Fidelity – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 15 Sep 2025 04:57:44 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.2 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Fidelity – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Le conseiller des expatriés français https://www.finance-investissement.com/edition-papier/produits-et-assurances/le-conseiller-des-expatries-francais/ Mon, 15 Sep 2025 04:15:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109559 Aviad Teboul aime recourir à des FNB passifs pour les fondations d’un portefeuille.

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Arrivé de France en 2016, Aviad Teboul a découvert combien les immigrants français sont mal servis par le secteur financier au Canada et au Québec. Il a donc fait de cette population sa clientèle de prédilection.

Restaurateur et traiteur à Toulouse, Aviad Teboul a rencontré, durant son vol à destination du Québec, un Juif qui travaillait en assurance chez Primerica. Sa nouvelle carrière s’est décidée là. Après un bref passage par l’assurance, il est devenu conseiller en services financiers, fondant en 2021 sa société Patrimiz avec son épouse, Noémie Valensi.

S’adressant aux cadres d’entreprise, il vise surtout les expatriés qui arrivent de France, une clientèle « très mal servie », juge-t-il. Pourtant, ces nouveaux arrivants constituent une élite immigrante dont le Québec a vivement besoin. « Ils arrivent souvent avec de bons actifs, dit-il, mais font face à tant de difficultés qu’ils se demandent s’ils devraient retourner en France. »

Ces immigrants doivent composer avec une « exit tax », une double imposition sur les polices d’assurance et une carence profonde de fonds d’investissement canadiens à couverture en euros. « Avec l’aide de fiscalistes et de comptables, souligne le conseiller, on s’occupe de clarifier tous les problèmes que ces gens rencontrent. »

Un contexte difficile, mais pas désespéré

Comme l’ensemble des marchés financiers, Aviad Teboul constate un contexte en proie à l’incertitude et à la merci des tarifs américains.

S’il craint une bulle techno à moyen terme, il demeure attentif à la montée de l’intelligence artificielle, où il privilégie les grands fournisseurs de base comme Microsoft et Nvidia plutôt que les startups. « Au cours de la ruée vers l’or, ce sont les fournisseurs de pioches qui ont fait de l’argent », note-t-il.

Pour le long terme, il prévoit que la croissance sera tirée par les marchés émergents. « Ce sera une diversification essentielle après une décennie de surperformance des actions américaines, affirme-t-il. Déjà, les actions hors États-Unis ont des multiples plus intéressants. »

« Voici le revenu fixe sous un nouvel angle, un revenu décorrélé autant des marchés d’actions que des marchés obligataires », affirme Aviad Teboul.

Ce fonds se présente en tant que stratégie alternative à haut rendement visant à donner des rendements absolus positifs à toutes les étapes du cycle économique. Il se concentre sur des obligations à haut rendement de qualité pour générer un revenu stable. Comparé à l’indice FTSE Canada Universe Bond, sa corrélation est de 0,21, et par rapport au S&P 500, de 0,54.

Le fonds parvient à ses fins en ayant recours aux instruments typiques des fonds alternatifs liquides : vente à découvert, effet de levier jusqu’à trois fois l’actif et produits financiers dérivés. Par exemple, le gestionnaire, Justin Jacobsen, n’hésite pas à vendre à découvert des fonds négociés en Bourse (FNB), qu’il s’agisse d’un FNB d’actions comme le SPDR S&P 500 ETF Trust ou d’un FNB de titres obligataires, notamment le iShares Broad USD High Yield Corporate Bond ETF.

Les résultats s’avèrent convaincants. Au terme des trois dernières années, le fonds a produit un rendement de 7,4 %, ce qui est très élevé comparativement à des fonds obligataires classiques. « Ma pose défensive, je la trouve chez les alternatifs comme celui-ci, commente Aviad Teboul. Et les résultats sont là : 84 mois de performance positive depuis la création, un écart-type de 2,4 % et une cote de risque très faible. »

En proposant ce FNB, Aviad Teboul se présente comme « le conseiller 3.0 ». « Il faut arrêter d’ignorer les changements qui s’opèrent dans notre société et composer avec sans trop se mouiller », soutient-il.

Le fonds de Fidelity dit investir directement dans le bitcoin, où on retrouve 8 469 bitcoins, avec 3 043 parts par bitcoin. Le rendement annualisé de 20,22 % depuis la création n’a pas été de tout repos. Ainsi, en 2024 et 2023, la croissance a été fulgurante, soit 139 % et 145 %, alors que 2022 a essuyé un recul de -62 %. À cette volatilité, Aviad Teboul oppose la vertu anti-inflation du bitcoin puisque son offre ultime est limitée à 21 millions de jetons.

Contre l’opinion fréquente que le bitcoin obéit essentiellement à une logique spéculative, Aviad Teboul répond que « le bitcoin est maintenant entré dans les mœurs », faisant ressortir que la Chine, les États-Unis et le Royaume-Uni sont les plus grands détenteurs avec un total de 50 milliards de dollars. « Je pars du principe que la banque ne perd jamais », commente le conseiller.

Mais attention. Le bitcoin dans un portefeuille, « c’est une épice », souligne Aviad Teboul. Il fait référence à BlackRock et Ray Dalio, qui recommandent d’en détenir pas plus que 2 % dans un portefeuille. « Les clients en veulent, mais en ont peur aussi, même ceux qui ont un profil croissance », relève-t-il. Pour calmer leurs angoisses, il leur demande : « Pensez-vous que le bitcoin sera encore d’actualité dans 15 à 20 ans ? » Pour lui, la réponse ne fait pas de doute.

Ce fonds réside à la base des portefeuilles d’Aviad Teboul. « J’ai tendance à mettre 50 % d’un portefeuille dans ce FNB, dit-il ; c’est ce que recommandent aussi certaines grandes firmes. » Évidemment, au cours des dernières années, on ne pouvait pas se tromper en faisant de la sorte, en considérant des rendements sur un an de 14 % et de 21,3 % sur trois ans.

