Desjardins – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 26 Apr 2024 11:00:06 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Desjardins – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Nouveaux FNB indiciels chez Desjardins https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/nouveaux-fnb-indiciels-chez-desjardins/ Fri, 26 Apr 2024 11:00:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100469 PRODUITS - Desjardins Société de Placement (DSP) lance quatre nouveaux Fonds négociés en bourse (FNB).  

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« Nous sommes fiers d’élargir notre gamme de FNB Desjardins et de lancer ces composantes fondamentales conçues pour répondre aux besoins en diversification et en construction de portefeuilles des investisseurs et ainsi les accompagner dans leur autonomie financière », explique Frédérick Tremblay, directeur principal et chef des solutions d’investissement chez Desjardins.

Le FNB Desjardins Indice Obligations corporatives canadiennes (DCBC) est un FNB à revenu fixe qui cherche à reproduire le rendement du Solactive Canadian Bond Universe Corporate TR Index. Dans une conjoncture de marché normale, il investira principalement dans des obligations corporatives émises sur le marché canadien.

Le FNB Desjardins Indice actions canadiennes (DMEC) cherche à reproduire le rendement du Solactive Canada Broad Market Index (CA NTR). Il investira principalement dans des titres de sociétés canadiennes à grande et à moyenne capitalisation.

Le FNB Desjardins Indice actions américaines (DMEU) cherche à reproduire le rendement du Solactive GBS United States 500 CAD Index (CA NTR). Il investira principalement dans des titres de sociétés américaines à grande et à moyenne capitalisation.

Le FNB Desjardins Indice actions internationales (DMEI) cherche à reproduire le rendement du Solactive GBS Developed Markets ex North America Large & Mid Cap CAD Index (CA NTR). Il investira principalement dans des titres de sociétés internationales à grande et à moyenne capitalisation.

Les frais de gestion de ces FNB vont de 0,05 % pour les deux fonds Indice actions canadiennes (DMEC) et américaines (DMEU), à 0,15 % pour le fonds Indice Obligations corporatives canadiennes (DCBC) et 0,20 % pour le fonds Indice actions internationales (DMEI).

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Une stratège de retour chez Beneva https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/une-stratege-de-retour-chez-beneva/ Thu, 11 Apr 2024 11:20:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99976 NOUVELLES DU MONDE - Après un passage chez Desjardins.

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La stratège Julie Politi est de retour chez Beneva pour occuper le poste de conseillère experte en stratégie corporative et innovation. Elle y avait occupé les fonctions de conseillère stratégies et projets spéciaux de mai 2018 à janvier 2022. Entretemps, elle a été à l’emploi de Vignola puis de Desjardins, qu’elle a intégré en août 2022 à titre de conseillère principale, Stratégie et performance.

Au sein de Beneva, Julie Politi a œuvré principalement en gestion et développement de produits, en assurance collective puis au niveau du conseil, des stratégies et des projets spéciaux, notamment pour développer l’offre en assurance collective, incluant le programme d’invalidité et le programme d’aide et santé organisationnel.

Au sein de l’Autorité des marchés financiers (AMF), de mars 2014 à mai 2018, elle a contribué à mettre sur pied le cadre financier pour le secteur des fintechs en tant qu’analyste aux pratiques de distribution à la direction de l’encadrement des intermédiaires. Elle a par ailleurs conseillé l’organisation sur les politiques d’encadrement de la distribution en matière d’assurance et de valeurs mobilières pour les distributeurs de produits et services financiers.

Détentrice d’un DESS en gestion de patrimoine de l’École supérieure de commerce de Toulouse et d’une maîtrise de l’École nationale de l’assurance de Paris, Julie Politi a débuté sa carrière en France, où elle a notamment été gestionnaire de compte chez HSBC et responsable de produit pour l’assureur Generali.

Julie Politi a été présidente du conseil d’administration de l’association des femmes entrepreneures à Québec (son mandat s’est terminé en septembre 2023) et est membre du chapitre de l’Association des femmes en finance du Québec (AFFQ).

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Forte demande pour les FNB d’actions américaines et internationales https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/forte-demande-pour-les-fnb-dactions-americaines-et-internationales/ Wed, 10 Apr 2024 09:01:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100052 FOCUS FNB – Mais les créations nettes diminuent en mars par rapport au mois précédent.

