Desjardins – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 05 Jun 2025 10:52:16 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Desjardins – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Relève à la présidence du CA de Finance Montréal https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/releve-a-la-presidence-du-ca-de-finance-montreal/ Thu, 05 Jun 2025 10:52:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107827 NOUVELLES DU MONDE — Mathieu Talbot succède à Nicolas Patard.

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Mathieu Talbot, vice-président, Services aux entreprises et Financement corporatif au Mouvement Desjardins, a été nommé président du conseil d’administration de Finance Montréal, la grappe financière du Québec.

Il prend la relève de Nicolas Patard, directeur général et chef, Produits financiers à la Banque Nationale du Canada, qui occupait cette fonction depuis mai 2018. Sous sa présidence, celui-ci a contribué au rayonnement de la grappe financière québécoise, notamment par la création de la Station Fintech Montréal, en décembre 2019, et le développement de l’expertise en finance durable.

Lire également : Québec renouvelle son soutien à Finance Montréal

Nicolas Patard, qui a occupé le poste de président du conseil d’administration pendant sept années consécutives, assurera la transition au cours des 12 prochains mois à titre de président sortant.

« C’est un privilège de prendre la relève du conseil à un moment charnière, alors que la Station Fintech s’apprête à accueillir encore plus de jeunes pousses, et que Montréal se distingue comme la première place financière verte en Amérique du Nord », a déclaré Mathieu Talbot.

Titulaire d’un MBA en finance de l’Université Laval, il a débuté sa carrière chez Banque Nationale Marchés financiers avant de se joindre au Mouvement Desjardins en 2011.

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Desjardins publie ses résultats ESG https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/desjardins-publie-ses-resultats-esg/ Wed, 04 Jun 2025 11:15:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107716 La firme a intensifié l’intégration des critères ESG dans ses activités.

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En 2024, le Mouvement Desjardins a intensifié l’intégration des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans l’ensemble de ses activités. C’est ce que révèlent le Rapport de responsabilité sociale et coopérative 2024 et le rapport En mouvement pour le climat, qui rendent compte des efforts déployés par la coopérative financière pour soutenir une économie sobre en carbone, plus équitable et inclusive.

« Ces deux rapports témoignent de notre volonté d’agir avec rigueur, transparence et ambition pour répondre aux grands défis de notre époque », commente Guy Cormier, président et chef de la direction du Mouvement Desjardins.

Parmi les faits saillants, sur le plan environnemental, au 31 décembre 2024, 69 % du portefeuille bancaire du secteur de l’énergie de Desjardins était investi dans les énergies renouvelables. L’institution a également constitué un portefeuille de 2 milliards de dollars (G$) en infrastructures d’énergie renouvelable.

Depuis 2020, Desjardins a par ailleurs engagé plus de 6 G$ pour soutenir la transition énergétique. Elle a également procédé à une émission d’obligations vertes de 500 millions de dollars sur le marché européen, visant à financer des projets environnementaux et climatiques.

Ces mesures s’inscrivent dans le cadre de l’ambition climatique annoncée dans le sillage de l’Accord de Paris, qui vise à atteindre la carboneutralité de ses activités opérationnelles et financières d’ici 2040, notamment dans des secteurs comme l’énergie, le transport et l’immobilier.

Sur le plan social, l’institution s’est dotée de nouvelles cibles en matière de diversité pour assurer une représentation plus équitable au sein de ses équipes. Elle a aussi mis en place plusieurs initiatives pour soutenir l’entrepreneuriat féminin et autochtone. Elle a également été active en matière de logement abordable. À la fin de 2024, sept projets totalisant 1 182 logements réalisés en partenariat étaient en exploitation et douze autres projets de 780 unités sont en cours de construction.

Enfin, Desjardins a officialisé la séparation des fonctions de président du conseil d’administration et de président et chef de la direction, occupées actuellement par Guy Cormier, pour renforcer sa gouvernance. Une évolution conforme aux meilleures pratiques du secteur financier, selon l’institution.

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Denis Dubois prendra la tête de Desjardins https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/denis-dubois-prendra-la-tete-de-desjardins/ Mon, 02 Jun 2025 20:00:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107733 NOUVELLES DU MONDE – Guy Cormier lui cédera sa place dès septembre.

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Le 2 septembre prochain, Denis Dubois succédera à Guy Cormier à titre de président et chef de la direction du Mouvement Desjardins. Jusqu’à cette date, Guy Cormier conserve son poste qu’il occupe depuis 2016. Même après, ce dernier restera auprès de son successeur jusqu’en mars 2026 pour assurer une transition harmonieuse.

