Capital Group – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 24 Jul 2025 11:50:58 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.1 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Capital Group – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Capital Group mise sur les FNB actifs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/capital-group-mise-sur-les-fnb-actifs/ Wed, 09 Jul 2025 10:10:20 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108397 FOCUS FNB – « Faible coût » ne signifie pas nécessairement « gestion passive ».

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En octobre 2024, Capital Group se lance sur le marché canadien des fonds négociés en Bourse (FNB) avec quatre produits actifs. Pour cette firme presque centenaire, qui se veut à l’écoute des conseillers et des investisseurs, ce lancement était une évidence. En effet, les clients désiraient pouvoir bénéficier de la stratégie de Capital Group à travers d’autres véhicules, dont les FNB.

« Les FNB sont vraiment devenus un véhicule de choix dans le marché canadien », témoigne Sri Vemuri, vice-président principal et directeur national des ventes en entrevue avec Finance et investissement.

Déjà présente sur le marché canadien depuis 25 ans, la firme — qui soufflera ses 100 bougies en 2031 et gère plus de 2800 milliards de dollars (G$) — propose 25 FNB aux États-Unis. Proposer ce type de produits au Canada s’inscrivait donc naturellement dans la continuité de sa stratégie globale. Cette initiative répondait également à son désir de renforcer sa présence sur les marchés européens, asiatiques et canadiens.

« Une de nos grandes ambitions est de croître en tant qu’organisation mondiale », précise Sri Vemuri.

Des FNB actifs à bas coût

Évidemment, Capital Group n’est pas la seule firme sur le marché des FNB canadiens, hautement compétitif. Mais Sri Vemuri estime que l’entreprise peut tirer son épingle du jeu en raison de la nature de ses produits : des « FNB actifs à faible coût conçus pour favoriser la résilience à long terme ».

« Nous savons qu’il existe de nombreux excellents fournisseurs avec de solides domaines d’expertise, mais notre force réside dans la gestion active à faible coût pour le cœur du portefeuille d’un client », explique-t-il en insistant sur le fait que « faible coût » ne signifie ainsi pas nécessairement « gestion passive ».

Pour Naoum Tabet, directeur des placements en revenu fixe, la gestion active prend d’autant plus de sens dans le contexte économique actuel. Il souligne que les indices boursiers canadiens sont particulièrement concentrés. « Lorsque vous investissez dans un fonds indiciel canadien, vous êtes essentiellement exposé à seulement trois secteurs — les banques, l’énergie et les services publics », fait-il remarquer.

C’est là, selon lui, que la gestion active permet de faire toute la différence. En plus de permettre une meilleure diversification, elle apporte « une valeur ajoutée significative à long terme ».

« Si un gestionnaire parvient à produire un rendement net supérieur de seulement 1 % par année pendant 20 ans, l’impact est énorme ! » souligne-t-il.

Encore faut-il bien sûr que ces gestionnaires aient l’expérience et les outils nécessaires pour s’assurer ce rendement net supérieur. Capital Group mise pour cela sur sa méthode de gestion de portefeuille unique, structurée autour de la collaboration entre plusieurs gestionnaires et experts, pour garantir des décisions éclairées et payantes.

Une gestion particulière

Outre sa gestion active à bas coût, Capital Group se démarque également par sa gestion de portefeuille.

Naoum Tabet explique qu’il existe traditionnellement deux différentes approches dans l’industrie :

  • une gestion collaborative en équipe
  • ou le modèle du gestionnaire vedette.

Si les deux méthodes ont leurs avantages, elles ont également leurs limites, estime l’expert. Un gestionnaire n’est ainsi pas infaillible. Il peut connaître des périodes plus difficiles ou tout simplement quitter la firme pour laquelle il travaille. Quant aux équipes, elles tendent à éviter les frictions internes, ce qui peut mener à des portefeuilles très proches de l’indice de référence. « La valeur ajoutée n’est ainsi pas nécessairement claire », commente l’expert.

« Le système de Capital Group a vraiment été conçu pour produire des résultats supérieurs à long terme », assure Naoum Tabet, expliquant que l’approche de la firme repose essentiellement sur trois piliers :

Le premier pilier : une recherche collaborative. Chez Capital Group, gestionnaires de portefeuille, analystes et économistes travaillent de concert dans des groupes de recherche tout en gardant des responsabilités claires et définies. L’objectif étant de combiner l’intelligence collective, mais en encourageant les convictions individuelles.

Le deuxième pilier : des perspectives diversifiées. Chaque portefeuille est divisé en plusieurs parties distinctes, chacune confiée à un professionnel ou une équipe qui la gère de façon autonome. « Nos portefeuilles reflètent les meilleures idées de nombreux professionnels en placement, ce qui nous différencie clairement d’un modèle fondé sur un seul gestionnaire vedette », résume-t-il.

Le troisième pilier : un horizon à long terme. Capital Group étant une entreprise privée détenue par ses propres professionnels en placement, ceux-ci sont incités à penser à long terme. Leur rémunération est liée aux rendements obtenus sur des périodes de un à huit ans, avec une forte pondération sur le long terme. Ainsi, la firme priorise la création de valeur durable plutôt que la recherche de gains à court terme ou l’exposition à des risques inutiles.

Lire également : Capital Group évite les gestionnaires vedettes

Un lancement apprécié

Capital Group se dit satisfaite de l’accueil réservé à ses quatre premiers FNB sur le marché canadien. Selon la firme, les investisseurs ont démontré un véritable engouement pour ces nouveaux produits.

Si la priorité est pour le moment de consolider cette première offre, la firme ne ferme pas la porte à d’autres futurs lancements.

Sri Vemuri n’exclut ainsi pas l’idée d’accroître la gamme de FNB si la demande continue à croître. « Si nous constatons un intérêt soutenu pour ce type de produit et que les besoins des clients l’exigent, c’est une avenue que nous envisagerons certainement », conclut-il.

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Nominations à Capital Group https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/nominations-a-capital-group/ Thu, 29 May 2025 11:10:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107593 NOUVELLES DU MONDE – Deux nouveaux cadres occuperont des postes clés au sein de la direction de la firme.

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Capital Group nomme deux nouveaux cadres à sa direction. Angela Shim dirigera la stratégie et le développement de produits et fera partie de l’équipe de direction canadienne et Mike Tuira prendra la tête du secteur institutionnel.

Angela Shim compte près de 25 ans d’expérience en gestion d’actifs institutionnels et de détail. Avant sa nomination, elle occupait le poste de vice-présidente des initiatives corporatives à Guardian Capital Group.

Diplômée d’une maîtrise en finance et d’un baccalauréat en commerce de l’Université de Toronto, elle possède le titre d’analyste financière agréé (CFA).

Mike Tuira a été débauché chez Invesco Canada où il dirigeait le secteur de distribution institutionnelle. Titulaire d’un baccalauréat en commerce, CFA et CAIA, il apporte avec lui plus de 20 ans d’expérience.

