CSF | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/post_company/csf/ Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 14 Oct 2025 10:50:31 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png CSF | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/post_company/csf/ 32 32 Chambre de l’assurance : l’AMF lance une consultation https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/chambre-de-lassurance-lamf-lance-une-consultation/ Tue, 14 Oct 2025 10:50:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110247 Vous avez jusqu’à mi-décembre pour donner votre avis.

L’article Chambre de l’assurance : l’AMF lance une consultation est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’Autorité des marchés financiers (AMF) soumet à la consultation publique un projet de décision concernant un projet de décision visant à reconnaître la Chambre de l’assurance — issue de la fusion de la Chambre de l’assurance de dommages (ChAD) et de la Chambre de la sécurité financière (CSF) — à titre d’organisme d’autoréglementation.

Cette reconnaissance s’inscrit dans une réforme structurelle du cadre de supervision du secteur financier québécois, amorcée par le gouvernement du Québec avec la sanction, le 4 juin 2025, de la Loi modifiant diverses dispositions principalement dans le secteur financier.

Cette réforme vise à regrouper les disciplines de l’assurance et de la planification financière sous la responsabilité de la Chambre, et à confier à l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) la supervision des courtiers en placement et des courtiers en épargne collective.

La décision de reconnaissance que rendra l’AMF d’ici le 4 juillet 2026 retirera à la Chambre les fonctions et pouvoirs relatifs aux représentants de courtier en épargne collective et aux représentants de courtier en plans de bourses d’études ; des fonctions et pouvoirs qui étaient auparavant dévolus à la CSF.

Dans un objectif d’harmonisation des catégories d’inscription en valeurs mobilières pancanadien, l’OCRI assurera l’encadrement des représentants en épargne collective alors que l’encadrement des représentants en plans de bourses d’études sera confié à l’AMF.

La consultation vise à recueillir des commentaires sur divers aspects liés à la décision de reconnaissance de la nouvelle Chambre, notamment :

  • les exigences en matière de transparence et d’information publique,
  • le processus de modification des règles de la Chambre (incluant les exigences relatives aux consultations publiques),
  • les mécanismes garantissant l’indépendance du syndic et du comité de discipline
  • ainsi que les paramètres encadrant les sanctions.

La date limite pour soumettre un commentaire a été fixée au 12 décembre 2025.

L’article Chambre de l’assurance : l’AMF lance une consultation est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Chambre de l’assurance : le diable dans les détails https://www.finance-investissement.com/edition-papier/editorial-et-analyses/chambre-de-lassurancele-diable-dans-les-details/ Mon, 15 Sep 2025 04:03:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109547 La fusion entre la CSF et la ChAD soulève espoirs, incertitudes et défis budgétaires.

L’article Chambre de l’assurance : le diable dans les détails est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La création, au début de juillet, de la Chambre de l’assurance (ChA), issue de la fusion de la Chambre de l’assurance de dommages (ChAD) et de la Chambre de la sécurité financière (CSF), est porteuse à la fois d’espoirs et de doutes. D’ici à ce qu’on en connaisse les effets sur les conseillers, les clients et l’ensemble du secteur financier québécois, espérons que l’intégration s’opère de manière ordonnée, sensée et à coût raisonnable.

Au moment d’écrire ces lignes, on en connaissait peu sur les modalités concrètes de la fusion. Si la ChA est officiellement en place, les activités de la ChAD et de la CSF s’y poursuivent sans changement majeur, à l’exception de la supervision des représentants en épargne collective et des représentants en plans de bourses d’études, qui sera retirée à la ChA d’ici juillet 2026. L’Autorité des marchés financiers (AMF) organisera une consultation liée à la reconnaissance de la ChA, dans le contexte de cette transformation.

Pour les conseillers, c’est temporairement business as usual. Ceux-ci devront continuer de satisfaire aux exigences de formation continue requises par la CSF d’ici le 30 novembre 2025.

Or, plusieurs éléments restent inconnus. Seul l’avenir nous dira si les craintes exprimées devant l’Assemblée nationale par la CSF et la ChAD se matérialiseront — par exemple en ce qui concerne un possible affaiblissement de la protection du public et des fonctions disciplinaires sous le nouveau cadre juridique de la ChA.

On ignore aussi le coût de cette transition sur la tarification de la ChA. Comme l’a démontré la fusion de l’Association canadienne des courtiers de fonds mutuels (ACFM) et de l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières (OCRCVM), un regroupement est coûteux. De 2022 à 2024, l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) a dépensé 31,2 millions de dollars (M$), l’équivalent de 19 % de ses revenus de l’exercice 2024. Il a notamment été forcé de puiser dans un fonds discrétionnaire de l’ACFM et l’OCRCVM afin de payer une partie des honoraires de consultation et de conseil pour la fusion.

Les coûts d’intégration de la ChA seront probablement moindres étant donné la taille plus modeste des organisations concernées. Mais ils ne seront pas nuls, considérant les frais liés aux ressources humaines et aux services de consultation connexes, à la technologie, aux communications, aux frais juridiques et à la gestion du changement. Ils seront également étalés dans le temps.

Difficile de savoir si les économies annuelles que pourrait générer la fusion, entre autres sur les frais administratifs (services comptables, de ressources humaines ou des communications, etc.), contrebalanceront les coûts d’intégration liés à la création de la ChA.

