HSBC – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 03 Apr 2025 11:43:02 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png HSBC – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Des pénalités de 6,5 milliards pour les banques en 2024 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/des-penalites-de-65-milliards-pour-les-banques-en-2024/ Thu, 03 Apr 2025 11:43:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106486 PLANÈTE FINANCE – Le non-respect des règles anti-blanchiment d’argent : l’infraction la plus courante.

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En 2024, les banques ont dû sortir 6,5 milliards de dollars (G$) (4 milliards de dollars américains) de leurs poches pour payer des pénalités en raison de divers manquements, selon les données tirées du Rapport des amendes bancaires de Finbold. L’infraction la plus fréquente concerne la violation des lois et règlements relatifs à la lutte contre le blanchiment d’argent (AML).

Les régulateurs ont également sanctionné les banques pour des infractions liées à la violation de la connaissance du client (KYC) et des lignes directrices opérationnelles ainsi qu’à des fuites de données personnelles. Le rapport répertorie les amendes supérieures à 500 000 $US. Le nombre réel de violations peut donc être considérablement plus élevé.

Parmi la vingtaine de pays figurant dans le rapport, les banques américaines ont payé les montants les plus importants : environ 6 G$ (4 G$ US), soit 92 % des amendes imposées par les régulateurs à l’échelle mondiale. Nos voisins du sud décrochent également la palme du nombre d’affaires sanctionnées en un an : 19 au total, soit un tiers du volume mondial, selon le rapport qui répertorie 57 infractions.

Avec 373 millions de dollars (M$) de pénalités pour 10 dossiers, le Royaume-Uni arrive deuxième, tant pour le montant des amendes que pour le nombre de cas. La troisième place pour les amendes revient à la Suède (68 M$). Le Canada arrive en neuvième position du classement, derrière la Belgique et l’Allemagne, avec des amendes de près de 12 M$ décernées à deux banques.

La Banque Toronto-Dominion (Groupe Banque TD), dont le siège social se trouve à Toronto, a payé la plus grosse pénalité. Sa division américaine s’est vu infliger en octobre 2024 des amendes totalisant 4,5 G$ par les autorités de réglementation des États-Unis, après avoir plaidé coupable de plusieurs chefs d’accusation, notamment de complot en vue de violer la Loi sur le secret bancaire et de procéder à du blanchiment d’argent.

Canada : des transactions suspectes

Le Groupe Banque TD détient également le record de la plus importante pénalité pécuniaire décernée au Canada (9 M$) pour des violations administratives de la législation sur le blanchiment d’argent. Lors d’un examen de conformité en 2023, le Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE) a relevé l’absence de déclaration pour des transactions suspectes, des failles dans la documentation des risques de blanchiment de capitaux ou de financement d’activités terroristes et des manquements à la surveillance.

Les régulateurs canadiens ont par ailleurs imposé une pénalité de 2,46 M$ à la Banque de change du Canada (Exchange Bank of Canada) pour non-respect des règles en matière de blanchiment d’argent.

La Banque CIBC a quant à elle été condamnée par la Commission des marchés à terme de matières premières des États-Unis à payer des amendes pour divers manquements aux règles du commerce, notamment concernant des opérations de swap.

Négligence dans les contrôles

JPMorgan Chase & Co, la banque qui a écopé de la deuxième plus grosse amende (497 M$), a été épinglée en mars par la Réserve fédérale américaine et le Bureau de contrôle de la monnaie pour des manquements dans la surveillance des activités de négociation de l’entreprise étalées sur près de dix ans. La banque a reconnu des négligences dans le contrôle de milliards d’opérations de négociations de marchés sur une trentaine de places financières.

Une autre banque américaine, Citigroup, s’est à nouveau trouvée sous le feu des projecteurs en 2024, avec une amende de près de 200 M$ pour des problèmes de gestion des données non résolus déjà identifiés en 2020. Malgré les correctifs mis en place, l’autorité réglementaire a souligné que « de graves lacunes » persistaient dans la gestion des risques et les contrôles internes, alors que le groupe avait déjà écopé d’une amende pour des faits similaires il y a quatre ans.

Parmi les autres banques américaines sanctionnées, Goldman Sachs a été mise à l’amende pour des défaillances liées à la carte de crédit d’Apple. Des banques indépendantes, telles que City National Bank et Navy Federal Credit Union, ont également reçu des pénalités pour divers motifs liés à la conformité.

