CIBC | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/post_company/cibc/ Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 15 Oct 2025 12:11:03 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png CIBC | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/post_company/cibc/ 32 32 Émissions d’actions en hausse au Canada https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/emissions-dactions-en-hausse-au-canada/ Wed, 15 Oct 2025 12:11:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110255 À l’inverse, les émissions de titres de créance sont en baisse.

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Les émissions de titres de créance ont légèrement reculé cette année au Canada, mais la valeur des émissions d’actions a augmenté, selon de nouvelles données de LSEG Data & Analytics.

Dans un rapport publié récemment, la firme indique que la valeur totale des émissions d’actions a bondi de 24 %, pour atteindre 14,7 milliards de dollars (G$) au cours des neuf premiers mois de l’année. Le nombre d’opérations a également progressé de 34 % sur un an.

Le secteur des matériaux arrive en tête, représentant 41,6 % des émissions d’actions, suivi du secteur de l’énergie et de l’électricité à 30,3 %.

Selon LSEG, RBC Marchés des Capitaux occupe la première place dans plusieurs classements canadiens liés aux émissions d’actions, tandis que CIBC Marchés mondiaux domine dans la catégorie des titres privilégiés et que Canaccord Genuity arrive en tête pour les produits structurés destinés au détail.

CIBC se classe également deuxième au classement général, derrière RBC, suivie de Financière Banque Nationale, BMO Marchés des Capitaux et Banque Scotia.

Alors que les émissions d’actions se sont raffermies cette année, la valeur totale des émissions de titres de créance est demeurée relativement stable à 216 G$ pour les neuf premiers mois de 2025, soit une baisse de 2 % par rapport à la même période en 2024. Le volume d’opérations a reculé de 5 %, précise LSEG.

RBC domine également le classement des émissions de titres de créance, notamment pour la dette d’entreprise domestique. BMO s’est hissée en tête pour la dette gouvernementale et prend la deuxième place au classement général, suivie de Valeurs mobilières TD, CIBC et Banque Scotia.

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Les CCAÉ et leurs différences avec les FNB https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/alain-desbiens/les-ccae-et-leurs-differences-avec-les-fnb/ Wed, 08 Oct 2025 10:06:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109995 FOCUS FNB – Ces certificats aident conseillers et clients à obtenir une exposition à des titres individuels étrangers.

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Pour un conseiller, un gestionnaire de portefeuille et/ou un investisseur professionnel, il est très difficile d’acheter des actions individuelles de sociétés japonaises ou européennes. Les certificats canadiens d’actions étrangères (CCAÉ) sont une manière de s’y exposer dans un outil de placement en dollars canadiens et assorti d’une couverture de change intégrée.

Examinons quels en sont les caractéristiques principales, les avantages, les inconvénients, les frais. Et comment ils se comparent aux fonds négociés en Bourse (FNB).

Les CCAÉ sont l’équivalent en français des Canadian Deposit Receipt ou CDR. Ils sont des instruments financiers qui détiennent des titres de propriété de sociétés étrangères, mais qui sont négociés en dollars canadiens sur les bourses canadiennes. Cette approche donne aux clients canadiens la possibilité d’accéder aux marchés mondiaux sans avoir à interagir directement dans les opérations de change ou à composer avec les fluctuations des devises.

Le marché des CCAÉ au Canada a commencé en 2021. Il ajoutait un nouveau moyen pour les Canadiens d’investir à l’échelle mondiale sans les barrières traditionnelles des devises étrangères ou des plateformes de négociation offshore.

La CIBC a lancé son premier CCAÉ en 2021. BMO est entré dans l’espace des CCAÉ en 2025, apportant sa propre gamme de CCAÉ axée sur des entreprises internationales de grande qualité et à forte capitalisation en Europe et en Asie.

À la fin de juillet, il y avait au Canada 147 CCAÉ. CIBC offre103 CCAE et BMO, 44. Ils étaient alors les seuls acteurs dans le domaine au Canada. Il y avait un encours de 11,31 milliards de dollars (au 31 juillet 2025) dans les CCAÉ, selon BMO.

Avantages

  1. Exposition mondiale en dollars canadiens. Les CCAÉ permettent aux investisseurs canadiens d’accéder à des entreprises internationales sans avoir besoin de négocier sur des marchés étrangers. Toutes les transactions sont effectuées en dollars canadiens ($ CA), éliminant le besoin de conversion de devises.
  2. Couverture de change. Les CCAÉ comprennent une couverture de change, ce qui aide à protéger les investisseurs contre la volatilité des devises étrangères.
  3. Exposition aux fractions d’actions. Les CCAÉ sont généralement proposés autour de 10 $ ou 20 $, ce qui les rend accessibles à un plus large éventail d’investisseurs. Cela réduit la barrière à l’entrée pour les actions étrangères à prix élevé.
  4. Liquidité et accessibilité. Les CCAÉ sont négociés comme n’importe quelle autre action ou FNB. Ils sont disponibles chez tous les courtiers et peuvent être détenus dans des comptes enregistrés et non enregistrés.
  5. Droits de dividende et de vote. Les investisseurs reçoivent des dividendes en dollars canadiens, proportionnellement à leurs avoirs. Les investisseurs peuvent indiquer comment exercer leurs droits de vote sur les actions sous-jacentes.
  6. Traitement fiscal. Semblable à la détention d’actions directement, les gains issus de la vente de CCAÉ devraient généralement être considérés comme des gains en capital. Les détenteurs devraient consulter leurs propres conseillers fiscaux pour obtenir des conseils concernant les conséquences fiscales sur le revenu liées à l’acquisition, à la détention et à la cession de CCAÉ.
  7. Les CCAÉ offrent une diversification géographique, permettant aux investisseurs de détenir des actions dans des entreprises des États-Unis, du Japon, d’Allemagne, de Suisse, du Danemark, des Pays-Bas et d’Espagne.