Sur le plan des frais de fonctionnement annuels de la ChA, la CSF estimait qu’à court terme, même après réduction des frais variables, il y aurait une insuffisance des produits par rapport aux charges d’environ 2,5 M$ par an. « Il est incertain que les économies réalisées avec la fusion de la ChAD compenseraient cette perte récurrente anticipée », lisait-on dans son mémoire. Reste à espérer que ces économies permettront de limiter la hausse de la cotisation des conseillers en sécurité financière et autres membres assujettis qui continueront d’être liés à la ChA.

Ce manque à gagner pour la CSF est toutefois synonyme d’une économie de 6,4 M$ par an (40 % du budget de la CSF) pour les milliers de représentants en épargne collective et en plan de bourses d’études qui détenaient uniquement ce titre, car ils cesseront de payer leur cotisation à la ChA. Bonne nouvelle pour eux. Leur encadrement auprès de l’OCRI sera aussi synonyme de simplification et d’allégement de la charge de conformité.

Or, comment la ChA continuera-t-elle de mener sa mission de protection du public avec ce manque à gagner ? Encore une fois, il faut espérer de possibles synergies entre les activités de la CSF et celles de la ChAD, et une hausse raisonnable de la cotisation à la ChA.

Les différents mémoires déposés auprès du ministre des Finances du Québec à l’occasion du projet de loi 92 mettent en lumière nombre de défis que la ChA devra relever. La direction de la ChA devra s’assurer d’y parvenir tout en veillant à ce qu’aucun vide réglementaire durant la période de transition ne nuise à l’atteinte de sa mission.

Elle devra également travailler avec l’AMF et l’OCRI, non seulement pour assurer une transition ordonnée des activités disciplinaires pour les représentants en épargne collective, mais aussi afin d’établir une entente de collaboration pour encadrer les nombreux conseillers qui seront à la fois assujettis à la ChA et à l’OCRI. Pour ces conseillers multidisciplinaires, une coordination efficace entre les deux organismes d’autoréglementation sera nécessaire, notamment en matière d’enquêtes et autres activités disciplinaires.

Sur le plan de la formation continue, une harmonisation des systèmes serait souhaitable afin de simplifier la vie des représentants. Or, une telle entente semble peu probable à court terme, considérant les différences majeures entre les deux organismes, comme en ce qui concerne l’approbation des formations.

La naissance de la ChA permet d’espérer que se règlent les divers problèmes qu’a connus la CSF ces dernières années, incluant ceux des délais d’enquêtes du syndic et, ainsi, améliorer la protection du public et sa notoriété. D’autres gains d’efficience sont à souhaiter. D’ici là, on peut espérer que la période de transition, durant laquelle une foule d’éléments devront être revus, se fasse sans anicroche ni dépassement de coûts : le diable se cache dans les détails.

L’équipe de Finance et Investissement

L’article Chambre de l’assurance : le diable dans les détails est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La Chambre de l’assurance prête à relever les défis https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-chambre-de-lassurance-prete-a-relever-les-defis/ Thu, 14 Aug 2025 10:33:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109019 Elle promet une transition sans compromis sur la protection du public.

L’article La Chambre de l’assurance prête à relever les défis est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La Chambre de l’assurance, née de la fusion de la Chambre de l’assurance de dommages (ChAD) et de la Chambre de la sécurité financière (CSF), poursuit la mise en place sa gouvernance, tout en assurant la poursuite de ses activités, assure le nouvel organisme par voie de communiqué de presse.

Malgré ce bouleversement découlant de l’adoption, en juin dernier, de la Loi modifiant diverses dispositions principalement dans le secteur financier, les règlements, politiques et mécanismes de protection du public demeurent pleinement en vigueur.

L’organisme de réglementation rappelle d’ailleurs à ses membres de bien respecter leurs obligations, notamment leurs codes de déontologie et les exigences de formation continue. Ainsi, les anciens membres de la CSF disposent jusqu’au 30 novembre 2025 pour compléter leur cycle de formation en cours, tandis que ceux provenant de la ChAD ont jusqu’au 31 mars 2026.

Une PDG d’expérience

Depuis le début du mois de juillet, Chantal Lamoureux, LL. B., CRHA Distinction Fellow, IAS.A., assure la présidence-directrice générale de la Chambre de l’assurance. Reconnue pour sa solide expérience en gouvernance et en encadrement professionnel, elle dirigeait auparavant l’Institut de planification financière.

« J’ai senti chez les employés une grande fierté et un fort engagement envers la protection du public. Nous travaillerons ensemble pour bâtir une organisation solide, transparente et bien ancrée dans l’écosystème financier. Parmi nos premiers objectifs, nous souhaitons assurer la continuité et maintenir la qualité de services envers les membres, pendant que nous procédons à une fusion ordonnée des opérations au sein de la Chambre de l’assurance, » commente-t-elle.

Un comité pour une transition en douceur

Pour que la fusion se fasse en douceur, un comité de transition a été mis sur pied au sein du conseil d’administration. En plus du président du conseil, Mario Albert, le ministre des Finances du Québec a désigné Richard Blain et Sylvianne Chaput à titre d’administrateurs indépendants pour siéger au sein de ce comité. Me Jean-Alexandre Gouin et Jean-Philippe Vézina ont quant à eux été désignés parmi les administrateurs élus des anciens conseils de la CSF et de la ChAD.