Des amendes salées

Parmi les amendes les plus salées, au Royaume-Uni, HSBC a dû payer 57,4 millions de livres (52 M$) pour des manquements dans la protection des dépôts de ses clients. Il s’agit de la seconde sanction la plus forte jamais infligée par l’Autorité de régulation prudentielle, une instance de la Banque d’Angleterre. Le régulateur note que HSBC avait marqué 99 % des dépôts à même de bénéficier d’un système de compensation financière comme étant « inéligibles ».

En Suède, la fintech Klarna Bank a été condamnée à verser 500 millions de couronnes suédoises (66 M$) par la Finansinspektione, l’autorité de supervision financière du pays. Le régulateur a estimé que Klarna, qui a déposé en novembre 2024 une demande d’introduction en bourse (IPO) auprès de la SEC, aux États-Unis, n’avait pas suffisamment soupesé la façon dont les produits et services de la banque pourraient être utilisés pour le blanchiment d’argent ou le financement du terrorisme.

La Chine, la deuxième économie mondiale, arrive au 5e rang des pays du classement, derrière la Finlande. Trois banques chinoises ont récolté des amendes pour n’avoir pas amélioré leur programme de conformité, pour avoir enfreint des règles lors de l’octroi de fonds à des promoteurs immobiliers et pour avoir omis de déclarer des modifications d’un système d’information aux autorités réglementaires.

Au bas du classement figurent Hong-kong, l’Inde et la Suisse. Dans ces trois pays, le montant total des amendes bancaires est inférieur à un 1 M$ US.

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Nouveau membre au CA de la Scotia https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/nouveau-membre-au-ca-de-la-scotia/ Tue, 26 Nov 2024 12:13:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104169 NOUVELLES DU MONDE – La Banque accueille Steven Van Wyk.

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Steven Van Wyk a été nommé au conseil d’administration (CA) de la Banque Scotia.

En tant qu’ancien chef de l’information de HSBC, ce dernier devrait être un atout pour le CA de la banque.

En plus de ce rôle, Steven Van Wyk a occupé de nombreux postes de haute direction dans le domaine des technologies, notamment celui de chef de l’information de PNC Financial Services Group et de chef de l’information mondial d’ING Group N. V. Il a également été chef de l’information et de chef de l’exploitation des services d’investissement aux particuliers à Morgan Stanley.

« Nous sommes heureux d’accueillir Steven au sein du conseil d’administration de la Banque Scotia. Sa vaste expérience et ses compétences éprouvées en matière de leadership dans le domaine de la technologie au sein de grandes institutions mondiales de services financiers sont un atout inestimable pour notre conseil d’administration, alors que nous continuons de soutenir la stratégie de la Banque et son objectif d’offrir une valeur ajoutée à sa clientèle », assure Aaron Regent, président du CA de la Banque Scotia.

Steven Van Wyk est diplômé d’un baccalauréat en gestion des affaires et comptabilité de la University of Central Iowa. En 2019, il a reçu un doctorat honorifique en service public du Central College. Il possède également les titres de CPA (Certified Public Accountant), CIA (Certified Internal Auditor) et de Financial and Operations Principal.

Avec cette nomination, Steven Van Wyk siègera désormais sur deux CA, puisqu’il est déjà au conseil du Banking Industry Architecture Network, une association à but non lucratif qui cherche à établir un cadre d’architecture commun pour permettre l’interopérabilité bancaire.

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Une PDG À la Banque Manuvie du Canada https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/une-pdg-a-la-banque-manuvie-du-canada/ Mon, 15 Apr 2024 11:10:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100257 NOUVELLES DU MONDE – Katy Boshart est la première femme à assumer ce rôle.

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La Société Financière Manuvie annonce que Katy Boshart assumera le rôle de PDG de la Banque Manuvie du Canada à compter de la semaine prochaine.

Katy Boshart rejoint la firme après avoir travaillé à la Banque TD, où elle dirigeait jusqu’à récemment la division des plateformes d’engagement client.

Manuvie affirme que Katy Boshart, qui compte plus de 30 ans d’expérience dans le secteur bancaire au Canada et aux États-Unis, sera la première femme à diriger la Banque Manuvie.

Katy Boshart assume ce rôle à un moment où le Canada a connu plusieurs départs très médiatisés de femmes occupant des postes de direction dans le secteur financier.

Rania Llewellyn a été soudainement remplacée par Éric Provost au poste de PDG de la Banque Laurentienne du Canada en octobre dernier, le poste de Linda Seymour en tant que directrice générale de HSBC Canada a été éliminé avec le rachat de la banque par RBC le mois dernier et vendredi dernier, RBC a annoncé qu’elle avait congédié la directrice financière Nadine Ahn.

La Banque Manuvie du Canada est l’une des plus petites banques du pays, avec environ 29 milliards de dollars d’actifs à la fin janvier.

