HollisWealth | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/post_company/holliswealth/ Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 15 Sep 2025 04:58:59 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png HollisWealth | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/post_company/holliswealth/ 32 32 Pilote de la croissance d’iAGPP https://www.finance-investissement.com/edition-papier/nouvelles-edition-papier/pilote-de-la-croissance-diagpp/ Mon, 15 Sep 2025 04:06:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109550 Il transforme chaque défi en occasion de grandir.

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« Ne pas attendre d’être prêt à 100 % avant de saisir une opportunité. Il faut sauter lorsqu’elle se présente. » C’est la philosophie de carrière d’Adam Elliott, président et chef de la direction d’iA Gestion privée de patrimoine (iAGPP). Cette approche a guidé ce diplômé en histoire de l’Université McGill depuis ses premiers pas dans le secteur financier britannique jusqu’à la tête de l’un des plus importants courtiers au Canada.

Né à Pointe-Claire dans l’ouest de l’île de Montréal, Adam Elliott a grandi dans un environnement où l’éducation occupait une place centrale. Ses deux parents enseignaient au cégep John Abbott, et ses deux sœurs ont embrassé la médecine. Lui a choisi une voie différente, ce qui « n’a pas complètement enthousiasmé ses parents » au départ. Inscrit en histoire et science politique à McGill, il n’avait pas initialement la finance en tête. C’est un oncle travaillant dans le secteur financier à Londres qui a changé la donne en l’invitant à effectuer des stages d’été outre-Atlantique.

« À la fin du premier stage, cet oncle m’a proposé un poste à la fin de mes études à condition que je suive quelques formations supplémentaires. Une semaine après avoir obtenu mon baccalauréat, j’ai donc déménagé à Londres pour commencer ma carrière dans l’assurance, avant de passer rapidement à la finance », raconte Adam Elliott.

Cette expérience européenne lui a offert un cours intensif sur les risques du marché et l’impact de la politique sur l’économie, notamment pendant la crise financière russe de 1998. Pour lui, le lien entre histoire, économie et finance est évident. « Comme investisseur, c’est très important d’avoir une bonne connaissance de l’histoire et de la politique », dit-il.

De retour au Canada en 2000, il s’installe à Toronto et entame une carrière de 18 ans chez Fonds Dynamique (acquis par Scotia en 2011), d’abord comme vice-président senior au développement commercial puis vice-président régional pour l’Ontario. En parallèle, il suit plusieurs formations spécialisées (valeurs mobilières, fonds spéculatifs, etc.).

En 2018, il se joint à iA lors du rachat de HollisWealth par l’assureur. Après avoir fait partie de l’équipe de direction d’iA Clarington, la division de fonds communs de placement, il est promu à son poste actuel en 2023.

Toujours basé à Toronto, il se rend à Montréal environ toutes les deux semaines — à Québec à l’occasion — et est heureux de parler plus régulièrement le français. « C’est une langue que j’avais un peu perdue pendant toutes ces années à Toronto, alors c’est un plaisir de la parler davantage », confie-t-il.

Durant sa carrière, Adam Elliott a pu compter sur des mentors, dont son oncle, Christian Hoy, qui a exercé une influence déterminante sur sa carrière. « Je l’ai accompagné dans des rencontres avec ses clients, ce qui a été très formateur. Ça m’a beaucoup aidé à comprendre comment travailler avec eux », raconte-t-il.

Plus récemment, Stéphan Bourbonnais a aussi eu un effet sur son parcours. Lorsque celui-ci a été promu vice-président exécutif, gestion de patrimoine chez iA, il a convaincu Adam Elliott de postuler pour lui succéder à la présidence d’iAGPP. Dans leurs rôles respectifs, les deux hommes maintiennent une collaboration étroite sur les dossiers stratégiques, notamment sur des acquisitions d’envergure comme celle de Patrimoine Richardson réalisée récemment. « On se parle régulièrement. Le fait qu’il ait déjà occupé mon poste m’aide beaucoup », précise Adam Elliott.

