FP Canada | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/post_company/fp-canada/ Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 20 Nov 2025 20:58:52 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png FP Canada | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/post_company/fp-canada/ 32 32 Débuter comme conseiller : faut-il viser large ou se nicher ? https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/lassociation-de-la-releve-des-services-financiers/debuter-comme-conseiller-faut-il-viser-large-ou-se-nicher/ Fri, 21 Nov 2025 10:58:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=111165 ZONE EXPERTS — Pour un nouveau conseiller, choisir la bonne approche peut accélérer autant la crédibilité que la croissance de la clientèle.

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Lorsque vous amorcez votre pratique en services financiers, la question finit toujours par se poser : est-ce que je suis un généraliste ou un spécialiste ? Les deux chemins peuvent mener loin, mais reposent sur des approches différentes.

Le généraliste touche à tout. Par exemple, il se promène à travers les sept domaines de la planification financière définis par l’Institut de planification financière s’il détient la formation requise et le titre professionnel réservé : aspects légaux, assurance et gestion des risques, finances, fiscalité, placements, retraite et succession.

Vous connaissez l’expression en anglais « jack of all trades, master of none » ? Le généraliste se montre donc adaptable, polyvalent, capable de couvrir plusieurs volets sans se limiter à un seul. Face à un client, il doit saisir l’ensemble du portrait : les dettes, les placements, les objectifs, les projets et la situation familiale et corporative. Il devient chef d’orchestre, celui qui fait en sorte que toutes les pièces du plan s’emboîtent.

Ce rôle occupe une place cruciale. Selon Vanguard Canada (2024), 89 % des investisseurs canadiens voient leur conseiller comme leur principale source d’information financière. Le généraliste ne se contente donc pas de proposer des produits : il éduque ses clients, met en œuvre leurs projets de retraite ou d’entreprise et donne du sens à leurs finances.

Les avantages ? Vous développez une vision globale, vous rencontrez des situations variées en gardant une liberté de pratique. C’est aussi une excellente façon de bâtir des bases solides dans tous les aspects du métier. Cependant, cette polyvalence a ses limites. Il peut être difficile d’approfondir chaque spécialité quand vous jonglez avec beaucoup de clients. Vous pouvez finir par vous sentir éparpillé. Dans un marché où la spécialisation est régulièrement valorisée, se démarquer devient un défi. Si vous êtes du genre à vouloir creuser un sujet à fond, le rôle de généraliste risque de vous frustrer éventuellement. La plupart des conseillers démarrent avec une pratique plus généraliste et large, puis découvrent avec le temps ce qui les passionne le plus.

Le spécialiste pour sa part va plus loin dans un domaine ciblé. Certains plongent dans la fiscalité, d’autres dans la planification de retraite avancée, le développement des affaires, les stratégies d’assurance corporative ou des stratégies plus pointues comme les placements alternatifs. Son expertise devient précieuse quand les situations se corsent techniquement.

Avec plus de la moitié des planificateurs financiers qui ont 55 ans et plus, selon FP Canada (2024), la relève manque cruellement dans ces niches spécialisées. Néanmoins, personne ne travaille en silo. Le spécialiste s’intègre habituellement dans une équipe : pendant qu’il analyse la fiscalité d’un dossier, un collègue s’occupe des placements ou des assurances. Cette collaboration garantit une vision complète et cohérente pour le client.

Se spécialiser permet souvent de devenir une référence, d’offrir une valeur ajoutée plus marquée, d’attirer des mandats complexes. Contrairement à la croyance populaire, le spécialiste ne perd pas de vue l’ensemble du portrait : il a accès aux documents et aux données complètes pour bien comprendre la situation globale. Cependant, il doit pouvoir compter sur une bonne équipe pour coordonner les différents volets.

Peu importe la voie choisie, une constante demeure : la relation humaine. Toujours selon Vanguard Canada, les clients qui échangent mensuellement avec leur conseiller se disent deux fois plus optimistes face à leur avenir financier (46 %) que ceux qui n’ont qu’un contact annuel (18 %). Cette proximité change tout dans votre relation avec le client.

Pour un jeune conseiller, partir avec une perspective davantage généraliste est souvent judicieux. Cela donne l’occasion de côtoyer différents types de clients, de voir plusieurs réalités, de construire des fondations solides. Ensuite, les intérêts se précisent naturellement : certains se découvrent une passion pour la fiscalité, d’autres pour la planification successorale, la gestion de portefeuille, le développement des affaires ou simplement le contact humain et les relations durables. Que vous restiez généraliste ou que vous vous spécialisiez, gardez toujours l’accent sur les relations que vous avez avec vos clients, leurs objectifs, leur réalité. Ce métier repose avant tout sur la confiance et la capacité à comprendre les projets que les gens veulent accomplir, leurs rêves, leur vision de leurs finances, et sur votre capacité à bien les éduquer.

Finalement, il ne s’agit pas tant de choisir entre généraliste et spécialiste que de trouver votre équilibre. L’un vous apprend à voir large, l’autre vous pousse en profondeur. Ce qui importe vraiment, c’est la valeur concrète que vous créez pour les clients que vous accompagnez.

Par Philip Boivin, membre du conseil d’administration de l’ARSF

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FP Canada affiche des résultats positifs pour 2024-2025 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/fp-canada-affiche-des-resultats-positifs-pour-2024-2025/ Wed, 12 Nov 2025 13:07:53 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110847 Grâce à la hausse des revenus de formation.

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Les revenus de FP Canada ont dépassé ses dépenses au cours de son dernier exercice financier ; un revirement positif d’une année à l’autre, alors que les frais liés à la certification et à la formation ont augmenté.

