CI Gestion mondiale d’actifs – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 12 Aug 2025 12:20:56 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.1 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png CI Gestion mondiale d’actifs – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Obligations : à la recherche du point idéal https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/obligations-a-la-recherche-du-point-ideal/ Wed, 13 Aug 2025 04:18:20 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108982 FOCUS FNB — Identifier le bon positionnement sur la courbe des rendements obligataires peut maximiser les rendements sans alourdir le risque.

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Sur la courbe des taux obligataires, il existe un point d’équilibre stratégique : le point où un rendement plus élevé justifie pleinement le risque de détenir des obligations à plus longue échéance. En identifiant ce point idéal et en orientant leurs portefeuilles en conséquence, les gestionnaires de fonds négociés en Bourse (FNB) et de fonds communs de placement (FCP) peuvent améliorer considérablement les rendements de leurs mandats obligataires.

Bien qu’il s’agisse d’une cible mouvante, ce point idéal peut également servir de repère pour aider les conseillers et leurs clients à positionner efficacement leurs placements en titres à revenu fixe.

« Le rendement par unité de risque est une bonne approche, affirme Ashish Dewan, stratège en chef des investissements à Placements Vanguard Canada à Toronto. Cette approche a fourni un coussin de rendement qui a contribué à stabiliser les rendements face à la volatilité générale du marché. »

Il y a un an et demi, lorsque la courbe des taux était inversée, les échéances à court terme étaient les plus attractives sur une base ajustée au risque, rappelle Darcy Briggs, vice-président senior et gestionnaire de portefeuille au sein de l’équipe canadienne des titres à revenu fixe de Franklin Templeton Canada à Calgary.

Or, avec le retour de la courbe des taux à une trajectoire ascendante normale, Darcy Briggs calcule que le point idéal se situe désormais dans ce que les gestionnaires obligataires appellent le « ventre » de la courbe, c’est-à-dire le milieu entre les échéances à court et à long terme. « Ce point idéal va évoluer, prévient l’expert. Mais en moyenne, sur un cycle complet, le ventre de la courbe des taux offre certains des meilleurs rendements ajustés au risque. »

Une mesure de la courbe des taux utilisée par les gestionnaires obligataires est la différence entre le rendement à deux ans et le rendement à dix ans, généralement plus élevé. Récemment, cet indicateur de pente était d’environ 73 points de base en faveur des échéances plus longues. Darcy Briggs rapporte que cela se situait dans la fourchette normale de 50 à 150 points de base d’une courbe des taux normale, bien qu’actuellement inférieure au niveau médian de 100.

Il n’y a pas de fourchette spécifique d’échéances qui constitue le « ventre » de la courbe, mais selon le gestionnaire de portefeuille, il est généralement considéré comme se situant entre trois et sept ans.

Pour l’équipe chargée des titres à revenu fixe chez Gestion mondiale d’actifs CI, c’est également dans cette zone que se trouve actuellement le meilleur compromis entre rendements et risque : un flux de revenus intéressant, avec une sensibilité moindre aux fluctuations des obligations à long terme.

« Les échéances longues comportent trop de risques dans le contexte actuel. Le ventre de la courbe offre un meilleur rapport qualité-prix », explique Grant Connor, gestionnaire de portefeuille et responsable de la stratégie de taux d’intérêt nationaux pour l’équipe de CI.

Grant Connor et sa collègue Fernanda Fenton, responsable de la gestion de l’exposition aux taux dans les marchés développés et émergents, considèrent que la partie de la courbe correspondant à cinq ans est actuellement la plus intéressante.

Selon eux, cette partie de la courbe offre une durée suffisante pour bénéficier de tout assouplissement monétaire de la part des banques centrales, tout en évitant la volatilité élevée et le risque de baisse de la partie longue de la courbe. Cette dernière partie reste vulnérable aux préoccupations budgétaires, à la persistance de l’inflation et aux tensions géopolitiques.

Quelle que soit la prochaine décision de la Réserve fédérale américaine ou de la Banque du Canada en matière de taux directeur, les rendements obligataires semblent attrayants, selon les observateurs du marché obligataire. Ashish Dewan, de Vanguard, fait remarquer que les rendements réels récents, après inflation, ont dépassé 2 %, en particulier sur les titres à 10 ans.

« C’est quelque chose que nous n’avons pas vu depuis longtemps. Cela augmente donc le potentiel de rendement », s’enthousiasme-t-il. Il précise également que les obligations de meilleure qualité sont bien placées pour servir de couverture de portefeuille en cas de chute des marchés boursiers.

Citant des facteurs tels que la faiblesse économique liée aux droits de douane et la situation difficile des propriétaires immobiliers confrontés à des renouvellements de prêts hypothécaires à des taux beaucoup plus élevés qu’il y a quelques années, l’équipe de Franklin estime que la Banque du Canada sera contrainte de procéder à de nouvelles baisses de son taux directeur. Pour cette raison, selon Darcy Briggs, le rendement des obligations du gouvernement canadien à 10 ans, qui était de 3,4 % au début du mois d’août, apparaît particulièrement attrayant.

Si le taux de la Banque du Canada tombait à 2 %, soit 75 points de base de moins que son niveau actuel, le rendement des obligations canadiennes à 10 ans pourrait reculer à environ 3 %, estime Darcy Briggs. Cela se traduirait par des gains en capital, car les prix des obligations évoluent dans le sens inverse des taux d’intérêt du marché. « Cela représenterait un rendement élevé, tout en étant inférieur à 10 %, pour les obligations canadiennes à 10 ans », résume Darcy Briggs.

Pour les six à douze prochains mois, les gestionnaires de CI estiment que le segment à cinq ans de la courbe des taux demeure le point d’ancrage optimal pour gérer le risque. Toutefois, si les banques centrales amorcent des baisses de taux et que la courbe des taux devient plus pentue, cela pourrait offrir une occasion pour allonger la duration, surtout si les rendements à long terme restent élevés. « À moins que les droits de douane ou les baisses de taux ne modifient les perspectives, les obligations à cinq ans restent le choix le plus judicieux pour les six prochains mois », affirme Grant Connor.

Dans le contexte d’un portefeuille obligataire global, le point d’équilibre n’est qu’un élément parmi d’autres à prendre en compte dans la construction du portefeuille. Ashish Dewan recommande de diversifier les placements dans des obligations internationales hors Amérique du Nord, invoquant les différences entre les politiques des banques centrales et « l’incertitude entourant la politique américaine, qui représente actuellement un risque important pour de nombreux investisseurs ».

Le point optimal variera également en fonction des objectifs d’investissement et de la tolérance au risque de chaque investisseur. Dans un portefeuille plus conservateur, Ashish Dewan estime que les investisseurs à long terme devraient envisager de détenir principalement des titres à revenu fixe, en mettant l’accent sur les crédits d’entreprise à court terme. Il ajoute que les investisseurs tolérants au risque et ayant un horizon à plus long terme peuvent prendre plus de risques en matière de duration en détenant des titres à plus longue échéance.

« Une gestion active de la durée est essentielle », affirme Fernanda Fenton de CI. Cela signifie augmenter ou réduire le risque et se tourner vers les segments de la courbe des taux qui offrent les meilleurs rendements ajustés au risque.

Par exemple, le Fonds d’obligations sans restriction mondiales CI est passé d’un positionnement à très court terme en 2021-2022 à une durée récente de 5,5 à 6 ans, maintenant que la courbe des taux est normale et ascendante.

La gestion active peut également être payante en permettant de surpondérer les crédits d’entreprise par rapport aux indices de référence du marché, déclare Darcy Briggs. Le Fonds d’obligations canadiennes de base plus Franklin, par exemple, maintient une forte surpondération des titres d’entreprise de haute qualité, tout en détenant beaucoup moins d’obligations fédérales que l’indice de référence du fonds, le FTSE Canada Universe Bond Index.