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Insufflez de la confiance aux clientes https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/insufflez-de-la-confiance-aux-clientes/ Thu, 04 Apr 2024 10:50:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99728 DÉVELOPPEMENT — Pour qu’elles investissent davantage.

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Une étude récente de HSBC UK met en lumière les disparités entre les choix financiers des hommes et des femmes en matière d’épargne et d’investissement. Les résultats révèlent un besoin pressant d’insuffler confiance aux femmes afin qu’elles investissent davantage pour sécuriser leur avenir financier, rapporte le magazine IFA.

Au Royaume-Uni, deux personnes sur cinq investissent, mais un écart significatif persiste entre les sexes : 67 % des femmes ne sont pas investies, comparativement à 56 % des hommes. En fait, 3,3 millions de moins de femmes détiennent des investissements au Royaume-Uni que d’hommes.

La confiance des femmes en matière d’investissement est souvent ébranlée. Deux femmes sur trois se sentent incertaines lorsqu’il s’agit de placer leur argent. Plus d’un tiers (34 %) des femmes n’ont pas d’épargne. Elles invoquent des raisons telles que :

  • le manque de fonds (45 %),
  • le manque de connaissances en investissement (27 %)
  • et la perception du risque (19 %) pour ne pas investir.

Enfin, une majorité (60 %) de femmes pensent qu’elles perdront de l’argent.

Ouvrir la discussion

Bien que de nombreuses épargnantes aient envie d’investir, près de la moitié d’entre elles (48 %) se sentent démunies quand vient le temps de choisir une plateforme ou un fournisseur. De plus, l’étude révèle que la clientèle féminine est plus encline à opter pour des produits recommandés par des proches, ce qui dénote un besoin d’orientation et de soutien financier.

« Nous vivons plus longtemps, mais gagnons moins que nos homologues masculins. Nous interrompons plus souvent notre carrière, mais il nous faut travailler 19 ans de plus pour prendre notre retraite avec les mêmes économies qu’un homme », signale Rebecca Owers, directrice de la distribution du patrimoine chez HSBC UK.

Elle souligne que l’éducation financière est essentielle. Elle estime également que c’est en parlant ouvertement d’argent et en découvrant les différentes options disponibles que les femmes peuvent acquérir la confiance nécessaire pour prendre en main leur avenir financier.

Brosser un portrait financier

« Le fait de parler ouvertement de questions personnelles telles que l’argent peut aider les femmes à s’émanciper et à prendre confiance en elles », ajoute Katy Hill, coach de performance. Lors d’un webinaire organisé par HSBC UK à l’occasion de la Journée internationale des femmes, le 8 mars, la spécialiste a partagé des conseils pratiques pour aider les clientes à prendre des décisions financières éclairées.

Elle recommande de commencer par réaliser un portrait financier de la cliente et de l’amener à examiner sa situation avec honnêteté. Le pire pour les femmes consiste à éviter de regarder la situation en face, car cela les empêche de se projeter avec réalisme dans le futur, signale-t-elle.

Vous pouvez aussi aider les clientes à comprendre l’impact de l’investissement sur leur avenir en les faisant réaliser qu’il y a un coût à ne pas investir. Montrez-leur par exemple des projections sur plusieurs années. Combien vaudrait une somme investie aujourd’hui dans dix ans ou vingt ans, en utilisant des normes réalistes ? Combien pourrait représenter ce pécule à la retraite si elles investissaient régulièrement ?

Repérer leurs valeurs

Des recherches montrent que les femmes ont tendance à fonder leurs décisions sur des valeurs. Vous pouvez jouer un rôle en les aidant à définir celles qui sont essentielles à leurs yeux pour repérer lesquelles peuvent être soutenues par l’investissement.

Normalisez les conversations au sujet des finances et encouragez vos clientes à développer cette habitude avec leur entourage. L’experte suggère de commencer par explorer le sujet avec les clientes. Vous pourrez ensuite les amener plus loin en les encourageant à assister à des webinaires, à écouter des balados ou à lire des articles sur le sujet. Vous pouvez également leur montrer comment utiliser certaines fonctionnalités des applications et des sites Internet des institutions financières pour faciliter la gestion quotidienne de leurs finances. L’objectif consiste à aider les clientes à investir avec confiance en vue de bâtir un avenir financier solide et sécurisé.

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RBC confirme avoir fait l’acquisition de HSBC https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/rbc-confirme-avoir-fait-lacquisition-de-hsbc/ Tue, 02 Apr 2024 11:04:33 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99959 Tout s’est déroulé comme prévu.