L’organisme de certification a enregistré un excédent des revenus sur les dépenses de 1,5 million de dollars (M$) pour l’exercice clos le 31 mars 2025, comparativement à un excédent des dépenses sur les revenus d’environ 531 000 $ en 2023-2024, selon les états financiers 2024-2025 récemment publiés.

Les revenus totaux se sont établis à 16,5 M$, contre 15 M$ l’exercice précédent. Les frais de certification ont généré 11 M$, en hausse par rapport à 10,4 M$, et ont représenté 67 % des revenus, une proportion légèrement inférieure à celle des deux exercices précédents (70 %). Les frais liés aux programmes d’éducation se sont élevés à 2,9 M$, contre 2,1 M$ un an plus tôt ; soit une hausse de 38 %.

Les dépenses ont diminué à 15,8 M$, comparativement à 16,4 M$ en 2023-2024, lorsque FP Canada avait investi dans son programme de formation technique, rapatrié à l’interne, et dans l’éducation menant au titre de planificateur financier associé qualifié (QAFP).

En 2024-2025, FP Canada a poursuivi ses investissements dans la formation préalable à la certification, la formation continue (FC), la transformation numérique et le développement de sa relève étudiante, indiquent les états financiers.

L’organisme a récemment annoncé qu’il offrirait des ressources d’étude aux futurs représentants de courtiers en placement dans le cadre du nouveau régime de compétence fondé sur les examens de l’OCRI ; une façon de joindre les professionnels plus tôt dans leur carrière. FP Canada a aussi acquis les cours de FC de Learning Partner en février et continue en 2025 d’enrichir son catalogue de formation continue grâce à divers partenariats.

Sur le plan numérique, le conseil d’administration a approuvé l’utilisation d’environ 233 000 $ provenant des actifs nets affectés (installations et technologies), et un transfert de 1 M$ d’actifs nets non affectés vers ces réserves.

Au 31 mars 2025, les actifs nets totaux de FP Canada atteignaient 8,3 M$, comparativement à 6,8 M$ en 2023-2024. Les actifs nets affectés et non affectés s’élevaient à 7,9 M$, contre 6,2 M$ l’année précédente, soit un niveau supérieur à quatre mois de dépenses d’exploitation, comme en 2023-2024.

Les liquidités et équivalents de trésorerie totalisaient 14,2 M$, contre 12,4 M$ l’année précédente.

« FP Canada se trouve dans une position financière solide et dispose d’une stratégie claire pour continuer à diversifier ses sources de revenus tout en conservant un niveau approprié de réserves pour ses opérations », peut-on lire dans les états financiers.

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FP Canada mise sur la réforme des examens de compétence de l’OCRI https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/fp-canada-mise-sur-la-reforme-des-examens-de-competence-de-locri/ Wed, 22 Oct 2025 10:24:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110451 L’organisme de certification cible les futurs représentants de courtiers en placement.

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Le nouveau régime d’évaluation par examen pour les représentants de courtiers en placement entrera en vigueur le 1er janvier, et FP Canada se prépare à accompagner les futurs candidats dans cette transition.

« Nous élaborons des ressources d’étude pour les candidats qui souhaitent passer les deux nouveaux examens en valeurs mobilières de détail », explique Alexandra Macqueen, vice-présidente, apprentissage, développement et pratique professionnelle chez FP Canada, et responsable de son entité éducative, le FP Canada Institute.

Ces examens sont l’Examen réglementaire canadien sur les investissements (ERCI) et l’Examen sur les valeurs mobilières — clients de détail. Les candidats souhaitant devenir des représentants inscrits (autorisés à conseiller et transiger) auprès d’un courtier en valeurs mobilières, conformément au nouveau régime de compétence de l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières (OCRI). Les personnes qui souhaitent s’inscrire en tant que représentant en placement (négociation sans conseil) auprès d’un courtier en valeurs mobilières doivent passer l’ERCI. (Les questions fréquemment posées au sujet de la compétence basée sur les examens sont publiées en ligne.)

La compétence basée sur les examens de l’OCRI met fin à la position de longue date de l’Institut canadien des valeurs mobilières au centre de la formation dans le secteur.

« Nous discutons activement avec nos partenaires de l’industrie pour leur faire savoir que nous entrons dans cet espace de marché », précise Alexandra Macqueen.

Fournir du matériel d’étude pour la nouvelle compétence est « un prolongement naturel de la formation en services financiers que nous offrons déjà », souligne Alexandra Macqueen. Elle a pris la tête du FP Canada Institute il y a deux ans et demi, lorsque FP Canada a entièrement internalisé la formation pour ses titres (et, ce faisant, elle a abandonné Advocis et le Canadian Institute of Financial Planning comme prestataires de formation).

Les ressources d’étude de FP Canada pour les examens de l’OCRI adopteront une « approche globale de la planification financière », prévient Alexandra Macqueen. « Je crois vraiment que c’est la direction vers laquelle l’industrie se dirige. »

De manière plus générale, une approche axée sur la planification aide les professionnels du secteur à « développer et à maintenir de solides perspectives de carrière », ajoute-t-elle.

Selon les données de FP Canada, environ 39 % des titulaires de désignation déclarent détenir un permis en valeurs mobilières, et 38 % un permis de fonds communs de placement.

Fournir du matériel d’étude pour les examens de compétence est également une façon pour FP Canada de « s’engager auprès des gens beaucoup plus tôt » dans leur parcours professionnel, explique Alexandra Macqueen, et potentiellement de « constituer un groupe plus diversifié et plus jeune de titulaires de désignation ».

Parmi les priorités déclarées de FP Canada d’ici 2030, on retrouve l’objectif de faire passer le nombre de professionnels qu’il encadre, ceux détenant les désignations de planificateur financier agréé (CFP) et de planificateur financier associé qualifié (QAFP), de quelque 19 000 à 25 000, ainsi que de réduire l’âge moyen des nouveaux étudiants et de mieux refléter la population canadienne parmi ses détenteurs de désignation.