Inconvénients

  1. Couverture de marché limitée. Bien que l’univers des CCAÉ soit en expansion, il reste cependant limité à certaines grandes entreprises dans des pays sélectionnés.
  1. Impôt sur les dividendes retenu à la source. Les distributions versées sur les CDR-CCAÉ peuvent être soumises à des impôts étrangers retenus à la source.
  1. Les frais de ces produits sont intégrés dans le coût de protection des devises. Il n’y a pas de frais de gestion directs pour les CCAÉ. Les manufacturiers de CCAÉ ne facturent pas de frais de gestion. Cependant, CIBC et BMO perçoivent une compensation grâce à l’écart du taux de change à terme utilisé dans la couverture et ne dépassera pas 60 points de base (0,60 %) par an en moyenne, sauf indication contraire. Par ailleurs, ces produits, à l’instar d’autres produits négociés en Bourse sont assortis d’autres coûts de détention indirects, comme le coût de l’écart cours acheteur/cours vendeur.
  2. Faible risque de change.

De manière générale, le risque de change peut amplifier les pertes en actions. Par exemple, pendant la chute des marchés au début de 2022, à la fois l’euro (EUR) et le yen japonais (JPY) ont chuté fortement par rapport au dollar canadien (CAD), augmentant les pertes pour les positions boursières internationales non couvertes.

Les CDR-CCAÉ permettent aux investisseurs de s’exposer à des entreprises internationales spécifiques, avec le risque de change minimisé — faisant que le résultat de l’investissement est déterminé par la performance de l’entreprise, et non par les mouvements des devises.

Notons que la couverture de change est rajustée quotidiennement, ce qui réduira de manière importante le risque de la devise. Cependant, ce risque n’est pas complètement éliminé, comme l’indique le Cboe : « Certains écarts de suivi peuvent survenir en raison de l’écart intégré dans le taux de change à terme notionnel utilisé pour fournir la couverture, ainsi que de la différence entre les taux d’intérêt à court terme autour du monde et au Canada). »

Différences entre les CCAÉ et les FNB

Les CCAÉ et les FNB présentent certes chacun leurs caractéristiques et leurs avantages, mais les distinctions entre eux sont importantes. En voici les principales.

  1. Devise de négociation. Les CCAÉ sont négociés en $ CA, ce qui simplifie l’accès pour les investisseurs canadiens. Certains FNB offrent des parts en $ CA et/ou en $ US.
  2. Couverture de change. Les CCAÉ sont dotés d’une couverture intégrée réduisant au minimum la volatilité des changes. De leur côté, certains FNB offrent des versions couvertes, d’autres pas.
  3. Objectif général. Les CCAÉ visent de donner accès à des sociétés mondiales individuelles avec une exposition ciblée. De nombreux FNB offrent une exposition large à des marchés et des secteurs entiers.
  4. Dividendes ou distributions et droits de vote. Les CCAÉ donnent droit à des dividendes en $ CA (le cas échéant) et un droit de vote sur certaines résolutions d’actionnaires proportionnel au nombre d’actions étrangères sous-jacentes auquel les investisseurs ont droit. Pour les FNB, les investisseurs peuvent recevoir des distributions selon que les émetteurs sous-jacents détenus par le FNB déclarent des distributions ou des dividendes, mais n’ont pas de droit de vote direct.
  5. Conçus pour être accessibles, les CCAÉ sont offerts habituellement à environ 10 $ ou 20 $ par action. Le coût unitaire des parts de FNB dépend du fournisseur et de sa stratégie de mise en marché
  6. Les CCAÉ sont sans frais de gestion continus, mais les émetteurs de CCAÉ tirent des revenus de la couverture de devises. Pour les FNB, les frais de gestion sont généralement peu élevés. Les versions couvertes comportent des coûts supplémentaires qui sont pris en compte dans le ratio des frais de gestion (RFG) du FNB. Les FNB à stratégie active comportent des frais de gestion plus élevés que les FNB à gestion indicielle.
  7. Client idéal. Les CCAÉ sont utiles pour les investisseurs canadiens à la recherche d’une exposition mondiale en évitant la complexité des opérations de change. Les FNB conviennent généralement davantage aux investisseurs axés sur la diversification et l’exposition large au marché, selon le FNB choisi.

En résumé, les CCAÉ permettent une plus grande accessibilité de l’investissement étranger pour les conseillers et gestionnaires de portefeuilles.

Je remercie Finance et Investissement de me permettre d’exprimer mon point de vue sur les forces, les défis et les enjeux d’un secteur auquel je crois énormément. Au plaisir de continuer à dialoguer avec vous sur le secteur des FNB les CCAÉ et le monde de l’investissement.