Denis Dubois est loin d’être étranger à la Coopérative, puisqu’il évolue au sein de celle-ci depuis 2003. Cet actuaire de formation connaît même très bien le Mouvement Desjardins puisqu’en un peu plus de 20 ans, il aura été à la tête de trois des cinq secteurs d’affaires de Desjardins. Il a ainsi été premier vice-président Assurance de dommages, et depuis 2019, il occupe le poste de vice-président Gestion de patrimoine et Assurance de personnes depuis 2019

« La vaste expérience de Denis Dubois combinée à une vision claire, humaine et inspirante, permettront à ce leader d’exception de donner une impulsion renouvelée à notre Mouvement, a affirmé Louis Babineau, président du conseil d’administration. Nous sommes très heureux de lui confier le poste de président et chef de la direction. Nous sommes assurés qu’il va poursuivre la croissance de Desjardins et soutenir la réalisation de notre plan stratégique au bénéfice de nos 7,8 millions de membres et clients, que nous accompagnons jour après jour dans leur autonomie financière. »

Denis Dubois a joué un rôle clé dans le développement de la Coopérative, en participant notamment à deux grandes acquisitions structurantes, soit celle des activités canadiennes de State Farm et plus récemment, celle des activités de distribution en assurance, fonds communs et valeurs mobilières de Guardian Capital Group Limited.

Cette dernière acquisition était l’un des éléments retenus par le jury du Top des leaders 2024 qui l’avait alors nommé Personnalité financière de l’année et gagnant de la catégorie ­Assureur de personnes. Cette acquisition a ainsi permis au mouvement coopératif de plus que doubler son réseau de conseillers indépendants.

« Je suis profondément reconnaissant de la confiance que me témoigne le conseil d’administration et c’est avec beaucoup d’humilité que je plonge dans ce défi hautement stimulant, a commenté Denis Dubois. Le Mouvement Desjardins, c’est bien plus qu’un groupe financier coopératif. C’est un moteur socio-économique présent et performant qui, depuis 125 ans, contribue à rendre notre société plus innovante et inclusive afin que chacun puisse se réaliser et atteindre ses ambitions. Ma vision pour Desjardins se réalisera avec l’ensemble des acteurs du Mouvement ralliés autour d’une seule finalité : être à l’écoute et accompagner nos membres et clients. J’y œuvrerai chaque jour, appuyé par une grande équipe compétente, solidaire et déterminée à générer une impulsion renouvelée à notre organisation. C’est un honneur de succéder à Guy Cormier, et je salue son immense contribution. »

Il est important de souligner que depuis mars 2024, les fonctions de présidence du conseil d’administration (CA) et de présidence et chef de la direction du Mouvement Desjardins sont séparées. Ainsi, si Denis Dubois occupera les fonctions de président et chef de la direction du Mouvement Desjardins, c’est Louis Babineau qui a le titre de président du CA.

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Gestion privée Desjardins accueille une nouvelle directrice https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/gestion-privee-desjardins-accueille-une-nouvelle-directrice/ Mon, 02 Jun 2025 11:11:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107645 NOUVELLES DU MONDE – Pour la région Est du Québec

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Gestion privée Desjardins développe son équipe et accueille une nouvelle gestionnaire en la personne d’Annie Matthieu au poste de directrice de section. Elle possède près de 35 années d’expérience dans le domaine des services financiers, dont 15 ans chez Gestion MD en tant que directrice administrative régionale, Est du Québec.

La gestionnaire a suivi plusieurs cours du Canadian Securities Institute, dont le cours sur le commerce des valeurs mobilières au Canada (CCVM), le cours de notions essentielles sur la gestion de patrimoine (NEGP) et le cours à l’intention des directeurs de succursale (CDS). Elle est diplômée de l’Université Laval.

Au sein de Gestion privée Desjardins, Annie Mathieu servira la clientèle de la région de l’Est du Québec.

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Desjardins : une transformation numérique portée par l’écoute de ses membres https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/desjardins-une-transformation-numerique-portee-par-lecoute-de-ses-membres/ Tue, 06 May 2025 10:50:15 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107079 Un chantier qui a mobilisé un grand nombre d’employés.

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Simplifier l’expérience bancaire et mieux accompagner les membres : c’est autour de ces priorités que s’est articulée la transformation numérique des services aux particuliers chez Desjardins. Un chantier lancé il y a cinq ans et piloté par Nathalie Larue, première vice-présidente Services aux particuliers au Mouvement Desjardins, qui revient sur les avancées, les ajustements nécessaires et les leçons apprises.

« La première chose que nos membres nous disaient, c’est que c’était quand même un peu compliqué de faire affaire avec nous », observe Nathalie Larue. Ce constat, partagé à travers l’industrie bancaire, a servi de point de départ à une transformation numérique visant à rendre les services plus accessibles et intuitifs.

La volonté d’agir ne se limitait pas à la simplification. « Notre transformation devait aussi être un levier pour mieux servir nos membres au moment qui est important pour eux », ajoute-t-elle. L’expérience client, autant que l’efficacité opérationnelle, a guidé les décisions.

Une approche structurée autour de trois axes

Desjardins travaillait déjà depuis plusieurs années sur le numérique, mais un programme de transformation structuré a été mis en place. « Ce programme visait à améliorer l’expérience client, moderniser nos systèmes et accroître notre productivité », résume Nathalie Larue, qui a d’abord dirigé ce chantier avant de prendre la tête des services aux particuliers.

Une vingtaine de produits, désignés comme « offre cœur » — incluant notamment l’ouverture de compte, la gestion des cartes de crédit ou le renouvellement d’hypothèque — ont été identifiés comme prioritaires. « Ces produits sont ceux que nos membres utilisent le plus régulièrement », précise-t-elle.