FP Canada a également enrichi son catalogue de formation continue (FC) cette année. Le 15 octobre dernier, l’organisme de certification a annoncé un partenariat avec Kitces.com, une entreprise américaine fondée par le planificateur financier reconnu Michael Kitces, afin d’offrir deux webinaires sur demande donnant droit à des crédits de formation continue. Plus de 100 heures de contenu Kitces.com, déjà admissibles à des crédits de FC du CFP Board aux États-Unis, seront également reconnues par FP Canada.

« La planification financière est de plus en plus une profession mondiale, rapporte Alexandra Macqueen. Nous entendons de plus en plus souvent que les planificateurs servent des clients ayant des intérêts financiers transfrontaliers ; il est donc essentiel d’avoir accès à une formation pertinente. »

FP Canada a récemment signé un protocole d’entente avec son homologue en Afrique du Sud, et en juin, l’organisme a conclu un autre protocole avec Comptables professionnels agréés du Canada (CPA Canada), portant notamment sur la formation continue et les événements conjoints.

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FP Canada signe un protocole d’entente avec son homologue sud-africain https://www.finance-investissement.com/nouvelles/fp-canada-signe-un-protocole-dentente-avec-son-homologue-sud-africain/ Mon, 20 Oct 2025 11:32:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110327 Cette collaboration pourrait offrir de nouvelles options de formation continue aux membres.

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FP Canada a signé un protocole d’entente (PE) avec son équivalent sud-africain, le Financial Planning Institute of Southern Africa, une entente de cinq ans qui vise à renforcer la collaboration internationale et à élargir les possibilités de formation continue (FC) pour les planificateurs financiers.

Les deux organismes, tous deux membres du Financial Planning Standards Board (FPSB), travailleront sur des initiatives communes portant notamment sur les enjeux internationaux liés à la planification financière et sur le développement d’activités de FC.

« Ce partenariat reflète notre engagement commun à promouvoir les plus hauts standards de compétence, d’éthique et de professionnalisme à l’échelle mondiale », souligne Tashia Batstone, présidente et chef de la direction de FP Canada par voie de communiqué.

« Ensemble, nous créerons des occasions pour les planificateurs financiers d’élargir leur expertise et d’accroître l’impact qu’ils ont sur le bien-être financier de leurs clients. »

Selon FP Canada, cette entente pourrait éventuellement donner accès à de nouvelles activités de FC reconnues pour les membres canadiens.

« Lorsque des activités de FC pertinentes seront offertes par le Financial Planning Institute of Southern Africa, FP Canada envisagera de les accréditer conformément à ses exigences », précise l’organisme par courriel.

FP Canada explore également la possibilité de devenir fournisseur de FC pour le Financial Planning Institute of Southern Africa, précisant être encore « aux premières étapes » de la collaboration.

Ce protocole d’entente s’inscrit dans une série de partenariats stratégiques entrepris par FP Canada. En juin dernier, l’organisme avait déjà conclu un PE avec CPA Canada portant sur la formation et les événements. En février, il avait aussi acquis les sept cours de FC de Learning Partner, élargissant ainsi son offre au-delà des webinaires et de sa conférence annuelle.

FP Canada et le Financial Planning Institute of Southern Africa ont aussi indiqué qu’ils exploreraient des moyens de faciliter la mobilité professionnelle des détenteurs du titre de planificateur financier agréé (CFP) entre le Canada et l’Afrique du Sud.

En plus du titre CFP, le Financial Planning Institute of Southern Africa confère deux autres désignations : Financial Services Advisor et Registered Financial Practitioner.

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La conduite des planificateurs financiers à l’extérieur de leur cabinet sous la loupe https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-conduite-des-planificateurs-financiers-a-lexterieur-de-leur-cabinet-sous-la-loupe/ Fri, 20 Jun 2025 10:55:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107940 Des allégations de publications non professionnelles sur LinkedIn seront soumises à un comité d’audience en juillet.

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Le dernier rapport du Conseil des normes de FP Canada rappelle aux planificateurs financiers que leur comportement peut être scruté à la loupe, même lorsqu’ils ne travaillent pas.

Le Conseil des normes est la division de FP Canada qui fixe les exigences d’accréditation et qui établit et applique les normes de planification financière. Le conseil examine et dépose les plaintes, qui peuvent ensuite être transmises à un comité d’audience.

« Le comité d’audition a examiné et continuera d’examiner davantage de cas impliquant une conduite non conforme avec la pratique de la planification financière », indique le rapport 2024 du Conseil.

Le rapport cite le cas d’une (désormais ancienne) planificatrice financière certifiée (CFP) qui était également avocate et dont le tribunal a estimé qu’elle avait eu une conduite trompeuse à ce titre.

Selon le rapport, « l’intimée a soutenu que FP Canada n’avait pas compétence à l’égard de sa conduite, et que le Barreau de l’Ontario détenait une compétence exclusive en matière disciplinaire lorsque la conduite en question concerne la représentation légale de clients. Elle a également affirmé qu’aucun des actes reprochés ne relevait de sa conduite à titre de planificatrice financière et qu’en conséquence, le comité n’avait pas compétence pour en juger. ».

L’instance d’audition a rejeté ces arguments, renforçant ainsi le fait que les titulaires de certificats CFP sont tenus d’agir avec intégrité, selon le rapport.

Un comité d’audience va maintenant superviser une affaire liée à des publications sur les médias sociaux. En novembre dernier, le Conseil des normes a publié une déclaration d’allégations à l’encontre d’un autre (et désormais ancien) titulaire de certificats pour avoir publié des commentaires sur LinkedIn, où il se présentait comme un planificateur financier, « qui pourraient être considérés par les lecteurs, y compris les membres du public, comme non professionnels, blessants, humiliants et discriminatoires », selon le rapport.

