étant directement réglementés par les commissions des valeurs mobilières provinciales.

« Nous mettons fortement en garde contre la création de voies détournées permettant d’offrir une gestion discrétionnaire des placements à ces investisseurs sans obligations comparables en matière de diligence, de compétence, de conformité et de surveillance réglementaire », souligne la PMAC.

Le groupe professionnel a suggéré que les ACVM soumettent toute la gestion discrétionnaire des actifs à la surveillance directe de l’organisme de réglementation, que la gestion soit assurée par un courtier OAR ou par une société directement réglementée par les ACVM.

Bien que le CAC ait rejeté l’idée d’autoriser les courtiers en fonds à fournir des comptes gérés, il a soutenu l’idée de leur permettre d’offrir des comptes de type courtage à prix réduit, ce qui, selon lui, aiderait à répondre aux divers besoins des investisseurs.

« Les fonds communs de placement ont également tendance à présenter davantage de garanties inhérentes qui les rendraient particulièrement adaptés aux comptes d’exécution d’ordres uniquement et atténueraient le risque de préjudice pour les investisseurs », indique le mémoire des ACVM.

L’Association canadienne du commerce des valeurs mobilières (ACCVM) n’a pas pris position sur la possibilité pour les courtiers en fonds d’offrir des comptes gérés et des comptes à exécution d’ordres uniquement.

Comptes discrétionnaires temporaires

Une autre politique de la phase 1 – l’élimination des comptes discrétionnaires temporaires – a également suscité des avis très divergents.

L’OCRI a proposé de supprimer les comptes qui donnent aux conseillers en investissement un pouvoir discrétionnaire temporaire sur le compte d’un client, par exemple lorsque ce dernier est en voyage. L’OAR a déclaré que les progrès en matière de communication ont réduit la nécessité de ce type de comptes, qui n’étaient pas disponibles dans le monde des courtiers en fonds.

La proposition a été vivement critiquée par la FCEC, qui a déclaré que les comptes discrétionnaires temporaires « offrent un service crucial à certains segments d’investisseurs et que leur suppression désavantagera sans aucun doute ces clients, causera des difficultés excessives et diminuera l’avantage concurrentiel des courtiers indépendants sur le marché ».

La FCEC a déclaré que les problèmes de conformité devaient être traités « de manière spécifique et chirurgicale, et non pas avec un pinceau aussi large et grossier » que l’élimination pure et simple des comptes.

L’ACCVM a également fait valoir que les investisseurs n’étaient pas toujours en mesure de communiquer avec leur conseiller en services financiers. Les comptes discrétionnaires temporaires permettent aux clients de choisir la manière dont leurs comptes sont gérés en cas d’absence temporaire, selon les observations de l’ACCVM.

L’IFIC a également déclaré que les comptes devraient être préservés et qu’ils devraient également être disponibles pour les courtiers en fonds.

En revanche, le CAC est d’accord pour supprimer les comptes discrétionnaires temporaires. L’utilisation de comptes entièrement gérés est plus judicieuse pour les clients qui ne sont pas en contact de façon intermittente, a déclaré la CAC, car les comptes gérés offrent une plus grande certitude quant aux conditions de la relation client-conseiller et sont soumis à des normes de surveillance et de conduite plus appropriées.

La PMAC s’est également prononcée en faveur de l’élimination des comptes discrétionnaires temporaires.

Des sociétés personnelles pour les courtiers en valeurs mobilières ?

Une consultation distincte a porté sur une réforme convoitée par les courtiers en valeurs mobilières : l’élargissement de l’utilisation des sociétés personnelles. L’OCRI a proposé une voie pour éliminer la disparité de longue date qui permet aux représentants en épargne collective d’acheminer une partie de leurs revenus par l’intermédiaire de sociétés personnelles, une structure commerciale interdite aux conseillers en placement.

Cette incohérence est un héritage du monde antérieur à l’OAR, qui permettait aux représentants en épargne collective de profiter de taux d’imposition plus faibles pour les entreprises que pour les particuliers.

En janvier, l’OCRI a publié trois options pour résoudre cette incongruité réglementaire et a détaillé l’approche qu’elle privilégie : permettre aux conseillers en placements d’utiliser des sociétés personnelles approuvées par l’OARC et placées sous sa surveillance.

Par ailleurs, les conseillers en placements pourraient utiliser des sociétés personnelles enregistrées auprès des autorités de réglementation provinciales, ou ils pourraient faire passer une partie de leurs revenus (la part qui ne provient pas d’activités enregistrables) par des sociétés personnelles non enregistrées (comme les représentants des courtiers en fonds peuvent le faire actuellement).

Ce document est soumis à consultation jusqu’au 25 mars, bien que toute solution à ce problème de longue date doive encore passer par le processus d’élaboration des règles réglementaires.

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