Alain Desbiens

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Contenu et conséquences des quatre régimes d’état civil du Québec https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/apff/contenu-et-consequences-des-quatre-regimes-detat-civil-du-quebec/ Wed, 17 Sep 2025 11:13:36 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109328 ZONE EXPERTS — Au vu du droit civil et du droit fiscal.

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Depuis le 30 juin 2025, la naissance ou l’adoption d’un enfant par un couple résident du Québec a comme conséquence de créer un nouveau régime de droit familial régi par le Code civil du Québec (« C.c.Q. »), appelé « union parentale ». Ce nouveau régime s’ajoute à ceux déjà existants, soit le mariage et l’union civile. Les personnes vivant en couple en union de fait sans enfant né ou adopté après le 29 juin 2025 sont toujours considérées comme « célibataires » au sens du Code civil du Québec. Toutefois, les conjoints de fait qui ont des enfants nés avant cette date pourront faire le choix d’être soumis au régime d’union parentale. Conséquemment, les Québécois pourront choisir entre quatre modes de vie en couple, entraînant des conséquences et des effets différents du point de vue juridique. Il est à noter que du point de vue fiscal, chacun de ces modes de vie en couple est considéré au même titre qu’un mariage ou une union de fait à partir du moment où les conditions requises pour se qualifier sont satisfaites. Dans cet article, nous considérerons chacun de ces modes de vie comme un régime spécifique du droit de la famille.

Le présent article se veut une tentative, à l’aide d’un tableau, de classifier chacun des effets et des conséquences de choisir un régime plutôt qu’un autre suivant le droit civil et le droit fiscal.

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Notes liées aux tableaux

1             Voir la décision de la Cour suprême du Canada dans l’arrêt Québec (Procureur général) c. A, 2013 CSC 5 (souvent citée comme Éric c. Lola). La Loi d’interprétation du Québec définit comme suit les conjoints de fait : « sont conjoints de fait deux personnes de sexe opposé ou de même sexe qui vivent ensemble et se présentent publiquement comme un couple, quelle que soit la durée de leur vie commune, sauf disposition contraire ».

Présomption selon laquelle il y a une union de fait lorsque deux personnes cohabitent depuis au moins un an ou à partir du moment où elles deviennent ensemble les parents d’un enfant (art. 61.1 de la Loi d’interprétation).

La Cour suprême du Canada a déterminé dans la cause précitée que cette définition n’était pas applicable aux dispositions du Code civil du Québec, lequel ne fait pas référence à la qualité de conjoint de fait.

Il est à noter que les lois fiscales ou sociales applicables au Québec contiennent des définitions différentes auxquelles il faut se référer.

2             Patrimoine familial

Sont exclus du partage du patrimoine familial :

  • les biens échus à l’un des époux ou conjoints en union civile par succession ou donation avant ou pendant le mariage ainsi que la plus-value;
  • la valeur des biens acquis par un des époux avant le mariage ou l’union civile.

Le partage du patrimoine familial des époux se calcule en parts égales de la valeur nette des biens déduction faite des dettes contractées pour l’acquisition, l’amélioration, l’entretien ou la conservation des biens, proportion faite de la valeur des biens et de la plus-value accumulée pendant le mariage quant aux biens exclus. Le paiement peut se faire en numéraire ou par dation en paiement.

3             Patrimoine d’union parentale

Sont exclus du partage du patrimoine d’union parentale :

  • les biens échus à l’un des conjoints par succession ou donation avant ou pendant la durée de l’union ainsi que la plus-value;
  • les biens d’un conjoint mineur ne seront inclus dans le patrimoine d’union parentale qu’après qu’il ait atteint sa majorité;
  • la valeur des biens acquis par un des conjoints avant l’union parentale.

Il est possible de modifier les biens faisant partie du patrimoine d’union parentale par acte notarié en minute (art. 521.31 C.c.Q.). La modification prend effet le jour de l’acte notarié.

4             Société d’acquêts

La société d’acquêts est composée des biens que chacun des époux possède au début du régime ou ceux qui sont acquis par la suite. Les biens sont des acquêts ou des propres selon la définition de la loi (art. 448 et suiv. C.c.Q.). La société d’acquêts peut être légale ou conventionnelle.

5             Protection de la résidence principale

Une déclaration de résidence familiale peut être inscrite par les deux époux ou l’un d’eux sur l’immeuble qui sert de résidence familiale. Lorsque le locateur en a été averti, l’époux locataire ne peut, sans le consentement écrit de son conjoint, sous-louer, céder son droit ni mettre fin au bail. L’époux propriétaire d’un immeuble de moins de cinq logements dont l’un sert de résidence familiale ne peut, sans le consentement écrit de l’autre, le vendre, le grever d’un droit réel ni en louer la partie réservée à l’usage de la famille. L’époux propriétaire d’un immeuble de cinq logements ou plus ne peut, sans le consentement écrit de son conjoint, le vendre ni en louer la partie réservée à l’usage de la famille (art. 401 et suiv. C.c.Q.).

6             Protection du bail d’habitation – Conjoints de fait depuis au moins six mois

Il est à noter qu’un des conjoints de fait peut demander le transfert du bail d’un logement loué avec l’autre conjoint de fait si ce dernier quitte les lieux ou ne remplit pas ses obligations, s’il continue à occuper les lieux et en avise le locateur dans les deux mois de la cessation de la cohabitation (art. 1938 C.c.Q.).