« Notre mandat est clair : mettre en place une gouvernance efficace, proposer une mission et une vision porteuses et définir les principes directeurs du projet de transition. Ces assises guideront le premier plan stratégique de la Chambre de l’assurance et orienteront les équipes tout au long du processus de fusion », résume Mario Albert.

L’article La Chambre de l’assurance prête à relever les défis est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Marie Elaine Farley quitte la CSF https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/marie-elaine-farley-quitte-la-csf/ Fri, 27 Jun 2025 13:18:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108262 La fin d’une ère.

L’article Marie Elaine Farley quitte la CSF est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Marie Elaine Farley tourne la page. Après plus de 25 ans auprès de la Chambre de la sécurité financière (CSF), dont les dix dernières années à titre de présidente et cheffe de la direction, elle a décidé de quitter ses fonctions le 3 juillet prochain.

Cette décision, qui a de quoi en surprendre certains, s’inscrit dans le contexte de l’adoption de la Loi 92, Loi modifiant diverses dispositions principalement dans le secteur financier.

Cette loi entraînera ainsi la fusion de la CSF avec la Chambre de l’assurance de dommages (ChAD) le 4 juillet prochain pour donner naissance à un nouvel organisme : la Chambre de l’assurance.

Cette décision marque un tournant important dans l’industrie financière et entraîne de grands changements, à commencer par le départ de Marie Elaine Farley, figure de proue de la CSF et farouche opposante à sa disparition.

« Le gouvernement a décidé de réformer l’encadrement, notamment afin de compléter l’harmonisation des pratiques québécoises en valeurs mobilières avec les règles pancanadiennes et de transférer la supervision des représentants en épargne collective à l’Organisme canadien de réglementation des investissements. Maintenant que la discussion a eu lieu et que les décisions ont été prises, je termine ce chapitre professionnel avec une grande fierté du travail accompli, qui fut extrêmement enrichissant sur tous les plans », affirme Marie Elaine Farley.

« Au nom du conseil d’administration de la CSF, je tiens à exprimer toute ma reconnaissance à Mme Farley, pour son immense contribution à la protection du public et à l’encadrement des professionnels de la distribution de produits et services financiers. C’est avec dévouement et compétence qu’elle a dirigé une organisation assumant de grandes responsabilités dans un contexte exigeant, marqué, particulièrement au cours des dernières années, par un enchaînement rapide de changements économiques, sociaux, réglementaires et technologiques pour les 34 000 professionnels de la CSF et les consommateurs qu’ils desservent », affirme Jean-Philippe Vézina, le président du conseil d’administration de la CSF.

L’ex-présidente et cheffe de la direction quitte ses fonctions avec le sentiment du devoir accompli et une grande fierté pour le travail réalisé. « Au fil des ans et grâce aux équipes, nous avons réalisé de nombreux projets, dont une transformation numérique centrée sur l’expérience des clientèles, qui auront fait de la CSF un partenaire à valeur ajoutée et nourri une culture d’excellence qui contribuera au succès de la nouvelle organisation. Je m’estime privilégiée d’avoir pu œuvrer pendant près de 25 ans à la protection du public et au développement d’une industrie dynamique rassemblant des professionnels qui jouent un rôle essentiel au sein de notre société, en veillant à la sécurité, à la planification financière, à la retraite et à l’épargne de nos concitoyens », souligne-t-elle.

« J’ai été un témoin privilégié de l’évolution et de la contribution marquées de la Chambre en matière de protection des consommateurs. Sous la présidence de Mme Farley, la CSF est devenue une organisation innovante et performante, appuyée d’une culture d’excellence. Sa vision, sa détermination et son souci constant de l’intérêt public auront permis de mettre en place une solide équipe en plus d’initier des chantiers structurants, notamment en matière de développement professionnel et de formation continue qui saura contribuer au succès de la nouvelle Chambre de l’assurance », renchérit le président désigné du conseil d’administration de la nouvelle Chambre de l’assurance et administrateur de la CSF, Mario Albert.

L’article Marie Elaine Farley quitte la CSF est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Vers une fusion de la CSF et la ChAD https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/vers-une-fusion-de-la-csf-et-la-chad/ Thu, 05 Jun 2025 12:30:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107888 PL 92 : le couperet est tombé.

L’article Vers une fusion de la CSF et la ChAD est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
C’est officiel : le 4 juin, l’Assemblée nationale a adopté le projet de loi no 92, Loi modifiant diverses dispositions principalement dans le secteur financier, déposé par le ministre des Finances le 8 avril dernier. Ce texte prévoit notamment la fusion de la Chambre de la sécurité financière (CSF) et de la Chambre de l’assurance de dommage (ChAD), qui formeront désormais une seule entité : la Chambre de l’assurance.

L’Autorité des marchés financiers (AMF) considère cette fusion comme une « étape significative » vers la simplification et une harmonisation accrue de l’encadrement du secteur financier. Cette réorganisation, qui a fait couler beaucoup d’encre, sera effective dans les 30 jours suivant la sanction au sein de la Chambre de l’assurance.

Cette nouvelle entité reprendra la mission essentielle des deux organismes fusionnés — la protection du public — à l’exception des responsabilités liées aux représentants en épargne collective et aux représentants en plans de bourses d’études, qui seront retirées à la Chambre de l’assurance au plus tard 13 mois après la sanction de la loi.

L’AMF supervisera la Chambre de l’assurance à titre d’organisme d’autoréglementation reconnu. Dans cette optique, elle est déjà entrée en contact avec la CSF et la ChAD pour assurer une transition fluide et harmonieuse.