Mais rapidement, l’organisation s’est rendu compte que le développement d’outils numériques ne suffisait pas : leur adoption demeurait en deçà des attentes. « C’est une chose de rendre des fonctionnalités disponibles, c’en est une autre de s’assurer qu’elles soient connues et utilisées par les clients. »

Des employés ambassadeurs

Ce constat a marqué un tournant stratégique majeur. « Nous avons compris qu’il fallait impliquer plus activement nos employés en contact avec les particuliers », confie la dirigeante. Desjardins a alors mis en place un programme de « primeurs numériques » qui permettait à ses employés de tester les nouveautés avant leur lancement. « Plus de 20 000 d’entre eux y ont participé et nous ont donné leurs commentaires, ce qui a enrichi nos façons de déployer les outils », précise Nathalie Larue.

Ce mécanisme a aussi permis de faire des employés de véritables relais auprès des membres. « On a besoin de nos 55 000 employés comme ambassadeurs. Je pense que là-dessus, on a particulièrement bien réussi », se réjouit-elle.

Aujourd’hui, les résultats sont tangibles. « Nos taux d’acquisition en ligne sont presque dix points au-dessus de la moyenne de l’industrie canadienne, rapporte Nathalie Larue. Par ailleurs, depuis deux ans, on se classe parmi les trois meilleures institutions financières canadiennes en matière d’expérience client, selon des études internes menées avec des firmes spécialisées. »

Ses efforts ont aussi été salués sur la scène internationale. Deux distinctions ont été remportées au Digital CX Awards 2025, un concours international, notamment pour la meilleure implantation technologique en expérience client numérique au Canada, ainsi qu’une mention spéciale du jury pour l’utilisation exceptionnelle des canaux numériques pour améliorer l’expérience client

« Pour nous, c’est une grande victoire parce que la transformation, on l’a fait pour améliorer notre productivité interne, mais aussi et surtout pour les besoins de nos membres », dit-elle.

L’innovation la plus récente, l’assistante virtuelle Alvie, basée sur l’intelligence artificielle (IA) et intégrée à l’application mobile, permet d’offrir des conseils personnalisés aux membres. « En ce moment, à travers Alvie, nous avons des modèles qui nous permettent de donner des conseils à nos membres », explique Nathalie Larue. Elle cite, par exemple, des alertes envoyées lorsqu’un paiement est à venir, mais que le solde semble insuffisant, ou encore des suggestions d’options de placement quand un apport de fonds est détecté.

Alvie a été désignée comme l’innovation bancaire du mois d’avril 2025 par Qorus, qui regroupe 1200 institutions financières dans 120 pays. L’assistante financière de Desjardins est également finaliste aux prix Octas 2025 dans la catégorie Valorisation des données et de l’intelligence artificielle – Grande entreprise, dont les résultats seront dévoilés le 22 mai.

Un usage croissant de l’IA

Chaque année, environ 2 000 personnes ont été mobilisées pour faire avancer le chantier, tant du côté des affaires que des technologies. Les prochaines étapes de la transformation numérique de Desjardins s’orientent vers « l’utilisation de la donnée, l’analytique, la capacité contextuelle de donner des conseils », selon la dirigeante. L’IA prendra une place importante dans cette évolution avec la mise en place d’un centre d’intelligence artificielle qui permet la mise en commun des talents autant technologiques que les experts de la gestion de risque et de la protection des renseignements personnels, entre autres.

« Pour l’instant, on se concentre sur des applications de l’IA au bénéfice de nos employés, mais on veut continuer le développement de conseils aux membres », précise Nathalie Larue. À ce chapitre, les premiers résultats de l’assistante Alvie sont encourageants : les utilisateurs cliquent sur plus de 50 % des conseils qui sont donnés afin d’en savoir plus, indique-t-elle.

Trois leçons tirées de l’expérience

À la lumière de cette transformation, Nathalie Larue retient trois grandes leçons pour réussir une telle transformation :

  1. « Ne jamais isoler le chantier numérique : il doit mobiliser les meilleurs talents de toute l’organisation. »
  2. « Définir clairement les objectifs et les indicateurs de succès, en les partageant jusqu’au conseil d’administration. »
  3. « Intégrer les objectifs numériques aux mécanismes de gouvernance pour assurer leur pérennité. »

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Google veut être l’allié de la finance pour accélérer l’IA https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/google-veut-etre-lallie-de-la-finance-pour-accelerer-lia/ Mon, 14 Apr 2025 10:45:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106176 Des défis limitent l’adoption de cette technologie.

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Avec la numérisation qui s’accélère, les institutions financières doivent évoluer rapidement. Or, leur prudence excessive freine parfois l’innovation, observe Marc Boyer, responsable de l’infonuagique de Google Canada.

Dans la transition vers l’intelligence artificielle (IA), le nuage (cloud) ne se limite pas au stockage des données. Il devient l’ossature des nouvelles applications d’IA, selon l’expert. « L’adoption du nuage permet aux institutions financières de dépasser les limites des infrastructures traditionnelles. Elles peuvent tester et déployer des technologies beaucoup plus rapidement, avec une puissance de calcul inégalée », souligne le directeur de Google Cloud pour l’Est et l’Ouest du Canada.