Dans son rôle actuel, son mandat est clair : stimuler la croissance sans dénaturer l’ADN entrepreneurial du courtier. Le réseau compte environ 480 équipes de conseillers et 67 milliards de dollars (G$) d’actifs sous gestion. Les conseillers sont propriétaires de leur pratique et agissent soit sous la marque de la firme, soit sous leur propre bannière. « La collaboration reste essentielle dans les décisions d’investissement et de développement », insiste-t-il, rappelant la place donnée à l’autonomie et au jugement professionnel.

Importante intégration

L’achat de Patrimoine Richardson, qui compte 40,3 G$ en actifs et 23 bureaux dans tout le Canada, est une étape importante. « C’est la deuxième plus importante acquisition de notre histoire et la plus grande dans le secteur de la gestion de patrimoine. iA est ainsi devenue la première firme indépendante non bancaire au Canada, avec 107 G$ sous gestion », souligne Adam Elliott.

La « priorité absolue » pour les 12 prochains mois est d’en réussir l’intégration, ce qui représente un certain défi. iAGPP fonctionne selon un modèle entrepreneurial « 80-20 », c’est-à-dire dans lequel la part des revenus bruts générés qui revient aux conseillers est élevée. Cela détonne avec le modèle structuré par le courtier, avec une répartition des revenus de type « 50-50 » chez Richardson, où les conseillers travaillent dans les bureaux de l’entreprise et où les adjoints sont salariés de celle-ci. Dans les deux cas, les conseillers restent propriétaires de leur clientèle.

Malgré cette différence, l’équipe d’Adam Elliott a toutefois bon espoir de réussir l’opération grâce à l’expérience acquise lors de l’achat de Valeurs mobilières Banque Laurentienne (VMBL), un réseau d’environ une trentaine de conseillers et 2 G$ d’actifs en 2024. « Cela a constitué un laboratoire pour nous, car c’était la première fois que la firme rachetait une organisation fonctionnant selon un modèle corporatif plutôt qu’indépendant », explique Adam Elliott.

« C’était un changement de culture important pour les conseillers, qui ont dû passer d’un environnement structuré par l’entreprise à un fonctionnement entrepreneurial », ajoute-t-il. L’opération a nécessité un accompagnement renforcé : formation, soutien technique et aide à l’installation des conseillers dans leurs nouveaux bureaux. « Certains, habitués à ce que tout soit fourni par la banque, ne savaient pas trop comment acquérir un ordinateur ou configurer Outlook », donne-t-il en exemple.

Malgré les difficultés, la perspective de devenir entrepreneur a suscité beaucoup d’enthousiasme au sein de la nouvelle équipe. Le résultat parle de lui-même : après un an, le taux de rétention des conseillers est de 100 %. « Lorsqu’on leur a demandé récemment s’ils préféreraient retourner vers un modèle corporatif, tous ont confirmé vouloir rester dans le modèle entrepreneurial d’iAGPP », se réjouit Adam Elliott.

L’acquisition de Richardson apporte une capacité accrue de recrutement. « iAGPP et Investia sont historiquement performants pour attirer des conseillers indépendants, tandis que Richardson excelle dans le recrutement de profils issus des modèles corporatifs ou bancaires », souligne Adam Elliott. Ensemble, ils disposent désormais d’un effet d’attractivité supplémentaire.

L’intégration technologique avec Richardson ne se fera pas par un transfert unilatéral vers les systèmes d’iAGPP. L’approche retenue est collaborative : comparer les forces respectives des deux organisations et sélectionner les meilleures solutions, qu’il s’agisse du portail client, de l’application mobile ou d’autres outils.

Au-delà des acquisitions, la croissance organique demeure un axe stratégique pour iAGPP. En 2023, la firme a accueilli 47 nouvelles équipes, représentant 3 G$ d’actifs. Au 30 juin 2024, 25 équipes supplémentaires s’étaient jointes au réseau, pour 1,5 G$ d’actifs, avec un autre milliard prévu au troisième trimestre. Les départs restent marginaux et liés principalement à des retraites.