En acceptant un risque de crédit légèrement plus élevé, les FNB gérés activement peuvent générer des rendements plus élevés avec un risque de duration moindre. « Si vous structurez votre portefeuille de manière à privilégier les obligations d’entreprises, vous devriez générer des rendements plus élevés et de meilleurs rendements ajustés au risque, car vous n’êtes pas exposé à la volatilité des taux d’intérêt », soutient Darcy Briggs.

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FNB : créations nettes vigoureuses pour le premier semestre de 2025 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-creations-nettes-vigoureuses-pour-le-premier-semestre-de-2025/ Wed, 09 Jul 2025 10:05:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108391  FOCUS FNB – Elles se chiffrent à 55 G$ pour les six premiers mois de l’année.

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Malgré la guerre tarifaire et le contexte géopolitique incertain, l’appétit pour les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens basés sur les actions internationales reste fort, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Les créations nettes de FNB se sont chiffrées à 7 milliards de dollars (G$) en juin, un ralentissement après le rebond de mai, où elles avaient atteint 9,2 G$. Pour les six premiers mois de l’année, les FNB canadiens ont enregistré des créations nettes de 54,8 G$. S’ils continuent à ce rythme, ils pourraient battre le record annuel établi en 2024, signale BNMF.

L’actif total sous gestion (ASG) dans les FNB canadiens atteignait 590 G$ à la fin de juin. La majorité de l’ASG, soit 370 G$, est investie en actions, tandis que les titres à revenu fixes comptent pour 164 G$, selon le rapport.

Actions internationales en tête

Les FNB d’actions ont dominé les créations nettes du mois avec 4,1 G$. Les actions internationales ont continué à mener le bal avec des créations nettes d’1,1 G$, une tendance observée depuis le début de l’année, selon les analystes de BNMF.

Les entrées nettes dans cette catégorie ont toutefois fléchi en juin par rapport au mois précédent (2,7 G$).

Les actions canadiennes enregistrent des entrées nettes de 970 millions de dollars (M$), devançant les actions américaines.

Les FNB sectoriels ont enregistré des sorties nettes (847 M$), principalement dans le secteur financier (710 M$), dans celui des matières premières (143 M$) et de l’énergie (136 M$).

Recherche du long terme dans le fixe

Les FNB de titres à revenu fixe ont enregistré des créations nettes de 1,4 G$ en juin, en dessous des 3,4 G$ du mois précédent. Ce sont les FNB de marché monétaire et les FNB d’obligations qui ont généré l’essentiel des entrées. À l’inverse, les obligations à moyen terme enregistrent les principales sorties nettes du mois.

La rotation des FNB du marché monétaire vers des produits obligataires à plus long terme, déjà observée en mai, s’est poursuivie en juin. Cette tendance se confirme depuis le début de l’année, selon l’institution financière, en raison de l’incertitude liée à la politique tarifaire du gouvernement américain et au climat géopolitique mondial.

Du côté des actifs non traditionnels, les FNB de cryptoactifs ont enregistré des créations nettes (99 M$ par rapport à 6 M$ en mai), dominées par le XRP de 3iQ. Depuis janvier, les créations nettes dans cette catégorie atteignent 338 M$. Les FNB adossés à l’or, pour leur part, ont continué à enregistrer des créations nettes, en particulier dans CGL, CGL/C et ZGLD.

Des fournisseurs qui se démarquent

En juin, les principaux émetteurs de FNB ont profité de cette dynamique. RBC iShares se hisse en tête avec des créations nettes d’1,5 G$, suivi de Vanguard (1,0 G$), Fidelity (1,0 G$), et Scotia (756 M$). Parmi les 20 premiers fournisseurs de FNB, BMO et CI affichent des rachats nets.

Le FNB XIC d’iShares s’est distingué comme le produit le plus populaire du mois, attirant 542 M$ de créations nettes, tandis que le ZEB de BMO enregistre pour un quatrième mois consécutif les plus importants rachats nets (390 M$).

Juin a aussi été marqué par le lancement de 36 FNB, avec notamment une nouvelle génération de produits à effet levier et inversé. LongPoint et Global X ont lancé à eux seuls 23 produits. 3iQ, Purpose et Evolve ont mis 3 XRP sur le marché, tandis que BMO a lancé le premier nouveau FNB ESG depuis deux ans, ZHC, un FNB basé sur le « facteur humain ».

Pour les six premiers mois de l’année, 192 FNB canadiens ont été mis sur le marché, comparativement à 224 pour la même période de 2024. De ces nouveaux produits, plus de la moitié sont gérés activement. La part de cette catégorie continue à croître et représente actuellement 34 % de l’ensemble de l’ASG détenu dans les FNB canadiens.

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La demande pour les FNB d’actions persiste https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/la-demande-pour-les-fnb-dactions-persiste/ Wed, 12 Jun 2024 10:26:38 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101350 FOCUS FNB – Malgré un ralentissement en mai.

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Le secteur des fonds négociés en Bourse (FNB) canadien continue à connaître de fortes créations nettes en mai. Durant ce mois, les FNB canadiens ont reçu des entrées nettes de 4,7 milliards de dollars (G$), selon un rapport de Banque Nationale Marchés Financiers. Elles sont moins élevées qu’en avril, où elles avaient atteint 5,3 G$. Des apports de capitaux ont eu lieu dans la majorité des catégories d’actifs, à l’exception des FNB de cryptomonnaie et des FNB de matières premières.

De janvier à la fin de mai, les FNB canadiens ont enregistré 23,9 G$ en créations nettes. Leur actif sous gestion total s’élevait à 431,2 G$ à la fin de mai.

La demande pour les FNB d’actions est demeurée forte en mai, mais elle a fléchi. Ce type de fonds affichent des entrées nettes de 2,6 G$, continuant à mener le bal des apports de capitaux en FNB canadiens, avec toutefois moins d’ardeur qu’en avril, où ils avaient engrangé 4 G$ en créations nettes.

Depuis le début de l’année, les FNB d’actions se taillent la part du lion des créations nettes de FNB canadiens, cumulant 16,9 G$ d’entrées nettes, dont plus de la moitié dans les FNB d’actions américaines. Les FNB composés d’actions américaines à grande capitalisation arrivent en tête, tandis que les FNB d’actions mondiales ont récolté des entrées nettes de plus de 4 G$ en cinq mois.

Diversification à l’extérieur des États-Unis

En mai, les investisseurs ont injecté 1,1 G$ dans les FNB d’actions américaines. Ils ont également investi plus d’1,3 G$ dans les actions mondiales, ce qui démontre qu’ils commencent à se diversifier en dehors des États-Unis, selon les analystes de BNMF. Ils se tiennent toutefois éloignés des marchés émergents. Cette sous-catégorie de FNB d’actions affiche de faibles rachats nets en mai. Cependant, les rachats de mai (37 M$) y sont moins importants qu’en avril (142 M$).

La demande pour les FNB d’actions sur les marchés américain et étranger touche dans une moindre mesure les actions canadiennes, qui ont affiché seulement 206 M$ en créations nettes le mois dernier, soit environ quatre fois moins qu’en avril, signale BNMF. Les principaux rachats dans cette catégorie proviennent des FNB sectoriels, notamment de l’énergie (52 M$) et des services publics (21 M$).

En raison de sa volatilité, le secteur canadien de l’énergie, tire vers le bas la performance des FNB d’actions canadiennes depuis le début de l’année. Si la tendance se poursuit, ce secteur pourrait retrouver le creux historique qu’il avait connu en 2023, alors que les rachats nets de l’année avaient frôlé 392 M$, rapporte BNMF.