Google accompagne plusieurs acteurs du secteur dans cette transformation, dont Desjardins, la Banque Scotia, Valeurs mobilières TD et iA Groupe financier, ainsi que des investisseurs institutionnels comme la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) et Investissements PSP.

IA de première génération : l’automatisation des interactions

L’implantation de l’IA en services financiers se fait en intégrant progressivement des solutions automatisées, d’abord basées sur des modèles simples, puis sur des technologies plus avancées.

Dans un premier temps, l’IA a été utilisée dans les services financiers pour automatiser les interactions de base avec la clientèle, rappelle Marc Boyer. Chez Desjardins, par exemple, cela s’est traduit par la mise en place d’agents conversationnels capables de répondre aux questions fréquentes des utilisateurs.

« Les appels entrants sont analysés et filtrés par un agent virtuel basé sur les technologies de Google. Le robot est en mesure de comprendre l’intention du client, de produire un résumé de la discussion et d’aiguiller la requête au bon service, avec le bon contexte. »

Ces solutions permettent de réduire le temps d’attente et d’améliorer l’expérience client en éliminant les transferts d’appels inutiles.

IA avancée : l’analyse des données en temps réel

Le perfectionnement des algorithmes a permis aux institutions financières de commencer à exploiter l’IA pour analyser les données en temps réel et soutenir leurs conseillers. iA Groupe financier, par exemple, utilise un robot (chatbot) interne basé sur l’IA pour assister les équipes de gestion de patrimoine.

« Ce robot répond aux questions des conseillers en temps réel sur une vaste gamme de produits financiers. Il leur permet d’accéder à une information à jour et de personnaliser leurs recommandations », signale le dirigeant.

Dans cet exemple, l’IA ne se contente plus d’interagir avec les clients : elle devient un outil d’aide à la décision pour les professionnels du secteur.

IA multimodale : la convergence des données et des formats

La prochaine avancée ?

Une IA capable de traiter simultanément texte, images et audio.

« Avec des outils comme Notebook LM, l’IA peut assembler et analyser divers contenus, puis en extraire des podcasts interactifs en quelques minutes », explique Marc Boyer.

Cette technologie pourrait transformer le travail des analystes financiers, leur permettant d’agréger instantanément des documents réglementaires, des rapports économiques et des notes internes pour obtenir une synthèse personnalisée.

Autre évolution majeure : l’informatique quantique. « Les avancées sont fulgurantes dans ce domaine. On parle d’applications concrètes non pas dans 10 ou 15 ans, mais d’ici 3 à 4 ans », précise-t-il.

Cette technologie qui réunit l’informatique, la physique et les mathématiques promet d’accélérer le traitement des données complexes grâce à des puces inspirées des réseaux de neurones, comme celles utilisées par ChatGPT et Gemini.

Une adoption encore prudente

Malgré les gains potentiels, l’adoption de l’IA reste prudente. Trop ? Une étude menée par le Conseil du patronat du Québec estime que l’IA pourrait générer jusqu’à 230 milliards d’économies annuelles et faire gagner 175 heures de travail par employé. Pourtant, son déploiement reste limité.

« Les entreprises avancent à petits pas. La confidentialité des données et les risques de fuite les préoccupent. Les régulations du secteur financier, bien que nécessaires, ralentissent aussi l’implantation de nouvelles technologies. Trouver l’équilibre entre sécurité et performance est délicat », souligne Marc Boyer.

L’un des enjeux majeurs pour les institutions financières consiste à garantir que les données utilisées par les systèmes d’IA restent internes aux entreprises et ne servent pas à entraîner des modèles externes. Un défi important à relever.

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Changement de nom pour un fonds Desjardins https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/changement-de-nom-pour-un-fonds-desjardins/ Tue, 08 Apr 2025 11:08:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106540 PRODUITS – Conformément à ce qui avait été annoncé en mars.

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Desjardins Société de placement (DSP) a changé le nom d’un de ses fonds. Le 28 mars dernier, le Fonds Desjardins FNB Alt long/court marchés boursiers neutres est devenu le Fonds Desjardins FNB marchés neutres.

Cette modification avait été annoncée par communiqué une semaine plus tôt par voie de communiqué. Dans le document, DSP prévenait que le nom de quatre fonds négociés en Bourse (FNB) dans la catégorie des fonds alternatifs serait modifié afin de les simplifier et de pouvoir mieux les différencier parmi la gamme de FNB alternatifs offerts par DSP, soit :

  • le Fonds Desjardins FNB Alt long/court marchés boursiers neutres qui est devenu le Fonds Desjardins FNB marchés neutres ;
  • le Fonds Desjardins FNB Alt long/court marchés boursiers neutres — couvert en $ US qui change de nom pour devenir le Fonds Desjardins FNB marchés neutres — couvert en $ US ;
  • le Fonds Desjardins FNB Alt long/court marchés boursiers mondiaux — couvert en $ CA qui deviendra le FNB Desjardins rendement absolu marchés boursiers mondiaux — couvert en $ CA ;
  • et le Fonds Desjardins FNB Alt long/court marchés boursiers mondiaux — couvert en $ US qui deviendra le FNB Desjardins rendement absolu marchés boursiers mondiaux — couvert en $ US.