Au 31 mars 2023, iAGPP comptait 175 conseillers au Québec, qui géraient un total de 11 G$, selon le Pointage des courtiers québécois. Au 31 mars 2025, le courtier comptait 233 conseillers, qui géraient 18,9 G$. La part de marché en termes d’actifs recueillis au Québec par les sociétés de courtage en placement est passée de 3,13 % en 2023 à 4,35 % en 2025, selon l’Institut de la statistique du Québec.

Si le vieillissement de la profession est un problème reconnu dans l’industrie, iAGPP affirme ne pas en souffrir autant que d’autres. La majorité des équipes sont intergénérationnelles, avec un mélange de conseillers expérimentés et de jeunes professionnels. Dès 2025, tous les conseillers de 55 ans et plus devront avoir un plan de succession interne ou avec une autre équipe du réseau. « Je suis inquiet quand il n’y a pas de jeunes au sein des équipes », confie Adam Elliott. L’entreprise facilite ces transitions grâce à un programme de financement interne, permettant aux conseillers d’acquérir les blocs d’affaires des collègues partant à la retraite.

iAGPP encourage ses conseillers à intégrer pleinement les outils numériques pour fidéliser et attirer une clientèle plus jeune. Des indicateurs, comme le pourcentage de clients utilisant le portail ou l’application mobile, servent à mesurer cet engagement. Les équipes comptant des conseillers plus jeunes tendent à pousser davantage l’usage des solutions numériques, répondant ainsi aux attentes des nouvelles générations.

L’intelligence artificielle (IA) occupe désormais une place centrale dans les discussions stratégiques. iAGPP a développé, en partenariat avec Google, sa plateforme Advisor Experience 360 (AX360), qui intègre déjà des fonctionnalités d’intelligence artificielle (IA) utilisées quotidiennement par les conseillers. « L’IA figure parmi les principales questions suivies par le conseil d’administration chaque trimestre », précise Adam Elliott.

Il constate que les clients, notamment les plus jeunes, se tournent de plus en plus vers des outils comme ChatGPT pour s’informer avant de consulter un professionnel, phénomène qu’il compare à ce que vivent ses sœurs médecins avec leurs patients. Cela impose aux conseillers de « hausser leur jeu » pour rester crédibles face à une concurrence qui ne vient plus seulement des banques ou d’autres firmes traditionnelles, mais aussi de plateformes comme Wealthsimple et d’influenceurs financiers sur les réseaux sociaux.

L’entrée en vigueur de nouvelles règles qui rehaussent l’information sur le coût total des fonds (MRCC3) représente également un défi majeur de conformité et de communication dans l’industrie. Sur le plan technique, iAGPP a réalisé d’importants investissements pour être prête à fournir une information complète sur les frais. Sur le plan relationnel, un effort particulier est déployé pour que les conseillers préparent leurs clients à la lecture des nouveaux relevés. « La discussion doit avoir lieu avant qu’ils reçoivent le premier relevé. Nos conseillers et conseillères sont confiants dans leur proposition de valeur. On a mis beaucoup de temps pour bien les préparer », soutient Adam Elliott.

Selon lui, les perspectives de carrière dans le secteur sont « énormes » compte tenu du grand nombre de départs à la retraite attendus parmi les conseillers dans la prochaine décennie. Il recommande toutefois de commencer en intégrant une équipe plutôt que de se lancer seul afin de bénéficier d’un encadrement, d’investissements technologiques et d’une clientèle déjà établie.

Ce dont il est le plus fier dans sa carrière : avoir toujours accepté les nouveaux défis. « Quand on m’a tapé sur l’épaule pour me dire que je devrais postuler pour un nouveau poste, j’ai toujours sauté sur l’occasion, et ce, malgré la nervosité. Chaque fois, la décision s’est révélée positive », confie-t-il. Il considère avoir aujourd’hui « le meilleur job » de sa carrière, étant en contact quotidien avec des conseillers entrepreneurs dans un environnement en mutation rapide. « C’est vraiment excitant », dit-il.