Bien que cette conduite puisse être considérée comme hors du champ de la pratique du titulaire du certificat, le Conseil soutient qu’elle « porte atteinte à l’intégrité ou à la compétence du professionnel certifié, aux marques de certification de FP Canada, ainsi qu’à la profession dans son ensemble ».

Comme le précisent les directives de FP Canada, l’intégrité d’un planificateur financier peut être remise en question en raison d’une conduite en dehors des heures de travail ou de publications sur les médias sociaux.

L’audience est prévue pour le mois de juillet.

Statistiques sur la surveillance pour 2024

Dans l’ensemble, en 2024, le Conseil des normes a reçu 87 plaintes, selon le rapport, ce qui représente une baisse d’environ 28 % par rapport aux 121 plaintes reçues en 2023 — et se rapproche davantage des 84 plaintes reçues en 2022.

Sur les 87 plaintes, 52 (environ 60 %) ont été déposées à l’initiative du conseil, 22 provenaient du public et 13 résultaient d’une interdiction présumée (pour une liste des interdictions de certification, voir les Normes de responsabilité professionnelle).

Comme en 2023, les principales allégations de plaintes en 2024 étaient la diligence (environ 17 %), l’aptitude (environ 17 %) et l’intégrité (environ 15 %).

Parmi les plaintes, 22 (environ 25 %) ont été renvoyées à un comité d’examen de la conduite et neuf (environ 10 % de toutes les plaintes) ont été renvoyées à un comité d’audience disciplinaire.

En 2024, 12 audiences disciplinaires ont été tenues, et huit de ces affaires ont été conclues l’année dernière, a indiqué FP Canada dans un courriel. Quatre ont donné lieu à des suspensions ou à des interdictions temporaires, trois à des interdictions permanentes ou à des révocations, et une à une lettre d’avertissement.

Le rapport fait également état des décisions rendues par les comités d’audience l’an dernier. Les comportements qui ont donné lieu à des interdictions permanentes ou temporaires concernaient la violation des règles relatives aux valeurs mobilières, le fait d’être désigné comme bénéficiaire de la succession d’un client et de ne pas en informer son employeur, le fait de ne pas divulguer de manière adéquate la rémunération et les risques liés aux fonds distincts, et le fait d’être désigné comme bénéficiaire ou mandataire d’un compte d’investissement sans en divulguer les conflits d’intérêts.

L’un des cas concerne des formulaires présignés et modifiés, ainsi que la photocopie de signatures. Dans les procédures réglementaires, les formulaires présignés ont toujours été l’une des principales allégations contre les personnes inscrites chez les courtiers en fonds communs de placement, et le CCN a été mis au courant de ce cas en raison d’une procédure réglementaire.

Le rapport précise également que FP Canada, à titre d’organisme d’accréditation dans le cadre du régime ontarien de protection des titres pour les planificateurs financiers, joue un rôle de soutien auprès des personnes qui déposent une plainte contre un professionnel certifié.

Lorsque FP Canada sait qu’un de ses titulaires de certificat détient également un autre titre reconnu dans le cadre du régime, l’organisme informe le plaignant que le planificateur financier est également membre de l’autre organisme d’accréditation concerné.

Dans son courriel, FP Canada indique qu’il veille à ce que les plaignants disposent de « toutes les informations pertinentes, y compris les organismes qui ont compétence sur la personne qui les préoccupe » — une approche qui date d’avant la protection des titres. « FP Canada fournit depuis longtemps aux plaignants et aux consommateurs des informations sur les divers organismes d’exécution fédéraux et provinciaux qui acceptent les plaintes du public. »

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CPA Canada et FP Canada unissent leurs forces https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/cpa-canada-et-fp-canada-unissent-leurs-forces/ Mon, 09 Jun 2025 11:02:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107943 Afin de renforcer les services financiers.

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Comptables professionnels agréés du Canada (CPA Canada) et FP Canada ont conclu un protocole d’entente visant à renforcer la collaboration entre les professionnels de la comptabilité et de la planification financière. Cette entente contribuera à améliorer la qualité et la cohérence des conseils financiers offerts aux Canadiens.

En vertu de cette entente, les membres de CPA Canada pourront obtenir des titres professionnels supplémentaires en plus de bénéficier d’un meilleur accès aux formations, colloques et congrès offerts par FP Canada.

Les deux organisations comptent également collaborer sur des initiatives de formation continue, de recherche et de réflexion stratégique, afin de renforcer l’expertise commune dans le domaine des services financiers.

« Le secteur des services financiers se transforme à vue d’œil, soutient Pamela Steer, présidente et chef de la direction de CPA Canada. Les clients sont en quête de conseils complets, qui englobent la planification fiscale, successorale, de la retraite et des placements. Cette entente, qui cadre parfaitement avec les principes de rigueur et d’éthique de la profession, facilitera l’accès des CPA aux titres proposés par FP Canada, leur permettant ainsi d’ajouter la planification financière à leur offre de services. »

À l’inverse, les détenteurs des titres de planificateur financier agréé (CFP) ou de Qualified Associate Financial Planner (QAFP) pourront accéder à davantage de programmes de CPA Canada, notamment à des formations accréditées et à des événements nationaux. De plus, FP Canada s’engage à publier les informations, études et nouvelles de CPA Canada en vue d’aider les planificateurs financiers à garder une longueur d’avance.

« Nos deux organisations jouissent d’une solide réputation dans le secteur des services financiers canadiens, et ce partenariat nous procure une occasion en or d’en tirer parti, souligne Tashia Batstone, présidente et chef de la direction de FP Canada. Ensemble, nous serons mieux à même de soutenir les professionnels qui desservent la population au quotidien. En définitive, l’écosystème des services financiers s’en trouvera renforcé, au profit de tous les Canadiens et Canadiennes. »

Cette entente devrait faciliter l’accès à l’expertise financière de professionnels dignes de confiance à la population. Un point non négligeable en cette ère d’incertitude économique.