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Après un mois de février faste sur le plan des créations nettes, le secteur des fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont connu des résultats mitigés en mars. Durant ce mois, ils ont cumulé des entrées nettes de 4 G$, soit 2 G$ de moins que le mois précédent. Il faut dire que février avait enregistré les plus importantes entrées nettes mensuelles des 11 derniers mois, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Cette performance ne s’est pas renouvelée en mars. Cependant, les créations nettes de FNB canadiens ont reflété la popularité des actions américaines et internationales. En effet, la demande pour les FNB d’actions a dominé en mars, avec des créations nettes s’élevant à 2,9 G$ pour cette catégorie d’actifs, devant les FNB de titres à revenu fixe, qui ont enregistré des entrées nettes de 776 millions de dollars (M$).

En mars, les FNB d’actions américaines et les FNB d’actions internationales ont enregistré respectivement des entrées nettes de 1,7 G$ et 1,4 G$. Les actions canadiennes ont affiché pour leur part des rachats nets de 312 M$, après un mois de février légèrement positif.

Pour le premier trimestre de 2024, les entrées nettes des FNB canadiens ont totalisé 13,9 G$, pour un actif sous gestion de 419 G$. Depuis le début de l’année, les FNB d’actions mènent le bal, avec des créations nettes de 10 G$.

Les entrées nettes des FNB de titres à revenu fixe sont inférieures à celles de janvier et février, qui s’élevaient alors à 1 G$. Depuis le début de l’année, les entrées nettes pour cette catégorie d’actifs totalisent 2,8 G$.

En mars, les FNB de répartition d’actifs affichent des créations nettes de 351 M$, alors qu’ils étaient de 1,2 G$ pour les trois premiers mois de l’année 2024. Les FNB à effet de levier et les FNB à effet de levier inversé ont affiché des créations nettes de 155 M$ en mars et de 377 M$ pour le premier trimestre de 2024.

Blues des FNB de cryptoactifs canadiens

Les FNB de cryptoactifs poursuivent la descente amorcée au début de l’année. Les rachats de FNB de cryptoactifs cotés au Canada enregistrés lors des deux premiers mois de l’année se sont poursuivis en mars, avec des sorties nettes de 139 M$. Pour le premier trimestre, les rachats nets de FNB de cryptoactifs s’élèvent à 684 M$. Ces résultats contrastent avec la tendance aux États-Unis, où les FNB de bitcoins « en détention physique », approuvés par la Securities and Exchange Commission (SEC) en janvier, continuent d’engranger des actifs, signalent les auteurs du rapport de BNMF.

En mars, les FNB américains pondérés en fonction de la capitalisation boursière et axés sur la croissance ont eu la faveur des investisseurs (VFV, HXS, ZNQ, XUS). La popularité des FNB d’actions s’est aussi reflétée par la demande de FNB d’allocation d’actifs, en particulier les FNB avec une allocation de 100 % en actions (XEQT, VEQT).

Les FNB sectoriels d’actions accusent un recul important en mars. Tous secteurs confondus, ils affichent des rachats nets de 813 M$. Le secteur financier enregistre les plus importantes sorties nettes (1 G$). Elles s’élèvent à 166 M$ dans le secteur de l’énergie. Ces deux secteurs sont d’ailleurs les principaux responsables des rachats nets des FNB canadiens en mars, souligne le rapport de BNMF. L’immobilier, les technologies et les services publics enregistrent des entrées nettes.

Parmi les FNB de titres à revenu fixe, les FNB du marché monétaire ont affiché des rachats nets en mars (CSAV, CBIL, HISA), tout comme les FNB à court terme (VSB, QSB) et à moyen terme. Ces deux dernières catégories de FNB ont enregistré des rachats nets d’environ 200 M$ chacune. Les FNB à long terme (XLB, ZFL) ont bénéficié de créations nettes de 328 M$.

Attrait pour les FNB ESG

Les FNB axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) canadiens ont enregistré des créations nettes de 509 M$ en mars, le meilleur résultat depuis juillet 2023, signale le rapport de BNMF. La part du lion de la croissance va aux FNB de titres à revenu fixe (296 M$) et aux actions (205 M$). Parmi les titres qui ont le mieux réussi, le NBI Sustainable Canadian Bond FNB (NSCB) a reçu des entrées nettes de 200 M$ depuis le début de l’année, tandis que la gamme « investissement responsable » du Mouvement Desjardins a reçu des entrées nettes de 96 M$ en mars, « peut-être en raison d’un transfert institutionnel du Canada et des actions des marchés émergents vers les États-Unis et les marchés développés », avancent les auteurs du rapport de BNMF. Depuis le début de l’année, les entrées nettes dans les FNB ESG totalisent 908 M$.

