CIBC – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 29 Jul 2025 10:56:08 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.1 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png CIBC – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 La Banque du Canada devrait maintenir son taux directeur inchangé https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-banque-du-canada-devrait-maintenir-son-taux-directeur-inchange/ Tue, 29 Jul 2025 10:56:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108747 Estiment des experts.

L’article La Banque du Canada devrait maintenir son taux directeur inchangé est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’économiste en chef de la CIBC, Avery Shenfeld, ne pense pas que la Banque du Canada réduira son taux directeur lors de sa décision de mercredi, mais si elle le fait, il a déclaré que ce serait une « agréable surprise ».

« Il y a toujours un risque qu’elle crée la surprise avec une baisse de taux, a-t-il affirmé. Mais je ne nourris pas beaucoup d’espoir. »

La plupart des économistes s’attendent également à ce que la Banque du Canada maintienne son taux directeur à 2,75 % pour une troisième décision consécutive plus tard cette semaine.

Vendredi après-midi, les marchés financiers estimaient à seulement 7 % la probabilité d’une baisse d’un quart de point de taux mercredi, selon LSEG Data & Analytics.

L’obstination sur le front de l’inflation et la vigueur inattendue du marché du travail ont réduit les arguments en faveur d’un nouvel assouplissement depuis la décision de la banque centrale en juin.

L’économie canadienne a créé un nombre inattendu de 83 000 emplois en juin, selon un rapport de Statistique Canada publié plus tôt ce mois-ci, ce qui a entraîné une baisse du taux de chômage pour la première fois depuis janvier.

Quelques jours plus tard, Statistique Canada a annoncé que l’inflation annuelle avait légèrement augmenté pour atteindre 1,9 % le mois dernier, tandis que les chiffres de l’inflation de base, surveillés de près par la Banque du Canada, se maintenaient obstinément autour de 3 %.

« Dans l’ensemble, la persistance des indicateurs d’inflation, un contexte économique affaibli mais relativement résilient et les perspectives d’augmentation des dépenses budgétaires expliquent pourquoi nous ne prévoyons pas de nouvelle baisse des taux par la Banque du Canada au cours de ce cycle », ont écrit les économistes Claire Fan et Abbey Xu, de la Banque Royale, dans une note vendredi.

Mais l’appel de Avery Shenfeld à un abaissement du taux directeur — la CIBC prévoit deux baisses supplémentaires d’un quart de point avant que la Banque du Canada ne change de cap — ne se fonde pas sur l’évolution de l’économie, mais sur ce qui se profile à l’horizon.

Outre la hausse de l’emploi en juin, le marché du travail reste globalement faible, le taux de chômage s’établissant à 6,9 %, a souligné Avery Shenfeld.

Il s’attend également à ce que le différend commercial entre le Canada et les États-Unis ait entraîné une contraction économique au deuxième trimestre de l’année.

Au total, il y a suffisamment de « marge » dans l’économie pour freiner l’inflation dans les mois à venir, a fait valoir Avery Shenfeld.

L’impact des droits de douane

L’enquête de la Banque du Canada sur les perspectives des entreprises pour le deuxième trimestre, publiée la semaine dernière, suggère que de nombreuses entreprises choisissent d’absorber la hausse des coûts liée aux droits de douane plutôt que de la répercuter sur les consommateurs, qui pourraient freiner leurs dépenses dans un contexte d’incertitude économique.

Selon Avery Shenfeld, cela indique que l’impact des droits de douane « ne se traduira pas par un problème d’inflation plus persistant ».

Il a ajouté qu’une fois que la banque centrale sera suffisamment convaincue que les pressions inflationnistes induites par les droits de douane seront de courte durée, les responsables de la politique monétaire devraient se sentir suffisamment en confiance pour abaisser les taux d’intérêt.

« Je pense qu’à ce stade, ils en savent suffisamment pour exclure le pire scénario concernant le commerce », a dit Avery Shenfeld.

Le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, a explicitement déclaré que les responsables de la politique monétaire se montrent moins prospectifs que d’habitude dans le contexte de la guerre commerciale. La banque centrale n’a pas publié de prévisions économiques traditionnelles dans son rapport de politique monétaire d’avril, proposant plutôt deux scénarios quant à l’impact potentiel des droits de douane sur l’économie.

Jimmy Jean, économiste en chef chez Desjardins, estime que la Banque du Canada aura suffisamment éclairé le dossier commercial pour revenir à des prévisions officielles dans le rapport sur la politique monétaire de cette semaine.

« L’incertitude est bien présente, chacun doit en être conscient. Mais il arrive un moment où il faut prendre des risques et formuler les réserves qui s’imposent », a soutenu Jimmy Jean.

Les échéances tarifaires continuent de peser sur la Banque du Canada: le président américain Donald Trump a menacé d’imposer des droits de douane de 35 % sur les importations canadiennes à compter de vendredi si un accord commercial n’est pas conclu d’ici là, bien que les produits conformes à l’Accord Canada–États-Unis–Mexique devraient être exemptés de ces droits.

Certains prévisionnistes, dont la Banque Royale, estiment que la Banque du Canada a déjà réduit ses taux et qu’elle confiera la tâche de stimuler l’économie pendant la guerre commerciale aux gouvernements fédéral et provinciaux.

Bien que Jimmy Jean pense également que la banque centrale choisira de maintenir ses taux mercredi, il a déclaré que la prochaine décision de la banque, en septembre, constitue une « possibilité ouverte » de baisse.