L’AMF rappelle aux membres actuels de la CSF et de la ChAD qu’ils n’ont aucune démarche particulière à faire à la suite de la sanction de la loi.

La nouvelle Chambre continuera ainsi de veiller à la formation continue, la déontologie et la discipline des conseillers en sécurité financière, des conseillers en assurances et rentes collectives, des planificateurs financiers, des représentants en épargne collective et des représentants en plans de bourses d’études.

D’autres changements importants

Outre cette fusion, la loi introduit également plusieurs mesures, toujours dans l’optique de renforcer l’intégrité du secteur financier et de maintenir la confiance du public. Parmi les principaux changements :

  • La mise en place d’un nouveau régime de sanctions applicable aux institutions financières ;
  • L’élargissement de la couverture du Fonds d’indemnisation des services financiers ;
  • L’octroi à l’AMF d’un pouvoir d’exception lui permettant, en période critique — notamment lors de catastrophes naturelles — d’assouplir temporairement certaines règles afin de mobiliser un plus grand nombre de personnes pour le règlement des sinistres.

L’article Vers une fusion de la CSF et la ChAD est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Jean-Philippe Vézina nommé président du CA de la CSF https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/jean-philippe-vezina-nomme-president-du-ca-de-la-csf/ Mon, 26 May 2025 11:11:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107562 NOUVELLES DU MONDE – Le CA accueille quatre nouveaux membres.

L’article Jean-Philippe Vézina nommé président du CA de la CSF est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le 16 mai dernier, le conseil d’administration (CA) de la Chambre de la sécurité financière (CSF) a nommé un nouveau président, soit Jean-Philippe Vézina, ainsi que deux vice-présidents pour l’exercice 2025-2026. Il s’agit de Nancy Chahwan et Jean-Sébastien Jutras.

La CSF confirme aussi la nomination de quatre nouveaux administrateurs sur son CA pour un mandat de trois ans.

L’organisme de réglementation se réjouit d’avoir reçu beaucoup de candidatures cette année. Selon la CSF, cela prouve que les professionnels ont toujours plus à cœur la protection du public.

Les membres élus sont :

  • Guy Barbeau, MBA, CCP Administrateur réélu — Assurance collective de personnes
  • Antoine Chaume, CIM, Pl. Fin., B.A.A. Administrateur élu — Assurance de personnes
  • Sébastien Drouin, B.A., Pl. Fin. Administrateur élu — Épargne collective
  • Alain C. Roy, A.V.C., B.B.A. Administrateur réélu par l’assemblée des membres de la CSF

Guy Barbeay et Alain C Roy ont tous deux été réélus pour un troisième mandat.

Antoine Chaume et Sébastien Drouin sont tous deux de nouveaux administrateurs. Le premier a été élu en tant que représentant en assurance de personnes, le second à titre de représentant en épargne collective.

L’assemblée annuelle a également permis au CA de saluer ses deux membres sortants après près d’une décennie de contribution au développement de la profession et à la gouvernance de la CSF, soit Sylvain De Champlain et Gino-Sébastian Savard.

Le CA de la CSF est ainsi composé de :

  • Jean-Philippe Vézina, Pl. Fin., M. Fisc., CIM Administrateur élu — Planification financière, Président du conseil d’administration
  • Jean-Sébastien Jutras, Pl. Fin.  Administrateur élu — Assurance de personnes, Premier vice-président du conseil d’administration
  • Nancy Chahwan, Administratrice indépendante nommée par le ministre des Finances, Deuxième vice-présidente du conseil d’administration
  • Mario Albert, Administrateur indépendant nommé par le ministre des Finances
  • Daniela Altgauzen,  Administratrice élue — Courtage en épargne collective
  • Guy Barbeau, MBA, CCP,  Administrateur élu — Assurance collective de personnes
  • Richard Blain, MBA, IAS.A, Fellow CRHA, Administrateur indépendant nommé par le ministre des Finances
  • Antoine Chaume, CIM, Pl. Fin., B.A.A., Administrateur élu — Assurance de personnes
  • Sébastien Drouin, B.A., Pl. Fin., Administrateur élu — Courtage en épargne collective
  • Chantal Jobin, B.A.A., CPA, CGA, Administratrice élue — Courtage en plans de bourses d’études
  • Eddie Leschiutta, FCPA, IAS.A, Administrateur indépendant nommé par le ministre des Finances
  • Suzie Prince, CRHA, CPA, MBA, ASC, Administratrice indépendante nommée par le ministre des Finances
  • Alain C. Roy, A.V.C., B.B.A., Élu par l’assemblée des membres de la CSF

L’article Jean-Philippe Vézina nommé président du CA de la CSF est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Projet de loi 92 : appuis et réserves dans l’industrie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/projet-de-loi-92-appuis-et-reserves-dans-lindustrie/ Tue, 20 May 2025 12:16:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107500 On craint une adoption précipitée du projet de loi.

L’article Projet de loi 92 : appuis et réserves dans l’industrie est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le projet de loi 92 qui transférerait à l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) l’encadrement des représentants en épargne collective (REC) reçoit un accueil favorable de certains groupes de l’industrie financière, mais suscite d’importantes craintes chez d’autres, qui déplorent le peu de temps pour l’évaluer.