Engouement pour l’IA

En mars, certains émetteurs de FNB ont enregistré des rachats nets comme Horizons (410 M$), et BMO (599 M$). Par contre, RBC iShares et Vanguard ont enregistré respectivement 1,6 G$ et 1,0 G$ en créations nettes.

Pour les trois premiers mois de l’année, RBC iShares affiche les plus fortes créations nettes (3,1 G$), suivie de Vanguard (3,0 G$), de Fidelity 1,6 G$, de TD (1,5 G$) et de BMO (1,4 G$).

Par ailleurs, les lancements de FNB ont ralenti en mars, avec 11 FNB lancés sur le marché, comparativement à 18 nouveaux FNB le mois précédent. Les nouveaux produits sont répartis dans toutes les catégories d’actifs, avec des spécialisations. Surfant sur la vague de l’or comme valeur refuge, BMO a lancé trois FNB cherchant à reproduire le rendement du cours du lingot d’or, tandis que deux des FNB lancés en mars par Evolve (ARTI) et par NBI (EVO) sont gérés par l’intelligence artificielle ou des modèles quantiques propriétaires. Témoin de la percée de l’IA dans les nouveaux produits, le FNB lancé en janvier par Invesco sur le thème de l’intelligence artificielle (INAI), a recueilli 100 M$ au cours de son troisième mois d’existence seulement.

« Bien que ce concept ne soit pas nouveau (Horizons a lancé MIND en 2017 et l’a retiré de la cote en 2022), nous nous attendons à ce que l’expérimentation dans ce domaine se poursuive compte tenu du battage médiatique autour de l’IA générative », écrivent les experts de BNMF.

Selon les projections de BMNF, si la tendance se maintient, les FNB canadiens devraient afficher des créations nettes de 55,6 G$ d’ici la fin de l’année, dépassant de peu le record de 51 G$ établi au cours de l’année 2021, qui avait été une année de reprise exceptionnelle en raison de la pandémie. Les auteurs du rapport de BNMF estiment cependant qu’« il faudra un certain nombre de facteurs pour maintenir cet élan pendant neuf mois de plus à ce rythme ».

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Le gouvernement libéral pourra-t-il respecter ses cibles dans le budget d’avril ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-gouvernement-liberal-pourra-t-il-respecter-ses-cibles-dans-le-budget-davril/ Wed, 03 Apr 2024 13:17:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99992 Chrystia Freeland l’a promis, mais les économistes restent sceptiques.

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La ministre fédérale des Finances, Chrystia Freeland, a promis que son gouvernement atteindrait ses objectifs financiers dans le prochain budget, mais des économistes estiment que ce sera difficile, alors que le déficit augmente.

Dans un contexte de pression croissante pour freiner les dépenses gouvernementales, les libéraux ont dévoilé à l’automne de nouveaux « garde-fous budgétaires » visant à limiter les déficits. Le gouvernement promettait notamment que le déficit de cette année ne dépasserait pas 40,1 milliards de dollars (G$).

Dans de nouveaux rapports en prévision du budget fédéral, la TD et Desjardins proposent des points de vue un peu différents sur les chances que le gouvernement fédéral atteigne son objectif pour l’exercice en cours.

La TD affirme que même si le déficit semble se rapprocher des 55 G$, elle prévoit qu’il sera plafonné à 40 G$. « Je pense que le gouvernement a la capacité de le faire », déclare James Orlando, directeur des affaires économiques à la TD.

Par contre, Desjardins prévoit un déficit de 47 G$, ce qui n’est pas loin des prévisions du directeur parlementaire du budget publiées la semaine dernière.

« Lorsque nous examinons les informations publiées par le gouvernement, il semble que, pour l’exercice en cours, à moins d’une grosse surprise, il sera très difficile pour le gouvernement fédéral d’atteindre son objectif budgétaire », a estimé Randall Bartlett, directeur principal, Économie canadienne, chez Desjardins.