Les droits de douane sectoriels imposés par Donald Trump aux industries canadiennes de l’acier, de l’aluminium et du cuivre sont particulièrement préoccupants pour l’Ontario et le Québec, a expliqué Jimmy Jean. Si ces droits de douane sont maintenus, il a indiqué que de nouvelles baisses de taux de la Banque du Canada seront justifiées pour amortir le choc économique.

En plus de certaines mesures d’allègement sectoriel, le gouvernement fédéral a pris ces derniers mois des mesures pour accroître le financement de la défense et des infrastructures du Canada — des dépenses qui pourraient offrir un soutien fiscal, plutôt que monétaire, à l’économie.

Jimmy Jean a toutefois dit que Desjardins s’attend à ce que cette hausse se produise au cours des prochaines années, et non des prochains mois, ce qui ouvrirait la voie à une baisse des taux par la Banque du Canada à court terme.

« Nous pensons que, malgré ces mesures en préparation, la Banque du Canada aura encore une raison valable de réduire ses taux d’intérêt en septembre », a-t-il déclaré.

L’article La Banque du Canada devrait maintenir son taux directeur inchangé est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
De nouveaux portefeuilles signés CIBC https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/de-nouveaux-portefeuilles-signes-cibc/ Mon, 21 Jul 2025 11:50:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108411 PRODUITS – Ces derniers sont conçus pour simplifier l’épargne-études.

L’article De nouveaux portefeuilles signés CIBC est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Afin d’aider les familles canadiennes à mettre de l’argent de côté pour leurs enfants, Gestion d’actifs CIBC lance les Portefeuilles d’épargne-études CIBC.

Cette gamme de portefeuilles compte cinq produits, soit :

  • le Portefeuille d’épargne-études Cible 2030 CIBC ;
  • le Portefeuille d’épargne-études Cible 2035 CIBC ;
  • le Portefeuille d’épargne-études Cible 2040 CIBC ;
  • le Portefeuille d’épargne-études Cible 2045 CIBC ;
  • et le Portefeuille Nouveaux diplômés CIBC.

« Investir pour les études est l’une des décisions les plus importantes qu’une famille puisse prendre, mais cela peut aussi être l’une des plus difficiles sur le plan financier, observe Éric Bélanger, vice-président directeur et chef, Gestion mondiale d’actifs CIBC. Les Portefeuilles d’épargne-études CIBC visent à simplifier le processus pour les clients, offrant une solution simple et axée sur les objectifs pour aider les familles à répondre à leurs besoins en matière d’épargne-études. »

Ces produits sont destinés aux clients désirant mettre de l’argent de côté pour des études postsecondaires. Le but étant de choisir le portefeuille ayant la date cible la plus rapprochée du début prévu des études postsecondaires.

À noter que la composition du portefeuille dans les solutions à date cible est ajustée automatiquement au fil du temps. Ainsi, les premières années, le portefeuille est composé davantage de placements en action axés sur la croissance. Mais plus la date limite approche, plus le portefeuille compte de placements en titres à revenu fixe plus prudents.

Au cours des six derniers mois de son année cible, chacun des Portefeuilles d’épargne-études Cible CIBC sera fusionné au Portefeuille Nouveaux diplômés. Ce dernier est mieux adapté à la phase de retrait. Il vise à procurer un niveau de revenu stable et à préserver le capital tout en assurant un accès facile aux fonds pour payer les dépenses liées aux études au besoin.

L’article De nouveaux portefeuilles signés CIBC est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les politiques monétaires transfrontalières vont diverger https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-politiques-monetaires-transfrontalieres-vont-diverger/ Wed, 18 Jun 2025 11:05:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108028 La Banque du Canada reprendra ses réductions le mois prochain, tandis que la Fed restera à l’écart jusqu’au quatrième trimestre.

L’article Les politiques monétaires transfrontalières vont diverger est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La Banque du Canada réduira probablement ses taux le mois prochain et de nouveau en septembre, tandis que la Réserve fédérale américaine (Fed) maintiendra son statu quo jusqu’au quatrième trimestre, indique Marchés mondiaux CIBC dans ses dernières prévisions économiques.

Dans un contexte de hausse des tarifs douaniers et d’incertitude accrue, les perspectives de croissance économique s’assombrissent.

« Nos prévisions de croissance mondiale ont été revues à la baisse, ce qui reporte la reprise que nous attendions depuis l’année dernière pour 2025 », indiquent les économistes de la banque dans un nouveau rapport.

Dans ce contexte, les responsables des politiques fiscales et monétaires « devront donc actionner certains leviers pour obtenir l’amélioration de la croissance que nous attendons pour 2026 ».

Toutefois, les performances divergentes des économies américaine et canadienne cette année conduiront également à des politiques monétaires divergentes, selon le rapport.

À l’heure actuelle, c’est sur le marché du travail que les divergences sont les plus marquées, selon le rapport : les États-Unis restent proches du plein emploi, tandis que le Canada est « déjà à environ un point de pourcentage du plein emploi », et le taux de chômage devrait augmenter.

Par conséquent, les réductions de taux au Canada interviendront probablement plus tôt que les marchés ne le prévoient actuellement, selon le rapport.

« La Banque du Canada, confrontée à un marché de l’emploi beaucoup plus faible, n’a pas le luxe d’une longue pause. Nous prévoyons une baisse de taux de la Banque du Canada d’un quart de point en juillet et en septembre, ce qui constituera la dernière étape de ce cycle d’assouplissement, à condition que les États-Unis n’accélèrent pas la guerre commerciale et ne provoquent pas une véritable récession mondiale. »

Aux États-Unis, la Banque CIBC ne prévoit plus qu’une seule baisse de taux cette année — et pas avant le quatrième trimestre — alors qu’elle s’attendait auparavant à deux baisses.