7             Prestation compensatoire

Ordonnance d’un tribunal enjoignant à l’un des époux, conjoints unis civilement ou en union parentale de verser à l’autre une compensation de l’apport en biens ou en services, à l’enrichissement du patrimoine de son conjoint, une prestation payable au comptant ou par versements, en tenant en compte, notamment, des avantages que procurent le régime matrimonial et le contrat de mariage. La prestation compensatoire peut être demandée lors d’une procédure en séparation, en divorce ou en nullité de mariage ou au décès. Si la demande de prestation est liée à une collaboration à une entreprise, cette demande peut être faite à l’aliénation, à la dissolution ou à la liquidation volontaire ou forcée de l’entreprise (art. 427 et suiv. C.c.Q.). La demande de prestation compensatoire est introduite suivant les règles du Code de procédure civile (« C.p.c. ») en vigueur en matière familiale, soit, entre autres, l’anonymat des parties, l’accès restreint au dossier, le huis clos au procès (art. 409 et suiv. C.p.c.).

8             Enrichissement injustifié

Lorsqu’un conjoint de fait peut prouver que son conjoint s’est enrichi à ses dépens pendant que lui-même subissait un appauvrissement corrélatif sans aucune justification à l’enrichissement ou à l’appauvrissement, ce dernier peut faire une demande au tribunal pour être indemnisé, si l’enrichissement subsiste toujours au moment de la demande. Cette procédure est traitée comme une procédure ordinaire et ne peut utiliser les avantages du tribunal du droit de la famille.

9             Convention d’union de fait ou de vie commune

Les conjoints de fait peuvent organiser les aspects juridiques de leur vie commune, leurs obligations mutuelles, le partage des dépenses, les soins des enfants, entre autres, pourvu que ces conventions respectent l’ordre public.

Clauses à considérer, entre autres :

  • partage des dépenses;
  • partage des biens en cas de séparation;
  • pension alimentaire ou dédommagement pour le conjoint financièrement désavantagé;
  • assurance vie;
  • médiation obligatoire.

10           Mariage subséquent des conjoints en union civile

Le mariage subséquent des conjoints en union civile maintient les effets de l’union civile qui sont considérés comme les effets du mariage à compter de la date de l’union civile, à moins que des modifications y aient été apportées.

11           Mariage subséquent des conjoints en union parentale

Le mariage subséquent des conjoints en union parentale ne maintient pas les effets de l’union parentale. Il faudrait procéder à un partage des biens du patrimoine d’union parentale et à une nouvelle convention matrimoniale.

12           Décès sans testament – Héritiers légaux

         Couple marié ou en union civile avec un ou des enfants :

  • un tiers au conjoint survivant;
  • deux tiers aux enfants.

Couple marié ou en union civile sans enfant :

  • deux tiers au conjoint survivant;
  • un tiers aux pères et mères du défunt.

Couple marié ou en union civile sans enfant et sans parent survivant :

  • deux tiers au conjoint survivant;
  • un tiers aux collatéraux privilégiés, frères et sœurs du défunt ou neveux ou nièces au premier degré.

Couple marié ou en union civile sans enfant, sans parent survivant ni collatéraux privilégiés :

  • 100 % au conjoint survivant.

Couple en union parentale :

  • un tiers au conjoint survivant;
  • deux tiers aux enfants.

13           Changement de statut matrimonial

Au fédéral, l’Agence du revenu du Canada demande de connaître le changement de statut au moment où sont remplis les critères pour être considérés comme conjoints de fait ou au moment où les 90 jours de séparation sont écoulés pour mettre fin à la relation, à l’aide du Formulaire RC-65, « Changement d’état civil ».

Au Québec, la Déclaration de revenus TP-1.D, à la ligne 12, demande de déclarer votre situation sans ou avec conjoint au 31 décembre de l’année pour laquelle la déclaration est produite. La date du changement doit être indiquée lorsque ce dernier est survenu au cours de l’année. Attention, la date du changement n’est pas celle du début de la vie commune, mais celle où les deux personnes respectent la définition de « conjoints de fait » de la loi. De même pour les ex-conjoints de fait, le délai de 90 jours de séparation doit être écoulé pendant l’année civile comprenant le 31 décembre de l’année de la déclaration, sinon le statut de « conjoints de fait » est celui encore applicable au 31 décembre. Le changement ne sera consigné que dans la déclaration de l’année subséquente. Pour éviter la perte d’avantages sociaux ou une dette éventuelle envers le gouvernement, il est judicieux de déclarer ces changements aux organismes gouvernementaux concernés.

Par Hélène Marquis, avocate, D. Fisc., Pl. Fin., TEP, Directrice régionale, planification fiscale et successorale, Gestion privée de patrimoine CIBC, Helene.Marquis@cibc.com

Ce texte a été publié initialement dans le magazine Stratège de l’APFF, vol. 30, no 2 (Été 2025).

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Marianne Harrison se joint au CA de la CIBC https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/marianne-harrison-se-joint-au-ca-de-la-cibc/ Wed, 10 Sep 2025 10:53:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109409 NOUVELLES DU MONDE – Celle-ci possède une belle expérience acquise au sein d’autres conseils d’administration.