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La Banque Royale du Canada (RBC) a confirmé vendredi que sa transaction de fusion avec la Banque HSBC Canada a été conclue jeudi comme prévu.

Annoncée en novembre 2022, la proposition de fusion était d’une valeur de 13,5 milliards de dollars (G$). Celle-ci devait franchir plusieurs étapes d’approbation, et le rachat a été officiellement complété jeudi, a indiqué l’entreprise dans un communiqué.

Selon le président et chef de la direction de RBC, Dave McKay, la fusion de HSBC avec son institution «offrira aux Canadiens une expérience bancaire inégalée et une valeur accrue».

En vertu de cette transaction, 4500 employés de HSBC Canada migreront vers RBC.

Lorsqu’elle a approuvé la fusion, en décembre dernier, la ministre fédérale des Finances, Chrystia Freeland, a imposé plusieurs conditions à RBC, dont celle de s’assurer qu’aucun des employés de HSBC Canada ne soit licencié dans les six mois après la date de clôture, ou deux ans pour le personnel de première ligne.

Elle a également obligé RBC à maintenir les services bancaires dans au moins 33 succursales de HSBC Canada pendant quatre ans.

La semaine dernière, une porte-parole de RBC a indiqué que l’institution va fermer 25 succursales de HSBC et va en convertir des dizaines d’autres en emplacements RBC. Selon Christine Stewart, certains des établissements qui seront fermés se trouvent à proximité de succursales déjà existantes de RBC.

Les succursales et bureaux qui feront l’objet d’une conversion rouvriront quant à elles sous la bannière RBC.

Lorsque la proposition de fusion a été annoncée, en 2022, HSBC comptait environ 800 000 clients, 130 succursales, 4200 employés et une part de marché de 2 %. RBC dit maintenant qu’elle va accueillir 780 000 nouveaux clients dans le cadre de cette transaction.

HSBC comptait également 130 G$ d’actifs, ce qui en faisait la septième banque en importance au pays.

En prévision de la vente, HSBC a informé ses clients que leurs produits, services et soldes seraient automatiquement migrés vers des offres et des comptes similaires proposés par RBC.

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Les succursales de HSBC seront converties en banques RBC https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-succursales-de-hsbc-seront-converties-en-banques-rbc/ Fri, 22 Mar 2024 11:11:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99828 Toutefois, 25 d'entre elles seront fermées.

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La Banque Royale du Canada (RBC) va fermer 25 succursales de la Banque HSBC Canada, qu’elle va acquérir dans les prochains jours, et va en convertir des dizaines d’autres en emplacements RBC.

La porte-parole de RBC, Christine Stewart, a expliqué que les fermetures font partie du « processus d’optimisation de notre réseau de succursales de la manière la plus logique pour nos clients et notre entreprise ».

Certains des établissements qui seront fermés se trouvent à proximité de succursales de RBC, a-t-elle ajouté dans un courriel, soulignant que les clients avaient été informés des changements au début du mois de mars.

Par ailleurs, RBC va commencer à convertir les autres succursales et bureaux de HSBC le 28 mars, soit le jour où son entente de rachat de 13,5 milliards de dollars sera conclue, si elle respecte les conditions habituelles.

Les succursales et bureaux qui feront l’objet d’une conversion rouvriront le 1er avril sous la bannière RBC.

La transformation des emplacements physiques de HSBC sera l’une des premières manifestations de l’expansion de l’empire de RBC.

RBC a annoncé son intention d’acheter HSBC Canada en novembre 2022. À ce moment, HSBC comptait environ 800 000 clients, 130 succursales, 4200 employés et une part de marché de 2 %.

Elle comptait également 130 G$ d’actifs, ce qui en faisait la septième banque en importance au pays.

Bien que HSBC soit un acteur mineur par rapport à certaines des plus grandes institutions financières du pays, des experts prédisent que sa vente à RBC pourrait avoir un impact négatif sur le choix des consommateurs, car elle offrait souvent des coûts d’emprunt inférieurs à ceux de ses concurrents.

D’autres plus grandes banques proposaient des taux hypothécaires fixes et variables supérieurs de 20 à 80 points de base à ceux de HSBC, a soulevé le stratège hypothécaire Robert McLister en décembre dernier.

« Il s’agissait d’un prêteur quotidien à bas prix, ce qui est extrêmement précieux sur le marché canadien », a-t-il fait valoir.

Même s’il faudra un certain temps pour avoir une idée plus complète de l’impact à long terme du rachat de HSBC sur les consommateurs, de nombreux clients de l’institution sont inquiets.

En prévision de la vente, HSBC a informé ses clients que leurs produits, services et soldes seraient automatiquement migrés vers des offres et des comptes similaires proposés par RBC.