« En clair, le président [Jerome] Powell n’est pas pressé d’agir alors que l’inflation risque de repartir à la hausse et que le mandat de plein emploi de la Fed n’est pas encore menacé », indique le rapport.

En ce qui concerne l’année prochaine, la Fed pourrait être en mesure de réduire les taux de 75 points de base supplémentaires.

« Mais même ce degré d’assouplissement pourrait être remis en question par des décisions de politique fiscale qui sont encore en cours », ajoute le rapport.

En ce qui concerne l’année prochaine, l’économie canadienne devrait retrouver son élan.

« Les mesures de relance budgétaire prises par les gouvernements fédéral et provinciaux seront utiles, mais pour vraiment attiser la flamme, nous devons également constater des progrès continus dans les négociations commerciales et de nouvelles réductions des taux d’intérêt de la part de la Banque du Canada », indique le rapport.

L’article Les politiques monétaires transfrontalières vont diverger est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Focus sur les nouveaux FNB d’OSAP https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/focus-sur-les-nouveaux-fnb-dosap/ Wed, 11 Jun 2025 09:56:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107953 FOCUS FNB — Ces fonds donnent un accès au marché des prêts commerciaux qui sont titrisés, autrefois réservé aux investisseurs institutionnels.

L’article Focus sur les nouveaux FNB d’OSAP est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Un groupe prometteur de fonds négociés en Bourse (FNB) spécialisés dans les titres à revenu fixe est apparu au Canada ce printemps avec le lancement de nombreux fonds gérés activement qui détiennent des obligations structurées adossées à des prêts (OSAP). Ces titres de créance sont mieux connus sous leur nom en anglais, Collateralized Loan Obligation ou CLO. Investis aux États-Unis, ces nouveaux fonds visent à offrir une combinaison de crédit de qualité élevée et de faible volatilité pour compléter les portefeuilles de titres à revenu fixe des clients.

L’acronyme CLO ne doit pas être confondu avec CDO. Les titres garantis par des créances (TGC) (ou en anglais Collateralized Debt Obligations : CDO) sont connus pour avoir déclenché la crise financière de 2007-2008 en raison de leur détention de prêts hypothécaires américains à haut risque (subprime).

En comparaison, les garanties sous-jacentes des OSAP sont un groupe de prêts groupés à des entreprises. Ces prêts sont regroupés par des sociétés de gestion de OSAP qui, à leur tour, les vendent sur le marché secondaire à des investisseurs institutionnels.

Les ensembles de prêts, ou pools, sont divisés en tranches ayant des notations de crédit et des rendements différents. En ce qui concerne le risque de durée, les prêts sous-jacents sont assortis de taux variables (floating rates), de sorte que les OSAP sont beaucoup moins sensibles que les obligations classiques aux variations des taux d’intérêt.

La société torontoise Brompton Funds Ltd. est devenue la première à offrir un FNB d’OSAP au Canada le 22 avril à la suite du lancement du FNB Brompton Wellington Square AAA CLO. Il a été suivi de près en mai par le FNB BMO TAP AAA, le FNB TAP AAA RBC, le Fonds de revenu avantage CIBC, qui est la série de FNB d’un nouveau fonds commun de placement, et le FNB d’obligations de prêts collatéralisés AAA Mackenzie.

Les OSAP existent depuis plus de 30 ans et sont devenus un marché de plus de 1,1 billion de dollars américains, presque tous basés aux États-Unis, indique le gestionnaire de portefeuille Jeff Sujitno de Wellington Square Advisors Inc. Cette société basée à Toronto est spécialisée dans les financements à effet de levier. Citant une étude de J.P Morgan, Jeff Sujitno relève qu’il y a actuellement de 115 à 120 gestionnaires de CLO aux États-Unis, et qu’il existe entre 1 400 et 1 600 CLO.

Jusqu’à il y a cinq ans, les OSAP n’étaient accessibles qu’aux investisseurs institutionnels. Les investisseurs particuliers y ont eu accès indirectement pour la première fois en octobre 2020, avec le lancement aux États-Unis du Janus Henderson AAA CLO ETF. Ce fonds, leader de ce sous-segment de marché, dispose aujourd’hui d’actifs d’environ 21 milliards de dollars américains et s’est avéré très performant dans son groupe de pairs Ultrashort Bond, recevant une note Morningstar de 5 étoiles.

« Compte tenu de la performance de ces FNB aux États-Unis, il nous a semblé logique d’en faire un outil de placement coté au Canada », mentionne Mark Jarosz, Chef, Titres de créance non traditionnels chez BMO Gestion mondiale d’actifs. « Il s’agit de l’une des innovations les plus intéressantes de ces dernières années dans le domaine des FNB », ajoute-t-il.

La diversification est un point fort des FNB d’OSAP, puisqu’ils investissent dans des tranches de prêts assemblées par des sociétés de gestion d’OSAP, plutôt que directement dans les prêts. Le fonds de la CIBC, par exemple, comprend initialement 30 à 50 pools de prêts, bien diversifiés par gestionnaire de CLO, par prêts sous-jacents et par échéance.

Mark Jarosz précise que chaque groupe d’OSAP comprend de 200 à 300 prêts sous-jacents. À l’échelle du portefeuille, cela revient à dire qu’un FNB est exposé à des milliers de prêts aux entreprises.