« L’expérience approfondie d’Angela en stratégie, gestion et développement de produits, tant dans le secteur de détail qu’au niveau institutionnel, combinée à l’expérience et le réseau de Mike à travers le marché institutionnel canadien, sera un atout précieux alors que nous visons à devenir le partenaire de choix de nos clients, en leur offrant une gamme complète de solutions de placement pour les aider à atteindre leurs objectifs de placement dans un secteur en constante évolution », se réjouit Rick Headrick, président de Capital Group au Canada.

Ces deux professionnels seront basés au bureau de Capital Group à Toronto.

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Cinq enjeux pour l’avenir de l’industrie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/cinq-enjeux-pour-lavenir-de-lindustrie/ Wed, 28 May 2025 10:10:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107519 COLLOQUE AMVI 2025 – La gestion des risques technologiques reste omniprésente.  

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L’avenir de l’industrie financière se joue sur plusieurs fronts : intelligence artificielle (IA), réglementation, cybersécurité, transformation des relations clients. À l’occasion du 18e colloque de l’Association des marchés de valeurs et des investissements (AMVI), qui se déroulait le 8 mai à Montréal, quelques dirigeants du secteur ont repéré certains enjeux qui obligent les institutions financières à redéfinir leurs priorités.

  1. Former les équipes à utiliser l’IA

Depuis l’arrivée de ChatGPT en 2022, le secteur financier vit une révolution comparable à l’émergence d’Internet ou du téléphone mobile. Copilot, Gemini, Llama, DeepSeek… Ces outils promettent des gains d’efficacité inédits, mais soulèvent d’importants défis, notamment en matière de formation, de protection de renseignement personnels et de réglementation, a signalé Louis H. DeConinck, président d’Investia.

Selon une étude mondiale menée par KPMG et l’Université de Melbourne, en Australie, 58 % des employés utilisent déjà l’IA au travail, souvent sans encadrement formel. Près de la moitié l’auraient même utilisée de manière inappropriée.

« Par exemple, ils admettent utiliser l’IA de manière contraire aux politiques de l’organisation et télécharger des informations sensibles de l’entreprise, telles que des informations financières, commerciales ou sur les clients, vers des outils d’IA publics », lit-on dans le rapport.

Plus de 70 % des salariés déclarent se servir régulièrement d’une IA dans le cadre de leur activité professionnelle, souvent de manière spontanée et sans l’approbation de leur organisation. Et plus de la moitié des utilisateurs ont déclaré avoir commis une erreur dans leur travail en raison de l’utilisation d’une IA.

Pour Marjorie Minet, vice-présidente exécutive, services-conseils en gestion de patrimoine chez Desjardins, le défi est donc clair : « réussir à aller assez vite pour équiper les conseillers avant qu’ils s’équipent eux-mêmes. » Elle s’inquiète notamment de la protection des renseignements personnels. « Les conseillers s’équipent pour faire de super comptes rendus (des rencontres clients). Mais que se passe-t-il s’ils oublient d’enlever le nom de la personne quand on intègre ces données dans une IA ? »

Louis H. DeConinck, président d’Investia, déplore quant à lui la lenteur du déploiement des outils d’IA: « C’est long. On n’est pas encore rendus sur le terrain. Il y a des comités qui étudient les choses, mais ça ne sort pas. »

En cause, entre autres, des systèmes informatiques patrimoniaux qui ne sont pas prêts à intégrer l’IA. « On a un énorme enjeu de modernisation pour rénover les systèmes et se mettre rapidement au goût du jour. Or, c’est difficile de faire une course contre la montre alors qu’on est dans un marathon de travail profond », observe Marjorie Minet.

  1. Risque de concentration lié aux monopoles technologiques

La dépendance à un nombre restreint de fournisseurs technologiques comme Microsoft, Google et Meta, constitue un risque croissant pour l’industrie. « Cette concentration rend les institutions vulnérables », prévient Louis H. DeConinck, qui plaide pour une plus grande autonomie des équipes en matière d’outils numériques.

Marjorie Minet cite le cas de Broadridge comme exemple de fournisseur devenu quasi incontournable. Elle voit dans cette domination un « risque systémique » et suggère de s’inspirer du Royaume-Uni, où certaines plateformes sont soumises à un régime de surveillance renforcée destiné aux « marchés stratégiques ».

Les régulateurs canadiens pourraient ainsi envisager un encadrement pour les outils et logiciels ayant une importance systémique pour le secteur financier.

  1. Cybersécurité : une vigilance constante

À l’ère des assistants numériques, la cybersécurité reste une préoccupation omniprésente. Chez Investia, les opérations sont encadrées par des protocoles stricts : environnement Microsoft sécurisé, interdiction de prendre des captures d’écran et d’intégrer des portefeuilles clients dans des IA publiques. « On donne beaucoup de formation obligatoire sur la cybersécurité. On propose un environnement sécurisé aux conseillers, mais certains passent outre », signale Louis H. DeConinck

Chez VMD, un réseau d’intendants imputables a été mis en place pour encadrer la valorisation et l’usage responsable des informations, selon les meilleures pratiques internationales.

Patrice Nzigamasabo, vice-président comptes nationaux et institutionnels chez Capital Group, ajoute que la gouvernance des données inclut des objectifs clairs, un suivi rigoureux et une sélection stricte des outils autorisés. « On utilise Microsoft Copilot. On ne peut pas utiliser Chat GPT, Gemini et les autres au travail. Ce genre de choses aide beaucoup au niveau de la cybersécurité. »

  1. Réglementation à deux vitesses

La concurrence s’intensifie, mais tous les acteurs du secteur financier jugent qu’ils ne jouent pas à armes égales. Dans les réseaux de conseillers traditionnels, on doit composer avec des exigences réglementaires lourdes (connaissance du client, connaissance du produit, audits, etc.) pendant que les plateformes numériques et les influenceurs financiers (finfluenceurs) opèrent dans une zone grise où ils peuvent contourner certaines exigences, parfois au détriment de la qualité de l’information offerte au public, signale Patrice Nzigamasabo.

« On développe des stratégies pour les clients qui utilisent nos produits, pas seulement pour les conseillers, en attendant qu’il y ait certains changements au niveau de la réglementation. »

Louis H. De Coninck illustre cet écart avec une anecdote. Il raconte avoir réussi à acheter un produit financier ayant comme sous-jacent des cryptoactifs en 22 clics sur une plateforme en ligne, sans vérification d’identité, un non-sens selon lui, alors que les conseillers doivent faire signer des documents volumineux avant de vendre un produit à un client. « Pensez-vous vraiment que le client comprend tout ça ? Il faut simplifier ce modèle », dit-il.