Difficile de choisir mieux qu’un fonds passif couvrant l’ensemble du marché américain en suivant l’indice S&P 500 puisque le fonds ne compte qu’un titre : le iShares Core S&P 500 ETF. Le conseiller dit préférer travailler avec des fonds de FNB. Les frais sont un peu plus élevés, mais ça élimine beaucoup de coûts liés aux transactions de FNB individuels.

Pour les fondations d’un portefeuille, Aviad Teboul préfère recourir à des FNB passifs, d’autant plus que « la gestion active a moins bien performé dans les 30 dernières années que l’approche passive ». Cependant, il ne renonce pas aux fonds à gestion active, mais c’est pour leur confier des mandats plus précis où ils performent souvent mieux que leurs cousins passifs.

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Les FNB d’actions moins populaires en août https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-dactions-moins-populaires-en-aout/ Wed, 10 Sep 2025 10:35:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109495 FOCUS FNB – Les créations nettes des FNB d’actions ralentissent à 3,8 milliards de dollars.

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Les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont attiré 7,4 milliards de dollars (G$) de créations nettes en août, un rythme plus modéré qu’en juillet (9,9 G$). Depuis le début de l’année, les flux nets de capitaux totalisent 73 G$ et pourraient dépasser le record annuel de 76 G$ établi en 2024, selon Banque Nationale Marchés financiers (BNMF). L’actif total sous gestion en FNB canadiens s’élevait à 631,7 G$ au 31 août.

Les FNB d’actions, en tête des entrées nettes de capitaux depuis janvier avec 38,3 G$, ont ralenti en août, avec 3,8 G$, leur plus faible mois de l’année, par rapport aux 5,8 G$ de juillet.

Les FNB d’actions internationales tirent leur épingle du jeu avec 2,8 G$ d’entrées nettes, suivies des FNB d’actions des marchés développés (1,6 G$), comme l’Europe et le Japon, et des FNB d’actions américaines (1,3 G$), soutenues par les FNB indiciels. À l’inverse, les FNB d’actions canadiennes enregistrent des rachats nets de 280 millions de dollars (M$) en août, après avoir engrangé 2 G$ en juillet. Les secteurs les plus touchés par les rachats nets : les FNB indiciels de marché élargi, les FNB axés sur les secteurs financiers, de l’immobilier et de l’énergie.

Les FNB d’obligations tiennent la cadence

Les FNB de titres à revenu fixe affichent 1,7 G$ de créations nettes en août, portant à 22,7 G$ les entrées nettes dans ce type de FNB depuis le début de l’année. Toutes les catégories obligataires sont en demande, sauf les FNB du marché monétaire, qui affichent des rachats nets de 106 M$. Selon divers observateurs, les clients ont commencé à mettre leurs liquidités au travail en les investissant dans les marchés. Les FNB d’obligations de sociétés canadiennes et étrangères dépassent chacune 400 M$ d’entrées nettes, derrière les FNB d’obligations canadiennes agrégées (635 M$).

Après un mois de juillet vigoureux, les FNB de cryptoactifs ralentissent avec 103 M$ d’entrées nettes, soit deux fois moins. Les produits vedettes : SOLQ et XRPQ de 3iQ, investis dans les cryptoactifs Solana et XRP, suivis par les FNB sur le bitcoin et l’ether.

Les FNB de matières premières recueillent 164 M$ en créations nettes, menés par les FNB adossés à l’or et à l’argent.

Les FNB à effet de levier et inversés battent un record mensuel avec 605 M$ de créations nettes. BNMF souligne l’essor des FNB sur actions individuelles doté d’un effet de levier modéré (fois 1,25 ou 1,33), une innovation propre au marché canadien qui multiplie les lancements et les créations nettes pour ce type de FNB

Fournisseurs et produits vedettes

En août, RBC iShares arrive en tête des créations nettes avec 1,5 G$, devant Vanguard (1,3 G$) et Fidelity (1,0 G$). Seul Invesco enregistre des sorties parmi les 20 plus grands fournisseurs de FNB canadiens. BNMF note que le nombre de manufacturiers de FNB au pays demeure à 44, mais il devrait bientôt grimper puisque Sun Life et Capstone ont déposé des prospectus préliminaires pour lancer des FNB sur le marché canadien.

Côté produit, BMO décroche la plus forte entrée nette pour un FNB en août (ZEA : 626 M$), tandis que RBC iShares essuie le plus important rachat net (XIU : 738 M$).

Depuis le début de l’année, RBC iShares domine avec 15 G$ de créations nettes, suivi de BMO (11,0 G$), Vanguard (10,5 G$), Fidelity (7,0 G$), TDAM (4,5 G$) et Desjardins (3,3 G$).

Un mois record pour les lancements

Avec 64 nouveaux produits, août établit un record mensuel de lancements de FNB. Parmi eux, de nouveaux FNB à effet de levier et inversés signés LongPoint et Global X, ainsi qu’une trentaine de FNB sur actions individuelles lancés par Ninepoint, Harvest et Purpose. Les autres lancements couvrent un large éventail : FNB alternatifs (Mackenzie, Desjardins), produits de gestion active et axés sur les cryptomonnaies (CI), FNB indiciels (Franklin) et FNB à options couvertes (CIBC). Dynamique a enrichi son offre avec un FNB d’obligations à escompte américaines.

Le marché canadien compte désormais 1 732 FNB, un chiffre appelé à croître encore, plusieurs produits étant en attente d’approbation.

ESG : un été mitigé

Les FNB axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) ont enregistré 186 M$ de créations nettes en août, dans la moyenne mensuelle depuis janvier. La majorité provient de FNB d’actions et d’obligations à large couverture ESG.

Les FNB d’énergies propres stagnent, avec des flux de capitaux proches de zéro. BNMF explique ce recul par des signaux contradictoires : d’un côté, la Colombie-Britannique et la New York Power Authority ont lancé d’importants appels d’offres pour l’achat d’énergie propre ; de l’autre, Washington a ordonné l’arrêt d’un projet éolien offshore d’Orsted, pourtant presque achevé, un revers susceptible d’avoir refroidi les investisseurs.