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Marianne Harrison siège sur le conseil d’administration (CA) de la CIBC depuis le 8 septembre dernier.

En plus de posséder une vaste expérience acquise au sein de conseils d’administration d’organismes à but non lucratif et d’entreprises, il s’agit d’une professionnelle aguerrie du secteur des services financiers.

Elle a ainsi occupé divers postes de haute direction au cours de ses 25 années de carrière. Plus récemment, elle occupait le poste de présidente et chef de la direction chez John Hancock. Avant cela, elle a aussi été présidente et chef de la direction de Manuvie Canada.

« Marianne Harrison est une cadre supérieure très accomplie qui possède une grande expérience des postes de direction du secteur des services financiers, assure Kate Stevenson, présidente du conseil d’administration de la Banque CIBC. Son point de vue et son leadership éprouvé renforceront l’engagement de la Banque CIBC envers une gouvernance solide, et ses observations stratégiques seront essentielles à l’avancement de la stratégie client de la banque. »

Marianne Harrison est diplômée d’un baccalauréat ès arts de l’Université de Western Ontario et d’un diplôme en comptabilité de l’Université Wilfrid Laurier. Elle est également comptable agréée et Fellow des comptables professionnels agréés.

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Les FNB d’actions moins populaires en août https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-dactions-moins-populaires-en-aout/ Wed, 10 Sep 2025 10:35:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109495 FOCUS FNB – Les créations nettes des FNB d’actions ralentissent à 3,8 milliards de dollars.

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Les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont attiré 7,4 milliards de dollars (G$) de créations nettes en août, un rythme plus modéré qu’en juillet (9,9 G$). Depuis le début de l’année, les flux nets de capitaux totalisent 73 G$ et pourraient dépasser le record annuel de 76 G$ établi en 2024, selon Banque Nationale Marchés financiers (BNMF). L’actif total sous gestion en FNB canadiens s’élevait à 631,7 G$ au 31 août.

Les FNB d’actions, en tête des entrées nettes de capitaux depuis janvier avec 38,3 G$, ont ralenti en août, avec 3,8 G$, leur plus faible mois de l’année, par rapport aux 5,8 G$ de juillet.

Les FNB d’actions internationales tirent leur épingle du jeu avec 2,8 G$ d’entrées nettes, suivies des FNB d’actions des marchés développés (1,6 G$), comme l’Europe et le Japon, et des FNB d’actions américaines (1,3 G$), soutenues par les FNB indiciels. À l’inverse, les FNB d’actions canadiennes enregistrent des rachats nets de 280 millions de dollars (M$) en août, après avoir engrangé 2 G$ en juillet. Les secteurs les plus touchés par les rachats nets : les FNB indiciels de marché élargi, les FNB axés sur les secteurs financiers, de l’immobilier et de l’énergie.

Les FNB d’obligations tiennent la cadence

Les FNB de titres à revenu fixe affichent 1,7 G$ de créations nettes en août, portant à 22,7 G$ les entrées nettes dans ce type de FNB depuis le début de l’année. Toutes les catégories obligataires sont en demande, sauf les FNB du marché monétaire, qui affichent des rachats nets de 106 M$. Selon divers observateurs, les clients ont commencé à mettre leurs liquidités au travail en les investissant dans les marchés. Les FNB d’obligations de sociétés canadiennes et étrangères dépassent chacune 400 M$ d’entrées nettes, derrière les FNB d’obligations canadiennes agrégées (635 M$).

Après un mois de juillet vigoureux, les FNB de cryptoactifs ralentissent avec 103 M$ d’entrées nettes, soit deux fois moins. Les produits vedettes : SOLQ et XRPQ de 3iQ, investis dans les cryptoactifs Solana et XRP, suivis par les FNB sur le bitcoin et l’ether.

Les FNB de matières premières recueillent 164 M$ en créations nettes, menés par les FNB adossés à l’or et à l’argent.

Les FNB à effet de levier et inversés battent un record mensuel avec 605 M$ de créations nettes. BNMF souligne l’essor des FNB sur actions individuelles doté d’un effet de levier modéré (fois 1,25 ou 1,33), une innovation propre au marché canadien qui multiplie les lancements et les créations nettes pour ce type de FNB

Fournisseurs et produits vedettes

En août, RBC iShares arrive en tête des créations nettes avec 1,5 G$, devant Vanguard (1,3 G$) et Fidelity (1,0 G$). Seul Invesco enregistre des sorties parmi les 20 plus grands fournisseurs de FNB canadiens. BNMF note que le nombre de manufacturiers de FNB au pays demeure à 44, mais il devrait bientôt grimper puisque Sun Life et Capstone ont déposé des prospectus préliminaires pour lancer des FNB sur le marché canadien.

Côté produit, BMO décroche la plus forte entrée nette pour un FNB en août (ZEA : 626 M$), tandis que RBC iShares essuie le plus important rachat net (XIU : 738 M$).

Depuis le début de l’année, RBC iShares domine avec 15 G$ de créations nettes, suivi de BMO (11,0 G$), Vanguard (10,5 G$), Fidelity (7,0 G$), TDAM (4,5 G$) et Desjardins (3,3 G$).