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Modifications au Capital régional et coopératif Desjardins https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/modifications-au-capital-regional-et-cooperatif-desjardins/ Tue, 25 Mar 2025 21:48:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106439 BUDGET QUÉBEC 2025 – Un plafond de cotisation est notamment mis en place.

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Les fonds fiscalisés ont été la cible de changements majeurs lors du budget 2023-2024, notamment en ce qui concerne la durée de détention minimal des parts et l’admissibilité au crédit. Le budget 2025-2026 apporte également des modifications importantes, cette fois concernant Capital régional et coopératif Desjardins (CRCD). L’objectif est d’élargir l’accès à un plus grand nombre d’épargnants.

  • Nouveau plafond d’émissions annuelles

En 2025, CRCD peut émettre des actions pour une valeur maximale de 150 millions de dollars (M$). Rappelons que les fonds ainsi recueillis sont destinés à être investis dans les PME québécoises. Dans son nouveau budget, le gouvernement prévoit la mise en place d’un nouveau plafond pour les émissions annuelles d’actions à compter de l’année 2025. Ce plafond augmentera chaque année au rythme de croissance du PIB nominal, pour atteindre 170 M$ en 2029.

  • Mise en place d’un plafond de cotisation cumulatif

Autre modification, le gouvernement mettra en place un plafond de cotisation cumulatif. Jusqu’ici, un particulier pouvait en effet souscrire chaque année à des actions de CRCD sans être limité par un plafond de cotisation.

Afin d’augmenter l’accessibilité au CRCD, la législation fiscale est modifiée de façon à y introduire, pour l’ensemble des catégories d’actions du capital-actions autorisé de CRCD, un plafond de cotisation cumulatif de 45 000 $ à vie par actionnaire. Ce plafond est applicable autant pour les actionnaires actuels que pour les futurs actionnaires de CRCD. Par conséquent, un contribuable qui a déjà cotisé plus de 45 000 $ par le passé ne pourra plus y cotiser. De plus, un rachat éventuel après la détention minimal ne pourra pas donner de droits supplémentaires.

Toutefois, les actions du CRCD ne seront pas considérées dans cette limite si des actions du CRCD ont été obtenues à la suite d’une succession, ont été rachetées par CRCD dans les 30 jours de leur souscription ou si elles ont fait l’objet d’un achat de gré à gré en raison du fait qu’aucun crédit d’impôt n’a été obtenu à leur égard.

Ce plafond de cotisation cumulatif de 45 000 $ par actionnaire est applicable à partir du 26 mars 2025.

  • Nouvelle catégorie d’actions

Il est important de savoir que de nouvelles actions de catégories C sont émises dans la période de capitalisation débutant le 1er mars 2025. Elles comportent les mêmes caractéristiques que celles prévues par les actions de catégorie A, sauf en ce qui a trait à l’obligation de rachat propre et incombant à CRCD.

Tout comme les actions précédentes, les nouvelles actions de catégorie C seront rachetables à la demande de l’investisseurs dans la mesure où ce dernier les a acquises depuis au moins sept ans. Toutefois, elles devront être rachetées par CRCD au plus tard le dernier jour de la période d’acquisition du 14e anniversaire de l’émission de ces actions. Autrement dit, une période maximale de détention de 14 ans est instaurée pour les nouvelles actions émises par CRCD à compter du 1er mars 2025. Cette limite de détention s’applique uniquement sur les nouvelles actions.

Le prix de rachat sera fixé par le conseil d’administration de CRCD lors de l’évaluation semestrielle des actions, qui a lieu le31 décembre précédant le jour du rachat des actions ou des fractions d’actions.

Les actions de catégorie C ne constitueront pas un placement admissible, tout comme les anciennes actions du CRCD. Elles ne pourront pas être détenues ni transférées dans un régime enregistré (REER, FERR, CELI, CELIAPP).

  • Nouveau crédit d’impôt de 25 %

Pour limiter l’impact financier associé à la hausse du plafond d’émissions annuelles, le budget 2025-2026 prévoit que le taux du crédit d’impôt pour l’acquisition d’actions de CRCD sera réduit de 30 % à 25 % à compter de 2025.

Les sommes versées par un particulier au cours d’une période d’acquisition ne pourront excéder 5 000 $. Ainsi, ce crédit d’impôt pourra atteindre un montant maximal de 1 250 $.

Évidemment, ce crédit ne pourra pas être obtenu si le plafond de cotisation cumulatif de 45 000 $ de l’actionnaire a été atteint ou qu’un rachat des actions a été effectué par l’actionnaire dans les 30 jours suivant la date de leur souscription.

Principaux paramètres de CRCD

Avant À partir de 2025
Niveau d’émissions annuelles 150 M$ 150 M$ en 2025

155 M$ en 2026

160 M$ en 2027

165 M$ en 2028

170 M$ en 2029

Taux du crédit d’impôt 30 % 25 %
Durée de détention des actions Minimum :  7 ans

Maximum : Aucun

Minimum : 7 ans

Maximum : 14 ans

Plafond de cotisation à vie s.o. 45 000 $
  • Récupération du crédit d’impôt – Impôt spécial

Dans certaines circonstances, le crédit d’impôt pourra être récupéré au moyen d’un impôt spécial lorsque la période de détention de l’action de catégorie C sera inférieure à sept ans. Sommairement, l’impôt spécial est égal au prorata du nombre de jours détenu sur sept ans, fois le montant le moins élevé de 25 % du montant versé par le preneur pour acquérir l’action ou du prix payé pour son rachat ou son achat de gré à gré.