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Vents porteurs pour les FNB d’actions en juillet https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/vents-porteurs-pour-les-fnb-dactions-en-juillet/ Wed, 13 Aug 2025 10:34:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108951 FOCUS FNB – Les créations nettes des FNB d’actions ont atteint 5,8 milliards de dollars.

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Les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont repris leur cap, en juillet, enregistrant des créations nettes de 9,9 milliards de dollars (G$), après une accalmie en juin. Depuis le début de l’année, le flux nets de capitaux s’élève à 65,7 G$ dans ce type de fonds.

Les FNB d’actions mènent toujours le bal des entrées nettes de capitaux, avec 34 G$ de créations nettes, dont 5 G$ dirigés vers des FNB d’allocation « 100 % actions », selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF). L’actif sous gestion (ASG) total dans les FNB canadiens s’établit à 612 G$ à la fin juillet.

Voiles gonflées pour les actions

En juillet, les FNB d’actions ont capté 60 % des créations nettes, totalisant 5,8 G$, en hausse par rapport aux 4 G$ de juin. Les actions internationales étaient en tête du peloton des entrées nettes (2,8 G$), doublant leur rythme par rapport au mois précédent et retrouvant presque leur vitesse de croisière de mai.

Les FNB d’actions canadiennes ont pris le large, avec 2 G$ d’entrées nettes en juillet, soit près de trois fois plus qu’en juin. Ces fonds surpassent ainsi la demande pour les FNB d’actions américaines, qui affichent des entrées nettes de 1 G$ en juillet, et les FNB des marchés développés (450 M$).

Les FNB d’allocation « 100 % actions » ont également eu le vent en poupe avec 952 M$ de créations nettes, concentrées sur XEQT (453 M$), VEQT (268 M$) et FEQT (180 M$). Les FNB d’actions thématiques axés sur l’innovation et la technologie mondiale ont également enregistré des entrées nettes.

Les FNB de titres à revenu fixe reprennent leur souffle

Après avoir été secoués en juin, les FNB de titres à revenu fixe canadiens ont repris de la vitesse avec 2,1 G$ de créations nettes en juillet, sans toutefois revenir au sommet atteint en mai.

Les investisseurs en quête de stabilité ont jeté l’ancre dans les produits obligataires à plus long terme, notamment les obligations agrégées et les obligations de sociétés. La tendance à allonger la durée des portefeuilles obligataires se maintient, précise BNMF. En revanche, les FNB de marché monétaire ont vu leur rythme ralentir, avec 22 M$ de créations et des rachats nets dans les produits comme CSAV, UCSH/U, HISA, CASH et PSA.

Du côté des actifs non traditionnels, les FNB de cryptoactifs ont connu leur meilleure marée en deux ans, avec 222 M$ de créations nettes, plus du double du mois précédent. Trois des cinq FNB de cryptoactifs lancés récemment qui arrivent en tête des créations nettes sont adossés au XRP, souligne BNMF.

Depuis janvier, 21 nouveaux FNB de cryptoactifs ont accosté le marché pour un total de 565 M$ d’entrées nettes. Leur champ s’élargit au-delà du Bitcoin et de l’Ethereum, avec des expositions à des cryptoactifs alternatifs comme Solana et XRP, souligne BNMF.

Les FNB de matières premières ont connu des rachats nets de 212 M$, un repli inédit depuis plus d’un an. Les FNB adossés à l’or ont été les plus touchés. BNMF signale un ralentissement saisonnier pendant l’été, alors que certains investisseurs ont pris leurs bénéfices.

La catégorie des FNB à effet de levier et inversés a connu la plus forte demande mensuelle, avec 588 M$ de créations nettes en juillet. Elle a engrangé 2,6 G$ depuis le début de l’année, soit 42 % de ses actifs initiaux. La montée en puissance de nouveaux FNB à actions individuelles à effet de levier alimente cette croissance.

Les fournisseurs gardent le cap

En juillet, BMO domine le classement des créations nettes avec 2,2 G$, suivi de RBC iShares (1,9 G$), Vanguard (1,2 G$) et Fidelity (1,0 G$). Parmi les 20 principaux fournisseurs de FNB au Canada, seul CI a connu des rachats nets. Du côté des actifs sous gestion, RBC iShares (166 G$) reste en tête devant BMO (133 G$) et Vanguard (89 G$). Viennent ensuite Global X (40 G$) et TDAM (24 G$), selon BNMF.

Pour le mois de juillet, BMO a enregistré à la fois la plus forte entrée nette pour un FNB (BGEQ : 994 M$) et le plus important rachat (ZEA : -457 M$).

Pour les sept premiers mois de 2025, RBC iShares prend la tête des créations nettes avec 2,6 G$, suivie de BMO (2,5 G$), Fidelity (1,9 G$), Vanguard (1,7 G$) et TDAM (755 M$).

Treize nouveaux FNB ont été lancés en juillet par six fournisseurs : Ninepoint, Hamilton, LongPoint, First Trust, IA Clarington et JP Morgan. LongPoint (LFG) continue de renforcer sa présence dans l’univers des FNB sur actions individuelles à effet de levier ou inversés, un segment en croissance. En cinq ans, leur nombre est passé de moins de 20 à 140.

Le marché des FNB ESG canadiens axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) s’est montré tranquille en juillet, avec peu de créations, peu de rachats et peu de nouveaux produits. Les faibles entrées dans les actions canadiennes et internationales ont été contrebalancées par des sorties au niveau des marchés émergents. Tous les segments ESG ont connu des rachats, notamment ceux axés sur l’environnement et les infrastructures. Les FNB ESG multiactifs et à revenu fixe affichent des entrées nettes. À noter, le retrait du FNB DXET (Dynamic Active Energy Evolution ETF), un fonds durable à gestion active lancé en 2021.