Les clients de HSBC ont également été prévenus qu’ils recevront de nouvelles cartes de crédit RBC en mars et verront leurs relevés et documents bancaires et de carte de crédit migrer vers des comptes RBC.

Ils ont été encouragés à télécharger leurs documents d’investissement, qui, leur a-t-on dit, pourraient ne pas être disponibles en ligne après la migration.

« Veiller à ce que les clients continuent de recevoir des conseils et un service exceptionnels est notre plus grande priorité », a assuré Christine Stewart.

Avec des informations de Sammy Hudes et Ian Bickis

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Nouveaux administrateurs au CA de la Laurentienne https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/nouveaux-administrateurs-au-ca-de-la-laurentienne/ Wed, 14 Feb 2024 12:32:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98940 NOUVELLES DU MONDE – Trois administrateurs viennent d’être nommés.

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Trois nouveaux administrateurs indépendants ont été nommés pour siéger au conseil d’administration (CA) de la Banque Laurentienne. Il s’agit de :

  • Johanne Brunet,
  • Jamey Hubbs
  • et Paul Stinis.

Titulaire d’un doctorat en études industrielles et commerciales de l’Université de Warwick en Angleterre et d’une maîtrise en administration des affaires de HEC Montréal, Johanne Brunet est professeure de marketing à HEC Montréal. Cette dernière, dont les recherches portent sur la gestion de la créativité dans des environnements complexes, l’innovation, les économies mondiales, le marketing international et la planification d’entreprise, siège déjà à plusieurs CA. Elle est notamment présidente du conseil de la Société des alcools du Québec (SAQ).

Titulaire d’un baccalauréat ès arts de l’université de Waterloo, d’une maîtrise en gestion de projet de la Schulich School of Business et du titre IAS.A. de l’Institut des administrateurs de sociétés, Jamey Hubbs est banquier et régulateur. Il a commencé sa carrière comme courtier auprès du Groupe Banque TD, avant de devenir Directeur – Négociation et vente de titres à revenu fixe, marchés des capitaux de la dette à la Scotia. Il a également travaillé à la Banque Nationale du Canada à tire de Directeur général, marchés des capitaux de la dette et à la HSBC où il a occupé le poste de Vice-président exécutif, co-responsable des marchés mondiaux. Depuis 2012, il travaille au Bureau du surintendant des institutions financières. Il possède donc une grande expérience dans le domaine bancaire, des marchés de capitaux, de la réglementation ainsi que de la gestion des risques.

Titulaire d’un baccalauréat en génie de l’Université McGill et d’une maîtrise en administration des affaires de l’Université Concordia, Paul Stinis est un dirigeant d’entreprise chevronné. Il occupe actuellement le poste de vice-président du conseil d’administration d’Hydro-Québec. Il était auparavant vice-président principal et trésorier corporatif de BCE inc. et de Bell Canada et a été président de Bimcor. Il possède donc une vaste expérience dans les marchés financiers, la gestion des risques, le développement des affaires et le secteur bancaire canadien.

« Nous sommes enchantés d’accueillir Mme. Brunet, M. Hubbs et M. Stinis au sein du conseil d’administration de la Banque, assure Michael Boychuk, président du conseil d’administration de la Banque. Leur grande expérience des domaines de l’innovation, de la gestion des risques et de la direction d’entreprise complètera parfaitement l’expertise présente au sein du conseil. Alors que nous persistons dans notre engagement envers l’excellence du service à la clientèle et dans notre volonté de renforcer notre position en tant qu’institution québécoise solide, leurs précieuses contributions joueront indubitablement un rôle déterminant dans la poursuite du succès de la Banque Laurentienne. »

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Une date pour l’acquisition finale de Banque HSBC Canada https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/une-date-pour-lacquisition-finale-de-banque-hsbc-canada/ Fri, 19 Jan 2024 12:33:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98492 RBC espère conclure cette acquisition le 28 mars 2024.

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La date cible pour la conclusion de l’acquisition proposée de Banque HSBC Canada par la Banque Royale du Canada (RBC) a été fixée au jeudi 28 mars 2024, sous réserve de la satisfaction des conditions de clôture habituelles.

Si cette date est acceptée, les activités de conversion débuteront dès le 28 mars et se poursuivront jusqu’au 1er avril, selon les prévisions de la RBC. Les succursales et les bureaux de Banque HSBC Canada sous la bannière de RBC seront, quant à eux, ouverts à compter du lundi 1er avril.