Combiner les forces de ces deux professions permettra d’offrir des services plus complets à la population, allant des stratégies fiscales complexes à la planification financière à long terme.

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L’Institut de planification financière publie ses Normes d’hypothèses pour 2025 https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/martin-dupras/linstitut-de-planification-financiere-publie-ses-normes-dhypotheses-pour-2025/ Wed, 07 May 2025 10:59:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107132 ZONE EXPERTS — Elles peuvent ainsi être consultées dès maintenant.

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Les Normes d’hypothèses de projection 2025 de l’Institut de planification financière et de FP Canada sont disponibles depuis le 30 avril. Cet outil, mis à jour annuellement, en est à sa dix-septième année de publication.

Un outil qui protège le client et le conseiller

Créées dans le but d’outiller les conseillers (planificateurs financiers, conseillers en sécurité financière, etc.) notamment dans l’élaboration de projections de revenus de retraite, leur utilisation demeure entièrement volontaire. L’utilisation de ces Normes vise à protéger à la fois le client et le conseiller dans un esprit d’obligation de méthode plutôt que d’obligation de résultat.

Rédigées à l’origine et mises à jour annuellement par Nathalie Bachand, A.S.A., Pl. Fin., Daniel Laverdière, A.S.A., Pl. Fin. et l’auteur de ces lignes, ces Normes sont disponibles dans leur intégralité, en version française et anglaise, sur le site de l’Institut. Depuis 2015, un comité national veille à la mise à jour annuelle de ces Normes. Le comité de rédaction des Normes est actuellement formé de Nathalie Bachand, A.S.A., Pl. Fin., Jeff Cormier, CFP©, CFA, Derek Dedman, CFP©, CFA, Benjamin Felix, MBA, CFP, CFA, CIM, Nick Hearne, CFP©, CFA, Tanya Staples, M.A., CFP et l’auteur de ces lignes.

Notons que ces Normes ne représentent aucunement une prévision à court terme sur les rendements futurs et ne devraient pas être utilisées à cette fin. Elles ne représentent pas non plus les opinions des membres du comité précité. Les Normes se veulent plutôt un guide et sont toutes indiquées pour préparer des projections financières à long terme, soit plus de 10 ans, en évacuant les possibles biais cognitifs du conseiller.

Des Normes basées sur des sources crédibles

Dans la préparation de ces Normes, le comité de rédaction des Normes utilise des sources de données externes crédibles, notamment :

  • Les hypothèses utilisées pour l’analyse actuarielle du Régime de rentes du Québec (RRQ) ;
  • Les hypothèses utilisées pour l’évaluation actuarielle du Régime de pensions du Canada (RPC) ;
  • Les résultats de l’enquête des gestionnaires menée par l’Institut et FP Canada ;
  • La cible d’inflation en vigueur de la Banque du Canada ;
  • Pour les normes de rendement des marchés boursiers, les historiques de rendement sur les 50 dernières années ajustés pour l’inflation (donc en rendement réel) ;
  • Les rendements attendus basés sur le marché et reflétés dans les prix des actifs.

L’utilisation d’un grand nombre de sources tendra notamment à éliminer le biais potentiel que chacune d’entre elles pourrait présenter. Aussi, on notera que ces Normes sont résolument axées sur le futur.

Fichier de calcul

Depuis 2017, un fichier explicatif des calculs menant aux Normes, appelé l’Addenda aux Normes d’hypothèses de projection, est aussi disponible. Ce fichier présente notamment les écarts-types sur 50 ans des données historiques utilisées et les résultats des enquêtes mentionnées ci-devant. Depuis 2024, on y présente également les corrélations historiques des différentes classes d’actifs sur 10 ans et 20 ans.

Hypothèses faisant l’objet d’une Norme

Neuf paramètres financiers sont directement normés (le taux d’inflation, la croissance du MGA, le rendement des titres à court terme, des titres à revenus fixes et des actions canadiennes, américaines, internationales et de pays émergents et, finalement, le taux d’emprunt). Une Norme sur la croissance des salaires peut aussi être déduite et est présentée dans le document complet.

Enfin, une Norme démographique : la Durée raisonnable de décaissement, basée sur l’espérance de vie, est aussi présentée dans le document intégral.

Pour l’année 2025 les principales Normes financières sont :

Pour consulter la liste en grand format, veuillez cliquer sur ce lien.

Les ajustements apportés en 2025, par rapport à 2024, consistent notamment en un ajustement modeste de 10 à 30 points de base pour les Normes des marchés boursiers. On remarquera également l’ajout d’une Norme distincte pour les actions américaines, auparavant elles étaient incluses dans les actions étrangères.

La Norme sur la croissance des salaires et du MGA demeure plus élevée que la Norme sur l’inflation pour refléter notamment un gain annuel de productivité. On remarquera enfin que la Norme d’inflation peut sembler modeste en observant les soubresauts récents de l’inflation, rappelons simplement que la Norme présentée ici se veut un indicateur de l’inflation future pour une très longue période.

Enfin, ces Normes présentent des rendements avant l’application de frais de gestion, mais également sans présumer de valeur ajoutée par les gestionnaires. Le document intégral présente enfin un exemple de portefeuille équilibré avant et après l’application de frais. On remarquera toutefois que les frais et la répartition d’actifs sont présentés à titre d’exemple et ne font pas l’objet d’une Norme.