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Pourquoi les portefeuilles doivent-ils s’émanciper des actifs américains https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/pourquoi-les-portefeuilles-doivent-ils-semanciper-des-actifs-americains/ Wed, 09 Jul 2025 20:53:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108296 Il est urgent de diversifier les placements à l’échelle mondiale, selon Fidelity.

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Les actifs américains, longtemps perçus comme des piliers de stabilité, ne suffisent plus à garantir l’équilibre des portefeuilles, signale Fidelity International dans son rapport de mi-année. La firme appelle à une refonte en profondeur des stratégies d’allocation d’actifs pour faire face à la fragmentation géopolitique.

« Nous entrons dans une phase où les valeurs refuges traditionnelles comme les actifs américains ne peuvent plus porter les portefeuilles mondiaux à elles seules », affirme Henk-Jan Rikkerink, responsable mondial des solutions multiactifs, de l’immobilier et des stratégies systématiques chez Fidelity.

Les investisseurs doivent donc remettre en question leurs vieux réflexes pour faire face à l’accélération des bouleversements géopolitiques et à la dépréciation du dollar américain.

Réorienter les portefeuilles

Fidelity recommande de revoir la répartition géographique pour adopter une approche plus équilibrée, en misant notamment sur les marchés émergents. Les titres brésiliens et mexicains, par exemple, sont jugés particulièrement attrayants : sous-évalués, ils offrent des rendements élevés et bénéficient directement de l’affaiblissement du dollar.

Les obligations des marchés émergents en devises fortes et locales peuvent également être privilégiées, car elles bénéficient d’un affaiblissement du dollar américain.

En parallèle, les devises comme l’euro et le yen japonais gagnent en attractivité en raison de leurs qualités défensives

En Chine, la reprise semble mieux ancrée dans les fondamentaux, tandis que l’Inde et l’Amérique latine offrent également des perspectives de croissance soutenue. Le tout à des valorisations avantageuses.

L’or conserve son statut de valeur refuge. Fidelity prévoit qu’il continuera à bien jouer ce rôle, en particulier si la dépréciation du dollar se poursuit ou si les tensions géopolitiques s’intensifient.

Inflation « made in USA »

Aux États-Unis, les droits de douane avoisinent désormais 14 %, ce qui, selon Fidelity, pourrait faire grimper l’inflation chez les voisins du sud à 3,5 % d’ici la fin de 2025.

La firme envisage deux scénarios dans son rapport, jugés aussi probables l’un que l’autre : soit une reflation modérée, soit une stagflation, où les prix continuent de grimper malgré un ralentissement économique. Dans les deux cas, la firme prévoit que la croissance américaine plafonnera à 1 % cette année.

Cette situation rend le travail de la Réserve fédérale d’autant plus délicat, selon Henk-Jan Rikkerink. Il estime qu’une baisse des taux est peu probable à court terme. Cette incertitude monétaire alimente selon lui la nécessité d’élargir les horizons d’investissement.

Repenser les fondamentaux

« Le président Trump entend relocaliser l’industrie aux États-Unis et réduire le déficit courant via des tarifs douaniers, tout en concluant des accords avec des pays alliés. La Chine, de son côté, tente de renforcer la consommation intérieure et de développer son secteur des services. À long terme, on assistera à une fragmentation accrue des sphères économique, technologique et sécuritaire mondiales », indique Henk-Jan Rikkerink.

Résultat : le rôle traditionnel du dollar américain comme monnaie refuge et comme outil de couverture contre les risques est remis en question. « La diversification a toujours été importante ; elle devient désormais impérative », affirme Henk-Jan Rikkerink.

Le gestionnaire souligne que les portefeuilles sont devenus dépendants des actifs américains au cours des 25 dernières années. La dépréciation du dollar et les mouvements de capitaux risquant de modifier en profondeur la pondération des indices mondiaux, ceux qui sauront anticiper ces changements structurels pourraient en tirer un net avantage stratégique.

Des alternatives au marché américain

Certaines régions, comme la zone euro et le Japon, se démarquent déjà, selon Fidelity. L’Allemagne, en particulier, pourrait bénéficier d’un regain d’intérêt. Le pays a mis en œuvre en 2025 un tournant fiscal majeur, face aux enjeux géopolitiques et aux besoins accrus en matière d’infrastructure et de défense, sans pour autant compromettre sa rigueur budgétaire.

Le yen japonais reste, lui aussi, une valeur de repli solide grâce à sa faible corrélation avec le marché des actions. En parallèle, les marchés immobiliers européens axés sur la rénovation énergétique suscitent un regain d’intérêt, en offrant à la fois rendement et résilience.

Les États-Unis ne sont pas à écarter, mais…

Pour autant, Fidelity ne recommande pas de tourner le dos aux États-Unis. Ses analystes estiment que les actions américaines conservent leur place dans un portefeuille bien diversifié. Ils soulignent que le S&P 500 regroupe des entreprises innovantes, rentables et tournées vers l’actionnaire. Les ignorer serait une erreur, mais miser exclusivement sur elles n’est pas non plus une stratégie viable.

Le rapport de Fidelity pointe les déséquilibres budgétaires américains, qui atteignent des niveaux historiques. Les volumes massifs d’émission de dette accroissent la prime de risque sur les obligations souveraines, qui deviennent moins attrayantes.

Selon la firme, la diversification est donc désormais une condition de survie pour les portefeuilles confrontés à un monde plus incertain et divisé que jamais.

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FNB : créations nettes vigoureuses pour le premier semestre de 2025 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-creations-nettes-vigoureuses-pour-le-premier-semestre-de-2025/ Wed, 09 Jul 2025 10:05:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108391  FOCUS FNB – Elles se chiffrent à 55 G$ pour les six premiers mois de l’année.