  1. L’émergence des finfluenceurs : une zone grise à encadrer

YouTube, TikTok, Instagram… Les finfluenceurs, multiplient les vidéos et conseils financiers, parfois personnalisés, sans être soumis à une quelconque réglementation, à la différence des professionnels du secteur. Si certains créateurs de contenu offrent une vulgarisation utile, d’autres flirtent dangereusement avec le conseil illégal, ce qui soulève des préoccupations réglementaires.

« On a des conseillers qui font des podcasts. C’est très difficile à contrôler », dit Louis H. DeConinck. Il estime que les institutions devraient investir davantage les médias sociaux et collaborer avec les finfluenceurs pour mieux encadrer leur influence auprès des clients.

Patrice Nzigamasabo invite pour sa part les organisations à surveiller de près ces pratiques, surtout lorsqu’il est question de recommandations personnalisées. « C’est souvent là que la ligne est franchie. »

Dans un autre panel sur la réglementation du secteur financier, on a demandé à l’Autorité des marchés financiers (AMF) d’indiquer son intention d’intervenir sur les actes de personnes non inscrites qui s’apparente à ceux de personnes inscrites, comme le fait d’offrir des conseils personnalisés à un client après l’avoir recruté sur les médias sociaux.

« C’est une bonne question. Le règlement 31-103 comprend une dépense statutaire pour la notion de conseil général, a indiqué Pascale Toupin, directrice de l’encadrement des intermédiaires à l’AMF. Il y a un travail d’enquête qui est fait. Il y a eu un jugement récemment en Alberta sur la question des finfluenceurs. La question, on la regarde aussi sur l’aspect de l’accès au conseil. Est-ce qu’on peut comme régulateur favoriser l’aspect au conseil des investisseurs de détails ? S’ils se tournent vers cela, c’est qu’il y a une certaine forme de facilité. Ça va faire partie de nos travaux à venir et l’Organisme canadien de réglementation des investissements se penche aussi sur la question. »

D’autres défis à l’horizon

L’industrie fait également face à un défi générationnel. Tandis que les baby-boomers arrivent en phase de décaissement, une nouvelle génération de conseillers, plus jeunes et plus agiles avec les outils technos, peine parfois à comprendre les besoins d’une clientèle plus âgée.

« Le conseiller veut plus d’actifs et moins de clients. Le client, lui, a moins d’actifs, mais il a besoin de conseils », résume Louis H. DeConinck. Pour lui, il faut mieux outiller les conseillers pour accompagner cette clientèle à distance, avec l’aide des nouvelles technologies, sans sacrifier la relation humaine.

Marjorie Minet craint une concentration des services autour des clients fortunés, au risque d’exclure les épargnants modestes. « Chaque institution, avec ses clientèles fidélisées, doit trouver l’équilibre entre la simplicité numérique et la valeur du conseil, la connexion humaine, qui est essentielle. »

Patrice Nzigamasabo, de son côté, appelle les jeunes conseillers à renouer avec les fondamentaux de la profession. « Il faut qu’ils soient plus à l’écoute, qu’ils prennent le téléphone, qu’ils aillent voir les clients, s’asseoir à la cuisine et parler de leur retraite. »

Un autre enjeu, l’obésité de l’information. La volonté de transparence a généré une avalanche de documents, rapports et divulgations, etc. que peu de clients lisent vraiment. La question demeure entière : où tracer la ligne entre la responsabilité du client et celle du conseiller dans cette jungle de données ?

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L’investissement responsable à la croisée des chemins https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/linvestissement-responsable-a-la-croisee-des-chemins/ Tue, 22 Apr 2025 10:22:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106802 Bousculé par la politique, la réglementation et la mobilisation des investisseurs, l’ESG fait face à des vents contraires, sans pour autant perdre sa pertinence.

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Après avoir suscité l’enthousiasme des entreprises, des gestionnaires de fonds d’investissement et des investisseurs particuliers et institutionnels pendant de nombreuses années, l’investissement responsable (IR) est maintenant confronté à un mouvement de recul. Des considérations économiques et politiques, de même que des contraintes réglementaires, figurent en bonne place dans la liste des enjeux qui entraînent la perte de popularité de cette approche.

« Ce qui inquiète beaucoup de gens, ce sont les nombreux vents contraires qui influent sur les enjeux de durabilité, de climat, et même, des questions plus larges telles que la diversité, l’équité et l’inclusion, comme on le voit aux États-Unis », signale Rosalie Vendette, directrice chez Quinn + Parker, une experte en matière de finance durable qui compte plus de 20 ans d’expérience.

C’est un phénomène qui touche d’ailleurs particulièrement les États-Unis, où il prend largement sa source, indique l’experte. Un mouvement qui s’est amplifié « depuis les élections et l’arrivée en poste du gouvernement américain actuel, mais qui avait démarré bien avant », continue-t-elle.

En effet, si l’élection de Donald Trump et la signature de différents décrets présidentiels — notamment ceux déclarant illégaux les programmes et politiques d’équité, diversité et inclusion (EDI) au sein de l’État fédéral, ou encore ceux actant le retrait des États-Unis de l’Accord de Paris sur le climat — ont alimenté le sentiment anti-ESG (Environnement, Social et Gouvernance) observé aux États-Unis et à travers le monde, des lois contre les facteurs ESG ont été adoptées dans 17 États américains dès 2023, rapporte Valeurs mobilières TD.

La même année, l’État du Tennessee a même intenté une action en justice contre la société de gestion de placements BlackRock sous prétexte qu’elle « utilise des stratégies agressives pour pousser des objectifs ESG controversés dans les actifs qu’elle gère », selon l’acte juridique. Un règlement dont les termes n’ont pas été divulgués est survenu en décembre 2025 pour mettre fin à ce conflit judiciaire.

Des conséquences inquiétantes

Non seulement de telles actions sont inquiétantes, mais les conséquences qu’elles entraînent sont aussi très préoccupantes, estime Rosalie Vendette. Par exemple, le nombre de propositions d’actionnaires consacrées à la promotion de thèmes ESG soumis pour débat cette année en assemblée d’actionnaires « a chuté grandement », affirme-t-elle. « C’est inquiétant, car ce sont des occasions importantes de débattre de sujets et d’aller chercher l’appui et l’opinion d’actionnaires pour faire évoluer des enjeux touchant la divulgation, par exemple, ou d’adopter des mesures ou des stratégies », déplore l’experte.

« Les dépôts de propositions d’actionnaires ESG des membres de l’ICCR sont à leur plus bas niveau depuis 10 ans », titrait effectivement Responsible Investor, le 25 mars dernier, au sujet des activités d’Interfaith Center for Corporate Responsibility (ICCR), une association américaine créée en 1971 et composée de plus de 300 organisations, qui se consacre au dépôt de résolutions d’actionnaires sur des questions portant notamment sur le changement climatique, les droits de la personne, la gouvernance d’entreprise, les pratiques financières et d’autres préoccupations sociales et environnementales.