Un mois record pour les lancements

Avec 64 nouveaux produits, août établit un record mensuel de lancements de FNB. Parmi eux, de nouveaux FNB à effet de levier et inversés signés LongPoint et Global X, ainsi qu’une trentaine de FNB sur actions individuelles lancés par Ninepoint, Harvest et Purpose. Les autres lancements couvrent un large éventail : FNB alternatifs (Mackenzie, Desjardins), produits de gestion active et axés sur les cryptomonnaies (CI), FNB indiciels (Franklin) et FNB à options couvertes (CIBC). Dynamique a enrichi son offre avec un FNB d’obligations à escompte américaines.

Le marché canadien compte désormais 1 732 FNB, un chiffre appelé à croître encore, plusieurs produits étant en attente d’approbation.

ESG : un été mitigé

Les FNB axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) ont enregistré 186 M$ de créations nettes en août, dans la moyenne mensuelle depuis janvier. La majorité provient de FNB d’actions et d’obligations à large couverture ESG.

Les FNB d’énergies propres stagnent, avec des flux de capitaux proches de zéro. BNMF explique ce recul par des signaux contradictoires : d’un côté, la Colombie-Britannique et la New York Power Authority ont lancé d’importants appels d’offres pour l’achat d’énergie propre ; de l’autre, Washington a ordonné l’arrêt d’un projet éolien offshore d’Orsted, pourtant presque achevé, un revers susceptible d’avoir refroidi les investisseurs.

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CIBC veut rétribuer la fidélité de ses clients https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/cibc-veut-retribuer-la-fidelite-de-ses-clients/ Tue, 09 Sep 2025 11:07:35 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109366 Avec le nouveau Compte Intelli CIBC.

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La Banque CIBC lancera un nouveau Compte Intelli CIBC le 1er novembre prochain. Ce dernier récompensera automatiquement les clients qui renforcent leur relation avec la Banque CIBC, au moyen notamment de remises sur les frais et de transactions bancaires quotidiennes illimitées.

« Notre nouveau compte-chèques par catégories représente la dernière étape de notre approche axée sur la relation, qui récompense la fidélité et évolue avec nos clients », résume Frank Psoras, vice-président à la direction, Produits et paiements, Services bancaires personnels, Banque CIBC.

« L’approfondissement des relations avec les clients et l’offre d’expériences enrichissantes sont essentiels à notre objectif qui consiste à concrétiser les ambitions de nos clients et à mettre en œuvre notre stratégie axée sur la clientèle », ajoute-t-il.

Pour son nouveau compte, la Banque CIBC s’est inspirée des programmes de fidélités proposés par les hôtels et les compagnies aériennes. Comme dans ces derniers, les clients sont récompensés s’ils décident d’approfondir leur relation avec l’institution.

Le nouveau Compte Intelli CIBC comportera trois catégories distinctes basées sur le solde mensuel moyen des dépôts et des placements admissibles du client :

  • Catégorie 1 — Moins de 40 000 $ : Les clients bénéficient de services bancaires concurrentiels moyennant des frais mensuels de 16,95 $, qui sont automatiquement remboursés si le solde quotidien minimal de 4 000 $ est maintenu tout au long du mois. Ce montant couvre jusqu’à trois Comptes Intelli CIBC avec un nombre illimité d’opérations.
  • Catégorie 2 – De 40 000 $ à 99 999,99 $ : Les frais mensuels de 16,95 $ sont entièrement remboursés, quel que soit le solde quotidien. Les clients ont également accès à des avantages bonifiés, notamment un remboursement pouvant atteindre 50 $ par année sur les frais annuels d’une carte de crédit admissible, pour le titulaire principal.
  • Catégorie 3 – 100 000 $ et plus : En plus du remboursement des frais mensuels et des opérations illimitées, cette catégorie donne droit à plusieurs privilèges. Ainsi les frais annuels de carte de crédit sont remboursés jusqu’à 139 $ pour le titulaire principal, et jusqu’à 50 $ pour trois usagers autorisés. Les retraits effectués aux GAB non-CIBC ne sont pas facturés. Ce compte donne également droit à un rabais sur les frais d’opposition à un paiement et il n’y a aucuns frais mensuels pour le service de Protection de découvert CIBC, jusqu’à trois Comptes Intelli CIBC inclus.

Les clients sont automatiquement inscrits dans l’une de ces trois catégories sur une base mensuelle et les fonctionnalités et avantages s’appliquent pour le mois en cours.

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La Banque CIBC lance deux nouveaux CCAÉ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/la-banque-cibc-lance-deux-nouveaux-ccae/ Thu, 04 Sep 2025 10:50:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109303 PRODUITS — Ceux-ci sont basés sur des sociétés américaines.

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La Banque CIBC inscrit deux nouveaux certificats canadiens d’actions étrangères (CCAÉ) américains à la Bourse de Toronto. L’institution compte désormais 103 CCAÉ couvrant quatre pays.

Ce type de produit permet d’investir dans de grandes entreprises en dollars canadiens. Ils sont de plus offerts à une fraction du prix par action de l’action de référence sous-jacente et sont dotés d’une couverture nominale du risque de change intégrée.

Ces deux nouveaux produits de CIBC sont basés sur des sociétés américaines :

  • CCAÉ Coinbase (couverture en dollars canadiens) — COIN
  • CCAÉ Lockheed Martin (couverture en dollars canadiens) – LMT

Pour en savoir davantage sur les CCAÉ offerts par la CIBC, cliquez sur ce lien.