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Malgré la guerre tarifaire et le contexte géopolitique incertain, l’appétit pour les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens basés sur les actions internationales reste fort, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Les créations nettes de FNB se sont chiffrées à 7 milliards de dollars (G$) en juin, un ralentissement après le rebond de mai, où elles avaient atteint 9,2 G$. Pour les six premiers mois de l’année, les FNB canadiens ont enregistré des créations nettes de 54,8 G$. S’ils continuent à ce rythme, ils pourraient battre le record annuel établi en 2024, signale BNMF.

L’actif total sous gestion (ASG) dans les FNB canadiens atteignait 590 G$ à la fin de juin. La majorité de l’ASG, soit 370 G$, est investie en actions, tandis que les titres à revenu fixes comptent pour 164 G$, selon le rapport.

Actions internationales en tête

Les FNB d’actions ont dominé les créations nettes du mois avec 4,1 G$. Les actions internationales ont continué à mener le bal avec des créations nettes d’1,1 G$, une tendance observée depuis le début de l’année, selon les analystes de BNMF.

Les entrées nettes dans cette catégorie ont toutefois fléchi en juin par rapport au mois précédent (2,7 G$).

Les actions canadiennes enregistrent des entrées nettes de 970 millions de dollars (M$), devançant les actions américaines.

Les FNB sectoriels ont enregistré des sorties nettes (847 M$), principalement dans le secteur financier (710 M$), dans celui des matières premières (143 M$) et de l’énergie (136 M$).

Recherche du long terme dans le fixe

Les FNB de titres à revenu fixe ont enregistré des créations nettes de 1,4 G$ en juin, en dessous des 3,4 G$ du mois précédent. Ce sont les FNB de marché monétaire et les FNB d’obligations qui ont généré l’essentiel des entrées. À l’inverse, les obligations à moyen terme enregistrent les principales sorties nettes du mois.

La rotation des FNB du marché monétaire vers des produits obligataires à plus long terme, déjà observée en mai, s’est poursuivie en juin. Cette tendance se confirme depuis le début de l’année, selon l’institution financière, en raison de l’incertitude liée à la politique tarifaire du gouvernement américain et au climat géopolitique mondial.

Du côté des actifs non traditionnels, les FNB de cryptoactifs ont enregistré des créations nettes (99 M$ par rapport à 6 M$ en mai), dominées par le XRP de 3iQ. Depuis janvier, les créations nettes dans cette catégorie atteignent 338 M$. Les FNB adossés à l’or, pour leur part, ont continué à enregistrer des créations nettes, en particulier dans CGL, CGL/C et ZGLD.

Des fournisseurs qui se démarquent

En juin, les principaux émetteurs de FNB ont profité de cette dynamique. RBC iShares se hisse en tête avec des créations nettes d’1,5 G$, suivi de Vanguard (1,0 G$), Fidelity (1,0 G$), et Scotia (756 M$). Parmi les 20 premiers fournisseurs de FNB, BMO et CI affichent des rachats nets.

Le FNB XIC d’iShares s’est distingué comme le produit le plus populaire du mois, attirant 542 M$ de créations nettes, tandis que le ZEB de BMO enregistre pour un quatrième mois consécutif les plus importants rachats nets (390 M$).

Juin a aussi été marqué par le lancement de 36 FNB, avec notamment une nouvelle génération de produits à effet levier et inversé. LongPoint et Global X ont lancé à eux seuls 23 produits. 3iQ, Purpose et Evolve ont mis 3 XRP sur le marché, tandis que BMO a lancé le premier nouveau FNB ESG depuis deux ans, ZHC, un FNB basé sur le « facteur humain ».

Pour les six premiers mois de l’année, 192 FNB canadiens ont été mis sur le marché, comparativement à 224 pour la même période de 2024. De ces nouveaux produits, plus de la moitié sont gérés activement. La part de cette catégorie continue à croître et représente actuellement 34 % de l’ensemble de l’ASG détenu dans les FNB canadiens.

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Ajout de gestionnaires pour des fonds Fidelity https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/ajout-de-gestionnaires-pour-des-fonds-fidelity/ Thu, 24 Apr 2025 11:08:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106786 PRODUITS – Ces changements sont effectifs depuis le 11 avril.

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Depuis le 11 avril dernier, Fidelity Investissements a ajouté des gestionnaires de portefeuille à certains de ses fonds.

Ainsi Nidhi Gupta et Matthew Drukker travailleront désormais avec Will Danoff pour gérer les fonds suivants :

  • Catégorie Fidelity Vision stratégique
  • Catégorie Fidelity Vision stratégique — Devises neutres
  • Fonds Fidelity Vision stratégique — Couverture systématique des devises
  • Fonds Fidelity Vision stratégique Composantes multi-actifs — Devises neutres
  • Fiducie de placement Fidelity Vision stratégique

(collectivement, la stratégie Fidelity Vision stratégique)

Nidhi Gupta et Matthew Drukker travailleront également à titre de gestionnaires avec Will Danoff, Sam Chamovitz et Morgen Pec pour les fonds suivants :

  • Catégorie Fidelity Croissance et valeur mondiales
  • Catégorie Fidelity Croissance et valeur mondiales — Devises neutres Fiducie de placement
  • Fidelity Croissance et valeur mondiales

(collectivement, la stratégie Fidelity Croissance et valeur mondiales de Fidelity)

Finalement, Thomas Williams deviendra cogestionnaire avec Daniel Kelley de :

  • la Catégorie Fidelity Bâtisseurs
  • le Catégorie Fidelity Bâtisseurs — Devises neutres
  • et de la Fiducie de placement Fidelity Bâtisseurs

(collectivement, la stratégie Fidelity Bâtisseurs)

Nidhi Gupta et Matthew Drukker rejoignent l’équipe de gestionnaires de la stratégie Fidelity Vision stratégique et de la stratégie Fidelity Croissance et valeur mondiales afin d’étayer les ressources, la capacité et la création d’idées de placement de ces stratégies.

Quant à Daniel Kelley, gestionnaire de portefeuille, ce dernier assumera d’autres responsabilités chez Fidelity Investments. Thomas Williams a été désigné comme cogestionnaire de la stratégie Fidelity Bâtisseurs en collaboration avec Daniel Kelley jusqu’au 30 septembre 2025 afin d’assurer une transition harmonieuse. Après cette date, Thomas Williams assurera seul la gestion de cette stratégie.