Une étude du Harvard Law School Forum on Corporate Governance montre même que les propositions promouvant le courant anti-ESG représentaient environ 11 % de toutes les propositions déposées en juin 2024 aux États-Unis, contre environ 2 % entre 2014 et 2021.

Autre conséquence découlant du sentiment anti-ESG : le retrait de plusieurs organisations, comme des banques, des investisseurs institutionnels et des assureurs, d’associations engagées dans la décarbonisation.

En 2024, par exemple, Invesco, JP Morgan, Mellon Investment et State Street, notamment, se sont retirées de Climate Action 100+, une coalition de plus de 700 investisseurs institutionnels luttant contre les changements climatiques. En 2025, ce mouvement a été suivi par le retrait de plusieurs banques nord-américaines de la Net Zero Banking Alliance (NZBA), un regroupement soutenu par le Programme des Nations Unies pour l’environnement, dont Bank of America, Citigroup, Goldman Sachs, Morgan Stanley et Wells Fargo.

Un intérêt encore bien présent

En contrepartie, plusieurs grands investisseurs, des détenteurs d’actifs et des gestionnaires d’actifs, continuent de prendre position publiquement pour que soient maintenus les engagements visant l’atteinte de cibles permettant la transition et l’adaptation aux changements climatiques.

« La crise climatique continue de s’accélérer et les fondamentaux, les raisons pour lesquelles on veut s’attarder aux questions climatiques, par exemple pour des raisons de risques et de création de valeur, n’ont pas changé. Malgré tout ce qui se passe, nous, experts, observateurs de la situation et participants au marché, sommes aussi très réconfortés de voir, à travers le monde, des investisseurs qui vont très loin en disant à leur gestionnaire de portefeuille : “Vu que vous vous êtes retirés de vos engagements ESG, nous retirerons nos billes et nous allons ailleurs”. Nous avons vu des gestes de ce genre être posés à l’international », affirme Rosalie Vendette.

L’experte cite le cas de People’s Pension, un fonds de pension du Royaume-Uni qui a choisi de retirer 28 milliards de livres sterling (35,3 milliards de dollars (G$) d’actifs du mandat de son gestionnaire, State Street, après qu’il eut modifié ses politiques touchant l’investissement responsable et la durabilité. Ces actifs ont été transférés à Amundi et Invesco en mars dernier, ne laissant que 5 milliards de livres sterling (6,3 G$) au mandat du gestionnaire américain.

Un mouvement qui ne date pas d’hier

Il convient de rappeler que l’adoption de l’investissement socialement responsable par le secteur financier, de même que la mise en place de filtres éthiques destinés à déterminer et éventuellement exclure des portefeuilles certaines activités ou entreprises, ne date pas d’hier. Dans les années 1980, on a vu émerger « des campagnes de désinvestissement contre les entreprises qui exerçaient leurs activités en Afrique du Sud pendant l’apartheid », écrit Tom Krantz dans son blogue.

Ainsi, bien que l’adoption de l’approche d’IR ait connu une impulsion à compter de 2006 avec le lancement par les Nations Unies des Principes pour l’investissement responsable (PRI), et que cette apporche se soit démocratisée plus largement après 2016, à la suite de la ratification de l’Accord de Paris sur le climat, c’est en 1971, soit il y a plus de 50 ans, que le premier fonds commun d’investissement durable américain a été lancé par Pax World Management. La première émission d’une obligation « verte » remonte quant à elle à 2008, à l’initiative de la Banque mondiale.

Les PRI comptent aujourd’hui 5 372 signataires, dont 740 sont des investisseurs institutionnels, recense la mise à jour de septembre 2024.

Quant au taux d’adoption de l’ESG par les investisseurs professionnels, il est « stable malgré l’incertitude ambiante et se maintient à un niveau historiquement élevé au niveau mondial, en particulier en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique (EMEA) », rapporte l’étude sur l’investissement ESG menée par Capital Group en 2024.

« Au total, 90 % des investisseurs interrogés reconnaissent le rôle central des enjeux ESG en matière d’investissement et intègrent déjà ou envisagent d’intégrer ces critères à leur approche d’investissement. Les 10 % restants n’ont pas adopté de pratiques d’investissement ESG : ils ne sont pas convaincus par ces enjeux, et ils n’utilisent pas et n’appliquent pas les critères ESG dans leur approche d’investissement, et ils ne prévoient pas de le faire », indique l’étude de Capital Group.

Plus près de nous

Au Canada, « la situation est un peu différente et certainement moins préoccupante qu’aux États-Unis, bien qu’il y ait une contamination qui entraîne certains effets », estime Rosalie Vendette.

Ainsi, bien que cinq des plus grandes banques du pays, soit la BMO, la Banque Nationale, la Banque Scotia, la CIBC et le Groupe Banque TD aient emboîté le pas de leurs homologues américaines et aient quitté la Net-Zero Banking Alliance en janvier 2025, l’experte signale que pour la plupart, ces institutions ont indiqué qu’elles comptaient néanmoins maintenir leurs engagements. « Ce qui doit maintenant être fait, c’est de valider que ce soit bien le cas, que cette volonté ne reste pas juste au niveau des paroles, mais que ça se traduise en matière de divulgation, par exemple, et voir comment les dossiers vont progresser », ajoute-t-elle.

Les données contenues dans le plus récent Rapport de tendances de l’investissement responsable canadien (2024) publié par l’Association pour l’investissement responsable (AIR) sont un autre signal positif selon lequel les considérations pour les facteurs ESG sont généralement bien implantées au Canada, selon Rosalie Vendette. Ces données indiquent en effet que la part de marché des actifs sous gestion issus de l’IR au Canada représente 71 % du total des actifs sous gestion, soit près de 4,5 billions de dollars.

« L’investissement responsable n’est plus une niche ; il est devenu une attente standard au sein de la communauté des investisseurs canadiens », a commenté Fate Saghir, vice-présidente principale et cheffe du développement durable, du marketing et de l’expérience client, Placements Mackenzie, lors de la publication du rapport.

Le Canada a d’ailleurs été relativement actif en matière de réglementation liée à la gestion des risques climatiques dans les dernières années. Le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) a ainsi publié à la fin de l’exercice 2023, la ligne directrice B-15, Gestion des risques climatiques, mise à jour en 2024, puis en 2025. Elle énonce les attentes du BSIF envers les banques d’importance systémique intérieure et envers les groupes d’assurance actifs à l’échelle internationale dont le siège social est établi au Canada en matière de communication d’informations financières en lien avec les changements climatiques.

De même, le projet de loi C-59, qui a reçu la sanction royale le 20 juin 2024, est venu modifier la Loi sur la concurrence élargissant la définition des « pratiques commerciales trompeuses » pour y inclure les fausses représentations en matière d’environnement.