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iA Groupe financier : vers un guichet unique en matière de gestion de patrimoine https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/ia-groupe-financier-vers-un-guichet-unique-en-matiere-de-gestion-de-patrimoine/ Tue, 21 Feb 2023 11:31:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92003 Stéphan Bourbonnais, nouveau responsable de la gestion de patrimoine, veut tirer le meilleur du nouveau régime d’autoréglementation.

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La division de gestion de patrimoine de iA Groupe financier, maintenant dirigée par Stéphan Bourbonnais, ne perd pas de temps à s’adapter au nouveau régime réglementaire.

Stéphan Bourbonnais a été nommé vice-président exécutif, Gestion de patrimoine, à la fin janvier, supervisant iA Clarington Investments, Investia Services financiers, iA Marchés des capitaux et iA Gestion privée et déjà, il a confirmé que la société avait demandé son double statut d’inscription auprès du nouvel organisme d’autoréglementation du Canada (le nouvel OAR).

Le nouvel OAR a publié un document en décembre qui offrait des instructions aux entreprises cherchant à exercer leurs activités en tant qu’entité juridique unique sous sa surveillance. Les demandes des membres existants pouvaient être soumises à partir du 1er janvier, soit le jour même de la création officielle de l’organisation, et le nouveau OAR a déclaré dans un communiqué envoyé par courriel qu’il y avait eu un « vif intérêt » de la part des sociétés membres.

« Plusieurs ont exprimé leur intérêt à postuler et sont à différentes étapes du processus », indique le communiqué. Certaines entreprises ayant « une planification et une préparation internes à compléter » avant de postuler, le nouvel OAR a déclaré qu’il s’attendait à ce que les demandes soient soumises régulièrement « au cours des deux prochaines années ».

Compte tenu des démarches effectuées auprès de l’OAR par iA Groupe financier, la firme de gestion de patrimoine œuvre à mettre en place sur une stratégie « quatre portes d’entrée pour une gestion de patrimoine » dans le but d’offrir plus de flexibilité aux conseillers et à leurs clients. L’entreprise veut être « un précurseur » en reflétant le nouvel environnement réglementaire et en servant les conseillers, a déclaré Stéphan Bourbonnais.

« Pour moi, [l’idée est] de réunir les quatre entreprises de gestion de patrimoine de iA », a-t-il expliqué, soulignant qu’il poursuivait en grande partie le mandat de son prédécesseur Sean O’Brien, qui visait généralement à attirer des talents dans chaque division. (Stéphan Bourbonnais demeurera chef de la direction de iA Gestion privée pendant « au moins un an » dans un souci de continuité, a-t-il dit, tandis que la recherche du président de cette division s’effectue.)

« Le moment et l’opportunité [de cette nomination] sont beaucoup liés au nouvel OAR », a déclaré Stéphan Bourbonnais. « Nous avons la taille et l’échelle, et c’est ce que nous voulons promouvoir », ainsi qu’une image de marque claire et une efficacité opérationnelle.

Louis H. DeConinck, président d’Investia, est aussi d’avis qu’il est temps de cesser de considérer iA Groupe financier comme plusieurs entreprises distinctes avec des actifs distincts. Il a qualifié l’entreprise de « centrale électrique » conçue pour les conseillers indépendants. « C’est une bonne nouvelle à 150% », a-t-il déclaré. « Nous nous positionnons bien pour croître dans le futur. »

La société a confirmé dans un courriel que iA Gestion privée avait 47 milliards de dollars (G$) d’actifs sous administration alors qu’Investia avait 56 G$, pour un total de 103 G$, au 31 janvier. En incluant ses courtiers, iA Groupe financier gère et administre un actif de 196,2 G$.