Depuis le début de l’année, les FNB d’actions canadiennes ont attiré 1,2 G$ en créations nettes. Les analystes de BNMF soulignent que plusieurs FNB indiciels canadiens se sont hissés en tête du classement, mais que cela s’est fait par à-coups. « Lorsqu’un FNB d’actions canadiennes de grande capitalisation attire un demi-milliard de dollars en un mois (comme XIC en mai), il est confronté à d’importants rachats d’un autre produit similaire. »

Les FNB d’obligations canadiennes ont la cote

La demande pour les FNB canadiens de titres à revenu fixe a été forte dans tous les domaines en mai. Ils ont enregistré leur meilleur résultat depuis le début de l’année avec des créations nettes de 1,7 G$, comparativement à 868 M$ en avril et à 776 M$ en mars. Les seuls rachats dans cette catégorie concernent les titres préfinancés et à court terme. Les FNB canadiens du marché monétaire ont reçu des entrées nettes de 431 M$ en mai, alors qu’ils avaient connu des rachats en avril.

Les FNB d’obligations canadiennes sont la catégorie la plus populaire, tandis que les FNB d’obligations de sociétés canadiennes, d’obligations nord-américaines et d’obligations étrangères ont chacun enregistré des entrées de fonds de plus de 200 M$.

Les FNB multiactifs ont engrangé 321 M$ en créations nettes. Les FNB de cryptoactifs ont quant à eux continué leur descente, affichant des rachats de 65 M$ en mai, ce qui porte les sorties nettes à 800 M$ depuis janvier pour cette catégorie d’actifs.

Les FNB de matières premières ont aussi enregistré des rachats, tandis que les FNB de liquidité, qui avaient été dans le rouge au cours des mois précédents, repassent dans le vert sur le plan des créations nettes.

Les investisseurs prennent des bénéfices sur la table

Selon BNMF, les FNB du marché monétaire ont dominé les créations nettes, tandis que les FNB alternatifs ont moins séduit les investisseurs. « Ils ont utilisé leurs liquidités tout au long de l’année, les marchés boursiers mondiaux ayant atteint des sommets historiques en mai. Il est possible qu’ils prennent des bénéfices sur la table », signalent les auteurs du rapport, Daniel Straus, Tiffany Zhang et Linda Ma.

Les analystes expliquent l’équilibre relatif des créations nettes entre les FNB « de comptes d’épargne à intérêt élevé (CEIE) » et les FNB du marché monétaire par « des changements réglementaires au niveau de la comptabilité bancaire qui ont provoqué une légère baisse des paiements des FNB de CEIE, faisant pencher la balance en faveur des produits du marché monétaire pour certains cas d’utilisation ».

Les FNB canadiens qui misent sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) ont enregistré des entrées nettes de 95 M$. Ils ont récupéré une partie des rachats de 107 M$ enregistrés en avril, notamment grâce aux FNB ESG d’actions américaines. Plusieurs FNB ESG ont reçu chacun plus de 5 M$, ce qui suggère un niveau de croissance organique des actifs, indiquent les analystes.

Depuis le début de l’année, les créations nettes des FNB de titres à revenu fixe ont ralenti, totalisant 5,5 G$, principalement dans les obligations canadiennes à long terme et à très court terme ainsi que les obligations à échéance cible. Les FNB d’obligations à court terme, d’obligations à rendement réel et d’actions privilégiées ont enregistré des rachats depuis janvier.

Au chapitre des nouveautés, 25 FNB ont été lancés en mai. Global X (ex-Horizons), qui a réorganisé sa gamme à la suite de son récent changement de marque, est à l’origine à lui seul de la mise en marché de 17 produits. Fidelity, CI, Brompton et Accelerate sont à l’origine des autres lancements.

En mai, c’est Vanguard qui a connu les plus fortes créations nettes (927 M$), suivi de TD (615 M$), Fidelity (570 M$), Desjardins (540 M$), BMO (506 M$) et RBC iShares (491 M$). Pour les cinq premiers mois de 2024, Vanguard arrive en tête des entrées nettes (5,2 G$), suivie de RBC iShares (4,3 G$), BMO (3,9 G$), Fidelity (2,6 G$), TD (2,5 G$) et Desjardins (1,6 G$). Ce dernier émetteur enregistre la plus importante augmentation en pourcentage de l’actif (110 %) en raison des entrées nettes dans ses FNB de base.

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À la recherche de rendement https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/a-la-recherche-de-rendement/ Fri, 01 Dec 2023 13:10:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97664 PRODUITS - Gestion mondiale d’actifs CI a lancé un nouveau fonds obligataire axé sur les marchés émergents.

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Le Fonds d’obligations de marchés émergents CI, qui a une commission de gestion de 1,50 % et un niveau de risque faible à moyen, détient un mélange d’obligations d’État (actuellement environ 81 %) et d’obligations d’entreprises des marchés émergents, bien qu’il puisse également investir dans la dette des marchés développés (cinq de ses six principales positions sont des investissements à revenu fixe américains).

La note de crédit moyenne des titres du fonds est BB+, avec environ 20 % de titres notés AAA et 30 % de titres notés BB. Près de 9 % des titres sont notés B ou moins. La durée du fonds est de 5,65 ans avec un taux d’intérêt nominal moyen de 4,16%.

CI a également réduit les frais de gestion d’un certain nombre de fonds obligataires.

Du côté des actions, Hamilton Capital Partners a ajouté à sa série de FNB de rendement le FNB Sociétés Américaines Maximiseur de Rendement Hamilton (TSX : SMAX) et le FNB technologie maximiseur de rendement Hamilton (TSX : QMAX).

Le SMAX offre une exposition à un portefeuille à peu près également pondéré de 25 actions américaines de grande capitalisation avec une répartition sectorielle similaire à celle du S&P 500. Ce FNB vise à fournir un revenu mensuel plus élevé et une volatilité réduite en vendant des options d’achat couvertes sur environ 30 % du portefeuille.

Le QMAX adopte la même approche pour un portefeuille à pondération à peu près égale de 15 entreprises technologiques américaines, dont les « Sept Magnifiques » (Alphabet, Amazon.com, Apple, Meta Platforms, Microsoft, Nvidia et Tesla)

Les deux FNB, dont les frais de gestion s’élèvent à 0,65 %, sont conçus pour générer des revenus mensuels et n’utilisent pas d’effet de levier.

Ces produits sont les derniers d’une série qui comprend des fonds couvrant les valeurs financières canadiennes, les services publics et les bons du Trésor américain.

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CI privatise des fonds équilibrés https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/ci-privatise-des-fonds-equilibres/ Thu, 30 Nov 2023 11:41:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97661 PRODUITS - Et en modifie les mandats.

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CI Gestion mondiale d’actifs a modifié les mandats d’investissement de deux fonds équilibrés pour permettre des investissements privés.

Le Fonds équilibré canadien CI et la Catégorie de société équilibrée canadienne CI, qui investissent principalement dans des actions et des obligations canadiennes, peuvent désormais investir jusqu’à 10 % de leurs portefeuilles dans des actifs privés, notamment le capital-investissement, le crédit privé, l’immobilier privé, l’infrastructure privée et le capital-risque.

Les fonds détiendront désormais 50 % à 60 % d’actions, 30 % à 50 % de titres à revenu fixe et 0 % à 10 % d’investissements privés.

Marc-André Lewis, vice-président exécutif et directeur des investissements de CI GAM, déclare dans un communiqué que le mandat élargi permettra une diversification et un profil de risque/rendement non corrélé aux titres publics. Les fonds investiront dans les fonds de marché privé existants de CI.

En août, la société a lancé deux produits de marché privé qui utilisent une structure de fonds de fonds, rejoignant ainsi les rangs des fabricants qui proposent des solutions alternatives.

D’autres sociétés ont récemment ajouté des variantes aux fonds de portefeuille traditionnels. Le mois dernier, FNB Horizons (Canada) a lancé des fonds négociés en Bourse (FNB) de répartition d’actifs qui intègrent des options d’achat couvertes, tandis que Fidelity a lancé un fonds d’actions avec une exposition limitée à un fonds alternatif liquide.