Les règles de récupération sont les mêmes que pour les émissions précédentes et sont déterminées en fonction de s’il s’agit d’un rachat ou d’un achat de gré à gré. Les motifs de rachat et d’achat de gré à gré des actions sont variés. Par exemple, un rachat d’actions peut survenir en cas d’invalidité, de décès, ou dans les 30 jours suivant l’achat. Quant à l’achat de gré à gré des actions, il peut être motivé par une émigration, une maladie terminale ou un besoin urgent de liquidités.

CRCD devra retenir cet impôt sur le montant payable lors du rachat ou de l’achat de gré à gré, puis remettre au ministre du Revenu les montants ainsi retenus pour le compte de la personne ayant demandé le rachat ou l’achat de gré à gré.

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Diversité : l’industrie doit se rendre attrayante https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/diversite-lindustrie-doit-se-rendre-attrayante/ Mon, 17 Mar 2025 10:25:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105877 Pour attirer du personnel diversifié et de qualité.

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L’industrie des services financiers a des efforts à faire afin d’accroître sa diversité et son inclusion de personnel. Pour y parvenir, le secteur devrait mieux se faire connaître auprès de la main-d’œuvre et créer des conditions favorables pour l’y attirer.

Voilà l’un des messages transmis par plusieurs dirigeants et cadres primés à l’occasion du Top des leaders de l’industrie financière du Québec en 2024, dont Renée Laflamme, vice-présidente exécutive, Assurance Épargne et Retraite individuelles chez iA Groupe financier.

Selon la dirigeante, l’industrie est souvent méconnue, ce qui fait que beaucoup de gens l’intègrent un peu par hasard. « Comme industrie, on a avantage à mieux faire connaître ce qu’on fait », souligne-t-elle.

Un message susceptible d’attirer la main-d’œuvre est que la mission de l’industrie est socialement responsable, soit l’un des volets des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). « C’est très ESG, l’assurance et l’épargne, parce que ça permet justement d’aider les gens à acquérir une littératie financière. C’est très social dans le sens où il faut épargner, il faut se protéger, il faut protéger nos gens », dit Renée Laflamme.

Les conseillers et le secteur financier favorisent l’éducation financière des clients. Ils les aident à mettre en œuvre un plan financier qui peut protéger leur famille et avoir un effet décisif sur l’atteinte de leurs objectifs financiers, comme financer les études de leurs enfants ou avoir un niveau de vie décent à la retraite.

« La sensibilisation à la littératie financière, c’est important. C’est aussi important les finances personnelles, la protection du patrimoine, la création et la gestion d’un patrimoine. On n’en parle peut-être pas assez dans les universités, dans les cégeps, dans les écoles secondaires », dit Patrick Cloutier, président du Groupe Cloutier. En parler davantage pourrait faire prendre conscience aux gens que c’est un domaine important et intéressant, et ainsi attirer de la main-d’œuvre diversifiée.

D’après Renée Laflamme, le personnel potentiel devrait également savoir que les emplois dans le secteur sont très variés. Au-delà du conseil financier, de la gestion des placements ou des assurances, toute la gestion technologique de l’expérience client et de l’expérience du conseiller requiert des talents différents, ce qui pourrait attirer une diversité de travailleurs.

« Il faut que l’industrie et [ses] métiers soient assez sexys, attirants, invitants pour que des gens de la diversité viennent naturellement », abonde dans le même sens Gino-Sébastian Savard, président de MICA Cabinets de services financiers.

L’industrie doit ainsi mieux se faire connaître auprès de l’ensemble de la population, laquelle compte davantage de personnes issues d’une pluralité de communautés d’appartenance. « Et ces gens-là aiment beaucoup être servis par des gens issus de leur communauté, donc tout naturellement, le besoin est là », poursuit le dirigeant.

Le secteur financier doit également bien promouvoir ses actions qui permettent la création de richesse collective ou qui ont un effet sociétal positif. « Il y a des initiatives de la part de la Chambre de la sécurité financière (CSF) avec la création de la Chaire argent, inégalités et société », dit-il.

Fruit d’un partenariat entre la CSF et l’Institut national de la recherche scientifique, elle vise notamment à outiller les conseillers pour composer avec les inégalités entre conjoints au sein des ménages et entre divers groupes sociaux au Québec en lien avec la gestion des finances personnelles. « La Chaire a aussi comme objectif de mieux comprendre et de mieux faire connaître notre industrie aux gens dans la diversité », ajoute Gino-Sébastian Savard.

Accroître la diversité passe notamment par la promotion des métiers de l’assurance pour attirer les gens de divers horizons, particulièrement les jeunes, selon Jean-François Chalifoux, président et chef de la direction de Beneva : « L’industrie doit savoir innover en développant des projets de recrutement originaux, comme nous le faisons dans notre programme études-travail en assurance de dommages, lancé en collaboration avec le Cégep de Sainte-Foy. »

Selon le dirigeant, il est essentiel d’assurer une culture inclusive et bienveillante. Son organisation doit faire « que tous nos talents s’épanouissent et puissent progresser à leur plein potentiel et qu’ils intègrent et respectent les principes d’équité, de diversité et d’inclusion (EDI) dans leurs pratiques », note le dirigeant.