Pour l’instant, les conseillers de Gestion privée iA et d’Investia Finance demeureront sous des bannières distinctes, mais la société discute activement avec eux de l’orientation que la direction aimerait donner à l’organisation.

« Il reste à déterminer comment cela va s’organiser; nous devons travailler avec les organismes de réglementation à ce sujet », a déclaré Stéphan Bourbonnais.

L’objectif final, a expliqué Stéphan Bourbonnais, est de « s’assurer [grâce à l’harmonisation] que les conseillers qui se joignent à nous et les clients qui nous confient leur patrimoine soient en mesure de passer d’une [division] à une autre de manière transparente » grâce à un processus de transition en douceur, lorsque leurs besoins en matière de conseils, leurs attentes et les besoins de leur portefeuille évoluent.

En plus de respecter les modèles d’affaires des « conseillers entrepreneuriaux » de la firme, il souhaite rationaliser certains aspects tels que des outils technologiques utilisés par les conseillers, ce qui se traduira par une plus grande clarté quant à l’offre de gestion de patrimoine de iA Groupe financier.

Un élément sur lequel le tout se construit est « l’important projet de transformation numérique » en cours, et qui touche l’ensemble des divisions. « [C’est un espace] où nous devons nous diriger plus que jamais » pour répondre aux besoins des gens en matière de conseils, a déclaré Stéphan Bourbonnais.

Ce plan numérique, que Stéphan Bourbonnais continuera de superviser en qualité de chef de la direction de iA Gestion privée, vise à soutenir le conseiller hybride avec un écosystème « plug and play » en cours de développement. Il offrira aux conseillers un large choix en matière d’outils d’affaires et de planification, et il offrira des analyses prédictives avancées ainsi qu’une plate-forme pour les conseillers avec des filtres d’affaires personnalisables appelée AX360.

La société se concentre également sur la croissance de son conseiller en placement inscrit, établi au Canada pour les clients transfrontaliers, iA Gestion privée (USA) Inc., et explore les capacités de gestionnaire de portefeuille de comptes gérés unifiés (UMA) et de conseillers en placement (ICPM).

Ce développement à double inscription est le plus récent de plusieurs changements survenus depuis que iA Groupe financier a acheté Patrimoine Hollis de la Banque de Nouvelle-Écosse en 2017. La société a lancé sa marque iA Gestion privée en janvier 2021, fusionnant iA Valeurs mobilières et Patrimoine Hollis, tout en délaissant les branches des fonds communs de placement distinctes. Peu de temps après, FundEX Investments Inc. a fusionné avec sa société sœur Investia le 1er juillet de la même année.

Récemment, iA Groupe financier a annoncé ses résultats pour son quatrième trimestre terminé le 31 décembre. Le bénéfice dilué par action s’est établi à 2,17 $, en hausse de 12 % d’une année à l’autre. Le bénéfice net attribuable aux détenteurs d’actions ordinaires s’est établi à 229 M$, en hausse de 10 % d’une année à l’autre.

Au 31 décembre, le total de l’actif géré et administré s’élevait à 200,4 G$, en baisse de 9 % par rapport aux 221 G$ de l’exercice précédent, dans un contexte de marché difficile.

Dans le secteur de la gestion de patrimoine individuelle, les ventes ont totalisé 6,8 G$ en 2022, en baisse de 22 % par rapport aux 8,8 G$ de l’année précédente. Selon les données d’Investor Economics, la société s’est classée au premier rang au Canada pour les ventes de fonds distincts (les ventes nettes se sont élevées à 1,9 G$) et au troisième rang en termes d’actifs, selon le rapport de gestion.

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Réorganisation importante chez IAVM : Richard Legault quitte https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/reorganisation-importante-chez-iavm-richard-legault-quitte/ Tue, 23 Oct 2018 17:17:36 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=52190 (MAJ) - Industrielle Alliance valeurs mobilières (IAVM) a annoncé une réorganisation profonde ce matin.