L’adoption de ce projet de loi a entraîné le retrait des sites Web de plusieurs entreprises de beaucoup d’information sur la durabilité. Il ne s’agit que d’un repositionnement, croit Rosalie Vendette. « Il était beaucoup question d’écoblanchiment et C-59 a précipité les entreprises dans une situation d’incertitude. L’adoption de la loi a amené beaucoup de prudence par rapport aux communications, notamment en raison des pénalités financières qui peuvent être extrêmement élevées », signale Rosalie Vendette.

« Dans le cas des entreprises qui sont vraiment engagées en matière climatique, il n’y a pas d’enjeu, elles doivent seulement s’assurer que les informations diffusées sont bien étayées. Dans le cas des entreprises qui faisaient des affirmations sans substance, on espère qu’elles sont en train de préparer des données solides pour soutenir leurs affirmations », dit l’experte.

Des élections qui pourraient changer la donne

Le résultat des élections fédérales prévues le 28 avril prochain a toutefois « le potentiel d’influer sur le cours du développement de la finance durable au Canada », affirme Rosalie Vendette. L’experte craint que le résultat de cette élection se traduise par un « désintérêt ou un relâchement » en matière de politiques et de réglementations liées à l’IR.

Dans son Énoncé économique de l’automne de 2023 et dans le budget de 2024, le gouvernement du Canada s’est engagé à élaborer une taxonomie de la finance durable qui définit les investissements « verts » et « de transition ». La mise en œuvre de ces lignes directrices, qui devait mener à la « présentation obligatoire d’informations financières liées au climat pour les grandes sociétés privées constituées sous le régime fédéral », a été mise sur pause avec la prorogation du Parlement en janvier dernier et son avenir est incertain.

« Si jamais, à la suite des élections, on voyait un relâchement vis-à-vis de cette volonté, le secteur privé devrait reprendre la balle au bond et continuer le travail, avance Rosalie Vendette. Pour les entreprises, pour leur propre divulgation, ça demeure bénéfique d’adopter ça. »

Elle estime qu’il reviendrait alors aux différentes parties prenantes, aux différents clients et bénéficiaires de maintenir le cap, de rester vigilant et de continuer d’exiger de la transparence. « Parce que, quand les dossiers ne sont pas réglementés, qu’il n’y a pas d’obligation réglementaire et qu’on est dans un régime un peu plus de comportements volontaires, il faut continuer à maintenir la pression », affirme l’experte.

Le rôle du conseiller

Les professionnels de l’industrie, comme les conseillers et les planificateurs financiers ont également un rôle à jouer pour faire progresser les choses, selon elle.

Le Sondage d’opinion des investisseurs 2025 de l’AIR, montre d’ailleurs que 76 % des répondants souhaitent que leur conseiller ou leur institution financière « soit tenu de leur poser des questions spécifiques sur les considérations relatives à l’investissement responsable (IR) qui correspondent à leurs valeurs personnelles dans le cadre du processus de connaissance du client. »

De même, 88 % des sondés estiment que les conseillers sont des sources d’information importantes pour prendre des décisions d’investissement liées à l’IR.

Les conseillers doivent continuer de s’informer et de suivre la situation et garder le cap afin d’offrir de l’information factuelle, estime Rosalie Vendette. « Je ne suis pas certaine que je changerais le discours tant que ça par rapport au bien-fondé, aux bonnes raisons d’utiliser l’investissement responsable. Ils doivent en fait simplement continuer d’expliquer à leurs clients les impacts de la crise climatique ».

« Il faut garder à l’esprit que la situation climatique demeure la même et que l’urgence d’agir ne changera pas parce qu’un gouvernement décide que ce n’est plus à l’ordre du jour », ajoute l’experte.

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Baisse des taux : 5 opportunités d’investissement à surveiller https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/baisse-des-taux-5-opportunites-dinvestissement-a-surveiller/ Tue, 28 Jan 2025 12:07:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105046 Selon Capital Group.

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Avec la baisse des taux d’intérêt, de nouvelles opportunités d’investissement se dessinent sur les marchés financiers, et ce malgré un contexte économique incertain. Voici cinq tendances à surveiller selon les experts en investissement de Capital Group.

1.Les actions à petite et moyenne capitalisation en plein essor
La réduction des coûts d’emprunt pourrait avantager les entreprises à petite et moyenne capitalisation (celles dont la valeur est de 20 milliards de dollars américains ou moins), notamment dans des secteurs comme la biotechnologie et l’intelligence artificielle (IA), croit Julian Abdey, gestionnaire de portefeuille d’actions.

Des sociétés telles qu’Hammond Power Solutions et Modine Manufacturing, impliquées dans l’infrastructure des centres de données, illustrent ce potentiel. De plus, la réindustrialisation des États-Unis et le retour possible des chaînes d’approvisionnement sur leur sol offrent des opportunités pour des entreprises comme Enerpac, un fabricant d’outils hydrauliques.

2.Les actions à dividendes gagnent en attractivité
Les actions versant des dividendes retrouvent leur attractivité, selon Justin Toner, gestionnaire de portefeuille d’actions.

Par exemple, Gilead Sciences, acteur majeur dans les soins de santé, et Lundin Mining, spécialisée dans les matières premières, démontrent une gestion prudente du capital, offrant ainsi des rendements durables.

3.Les obligations à rendement élevé restent solides
Les obligations d’entreprise, particulièrement celles de qualité investissement et à rendement élevé, continuent d’offrir des perspectives intéressantes.

Avec des taux de défaut faibles et des rendements attractifs, ces instruments jouent un rôle essentiel dans une stratégie diversifiée, souligne Damien McCann, gestionnaire de portefeuille pour le Fonds Capital Group revenu multisectoriel (Canada).

4.Le retour du portefeuille 60/40
Le portefeuille classique, combinant 60 % d’actions et 40 % d’obligations, regagne en popularité. Avec l’inflation proche de l’objectif de 2 % de la Réserve fédérale américaine, les obligations offrent un potentiel de revenu amélioré tout en diversifiant les risques, estime John Queen, gestionnaire de portefeuille de titres à revenu fixe.

Cette approche permet de maintenir des rendements solides dans un environnement économique en mutation.

5.Les fonds monétaires en perte de vitesse
Après avoir attiré des capitaux record, les fonds monétaires voient leur attrait diminuer avec la baisse des taux d’intérêt. Les rendements anticipés devraient passer sous la barre des 3 % en 2025, selon Capital Group. Les investisseurs pourraient désormais se tourner vers des alternatives offrant des rendements plus élevés, tout en tenant compte des risques inhérents à chaque classe d’actifs.

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Capital Group lance sa première série de FNB actifs au Canada https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/capital-group-lance-sa-premiere-serie-de-fnb-actifs-au-canada/ Thu, 23 Jan 2025 12:05:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105017 La firme a ouvert le marché de la TSX le 16 janvier pour souligner cet événement.