Outre la diversification des emprunteurs, les gestionnaires des OSAP utilisent d’autres méthodes d’atténuation des risques. Parmi celles-ci figurent le surdimensionnement, les tests de couverture des intérêts, les limites de concentration des garanties par secteur d’activité et les restrictions à l’achat de prêts aux petites entreprises, énumère Placements Mackenzie. Ces mesures sont importantes parce que les emprunteurs sont des sociétés dont la cote de crédit est inférieure à celle d’une société de premier ordre (investment grade).

Les OSAP comportent ainsi un risque de défaillance, « comme tout portefeuille de titres à revenu fixe qui comporte un risque de crédit », indique Aaron Young, directeur exécutif et chef, Gestion de portefeuilles de clients chez Gestion d’actifs CIBC.

Ce risque peut être atténué en privilégiant les OSAP notés triple A, qui sont prioritaires par rapport à toutes les autres tranches en cas de défaillance. Ce que Aaron Young appelle la « sécurité structurelle » est également assurée par l’exposition à un grand nombre d’emprunteurs sous-jacents issus de différents secteurs. « Cela vous donne la tranquillité d’esprit supplémentaire de savoir qu’il s’agit en fait d’un ensemble de prêts très diversifiés qui méritent cette notation triple A ou double A. »

Les nouveaux FNB cotés au Canada investissent principalement dans des tranches de CLO notées triple A. Celles-ci représentent environ 64 % du marché des CLO et n’ont jamais connu de défaillance, affirme Jeff Sujitno. Il ajoute qu’une seule défaillance d’une tranche de CLO double A est a déploré jusqu’ici.

Le FNB de Brompton sera toujours investi à au moins 75 % dans des tranches triple A. Lors de la sélection des gestionnaires de CLO, Jeff Sujitno indique que la qualité et les antécédents de l’équipe, ainsi que de la performance de leurs OSAP au fil du temps dans différents environnements de marché ont été pris en considération. « Cela fait partie de la myriade d’indicateurs de crédit que nous examinons. »

Bien que le Fonds de revenu avantage CIBC ait un nom plus générique, il s’agit d’un pur produit d’OSAP, certifie Aaron Young. À tout moment, le portefeuille contiendra au moins 80 % de CLO triple A, et ne détiendra rien dont la notation soit inférieure à simple A. Cela est conforme à l’objectif du fonds, qui est d’obtenir des revenus de meilleure qualité et de ne pas introduire de risques excessifs liés à la qualité du crédit.

Le FNB BMO TAP AAA ne détient actuellement que des tranches triple A, qui représenteront toujours au moins 85 % du portefeuille. La politique d’investissement de BMO lui permet d’investir jusqu’à 15 % dans des tranches de CLO double A ou simple A, mais rien de moins bien noté. « Absolument pas, confirme Mark Jarosz. Il s’agit d’un produit de bonne qualité dont la politique d’investissement principale est d’investir dans des titres triple A. »

Tous les nouveaux FNB CLO proposent des versions en dollars canadiens couvertes contre le risque de change, ce qui protège partiellement les clients de la volatilité des taux de change. « En fin de compte, nous voulons que tout se passe bien pour les investisseurs », lance Jeff Sujitno. BMO et Brompton proposent également des versions en dollars américains de leur fonds.

En outre, BMO a créé une version non couverte en dollars canadiens. Mark Jarosz explique que BMO souhaite donner le choix aux investisseurs, en fonction de leurs préférences en matière d’exposition aux devises.

En raison de la confusion potentielle avec les CDO et de leur réputation ternie, il est nécessaire que les fournisseurs de FNB expliquent clairement ce qui différencie les CLO. « Si vous regardez au-delà de l’acronyme de trois lettres, ce que nous sommes vraiment à l’aise de dire aux investisseurs, c’est que les intrants sont complètement différents », avance Aaron Young de la CIBC.

Selon lui, les prêts qui entrent dans la composition des OSAP sont des emprunts contractés par de grandes entreprises américaines dont les bénéfices sont généralement de l’ordre de 50 millions de dollars américains ou plus. Pour leur part, les CDO détenaient des prêts hypothécaires contractés par des particuliers ayant de mauvais antécédents en matière de crédit.

Les FNB de CLO axés sur le triple A complètent les obligations de base qui sont beaucoup plus sensibles aux taux d’intérêt. Avec les CLO, « vous atténuez une partie de la volatilité liée à l’incertitude qui marque l’évolution des taux d’intérêt », explique Aaron Young.

Une autre caractéristique positive des CLO est leur faible corrélation avec les marchés obligataires traditionnels, ce qui permet une plus grande diversification. « Vous pouvez constater que les CLO sont additifs sur de longues périodes, non seulement en matière d’augmentation du rendement, mais aussi de réduction du risque », rappelle Aaron Young. « C’est vraiment ce que l’on recherche. Un objectif que les CLO ont permis d’atteindre au fil du temps ».

L’article Focus sur les nouveaux FNB d’OSAP est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
FNB : créations nettes et diversification marquent mai https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-creations-nettes-et-diversification-marquent-mai/ Wed, 11 Jun 2025 09:41:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107926 FOCUS FNB – L’appétit pour les actions ne faiblit pas malgré l’incertitude économique.

L’article FNB : créations nettes et diversification marquent mai est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Après un mois d’avril marqué par la volatilité et l’incertitude économique, les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont repris de l’élan en mai. Portés par une dynamique de diversification et de réduction du risque, les investisseurs ont privilégié les FNB d’actions internationales, qui arrivent en tête des créations nettes.