Les projections du directeur parlementaire du budget suggèrent que le déficit fédéral atteindra 46,8 milliards $ (1,6 % du PIB) pour l’exercice en cours, « en supposant qu’aucune nouvelle mesure ne soit prise et que les mesures temporaires existantes prennent fin comme prévu ». Selon le ministère des Finances, le déficit fédéral pour l’exercice en cours s’élevait à 23,6 G$ à la fin de décembre.

Le mois dernier, lors d’une conférence de presse en Pologne, la ministre Freeland a réaffirmé l’engagement de son gouvernement à respecter ses nouvelles règles de dépenses. « Pour notre gouvernement, il est très, très important d’investir dans le Canada et les Canadiens (…) et de le faire d’une manière responsable », a-t-elle déclaré. « Dans l’énoncé économique de l’automne, nous avons défini certaines orientations budgétaires et nous les respecterons. »

Le gouvernement souhaite également réduire le ratio dette/PIB en 2024-2025 par rapport aux projections de l’énoncé économique de l’automne, et à maintenir les déficits en dessous de 1 % du PIB à partir de 2026-2027.

Coût de la vie, logement, inflation

Le budget fédéral, que Chrystia Freeland doit présenter le 16 avril, arrive à un moment où les questions du coût de la vie continuent de dominer la politique canadienne et où les conservateurs maintiennent une bonne avance dans les sondages. Le gouvernement libéral a déjà indiqué que le budget se concentrerait sur les défis auxquels sont confrontés les jeunes — en particulier le logement.

On s’attend également à ce que ce budget contienne plus de détails sur le programme d’assurance médicaments récemment annoncé, qui promet de couvrir les contraceptifs et les médicaments contre le diabète. Mais le gouvernement fédéral a-t-il les moyens de se consacrer à ces priorités ?

James Orlando a déclaré que la TD prévoyait que le gouvernement disposerait d’une marge de manœuvre budgétaire d’environ 5 à 10 G$, qui pourrait l’aider à financer certaines de ses priorités.

« Cela signifierait que le gouvernement pourrait soit mettre en réserve cette somme d’argent et réduire le déficit budgétaire pour les années à venir, soit maintenir ses perspectives actuelles de déficit — et cela signifierait aussi qu’il dépenserait un peu plus d’argent. »

Les deux économistes rappellent que le gouvernement a bénéficié d’une croissance économique plus forte que prévu. Par contre, ils soulignent aussi que les dépenses de programmes et les frais de la dette publique ont augmenté plus rapidement que ce que le gouvernement avait prévu.

Même si ce pourrait être difficile, Randall Bartlett croit qu’il n’est pas impossible pour le gouvernement de trouver un moyen d’empêcher le déficit de dépasser la barre des 40 G$ cette année.

Par exemple, le gouvernement fédéral pourrait vendre des actifs, a-t-il suggéré. Il pourrait aussi y avoir des dépenses inutilisées, c’est-à-dire des fonds alloués aux ministères qui ne sont pas dépensés.

Mais l’économiste de Desjardins admet que cela ne représenterait pas de réelles économies. « Nous devons voir quelque chose à plus long terme, afin d’avoir une bonne idée […] s’ils atteignent un objectif budgétaire cette année, de la façon dont ils vont le faire l’année prochaine et comment ils vont continuer à le faire à l’avenir. »

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IA et finance : la transparence est nécessaire https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/ia-et-finance-la-transparence-est-necessaire/ Wed, 27 Mar 2024 10:42:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99767 Pour détecter la source d’éventuelles erreurs.

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L’intégration rapide de l’intelligence artificielle (IA) dans le secteur financier soulève de nombreuses questions sur son encadrement. La transparence et la vigilance dans le traitement des données sont essentielles pour garantir une utilisation responsable de ces outils, comme l’ont souligné les panélistes de la conférence sur les défis éthiques de l’essor de l’IA en finance organisée par CFA Montréal.

Les systèmes d’IA jouent un rôle crucial dans la création de valeur, en aidant les institutions financières à prédire les défauts de paiement, à construire des portefeuilles, à assurer le service à la clientèle, à détecter les fraudes et à renforcer la cybersécurité.

Cependant, ils soulèvent également des défis éthiques importants en matière de sécurité des données et de risque lié à l’utilisation de données biaisées. Ces systèmes peuvent avoir un impact direct sur le bien-être financier des clients, par exemple en influençant la décision d’accorder des prêts ou de recommander une assurance vie.