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Astuces pour un transfert réussi https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/astuces-pour-un-transfert-reussi/ Fri, 01 Sep 2023 00:22:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95762 DÉVELOPPEMENT - Une bonne préparation est cruciale.

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Lorsqu’un conseiller transfère son bloc d’affaires à un représentant repreneur, cette transaction devrait être mûrement réfléchie et en harmonie avec les valeurs tant du cédant que de l’acquéreur.

C’est l’un des messages essentiels qui découle de la table ronde ­« Réussir son transfert de clientèle », tenue à l’occasion du ­ProLab 2023, un événement créé par la ­Chambre de la sécurité financière qui se déroulait en juin à ­Montréal.

À cette table ronde étaient réunis deux acheteurs de blocs d’affaires et deux conseillères qui ont vendu le leur. En voici les cinq éléments clés à retenir.

Vendre sa clientèle est une étape lourde en émotions. Le vendeur a souvent une relation privilégiée avec ses clients, au point de considérer certains comme des amis. Il doit faire le deuil de ces relations et du rôle de personne de référence qu’il a pour eux.

« Ça fait mal. Mal parce que tu laisses 30 ans de ta vie derrière toi. Mal parce que tu laisses tes clients. Mal parce que le client, tu l’as courtisé. Il t’a choisi. Et là maintenant tu lui dis : J’ai choisi [ton nouveau conseiller] pour toi. Wô minute », a témoigné ­Francine ­Lavallée, qui a vendu sa clientèle à la fin des années 2010 et qui, aujourd’hui, est conférencière sur le transfert d’entreprise et la préparation à la retraite.

Daniel ­Guillemette, président de ­Diversico Finances Humaines, a fait l’acquisition de nombreux blocs de clients. Il a raconté l’effet qu’a eu sur un vendeur cette transition. « ­Il avait lancé son entreprise à 19 ans. J’ai acheté son entreprise en 2009. Il est resté avec nous jusqu’en 2022 et a pris officiellement sa retraite l’an passé. Quand je lui ai donné le chèque, il m’a dit merci. Puis il s’est effondré en larmes. »

L’acquéreur peut lui aussi vivre certaines émotions, dont le doute, car il se retrouve avec un lot de clients qu’il n’a pas choisis et avec lesquels il ignore s’il pourra tisser un bon maillage relationnel. Pour l’acheteur, le revenu supplémentaire provenant d’un nouveau client est souvent inférieur au risque réputationnel que ce nouveau client représente, a souligné ­Antoine ­Chaume Legault, conseiller en placement et planificateur financier à ­CI ­Gestion de patrimoine ­Assante. Un acheteur doit bien comprendre cette asymétrie.

Préparation cruciale

Préparer le transfert d’un bloc d’affaires est capital, tant pour l’acheteur que pour le vendeur. Le vendeur devrait s’y prendre au moins cinq années à l’avance, selon ­Daniel ­Guillemette. Cela lui permet de s’assurer entre autres que l’acquéreur potentiel offrira bel et bien le niveau de service auquel il s’attend pour ses clients.

Beaucoup d’éléments ne doivent pas être laissés au hasard. Par exemple, ­Pascale ­Nguyen, une conseillère qui a vendu sa clientèle à la fin des années 2010 et qui est aujourd’hui ­vice-présidente Gestion d’actifs et ­Assurance pour Capgemini ­Invent ­Canada, a été déçue de la façon dont on a communiqué la vente du bloc d’affaires à ses clients.

« ­Il n’y a pas eu de lettres qui ont été envoyées à mes clients. J’ai appelé certains clients pour les aviser, ceux qui étaient les plus proches de moi », a-t-elle indiqué.

Même si elle connaissait bien l’acquéreur et lui faisait confiance, elle juge que le transfert s’est mal passé. « ­Je n’ai pas mesuré le clash de valeurs [entre les siennes et les miennes] ni l’impact que ça allait avoir sur mes clients et non plus l’impact que ça allait avoir sur moi par la suite. Il faut prendre le temps de mesurer les choses », ­a-t-elle dit.

Le vendeur d’une clientèle devrait envisager de travailler avec une firme de communication afin d’orchestrer les communications auprès des clients, des employés et des partenaires, estime ­Daniel ­Guillemette. « ­Juste pour m’assurer que la manière dont je vais présenter les décisions ou les intentions, ça va être savamment réfléchi. »

Pour préparer la vente de son entreprise, un vendeur devrait non seulement veiller à ce que les dossiers de ses clients soient bien numérisés, mais surtout à ce que ses activités soient systématisées et bien documentées, selon Daniel ­Guillemette.

Pour l’acheteur, « les risques ne sont pas dans les relations. [Ils] sont dans la gestion des activités. Donc nous, on va enquêter sur la façon dont les dossiers ont été gérés. De la structure engendre un élément rassurant », dit-il.

La préparation est donc cruciale pour l’acquéreur de la clientèle. Antoine ­Chaume ­Legault a expliqué comment une de ses trois acquisitions a été « un échec lamentable ». « ­La vérification diligente sur le plan de la conformité avait été un peu boîteuse et quand on a ouvert le capot, on s’est rendu compte qu’il y avait des situations de conformité assez terribles. Et finalement, on a pris la décision de se tourner vers une [autre] personne mieux
outillée que nous. On était jeunes, en début de carrière, on n’avait pas les outils pour mettre de l’ordre dans l’entreprise. »

Il a revendu le bloc d’affaires qu’il venait tout juste d’acquérir, cristallisant ainsi une perte.

Bien s’entourer

Autant le vendeur que l’acquéreur doivent bien s’entourer afin de préparer la transaction et tout ce qui s’y rapporte.

Selon ­Francine ­Lavallée, un médiateur ou un psychologue industriel devrait accompagner le vendeur dans l’année de la transaction pour tempérer les émotions du vendeur et aussi s’assurer que la transaction connaît une conclusion heureuse.

« ­Je trouve ça dommage que les compagnies, les réseaux ne mettent pas les choses sur pied pour cela », ­a-t-elle dit.

Selon ­Antoine ­Chaume ­Legault, il ne faut pas hésiter à s’entourer des meilleurs avocats et conseillers, et à percevoir leurs honoraires comme un investissement et une manière de gérer ses risques d’affaires. ­

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FNB : les tendances au premier semestre 2023 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-les-tendances-au-premier-semestre-2023/ Wed, 12 Jul 2023 10:13:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94981 FOCUS FNB -  Face à l'incertitude, les investisseurs ont opté pour la sécurité tout en cherchant des rendements attractifs.

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Parmi l’éventail éblouissant de choix offerts aux investisseurs canadiens en matière de fonds négociés en Bourse (FNB), les meilleurs vendeurs ont été les produits les plus accessibles. « La liquidité est sans aucun doute le thème le plus populaire cette année », notent les stratèges des FNB de Valeurs Mobilières TD Inc. dans un récent rapport.

Selon ce rapport, à la fin du mois de mai, les FNB de comptes d’épargne à intérêt élevé (CEIE) avaient attiré 3,4 milliards de dollars (G$) d’entrées de fonds. Parmi les autres thèmes populaires cette année identifiés par Valeurs Mobilières TD figurent les obligations d’État (2,4 G$), les stratégies ESG (1,9 G$), les actions de type covered-call (1,7 G$) et les fonds d’allocation d’actifs (1,3 G$).

Cela représente un changement par rapport à l’année précédente, alors que 64 % des entrées de fonds du premier semestre étaient allées aux FNB d’actions, contre seulement 29 % aux FNB de titres à revenu fixe, selon la Financière Banque Nationale Inc.