Les créations nettes de FNB se sont chiffrées à 9,2 milliards de dollars (G$) en mai, un rebond marqué après le creux d’avril. Depuis le début de l’année, les FNB canadiens ont enregistré des entrées nettes records de 48,5 G$ en cinq mois, dépassant les créations nettes annuelles d’avant la pandémie. L’actif total sous gestion atteignait 572,7 G$ à la fin de mai.

Les FNB d’actions ont dominé les créations nettes du mois avec 4,3 G$. Toutefois, leur rythme de croissance montre un certain essoufflement depuis la suspension des droits de douane américains annoncée par Donald Trump le 9 avril, selon Banque Nationale Marchés Financiers (BNMF). Ce ralentissement n’a toutefois pas freiné la performance des actions internationales, qui ont généré à elles seules 2,7 G$, soit 62 % des entrées nettes en FNB d’actions.

Les fonds d’actions américaines, en particulier, ont retrouvé l’intérêt des investisseurs avec des créations nettes d’1,2 G$ en mai. Or, ce regain n’égale pas l’engouement pour les marchés internationaux. BNMF souligne que cette tendance à la diversification est présente depuis le début de l’année, alors que les investisseurs cherchent à s’exposer à des marchés moins corrélés aux risques nord-américains.

Parallèlement, en mai, les FNB d’actions sectoriels ont enregistré des rachats nets totalisant 830 M$, en particulier dans les secteurs financier (850 M$), technologique (126 M$) et énergétique (67 M$). Les FNB multifactoriels ont également subi des rachats.

Les FNB de titres à revenu fixe, quant à eux, poursuivent leur progression avec 3,4 G$ d’entrées nettes en mai. BNMF signale que les investisseurs semblent rallonger la duration de leurs portefeuilles et prennent davantage de risque sur la qualité du crédit, confirmant leur appétit grandissant pour le risque. Cette approche tactique s’est confirmée depuis le début de l’année, les investisseurs augmentant la duration lorsque les taux montent, puis la réduisant en cas d’incertitude.

Les entrées nettes dans les FNB de titres à revenu fixe s’élèvent à 17,6 G$ au cours des cinq premiers mois de l’année, soit plus de trois fois le niveau observé à la même période l’an dernier.

Les FNB d’obligations agrégées canadiennes et à longue duration figurent parmi les plus populaires auprès des investisseurs. De leur côté, les FNB à effet de levier ou inversés ont connu un regain d’intérêt, notamment grâce au lancement d’une série de produits quotidiens à levier triple par LongPoint, note BNMF.

Du côté des actifs non traditionnels, les FNB de cryptoactifs ont enregistré quelques entrées nettes (6 M$), dominées par le FNB Solana de 3iQ. Depuis janvier, les créations nettes dans cette catégorie atteignent 234 M$. Les FNB adossés à l’or, pour leur part, ont attiré 177 M$, en mai, reflétant un intérêt pour les actifs refuges.

En mai, les principaux émetteurs de FNB ont profité de cette dynamique. RBC iShares se hisse en tête avec 2,2 G$ de créations nettes, suivi de BMO (1,4 G$), Vanguard (1,0 G$), Fidelity (954 M$) et TDAM (671 M$). Parmi les 20 premiers fournisseurs de FNB, seule Manuvie affiche des sorties nettes, à hauteur de 275 M$. Le FNB XSEM d’iShares s’est distingué comme le produit le plus populaire du mois, attirant 541 M$ de créations nettes, tandis que le ZEB de BMO enregistre pour un troisième mois consécutif les plus importants rachats (897 M$).

Pour les cinq premiers mois de 2025, RBC iShares prend la tête des créations nettes avec 9,4 G$, suivie de BMO (8,8 G$), Vanguard (6,9 G$) et Fidelity (4 G$).

Mai a aussi été marqué par une vague de lancements. Pas moins de 39 nouveaux FNB canadiens sont arrivés sur le marché, dont quatre produits d’obligation structurée adossée à des prêts (CLO) par BMO, CIBC, Mackenzie et RBC. Manuvie a lancé quatre séries FNB de fonds communs existants. BMO a lancé plusieurs FNB de stratégies diverses et un FNB d’or avec stratégie d’options. Purpose a ajouté à son offre deux FNB de cryptoactifs au comptant à frais réduits. LongPoint a lancé les premiers FNB canadiens avec levier/inverse quotidien triple.

FNB ESG en hausse

Les FNB ESG cotés au Canada ont aussi le vent en poupe. Ils ont attiré 630 M$ en mai, portant les entrées nettes des cinq premiers mois de 2025à 1,3 G$. Ce résultat est attribuable à un achat institutionnel du fonds XSEM d’iShares, qui a reçu 541 M$ en une seule journée.

BNMF signale par ailleurs que trois FNB de Franklin Templeton, dont deux gérés par Clearbridge, ont retiré le mot « durable » de leur nom. La firme prévoit faire de même en août avec le FNB américain Clearbridge Large Cap Growth ESG ETF (LRGE), qui abandonnera la mention ESG.

L’article FNB : créations nettes et diversification marquent mai est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
CIBC déploie sa plateforme d’IA interne https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/cibc-deploie-sa-plateforme-dia-interne/ Fri, 30 May 2025 11:06:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107666 Après un pilote réussi.