Une course rapide

Dans la course aux technologies, les institutions financières se hâtent d’intégrer les systèmes d’IA alors même que leur transformation numérique n’est pas encore terminée, ce qui engendre un certain niveau de risque. « On n’a pas le choix de prendre le virage et de le contrôler dans la mesure du possible », indique Marie Andrée Alain, vice-présidente et chef de la conformité et de la protection des renseignements personnels au Mouvement Desjardins.

Dans ce contexte, le passage à l’IA nécessite une adaptation progressive des institutions financières. Elles avancent avec prudence, de façon équilibrée et réfléchie. Desjardins, par exemple, a adopté une approche pas à pas, en expérimentant et en tirant des leçons de chaque étape.

« On doit être dans la transparence, c’est inévitable, estime la gestionnaire. On doit être capables d’expliquer le fonctionnement du modèle d’IA qu’on utilise. Ça passe par une compréhension assez fine de nos propres ressources pour qu’on puisse fournir des explications à nos membres », dit-elle. Pour ce faire, la coopérative financière a mis sur pied un comité multidisciplinaire qui englobe les secteurs des TI, de la conformité, de la sécurité de l’information, de la gouvernance de données ainsi que les secteurs d’affaires.

Garder le cap n’est pas évident. Les considérations éthiques donnent parfois lieu à des « discussions difficiles » avec certains fournisseurs de solutions en IA, qui ne comprennent pas toujours la nécessité d’une approche transparente envers les clients. Desjardins doit également former ses propres experts en conformité aux enjeux éthiques de l’IA et s’assurer de bien comprendre les solutions de ses partenaires.

Mécanismes de contrôle

Les institutions financières qui veulent intégrer l’IA dans leurs processus sans mettre l’éthique en péril doivent implanter de solides mécanismes de contrôle à l’interne, signale Nada Kharrague, spécialiste en données et intelligence artificielle à IBM.

Un des risques de l’IA réside dans l’opacité des modèles, qui fonctionnent souvent comme des boîtes noires, rendant difficile la vérification de l’origine et de l’actualisation des données. Or, les institutions financières ne peuvent se permettre de fournir des informations exactes à 80 % du temps seulement, explique la spécialiste. La technologie doit être transparente, entre autres pour être en mesure de savoir qui est responsable si une mauvaise recommandation financière est communiquée à un client.

On doit pouvoir ajuster les modèles, améliorer la cohérence de leurs résultats et détecter tout biais introduit par une sélection inadéquate des données. « Lorsqu’on a une réflexion sur le choix technologique, il faut savoir si c’est une technologie qui est prête à être utilisée par une entreprise financière », dit Nada Kharrague.

Stratégie éthique

L’entreprise qui utilise l’IA devrait se doter d’une stratégie éthique pour prévenir les problèmes futurs, estime Anne Boily, consultante en IA responsable et stratégie. Pour réussir, il faut rendre la notion d’éthique concrète pour les décideurs et les sensibiliser aux effets potentiels.

« L’erreur serait de penser qu’on va arriver avec un cadre qui va tout couvrir, dit la spécialiste. Il faut naviguer entre deux extrêmes : développer sans considérations éthiques ou souffrir d’une paralysie qui empêche d’avancer. » En cas de dilemme, l’organisation doit alors aligner ses objectifs d’entreprise sur des objectifs éthiques, les ordonner et les prioriser.

Elle précise que l’encadrement réglementaire des systèmes d’IA doit être clair et assez large pour englober des objectifs plus vastes. « Il faut accepter de prendre des risques calculés et qu’il faudra casser des œufs pour faire l’omelette », dit-elle.

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Desjardins Assurances élargit la portée de sa distribution au Québec https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/desjardins-assurances-elargit-la-portee-de-sa-distribution-au-quebec/ Mon, 04 Mar 2024 11:47:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99413 IDC offrira ses produits d’assurance vie et santé à ses clients.

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Desjardins Assurances a annoncé par voie de communiqué que les conseillers du réseau d’assurance IDC Worldsource (IDC) au Québec pourront offrir les produits d’assurance vie et santé de Desjardins à leur clientèle.

Pour rappel, le réseau d’assurance IDC Worldsource est passé officiellement dans le giron du groupe coopératif lors d’une transaction conclue au premier trimestre de 2023, avec deux autres entités Worldsource.

Ces nouveaux produits viennent bonifier l’offre de Desjardins, qui comporte également des solutions d’investissement, comme des placements à terme liés aux marchés, des rentes et des fonds de placement garanti.