Nirujan Kanagasingam, vice-président et responsable de la stratégie des FNB chez CI Global Asset Management, à Toronto, a déclaré que les allocations importantes aux FNB de type CEIE sont logiques, compte tenu de la volatilité et de l’incertitude des marchés financiers, et des rendements attrayants qu’ils offrent. Les FNB CEIE tels que le CI High Interest Savings ETF, dont la valeur est de 7,3 G$, peuvent remplacer avantageusement les comptes d’épargne traditionnels, a-t-il ajouté.

Malgré des rendements de l’ordre de 5 %, les investisseurs dans les FNB CEIE et autres substituts de liquidités, tels que les FNB de marché monétaire, risquent toutefois de ne pas profiter de hausses imprévues susceptibles de marquer le marché. Ne pas être investi au moments où se présenteront les meilleurs jours du marché des actions pourrait avoir un impact important sur les rendements à long terme, estime Prerna Mathews, vice-présidente de la stratégie des produits FNB chez Mackenzie Investments, à Toronto.

En restant sur la touche avec des liquidités, « vous obtenez un bon rendement, mais à quel prix, selon le moment où vous serez en mesure d’entrer sur le marché », a mis en garde Prerna Mathews. « Historiquement, prendre part à ce mouvement a été un véritable défi pour les investisseurs ».

Chez Franklin Templeton, qui gère le FNB actif d’obligations à duration très courte Franklin Bissett, mais ne propose pas de FNB basés sur les liquidités, on encourage les investisseurs à s’éloigner un peu plus de la courbe de risque de duration.

« Nous avons un marché obligataire survendu, où les obligations sont essentiellement décotées », a affirmé Ahmed Farooq, vice-président senior et responsable de la distribution des FNB au détail chez Franklin Templeton, à Toronto. Par conséquent, en plus d’un revenu élevé en raison de la courbe de rendement fortement inversée, les investisseurs dans les échéances courtes obtiendront des plus-values fiscalement avantageuses grâce aux obligations qui arrivent à échéance.

Ahmed Farooq soutient que les investisseurs ne sont pas rémunérés pour le risque plus élevé associé aux obligations à plus long terme. Le FNB Franklin affichait récemment un rendement à l’échéance de 5,4 % pour une durée inférieure à six mois, alors que l’univers des obligations canadiennes affichait un rendement à l’échéance d’environ 4,2 % pour une durée d’environ sept ans.

Selon Ahmed Farooq, en optant pour une durée longue, « vous obtiendrez moins de rendement ou de rendement total, et vous vous exposerez à beaucoup plus de volatilité, car les obligations ont une relation inverse avec les taux d’intérêt ».

Néanmoins, selon Valeurs Mobilières TD, les obligations d’État ont été populaires cette année en raison de leur faible profil de risque et de leur nature défensive. « Historiquement, les obligations d’État surperforment pendant les récessions et les investisseurs ont accumulé des obligations d’État pour se préparer à une éventuelle récession cette année », ont déclaré les stratèges de Valeurs Mobilières TD.

Selon l’analyse des flux du premier semestre effectuée par la société, la plupart des achats de FNB de trésorerie ont été effectués par des investisseurs de détail. Bien que les particuliers aient également été actifs dans les obligations d’État, « les institutions ont été des acteurs clés dans ce domaine », a indiqué Valeurs Mobilières TD.

En ce qui concerne les FNB ESG, Valeurs Mobilières TD a déclaré avoir observé un intérêt limité de la part des conseillers de détail, tandis que les institutions ont été les principaux contributeurs de l’activité de négociation et des entrées de fonds dans ces produits.

Les entrées dans les FNB d’actions ont été plus faibles que la normale, et les actions américaines, malgré les rendements élevés des géants de la technologie qui dominent les grands indices boursiers, ont connu des sorties de fonds.

« Cette année, ce sont les actions internationales qui ont été les plus prisés », a signalé Andres Rincon, Premier directeur et chef, Ventes et stratégie de FNB, Valeurs Mobilières TD. Cela peut s’expliquer par le fait que les investisseurs estiment qu’ils sont suffisamment exposés aux actions américaines, a-t-il ajouté, mais aussi probablement par le fait que la technologie a pris une place prépondérante dans la reprise que nous avons connue.

Si les FNB américains n’ont pas eu la cote, d’autres grandes catégories d’actions ont attiré de nouveaux fonds au cours du premier semestre. « Nous avons constaté beaucoup plus d’intérêt pour les actions internationales et les marchés émergents, ainsi que pour les actions canadiennes au cours de la même période », a mentionné Prerna Mathews, qui a qualifié le changement de préférence des investisseurs à l’échelle internationale de jeu d’évaluation.

Malgré la faiblesse récente des services financiers et de l’énergie – les deux plus grands secteurs du marché canadien – le marché intérieur continue de dominer les ventes de FNB d’actions. « Le secteur financier en est le principal moteur », a affirmé Prerna Mathews, soulignant des avantages tels que le crédit d’impôt sur les dividendes. « Les actions canadiennes ont donc tendance à rester attractives, car les valeurs financières continuent de fournir un très bon rendement. »

Si les FNB de covered call séduisent les investisseurs en raison de leurs rendements attrayants et de leur protection limitant les baisses, Prerna Mathews souligne que certains de ces produits donnent lieu à des remboursements de capital pour financer une partie de ce rendement. « Une partie de cet intérêt [pour l’achat] peut provenir d’investisseurs qui ne comprennent pas vraiment ce qu’ils achètent et comment ce rendement est financé », a-t-elle déclaré.

Aux investisseurs qui s’inquiètent de la volatilité du marché ou d’une récession potentielle, Nirujan Kanagasingam suggère de rechercher une exposition à des secteurs plus défensifs, ainsi qu’à des facteurs qui sont actuellement en vogue, tels que la qualité ou la faible volatilité.

« Nous soulignons l’importance pour les investisseurs de rester dans leurs allocations stratégiques et de ne pas risquer de manquer des rendements, en particulier lorsqu’ils ont des horizons temporels plus longs », a-t-il déclaré. « Nous pensons que les stratégies factorielles diversifiées ou le basculement factoriel tactique offrent une opportunité intéressante compte tenu des prévisions économiques actuelles. »

En outre, toujours selon Nirujan Kanagasingam, les fonds long-short et les alternatives liquides telles que celles basées sur les contrats à terme de matières premières offrent une diversification et des rendements non corrélés au marché des actions au sens large. Ces types de stratégies « commencent à susciter un certain intérêt, mais n’ont pas encore été pleinement adoptées ».

Les FNB axés sur l’infrastructure constituent un autre investissement secondaire qui mérite d’être considéré. « L’infrastructure peut constituer une approche défensive pour les clients qui disposent d’un flux de revenus réguliers, et qui désirent également tirer parti de certaines des pressions inflationnistes que nous ressentons tous », a avancé Ahmed Farooq. Il a noté que les entreprises réglementées qui fournissent des services essentiels tels que l’électricité ou le gaz naturel peuvent répercuter les augmentations de coûts sur les consommateurs.

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Le point sur les FNB à faible volatilité https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/le-point-sur-les-fnb-a-faible-volatilite/ Wed, 12 Apr 2023 10:10:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93044 FOCUS FNB - Les investisseurs ont tendance à payer cher les actions les plus risquées dans l’espoir de gagner rapidement de l’argent.

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Moins de risque, moins de rendement. C’est un axiome communément admis en matière d’investissement. Or, selon les gestionnaires de fonds négociés en Bourse (FNB) d’actions factoriels qui visent à offrir une volatilité inférieure à celle du marché, le sacrifice en termes de rendement en vaut la peine car ces stratégies sont susceptibles de capturer davantage de gains que de pertes par rapport au marché large.