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Le chômage des jeunes atteint des niveaux de récession https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-chomage-des-jeunes-atteint-des-niveaux-de-recession/ Tue, 02 Sep 2025 11:06:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109244 Selon un rapport de la CIBC.

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Un nouveau rapport indique que le taux de chômage actuel des jeunes se situe à des niveaux généralement observés en période de récession, même si les autres tranches d’âge bénéficient d’un marché du travail plus résilient.

Andrew Grantham, analyste à la Banque CIBC, affirme que la hausse du chômage chez les 15-24 ans a dépassé ce que le contexte économique actuel laisserait supposer.

Il précise que le taux de chômage des jeunes augmente généralement d’environ quatre points de pourcentage en période de ralentissement économique, ce qui est supérieur à la hausse de deux points de pourcentage observée chez les travailleurs d’âge moyen en période de ralentissement économique.

Mais depuis 2022, le taux de chômage des jeunes a augmenté plus que la moyenne, avec une hausse de 5,5 points de pourcentage. Parallèlement, les travailleurs d’âge moyen ont connu une hausse du chômage plus faible que d’habitude.

Andrew Grantham soupçonne l’essor de l’intelligence artificielle (IA) d’être un facteur du côté de la demande, car les emplois généralement occupés par les jeunes sont également ceux les plus menacés par les changements technologiques.

Il affirme que la tendance au chômage est également due en partie à une hausse du nombre de résidents non permanents entre 2022 et 2024, qui s’ajoutent à la population active, mais il souligne que l’offre accrue de travailleurs n’explique pas la faiblesse de l’ensemble du marché.

« Avec le ralentissement rapide de la croissance démographique récemment, en grande partie dû à la baisse du nombre d’étudiants, ce facteur d’offre n’explique probablement pas le nouveau ralentissement de l’emploi des jeunes observé cette année », écrit Andrew Grantham dans son analyse publiée mardi.

Statistique Canada a indiqué que le chômage des jeunes a atteint 14,6 % en juillet, son taux le plus élevé depuis septembre 2010.

Selon l’analyste de la CIBC, les premières données soulignent le rôle de l’IA et d’autres technologies de substitution du travail, qui affecteront probablement de manière disproportionnée les jeunes Canadiens à la recherche d’un emploi.

Par exemple, le rapport suggère que le secteur du commerce de détail est en partie responsable du chômage élevé, car les détaillants déploient de plus en plus de caisses libre-service, tandis que les entreprises et les services de soutien se tournent de plus en plus vers l’IA.

Mais les facteurs contribuant à l’affaiblissement du marché du travail ne dureront pas éternellement, a rassuré Andrew Grantham. « La croissance démographique, en particulier chez les résidents non permanents, ralentit déjà, ce qui signifie que le marché du travail devra absorber moins d’offres supplémentaires », a-t-il dit.

D’autres périodes de progrès techniques ayant entraîné des bouleversements sur le marché du travail, notamment l’essor de l’ordinateur personnel et d’Internet, ont vu ces pertes compensées à long terme par la création d’emplois dans d’autres secteurs, a-t-il ajouté.

Le rapport n’indique pas quand la tendance pourrait commencer à s’inverser.

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Économie : les dirigeants des banques adoptent une attitude prudente https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/economie-les-dirigeants-des-banques-adoptent-une-attitude-prudente/ Fri, 29 Aug 2025 11:24:50 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109346 Le pessimisme n’est pas encore de mise.

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Le ton était plus prudent que pessimiste cette semaine, alors que les dirigeants des six grandes banques canadiennes publiaient leurs résultats du troisième trimestre et évoquaient la probabilité que les troubles géopolitiques et les turbulences commerciales continuent d’obscurcir la situation dans les mois à venir.

« Les tensions commerciales mondiales pourraient entraîner un ralentissement de la croissance et une hausse de l’inflation dans de nombreux pays, dont le Canada et les États-Unis », a indiqué Victor Dodig, président et chef de la direction de la Banque CIBC, aux analystes lors d’une conférence téléphonique jeudi.

« Nous prévoyons que la baisse des taux d’intérêt contribuera à soutenir la croissance économique, tandis que la politique budgétaire offrira un soutien ciblé aux secteurs les plus touchés par les négociations commerciales », a-t-il ajouté.

La CIBC, dont les bénéfices trimestriels ont dépassé les 2 milliards de dollars (G$) et les attentes du marché, est bien positionnée pour résister à la volatilité, a ajouté Victor Dodig.

« Quel que soit le contexte macroéconomique, nous continuerons d’exécuter notre stratégie. Nous continuerons de soutenir nos clients. Nous continuerons de contrôler ce que nous contrôlons et de positionner la CIBC pour qu’elle maintienne sa solidité », a-t-il soutenu.

Il semble y avoir un sentiment partagé parmi les dirigeants de grandes banques : si l’optimisme prudent est justifié quant à l’économie, la prudence est de mise tant que l’avenir de l’accord commercial Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM) demeure incertain.