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Le 16 janvier dernier, Capital Group a ouvert le marché de la Bourse de Toronto (TSX) pour célébrer le lancement de sa première série de fonds négociés en Bourse actifs au Canada.

L’offre initiale de parts de cette série comprenant deux fonds d’actions et deux fonds à revenu fixe a clôturé le 22 octobre. Celle-ci comprend :

  • le FNB Capital Group Sélect actions mondiales (Canada) (CAPG) ;
  • le FNB Capital Group Sélect actions internationales (Canada) (CAPI), ;
  • le FNB Capital Group Sélect obligations mondiales (Canada) (CAPW) ;
  • et le FNB Capital Group Sélect revenu multisectoriel (Canada) (CAPM).

Les deux fonds d’actions, le CAPG et le CAPI, ont des approches distinctes. Le CAPG investit dans des entreprises à l’échelle mondiale, en se concentrant particulièrement sur les investissements à forte conviction dans les marchés développés et émergents. Il adopte une stratégie flexible, couvrant divers secteurs et régions géographiques.

De son côté, le CAPI se focalise sur des entreprises situées à l’étranger, qui peuvent également offrir une exposition économique au-delà des frontières. Son objectif est de générer des rendements pour les investisseurs grâce à l’appréciation du capital à long terme.

Les fonds CAPW et CAPM sont orientés vers les revenus fixes. Constitué d’une stratégie largement diversifiée, axée sur les obligations mondiales de qualité investissement, avec la flexibilité de rechercher des rendements provenant de diverses sources, y compris le pays, la qualité du crédit, le secteur et l’échéance, le CAPW ajoute de manière sélective une exposition aux marchés obligataires à rendement élevé pour diversifier les rendements et générer des revenus supplémentaires, tout en couvrant l’exposition aux monnaies étrangères en dollars canadiens.

Le CAPM, quant à lui, vise à obtenir un revenu élevé et une appréciation du capital en investissant dans quatre grands secteurs du crédit :

  • les obligations d’entreprises à rendement élevé,
  • les obligations d’entreprises de qualité investissement,
  • les obligations des marchés émergents
  • et les créances titrisées.

Le fonds a la flexibilité d’ajuster les expositions sectorielles en fonction de l’évolution des conditions de marché et des perspectives, ainsi que d’investir de manière opportuniste dans d’autres secteurs.

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FNB canadiens : créations nettes records en 2024 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-canadiens-creations-nettes-records-en-2024/ Wed, 08 Jan 2025 11:13:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104870 FOCUS FNB – Elles affichent une hausse de 45 % par rapport au précédent record annuel de 2021.

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L’année 2024 s’est avérée faste pour les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens. Dans un contexte économique incertain, de nombreux conseillers et investisseurs se sont tournés vers ces produits pour diversifier et gérer le risque des portefeuilles de leurs clients, selon Banque Nationale Marché financiers (BNMF).

Les actifs sous gestion des FNB canadiens ont franchi le seuil historique des 520 milliards de dollars (G$), avec un taux de croissance annualisé de 22 % sur cinq ans et de 21 % sur dix ans, d’après le rapport de BNMF.

Les créations nettes annuelles dans les FNB canadiens ont atteint un sommet annuel de 76 G$ en 2024, soit une augmentation de 45 % par rapport au précédent record annuel établi en 2021. Ce succès est attribuable à une confiance accrue des investisseurs et à une offre de produits de FNB de plus en plus diversifiée, indique BNMF.

Les FNB d’actions en tête de file

Les FNB d’actions ont dominé le marché en 2024 avec des créations nettes records de 44,6 G$, dépassant de 49 % le précédent record annuel de 2021. Bien que ces produits aient connu un début d’année timide, leur performance s’est accélérée en fin d’année, dépassant les créations nettes combinées de 2022 et 2023 de 17,6 G$.

Ils ont enregistré des entrées nettes pour chaque mois de l’année, malgré un ralentissement durant les mois d’été.

La croissance a été largement stimulée par la demande pour les FNB d’actions américaines, qui ont attiré près de 22 G$, soit près de la moitié des entrées nettes de cette catégorie. Les FNB d’actions canadiennes et les FNB d’actions mondiales ont également bien performé avec des créations nettes respectives de 9 G$ et 14 G$.

Toutes les catégories de FNB d’actions ont connu de bons résultats au chapitre des créations nettes, mis à part les FNB à faible volatilité et les FNB ESG canadiens. Ces derniers ont connu leur première année de rachats nets. Les FNB ESG, qui avaient connu une année record en 2023, affichent des rachats nets de 1,6 G$ en 2024, principalement causés par des rachats institutionnels.

Les FNB suivant des indices pondérés par la capitalisation boursière ont attiré 29 G$, établissant un nouveau record. « La montée des marchés haussiers, notamment aux États-Unis avec leurs actions technologiques de mégacapitalisation, a incité les investisseurs à s’exposer aux actions via les FNB les plus importants et les plus échangés », indiquent les analystes de BNMF.

Les titres à revenu fixe se diversifient

Les FNB de titres à revenu fixe ont continué leur ascension en 2024 avec 24 G$ de créations nettes, dépassant les 21,4 G$ de l’année précédente. Pour le mois de juin seulement, ces actifs ont enregistré des créations nettes records de 6,8 G$ en raison des réallocations d’investisseurs institutionnels vers une série de FNB obligataires de BMO, commente BNMF.

Bien que les FNB du marché monétaire aient ralenti, avec seulement 2,8 G$ d’entrées nettes (contre 9,3 G$ en 2023 ou 44 % des créations nettes), les FNB d’obligations canadiennes ont dominé cette catégorie. Seuls les FNB de dépôts en espèces ont enregistré des rachats, totalisant 1,9 G$.

Les FNB de matières premières ont connu une année record avec des créations nettes de 995 M$, dont 95 % proviennent des FNB d’or physique. Les FNB de cryptomonnaies ont subi des sorties nettes de 1,1 G$, la seule catégorie d’actifs en territoire négatif pour 2024.

En excluant la catégorie des FNB ESG, les FNB thématiques ont attiré 888 M$, portés par le succès des FNB axés sur l’intelligence artificielle (CIAI) et l’innovation (FINN).

Des lancements et des retraits 

L’offre de FNB continue de s’élargir : 224 nouveaux FNB ont été lancés en 2024, une hausse de 12 % par rapport au précédent record de 2021. Le total atteint désormais 1 497 produits, contre seulement 300 en 2013. Le nombre total de FNB canadiens s’élevait à 1 497 à la fin de 2024 alors qu’on en comptait 879 cinq ans plus tôt. Pour rappel, il y avait 300 FNB cotés au Canada en 2013.

Les retraits de produits ont ralenti, avec 60 FNB retirés de la cote en 2024, contre 122 FNB l’an dernier. Plusieurs grands émetteurs, comme CI GAM, Global X, Mackenzie et TD, ont rationnalisé leur gamme, notamment dans les catégories ESG et obligations gérées activement. Cinq nouveaux émetteurs ont fait leur entrée : J.P. Morgan, Capital Group, Quadravest, Corton Capital et LongPoint, portant le nombre total de fournisseurs au Canada de 40 à 45.