L’article CIBC déploie sa plateforme d’IA interne est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La Banque CIBC déploie sa plateforme interne d’intelligence artificielle (IA) générative, IA CIBC (IAC), à l’échelle de l’entreprise. La phase pilote a permis de voir que l’objectif de faire gagner du temps aux employés et ainsi leur permettre de s’occuper de davantage de clients avait été atteint. En effet, les membres de l’équipe ont gagné plus de 200 000 heures pendant la phase pilote, révèle le communiqué de l’institution.

La phase pilote de l’IAC a été lancée en juillet 2024. Elle a permis d’automatiser des tâches courantes comme la synthèse de documents, la rédaction de courriels, la compilation de recherches et d’autres contenus textuels.

« C’est formidable de voir l’adoption de l’IAC à l’échelle de notre banque et de voir comment elle a contribué à simplifier les tâches routinières des membres de l’équipe, en leur permettant de mieux se concentrer sur la création de valeur pour nos clients, témoigne Dave Gillespie, vice-président à la direction, Infrastructure, architecture et modernisation, Banque CIBC. Ce qui distingue l’IAC, c’est son adaptabilité aux besoins uniques de chaque équipe, de la rédaction à la recherche et à l’analyse, en passant par les suggestions de codage lumineux. L’IAC a eu une incidence positive dans toutes les unités d’affaires. »

Grâce au tableau de bord intuitif de la plateforme, les utilisateurs peuvent utiliser facilement les différentes fonctionnalités de l’IAC, comme l’analyse des données, la recherche accélérée et la préparation de présentations.

Avec ce déploiement à l’échelle de l’entreprise, tous les employés de CIBC vont pouvoir se consacrer à des activités à valeur élevée.

Toutefois, pour pouvoir utiliser l’IAC, les employés doivent suivre une formation obligatoire. Cette formation explique notamment l’approche de la banque en matière d’IA et de données.

Pour rappel, la Banque CIBC est devenue une des premières grandes institutions financières du pays à adhérer au Code de conduite volontaire du gouvernement du Canada pour une utilisation responsable de l’IA.

L’article CIBC déploie sa plateforme d’IA interne est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Trois nouveaux FNB CIBC à gestion active https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/trois-nouveaux-fnb-cibc-a-gestion-active/ Fri, 23 May 2025 10:57:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107401 PRODUITS – Ces derniers se négocient à la Bourse de Toronto.

L’article Trois nouveaux FNB CIBC à gestion active est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Gestion d’actifs CIBC (GAC) lance trois fonds négociés en Bourse (FNB) CIBC à gestion active, soit :

  • le FNB de gestion de trésorerie Plus CIBC (CCAD),
  • le FNB de gestion de trésorerie Plus en dollars américains CIBC (CUSD.U)
  • et le FNB d’obligations gouvernementales canadiennes à long terme CIBC (CALB).

Conçus pour offrir des rendements attrayants aux investisseurs et leur permettre de mieux diversifier leur portefeuille, ces FNB offrent des distributions mensuelles. Négociés à la Bourse de Toronto, leurs frais de gestion annuels s’élèvent à 0,12 % pour le CCAD et le CUSD.U et à 0,20 % pour le CALB.

Le CCAD cherche à offrir des rendements tout en préservant le capital et la liquidité. Pour cela, il investit essentiellement dans des titres de qualité du marché monétaire canadien, comme des bons du Trésor émis par des gouvernements canadiens, des acceptations bancaires de banques à charte canadiennes et du papier commercial de sociétés canadiennes.

Le CUSD.U vise le même objectif que le CCAD, mais il investit dans des titres à revenu fixe à court terme de haute qualité libellés en dollars américains.

Finalement le CALB veut offrir de bons rendements également, mais lui investit dans des titres à revenu fixe à plus long terme d’émetteurs gouvernementaux canadiens.

« Nos nouveaux FNB CIBC sont conçus pour offrir des solutions de liquidités sûres qui améliorent le rendement. Ils constituent une excellente solution de revenu à long terme. Notre équipe chevronnée suit une approche rigoureuse en matière de gestion du risque et veille à ce que les investisseurs disposent des outils dont ils ont besoin pour bâtir des portefeuilles résilients, quelles que soient les conditions du marché », souligne Greg Gipson, directeur général et chef, FNB.

L’article Trois nouveaux FNB CIBC à gestion active est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La volatilité des marchés ralentit les créations nettes https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/la-volatilite-des-marches-ralentit-les-creations-nettes/ Wed, 14 May 2025 10:15:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107312 FOCUS FNB – La demande pour les FNB d’actions internationales se maintient en avril.

L’article La volatilité des marchés ralentit les créations nettes est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La guerre tarifaire lancée par le président américain Donald Trump et l’incertitude économique qui en découle ont créé de la volatilité sur les marchés boursiers. En conséquence, les créations nettes dans les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont ralenti en avril, bien que le mois ait connu la plus forte journée et la plus forte semaine de volume de transactions de l’histoire des FNB canadiens, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Les entrées nettes en FNB canadiens d’avril se sont élevées à 7,3 milliards de dollars (G$), comparativement à 13,6 G$ au mois mars. Depuis le début de l’année, les FNB canadiens ont attiré 39 G$, dépassant les niveaux annuels d’avant la pandémie de COVID-19. L’actif sous gestion total s’élève à 545 G$.

En avril, les FNB d’actions arrivent en tête des entrées nettes avec 5 G$ (comparativement à 6,3 G$ en mars). Les FNB d’actions internationales ont tenu le haut du pavé, représentant plus de la moitié des créations nettes du mois (3 G$) dans cette catégorie d’actifs, suivies des fonds d’actions américaines (1,5 G$) et des actions canadiennes (577 M$).