« C’est avec plaisir que nous accueillerons les employés de la Banque HSBC Canada et offrirons encore plus de valeur aux 780 000 clients de Banque HSBC Canada, y compris par des produits bancaires internationaux et des capacités numériques novatrices. Ils obtiendront aussi accès aux avantages considérables de RBC Proximité, du programme Avion Récompenses, de MonConseiller et d’Atouts paiements RBC, de même qu’au plus vaste réseau de succursales et de guichets automatiques bancaires au Canada », peut-on lire dans le communiqué de presse de l’institution.

Les clients de Banque HSBC Canada peuvent s’attendre à recevoir des renseignements sur ce à quoi ils peuvent s’attendre au cours du week-end de la conversion et sur les mesures qu’ils devront prendre, le cas échéant dans les prochaines semaines.

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Rachat de HSBC Canada par RBC : la réduction de concurrence soulève des critiques https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/rachat-de-hsbc-canada-par-rbc-la-reduction-de-concurrence-souleve-des-critiques/ Tue, 02 Jan 2024 13:29:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98291 La ministre Freeland approuve le rachat sous certaines conditions.

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La vente approuvée des activités canadiennes de HSBC à Banque Royale du Canada (RBC) réduirait la concurrence dans le marché hypothécaire, déplore un stratège hypothécaire critique de la transaction.

Le stratège hypothécaire Robert McLister qualifie l’approbation de la transaction par le gouvernement Trudeau de « triste journée pour les emprunteurs hypothécaires ».

Il juge que HSBC Canada avait une approche différente de celle des grandes banques canadiennes. Il affirme que les grandes banques affichaient régulièrement des taux d’intérêt fixes et variables supérieurs de 20 à 80 points de base.

HSBC Canada pensait qu’elle pouvait compenser ses taux plus bas en attirant des « clients de qualité » qui faisaient moins défaut et détenaient plus d’actifs financiers, analyse Robert McLister.

« C’était un prêteur qui offrait des prix bas au quotidien, ce qui est extrêmement précieux sur le marché canadien », insiste le stratège, soulignant qu’il est difficile pour les plus petits joueurs du secteur financier d’accumuler des parts de marché au Canada, où les six grandes banques sont si dominantes.

La vente de HSBC Canada à RBC pour 13,5 milliards de dollars (G$) a franchi son dernier obstacle le 21 décembre dernier, en obtenant le feu vert de la ministre des Finances, Chrystia Freeland. La ministre a cité la conclusion du Bureau de la concurrence, publiée en septembre, lorsqu’elle a, elle aussi, approuvé la transaction, selon laquelle l’acquisition n’étoufferait pas la concurrence dans le marché hypothécaire, qui, selon elle, était « la plupart du temps dynamisé par la concurrence entre les cinq plus grandes banques ».

Le président et chef de la direction de RBC, Dave McKay, a dit, en entrevue qu’il existe une forte concurrence dans le secteur bancaire canadien et que l’accord ne la diminuerait « sous aucune forme ».

« Il y a une énorme concurrence dans le marché canadien. Il y a plus de 50 banques, il y a des coopératives financières dans chaque province qui livrent une chaude concurrence, il y a des concurrents non financiers. De nouveaux concurrents entrent constamment dans ce secteur », défend-il.

Pouvoir de négociation

Pour les Canadiens qui n’avaient pas l’intention de quitter leur banque, « le principal avantage de HSBC est qu’elle offrait aux emprunteurs des arguments dans leurs négociations », souligne Robert McLister.

« J’ai parlé à d’innombrables clients au fil des années qui allaient sur le site Internet de HSBC, trouvaient un taux et en discutaient, par la suite, avec leur banquier, raconte le stratège. En général, la banque n’offrait pas exactement le même taux, mais elle s’en rapprochait suffisamment pour éviter de perdre son client. »

HSBC a déclaré, au lendemain de l’annonce de l’approbation de la transaction, dans une brève mise à jour qu’elle et RBC continuaient de progresser vers la conclusion de la transaction. L’accord devrait être officiellement finalisé au premier trimestre 2024.

Son président et chef de la direction, Noel Quinn, a déclaré que même si HSBC est présente au Canada depuis de nombreuses années, « la réalité est que HSBC Canada ne détient qu’une part de marché d’environ 2 % et nous ne pouvons pas donner la priorité aux investissements nécessaires pour la développer davantage ».

« Il est donc dans l’intérêt supérieur des clients de HSBC Canada que la banque fasse partie de RBC, ce qui lui permettra de passer à un niveau supérieur », a-t-il déclaré dans un communiqué.

L’approbation de la ministre Freeland comporte des conditions pour RBC, notamment qu’aucun des 4 000 employés de HSBC Canada ne soit licencié dans les six mois suivant la date de clôture, ou dans les deux ans pour le personnel de première ligne. Les services bancaires doivent continuer à être fournis dans au moins 33 succursales HSBC pendant quatre ans.