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Créations nettes record en mars pour les FNB canadiens https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/creations-nettes-record-en-mars-pour-les-fnb-canadiens/ Wed, 09 Apr 2025 10:40:33 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106608 FOCUS FNB – La guerre tarifaire stimule la demande de FNB d’actifs non américains.

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En mars, les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont enregistré des créations nettes record de 13,6 milliards de dollars (G$), dépassant de 28 % le précédent record d’entrées nettes mensuel établi en décembre 2024, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Les entrées nettes de mars dépassent de près de 4 G$ celles de février (9,5 G$). D’après BNMF, les actifs en FNB canadiens totalisaient 545 G$ à la fin du premier trimestre. Depuis le début de l’année, les créations nettes atteignent 32 G$.

En mars, les FNB de titres à revenu fixe arrivent en tête des entrées nettes avec 6,3 G$ (comparativement à 4,5 G$ en février) devançant celles des FNB d’actions (5,9 G$). Les FNB multiactifs ont reçu 787 M$ et les FNB à effet de levier ou à levier inversés 393 M$, tandis que les FNB de matières premières ont attiré 165 M$, principalement dans les FNB de lingots d’or. Les FNB de cryptoactifs affichent des entrées nettes de 8 M$.

La guerre tarifaire entre les États-Unis et le reste du monde a influé sur les préférences d’achats des clients, comme l’indique BNMF : « Les FNB d’actions internationales ont connu une explosion soudaine de la demande de 3,8 G$, les investisseurs se tournant vers l’étranger pour éviter une guerre commerciale potentiellement préjudiciable déclenchée par les annonces de tarifs douaniers du président au début de l’année. Bien que cette tendance ait existé à plus petite échelle au cours des derniers mois, elle a été motivée par un nouveau désir de se diversifier par rapport au marché des actions américaines, potentiellement surévalué, alors que son cycle haussier de deux ans est en train de subir une correction. »

En conséquence, les créations nettes de mars dans les FNB d’actions américaines ont continué à ralentir. Elles ont totalisé 737 M$ comparativement à 1 G$ le mois précédent, tandis qu’en janvier, elles représentaient 3,3 G$.

Forte demande pour les actions internationales

Les créations nettes dans les actions internationales représentent en mars plus du double de celles de février. Les investisseurs se sont tournés vers les FNB d’actions internationales et les actions canadiennes pour éviter les impacts potentiellement négatifs d’une guerre commerciale avec les États-Unis, commentent les analystes de BNMF Daniel Straus, Tiffany Zhang et Linda Ma.

Les entrées nettes dans les FNB d’actions internationales ont surtout été stimulées par les FNB indiciels des marchés développés (TPE, DMEI, ZEA, XEF), en raison d’une demande institutionnelle plus forte, indique le rapport.

Les FNB d’actions canadiennes ont quant à elles attiré 1,4 G$ le mois dernier, alors que ce type de fonds subissait des rachats nets en janvier.

Les FNB d’actions thématiques ont attiré 131 M$. Les FNB d’actions sectorielles ont quant à eux reçu 1,6 G$ en créations nettes. Le secteur financier (ZEB) enregistre la quasi-totalité des entrées (1,3 G$), tandis que le secteur de l’énergie affiche des rachats (69 M$).

Dans le revenu fixe, les créations nettes des FNB du marché monétaire (ZMMK, CASH, CBIL, CMR) ont atteint 2,2 G$, dépassant de peu celles des FNB d’obligations canadiennes agrégées (ZAG, ZCPB), qui se sont élevées à 2,0 G$. Toutes les catégories de FNB à revenu fixe ont reçu des entrées nettes, à l’exception des FNB d’obligations étrangères (XGGB, XEB) et d’actions privilégiées.

Les entrées dans les FNB de cryptoactifs se sont élevées à 8 M$ par rapport à 15 M$ en février et à 98 M$ en janvier.

24 nouveaux FNB

En mars, les principaux émetteurs de FNB ont enregistré des créations nettes, à l’exception de CI qui a affiché des rachats nets de 24 M$. BMO arrive en tête avec 3,5 G$, RBC iShares suit avec 2,2 G$, puis TDAM (1,3 G$) et Desjardins (1,2 G$). Fidelity se positionne avec 877 M$. En termes de croissance mensuelle des actifs pour les différents émetteurs, Desjardins, CIBC, FNB Capital Group et JPMorgan ont enregistré les pourcentages les plus élevés.

Le FNB BMO Equal Weight Banks Index (ZEB) a attiré les plus importantes entrées nettes du mois (1,1 G$). Le FNB BMO S&P 500 Index (ZSP) a enregistré pour un deuxième mois consécutif les rachats les plus notables (1 G$).

Une vague de 24 nouveaux FNB est arrivée sur le marché canadien en mars. Evolve et Harvest sont à l’origine de plus de la moitié des lancements. Les autres sont le fruit de BMO, JPMorgan, Starlight et Guardian. Plusieurs des nouveaux FNB lancés en mars sont à effet de levier. On retrouve également des FNB axés sur les obligations à date cible, sur les facteurs uniques et sur les options d’achat couvertes.

Les FNB ESG tirés par les actions

Après un mois de février record sur le plan des créations nettes (325 M$), les FNB axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) cotés au Canada ont attiré 172 M$ en mars, ce qui porte les créations nettes du premier trimestre à 766 M$.

Les entrées nettes ont été dominées par les FNB ESG d’actions (106 M$), notamment les actions mondiales (89 M$), ainsi que le secteur de l’environnement (67 M$). Le NBI Sustainable Global Equity FNB (NSGE) et le Desjardins RI EM Multifactor — Net Zero Emissions (DRFE) ont reçu les plus importantes entrées nettes. Aucune nouvelle inscription ou radiation de FNB ESG n’a eu lieu le mois dernier.