Le boum de la demande de FNB d’actions internationales a été déclenché par les annonces de tarifs douaniers américains, les investisseurs cherchant à diversifier leurs portefeuilles face à la correction du marché des actions américaines, indique BNMF.

Les FNB d’actions pondérés en fonction de la capitalisation boursière ont enregistré les plus importantes créations nettes avec 3,1 G$, suivis par les FNB à faible volatilité (1,7 G$), parmi lesquels la série de dividendes à faible volatilité de la CIBC et le ZLB de BMO, ainsi que les FNB d’actions internationales (ZEA, XEF).

Plusieurs sous-catégories de FNB d’actions ont enregistré des rachats nets, notamment les FNB sectoriels (854 M$) et les FNB multifactoriels (235 M$). Les secteurs financier (677 M$) et technologique (425 M$) affichent des sorties nettes, tandis que les FNB d’action du secteur de l’énergie a reçu des entrées nettes (237 M$).

En avril, BNMF a observé par ailleurs des signes d’achat par des « chasseurs de rabais » dans certains secteurs canadiens et dans les FNB d’actions larges canadiennes (TTP) et américaines (VFV, VUN) au début d’avril.

Revenu fixe : prudence sur la durée

En avril, les FNB de titres à revenu fixe ont fortement marqué le pas, récoltant 922 M$ en créations nettes, comparativement à 6,3 G$ en mars. Les FNB d’obligations gouvernementales canadiennes à long terme (TCLB, ZFL), d’obligations canadiennes agrégées (HBB, XBB, CAGG) et d’obligations étrangères (NUBF, QGB) ont enregistré des rachats nets totalisant plus de 1 G$. Les FNB d’obligations à long terme affichent des rachats nets de 941 M$ et les FNB d’obligation de marché large, de 508 M$.

Les FNB d’obligations à court terme (XSB), très court terme (ZST) et de marché monétaire (ZMMK) ont reçu des entrées respectives de 764 M$, 336 M$ et 854 M$. « Les rendements obligataires nord-américains ont grimpé en avril, les investisseurs remettant en question le statut refuge des bons du Trésor américain en pleine tourmente tarifaire. Cela a provoqué des ventes massives tant sur les actions que sur les obligations », commentent les auteurs du rapport de BNMF.

Après un début d’année lent, les FNB de cryptoactifs ont enregistré des entrées nettes de 106 M$, principalement grâce au lancement d’un FNB Solana par 3iQ.

37 nouveaux FNB

En avril, le nombre d’émetteurs de FNB au Canada est resté stable. Plusieurs émetteurs ont subi des rachats, notamment AGF (364 M$), TDAM (357 M$), CI GAM (261 M$), BNI (259 M$) et Scotia GAM (214 M$).

Vanguard arrive en tête des créations nettes avec 2 G$. RBC iShares suit avec 1,5 G$, puis CIBC (1,4 G$) et BMO (1,2 G$). Fidelity se positionne avec 636 M$ en entrées nettes. Les émetteurs de FNB dont les entrées nettes d’avril ont représenté une part élevée de leur actif sous gestion en début de mois sont 3iQ, CIBC et JP Morgan.

Au total, 37 FNB ont été lancés le mois dernier. Global X a élargi sa gamme de FNB thématiques et sectoriels avec 11 nouveaux produits, tandis que RBC iShares a ajouté quatre FNB obligataires à échéance cible. Les quatre premiers FNB du cryptoactif Solana ont été lancés simultanément par Purpose, Evolve, CI et 3iQ, qui détiennent directement l’actif sous-jacent, Bitcoin et Ether. Brompton a lancé un FNB de CLO (obligations adossées à des prêts) (BAAA), suivi par Mackenzie et BMO qui ont lancé leurs propres FNB de CLO.

Pour les quatre premiers mois de 2025, les FNB canadiens ont affiché des créations nettes de 39 G$, dont 19,1 G$ en FNB d’actions et 14,1 G$ en FNB d’obligations. BMO affiche les plus importantes créations nettes (7,3 G$), suivie de RBC iShares (7,2 G$), de Vanguard (5,9 G$), Fidelity (3,1 G$) et CIBC (2,4 G$).

De janvier à fin avril 2025, le FNB de Vanguard S&P 500 Index (VFV) a attiré les plus importantes entrées nettes (2 G$). Le FNB BMO S&P 500 Index (ZSP) a enregistré des rachats les plus notables (1,5 G$).

Investissement durable : avenir favorable

Les FNB axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) cotés au Canada ont enregistré des sorties nettes de 92 M$ en avril, rompant une séquence de trois mois de créations nettes, qui a culminé avec des entrées nettes records de 325 M$ en février. BNMF observe que, jusqu’à la fin avril, « l’avenir de l’investissement ESG au Canada restait flou, en raison du suspense électoral entre les partis conservateur et libéral, aux positions climatiques très divergentes », ajoutant que la victoire des libéraux a clarifié la feuille de route du pays en matière de durabilité et de transition écologique.

Cependant, d’après la firme, plusieurs initiatives amorcées sous la gouvernance de Justin Trudeau devraient se poursuivre sous le gouvernement de Mark Carney, comme le cadre de référence pour la finance durable, le développement des énergies renouvelables et le plafonnement des émissions des secteurs pétrolier et gazier. Ces développements favoriseront l’investissement durable au pays, estime BNMF.