RBC a également accepté de fournir 7 G$ de financement pour la construction de logements abordables à travers le pays dans le cadre des conditions d’approbation.

Le gouvernement fédéral a lancé une consultation sur le renforcement de la concurrence dans le secteur financier, qui examinera des questions, notamment celle de savoir si les fusions entre grandes banques devraient être formellement interdites et si le gouvernement devrait limiter la croissance des grandes banques par le biais d’acquisitions.

Plusieurs intervenants avaient demandé que le rachat de HSBC Canada par RBC soit bloqué, car cela réduirait la concurrence dans un secteur bancaire déjà fortement concentré, selon eux.

Keldon Bester, directeur général du Canadian Anti-Monopoly Project, croit qu’Ottawa a raté une occasion « de protéger la concurrence et l’abordabilité dans le secteur bancaire ».

« Même si les engagements liés au financement du logement abordable semblent positifs, il y a peu de moyens de protéger les propriétaires canadiens dans un environnement de taux d’intérêt plus élevés », dénonce-t-il dans un communiqué.

Keldon Bester juge qu’en approuvant la transaction, le gouvernement aurait pu obtenir des engagements visant à protéger les clients hypothécaires de HSBC contre les augmentations de taux lors de leur renouvellement. Au lieu de cela, il accuse le gouvernement d’avoir agi comme s’il « avait décidé de se contenter de bien informer les clients de HSBC de leurs options limitées à l’avenir ».

(Avec les informations de Ian Bickis)

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Occasions hypothécaires https://www.finance-investissement.com/edition-papier/produits-et-assurances/occasions-hypothecaires/ Mon, 11 Dec 2023 05:06:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97892 À ­mi-chemin entre obligations et marché monétaire, ces fonds sont attrayants.

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Avec des rendements faiblards très semblables à ceux des fonds obligataires au cours de la dernière décennie, les fonds hypothécaires n’ont pas suscité d’engouement. Mais à l’image de tout le secteur des titres à revenu fixe, la hausse des taux des deux dernières années les rend particulièrement attrayants, souvent plus que leurs cousins obligataires.

Les fonds hypothécaires n’ont jamais été populaires au ­Canada. Dans le classement qu’il a produit pour ­Finance et ­Investissement­Fundata n’a pu trouver que cinq fonds où les titres de créance hypothécaire dépassent une part des actifs supérieure à 50 %. Ce manque de popularité prévaut même si deux des fonds existent depuis plus de vingt ans.

Fait éloquent : seulement trois de ces fonds s’affichent comme des « fonds hypothécaires ». Encore plus révélateur, ces trois fonds dominent le classement de Fundata, où tous les autres fonds se présentent d’abord comme des fonds obligataires, mais ne contiennent pas plus de 43 % de titres hypothécaires.

Des titres ­quasi obligataires

Comme leur nom l’indique, les fonds hypothécaires achètent des portefeuilles d’hypothèques, qui plus est uniquement résidentielles. Les fonds de ­HSBC ­Global Asset ­Management ­Canada et de ­Gestion mondiale d’actifs ­Scotia n’achètent que des hypothèques de leurs banques propriétaires ; le fonds négocié en ­Bourse (FNB) de ­BMO ZMBS achète des hypothèques de toutes provenances à la condition qu’elles soient garanties par la ­Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL).

Bien que son ­Fonds en prêts hypothécaires ne soit pas à proprement parler un fonds obligataire, il peut très bien occuper une place dans la part obligataire d’un portefeuille, juge ­Andrew ­Sage, chef des titres à revenu fixe à ­HSBC ­Global ­Asset ­Management ­Canada. « ­Nous avons accès à des hypothèques de la plus haute qualité, dit-il, et elles portent la garantie de la part de la ­Banque HSBC que ­celle-ci va racheter au pair toute hypothèque dont les remboursements sont en retard de plus que 90 jours. »

Le rendement du fonds est un composé de revenu d’intérêt et de gain en capital, très semblable à une obligation qui dispose d’un coupon et dont la valeur change au gré des mouvements généraux des taux d’intérêt. Mais il y a des différences notables : le moteur des titres obligataires ne tient pas seulement aux mouvements des taux, mais aussi à la solvabilité des entreprises émettrices. Et il n’y a pas ici de « coupon » comme tel.