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« Le remaniement comprend un changement dans la structure de la haute direction ainsi que l’arrivée d’un groupe de services partagés, harmonisant mieux notre stratégie et nos efforts avec toutes les ressources et tous les talents dont nous disposons », a écrit Carl Mustos, vice-président directeur, iA Gestion de patrimoine, dans la lettre transmise aux employés, dont Finance et investissement a obtenu copie.

Ce dernier croit que la réorganisation permettra une plus grande efficacité, un meilleur alignement et une croissance en continu.

Dans la foulée, Richard Legault, président d’IAVM quitte la société. Il en était le président depuis janvier 2012. Il sera remplacé par John Kelleway, lui qui a joué « un rôle déterminant dans la direction d’iA Valeurs mobilières dans le cadre de l’intégration de Hollis Wealth », est-il écrit. John Kelleway occupait jusqu’ici le poste de vice-président principal, Ventes nationales pour iA Valeurs mobilières.

Pierre Picard, responsable des relations publiques, Industrielle Alliance, Assurance et services financiers souligne qu’« iA Groupe financier remercie [Richard Legault] de sa grande contribution au cours de ses 27 années de service au sein d’IA Groupe financier et lui souhaite bonne chance pour ses prochains défis ».

Louis DeConinck, président d’Investia, dirigera désormais Investia et FundEX. Il sera appuyé par le président de FundEx, David Chapman, qui aura pour responsabilité de poursuivre l’harmonisation des activités des deux sociétés de courtage.

Renouveler la conception de l’organisation

« Notre vision stratégique est de devenir le leader dans la création et la protection de patrimoine pour les particuliers canadiens qui travaillent avec des conseillers indépendants », indique Pierre Picard, au sujet du remaniement organisationnel en gestion de patrimoine.

Ainsi, iA Gestion de patrimoine, dirigée par Carl Mustos, vice-président exécutif, Gestion de patrimoine, devient la nouvelle marque déposée d’un groupe collectif de quatre sociétés affiliées indépendantes : Placements iA Clarington inc., Investia Services financiers inc., FundEX Investments Inc. et Industrielle Alliance Valeurs mobilières inc., et désigne collectivement l’organisation qui comprend trois secteurs d’activité (OCRCVM, ACFM et les fonds iA Clarington), ainsi que les fonctions de soutien, soit Expérience client et Marchés des capitaux, Services juridiques, Finances, Marketing et Communications.

« Nos clients et nos conseillers ont des attentes de plus en plus grandes quant à la façon dont nous les servons, aux solutions que nous adaptons à leurs besoins en constante évolution, aux outils que nous utilisons, à la technologie à laquelle nous leur donnons accès et à la rapidité avec laquelle nous exerçons nos activités. Le fait de travailler dans quatre secteurs d’activité indépendants ne nous permet pas de répondre pleinement à ces attentes croissantes et de progresser vers notre vision stratégique, indique Pierre Picard, qui ajoute : C’est pourquoi iA Groupe financier a élaboré un plan qui vise à renouveler la conception de notre organisation, à déployer davantage nos capacités dans l’ensemble de l’organisation iA Gestion de patrimoine et à offrir une valeur d’entreprise et à stimuler la croissance dans tous les secteurs d’activité».

L’entreprise entend maintenir « une forte présence à l’échelle nationale avec un soutien local continu pour nos conseillers et nos clients ». De même, l’IAVM confirme le maintien de son siège social à Montréal.

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Edward Jones demeure en tête du classement de satisfaction J.D. Power https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/edward-jones-demeure-en-tete-du-classement-de-satisfaction-j-d-power/ Fri, 17 Aug 2018 13:51:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=50384 Edward Jones se classe au premier rang de l'étude (2018) J.D. Power sur la satisfaction des investisseurs. Il maintient cette place pour la sixième année consécutive.

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La firme est suivie au classement par Gestion de patrimoine Assante, tandis que HollisWealth et Financière Banque Nationale se classent au troisième rang à égalité.