Selon le rapport de BNMF, « l’hiver de l’investissement ESG » de 2024 tire à sa fin. Il considère que les élections fédérales canadiennes pourraient dicter l’appétit des investisseurs pour l’ESG pour le reste de l’année 2025, en raison des différences importantes entre les programmes des partis libéral et conservateur dans les politiques environnementales et de carbone.

Croissance équilibrée

L’année 2025 commence sur une note plus équilibrée que 2024, alors que les entrées nettes du premier trimestre avaient été nettement dominées par les FNB d’actions. Pour les trois premiers mois de 2025, le portrait est plus équilibré : 14,3 G$ ont été investis dans les FNB d’actions et 13,2 G$ dans les FNB de titres à revenu fixe, signale BNMF.

Les FNB à faible volatilité ont tiré les marrons du feu, recueillant depuis le début de l’année 1 G$ en raison de leurs bonnes performances lors des baisses de marché.

Dans le revenu fixe, les FNB d’obligations totales de marché large ont été les plus demandés, avec des créations nettes de 5,3 G$, suivis de ceux du marché monétaire (4,4 G$ en créations nettes), réparties également entre les FNB de titres du marché monétaire et les FNB de liquidités.

Pour le premier trimestre de 2025, BMO affiche les plus importantes créations nettes (6,2 G$), suivie de RBC iShares (5,7 G$), Vanguard (3,8 G$), Fidelity (2,5 G$) et TD (2,3 G$).

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Fermeture partielle d’un fonds et d’une catégorie Fidelity https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fermeture-partielle-dun-fonds-et-dune-categorie-fidelity-2/ Fri, 14 Mar 2025 11:14:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106041 PRODUITS – Ceci sera effectif à compter du 27 mai.

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Fidelity Investments Canada a annoncé la fermeture partielle du Fonds Fidelity Marchés émergents et de la Catégorie Fidelity Marchés émergents à compter du 27 mai 2025. Les nouveaux investisseurs ne pourront donc plus investir dans ces produits.

La décision de limiter les entrées vers ce fonds et cette catégorie a été prise dans l’optique de préserver l’intégrité des stratégies de ces Fonds et de maximiser le potentiel de rendement pour les investisseurs existants.

Évidemment, les investisseurs qui détiennent déjà des parts de ces produits pourront les conserver et même faire des achats supplémentaires s’ils le désirent.

Les Fonds resteront ouverts à d’autres fonds et comptes gérés ou conseillés par Fidelity, notamment :

  • ceux qui participent à des programmes d’achats ou d’échanges systématiques, et
  • ceux qui effectuent de nouvelles souscriptions via un compte discrétionnaire géré par un gestionnaire de portefeuille autorisé à réaliser des opérations discrétionnaires pour ses clients, à condition que les Fonds aient été détenus dans un portefeuille modèle, un programme de répartition d’actifs discrétionnaire ou un produit d’investissement similaire avant la clôture des marchés le 27 mai 2025.

Comme une fermeture partielle impacterait la liquidité de la série FNB du Fonds Fidelity Marchés émergents, Fidelity a décidé de procéder à la fermeture de cette série aux alentours du 27 mai également.

À noter qu’avant la date d’effet, la série FNB du Fonds Fidelity Marchés émergents pourrait déclarer, verser et réinvestir automatiquement une dernière distribution à ses investisseurs. Fidelity encourage les investisseurs qui détiennent ce FNB à discuter des dissolutions avec leur conseiller en placements et à examiner les options à leur disposition.

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Moins d’appétit pour les FNB d’actions américaines https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-les-investisseurs-delaissent-les-actions-americaines/ Wed, 12 Mar 2025 10:37:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106032 FOCUS FNB – L’attrait pour les FNB d’actions canadiennes et internationales s’accroît.

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En février, les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont poursuivi sur leur lancée des derniers mois. Ils enregistrent des créations nettes de 9,5 milliards de dollars (G$), soit un peu plus que les 8,8 G$ collectés en janvier.

Les entrées nettes de février se rapprochent ainsi des résultats mensuels records de décembre (10,6 G$). Selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF), les actifs en FNB canadiens totalisaient 545 G$ à la fin de février. Depuis le début de l’année, les créations nettes atteignent 18 G$.

Les FNB d’actions ont attiré 3,9 G$ en février, comparativement à 4,5 G$ en janvier. Les investisseurs ont réduit leur appétit pour les FNB d’actions américaines (ZSP, ZSP/U, XSP) au profit des FNB d’actions canadiennes (CASH, ZMMK, PSU/U) et internationales (BGEQ, XEQT, VEQT et IICE).

Les créations nettes de février dans les actions américaines représentent environ un tiers de celles de janvier. Elles totalisent 1 G$, comparativement à 3,3 G$ le mois précédent. Les FNB d’actions canadiennes en profitent : elles enregistrent des créations nettes de 707 millions de dollars (M$), alors qu’elles subissaient des rachats nets en janvier. Les FNB d’actions internationales affichent quant à elles 1,8 G$ en créations nettes en février, selon Banque Nationale Marchés financiers.

Les FNB d’actions thématiques ont attiré 996 M$ en février. Le secteur financier enregistre les créations nettes les plus importantes (738 M$), suivi par l’énergie (162 M$), tandis que les services publics et les matières premières affichent des rachats.

Parmi les FNB d’actions, les FNB factoriels affichent des entrées nettes, sauf les FNB axés sur la valeur et la croissance. Les FNB de dividendes captent 328 M$ et les FNB d’actions pondérés en fonction de la capitalisation boursière attirent 152 M$, tandis que les FNB thématiques reçoivent 240 M$.

Forte demande pour le revenu fixe

Les FNB de titres à revenu fixe ont connu une forte demande en février, malgré les incertitudes sur les tarifs, l’inflation et le marché du travail, signale BNMF. Ils mènent le bal des créations nettes dans les FNB canadiens, avec 4,2 G, dont 1,2 G$ dans les FNB du marché monétaire (CASH, ZMMK, PSU/U).