Denis Dubois, premier vice-président Gestion de patrimoine et Assurance de personnes, Mouvement Desjardins, et président et chef de l’exploitation, Desjardins Sécurité financière, partage cet avis. Il souligne par ailleurs que le départ à la retraite de plusieurs membres de la génération des baby-boomers crée une occasion pour faire de son organisation le reflet de sa communauté.

Accueillir la diversité

Pour que l’industrie soit davantage inclusive, il faut qu’elle sache accueillir la diversité d’opinions, d’origines et de parcours, souligne Janie C. Béïque, présidente et cheffe de la direction du Fonds de solidarité FTQ. « C’est un prérequis. Ce qui m’exaspère beaucoup, ce sont les gens qui font ça pour cocher la case [de la diversité]. Dans ce cas, c’est mieux de ne pas le faire », juge-t-elle.

Selon elle, pour bien accueillir les gens issus de la diversité, « le rôle d’échanger, d’encourager, d’avoir des discussions avec eux revient beaucoup aux leaders ».

Janie C. Béïque voit d’ailleurs beaucoup d’avantages à long terme à le faire. «Dans mon parcours, des gens ont cru en moi, ont fait qu’il y a eu un déclic dans ma tête et que j’ai décidé de poursuivre mon rêve, mes ambitions et mon désir de faire une différence. C’est ça qui est important : de s’investir et d’y croire. Et d’ouvrir la porte à devenir mentor ou coach pour des gens qui lèvent la main. »

Selon Christian Mercier, président-directeur général d’UV Assurance, la haute direction doit créer des conditions favorables à la diversité et en parler.

« 75 % de nos gestionnaires sont des femmes. Quand on regarde la haute direction, on est à parité, puis le conseil d’administration aussi. Sauf qu’il a fallu créer des conditions pour que ça arrive. Il faut créer des occasions », relate-t-il.

Par exemple, pour favoriser le leadership féminin, la direction devrait en parler, s’y conscientiser et aller à la rencontre de gens issus de la diversité pour comprendre leurs défis et leurs enjeux. Ce faisant, on augmente les chances de faire tomber les barrières.

« Les dirigeants qui ne sont pas des femmes, devraient devenir des parrains de cette cause-là pour faciliter les choses », ajoute-t-il.

Par ailleurs, la mise en œuvre des principes d’EDI peut varier en fonction de la localisation d’une entreprise et de ses contraintes. « Je m’attends, comme organisation, à ce que ma succursale soit le reflet de la société où elle est. Donc, pour une succursale à Rimouski, le concept de diversité et d’inclusion ne se vit pas nécessairement de la même façon qu’à Brossard », estime David Lemieux, vice-président et directeur général de Valeurs mobilières Desjardins.

Malgré les nuances dans l’application, David Lemieux souligne la pertinence de l’EDI et le fait qu’elle favorise le développement des affaires des firmes et des conseillers. « Si je suis dans une région multiethnique et que je veux développer des affaires, je dois être multiethnique. »

Chez Evovest, l’une des manières de favoriser l’EDI consiste à offrir des stages ciblés à des étudiants. « Il y a une étudiante qu’on a depuis pratiquement un an, c’est elle qui m’a approchée pour faire un stage chez nous. On lui a fait une place. Elle évolue avec nous. Cet été, on va esssayer de faire la même chose », note Carl Dussault, président-directeur général d’Evovest.

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Moins d’appétit pour les FNB d’actions américaines https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-les-investisseurs-delaissent-les-actions-americaines/ Wed, 12 Mar 2025 10:37:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106032 FOCUS FNB – L’attrait pour les FNB d’actions canadiennes et internationales s’accroît.

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En février, les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont poursuivi sur leur lancée des derniers mois. Ils enregistrent des créations nettes de 9,5 milliards de dollars (G$), soit un peu plus que les 8,8 G$ collectés en janvier.

Les entrées nettes de février se rapprochent ainsi des résultats mensuels records de décembre (10,6 G$). Selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF), les actifs en FNB canadiens totalisaient 545 G$ à la fin de février. Depuis le début de l’année, les créations nettes atteignent 18 G$.

Les FNB d’actions ont attiré 3,9 G$ en février, comparativement à 4,5 G$ en janvier. Les investisseurs ont réduit leur appétit pour les FNB d’actions américaines (ZSP, ZSP/U, XSP) au profit des FNB d’actions canadiennes (CASH, ZMMK, PSU/U) et internationales (BGEQ, XEQT, VEQT et IICE).

Les créations nettes de février dans les actions américaines représentent environ un tiers de celles de janvier. Elles totalisent 1 G$, comparativement à 3,3 G$ le mois précédent. Les FNB d’actions canadiennes en profitent : elles enregistrent des créations nettes de 707 millions de dollars (M$), alors qu’elles subissaient des rachats nets en janvier. Les FNB d’actions internationales affichent quant à elles 1,8 G$ en créations nettes en février, selon Banque Nationale Marchés financiers.