RBC iShares est le manufacturier de FNB canadien ayant enregistré le plus de créations nettes en 2024, avec 18 G$, suivi de BMO (17,4 G$), Vanguard (13,7 G$), Fidelity (5,9 G$), TDAM (4,5 G$) et Global X (3,3 G$). CI affiche des rachats nets de 1 G$.

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Capital Group Canada lance quatre FNB actifs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/capital-group-canada-lance-quatre-fnb-actifs/ Mon, 04 Nov 2024 12:26:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103761 PRODUITS – Dont deux stratégies d’actions et deux stratégies de titres à revenu fixe.

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Capital Group Canada lance une première gamme de fonds négociés en bourse (FNB) actifs sur la Bourse de Toronto (TSX). Cette gamme comprend deux stratégies d’actions et deux stratégies de titres à revenu fixe. Les quatre FNB ont clôturé leur offre initiale de parts le 22 octobre.

Selon Rick Headrick, président de Capital Group Canada, cette nouvelle gamme permet aux investisseurs d’accéder aux capacités de gestion active de la firme en choisissant la solution de placement qui leur convient.

Ces FNB se caractérisent par des frais réduits, un processus de recherche fondamentale, une approche de placement à long terme et l’accès à un système de gestionnaires multiples. Les stratégies sont conçues pour des horizons d’investissement à long terme, visant à offrir une volatilité inférieure à la moyenne et des rendements réguliers.

Les nouvelles stratégies de la gamme incluent :

  • CAPG – FNB Capital Group Sélect actions mondiales (Canada) : ce fonds vise la croissance du capital à long terme par le biais d’actions ordinaires, y compris des actions basées sur la croissance, à l’échelle mondiale. L’objectif secondaire est la production de revenus futurs.
  • CAPI – FNB Capital Group Sélect actions internationales (Canada) : ce fonds vise la croissance du capital à long terme grâce à des titres d’émetteurs à grande capitalisation situés en dehors de l’Amérique du Nord.
  • CAPM – FNB Capital Group Sélect revenu multisectoriel (Canada) : ce fonds se concentre sur la production d’un revenu régulier élevé en investissant principalement dans des obligations et d’autres titres de créance, avec un objectif secondaire d’appréciation du capital.
  • CAPW – FNB Capital Group Sélect obligations mondiales (Canada) : ce fonds a pour but de fournir un rendement total élevé à long terme grâce à des investissements principalement dans des obligations et d’autres titres de créance d’émetteurs mondiaux.

Le rendement total des FNB se compose du revenu généré par le fonds ainsi que des variations de la valeur marchande des placements sous-jacents. Cette nouvelle offre répond à une demande croissante pour des options d’investissement diversifiées sur le marché canadien, signale Capital Group Canada.

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Nouveau responsable de placements en titres à revenu fixe à Capital Group https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/nouveau-responsable-de-placements-en-titres-a-revenu-fixe-a-capital-group/ Thu, 10 Oct 2024 11:30:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103303 NOUVELLES DU MONDE – Naoum Tabet a été nommé à ce poste.

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Naoum Tabet devient responsable de placements en titres à revenu fixe au Canada. À ce titre, il sera chargé de renforcer les solutions à revenu fixe existantes de l’entreprise afin de mieux répondre aux besoins évolutifs des clients institutionnels et de gestion de patrimoine à l’échelle du pays.

Apportant avec lui une vingtaine d’années d’expérience, Margaret Steinbach, chef des responsables de placements pour l’Amérique du Nord chez Capital Group, estime que les perspectives et idées sur les principaux défis auxquels sont confrontés les investisseurs de Naoum Tabet seront précieuses pour l’équipe de revenu fixe de la firme.

Avant de se joindre à Capital Group, Naoum Tabet travaillait depuis une douzaine d’années chez Gestion de Placements TD, à titre de chef de la gestion des portefeuilles des clients institutionnels. Il y dirigeait alors une équipe de spécialistes de placement dans des stratégies de titres à revenu fixe et d’actions.

Il a également occupé un emploi chez Aviva Investors dans le développement des affaires institutionnelles et a passé du temps à Londres en tant que gestionnaire de portefeuille client dans le domaine des titres à revenu fixe alternatifs.

« Naoum est un professionnel chevronné en matière de titres à revenu fixe. Dès notre première rencontre, l’importance qu’il accorde aux clients et aux solutions et véhicules adaptés aux besoins des clients est ressortie clairement, souligne Rick Headrick, président de Capital Group au Canada. Son expérience institutionnelle et sa connaissance approfondie des marchés canadiens nous aideront à poursuivre notre objectif de devenir le premier partenaire de choix de nos clients institutionnels, de nos conseillers financiers et des investisseurs que nous servons collectivement. »

Naoum Tabet est titulaire d’une maîtrise en administration des affaires (MBA) et d’un baccalauréat en commerce avec distinction de la John Molson School of Business de l’Université Concordia.

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Capital Group évite les gestionnaires vedettes https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/capital-group-evite-les-gestionnaires-vedettes/ Wed, 25 Sep 2024 10:05:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103176 La société de gestion préfère miser sur plusieurs gestionnaires pour prendre des décisions importantes pour leurs fonds.

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Capital Group a adopté une approche distinctive en matière de gestion des placements. La firme, qui existe depuis plus de 93 ans et gère plus de 2700 milliards de dollars américains d’actifs sous gestion (ASG), préfère éviter les gestionnaires vedettes. Au contraire, elle déploie une équipe de gestionnaires pour tous ses fonds.

« Nous essayons d’une manière intense d’éviter d’avoir un key person risk, c’est-à-dire d’avoir un seul gestionnaire qui prend toutes les décisions importantes du fonds », explique Julie Dickson, Directrice des placements chez Capital Group.

Cette dernière a ainsi profité d’un passage à Montréal pour discuter avec Finance et Investissement du Capital System, soit l’approche en matière de gestion de placements de la firme.

La société a adopté une approche uniforme pour tous ses fonds, chacun étant dirigé par une équipe de gestionnaires. La composition de cette équipe repose sur leur expérience, leur aptitude à gérer un portefeuille et le type de stratégie qu’ils mettent en œuvre. Pour garantir une collaboration harmonieuse entre ces gestionnaires, Capital Group leur fixe un objectif commun : celui du fonds.

Un exemple concret

Par exemple, cinq gestionnaires sont assignés au fonds équilibré mondial de Capital Group. Parmi eux, deux sont dédiés exclusivement à la gestion de titres à revenus fixes mondiaux, tandis que les trois autres s’occupent à la fois d’actions et de titres équilibrés. Les deux premiers gèrent environ 25 % du fonds, soit 12,5 % chacun, et les trois autres à peu près 75 %, soit 25 % chacun.