En conclusion

La préparation de projections à long terme (revenus de retraite, transfert de la valeur d’un régime de retraite à prestations déterminées (PD), besoins d’assurance-vie, etc.) va fréquemment s’avérer très sensible aux hypothèses de calcul utilisées. L’utilisation des Normes présentées ici permettra notamment de respecter l’obligation de méthode à laquelle le conseiller est habituellement soumis.

Martin Dupras, a.s.a., Pl.Fin., M.Fisc., ASC
Fellow de l’Institut de planification financière
ConFor financiers inc.
Mai 2025

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L’argent reste la principale source de stress pour les Canadiens https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/largent-reste-la-principale-source-de-stress-pour-les-canadiens/ Mon, 31 Mar 2025 11:08:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106333 Le coût élevé de la vie et la peur de prendre des décisions financières, des obstacles à la gestion des finances.

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L’argent demeure la principale cause de stress pour 42 % les Canadiens, selon le dernier indice de stress financier de FP Canada.

Cette proportion représente une légère baisse par rapport aux 44 % l’an dernier, mais une tendance à la hausse sur les cinq dernières années. L’argent a dépassé la santé (21 %), les relations (17 %) et le travail (17 %) en tant que principale source de stress.

Les principaux facteurs affectant les finances personnelles sont le prix des produits alimentaires et l’inflation, cités respectivement par 64 % et 54 % des répondants. D’une génération à l’autre, les jeunes répondants étaient plus enclins que leurs aînés à citer le prix de l’immobilier comme facteur affectant leurs finances personnelles (45 % des 18-34 ans, contre 26 % des 35-54 ans et 15 % des 55 ans et plus).

Pour faire face au stress financier, les répondants estiment qu’il serait utile d’épargner davantage (48 %), de rembourser leurs dettes (40 %) et de constituer un fonds d’urgence (37 %). Cependant, ils n’ont pas mis ces solutions en pratique en raison du coût de la vie élevé (68 %), de la crainte de prendre de mauvaises décisions financières (52 %) et du manque de revenus disponibles (51 %).

Le manque d’éducation financière a également été cité — en particulier par les jeunes répondants — comme un obstacle à une gestion positive des finances. Les personnes âgées de 18 à 24 ans ont déclaré que le fait de ne pas savoir où obtenir des conseils financiers fiables (49 %), comment commencer à améliorer leurs finances (49 %) ou comprendre les concepts financiers (37 %) étaient les principaux obstacles. Pour les personnes âgées de 35 à 54 ans, ces chiffres étaient respectivement de 36 %, 41 % et 23 %.

L’année dernière, un sondage réalisé par BMO a révélé que 45 % des Canadiens utilisaient l’intelligence artificielle (IA) pour obtenir des informations sur les finances personnelles. Cependant, une majorité des répondants (68 %) a également souligné que l’IA ne parvient pas à saisir l’impact des émotions sur la planification financière.

Le dernier sondage de FP Canada a montré que les répondants bénéficiant d’une aide professionnelle en matière de finances sont généralement plus optimistes quant à leur avenir financier que ceux qui n’en reçoivent pas, avec 60 % contre 48 %. Cet écart de 12 points de pourcentage constitue la différence la plus marquée observée au cours des trois derniers sondages annuels.

Léger a réalisé l’indice de stress financier de FP Canada entre le 6 et le 13 janvier en utilisant le panel en ligne de Léger et en recevant les réponses de 2 010 Canadiens. L’organisme professionnel de l’industrie des sondages, le Canadian Research Insights Council, affirme que les sondages en ligne ne peuvent être assortis d’une marge d’erreur parce qu’ils ne constituent pas un échantillon aléatoire de la population.

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FP Canada accroît son activité de formation continue https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/fp-canada-accroit-son-activite-de-formation-continue/ Wed, 19 Mar 2025 11:45:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106120 Et augmente les frais d’accréditation pour les autres fournisseurs.

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FP Canada accroît ses activités de formation continue (FC) et augmente les frais d’accréditation des cours pour les autres fournisseurs de FC. L’organisme de certification affirme que ces changements visent à améliorer le perfectionnement professionnel des planificateurs financiers. À l’inverse, certains fournisseurs de formation estiment que cela pourrait entraîner une réduction des choix et des lacunes en matière de formation.

En février, FP Canada a fait l’acquisition des cours de formation continue de Learning Partner et a élaboré un plan visant à accroître ses activités de formation continue. À l’époque, Tashia Batstone, cheffe de la direction de FP Canada, expliquait à Advisor.ca que les détenteurs de son titre veulent une « formation continue de qualité » pour améliorer leurs compétences professionnelles. « C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de nous lancer dans ce secteur. »

Newcom Media, propriétaire de Advisor.ca, possède également CE Corner, qui propose des cours de formation continue aux professionnels de la finance, notamment aux planificateurs financiers.

Avec l’acquisition des cours de Learning Partner, « FP Canada semble désirer développer de plus en plus d’offres à l’interne », observe Jason Watt, consultant en éducation pour les services financiers, dans un communiqué envoyé par courriel. « Il sera intéressant de voir comment ils gèrent leurs relations avec les fournisseurs de formation continue externes existants. »

Une semaine après l’annonce de l’acquisition, FP Canada a doublé ses frais d’accréditation aux cours et réduit de moitié la période d’accréditation, sans préavis. En conséquence, le coût pour les fournisseurs externes de formation continue pour faire accréditer un cours d’une heure pour deux ans est passé de 100 $ à 400 $, selon un courriel de FP Canada.

Dans un courriel annonçant sa nouvelle politique d’accréditation, FP Canada a également informé les fournisseurs que la plupart des cours (à l’exception des cours de gestion de la pratique ou de connaissance des produits) doivent être accrédités par FP Canada — et non par un autre organisme d’accréditation — pour être admissibles à la FC pour les détenteurs de son titre.