Par ailleurs, cette annonce « s’inscrit dans le plan de croissance pancanadien de Desjardins, puisque jusqu’à maintenant, les conseillers et conseillères d’IDC avaient seulement accès à ces produits ailleurs au Canada », signale le communiqué.

« Je suis très heureuse d’annoncer cette première étape pour élargir notre portée de distribution au Québec, a déclaré Chantal Gagné, vice-présidente principale, Assurance de personnes chez Desjardins.

« En toute logique, a-t-elle ajouté, nous procédons à cette ouverture au Québec avec IDC, puisqu’ils ont récemment rejoint les rangs de Desjardins. Dans les prochains mois, nous chercherons à élargir encore davantage la portée de notre distribution afin d’accompagner plus de personnes dans leur autonomie financière. »

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Un ajout à l’équipe de gestion privée Desjardins https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/un-ajout-a-lequipe-de-gestion-privee-desjardins/ Thu, 29 Feb 2024 12:03:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99235 NOUVELLES DU MONDE - Pour la région Laval, Laurentides, Lanaudière.

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Gestion privée Desjardins développe son équipe et accueille une nouvelle gestionnaire en la personne de Chantal Matos. Possédant une expérience de plus d’une vingtaine d’années dans le domaine financier, dont une dizaine en tant que gestionnaire de portefeuille dans des firmes en gestion privée, Chantal Matos travaillait comme planificatrice financière chez Gestion financière MD avant de se joindre à l’équipe de Gestion privée Desjardins.

Elle a également été directrice-conseil pour la Société de gestion privée des Fonds FMOQ, et a œuvré chez Optimum et Richardson.

La conseillère détient les titres de planificatrice financière et de CIM. Elle est diplômée en gestion financière et en gestion d’entreprise de HEC Montréal et détient un baccalauréat en biologie médicale de l’Université du Québec à Trois-Rivières.

Au sein de Gestion privée Desjardins, Chantal Matos servira la clientèle des régions de Laval, des Laurentides et de Lanaudière.

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Deux premiers gestionnaires d’actifs pour le Fonds Investi https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/deux-premiers-gestionnaires-dactifs-pour-le-fonds-investi/ Wed, 28 Feb 2024 12:19:38 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99286 Ils auront pour mandat de gérer le portefeuille d’actions.

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Le fonds d’investissement de 300 millions de dollars créé au bénéfice de l’écosystème québécois de la finance durable, Investi, a profité de l’OFF du Sommet de la finance durable présenté par Finance Montréal, le 21 février, pour dévoiler l’identité de ses deux premiers gestionnaires d’actifs qui recevront le mandat de gérer le portefeuille d’actions.

Manuvie et Van Berkom ont ainsi été choisis pour jouer ce rôle. Ces derniers ont été sélectionnés, car il s’agit de deux gestionnaires établis et proposant des approches ESG pertinentes combinées à un rendement financier attendu supérieur.

« Nous sommes ravis d’avoir été sélectionnés par Investi pour notre expertise, notre processus d’investissement distinctif et notre connaissance de l’économie à faibles émissions de carbone. L’expertise de nos équipes met davantage l’accent sur l’innovation et la durabilité afin de découvrir des opportunités d’investissement auprès d’entreprises qui atteignent les objectifs de zéro émission nette ou qui cherchent à réduire considérablement leurs émissions », a affirmé Colin Purdie, chef des placements, Marchés publics, Gestion de placements Manuvie.

« Nous sommes fiers d’avoir été sélectionnés à titre de gestionnaire en actions pour le Fonds Investi, et d’ainsi contribuer au rayonnement du Québec sur le plan international en matière d’investissement responsable. À titre d’experts en actions à petite capitalisation, non seulement notre objectif est de générer des rendements supérieurs à long terme, mais l’intégration des facteurs ESG et du développement durable est également au cœur de nos préoccupations, et nous considérons de notre devoir d’accompagner les entreprises en portefeuille dans leurs efforts ESG », a ajouté Mathieu Sirois, président, Van Berkom Gestion mondiale d’actifs.

Pour rappel, Investi a été lancé en mai 2023. Le fonds est piloté par Innocap – qui gère et coordonne les activités quotidiennes d’Investi tout en étant responsable de la distribution auprès d’investisseurs institutionnels et en assurant un cadre institutionnel rigoureux au niveau de la vérification diligente, de la gestion des risques et du suivi en continu – ainsi que Finance Montréal qui est au cœur du développement et de la promotion de l’industrie financière québécoise comme centre d’excellence en finance durable.