L’étude sur la satisfaction des investisseurs canadiens JD Power, mesure la satisfaction globale des investisseurs à l’égard des sociétés de placement offrant des services complets et des institutions financières offrant des services de gestion de patrimoine et de services bancaires privés.

Les firmes sont notées sur 1000 et en 2018, la satisfaction globale des clients des firmes de gestion de patrimoine a atteint 785, soit une hausse de 14 points par rapport à 771 points en 2017. De manière individuelle, Edward Jones a récolté un score de satisfaction de la clientèle de 799, Gestion de patrimoine Assante, de 796, alors que HollisWealth et Financière Banque Nationale ont chacune obtenue un score de 794.

L’étude a été menée en mai-juin 2018 et repose sur les réponses de plus de 4 400 investisseurs ayant recours à un conseiller en services financiers pour leurs principaux investissements.

L’importance d’expliquer les coûts

Si la question entourant les frais de gestion se trouve toujours au cœur de la relation client-conseiller, la compréhension de ces frais par les investisseurs peut contribuer à sa fidélité. Ainsi, les résultats de l’édition annuel de l’étude JD Power montrent que les investisseurs dont le conseiller a expliqué les frais au cours des 12 derniers mois sont non seulement beaucoup plus susceptibles que les autres investisseurs de comprendre leurs frais (55 % contre 32%, respectivement), mais qu’ils sont aussi beaucoup plus fidèles à leur cabinet. En effet, 58% ont confirmé qu’ils prévoient demeurer avec leur cabinet pour les 1à 2 prochaines années, contre 46% pour les autres. Ces investisseurs sont également plus susceptibles de recommander leur cabinet, dans une proportion de 53% contre 37%.

Il faut dire que malgré la mise en œuvre de la deuxième phase du modèle de relation client-conseiller (MRCC2) il y a maintenant plusieurs mois, l’étude indique que 79% des investisseurs canadiens affirment ne pas avoir été informés de cette nouvelle exigence règlementaire prônant la transparence.

« La faible connaissance et compréhension du MRCC2 constitue un défi et une opportunité constants pour les cabinets et les conseillers en services financiers », a déclaré Mike Foy, directeur principal du département de gestion de patrimoine chez J.D. Power.

« Bien que le souci de l’industrie de ne pas entraîner un exode des investisseurs en développant et diffusant de nouveaux rapports sur les honoraires et la performance, le risque de défection est bien présent, ajoute Mike Foy. L’étude suggère que la meilleure façon de faire face à ce risque consiste plutôt pour les conseillers à discuter de façon proactive et régulière des frais et des performances avec leurs clients ».

L’alternative technologique

L’étude permet aussi de constater que l’adoption des outils technologiques par les investisseurs est loin d’être généralisée. Ainsi, 77% des investisseurs ont confirmé ne pas avoir utilisé, ou avoir seulement essayé d’utiliser leur application mobile de gestion de patrimoine une fois. « Il s’agit d’un taux d’adoption et d’utilisation très faible par rapport aux autres canaux et à d’autres secteurs », selon l’étude.

Toutefois, les investisseurs ayant eu recours au canal mobile évaluent leur expérience de manière significative, le taux de satisfaction atteignant 716 sur une échelle de 1 000 points. En comparaison, les investisseurs offrent un taux de satisfaction de 808 au téléphone et de 792 à l’Internet et au Web.

Les membres de la génération du millénaire adoptent les robots-conseillers pour économiser sur les frais, selon l’étude. Bien que la connaissance des robots-conseillers soit comparable à travers les générations, soit 43 % chez les baby-boomers, 45 au sein de la génération X, et 48 % pour les milléniaux, ce sont ces derniers qui sont plus susceptibles d’adopter la technologie. En effet, 22% des membres de la génération Y ont déjà utilisé un tel service de conseil, contre seulement 9% des investisseurs de la génération X et 3% des baby-boomers. De même, plus de la moitié (52 %) des membres de la génération Y ayant utilisant des robots-conseillers ont attribué leur utilisation à un désir de réduire les frais.

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