« Cela est conforme à la politique antérieure de FP Canada et aux politiques d’accréditation publiées en octobre 2024 », se justifie FP Canada par courriel. L’organisme de certification assure que l’augmentation des frais d’accréditation reflète un processus d’accréditation des cours qui « implique maintenant une surveillance plus complète du matériel par FP Canada ».

Les nouveaux changements apportés à la politique visent à améliorer la qualité et l’uniformité du perfectionnement professionnel exigé auprès des planificateurs financiers et offert à ces derniers, explique FP Canada dans son courriel aux fournisseurs de formation.

John Waldron, fondateur de Learnedly Canada, à Toronto, qui propose des cours aux planificateurs financiers, pense que FP Canada impose des frais « excessifs » aux fournisseurs de formation continue. Il estime également que le fait d’exiger que les fournisseurs externes fassent accréditer leurs cours par l’organisme de certification, alors que FP Canada offre lui-même de la formation continue, constitue un « conflit d’intérêts direct ».

Dans un courriel, FP Canada rappelle qu’« il n’est pas rare que les organismes de surveillance et de réglementation professionnelle accréditent et offrent des cours de formation continue qui répondent à des normes élevées ». L’organisme ajoute que ses propres offres de formation continue ne représentent qu’une fraction des nombreuses offres disponibles sur le marché.

La politique d’accréditation de FP Canada peut réduire les options de formation continue pour les détenteurs de son titre, qui « devraient être très frustrés » par cette politique, martèle John Waldron. Avec l’augmentation des frais, « nous nous attendons à ce qu’un grand nombre de cours deviennent caducs et ne soient pas renouvelés ».

L’Institut canadien des valeurs mobilières (CSI), qui propose également des cours de formation continue pour les planificateurs financiers, a refusé de répondre à une demande de commentaire.

Si moins de matériel de formation continue est disponible, « les options pour les conseillers sont limitées et, en fin de compte, le client est pénalisé », estime Stephanie Holmes-Winton, PDG de la société CacheFlo basée à Dartmouth, en Nouvelle-Écosse. Son entreprise offre un programme de désignation avec des cours accrédités par FP Canada. « C’est une pratique exemplaire que d’avoir une tierce partie qui accrédite la formation », spécifie Stephanie Holmes-Winton.

Augmentation des frais « choquante »

Stephanie Holmes-Winton qualifie l’augmentation des frais d’accréditation de « choc ». Le programme de planificateur financier agréé (PFA) est « très rigoureux », mais FP Canada « ne peut pas tout offrir à tous les professionnels de la finance », avance-t-elle. Par exemple, les compétences techniques doivent être complétées par une compréhension du comportement des clients, et les fournisseurs de formation tiers aident à combler cette lacune. « Je pense qu’il serait dangereux de nous exclure de l’écosystème. »

Susan Yates, copropriétaire de CLife à Guelph (Ontario), qui offre de la formation continue aux planificateurs financiers, rapporte que l’augmentation des frais est « un double coup dur », étant donné que la période d’accréditation a été réduite de moitié. Les petits organismes de formation auront du mal à absorber les coûts, déplore Susan Yates. « Soit nous n’accréditons pas autant de cours que nous l’avons fait, ce qui réduit le choix offert [aux détenteurs du titre de FP Canada], soit nous devons répercuter une partie de l’augmentation des prix. »

Dans le courriel qu’il a envoyé à advisor.ca, FP Canada s’est dit « confiant » que les détenteurs de son titre « continueront de pouvoir choisir parmi une multitude de programmes de formation continue couvrant une grande variété de sujets qui répondent aux exigences établies par FP Canada et d’autres organismes de réglementation des services financiers ». L’organisme de certification s’engage « à établir des partenariats avec les fournisseurs de formation continue dans le cadre de [son] programme d’accréditation afin de s’assurer que de nombreuses options de formation continue demeurent disponibles ».

Dans son courriel aux fournisseurs de formation, FP Canada indique que ses frais d’accréditation sont « conformes aux normes de l’industrie et aux normes des organismes connexes ». L’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) demande un montant fixe de 300 $ par cours, quelle que soit sa durée, pour une période d’accréditation de deux ans.

John Waldron critique l’absence de « reconnaissance réciproque » entre certains organismes d’accréditation du pays, y compris FP Canada. Cela remet en question leurs intentions, dit-il.

Stephanie Holmes-Winton s’inquiète du fait que les grandes entreprises, telles que les manufacturiers de produits, qui peuvent se permettre d’augmenter les frais, « sont généralement axées sur les produits financiers et les ventes, et donc moins susceptibles de produire une formation de qualité axée sur le développement des compétences ».

Michael Thom, directeur général de CFA Societies Canada à Toronto, estime que des frais d’accréditation plus élevés pourraient aider à éliminer la formation continue de faible qualité, dont la concurrence est uniquement basée sur le prix — celle qui permet aux conseillers de remplir leurs exigences de formation continue au moindre coût et à la dernière minute. « Il incombe aux associations et aux organismes de réglementation de décourager ce type de comportement », précise-t-il.

De plus, si les changements apportés à l’accréditation par FP Canada incitent les entreprises de l’industrie à évaluer leur formation continue pour déterminer quels cours valent la peine d’être accrédités parce qu’ils sont substantiels et actuels, « c’est un processus assez sain », affirme-t-il. « Il devrait y avoir un coût de maintenance [et] un coût de mise à jour [des cours]. »

Le CFA Institute exige de ses membres qu’ils attestent avoir suivi un nombre minimum d’heures de formation professionnelle chaque année, en adoptant une approche fondée sur des principes afin que les membres — qui poursuivent une grande variété de carrières — puissent sélectionner des activités pertinentes. « Nous devons faire preuve de déférence à l’égard de l’opinion de nos membres sur ce qui est bon pour leur carrière et sur ce qui contribue à leur apprentissage professionnel », déclare Michael Thom.