L’Association des marchés de valeurs et des investissements (AMVI) est favorable au regroupement de la Chambre de la sécurité financière (CSF) et de la Chambre de l’assurance de dommages (ChAD). L’association appuie également le retrait des pouvoirs de la CSF à l’égard des REC et des représentants en plans de bourse d’études et au transfert de l’encadrement des REC à l’OCRI.

Ce transfert créerait un guichet unique qui favoriserait une surveillance déontologique renforcée et une plus grande cohérence dans la formation continue des représentants, qui accroîtrait l’efficience du secteur, selon l’AMVI : « Le modèle actuel, avec la CSF qui encadre les REC (individus) et l’OCRI qui encadre les courtiers (firmes), impose des limites considérables qui sont susceptibles de nuire à la protection des investisseurs. »

Par exemple, la CSF n’implique pas les courtiers dans ses enquêtes, ce qui ne leur permet pas d’agir de manière préventive ni proactive ou encore moins de corriger des lacunes systémiques qui pourraient permettre à d’autres représentants de commettre des fautes, souligne l’AMVI.

« Comme l’OCRI encadrerait aussi bien les courtiers que les REC, leur approche lors d’une enquête sur un représentant est d’impliquer le courtier et d’en profiter pour valider les mesures en place pour prévenir les fraudes et encadrer leur pratique », lit-on dans le mémoire signé par Marie Brault, présidente du conseil des gouverneurs, Conseil régional de l’AMVI au Québec. Selon elle, un organisme unique permet aussi d’éviter les malentendus et confusions entre l’OCRI et la CSF.

Sur le plan de la formation continue, le transfert des pouvoirs à l’égard des REC vers l’OCRI permettrait d’éviter certains désalignements entre les exigences de l’OCRI et celles de la CSF, advenant que les deux régulateurs n’arrivent pas à une entente de reconnaissance mutuelle sur les formations.

Si aucun transfert de pouvoirs n’était fait, « au Québec, les REC auraient des critères de formation continue différents que leurs homologues à l’extérieur du Québec, donc les courtiers opérant au Québec et dans d’autres juridictions auraient à gérer deux systèmes de formation continue », écrit l’AMVI.

Le mémoire évoque toutefois peu un effet corolaire du transfert des pouvoirs relatifs au REC vers l’OCRI : le fait que les conseillers ayant à la fois des activités en valeurs mobilières et en assurance et/ou en planification financière doivent composer avec ces deux systèmes de formation continue, si la CSF ou l’OCRI ne reconnaissait pas la formation continue approuvée l’autre régulateur.

« Nous recommandons de permettre l’échange de certaines informations entre la CSF avec l’OCRI afin que les représentants ayant à la fois des activités en valeurs mobilières et en assurance et/ou en planification financière soient adéquatement encadrés », se contente-t-on de lire dans le mémoire, sans davantage de précision.

« Cage de homards réglementaire »

L’Association professionnelle des conseillers en services financiers (APCSF) s’inquiète du projet de loi 92 qui « concrétise la mainmise des intérêts commerciaux sur la protection du public ».

« En supprimant les codes de déontologie, les mécanismes disciplinaires indépendants, et
l’autoréglementation par les pairs, il ouvre la porte à une déprofessionnalisation de l’ensemble des conseillers financiers québécois », souligne l’APCSF dans un communiqué.

En retirant de la CSF l’encadrement des REC, le projet de loi « fragmente l’encadrement en multipliant la confusion réglementaire sur le terrain et en affaiblissant l’implication des professionnels, les véritables experts en matière de besoins des épargnants ».

« Pas moins de 23 000 des 34 000 conseillers financiers québécois se retrouveraient supervisés par un organisme privé basé à Toronto, dont les membres sont les courtiers des institutions financières eux-mêmes. L’autre partie serait rattachée à un nouvel organisme édenté, créé par l’Autorité des marchés financiers (AMF), sans véritable pouvoir, ni autonomie », lit-on dans la lettre.

L’APCSF est choquée que Québec propose une réforme majeure « sans qu’aucune consultation n’ait été menée auprès des principaux intéressés : les conseillers professionnels eux-mêmes ».

« Les fonctionnaires de l’AMF ont piloté cette réforme en vase clos, en contournant toute forme de dialogue démocratique. Leur objectif était clair : affaiblir l’encadrement professionnel – qui a si bien servi le Québec depuis plus de 25 ans sans aucuns coûts pour les contribuables – pour mieux satisfaire les demandes pressantes des lobbys de l’industrie financière : les banques, les courtiers, les caisses, les assureurs, etc. », lit-on dans leur mémoire.

Le projet de loi aura pour conséquence qu’« un système éprouvé, financé par ses membres, transparent et ancré au Québec est en passe d’être remplacé par une “cage de homards” réglementaire où les grands groupes financiers pancanadiens contrôleront la chaîne de supervision des services financiers. »

Empressement difficile à saisir

Chez Option consommateurs (OC), on peine à comprendre l’empressement du ministre des Finances du Québec de fusionner la CSF et la ChAD.

« Toutes les visions devraient être écoutées. Là, on propose une réforme totale, sans annonce préliminaire, sans consultation en profondeur. C’est très précipité », a indiqué Christian Corbeil, directeur général d’OC.

Il déplore que le projet de loi 92 ait pris plusieurs personnes par surprise et semble avoir été développé en vase clos alors qu’on gagnerait à obtenir l’avis de bon nombre d’acteurs de la société civile.