« Ils sont en fait des gestionnaires de portefeuille multiactifs eux-mêmes », précise Julie Dickson.

Cela permet à Capital Group de garantir l’absence de biais liés au style, à l’approche, à la géographie ou au secteur, en fonction des préférences des gestionnaires. « Donc il n’y a pas du tout de market timing, ni d’allocations tactiques entre les gestionnaires », résume Julie Dickson.

Une allocation sur le tard

Alors que dans la plupart des cas, l’allocation d’actifs est déterminée dès le début, chez Capital Group, elle est définie à la fin du processus.

« Normalement, c’est le gestionnaire principal qui établit les allocations, qu’il s’agisse du pourcentage d’actions, de titres à revenu fixe ou des allocations géographiques ou sectorielles, rappelle Julie Dickson. C’est tout à fait différent à Capital Group. Nous cherchons à intégrer les différentes perspectives et approches des gestionnaires au sein de l’équipe. C’est donc cette agrégation de leurs points de vue qui aboutit, à la fin du processus, à l’allocation d’actifs. »

Dans le fonds équilibré mondial de Capital Group, les trois gestionnaires de portefeuille multiactifs partagent le même objectif de croissance. « Ils peuvent toutefois investir à la fois en actions et en titres à revenu fixe, sans directives strictes concernant leurs allocations en actions, obligations ou répartitions géographiques », continue Julie Dickson.

Toutefois, les objectifs du fonds les guident dans leurs choix. Dans le cas du fonds équilibré mondial de Capital Group, les objectifs sont :

  • La croissance du capital
  • La préservation du capital (surtout en cas de chute du marché)
  • Et dans une moindre mesure, le revenu, un point qui aide à donner une caractéristique plus conservatrice au portefeuille, selon Julie Dickson.

« La manière dont ils atteignent ces objectifs est entièrement individuelle. Cela veut dire que nous reconnaissons qu’il n’y a pas une seule solution pour y parvenir, mais potentiellement plusieurs solutions potentielles », explique la Directrice des placements.

Toutefois, la répartition finale du portefeuille reste assez neutre (60 % actions, 40 % titres à revenu fixe), d’autant plus que 25 % du fonds est forcément en revenu fixe, mais il peut y avoir des variations de 5 % à 10 %.

Un mauvais environnement pour ce portefeuille

Évidemment, le comportement de ce portefeuille varie selon les conditions du marché.

Pour nous, les principaux risques associés à ce type d’investissement sont un resserrement des rendements du marché. C’était le cas par exemple en début d’année dernière, alors que le marché était dominé par un petit nombre d’entreprises (les sept magnifiques), illustre Julie Dickson.

Étant donné que ce portefeuille privilégie la diversification, une telle situation économique ne lui est vraiment pas favorable. De même, le portefeuille devient moins optimal lorsqu’il existe un environnement très « risk-off », comme le dit Julie Dickson, où les rendements des trésoreries américaines surpassent ceux de l’ensemble des titres de revenu fixe à l’échelle mondiale.

Une situation propice au portefeuille

À l’inverse, le portefeuille réalise de bons rendements quand l’environnement économique est très volatil. La stratégie a tendance à bien performer parce qu’elle mise sur la diversification et qu’elle est moins dépendante d’une région spécifique ou d’un petit groupe d’entreprises.

Évidemment, lorsque les rendements ne sont pas concentrés et viennent de plusieurs secteurs, il s’agit vraiment d’un environnement économique propice à ce portefeuille, comme lorsqu’il y a une faible corrélation entre actions et obligations.

Le fonds ne performe pas seulement bien en période de volatilité; il affiche également de bons résultats lorsque les rendements du marché sont davantage soutenus par les fondamentaux que par le sentiment des investisseurs.

Perspectives sur les marchés

Julie Dickson note les nombreux bouleversements qui ont marqué les marchés dans les dernières années, en raison notamment de la pandémie, de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, ainsi que du resserrement brutal des rendements sur les marchés américains, dominés l’année dernière par les sept magnifiques.

« Les marchés ont quand même connu trois phases significatives qui ont entraîné des bouleversements assez sévères, surtout en 2022. Une reprise très rapide a suivi en 2023, axée sur la croissance, puis s’est amorcée une période un peu plus volatile cette année », résume Julie Dickson. Cela devrait entraîner de nouvelles réductions de taux de la plupart de nombre de banques centrales, notamment : la Réserve fédérale américaine, la Banque centrale européenne ou même la Banque du Canada, selon elle.

Malgré tous ces bouleversements, Julie Dickson note que la croissance des bénéfices reste « remarquablement saine à travers le monde ».

« Les prévisions de bénéfices sur cette année et même l’année prochaine sont plutôt intéressantes, plutôt saines, de plus de 10% à notre avis », rapporte-t-elle.

Selon Capital Group, un portefeuille diversifié peut tirer avantage d’une telle situation mondiale. « Nous nous attendons à un élargissement de l’éventail du marché étant donné que nous prévoyons plus de sources de rendement à travers le marché », continue Julie Dickson.

Capital Group estime que deux secteurs pourraient être particulièrement intéressant cette année : la technologie et le secteur de la santé.

« Il est certain que la croissance de l’intelligence artificielle (IA) est un thème dominant. Il a dominé le marché depuis deux ou trois ans et ça devrait être encore le cas dans l’avenir », observe-t-elle.

En santé, l’IA permet également de réaliser des pas de géants, ce qui pourrait mettre ce secteur de l’avant, selon la Directrice des placements chez Capital Group.

Intégrer la recherche fondamentale

La recherche fondamentale est au cœur de la stratégie d’investissement de Capital Group. « Les analystes d’industries sont la partie primaire de notre recherche », confie ainsi Julie Dickson.

Les analystes suivent l’évolution d’entreprises avec lesquelles ils ont des relations bien établies, ce qui leur permet « d’avoir la meilleure perspective possible et les meilleures informations possibles à travers cette recherche ».

Pour les soutenir, Capital Group les récompensent de la même manière que les gestionnaires, c’est-à-dire que les analystes « peuvent investir eux-mêmes dans leurs meilleures convictions selon leur secteur de recherche. Ils sont ainsi récompensés de la même manière sur huit ans, cinq ans, trois ans et un an », explique Julie Dickson.

Cela les incite à adopter une perspective à long terme tout en favorisant une « approche dynamique » entre les analystes et les gestionnaires. Par exemple, lors d’une réunion d’investissement, si un analyste annonce qu’il a alloué 100 % de son budget plutôt que 10 %, cela montre au gestionnaire qu’il a une grande confiance dans son évaluation, souligne la Directrice des placements chez Capital Group.

« Il existe une véritable transmission de conviction entre les analystes et les gestionnaires, qui est suivie de très près par les deux parties », conclut-elle.

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