« Contrairement à la croyance traditionnelle selon laquelle un risque plus élevé est associé à un rendement plus élevé, des recherches empiriques approfondies ont montré que c’est le contraire qui se produit, a déclaré Nirujan Kanagasingam, vice-président et responsable de la stratégie des FNB chez CI Global Asset Management, une société basée à Toronto. Ce phénomène est connu sous le nom d’anomalie de faible volatilité. »

Les lancements effectués par CI à la fin de janvier du CI U.S. Minimum Downside Volatility Index ETF et du CI Global Minimum Downside Volatility Index ETF, s’ajoutent au nombre croissant de stratégies à faible volatilité accessibles aux investisseurs en FNB. À une époque où les taux d’intérêt sont élevés, que la croissance économique est lente et qu’une récession est possible, ces stratégies sont considérées comme un moyen moins risqué d’investir dans les principaux marchés d’actions.

Parmi les autres sociétés qui offrent des séries diversifiées de FNB d’actions à faible volatilité, citons BlackRock Asset Management Canada Ltd, BMO Gestion d’actifs Inc. (BMO), Gestion d’actifs CIBC, Fidelity Investments Canada et Gestion de placements TD.

Chris Heakes, directeur et gestionnaire de portefeuille chez BMO à Toronto, cite ce qu’il appelle « l’effet billet de loterie » comme la meilleure théorie pour expliquer pourquoi les actions à faible volatilité ont tendance à surperformer au fil du temps. Certains investisseurs ont tendance à payer trop chères les actions les plus risquées dans l’espoir de gagner rapidement de l’argent, explique Chris Heakes. La surenchère des prix de ces actions se traduit non seulement par des rendements médiocres, mais aussi par une diminution des flux de capitaux vers les actions à faible volatilité.

« Leurs prix sont donc déprimés », explique Chris Heakes. Au fil du temps, lorsque la situation se corrige, elles peuvent obtenir des rendements exceptionnels. »

Bien que les méthodologies varient, la plupart des FNB d’actions à faible volatilité utilisent des processus de sélection des actions basés sur l’écart-type ou le bêta. Chacun de ces facteurs mesure l’ampleur des variations historiques des rendements boursiers.

Les nouvelles offres de CI, basées sur des indices développés par la société allemande Solactive, adoptent une approche différente. Celle-ci ignore les rendements positifs et ne tient compte que de la volatilité à la baisse. Elles ont remplacé l’ancienne gamme de FNB à faible risque pondéré de CI, dont deux ont été éliminés par des fusions en avril de l’année dernière. Les trois autres avaient été fusionnés dans le nouvel FNB mondial le 31 mars.

« Les investisseurs ne voient pas d’inconvénient à ce que la volatilité et le mouvement des prix soient à la hausse. C’est vraiment l’écart de rendement à la baisse qu’ils veulent atténuer, a déclaré Nirujan Kanagasingam. Nous pensons que cette approche est plus intuitive et qu’elle se distingue vraiment des autres stratégies à faible volatilité. »

Bien que la méthodologie Solactive permette de choisir les actions qui ont affiché une faible volatilité à la baisse au cours des six derniers mois, les actions sélectionnées – jusqu’à 125 pour la stratégie américaine et 250 pour la stratégie mondiale – ne sont pas nécessairement celles qui obtiennent les meilleurs scores.

Cela s’explique en partie par le fait qu’un processus d’optimisation prend également en considération la manière dont les actions d’un portefeuille interagissent les unes avec les autres. « Nous adoptons une approche de portefeuille plutôt qu’une approche d’actions individuelles », explique Nirujan Kanagasingam.

La stratégie utilise également des contraintes de risque à chaque rééquilibrage semestriel afin que les portefeuilles ne s’écartent pas trop de leurs indices de référence.

La participation maximale lors du rééquilibrage est de 5 % par action, et les pondérations sectorielles sont limitées à plus ou moins cinq points de pourcentage par rapport à l’ensemble du marché. Pour la stratégie internationale, les pondérations par pays sont également maintenues à plus ou moins cinq points de pourcentage par rapport au marché général.

« En fin de compte, l’objectif est de fournir une exposition au portefeuille le moins volatil tout en essayant de réduire ou de contrôler l’écart de suivi excessif par rapport au marché général », a déclaré Nirujan Kanagasingam.

Les FNB BMO utilisent le bêta – une mesure du degré de risque d’une action par rapport à l’ensemble du marché – comme base de leur processus de sélection des actions. Contrairement aux nouvelles offres de CI, cette mesure – calculée sur une formule multi-période – prend en compte à la fois les mouvements à la hausse et à la baisse.

« Nous avons utilisé le bêta parce que souvent les investisseurs regardent l’indice de référence général et essaient de se protéger par rapport aux mouvements de l’indice général », a déclaré Chris Heakes.

Le nombre cible de titres de BMO – 45 pour le FNB canadien et 100 pour les portefeuilles américain et international – est assujetti à une pondération maximale de 10 % par titre. Les pondérations les plus élevées sont attribuées aux actions dont le coefficient bêta est le plus faible. Il existe également des contraintes sectorielles et, pour la stratégie étrangère, une limite de 25 % par pays. Le rééquilibrage a lieu deux fois par an.

Depuis leur création, les FNB BMO d’actions canadiennes et américaines affichent des rendements corrigés du risque impressionnants en fonction de la mesure dans laquelle ils ont « capté » les gains et les pertes du marché.

Le FINB BMO actions canadiennes à faible volatilité a capté 81 % des gains, mais seulement 36 % des pertes, tandis que le FINB BMO actions américaines à faible volatilité a un ratio de capture des hausses de 76 % et de capture des baisses de 50 %. Ces ratios sont calculés à partir de leur création en 2011 et 2013, respectivement, jusqu’à la fin de l’année 2022.

Au cours de la même période, le FNB canadien a enregistré un rendement annualisé de 11,9 %, surpassant largement le rendement de 7,4 % de l’indice composé S&P/TSX et affichant une volatilité inférieure de 34 %, mesurée par l’écart-type. Pour sa part, le rendement de 14,8 % du FNB américain a été légèrement inférieur au rendement de 15,1 % de l’indice S&P 500, avec une volatilité inférieure de 18 %.

Cependant, le FINB BMO actions internationales à faible volatilité a essentiellement atteint l’équilibre entre le risque et le rendement, avec un ratio de capture à la hausse de 75 % et un ratio de capture à la baisse légèrement pire de 78 % depuis sa création en 2015 jusqu’en décembre 2022.

La surpondération de 2022 du FNB international en Allemagne, historiquement l’un des marchés nationaux les plus stables d’Europe, est en grande partie responsable des résultats relativement faibles. En raison de l’impact de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, un fournisseur d’énergie clé, l’Allemagne a fini par être l’un des marchés les moins performants.

« Comme toute stratégie, il peut y avoir de bonnes et de mauvaises années », a déclaré Chris Heakes, ajoutant qu’une stratégie moins risquée donne souvent de bons résultats en Europe.

Les fonds iShares MSCI Min Vol, parrainés par BlackRock Canada, ont le plus long historique pour une gamme géographiquement diversifiée de FNB d’actions à faible volatilité au Canada. Ils ont utilisé avec succès un processus d’optimisation qui tient compte à la fois des faibles écarts types et des corrélations entre les actions.

BlackRock a fourni des données sur la hausse et la capture sur 10 ans, jusqu’au 28 février, pour les cinq stratégies : Canada, États-Unis, international, marchés émergents et mondial.

« Chaque FNB a réduit sa volatilité par rapport à l’ensemble du marché, offrant ainsi aux investisseurs une expérience d’investissement plus douce », a déclaré la société par courrier électronique, soulignant que les cinq stratégies ont surperformé lors des baisses de marché.