Les entrées sont généralisées dans toutes les catégories, notamment dans les obligations canadiennes agrégées qui reçoivent d’importantes créations nettes, 895 M$, principalement dans ZAG et ZCPB. Les FNB de titres à revenu fixe captent des créations nettes également dans le segment des obligations à long terme (TCLB), des obligations canadiennes à ultra-court terme (ZST) et les obligations de sociétés américaines à court terme (XIGS).

Les FNB d’actions privilégiées enregistrent des rachats, mis à part les FNB d’actions privilégiées fractionnées (SPLT), qui bénéficient d’une forte demande en raison de leurs rendements élevés, signale le rapport.

Les FNB de matières premières ont attiré 116 M$ en février. Les entrées ont été principalement dirigées vers l’or physique. Les FNB multiactifs (ou de répartition d’actifs) ont enregistré des entrées nettes de 912 M$.

Les FNB canadiens de cryptoactifs ont reçu des entrées nettes de 15 M$, en baisse par rapport à celles de janvier (98 M$). Les créations nettes dans cette catégorie sont dues essentiellement à des produits à faible coût comme IBIT (iShares) et FBTC (Fidelity), qui a récemment abaissé ses frais pour mieux concurrencer le marché, indiquent les analystes de BNMF.

Les investisseurs cherchant à diversifier leurs sources de rendement face à la volatilité des marchés se sont tournés vers les FNB de type fonds de couverture, qui ont connu un regain d’intérêt en février, selon le rapport. Parmi les FNB les plus populaires dans cette catégorie : PFMN (Picton Mahoney Market Neutral), FLSA (Fidelity Long Short) et RGBM (Return Stacked de LongPoint).

En février, les principaux émetteurs de FNB ont enregistré des créations nettes, sauf CI, qui a affiché des rachats nets de 163 M$, principalement en raison de rachats de 108 M$ sur son FNB d’intelligence artificielle CIAI.  

BMO arrive en tête des entrées nettes de février avec 2,3 G$. RBC iShares suit avec 1,2 G$, talonné par Vanguard (1,1 G$). Fidelity se positionne avec 825 M$. Global X et TDAM se disputent les dernières places au top 5 avec respectivement 565 M$ et 557 M$.

Le FNB BMO Global Equity Fund (VFV) a attiré les plus importantes entrées nettes du mois (1 G$). Le FNB BMO S&P 500 Index (ZSP) a enregistré les rachats les plus notables (530 M$).

Sur le plan de l’innovation, 22 nouveaux FNB ont été lancés en février sur le marché canadien, dont 11 FNB sectoriels américains (BMO-SPDR) et 7 FNB de Purpose axés sur des titres spécifiques. Les autres lancements proviennent des émetteurs Global X et Desjardins.

Résultat record pour les FNB ESG

Après un mois de janvier marqué par la croissance, les FNB ESG ont réalisé en février leur meilleur mois depuis mars 2024, avec des entrées nettes de 325 M$. Ils avaient attiré 270 M$ en janvier.

Deux FNB ESG d’Invesco totalisent à eux seuls 277 M$, ce qui représente près de la moitié des entrées du mois pour ce fournisseur de fonds. Il s’agit des FNB Invesco ESG Nasdaq 100 Index (QQCE) et Invesco S&P International Developed ESG Index (IICE). Aucun nouveau FNB ESG n’a été lancé ni retiré du marché en février, signale BNMF.

Un début d’année équilibré

Pour les deux premiers mois de l’année, les créations nettes dans les FNB canadiens sont plus équilibrées que pour la même période de 2024, d’après le rapport. Depuis le début de 2025, les entrées nettes dans les FNB d’actions totalisent 8,4 G$ et elles atteignent 6,9 G$ dans les FNB de titres à revenu fixe.

Dans le revenu fixe, les FNB du marché monétaire sont les titres les plus prisés, avec 2,2 G$ investis en janvier et février, répartis à parts égales entre les FNB de titres monétaires et les FNB alternatifs en espèces. Les obligations d’entreprises canadiennes et les obligations américaines ont également enregistré des entrées notables.

Pour janvier et février 2025, RBC iShares prend la tête des créations nettes, avec 3,4 G$, suivi de Vanguard (3 G$), BMO (2,7 G$), Fidelity (1,6 G$), Global X (1 G$) et TD (1 G$).

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Changement à la gestion de portefeuille de certains fonds Fidelity https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/changement-a-la-gestion-de-portefeuille-de-certains-fonds-fidelity/ Tue, 11 Feb 2025 12:00:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105258 PRODUITS — Salim Hart renonce à la gestion de ses fonds.

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Fidelity Investments Canada apporte des changements à la gestion de portefeuille de certains de ses fonds. Les changements concernent la Fiducie de placement Fidelity Valeur intrinsèque mondiale, du Fonds Fidelity Valeur intrinsèque mondiale, de la Catégorie Fidelity Valeur intrinsèque mondiale, de la Fiducie de placement Fidelity Croissance et valeur mondiales, de la Catégorie Fidelity Croissance et valeur mondiales, y compris leurs versions en devises neutres.

Ces modifications résultent du fait que le gestionnaire de portefeuille, Salim Hart, a décidé de renoncer à la gestion de ces fonds pour se concentrer sur d’autres responsabilités.

Malgré cela, la Fiducie de placement Fidelity Valeur intrinsèque mondiale, le Fonds Fidelity Valeur intrinsèque mondiale, ainsi que la Catégorie Fidelity Valeur intrinsèque mondiale et sa version en devises neutres seront encore gérés par Morgen Peck et Sam Chamovitz.

Quant à la Fiducie de placement Fidelity Croissance et valeur mondiales, la Catégorie Fidelity Croissance et valeur mondiales et sa version en devises neutres, elles resteront sous la gestion de Will Danoff, Morgen Peck et Sam Chamovitz.

Les objectifs de placement demeurent quant à eux inchangés.

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