Les FNB d’actions thématiques ont attiré 996 M$ en février. Le secteur financier enregistre les créations nettes les plus importantes (738 M$), suivi par l’énergie (162 M$), tandis que les services publics et les matières premières affichent des rachats.

Parmi les FNB d’actions, les FNB factoriels affichent des entrées nettes, sauf les FNB axés sur la valeur et la croissance. Les FNB de dividendes captent 328 M$ et les FNB d’actions pondérés en fonction de la capitalisation boursière attirent 152 M$, tandis que les FNB thématiques reçoivent 240 M$.

Forte demande pour le revenu fixe

Les FNB de titres à revenu fixe ont connu une forte demande en février, malgré les incertitudes sur les tarifs, l’inflation et le marché du travail, signale BNMF. Ils mènent le bal des créations nettes dans les FNB canadiens, avec 4,2 G, dont 1,2 G$ dans les FNB du marché monétaire (CASH, ZMMK, PSU/U).

Les entrées sont généralisées dans toutes les catégories, notamment dans les obligations canadiennes agrégées qui reçoivent d’importantes créations nettes, 895 M$, principalement dans ZAG et ZCPB. Les FNB de titres à revenu fixe captent des créations nettes également dans le segment des obligations à long terme (TCLB), des obligations canadiennes à ultra-court terme (ZST) et les obligations de sociétés américaines à court terme (XIGS).

Les FNB d’actions privilégiées enregistrent des rachats, mis à part les FNB d’actions privilégiées fractionnées (SPLT), qui bénéficient d’une forte demande en raison de leurs rendements élevés, signale le rapport.

Les FNB de matières premières ont attiré 116 M$ en février. Les entrées ont été principalement dirigées vers l’or physique. Les FNB multiactifs (ou de répartition d’actifs) ont enregistré des entrées nettes de 912 M$.

Les FNB canadiens de cryptoactifs ont reçu des entrées nettes de 15 M$, en baisse par rapport à celles de janvier (98 M$). Les créations nettes dans cette catégorie sont dues essentiellement à des produits à faible coût comme IBIT (iShares) et FBTC (Fidelity), qui a récemment abaissé ses frais pour mieux concurrencer le marché, indiquent les analystes de BNMF.

Les investisseurs cherchant à diversifier leurs sources de rendement face à la volatilité des marchés se sont tournés vers les FNB de type fonds de couverture, qui ont connu un regain d’intérêt en février, selon le rapport. Parmi les FNB les plus populaires dans cette catégorie : PFMN (Picton Mahoney Market Neutral), FLSA (Fidelity Long Short) et RGBM (Return Stacked de LongPoint).

En février, les principaux émetteurs de FNB ont enregistré des créations nettes, sauf CI, qui a affiché des rachats nets de 163 M$, principalement en raison de rachats de 108 M$ sur son FNB d’intelligence artificielle CIAI.  

BMO arrive en tête des entrées nettes de février avec 2,3 G$. RBC iShares suit avec 1,2 G$, talonné par Vanguard (1,1 G$). Fidelity se positionne avec 825 M$. Global X et TDAM se disputent les dernières places au top 5 avec respectivement 565 M$ et 557 M$.

Le FNB BMO Global Equity Fund (VFV) a attiré les plus importantes entrées nettes du mois (1 G$). Le FNB BMO S&P 500 Index (ZSP) a enregistré les rachats les plus notables (530 M$).

Sur le plan de l’innovation, 22 nouveaux FNB ont été lancés en février sur le marché canadien, dont 11 FNB sectoriels américains (BMO-SPDR) et 7 FNB de Purpose axés sur des titres spécifiques. Les autres lancements proviennent des émetteurs Global X et Desjardins.

Résultat record pour les FNB ESG

Après un mois de janvier marqué par la croissance, les FNB ESG ont réalisé en février leur meilleur mois depuis mars 2024, avec des entrées nettes de 325 M$. Ils avaient attiré 270 M$ en janvier.

Deux FNB ESG d’Invesco totalisent à eux seuls 277 M$, ce qui représente près de la moitié des entrées du mois pour ce fournisseur de fonds. Il s’agit des FNB Invesco ESG Nasdaq 100 Index (QQCE) et Invesco S&P International Developed ESG Index (IICE). Aucun nouveau FNB ESG n’a été lancé ni retiré du marché en février, signale BNMF.

Un début d’année équilibré

Pour les deux premiers mois de l’année, les créations nettes dans les FNB canadiens sont plus équilibrées que pour la même période de 2024, d’après le rapport. Depuis le début de 2025, les entrées nettes dans les FNB d’actions totalisent 8,4 G$ et elles atteignent 6,9 G$ dans les FNB de titres à revenu fixe.

Dans le revenu fixe, les FNB du marché monétaire sont les titres les plus prisés, avec 2,2 G$ investis en janvier et février, répartis à parts égales entre les FNB de titres monétaires et les FNB alternatifs en espèces. Les obligations d’entreprises canadiennes et les obligations américaines ont également enregistré des entrées notables.

Pour janvier et février 2025, RBC iShares prend la tête des créations nettes, avec 3,4 G$, suivi de Vanguard (3 G$), BMO (2,7 G$), Fidelity (1,6 G$), Global X (1 G$) et TD (1 G$).

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