La meilleure combinaison risque-rendement de BlackRock a été celle du iShares MSCI Min Vol Global Index ETF, avec une capture des rendements à la hausse de 68 % et une capture à la baisse de seulement 51 %.  Le FNB canadien a capté une part plus importante des rendements à la hausse (85 %), mais sa performance par rapport aux rendements à la baisse (72 %) a également été la plus élevée. C’est sur les marchés émergents que l’écart est le plus faible : la capture des hausses (60 %) est à peine supérieure au ratio des baisses (57 %).

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S’abriter grâce aux FNB d’infrastructure https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/sabriter-grace-aux-fnb-dinfrastructure/ Wed, 09 Nov 2022 11:26:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=90245 FOCUS FNB - Les investisseurs défensifs disposent désormais de davantage d’options.

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Les investisseurs institutionnels ont bien fait au fil des ans en se diversifiant dans les infrastructures telles que les pipelines, les services publics et les installations de transport. Il en va de même pour les investisseurs de détail dans les fonds négociés en Bourse (FNB) d’actions d’infrastructures mondiales, une catégorie en croissance malgré des marchés boursiers baissiers.

Les deux FNB ayant un historique de 10 ans – le FINB BMO infrastructures mondiales (ZGI) et le FNB iShares Global Infrastructure Index (CIF) – affichent des rendements respectables sur dix ans au 30 septembre, soit 10,3 % et 8,9 %, respectivement.

Plus important encore, les fonds d’infrastructure ont amorti le choc du ralentissement de cette année en s’en tirant beaucoup mieux que les marchés en général. Bien qu’ils ne soient pas à l’abri des pertes à court terme, ils sont plus défensifs par nature en raison de la stabilité relative de leurs flux de trésorerie et de leurs versements de dividendes.

Les caractéristiques communes de nombreuses actions d’infrastructure sont un positionnement monopolistique, des rendements réglementés, d’énormes barrières à l’entrée et des produits et services qui sont des intrants nécessaires dans l’économie mondiale, souligne Kevin McSweeney, gestionnaire de portefeuille chez Gestion Mondiale d’Actif CI, basé à Toronto.

Appuyé par une équipe d’analystes sectoriels et d’autres professionnels de l’investissement de CI, Kevin McSweeney gère le FNB Mandat privé d’infrastructures mondiales CI, ainsi qu’une offre plus récente, le Fonds d’infrastructures durables mondiales CI (CGRN.U).

Lancé en septembre, le FNB durable de CI cherche à profiter des entreprises qui poursuivent des objectifs de décarbonisation. Ce faisant, il adopte une vision assez large de ce qui constitue l’infrastructure.

Le fonds a la possibilité d’investir également dans des sociétés d’ingénierie et de construction. « Nous les considérons comme des participants et des bénéficiaires clés de la croissance du programme de décarbonisation », rapporte Kevin McSweeney.

Le concurrent le plus proche du FNB durable de CI est le BMO Brookfield Fonds mondial d’infrastructures d’énergie renouvelable. Lancé en février, le FNB BMO comprend des sociétés engagées dans la production d’énergie éolienne, solaire et d’autres énergies non carbonées, dans les technologies d’énergie propre et dans la durabilité de l’eau.

Le FNB Horizons indice de développement d’infrastructures nord-américaines, lancé il y a un an, vise à investir simplement dans les créateurs d’infrastructures. Comme il investit principalement dans les constructeurs et les concepteurs, ce FNB ne répond pas aux critères de détention de la catégorie des infrastructures. Il est plutôt classé dans la catégorie des actions nord-américaines.

Le FNB actif de revenu d’infrastructures mondiales durables Franklin ClearBridge adopte une approche de base de l’investissement dans les infrastructures, en mettant l’accent sur la gestion du risque. Il est géré par une équipe basée en Australie au sein de ClearBridge Investments, une société affiliée à Franklin Templeton Canada, basée à Toronto.

Pour être prise en compte dans le portefeuille de 30 à 40 actions du FNB Franklin, une entreprise doit posséder des actifs physiques qui fournissent un service essentiel, a déclaré David Wahl, directeur et spécialiste principal du portefeuille chez ClearBridge, à Toronto.

ClearBridge privilégie également les sociétés ayant des dispositions réglementaires ou des contrats à long terme en place afin de s’assurer que les actionnaires sont récompensés de manière adéquate, explique David Wahl. « Nous recherchons simplement cette visibilité sur la capacité de la société à générer des flux de trésorerie. »

Les FNB de type indiciel, dont les fonds de CI et d’iShares ainsi que le FINB mondial d’infrastructures Mackenzie, auront toujours une large représentation du secteur. D’autres dans la catégorie cherchent à surpasser ces stratégies passives, pas toujours avec succès, puisque les stratégies indicielles se sont relativement bien comportées cette année.

Le FNB AGFiQ Global Infrastructure (NEOE) utilise une approche quantitative basée sur des facteurs, tandis que le FNB actif mondial d’infrastructures Dynamique (DXN), géré par l’équipe de revenu des actions de Dynamique, poursuit une stratégie de qualité à un prix raisonnable.

Parmi les autres FNB d’infrastructure à gestion active, citons le FNB Middlefield Sustainable Infrastructure Dividend, le FNB NBI Global Real Assets Income, le fonds multigestionnaire Russell Investments Global Infrastructure Pool, le Starlight Global Infrastructure Fund et le FNB TD Active Global Infrastructure Equity.

La sélection des titres et la portée mondiale du fonds ont contribué aux rendements de CI Global Infrastructure, explique Kevin McSweeney. Le contenu canadien est plafonné à 20 % pour différencier le fonds des autres produits CI dont les avoirs comprennent des sociétés d’infrastructure.

Une autre décision active de CI a été de surpondérer les actions d’infrastructures liées à l’énergie. « Notre opinion cette année était que l’énergie allait bien faire », explique Kevin McSweeney, citant la levée des restrictions liées à la COVID-19 et l’augmentation de la consommation de carburant avec la reprise des voyages. La guerre en Ukraine, bien qu’imprévue, a également stimulé les revenus.

CI a profité de la détention d’actions dans le géant canadien des pipelines Enbridge. Mais les gains ont été plus importants au sud de la frontière, car les actions du secteur de l’énergie, y compris les distributeurs, ont regagné la faveur des Américains. L’un des choix gagnants de CI était Williams Companies, basée en Oklahoma, dont la principale activité est le traitement et la distribution de gaz naturel. L’action a augmenté d’environ 27 % au cours des dix premiers mois de l’année.

Le FNB de Franklin adopte une approche plus défensive. À tout moment, au moins la moitié de ses actifs doivent être dans des entreprises réglementées. « Les rendements ajustés au risque sont primordiaux dans tout ce que nous faisons », a déclaré David Wahl. « Nous recherchons une volatilité plus faible et une sorte de stabilité des revenus comme résultat. »

À cette fin, la part des actifs réglementés a augmenté à plus de 80 % au premier trimestre de 2020. « Nous ne savions pas que nous allions avoir une pandémie bien sûr, assure David Wahl, mais nous pensions vraiment que nous étions proches de la fin du cycle économique, donc nous devenions de plus en plus défensifs. »

À la fin du mois d’octobre de cette année, la part détenue dans les actifs réglementés était de l’ordre de 70 %. Or, cette part a recommencé à augmenter, a déclaré David Wahl, car les gestionnaires ont réduit leurs avoirs dans les aéroports et ont également commencé à réduire leur exposition aux routes à péage.

Bien que ces types d’infrastructures « utilisateur-payeur » aient généralement des prix fixés par des contrats, la rentabilité varie en fonction du volume de trafic. « Elles sont en plus forte croissance, ont un effet de levier plus important sur le PIB et n’ont pas autant de composantes de revenu », résume David Wahl.

Le thème de la durabilité qui fait partie de la stratégie ClearBridge ne s’exprime pas par des exclusions sectorielles, mais par des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) qui sont intégrés dans le processus d’investissement. Les analystes déterminent les scores ESG en interne pour les entreprises qu’ils suivent, et des consultants externes valident ou examinent les résultats.