« L’attribution de ces mandats d’investissement marque le lancement concret d’Investi. Cette initiative possède cette double mission de moteur de développement économique et de levier pour la place financière québécoise. Les choses bougent au Québec en finance durable, et ce n’est que le début. D’autres annonces sont prévues dans le futur et j’invite tous les acteurs de l’investissement et de la gestion à se joindre à cette initiative structurante et nécessaire pour un avenir viable », a déclaré Jacques Deforges, directeur général de Finance Montréal.

Le but d’Investi est de mettre de l’avant les meilleurs talents et attirer les stratégies les plus novatrices en investissement durable. Il bénéficie de la collaboration de dix grandes organisations financières québécoises, soit :

  • Banque Nationale Investissement,
  • Bâtirente,
  • Beneva,
  • la CDPQ,
  • Desjardins,
  • Fondaction,
  • le Fonds de solidarité FTQ,
  • la Fondation Familiale Trottier,
  • Optimum Groupe financier
  • et le Samara Family Office.

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Retour aux sources pour un passionné de la gestion du patrimoine https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/retour-aux-sources-pour-un-passionne-de-la-gestion-du-patrimoine/ Fri, 23 Feb 2024 12:19:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99016 NOUVELLES DU MONDE – Simon Leclerc retrouve TD après une incursion chez Desjardins.

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Simon Leclerc quitte l’équipe de Service Signature Rive-Sud de Desjardins, qu’il dirigeait depuis huit ans, pour se joindre à Gestion de patrimoine TD en tant que directeur régional au sein de la division de Montréal et centre Est.

« Dédié à la prise en charge des besoins financiers complexes d’une clientèle de choix, Gestion de patrimoine TD offre un service de planification financière de haut niveau partout au pays. J’aurai le privilège de travailler avec une équipe de planificateurs financiers d’expérience dans le développement des affaires et la mise en place de pratiques exemplaires », a-t-il déclaré sur LinkedIn.

C’est un retour aux sources pour Simon Leclerc, qui était entré chez TD en 2006 comme directeur de la succursale de Beauport. Il avait ensuite été nommé directeur régional des ventes pour le district Québec Est, puis directeur de la succursale de Brossard. Il y dirigeait le service de crédit au financement automobile avant d’être recruté par Desjardins.

Au début de sa carrière, il a également été employé par BMO et par la Banque Nationale du Canada.

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V3locity de Vitech a été choisie par Desjardins https://www.finance-investissement.com/nouvelles/v3locity-de-vitech-a-ete-choisie-par-desjardins/ Thu, 22 Feb 2024 13:01:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99096 Pour préparer l'avenir de ses activités d'assurance.

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Le fournisseur de logiciels d’avantages sociaux et d’administration en matière d’assurance et de régimes de retraite, Vitech Systems Group, a été choisi par le Mouvement Desjardins pour développer ses activités d’assurance.

V3locity, la plateforme d’administration, d’engagement et d’analyse infonuagique de Vitech, sera utilisée dans le cadre de la stratégie d’expansion de Desjardins en matière d’avantages sociaux collectifs dans l’optique de transformer l’expérience client tout en améliorant l’efficacité numérique.

« En se faisant le champion des progrès ambitieux de Desjardins en matière d’expansion de l’assurance, Vitech a le privilège de contribuer à sa trajectoire visionnaire, a déclaré David Burns, chef de la direction de Vitech. V3locity, notre solution de pointe, est la pierre angulaire qui permet à Desjardins non seulement de maintenir, mais aussi d’améliorer ses prouesses en offrant un parcours client sans pareil, établissant ainsi une nouvelle norme en matière d’innovation dans l’industrie. »

La Division des régimes d’assurance et d’épargne-retraite collectives de Desjardins vise à devenir un chef de file canadien en ce qui a trait à l’expérience client des régimes d’assurance collective.

La plateforme V3locity s’intègre dans cet objectif. Elle couvrira une vaste gamme d’activités, y compris l’administration des politiques, la facturation et les portails libre-service numériques pour les employeurs, les employés et les courtiers.

V3locity utilise une architecture infonuagique de pointe qui tire parti des capacités uniques de l’infrastructure AWS pour offrir une solution favorisant sécurité, extensibilité et résilience.

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