Bien qu’il précise ne pas comparer ce modèle, qui n’inclut pas d’accréditation, à d’autres approches, il affirme qu’il fonctionne bien pour les membres de l’Institut. De plus, il ne crée pas une « fausse économie du seuil minimal » en matière de formation professionnelle. »

FP Canada développe son activité de formation continue

FP Canada a acquis les sept cours de formation continue de Learning Partner après le départ à la retraite de la propriétaire et conceptrice des cours, Roxanne Eszes. L’organisation s’appuie sur ses offres actuelles de formation continue, qui consistent principalement en des crédits accordés dans le cadre de webinaires et de sa conférence annuelle sur la planification financière.

Il y a quelques années, FP Canada a commencé à offrir la formation complète pour ses titres. Tashia Batstone a déclaré à Advisor.ca en février qu’elle envisageait que l’organisme de certification devienne un jour « le guichet unique pour la formation continue des planificateurs financiers ou de ceux qui cherchent à améliorer leurs capacités en matière de planification financière ».

FP Canada élaborera ses propres cours sur des sujets pour lesquels la demande n’est pas satisfaite et qui représentent des domaines fondamentaux de la planification financière, « simplement parce que nous sommes les experts dans ce domaine », souligne Tashia Batstone. « Dans d’autres domaines, je pense que nous chercherons à continuer d’accréditer les fournisseurs qui offrent une formation continue de grande qualité. »

FP Canada complétera son offre de formation continue par des partenariats éducatifs, éventuellement avec des sociétés affiliées internationales sous l’égide du Financial Planning Standards Board (FPSB). « Dans le cadre du FPSB, nous savons que nous nous engageons tous à atteindre un certain niveau de qualité et de pertinence pour la profession », continue Tashia Batstone.

FP Canada dispose d’un directeur de la formation continue et d’un membre du personnel chargé de l’accréditation de la formation continue. « Nous examinerons les autres éléments dont nous avons besoin pour assurer une formation continue de grande qualité à nos certificateurs », promet Tashia Batstone, en faisant référence aux besoins en personnel pour développer l’entreprise.

Après avoir internalisé la formation, FP Canada a retiré Advocis et l’Institut canadien de planification financière de la liste des fournisseurs de formation pour ses titres.

Advocis a refusé de répondre à une demande de commentaire. Lors d’une récente causerie avec les membres, Kelly Gorman, PDG d’Advocis, a parlé de la possibilité de collaborer à la formation continue avec d’autres organisations, y compris FP Canada.

« Nous encourageons FP Canada, en plus d’élargir son offre, à continuer d’approuver les cours de formation continue offerts par des tiers afin que les professionnels de la planification financière aient accès à une vaste gamme d’activités de perfectionnement professionnel qui minimisent les coûts et maximisent le choix », a déclaré par courriel Anthony Williams, président et chef de la direction de l’Institut canadien des planificateurs financiers, qui offre de la formation continue aux planificateurs.

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Une nouvelle fondation pour renforcer la résilience financière des Canadiens https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/une-nouvelle-fondation-pour-renforcer-la-resilience-financiere-des-canadiens/ Mon, 09 Dec 2024 12:25:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104291 Son ambition : offrir un soutien financier pour tous.

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L’Institut de planification financière (Institut) et FP Canada unissent leurs forces pour lancer la Fondation canadienne pour la planification financière, une initiative visant à démocratiser l’accès à la planification financière pour les populations vulnérables.

Cet organisme de bienfaisance indépendant a pour mission de fournir des outils, des ressources et des conseils en planification financière à ceux et celles qui en ont le plus besoin.

La Fondation concentrera ses efforts sur des groupes spécifiques comme les personnes à faible revenu, les jeunes, les peuples autochtones, les nouveaux arrivants, les personnes âgées et les personnes en situation de handicap. Grâce à des partenariats avec des organismes communautaires et des planificateurs financiers, elle offrira des séminaires gratuits, un programme de services bénévoles de planification financière, ainsi que des ressources et des outils en ligne.

« La planification financière est un outil puissant qui peut permettre de renforcer la résilience financière et de naviguer avec confiance dans un monde financier complexe », affirme Chantal Lamoureux, présidente-directrice générale de l’Institut et membre du conseil d’administration de la Fondation.

Un récent sondage publié par Edward Jones révélait qu’une majorité de Canadiens manquaient d’éducation financière et de confiance dans la gestion de leur argent. Un autre coup de sonde de l’Institut mettait en lumière le fait que le stress financier perturbait le sommeil et nuisait à la performance au travail de nombreux Québécois.

Des initiatives pancanadiennes 

La Fondation aspire à avoir un impact à l’échelle nationale. Ses initiatives visent à répondre aux besoins des diverses communautés en adoptant une approche pertinente d’un point de vue culturel. « Bien des Canadiens et Canadiennes sont aux prises avec des difficultés financières et ne savent pas vers qui se tourner pour obtenir de l’aide. La Fondation contribuera à éliminer les obstacles qui empêchent d’obtenir les conseils professionnels nécessaires », ajoute Carolyn Fallis, présidente du conseil d’administration de la Fondation.

Le lancement de la Fondation bénéficie d’un soutien de RBC Fondation, qui agit en tant que partenaire fondateur.

Les premières initiatives verront le jour en 2025, incluant des services bénévoles qui mettront en contact des planificateurs financiers qualifiés avec des familles ayant besoin de conseils. La Fondation espère ainsi renforcer la littératie financière et réduire le stress financier des ménages.

Un conseil d’administration composé de dix membres bénévoles, dont des experts en planification financière et des professionnels du secteur financier, supervisera les activités de l’organisme. La Fondation continue actuellement de solliciter des partenaires supplémentaires pour soutenir ses activités.

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