« OC a toujours privilégié un encadrement du type des Chambres, qui est basé sur celui du Code des professions. Ce n’est pas le même type d’encadrement avec l’OCRI. À priori, ça nous inquiète. Je ne dis pas que l’OCRI fait un mauvais travail, mais c’est un modèle qui est basé par l’encadrement par l’industrie. Ce n’est pas quelque chose qu’on recommanderait, mais ça mérite d’être étudié. »

Christian Corbeil craint que la réforme n’améliore pas la protection des consommateurs de produits et services financiers.

« Il y a des structures établies au Québec depuis plusieurs décennies, qui fonctionnent et qui sont perfectibles. Pourquoi aller vers un autre modèle qui vise une harmonisation (avec le reste du Canada). On ne sait pas si le modèle va être meilleur. Est-ce qu’on parle d’un possible nivellement vers le bas ? C’est probable. »

Le dirigeant convient que le manque de coordination entre le processus d’encadrement déontologique de la CSF et celui de l’OCRI peut engendrer de la confusion entre l’OCRI et la CSF. « Est-ce qu’on parle un problème de communication ? Pour moi, ça ne justifie pas un changement de modèle », a-t-il noté.

Christian Corbeil souligne tout de même qu’il y a de bonnes choses dans le projet de loi, dont le rehaussement des régimes des sanctions à l’AMF et l’élargissement du régime d’indemnisation des consommateurs.

OC déposera un mémoire devant la Commission des finances publiques de l’Assemblée nationale le 20 mai, à l’instar de quelques organismes qui présenteront leur point de vue sur le projet de loi 92 ce jour-là, à Québec.

L’article Projet de loi 92 : appuis et réserves dans l’industrie est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Formation continue : craintes liées au cadre de l’OCRI https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/formation-continue-craintes-liees-au-cadre-de-locri/ Fri, 16 May 2025 13:54:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107484 La protection du public diminuerait-elle ? se demande la CSF.

L’article Formation continue : craintes liées au cadre de l’OCRI est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Avant même le dépôt du projet de loi 92, la Chambre de la sécurité financière (CSF) remettait en question la pertinence d’adopter au Québec les éventuelles règles de l’OCRI en matière de formation continue.

Dans une lettre envoyée en mars dernier à l’Autorité des marchés financiers (AMF) visant à appuyer sa réponse à la consultation de l’OCRI sur son projet d’harmonisation des programmes de formation continue, Marie Elaine Farley, présidente et cheffe de la direction de la CSF, jugeait que « les nouvelles règles envisagées par l’OCRI sont moins strictes que celles que le Québec applique depuis longtemps et se désolidarisent du système auquel l’industrie adhère ».

« Nous doutons qu’à terme, ces règles favorisent le développement des compétences dans l’univers complexe de la gestion des finances personnelles. Le public sera-t-il mieux protégé par un allègement important des règles proposées par l’OCRI ? » écrivait-elle.

Selon sa lecture, les éventuelles nouvelles règles de l’OCRI en matière de formation risquent d’avoir deux faiblesses : accroître la complexité dans le secteur financier et, possiblement, moins bien protéger le public.

Sur ce dernier plan, en confiant aux courtiers membres de l’OCRI le soin d’approuver le contenu des formations continues, le consommateur perdrait un rempart, soit celui d’avoir un intermédiaire comme la CSF qui évalue la pertinence des formations continues.

« Les nouvelles règles projetées par l’OCRI prévoient de refiler aux courtiers la charge de gérer la formation. Nous craignons qu’à terme, cette situation entraîne un déséquilibre, notamment en matière de contrôle de la qualité des formations, ainsi que différentes normes et exigences d’un courtier à l’autre en raison des capacités propres à chaque organisation », lit-on dans la lettre.

En mars, la CSF proposait alors de « tirer parti des investissements importants de près de huit millions de dollars qui ont été consentis par la CSF au cours des cinq dernières années ainsi que des efforts déployés par l’industrie afin de collaborer avec la CSF en vue d’obtenir une gestion efficace de la FC et d’améliorer la formation pour des milliers de conseillers ».

Pourquoi ne pas plutôt harmoniser les règles en matière de formation continue applicables aux conseillers en placement « avec des règles qui favorisent une meilleure protection des consommateurs et qui sont largement adoptées par le secteur financier québécois (courtiers hypothécaires et membres de la Chambre de l’assurance de dommages, de l’Institut de planification financière et de la CSF) ? » demandait alors la dirigeante.

Tel que l’indiquait en mai le président du conseil d’administration de la CSF, ce genre de proposition est resté lettre morte. En avril, le ministère des Finances du Québec, Eric Girard, proposait dans le projet de loi 92 de transférer de la CSF vers l’OCRI l’encadrement des représentants en épargne collective.

Dans ce contexte, les réserves de la CSF à l’égard de l’encadrement de la formation continue deviennent d’autant plus révélatrices.

Sur le plan de la complexité d’application de ce cadre proposé par l’OCRI, dans un contexte québécois, le projet de loi 92 maintiendrait une certaine complexité, laquelle varierait selon les modèles d’affaires des différents courtiers/conseillers.

En effet, selon le projet de loi, les planificateurs financiers et les représentants en assurance de personnes resteraient encadrés par un nouvel organisme issu de la fusion entre la CSF et la Chambre de l’assurance de dommage (ChAD). Et ces conseillers seraient donc soumis à leurs règles en matière de formation continue de l’entité fusionnée, en plus de celles de l’OCRI.