« Au début de l’année, mon indicateur d’incertitude était très élevé et il l’est aujourd’hui moins », a mentionné Darryl White, chef de la direction de BMO Groupe financier, lors d’une conférence téléphonique mardi, alors que sa banque annonçait une hausse de 25 % de son bénéfice net trimestriel, à 2,33 G$.

« Cela ne signifie pas qu’il n’y a pas d’incertitude », a-t-il nuancé.

Le président et chef de l’exploitation du Groupe Banque TD, Raymond Chun, a souligné jeudi que la dynamique du commerce mondial « reste fluide », avec un examen de l’ACEUM prévu l’année prochaine.

« Bien que les entreprises canadiennes aient bénéficié de cet accord commercial, les droits de douane, et plus particulièrement les tarifs sectoriels, créent de l’incertitude commerciale et des distorsions économiques, avec des répercussions importantes sur les secteurs les plus exposés », a-t-il précisé.

Les économies canadienne et américaine ont fait preuve de résilience malgré l’incertitude, mais leur dynamique s’est ralentie.

« Nous n’en sommes qu’aux prémices. Il faudra probablement beaucoup de temps avant que l’impact complet des droits de douane soit bien compris », a-t-il rappelé.

La TD a annulé une perte de l’année précédente pour enregistrer un bénéfice trimestriel de 3,3 G$.

La Banque Scotia a vu ses provisions pour pertes sur créances diminuer de 1,05 G$ à 1,04 G$.

Cependant, le chef de la gestion du risque de la Scotia, Phil Thomas, a déclaré mardi aux analystes que la durabilité de cette tendance n’était pas certaine.

« L’économie canadienne traverse une période agitée. L’incertitude commerciale continue de peser sur nous. Le consommateur canadien montre encore des signes de stress », a-t-il souligné.

La Banque Scotia a annoncé une hausse de 32 % de son bénéfice trimestriel, à 2,53 G$.

La Banque Royale du Canada a indiqué que ses provisions pour pertes sur créances ont augmenté par rapport à l’année précédente pour atteindre 881 millions de dollars (M$), et son chef de la gestion des risques a indiqué que ce chiffre devrait rester élevé compte tenu de la persistance des tensions commerciales.

« Face à l’incertitude persistante de ce trimestre, nous avons maintenu notre prudence et conservé une pondération élevée de nos scénarios baissiers, conformément au trimestre précédent », a affirmé Graeme Hepworth aux analystes mercredi.

La plus grande banque du Canada a enregistré une hausse de 20 % de son bénéfice trimestriel, à 5,4 G$.

Le PDG de la Banque Nationale, dont le siège social est à Montréal, s’est dit encouragé par la manière dont les gouvernements fédéral et provinciaux cherchent à apporter des changements durables pour stimuler la productivité et la résilience économique.

« Les investissements dans l’énergie, la sécurité et les infrastructures essentielles à la construction nationale stimuleront la croissance et nous mettront sur la bonne voie », a soutenu Laurent Ferreira.

Le bénéfice trimestriel de la Banque Nationale a légèrement progressé, passant de 1,03 G$ un an plus tôt à 1,07 G$.

Le bénéfice par action ajusté de chacune des banques a dépassé l’estimation moyenne des analystes compilée par LSEG Data & Analytics, à l’exception d’un manque à gagner d’un cent pour la Banque Nationale.

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Bénéfice en hausse pour la TD et CIBC https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/benefice-en-hausse-pour-la-td-et-cibc/ Thu, 28 Aug 2025 12:59:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109274 Les deux banques ont eu un bon troisième trimestre

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Le Groupe Banque TD a annoncé un bénéfice de 3,34 milliards de dollars (G$) au troisième trimestre, contre une perte de 181 millions de dollars (M$) à la même période l’an dernier.

La banque indique que le bénéfice s’est élevé à 1,89 $ par action pour le trimestre clos le 31 juillet, comparativement à une perte de 0,14 $ par action un an plus tôt.

Sur une base ajustée, la TD indique avoir réalisé un bénéfice de 2,20 $ par action au troisième trimestre, en hausse par rapport à un bénéfice ajusté de 2,05 $ par action il y a un an.

Les analystes tablaient en moyenne sur un bénéfice ajusté de 2,05 $ par action, selon LSEG Data & Analytics.

Le chiffre d’affaires du trimestre s’est élevé à 15,3 G$, alors qu’il était de 14,2 G$ l’an dernier au même moment.

Les provisions pour pertes sur créances de la banque ont totalisé 971 M$, en baisse par rapport à 1,07 G$ l’an dernier.

La CIBC annonce un bénéfice de 2,10 G$

La Banque CIBC a réalisé un bénéfice de 2,10 G$ au troisième trimestre, en hausse par rapport à 1,80 G$ à la même période l’an dernier.

La banque indique que son bénéfice s’est élevé à 2,15 $ par action pour le trimestre clos le 31 juillet, comparativement à 1,82 $ par action il y a un an.

Ses revenus ont atteint 7,25 G$, en hausse par rapport à 6,60 G$ un an plus tôt.

La dotation à la provision pour pertes sur créances a été de 559 M$, contre 483 M$ au même trimestre l’an dernier.

Sur une base ajustée, la CIBC affirme avoir réalisé un bénéfice de 2,16 $ par action, comparativement à 1,93 $ par action l’année dernière.

Selon LSEG Data & Analytics, les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice de 2,00 $ par action.

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