Pour les quatre premiers mois de 2025, les FNB de type ESG affichent des créations nettes de 682 M$, dont 573 M$ sous forme de FNB d’actions.

L’article La volatilité des marchés ralentit les créations nettes est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La CIBC lance d’autres CCAÉ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/la-cibc-lance-dautres-ccae/ Mon, 12 May 2025 11:00:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107011 PRODUITS – Ces derniers permettent aux Canadiens d’investir dans des sociétés mondiales.

L’article La CIBC lance d’autres CCAÉ est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La Banque CIBC élargit sa gamme de certificats canadiens d’actions étrangères (CCAÉ) américains avec 15 nouveaux produits. Ces derniers sont inscrits à la Cboe Canada.

La CIBC avait lancé ses premiers CCAÉ il y a plus de trois ans et en propose aujourd’hui un peu plus d’une centaine.

Ces nouveaux certificats offrent aux investisseurs une occasion supplémentaire de diversifier leurs portefeuilles en accédant à des entreprises américaines. Ces 15 produits sont :

  • CCAÉ Abbott Labs (couverture en dollars canadiens) — ABT
  • CCAÉ Amgen (couverture en dollars canadiens) — AMGN
  • CCAÉ AutoZone (couverture en dollars canadiens) — AZO
  • CCAÉ Charles Schwab (couverture en dollars canadiens) — SCHW
  • CCAÉ Fiserv (couverture en dollars canadiens) — FI
  • CCAÉ GE Vernova (couverture en dollars canadiens) – GEV
  • CCAÉ Gilead Sciences (couverture en dollars canadiens) – GILD
  • CCAÉ KKR (couverture en dollars canadiens) – KKR
  • CCAÉ Morgan Stanley (couverture en dollars canadiens) — MS
  • CCAÉ NextEra Energy (couverture en dollars canadiens) – NEE
  • CCAÉ Pepsi (couverture en dollars canadiens) — PEP
  • CCAÉ S&P Global (couverture en dollars canadiens) — SPGI
  • CCAÉ TJX (couverture en dollars canadiens) – TJX
  • CCAÉ Union Pacific (couverture en dollars canadiens) – UNP
  • CCAÉ Waste Management (couverture en dollars canadiens) – WAST

L’article La CIBC lance d’autres CCAÉ est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Sous-estimer la croissance démographique à nos risques et périls https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/sous-estimer-la-croissance-demographique-a-nos-risques-et-perils/ Fri, 25 Apr 2025 11:15:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106806 Les chiffres officiels risquent de ne pas correspondre à la réalité, laissant les décideurs politiques dans l’embarras.

L’article Sous-estimer la croissance démographique à nos risques et périls est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les prévisions officielles de croissance démographique sont probablement en deçà de la réalité, prévient Marchés mondiaux CIBC. Cela soulève le risque que les défis liés à des marchés du logement et des infrastructures déjà surchargés soient encore plus importants que ce qui était anticipé.

Dans un nouveau rapport, les économistes de la banque suggèrent que si la croissance démographique record du Canada s’est ralentie au cours des derniers mois, les projections actuelles de Statistique Canada pourraient être exagérément basses.

« La croissance réelle dans les années à venir sera probablement beaucoup plus forte que ce qui est officiellement prévu », avance le rapport.

En conséquence, « nous craignons d’être en train de répéter les erreurs du passé », lorsqu’il s’agit de planifier l’ampleur des investissements dans le logement et les infrastructures qui seront nécessaires dans les années à venir.

Le rapport précise, par exemple, que Statistique Canada prévoit actuellement une croissance démographique de 0,3 % cette année, suivie d’une contraction de 0,2 % en 2026. Cependant, selon le rapport, ces prévisions sont probablement trop faibles « en raison de deux facteurs : la surestimation du nombre de résidents non permanents (RNP) qui quittent le pays et la sous-estimation du nombre de demandeurs d’asile et d’autres migrants ».

Le rapport note que si les projections officielles supposent que les personnes dont les visas d’étudiant et de travailleur temporaire expirent quittent automatiquement le pays, ce n’est pas nécessairement le cas.

De nombreuses personnes dont le visa a expiré « restent en fait au Canada et conservent un emploi longtemps après l’expiration de leur visa ».

Si certaines de ces personnes obtiennent le statut de résident permanent, beaucoup restent dans l’attente d’un nouveau visa, statut qui n’est pas pris en compte dans les statistiques officielles.

En outre, le nombre de demandeurs d’asile restera probablement proche des normes historiques, selon le rapport, car le gouvernement dispose d’une latitude limitée pour réduire ce segment de la population à court terme.

En tenant compte de ces facteurs, le rapport prévoit une croissance démographique de 1,1 % cette année, suivie d’une croissance de 1 % en 2026, « nettement plus forte que les 0,3 % et les 0,2 % négatifs actuellement projetés officiellement ».

Cela entraîne des répercussions sur l’économie et sur la planification des gouvernements et des entreprises.

« En plus de fausser les statistiques telles que le PIB par habitant ou la croissance de la productivité, le sous-dénombrement de la population canadienne peut potentiellement aggraver la pénurie d’offres de logements qui est la raison principale de la crise de l’accessibilité au logement dans le pays », indique le rapport.

« Les gouvernements et les promoteurs ne construisent pas pour des populations qui ne sont pas prévues. L’exclusion de nombreux sous-ensembles de personnes vivant et travaillant au Canada de la population officielle, comme c’est le cas aujourd’hui, conduit matériellement à une planification sous-optimale. »

L’article Sous-estimer la croissance démographique à nos risques et périls est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>