« Nous doutons qu’il y ait un d’allègement du fardeau réglementaire. Bien au contraire, il risque d’en résulter une fragmentation de l’encadrement et une complexité accrue pour tout le secteur financier au Québec », écrivait Marie Elaine Farley.

« Les courtiers en placement exerçant dans d’autres disciplines comme l’assurance ou la planification financière devront continuer à composer avec deux systèmes de formation continue (FC). C’est sans compter les autres impacts liés à des exigences différentes, comme les obligations de reconnaissance (ou d’accréditation), les transferts d’UFC d’un cycle à l’autre ou les dates de début et de fin du cycle de FC. Ces éléments seront complètement différents. Cette situation, vous le comprendrez, exigera des changements de systèmes importants, en plus d’entraîner des coûts élevés pour l’industrie », indiquait-elle, dans sa lettre de mars.

L’OCRI qui a, tout comme la CSF, une mission de protection du public, a préféré ne pas répondre aux critiques et craintes formulées par la CSF : « L’OCRI ne donne pas de réponse en ce cas, étant donné que la communication et cette critique ont été adressées à l’AMF », a indiqué dans un courriel Kate Morris, spécialiste des communications et affaires publiques à l’OCRI.

L’article Formation continue : craintes liées au cadre de l’OCRI est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Deux nouveaux outils offerts aux membres de la CSF https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/deux-nouveaux-outils-offerts-aux-membres-de-la-csf/ Thu, 15 May 2025 10:51:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107208 Ces deux nouvelles fonctionnalités sont disponibles sur sa plateforme en ligne.

L’article Deux nouveaux outils offerts aux membres de la CSF est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La Chambre de la sécurité financière (CSF) ajoute deux nouvelles fonctionnalités à sa plateforme en ligne, soit une foire aux questions (FAQ) interactive, accessible en tout temps, et un service de clavardage en direct avec un agent.

La CSF facilite ainsi l’accès aux informations les plus fréquemment recherchées et permet à ses membres d’obtenir plus rapidement des réponses à leurs autres questions grâce à un nouveau mode de communication.

En implantant un service de clavardage, la CSF espère s’adapter aux préférences numériques de ses membres. Quant à la FAQ, elle permettra aux membres de trouver une réponse à leurs questions même en dehors des heures d’ouverture de la CSF.

« Nos membres souhaitent des réponses claires, instantanées et à toute heure de la journée. Avec ces nouveaux outils, nous leur offrons un accompagnement dynamique qui répond à leurs attentes, souligne Marie Elaine Farley, présidente et cheffe de la direction de la CSF. En soutenant nos membres avec des services numériques adaptés à leurs besoins, la Chambre agit de façon proactive dans l’accomplissement de sa mission de protection du public. En facilitant grandement l’accès à l’information, elle contribue à prévenir les erreurs et à soutenir les meilleures pratiques professionnelles. »

L’article Deux nouveaux outils offerts aux membres de la CSF est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Projet de loi 92 : la CSF surprise et préoccupée https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/projet-de-loi-92-la-csf-surprise-et-preoccupee/ Tue, 13 May 2025 11:01:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107318 Des risques d’une éventuelle fusion avec la ChAD.

L’article Projet de loi 92 : la CSF surprise et préoccupée est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La Chambre de la sécurité financière (CSF) le confirme : le dépôt du projet de loi 92 qui prévoit la fusion de la CSF à la Chambre de l’assurance de dommage (ChAD) a pris par surprise la haute direction et le personnel de l’organisme d’autoréglementation.

Le transfert prévu des pouvoirs d’encadrement des représentants en épargne collective (REC) de la CSF vers l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) a également étonné la CSF, comme l’a évoqué Sylvain De Champlain, président du conseil d’administration de la CSF, à l’occasion de l’Assemblée générale annuelle de la CSF, le 8 mai.

Cette situation a été d’autant plus surprenante que l’AMF prévoyait établir une entente de coopération avec l’OCRI et la CSF afin de s’assurer que des échanges réguliers et efficaces soient maintenus entre ces organismes et que la CSF travaillait en ce sens.

« Nos propositions visaient notamment à prévenir les dédoublements, les enjeux dans la tenue des enquêtes ou dans l’organisation de la formation continue, le tout bien sûr dans une optique de collaboration et d’une protection du public efficace, tout en étant sensibles aux coûts de l’encadrement supporté par l’industrie. À peu de choses près, ces propositions sont restées lettre morte, ce qui pourrait s’expliquer par l’arrivée du projet de loi 92 », lit-on dans l’allocution de Sylvain De Champlain.

Lire : Dossier sur le Pointage des régulateurs : le texte sur les réactions de la CSF

Celui-ci s’inquiète notamment pour l’avenir de l’encadrement multidisciplinaire, lequel a été une force durant 25 ans : « le gouvernement entend sortir du périmètre de la CSF les conseillers en épargne collective et les conseillers en plans de bourses d’études, sans qu’il soit dit en quoi le modèle d’encadrement professionnel et multidisciplinaire adopté au Québec continuera d’avoir les conditions gagnantes pour perdurer ou si tel est le but du gouvernement », a-t-il mentionné.

« Nous n’avons d’ailleurs pas entendu de voix s’élever pour exprimer la nécessité de sauvegarder ce modèle, qui a été porteur depuis 25 ans au Québec », a-t-il ajouté.