C’est pourquoi ce rapprochement avec des titres obligataires n’en est pas un que consent à faire ­Kevin Pye, ­vice-président et gestionnaire du Fonds ­Scotia hypothécaire de revenu de ­Gestion mondiale d’actifs Scotia. Il assigne plutôt à son fonds une place entre obligations et marché monétaire. « ­Il est plus stable qu’un fonds obligataire typique et donne un meilleur rendement que le marché monétaire », ­explique-t-il. Soulignons que le niveau de risque des trois fonds est noté « très faible ».

Les deux gestionnaires jugent que les circonstances n’ont jamais été aussi bonnes pour leurs fonds, et leurs rendements en témoignent. Leurs fonds se mesurent tous deux à l’indice obligataire à court terme ­FTSE « et nous sommes 140 points de base ­au-dessus à ce ­moment-ci, ce qui nous met nettement ­au-dessus de la moyenne » des fonds obligataires de même type, dit ­Andrew ­Sage. « À la fin d’octobre, le rendement du fonds était de 6,4 %, poursuit-il, notre plus haut rendement depuis 2007 ».

Kevin ­Pye refuse de dévoiler le rendement actuel ou à venir de son fonds, mais il fait ressortir que les taux hypothécaires de cinq ans actuellement supérieurs à 5 % donnent une idée de sa vigueur. Si les taux continuent de monter, il s’approvisionnera davantage en hypothèques à taux accrus, ce qui augmentera les distributions de son fonds. Par ailleurs, si les taux hypothécaires baissent, « nous pouvons nous attendre à un gain en capital positif », dit-il. En d’autres termes, son portefeuille ne peut que gagner dans le contexte des taux actuels.

Actuellement, les deux gestionnaires de portefeuille s’affairent à étendre la durée de leurs hypothèques en portefeuille, de façon à profiter au maximum des taux plus favorables que présentent les hypothèques de cinq ans.

Hypothèques titrisées

Deuxième au classement, le ­FNB ­BMO titres adossés à des créances hypothécaires canadiens présente un profil distinct. Comme son nom l’indique, il est entièrement composé de blocs de titres du Programme des titres hypothécaires ­LNH de la ­SCHL, leur capital et intérêts étant garantis par ­celle-ci.

Tout comme pour les deux autres fonds, le ­FNB de ­BMO présente un profil de rendement attrayant de 4,97 % à l’échéance, souligne ­Erika ­Toth, directrice générale, vente aux institutions et conseillers à chez ­FNB ­BMO. Ce rendement est calculé sur une durée moyenne des titres en portefeuille de 1,95 année ; ainsi, l’acheteur actuel de parts du fonds peut prévoir un rendement de 4,97 % au moment de vendre son placement dans 1,95 année, explique-t-elle.

À la différence des deux autres fonds, celui de ­BMO n’est pas composé de titres hypothécaires, mais plutôt de créances hypothécaires adossées à des actifs, rassemblées et titrisées par les banques émettrices des prêts hypothécaires. De tels véhicules ont gagné en notoriété lors de la crise financière de ­2007-08 sous le nom de mortgage-backed securities (MBS).

Erika ­Toth tient à rassurer les investisseurs que le fâcheux souvenir des ­MBS pourrait inquiéter. Les MBS ont implosé lors de la crise financière parce qu’ils étaient composés de multiples « tranches » de crédit, plusieurs d’entre elles étant de très piètre qualité. « ­Les normes hypothécaires au ­Canada sont beaucoup plus élevées qu’au moment de la crise, ­affirme-t-elle. Ça tient à la plus haute qualification des emprunteurs, dont on exige une mise de fonds de 20 %. »

Dans le cas des titres garantis par la ­SCHL, il s’agit d’hypothèques consenties à des propriétaires qui n’ont pas effectué cette mise de fonds de 20 % et qui, du coup, ont dû faire appel à la garantie de la SCHL.

À la suite de l’annonce du gouvernement du ­Canada, en mars dernier, de son intention d’abolir son programme d’Obligations hypothécaires du ­Canada (OHC), plusieurs acteurs financiers se sont inquiétés d’effets négatifs éventuels, ­ZMBS pouvant être touché. Ces inquiétudes n’ont plus cours, car la ministre des ­Finances, Chrystia Freeland, vient de renoncer à ce projet.

Tant ­Kevin ­Pye qu’Andrew ­Sage connaissent les titres ­LNH et y recourent à l’occasion. « ­La garantie fédérale en fait une base d’actifs solide, mais ils ne donnent pas un rendement aussi élevé que les hypothèques que nous détenons », dit le premier. C’est une vision que partage ­le second : « ­Ils négocient selon un écart avec les obligations canadiennes. Si cet écart était assez large, nous les considérerions, mais nous ne leur trouvons pas une tonne d’avantages en ce moment. »

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