Les scores ESG permettent de déterminer si une participation potentielle répond aux critères de ClearBridge en matière de rendement excédentaire. David Wahl affirme que le score ESG « peut aller d’une soustraction de 50 points de base du rendement requis si les politiques et procédures et l’incorporation ESG dans l’entreprise sont vraiment bonnes, ou il peut s’agir d’un rendement requis supplémentaire allant jusqu’à 200 points de base si le score ESG est mauvais. »

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Jouer défensif avec des FNB d’actions https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/jouer-defensif-avec-des-fnb-dactions/ Wed, 12 Oct 2022 11:12:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=89691 FOCUS FNB – Les FNB de dividende, à faible volatilité et d’option d’achats couvertes peuvent aider à traverser les mauvais marchés.

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Personne n’aime être à la baisse, comme c’est le cas de presque tous les investisseurs cette année pour leurs avoirs en actions. Or, certaines stratégies, de nature plus défensive, ont échappé aux pires ravages de la chute des marchés boursiers de cette année.

« Les caractéristiques défensives se présentent sous diverses formes », selon Karl Cheong, responsable de la distribution chez First Trust Portfolios Canada, basé à Toronto. Les fonds d’actions offerts par cette firme comprennent une série de fonds négociés en Bourse (FNB) « tampons » qui offrent une protection partielle contre les pertes du marché sans pour autant prendre des paris sectoriels.

Pour la plupart, cependant, les FNB d’actions à faible risque sont définis par leurs positions. « Les portefeuilles à faible volatilité ou défensifs se caractérisent par un poids plus élevé dans les secteurs défensifs et un poids plus faible dans les secteurs cycliques », rapporte Chris Heakes, directeur et gestionnaire de portefeuille chez BMO Asset Management à Toronto. En général, cela se traduit par une surpondération de secteurs tels que les services publics et les biens de consommation de base, et une sous-pondération des secteurs cycliques comme l’énergie et les matériaux.

Dans le choix des titres individuels, les investisseurs défensifs devraient privilégier les entreprises dont les marges bénéficiaires sont relativement élevées et qui sont relativement peu exposées aux produits de base, suggère Paul MacDonald, directeur des placements et gestionnaire de portefeuille chez Harvest Portfolios Group à Oakville, en Ontario. Une autre caractéristique de ces sociétés est que la demande pour leurs produits et services reste relativement stable dans les marchés haussiers  comme ceux baissiers.

Les actions des services publics, par exemple, ont enregistré des performances relativement bonnes, bien qu’elles soient souvent considérées comme sensibles au rendement dans un environnement de hausse des taux. « Le marché semble payer davantage pour la constance et la certitude des flux de trésorerie », constate Paul MacDonald, dont la société propose notamment le Harvest Equal Weight Global Utilities Income ETF.

La taille compte également pour Harvest, qui privilégie les grandes entreprises dont la capitalisation boursière est supérieure à 10 milliards de dollars (G$). « Les grandes entreprises ont prouvé leur capacité d’exécution à travers les cycles de marché, et leurs gammes de produits sont souvent diversifiées », analyse Paul MacDonald. Historiquement, ajoute-t-il, les sociétés à grande capitalisation ont fait preuve d’opportunisme en procédant à des acquisitions pendant les périodes de faiblesse du marché.

Les stratégies axées sur les dividendes sont une autre caractéristique associée à l’investissement défensif. « Elles peuvent être un autre moyen de constituer un portefeuille défensif », suggère Chris Heakes. Il cite le FNB BMO canadien de dividendes comme exemple de portefeuille composé de sociétés canadiennes à forte capitalisation, notamment des banques, des pipelines et des sociétés de télécommunications.

« Elles sont en croissance, mais elles ont toujours cette capacité à restituer du capital aux actionnaires sous forme de dividendes ou de rachats (d’actions), remarque Chris Heakes. Nous nous attendons à ce que le flux de dividendes reste assez régulier et qu’il augmente même un peu au fil du temps. Cela ajoute donc une certaine stabilité au portefeuille. »

Le rendement annualisé des distributions du FNB était de 4,48 % à la fin de septembre, soit environ 110 points de base de plus que celui de l’indice général des actions canadiennes de BMO. Et son rendement sur un an au 30 septembre, bien qu’il ne soit que faiblement positif à 1,2 %, a dépassé son homologue de l’indice de plus de 6,5 points de pourcentage.

La vente d’options d’achat couvertes, tout en réduisant les gains en capital potentiels, peut également réduire le risque tout en générant un revenu de prime fiscalement avantageux. Parmi les FNB d’actions qui offrent ces superpositions d’options figurent ceux qui font partie des familles BMO, Brompton, CI, Evolve, Harvest et Horizons.

« Lorsque les rendements sont très difficiles à obtenir sur le marché, cette stratégie d’options d’achat couvertes et le flux de trésorerie supplémentaire que vous pouvez gagner sont vraiment une composante d’une stratégie de rendement total », explique Paul MacDonald.

Les FNB d’actions à options d’achat couvertes de Harvest peuvent vendre des options d’achat sur un maximum de 33 % des actifs de chaque participation. « Nous voulons avoir la capacité de générer notre distribution mensuelle fixe, déclare Paul MacDonald, mais en même temps conserver une position acheteur. »

Diverses sociétés de FNB proposent des FNB à faible volatilité dont le mandat explicite est de fournir des écarts types de rendement plus faibles et une sensibilité réduite à la hausse des taux d’intérêt que les marchés au sens large. Les manufacturiers qui ont une gamme du genre sont BMO, Brompton, CI, CIBC, Fidelity, Invesco, iShares, TD et Vanguard.

Par exemple, la série de FNB à faible volatilité parrainée par la société Invesco Canada de Toronto englobe les marchés canadiens, américains et étrangers. Comme c’est le cas pour les stratégies à faible volatilité, la sélection des titres est fondée sur la recherche de faibles écarts-types. « Ces stratégies tendent historiquement à graviter vers des secteurs plus sûrs », note Darim Abdullah, vice-président et stratège des FNB chez Invesco Canada.

« L’idée des stratégies à faible volatilité est d’aider les clients à réduire potentiellement la volatilité globale et les ratios de capture de la baisse globale par rapport au marché élargi », explique Darim Abdullah. Ces stratégies y sont parvenues, ajoute-t-il, tant sur des périodes à long terme que depuis le début de l’année.

La stratégie défensive sur actions la plus distinctive est celle de First Trust. Ses FNB tampons offrent une exposition à l’indice large S&P 500 des actions américaines en combinaison avec des options qui limitent à la fois les gains et les pertes sur une période d’un an.

Lors de son dernier renouvellement d’un an en août, le First Trust Cboe Vest U.S. Equity Buffer ETF – AUG, vieux de trois ans, a été soumis à un plafond de 20,46 % sur les rendements avant frais. Plus important encore pour les investisseurs défensifs, toute perte serait réduite de 10 points de pourcentage. Depuis le début de l’année, ce FNB a rendu le marché baissier américain beaucoup moins douloureux. Sa perte de 14 % a été inférieure de près de 10 points de pourcentage à la chute de l’indice S&P 500.

Selon Karl Cheong de First Trust, les FNB tampons offrent aux investisseurs le rendement et le profil de risque d’un portefeuille 60-40 composé d’actions et de titres à revenu fixe, mais ils ne l’ont pas fait dans cet environnement de marché où les actions et les obligations ont baissé de plusieurs dizaines de pourcentages.

Selon lui, la stratégie tampon est plus quantifiable et prévisible que la sélection d’actions à faible volatilité, et peut offrir une protection dans n’importe quel environnement de marché. « Il n’y a vraiment pas de meilleure option pour un investisseur en actions qui veut investir de manière défensive, mais qui ne veut pas choisir un secteur ou un style particulier. »

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