Sylvain De Champlain a également des réserves découlant du regroupement de la CSF et de la ChAD. « Ce faisant (le gouvernement) réunit des métiers fort différents, soit l’assurance de personnes et la planification financière et l’assurance dommages. Par ailleurs, en déplaçant ces morceaux dans l’écosystème financier, de nombreux liens et fonctions risquent d’être fragilisés, sinon rompus. Le projet de loi semble augmenter le nombre d’intervenants dans l’encadrement des intermédiaires », a-t-il indiqué dans son allocution, sans donner plus de détails sur cette « augmentation ».

La CSF présentera sa position à la Commission des finances publiques de l’Assemblée nationale, le 20 mai prochain. Cette position sera le fruit des travaux du comité d’étude du projet de loi du conseil d’administration, réalisés conjointement avec la direction de la CSF.

Lors du même événement, Me Marie Elaine Farley, présidente et cheffe de la direction de la CSF a souligné que « les réformes doivent être préparées avec minutie et mises en place avec beaucoup d’écoute ».

« Le gouvernement a tout avantage à être aussi à l’écoute des experts du terrain, comme vous qui êtes ici devant moi, et je l’invite respectueusement à considérer cette proposition », a-t-elle dit devant les délégués de la CSF présents à l’Assemblée générale de l’organisme.

Elle a par ailleurs réitéré que, « quelles que soient les décisions qui seront prises dans le cadre des réformes évoquées, notre mission doit demeurer. La protection du public est une préoccupation que rien ne doit ébranler. »

La semaine dernière, la ChAD rendait public un mémoire dans lequel elle dénonçait que le projet de loi 92 introduit une incertitude structurelle dans sa structure en faisant de l’organisme regroupé (ChAD et CSF) une organisation sans but lucratif de nature privé.

« Contrairement à d’autres organismes créés par une loi, tels que les ordres professionnels ou encore l’Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier (OACIQ), la nouvelle Chambre de l’assurance ne bénéficierait pas d’un ancrage législatif clair. Ce déséquilibre est d’autant plus préoccupant que l’OACIQ conserve, lui, l’ensemble de ses assises légales et se voit octroyer des pouvoirs supplémentaires en vertu du projet de loi 92 », lisait-on dans ce mémoire.

Pourquoi priver le secteur d’un cadre législatif équivalent et « ainsi réduire le niveau de protection du public ? » demandait la ChAD. « Afin de maintenir la protection du public, il serait essentiel de maintenir la Chambre de l’assurance à l’intérieur d’un cadre législatif et réglementaire. La mission, les fonctions et les pouvoirs, de la Chambre, du syndic et de ceux du Comité de discipline devraient demeurer dans la loi, pour s’assurer que la protection du public demeure au même niveau qu’actuellement », soulignait-elle.

Lire aussi : Projet de loi 92 : l’AMF défend les intentions du ministre

Délai d’enquête : situation en voie d’être rétablie

Par ailleurs, lors de l’Assemblée générale, Marie-Elaine Farley a expliqué les effets des remous occasionnés par « les mouvements de personnel » au sein de cette équipe d’enquêteur du bureau du syndic de la CSF.

« En matière d’enquête et de discipline, l’année 2024 a comporté des défis sur le plan des effectifs et de l’organisation. La situation est en voie d’être rétablie. Les embauches au bureau du syndic et la collaboration dynamique entre les employés et des ressources externes qualifiées se poursuit », a indiqué la dirigeante.

Le nombre de décisions prises par le syndic et les demandes déposées auprès du comité de discipline de la CSF ont été comparables en 2024 à celles de 2023, a-t-elle noté. Le syndic et les syndics adjoints ont aussi pris un nombre équivalent de décisions dans les dossiers d’enquêtes.

« C’est donc dire que le bureau du syndic a eu une productivité comparable entre 2024 et 2023. Certes, les délais de certains dossiers ont pu augmenter, mais sans jamais compromettre la protection du public. Nous avons en effet revu nos façons de faire et avons travaillé sur les dossiers jugés prioritaires dans un objectif de veiller à la protection des consommateurs », a-t-elle ajouté.

Au 31 décembre 2024, il y avait 114 dossiers d’enquête en cours depuis plus de 12 mois (30 %), selon le plus récent rapport d’activité de la CSF. Un an plus tôt, il y avait 36 dossiers d’enquête en cours depuis plus de 12 mois (12 %). Au 31 décembre 2022, c’était 18 dossiers d’enquête (9 %) en cours depuis plus de 12 mois. Ce nombre s’élevait à 125 (31 %) en 2018.

Le délai moyen de traitement des dossiers d’enquête en cours, quant à lui, était d’environ 12 mois au 31 décembre, alors que le délai moyen de traitement des dossiers d’enquête était d’environ 9 mois au 31 décembre 2023.

Lire aussi : CSF : délais d’enquête en hausse

Sylvain de Champlain a également traité de la situation en rappelant que « le conseil et la direction ont collaboré étroitement à un plan d’action visant notamment à assurer le suivi des dossiers selon leur priorité, et à ajouter des ressources externes pour épauler l’équipe en place. Par ailleurs, la direction et les employés du bureau du syndic ont été consultés pour cerner leurs besoins à court et long terme. »

L’article Projet de loi 92 : la CSF surprise et préoccupée est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>